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de Treilles

CAISSE REG CREDIT AGRIC MUT VAL FRANCE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 28/10/1994
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 40086818800014 / Siren : 400868188 / NIC : 00014
N° de TVA : FR 31 400868188
Effectif en 2021 : 250 à 499 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 13/02/2024
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
CAISSE REG CREDIT AGRIC MUT VAL FRANCE
Adresse :
1 Rue DANIEL BOUTET
28000 CHARTRES
Historique de l'établissement :
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1996 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1995 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Informations de l'unité légale :
Date de création : 28/10/1994
Dénomination : CAISSE REG CREDIT AGRIC MUT VAL FRANCE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Caisse de crédit agricole mutuel
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 1 000 à 1 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Marques françaises :
15/10/2013 : DAISY WHEEL
N° national/d'enregistrement : 4040057
Date de dépôt : 15/10/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 15/10/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Agitateurs – agitateur de peinture ; machines-outils ; machines pour la peinture ; machines pour la teinture ; distributeurs automatiques ; machines pour le maintien en suspension de particules et/ou de pigments dans une substance solide, molle ou liquide ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments de chimie ; doseurs ; appareils de dosage ; appareils et instruments de pesage ; valves solénoïdes [interrupteurs électromagnétiques] ; appareils et instruments de mesurage ;
  • N° de la classe : 20
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conteneurs pour le stockage en matière plastique.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société par Actions Simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
Route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : IPSILON BREMA-LOYER
Adresse :
Le Centralis, 63 Avenue du Général Leclerc
92340 BOURG-LA-REINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-45
Date du BOPI : 08/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2014-12
Date du BOPI : 21/03/2014

15/10/2013 : DAISY WHEEL
N° national/d'enregistrement : 4040057
Date de dépôt : 15/10/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 15/10/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Agitateurs – agitateur de peinture ; machines-outils ; machines pour la peinture ; machines pour la teinture ; distributeurs automatiques ; machines pour le maintien en suspension de particules et/ou de pigments dans une substance solide, molle ou liquide ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments de chimie ; doseurs ; appareils de dosage ; appareils et instruments de pesage ; valves solénoïdes [interrupteurs électromagnétiques] ; appareils et instruments de mesurage ;
  • N° de la classe : 20
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conteneurs pour le stockage en matière plastique.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société par Actions Simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
Route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : IPSILON BREMA-LOYER
Adresse :
Le Centralis, 63 Avenue du Général Leclerc
92340 BOURG-LA-REINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 869777
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-45
Date du BOPI : 11/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-45
Date du BOPI : 08/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2014-12
Date du BOPI : 21/03/2014

15/10/2013 : DAISY WHEEL
N° national/d'enregistrement : 4040057
Date de dépôt : 15/10/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 15/10/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Agitateurs – agitateur de peinture ; machines-outils ; machines pour la peinture ; machines pour la teinture ; distributeurs automatiques ; machines pour le maintien en suspension de particules et/ou de pigments dans une substance solide, molle ou liquide ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments de chimie ; doseurs ; appareils de dosage ; appareils et instruments de pesage ; valves solénoïdes [interrupteurs électromagnétiques] ; appareils et instruments de mesurage ;
  • N° de la classe : 20
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conteneurs pour le stockage en matière plastique.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société par Actions Simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
Route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : IPSILON BREMA-LOYER
Adresse :
Le Centralis, 63 Avenue du Général Leclerc
92340 BOURG-LA-REINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 869777
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-45
Date du BOPI : 11/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 870428
Date de demande : 18/10/2022
N° de BOPI : 2022-46
Date du BOPI : 18/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-45
Date du BOPI : 08/11/2013

Evènement 6 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2014-12
Date du BOPI : 21/03/2014

15/10/2013 : DAISY WHEEL
N° national/d'enregistrement : 4040057
Date de dépôt : 15/10/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 15/10/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Agitateurs – agitateur de peinture ; machines-outils ; machines pour la peinture ; machines pour la teinture ; distributeurs automatiques ; machines pour le maintien en suspension de particules et/ou de pigments dans une substance solide, molle ou liquide ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments de chimie ; doseurs ; appareils de dosage ; appareils et instruments de pesage ; valves solénoïdes [interrupteurs électromagnétiques] ; appareils et instruments de mesurage ;
  • N° de la classe : 20
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conteneurs pour le stockage en matière plastique.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société par Actions Simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
Route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : IPSILON BREMA-LOYER
Adresse :
Le Centralis, 63 Avenue du Général Leclerc
92340 BOURG-LA-REINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 869777
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-45
Date du BOPI : 11/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 870428
Date de demande : 18/10/2022
N° de BOPI : 2022-46
Date du BOPI : 18/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 871103
Date de demande : 27/10/2022
N° de BOPI : 2022-47
Date du BOPI : 25/11/2022

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-45
Date du BOPI : 08/11/2013

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2014-12
Date du BOPI : 21/03/2014

07/01/2010 : L'assurance côte à côte
N° national/d'enregistrement : 3703883
Date de dépôt : 07/01/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 07/01/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : caisse regionale de credit agricole mutuel val de france, société coopérative
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
41000 CHARTRES
FR

Déposant 2 : caisse regionale de credit agricole mutuel centre est, société coopérative
Numéro de SIREN : 399973825
Adresse :
1 rue Pierre Truchis de Lays
69410 CHAMPAGNE-AU-MONT D'OR
FR

Mandataire 1 : caisse regionale de credit agricole mutuel val de france
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
41000 CHARTRES
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-07
Date du BOPI : 19/02/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-24
Date du BOPI : 18/06/2010

07/01/2010 : la banque côte à côte
N° national/d'enregistrement : 3703884
Date de dépôt : 07/01/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 07/01/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : caisse regionale de credit agricole mutuel val de france, société coopérative
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue daniel boutet
28000 CHARTRES
FR

Déposant 2 : caisse regionale de credit agricole mutuel centre est, société coopérative
Numéro de SIREN : 399973825
Adresse :
1 rue Pierre Truchis de Lays
69410 CHAMPAGNE-AU-MONT D'OR
FR

Mandataire 1 : caisse regionale de credit agricole mutuel val de france
Adresse :
1 rue daniel boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-07
Date du BOPI : 19/02/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-24
Date du BOPI : 18/06/2010

30/11/2001 : FAS VARIO
N° national/d'enregistrement : 3134506
Date de dépôt : 30/11/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Machines pour la fabrication la manipulation et le traitement de peintures, notamment agitateurs de peintures.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : CABINET JOLLY
Adresse :
54 rue de Clichy
75009 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563238
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2011-52
Date du BOPI : 30/12/2011

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 869777
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-45
Date du BOPI : 11/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 870428
Date de demande : 18/10/2022
N° de BOPI : 2022-46
Date du BOPI : 18/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 871103
Date de demande : 27/10/2022
N° de BOPI : 2022-47
Date du BOPI : 25/11/2022

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-01
Date du BOPI : 04/01/2002

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2002-18

Evènement 9 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2483631
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

30/11/2001 : FAS VARIO
N° national/d'enregistrement : 3134506
Date de dépôt : 30/11/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Machines pour la fabrication la manipulation et le traitement de peintures, notamment agitateurs de peintures.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : CABINET JOLLY
Adresse :
54 rue de Clichy
75009 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563238
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2011-52
Date du BOPI : 30/12/2011

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 869777
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-45
Date du BOPI : 11/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-01
Date du BOPI : 04/01/2002

Evènement 6 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2002-18

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2483631
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

30/11/2001 : FAS VARIO
N° national/d'enregistrement : 3134506
Date de dépôt : 30/11/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/11/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Machines pour la fabrication la manipulation et le traitement de peintures, notamment agitateurs de peintures.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : CABINET JOLLY
Adresse :
54 rue de Clichy
75009 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563238
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2011-52
Date du BOPI : 30/12/2011

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-01
Date du BOPI : 04/01/2002

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2002-18

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2483631
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

30/11/2001 : FAS VARIO
N° national/d'enregistrement : 3134506
Date de dépôt : 30/11/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Machines pour la fabrication la manipulation et le traitement de peintures, notamment agitateurs de peintures.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : CABINET JOLLY
Adresse :
54 rue de Clichy
75009 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563238
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2011-52
Date du BOPI : 30/12/2011

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-01
Date du BOPI : 04/01/2002

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2002-18

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2483631
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

30/11/2001 : FAS VARIO
N° national/d'enregistrement : 3134506
Date de dépôt : 30/11/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 07
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Machines pour la fabrication la manipulation et le traitement de peintures, notamment agitateurs de peintures.

Déposant 1 : FILLON TECHNOLOGIES, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 420213225
Adresse :
2 route de Houdan
28210 FAVEROLLES
FR

Mandataire 1 : CABINET JOLLY
Adresse :
54 rue de Clichy
75009 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563238
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2011-52
Date du BOPI : 30/12/2011

Bénéficiare 1 : FILLON TECHNOLOGIES

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 728562
Date de demande : 17/07/2018
N° de BOPI : 2018-33
Date du BOPI : 17/08/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 781109
Date de demande : 25/02/2020
N° de BOPI : 2020-13
Date du BOPI : 27/03/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE CIC OUEST, société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 NANTES
FR

Bénéficiare 2 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire-Centre, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 383952470
Adresse :
7 rue d'Escures
45000 ORLEANS
FR

Bénéficiare 3 : Crédit du Nord, société anonyme
Numéro de SIREN : 456504851
Adresse :
28 Place Rihour
59000 LILLE
FR

Bénéficiare 4 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 400868188
Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 CHARTRES
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 869777
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-45
Date du BOPI : 11/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 870428
Date de demande : 18/10/2022
N° de BOPI : 2022-46
Date du BOPI : 18/11/2022

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-01
Date du BOPI : 04/01/2002

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2002-18

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2483631
Date de demande : 10/11/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Publications au Bodacc :
12/09/2023 : Modifications générales

Annonce N°967
NOJO : 028010000095048
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
ROZENBLIT Pierre Jacques nom d'usage : ROZENBLIT devient Personne ayant le pouvoir d'engager à titre habituel la société
19/09/2021 : Modifications générales

Annonce N°851
NOJO : 028010000063801
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'activité.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole
19/09/2021 : Modifications générales

Annonce N°852
NOJO : 028010000063827
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
GOSSEAUME Laurence n'est plus administrateur
13/08/2020 : Modifications générales

Annonce N°495
NOJO : 028010000048242
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
LEROY Philippe nom d'usage : LEROY n'est plus administrateur.
GIRARD Maryse nom d'usage : SEGUINEAU n'est plus administrateur.
GIRARD Maryse nom d'usage : SEGUINEAU n'est plus vice-président.
GARNIER Dorothée Edith Thérèse nom d'usage : ALLION devient administrateur.
MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim nom d'usage : MARTINS DE SOUSA devient administrateur.
MAUGUIN Valérie devient vice-président
13/02/2020 : Modifications générales

Annonce N°234
NOJO : 028010000042335
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
DARNAULT Alain nom d'usage : DARNAULT n'est plus vice-président.
DARNAULT Alain nom d'usage : DARNAULT n'est plus administrateur.
MAISONS Patrick nom d'usage : MAISONS n'est plus vice-président.
MAISONS Patrick nom d'usage : MAISONS n'est plus administrateur.
TRZOS Patricia nom d'usage : NOYAU devient administrateur.
GILBERT Juliette nom d'usage : SARRADIN devient administrateur.
CORBEAU Jean-Louis nom d'usage : CORBEAU devient administrateur.
GIRARD Maryse nom d'usage : SEGUINEAU devient vice-président.
SAUMET Yvan nom d'usage : SAUMET n'est plus administrateur.
SCHMIT Philippe nom d'usage : SCHMIT devient vice-président
31/03/2019 : Modifications générales

Annonce N°520
NOJO : 028010000031323
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
KEMPF Vincent nom d'usage : KEMPF n'est plus directeur.
LASSERRE Dominique Jean François nom d'usage : LASSERRE devient directeur
31/03/2019 : Modifications générales

Annonce N°521
NOJO : 028010000031325
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
SA KPMG SA devient commissaire aux comptes titulaire.
SA KPMG SA n'est plus commissaire aux comptes suppléant.
Sté par actions simplifiée KPMG AUDIT FS II n'est plus commissaire aux comptes titulaire
25/11/2018 : Modifications générales

Annonce N°921
NOJO : 028010000026490
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
GILBERT Philippe nom d'usage : GILBERT n'est plus vice-président.
GILBERT Philippe nom d'usage : GILBERT n'est plus administrateur.
MAISONS Patrick nom d'usage : MAISONS devient vice-président.
FLORENCE Philippe nom d'usage : FLORENCE n'est plus administrateur.
FOURNIER Anthony Marc-André devient administrateur.
BOUVET Cyril Roger René devient administrateur
08/07/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°694
NOJO : 280100000217120
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole
01/02/2018 : Modifications générales

Annonce N°805
NOJO : 028010000017635
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification de l'administration.

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole

Administration :
PICHON François nom d'usage : PICHON n'est plus vice-président.
PICHON François nom d'usage : PICHON n'est plus administrateur.
GILBERT Philippe nom d'usage : GILBERT devient vice-président.
HERSANT Joël nom d'usage : HERSANT n'est plus administrateur.
FRANCHET Anne devient administrateur.
GOSSEAUME Laurence devient administrateur
08/08/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°5237
NOJO : 280100000117310
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société Coopérative Agricole
15/12/2015 : Modifications générales

Annonce N°394
NOJO : BXB15343000621X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice-président, Administrateur : FASSOT Eric Vice-président, Administrateur : PICHON François Vice-président, Administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Directeur général : LEBRUN RENOULT Laurence né(e) RENOULT Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : MICKENS Vannessa Administrateur : SAUMET Yvan Administrateur : SCHMIT Philippe Administrateur : VERNEJOLS Valérie né(e) MAUGUIN Administrateur : MAHAUT Eric Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS II (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE & ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KPMG SA (SA) Responsable : PERRIN Hervé
22/04/2015 : Modifications générales

Annonce N°505
NOJO : BXB15105000795Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice-président, Administrateur : FASSOT Eric Vice-président, Administrateur : PICHON François Vice-président, Administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : MICKENS Vannessa Administrateur : SAUMET Yvan Administrateur : SCHMIT Philippe Administrateur : VERNEJOLS Valérie né(e) MAUGUIN Administrateur : MAHAUT Eric Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS II (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE & ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KPMG SA (SA) Responsable : PERRIN Hervé
11/12/2014 : Modifications générales

Annonce N°131
NOJO : BXB14338000237M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice-président, Administrateur : FASSOT Eric Vice-président, Administrateur : PICHON François Vice-président, Administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : BINET Jean-Pierre Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : MICKENS Vannessa Administrateur : SAUMET Yvan Administrateur : SCHMIT Philippe Administrateur : VERNEJOLS Valérie né(e) MAUGUIN Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS II (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE & ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KPMG SA (SA) Responsable : PERRIN Hervé
21/08/2014 : Modifications générales

Annonce N°642
NOJO : BXB14225000685A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice-président, Administrateur : FASSOT Eric Vice-président, Administrateur : PICHON François Vice-président, Administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : MARIER Jacques Administrateur : BINET Jean-Pierre Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : MICKENS Vannessa Administrateur : SAUMET Yvan Administrateur : SCHMIT Philippe Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE & ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG (SA) Responsable : PERRIN Hervé
13/05/2012 : Modifications générales

Annonce N°814
NOJO : BXB121250015239
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice président administrateur : FASSOT Eric Vice président administrateur : PICHON François Vice président administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : MARIER Jacques Administrateur : BINET Jean-Pierre Administrateur : ROBINET François Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : BOUVARD Joëlle né(e) RIVIERE Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : MICKENS Vannessa Administrateur : SAUMET Yvan Administrateur : SCHMIT Philippe Responsable courtage assurances : DHAM Patrick Responsable courtage assurances : PERRIN Hervé Commissaire aux comptes : ERNST & YOUNG (SA)
03/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°1097
NOJO : BXB112090003780
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital et personnel variable

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice président administrateur : FASSOT Eric Vice président administrateur : PICHON François Vice président administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : MARIER Jacques Administrateur : BINET Jean-Pierre Administrateur : ROBINET François Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : BOUVARD Joëlle né(e) RIVIERE Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : LHOPITEAU Pierre Administrateur : MICKENS Vannessa Administrateur : SAUMET Yvan Commissaire aux comptes : ERNST & YOUNG (SA) Responsable courtage assurances : DHAM Patrick
25/05/2010 : Modifications générales

Annonce N°519
NOJO : BXB10137000404B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : LEFEBVRE Dominique Vice président administrateur : FASSOT Eric Vice président administrateur : PICHON François Vice président administrateur : DARNAULT Alain Directeur général : SANTUCCI José Administrateur : FASSOT Eric Administrateur : GILBERT Philippe Administrateur : LEROY Philippe Administrateur : PICHOT Denis Administrateur : MAISONS Patrick Administrateur : MARIER Jacques Administrateur : BINET Jean-Pierre Administrateur : ROBINET François Administrateur : SIMIER Claude Administrateur : FLORENCE Philippe Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD Administrateur : BOUVARD Joëlle né(e) RIVIERE Administrateur : HERSANT Joël Administrateur : ROLLIN Bruno Administrateur : LHOPITEAU Pierre Commissaire aux comptes : ERNST & YOUNG (SA) Responsable courtage assurances : DHAM Patrick
05/08/2008 : Modifications générales

Annonce N°290
NOJO : BXB082120019769
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARTRES (28)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Chartres 400 868 188
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : LEFEBVRE DominiqueVice président administrateur : FASSOT Eric.
Vice président administrateur : PICHON François.
Vice président administrateur : DARNAULT Alain.
Directeur général : APPERT Raphaël.
Administrateur : FASSOT Eric.
Administrateur : GILBERT Philippe.
Administrateur : LEROY Philippe.
Administrateur : PICHOT Denis.
Administrateur : MAISONS Patrick.
Administrateur : MARIER Jacques.
Administrateur : BINET Jean-Pierre.
Administrateur : ROBINET François.
Administrateur : SIMIER Claude.
Administrateur : FLORENCE Philippe.
Administrateur : SEGUINEAU Maryse né(e) GIRARD.
Administrateur : BOUVARD Joëlle né(e) RIVIERE.
Administrateur : HERSANT Joël.
Administrateur : ROLLIN Bruno.
Administrateur : LHOPITEAU Pierre.
Commissaire aux comptes : ERNST & YOUNG (SA).
Responsable courtage assurances : BONNET Marie-France.

Historique de l'unité légale :
01/07/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
18/03/2022 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1995 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Représentants légaux :
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
2 Rue de la République
Villiers le Bois
28630 Nogent-le-Phaye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : DARNAULT Alain
Né le 28/01/1954 à Maves (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
VILLERUSSIEN
41500 Maves
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : DARNAULT Alain
Né le 28/01/1954 à Maves (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
VILLERUSSIEN
41500 Maves
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT (LEBRUN RENOULT) Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEROY Philippe
Né le 26/11/1954 à Veilleins (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
"BOIS MENU"
41230 Veilleins
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAISONS Patrick
Né le 02/11/1953 à Gatelles (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
LA FERME DU PRE AUX BOEUFS
27540 Ivry-la-Bataille
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAISONS Patrick
Né le 02/11/1953 à Gatelles (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA FERME DU PRE AUX BOEUFS
27540 Ivry-la-Bataille
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à Choue (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Marcé
41360 Savigny-sur-Braye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SAUMET Yvan
Né le 08/04/1953 à Saint-Étienne (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
16 Chemin Des Aventures
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN (VERNEJOLS) Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Route du Vignoble
41140 Méhers
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE & ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
1-2 Place des Saisons
92037 Paris la Defense Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
2 Rue de la République
Villiers le Bois
28630 Nogent-le-Phaye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT (LEBRUN RENOULT) Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEROY Philippe
Né le 26/11/1954 à Veilleins (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
"BOIS MENU"
41230 Veilleins
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à Choue (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Marcé
41360 Savigny-sur-Braye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à Choue (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Marcé
41360 Savigny-sur-Braye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN (VERNEJOLS) Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Route du Vignoble
41140 Méhers
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
2 Rue de la République
Villiers le Bois
28630 Nogent-le-Phaye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : DARNAULT Alain
Né le 28/01/1954 à Maves (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
VILLERUSSIEN
41500 Maves
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : DARNAULT Alain
Né le 28/01/1954 à Maves (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
VILLERUSSIEN
41500 Maves
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT (LEBRUN RENOULT) Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEROY Philippe
Né le 26/11/1954 à Veilleins (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
"BOIS MENU"
41230 Veilleins
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAISONS Patrick
Né le 02/11/1953 à Gatelles (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
LA FERME DU PRE AUX BOEUFS
27540 Ivry-la-Bataille
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAISONS Patrick
Né le 02/11/1953 à Gatelles (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA FERME DU PRE AUX BOEUFS
27540 Ivry-la-Bataille
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à Choue (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Marcé
41360 Savigny-sur-Braye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SAUMET Yvan
Né le 08/04/1953 à Saint-Étienne (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
16 Chemin Des Aventures
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN (VERNEJOLS) Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Route du Vignoble
41140 Méhers
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE & ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
1-2 Place des Saisons
92037 Paris la Defense Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
2 Rue de la République
Villiers le Bois
28630 Nogent-le-Phaye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT (LEBRUN RENOULT) Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEROY Philippe
Né le 26/11/1954 à Veilleins (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
"BOIS MENU"
41230 Veilleins
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à Choue (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Marcé
41360 Savigny-sur-Braye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à Choue (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Marcé
41360 Savigny-sur-Braye
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN (VERNEJOLS) Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Route du Vignoble
41140 Méhers
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
10 Rue Lavoisier
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GOSSEAUME Laurence
Né le 10/12/1965 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Rue des Chardonnerets
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HOMBOURGER Jérôme René
Né le 08/11/1966 à Metz (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
36 Rue Grétry
95160 Montmorency
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CORBEAU Jean-Louis
Né le 23/09/1956 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
12 Les Rangs du Bois
41350 Vineuil
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HOMBOURGER Jérôme René
Né le 08/11/1966 à Metz (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
36 Rue Grétry
95160 Montmorency
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOURGEOIS (VESPRINI) Ingrid Claudette Marie-Louise
Né le 03/02/1979 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
17 La Ruelle
41160 Morée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CHANTELOUP Mickaël François
Né le 22/01/1974 à Romorantin-Lanthenay (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
41 T Grande Rue de Champcol
41130 Selles-sur-Cher
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HOMBOURGER Jérôme René
Né le 08/11/1966 à Metz (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
36 Rue Grétry
95160 Montmorency
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOURGEOIS (VESPRINI) Ingrid Claudette Marie-Louise
Né le 03/02/1979 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
17 La Ruelle
41160 Morée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CHANTELOUP Mickaël François
Né le 22/01/1974 à Romorantin-Lanthenay (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
41 T Grande Rue de Champcol
41130 Selles-sur-Cher
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HOMBOURGER Jérôme René
Né le 08/11/1966 à Metz (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
36 Rue Grétry
95160 Montmorency
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOURGEOIS (VESPRINI) Ingrid Claudette Marie-Louise
Né le 03/02/1979 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
17 La Ruelle
41160 Morée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CHANTELOUP Mickaël François
Né le 22/01/1974 à Romorantin-Lanthenay (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
41 T Grande Rue de Champcol
41130 Selles-sur-Cher
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HOMBOURGER Jérôme René
Né le 08/11/1966 à Metz (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
36 Rue Grétry
95160 Montmorency
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOURGEOIS (VESPRINI) Ingrid Claudette Marie-Louise
Né le 03/02/1979 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
17 La Ruelle
41160 Morée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CHANTELOUP Mickaël François
Né le 22/01/1974 à Romorantin-Lanthenay (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
41 T Grande Rue de Champcol
41130 Selles-sur-Cher
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à Jouy (France)
Nationalité : Française
Qualité : président

Adresse :
15 Rue Des Vieux Capucins
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 La Marolle-en-Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 La Marelle en Sologne
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HOMBOURGER Jérôme René
Né le 08/11/1966 à Metz (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur général

Adresse :
36 Rue Grétry
95160 Montmorency
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LASSERRE Dominique Jean François
Né le 19/05/1964 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : directeur

Adresse :
9 Rue De la Fonte des Godets
92160 Antony
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : TRZOS (NOYAU) Patricia
Né le 20/05/1967 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
2 le Boel
41310 Nourray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT (SARRADIN) Juliette
Né le 09/06/1980 à Paris (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Saugeville
28200 Villemaury
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FRANCHET (MASSON) Anne
Né le 29/07/1987 à La (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
La Petite Borde
Saint-Denis-d'Authou
28480 Saintigny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 Thimert-Gâtelles
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (Etats-Unis d'Amérique)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Degrés Rouvray
28170 Favières
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
Levé Châtaignier
28240 Le Thieulin
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadelière
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FOURNIER Anthony Marc-André
Né le 01/08/1974 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
9 Rue Augustin Thierry
41700 Cour-Cheverny
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOUVET Cyril Roger René
Né le 23/03/1976 à Chartres (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
50 Bis Rue des Petites Filles
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GARNIER (ALLION) Dorothée Edith Thérèse
Né le 09/05/1975 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
14 Rue Du Haut Perron
41140 Thésée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MARTINS DE SOUSA Manuel Joaquim
Né le 31/07/1965 à Rio (Portugal)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
20 Rue Pierre Busnel
41000 Blois
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : BOURGEOIS (VESPRINI) Ingrid Claudette Marie-Louise
Né le 03/02/1979 à Vendôme (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
17 La Ruelle
41160 Morée
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : CHANTELOUP Mickaël François
Né le 22/01/1974 à Romorantin-Lanthenay (France)
Nationalité : Française
Qualité : administrateur

Adresse :
41 T Grande Rue de Champcol
41130 Selles-sur-Cher
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (France)
Nationalité : Française
Qualité : vice-président

Adresse :
4 Grande Rue
41500 Avaray
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
Cs 60055
92066 Courbevoie Cedex
France
27/06/2018 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 Rue Auber
75009 Paris
France
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEFEBVRE Dominique
Né le 27/10/1961 à JOUY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président

Adresse :
2 RUE DE LA REPUBLIQUE
VILLIERS LE BOIS
28630 NOGENT LE PHAYE
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à BLOIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 LA MAROLLE EN SOLOGNE
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à BLOIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
LA BELLE FONTAINE
41210 LA MAROLLE EN SOLOGNE
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : PICHON François
Né le 19/04/1951 à MAINVILLIERS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
114 RUE DU FAUBOURG SAINT JEAN
28000 CHARTRES
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : PICHON François
Né le 19/04/1951 à MAINVILLIERS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
114 RUE DU FAUBOURG SAINT JEAN
28000 CHARTRES
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : DARNAULT Alain
Né le 28/01/1954 à MAVES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
VILLERUSSIEN
41500 MAVES
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : DARNAULT Alain
Né le 28/01/1954 à MAVES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
VILLERUSSIEN
41500 MAVES
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : RENOULT (LEBRUN RENOULT) Laurence
Né le 29/11/1968 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
10 rue Lavoisier
41000 Blois
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FASSOT Eric
Né le 15/09/1961 à BLOIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
BELLE FONTAINE
41210 LA MARELLE EN SOLOGNE
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GILBERT Philippe
Né le 20/04/1952 à GARANCIERES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
GARANCIERES EN BEAUCE
28700 AUNEAU
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : LEROY Philippe
Né le 26/11/1954 à VEILLEINS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
"BOIS MENU"
41230 VEILLEINS
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAISONS Patrick
Né le 02/11/1953 à GATELLES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
LA FERME DU PRE AUX BOEUFS
27540 IVRY LA BATAILLE
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : FLORENCE Philippe
Né le 26/09/1952 à BLOIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
la Vaslière
ORCHAISE
41190 Valencisse
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (SEGUINEAU) Maryse
Né le 10/12/1954 à CHOUE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Marcé
41360 SAVIGNY SUR BRAYE
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : HERSANT Joël
Né le 25/01/1952 à AZE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
43 RUE DE SANSONNETS
41100 VENDOME
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : ROLLIN Bruno
Né le 16/04/1964 à DREUX (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
LOINVILLE
28170 THIMERT GATELLES
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MICKENS Vannessa
Né le 16/01/1969 à San (ETATS-UNIS D'AMERIQUE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
de Rouvray
28170 Favières
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SAUMET Yvan
Né le 08/04/1953 à Saint-Etienne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
16 chemin des Aventures
41000 Blois
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : SCHMIT Philippe
Né le 03/05/1962 à Dreux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
le Châtaignier
28240 Le thieulin
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAUGUIN (VERNEJOLS) Valérie
Né le 10/06/1972 à Blois (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
4 Grande rue
41500 Avaray
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : MAHAUT Eric
Né le 14/05/1967 à Verneuil-sur-Avre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
169 le Plessis
28270 Rueil-la-Gadeliere
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Physique

Nom : KEMPF Vincent
Né le 28/09/1969 à Saint-James (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur

Adresse :
39 bis rue de la Poste
41260 La chaussée Saint-Victor
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS II
Siren : 512802539
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Immeuble Le Palatin
3 Cours du Triangle
92939 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG
Siren : 344366315
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 RUE AUBER
75009 PARIS
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE & ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
1-2 place des Saisons
92037 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
29/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
3 Cours du Triangle
Immeuble le Palatin
92939 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
Dépôts des actes :
18/03/2022 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
18/03/2022 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002812 déposé le 03/06/2022
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/10/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°005719 déposé le 29/11/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/10/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°005719 déposé le 29/11/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/10/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°005719 déposé le 29/11/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/10/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°005719 déposé le 29/11/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/10/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°005719 déposé le 29/11/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/10/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°005719 déposé le 29/11/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
19/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001824 déposé le 30/04/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000613 déposé le 22/02/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification des statuts
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
24/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003261 déposé le 28/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
25/10/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001137 déposé le 13/03/2020
Etat : Déposé
Décision : Dépôt modificatif ou complémentaire relatif au bénéficiaire effectif
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
22/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000343 déposé le 23/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
07/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000985 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
23/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°003827 déposé le 15/11/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société de personnes
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
09/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002608 déposé le 29/04/2018
Etat : Déposé
Décision : Régularisation bénéficiaire effectif
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000175 déposé le 19/01/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000987 déposé le 11/03/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Modifications statutaires de l'article 10 des statuts
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000781 déposé le 23/02/2017
Etat : Déposé
Décision : Divers
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°4311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination de directeur général
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
09/07/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004311 déposé le 03/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : renouvellement de mandats de 5 administrateurs - changement d'un administrateur
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001256 déposé le 08/04/2015
Etat : Déposé
Décision : Divers
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°4119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°4119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement mandat d'administrateurs - Lettre d'acceptation des fonctions du CCT et CCS -
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°4119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
21/03/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°004119 déposé le 25/11/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de commisaires aux comptes Divers Modification relative aux dirigeants d'une société
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°2654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement du mandat du CCT et du CCS - Renouvellement mandats de cinq administrateurs - Fin de mandats de deux administrateurs -
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002654 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : changement d'administrateur, renouvellement de mandats de 6 administrateurs
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001425 déposé le 26/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°2359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de deux administrateurs - renouvellement de cinq administrateurs - mise en conformité des statuts avec les textes et la réglementation en vigueur.
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°2653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement du Mandat du CCT et du CCS
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
22/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002653 déposé le 06/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Divers
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
19/02/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001294 déposé le 05/05/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : changement de vice-Président
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
28/03/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : changement d'administrateur
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
21/03/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001478 déposé le 15/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : ELECTION DU PRESIDENT - DE DEUX VICES PRESIDENT - REELECTION D'UN VICE PRISIDENT
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : FIN DE MANDAT DE TROIS ADMINISTRATEURS - NOMINATION DE TROIS ADMINISTRATEURS
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
27/03/2007 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001550 déposé le 14/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement d'administrateurs
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/03/2006 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000986 déposé le 02/05/2006
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°2531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002531 déposé le 18/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
24/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
27/03/2002 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/11/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
04/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
08/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
20/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
19/02/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
07/04/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
01/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/06/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
23/02/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
28/10/1994 : Acte sous seing privé
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
28/10/1994 : Statuts constitutifs
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : DEPOT DE PIECES AVEC LISTE DES SOCIETAIRES FONDATEURSEN DATE DU 28/10/94
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DU TRAITE DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : RECTIFICATION D'ERREUR MATERIELLE SUR LA DENOMINATION SOCIALE
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT D'UN ADMINISTRATEUR
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PRESIDENT
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE 6 MEMBRES DU C.A.
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT D'UN ADMINISTRATEUR
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DES PARTS SOCIALES ET DU CAPITAL EN EUROS
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN D.G.
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDAT DU PRESIDENT
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE 6 MEMBRES DU C.A.
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT D'UN ADMINISTRATEUR
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : projet augmentation capital soumis a double condition suspensive
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE COMMISSAIRE AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : LETTRE D'ACCEPTATION DES FONCTIONS DE COMMISSAIRE AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION DE 3 ADMINISTRATEUR
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE 3 ADMINISTRATEURS
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU P.V. D'ASSEMBLEE DU 27/03/02
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : cessation fonctions de 3 administrateurs
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : nomination de 3 administrateurs
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°1784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : cessation fonctions du vice-president
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°2359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
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Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
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Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
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Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
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Décision : Divers Divers Divers
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Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
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Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
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Décision : Divers Divers Divers
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Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
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Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
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Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
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Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
Etat : Déposé
Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
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Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
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Décision : Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
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Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
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Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
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Décision : Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
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Décision : Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
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Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
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Décision : Constitution d'une société commerciale suite à achat Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901147 déposé le 03/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Décision : Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Déclaration de conformité
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
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Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
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Dépôt : N°000600 déposé le 13/04/1995
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Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
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Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
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Dépôt : N°001904 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers
N.C             : Déclaration de conformité
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Numéro de gestion : 2001D00090
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Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Dépôt : N°901905 déposé le 31/10/2000
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Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers Divers Divers Divers
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Dépôt : N°000473 déposé le 19/02/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
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Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000757 déposé le 21/03/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
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Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
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Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°000351 déposé le 18/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
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Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
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Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°001784 déposé le 13/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002359 déposé le 22/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Divers
Etablissements :
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Grande rue rue
28120 Bailleau-le-Pin
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BAILLEAU LE PIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place de la Porte Saint-Michel
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2008
Activité : Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Grande rue rue
28120 Bailleau-le-Pin
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BAILLEAU LE PIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place de la Porte Saint-Michel
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2008
Activité : Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Grande rue rue
28120 Bailleau-le-Pin
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BAILLEAU LE PIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place de la Porte Saint-Michel
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2008
Activité : Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Grande rue rue
28120 Bailleau-le-Pin
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BAILLEAU LE PIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place de la Porte Saint-Michel
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2008
Activité : Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Place Du Cygne
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Du Voisin
Voves
28150 les Villages-Voveens
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Nationale
28310 Toury
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place de Verdun
28630 Sours
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue De la Porte d'Étampes
28700 Sainville
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place du Marché
28300 Mainvilliers
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Aristide Briand
28130 Maintenon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Du Martroi
Janville
28310 Janville-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place de l'Eglise
28320 Gallardon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Bourgeoise
28230 Épernon
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de l'Eglise
28360 Dammarie
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Marcel Proust
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cloître Notre Dame
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 Place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 Cloyes les Trois Rivières
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Place de la Liberté
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Place Du 18 Octobre
28200 Châteaudun
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue des Changes
28160 Brou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place du Marché
28800 Bonneval
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Grande rue rue
Arrou
28290 Commune nouvelle d'Arrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue du Commerce
28480 Thiron Gardais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Rue Émile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Marché
28330 La Bazoche-Gouet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marché
28330 Authon-du-Perche
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Route Nationale
28630 Thivars
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Degrés Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue Des Francs Bourgeois
28410
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place des Halles
28250 Senonches
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Avenue Marc Chappey
Vernouillet les Corvées
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 Grande rue rue Maurice Violette
28100 Dreux
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Charles de Gaulle
28500 Cherisy
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre COMMERCIAL PLEIN SUD
RUE DU PRESSOIR
28500 Vernouillet
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Rue De Laborde
28340 La Ferté-Vidame
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Saint-Jean
28270 Brezolles
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
France
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route du Mans
Centre Commercial - Saint-Denis-les-Ponts
28200 Saint-Denis-Lanneray
France
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 rue Daniel Boutet
28000 Chartres
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
RECEDEMMENT INSCRITE AU RCS DE CHARTRES SOUS LA LETTRE B ( 95 B 251 ) PUIS EN LETTRE D POUR LE COURTAGE D'ASSURANCE - LIVRE V CODE RURAL - ORIGINE : APPORT-FUSIO - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE LA BEAUCE ET DU PERCH
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 place du Cygne
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2004
Activité : ACTIVITE : BANQUE, ASSURANCES ORIGINE : CREATION ET EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 rue du Voisin
Voves
28150 Villages Vovéens (Les)
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VOVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 rue Nationale
28310 Toury
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE TOURY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 place de Verdun
28630 Sours
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SOURS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 rue de la Porte d'Etampes
28700 Sainville
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 place de la République
28190 Saint-Georges-sur-Eure
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SAINT GEORGES SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Asurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 place du Marché
28300 Mainvilliers
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINVILLIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 place Aristide Briand
28130 Maintenon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE MAINTENON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 avenue Maurice Maunoury
28600 Luisant
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUISANT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial (rue de la Touraine)
28110 Lucé
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE OUEST
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 rue de la République
28110 Lucé
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LUCE CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 avenue de la Paix
28300 Lèves
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LEVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ETE CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 place de l'Eglise
28300 Jouy
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 place du Martroi
28310 Janville
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE JANVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue Léon Ferré
28120 Illiers-Combray
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ILLIERS COMBRAY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 place de l'Eglise
28320 Gallardon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE GALLARDON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue Bourgeoise
28230 Epernon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE EPERNON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 place de l'Eglise
28360 Dammarie
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE DAMMARIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 rue Carnot
28190 Courville-sur-Eure
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE COURVILLE SUR EURE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
avenue Marcel Proust
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES LA MADELEINE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
85 rue du Grand Faubourg
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES JEANNE D'ARC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 cloître Notre-Dame
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHARTRES CATHEDRALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, Assurnces
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 grande rue
28120 Bailleau-le-Pin
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BAILLEAU LE PIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 place du Marché
Auneau
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUNEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 place du Marché
28800 Sancheville
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE SANCHEVILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 rue Nationale
28140 Orgères-en-Beauce
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ORGERES EN BEAUCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 rue de Châteaudun
Cloyes-sur-le-Loir
28220 CLOYES-LES-TROIS-RIVIERES
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CLOYES SUR LE LOIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 place de la Liberté
28200 Châteaudun
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN LIBERTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 place du 18 Octobre
28200 Châteaudun
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE CHATEAUDUN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue des Changes
28160 Brou
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 place du Marché
28800 Bonneval
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BONNEVAL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 grande rue
Arrou
28290 COMMUNE NOUVELLE D'ARROU
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE ARROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 rue du Commerce
28480 Thiron-gardais
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE THIRON GARDAIS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 rue Emile Gohon
les Gauchetieres
28400 Nogent-le-Rotrou
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 rue Villette Gâté
28400 Nogent-le-Rotrou
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE NOGENT LE ROTROU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA LOUPE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place du Marché
28330 La Bazoche Gouet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE LA BAZOCHE GOUET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 place du Marché
28330 Authon-du-Perche
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE AUTHON DU PERCHE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTION ENTRE CRCAMBP ET CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
rue de la République
28300 Amilly
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 bis rue de Brou
28160 Dangeau
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 route Nationale
28630 Thivars
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 rue du Château
28140 Varize
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue Daniel Boutet
(Agence Chartres les Halles)
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue Daniel Boutet
(Agence Entreprises)
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorption entre CRCAMBP et CRCAM LOIR ET CHE - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route de Voves
le Gord, les 3 Ponts
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2005
Activité : banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
30 rue du Bois Musquet
28300 Champhol
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2006
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial l'Espérance
route de Paris
28400 Margon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2007
Activité : Banque assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial de Loreau route départementale 28
28130 Hanches
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/12/2007
Activité : Banque assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 place de la Porte Saint-michel
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2008
Activité : Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 rue Diane de Poitiers
28260 Anet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 rue des Francs Bourgeois
28410 Bu
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 place des Halles
28170 Châteauneuf-en-Thymerais
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 rue de l'Eglise
28210 Nogent-le-Roi
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 place des Halles
28250 Senonches
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 65
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 avenue Marc Chappey
28500 Vernouillet-les-corvées
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
92 grande rue
28210 Villemeux-sur-Eure
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
64 grande rue Maurice Violette
28100 Dreux
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER. (REGULARISATION : ETABLISSEMENT DEJA OUVERT AU MOMENT DE LA FUSION EN 1995 ET CONNU DE L'INSEE) - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 rue Charles de Gaulle
28500 Chérisy
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 75
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Plein Sud
rue du Pressoir
28500 Vernouillet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 rue du Docteur Taugourdeau
28170 Tremblay-les-Villages
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 rue Delaborde
28340 La ferté vidame
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue Saint-Jean
28270 Brezolles
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : Banque - assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ENTRE CRCAM BP ET CRCAM LOIR ET CHER - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18-20 place des Epars
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole Val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2009
Activité : Banque Assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue Potez - ZI Nord
28100 Dreux
FRANCE
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/01/2008
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 61
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 place de la Porte Saint-michel
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : Crédit agricole val de France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1999
Activité : Banque - Assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
route du Mans
Centre Commercial
28200 Saint-Denis-les-Ponts
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/09/2010
Activité : Banque, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
Zone Commerciale Blois 2
Villebarou
41000 Blois Cedex
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/06/2002
Activité : Banque, assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
2 rue Denis Papin
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/02/2004
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
23 avenue de Vendôme
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
129 rue Michel Begon
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
30 avenue du Maréchal Foch
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
5 rue de la Paix
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
6 place Louis XII
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
124 avenue Maunoury
41260 La Chaussée Saint-Victor
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
7-9 avenue Wilson
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
10 rue Roger Brun
41250 Bracieux
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
10 place du 8 Mai
41700 Contres
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
place Victor Hugo
41700 Cour Cheverny
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
2 place de l'Hôtel de Ville
41190 Herbault
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
7 Grande rue
41370 Josnes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
41 rue de Bel Air
41120 Les Montils
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
2 rue Saint-Laurent
41370 Marchenoir
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
14 avenue Maunoury
41500 Mer
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
80 rue de l'Ormeau
41250 Mont près Chambord
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
39 rue Nationale
41400 Montrichard
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
3 rue Nouvelle
41140 Noyers-sur-Cher
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
11 rue de la Justice
41150 Onzain
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
1 place du Château
41290 Oucques
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
place de l'Eglise
41160 Ouzouer-le-Doyen
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
8 rue de la Libération
41240 Ouzouer-le-Marche
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
route de Montrichard
41400 Pontlevoy
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
22 place du Président Wilson
41110 Saint-Aignan-sur-Cher
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
3 avenue de Verdun
41400 Saint-Georges-sur-Cher
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
7 route d'Orléans
41220 Saint-Laurent-Nouan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
3 rue de la Vallée
41100 Selommes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
2 place du 11 Novembre 1918
41350 Vineuil
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
103 rue Pierre Gilles Gênes
ZAC des Sablons
41350 Vineuil
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
20 rue Louis-Joseph Phillipe
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
place du Monument aux Morts
41800 Villedieu-le-Château
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
Centre Commercial des Rottes
2 rue Pascal
41100 Vendôme
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
23 Faubourg Chartrain
41100 Vendôme
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
avenue de Braye
41360 Savigny-sur-Braye
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
8 avenue du Président Grellet
41310 Saint-Amand Longpre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
place du 8 Mai
41160 Morée
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
36-37 place Clemenceau
41800 Montoire sur-le-Loir
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
38 place du Marche
41170 Mondoubleau
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
7 place du Puits
41160 La Ville-aux-Clercs
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
9 rue Saint Nicolas
41270 Droué
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Création
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
22 rue Dufort de Duras
41600 Lamotte-Beuvron
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
20 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
41200 Romorantin-Lanthenay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
160 avenue de Villefranche
ZAC Plaisance
41200 Romorantin-Lanthenay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
rue Bonne Nouvelle
41320 Mennetou-sur-Cher
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
17 rue du Colonel Marais
41210 Neung-sur-Beuvron
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
13 avenue de Paris
41600 Nouan-le-Fuzelier
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
19 boulevard de la République
41300 Salbris
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
1 avenue Aristid Briand
41130 Selles-sur-Cher
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Activité : immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
6 place Saint-Pierre
41220 Dhuizon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 52
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
le Bourg
41300 Theillay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1995
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
avenue de Châteaudun
Centre Commercial, ZAC du Bout des Hayes
41000 Blois
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2006
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2003D00242
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Chartres

Adresse :
69 avenue de Paris
Le clos de l'arche
41200 Romorantin-Lanthenay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/12/2008
Activité : Banque, assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
27/06/2018 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Texte de l'observation : - marque numero national : 95599157 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. val de france - marque numero national : 95599158 depot du : 27 novembre 1995 a l'i.n.p.i. credit agricole val de france - duree illimitee - inscription au registre des intermediaires en assurances (courtier) sous le numero 07 022 704
29/03/2017 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : CAPITAL INITIAL DE 1.920.000 F
29/03/2017 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : - MARQUE NUMERO NATIONAL : 95599157 DEPOT DU : 27 NOVEMBRE 1995 A L'I.N.P.I. VAL DE FRANCE - MARQUE NUMERO NATIONAL : 95599158 DEPOT DU : 27 NOVEMBRE 1995 A L'I.N.P.I. CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE - DUREE ILLIMITEE - INSCRIPTION AU REGISTRE DES INTERMEDIAIRES EN ASSURANCES (COURTIER) SOUS LE NUMERO 07 022 704
Personnes morales :
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : banque mutualiste de cooperative , courtage d'assurances

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Non
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : banque mutualiste de cooperative , courtage d'assurances

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Non
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : banque mutualiste de cooperative , courtage d'assurances

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Non
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : banque mutualiste de cooperative , courtage d'assurances

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Non
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Oui
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Oui
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : Banque, prestations de services financiers ou d'investissements, intermédiaire en assurance, transactions sur immeubles et fonds de commerce.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Oui
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Oui
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Oui
27/06/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole
Activité principale : Activité de banque et de prestataire de services d'investissement, toute activité d'intermédiaire en assurance, transaction sur immeubles et fonds de commerce

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital minimum : 292702.11
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Date de clôture exceptionnelle de l'exercice comptable : 31/12/2017
Economie sociale et solidaire : Oui
29/03/2017 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative agricole à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/2001

Type de capital : Variable
Capital maximum : 292702.11
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
04/08/2010 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE
Greffe : Blois (4101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/08/2003

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 2001D00090
Dépôt : N°002122 déposé le 27/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : CHARTRES (2801)
Numéro de dépôt : B2018/002122 du 27/06/2018
Numéro de gestion : 2001D00090
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
COTOTAL GENERAL (0 à V)2 147 483 6472 147 483 647
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
DACapital social ou individuel2 147 483 647288 670 000
P2Résultat consolidé part du groupe72 887 00063 485 000
DLTOTAL (I)1 575 455 0001 479 921 000
DPProvisions pour risques21 334 00027 225 000
DRTOTAL (IV)21 334 00027 225 000
ECTOTAL (IV)2 147 483 6472 147 483 647
EETOTAL GENERAL (I à V)2 147 483 6472 147 483 647
CodeLibellé du posteMontant France année NMontant Export année NTotal année NTotal année N-1
GG- RESULTAT D’EXPLOITATION (I - II)102 013 000114 169 000
GW- RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS (I - II + III - IV + V - VI)98 917 00093 892 000
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
HKImpôts sur les bénéfices-26 030 000-30 407 000
R6Résultat Groupe (Résultat net consolidé)72 887 00063 485 000
R8Résultat net part du groupe (part de la société mère)72 887 00063 485 000
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
25/10/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304104
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 0 septembre 20 2 3 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 40 645 Effets publics et valeurs assimilées 56 724 Créances sur les établissements de crédits 210 226 Opérations internes au Crédit agricole 1 743 378 Opérations avec la clientèle 8 066 569 Obligations et autres titres à revenu fixe 559 954 Actions et autres titres à revenu variable 129 445 Participations et autres titres détenus à long terme 865 858 Parts dans les entreprises liées 22 515 Immobilisations corporelles et incorporelles 82 652 Autres actifs 140 151 Comptes de régularisation 81 584 Total de l’actif 11 999 701 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 28 037 Opérations internes au Crédit agricole 5 627 742 Comptes créditeurs de la clientèle 4 111 694 Dettes représentées par un titre 28 275 Autres passifs 112 990 Comptes de régularisation 169 868 Provisions pour risques et charges 81 900 Dettes subordonnées et titres participatifs 202 369 Fonds pour risques bancaires généraux 1 48 500 Capitaux propres hors FRBG 1  488 326 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 297 882 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 11 999 701 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 298 866 Engagements de financements 983 190 Engagements de garantie 315 628 Engagements sur titres 48 Engagements reçus 3 261 016 Engagements de financements 8 842 Engagements de garantie 3 252 174 Engagements sur titres

24/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303364
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 0 juin 20 2 3 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 38 152 Effets publics et valeurs assimilées 66 719 Créances sur les établissements de crédits 91 582 Opérations internes au Crédit agricole 1 969 518 Opérations avec la clientèle 8 022 500 Obligations et autres titres à revenu fixe 545 819 Actions et autres titres à revenu variable 131 070 Participations et autres titres détenus à long terme 865 756 Parts dans les entreprises liées 23 047 Immobilisations corporelles et incorporelles 81 477 Autres actifs 76 784 Comptes de régularisation 56 783 Total de l’actif 11 969 207 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 150 017 Opérations internes au Crédit agricole 5 612 847 Comptes créditeurs de la clientèle 4 044 946 Dettes représentées par un titre 6 032 Autres passifs 106 085 Comptes de régularisation 129 531 Provisions pour risques et charges 81 451 Dettes subordonnées et titres participatifs 201 472 Fonds pour risques bancaires généraux 1 48 500 Capitaux propres hors FRBG 1  488 326 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 297 882 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 11 969 207 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 291 510 Engagements de financements 978 930 Engagements de garantie 310 532 Engagements sur titres 2 048 Engagements reçus 3 228 155 Engagements de financements 8 842 Engagements de garantie 3 219 313 Engagements sur titres

26/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301076
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 mars 20 2 3 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 47 800 Effets publics et valeurs assimilées 76 608 Créances sur les établissements de crédits 59 072 Opérations internes au Crédit agricole 2 054 340 Opérations avec la clientèle 7 977 304 Obligations et autres titres à revenu fixe 544 529 Actions et autres titres à revenu variable 188 034 Participations et autres titres détenus à long terme 871 747 Parts dans les entreprises liées 22 438 Immobilisations corporelles et incorporelles 80 717 Autres actifs 91 474 Comptes de régularisation 40 627 Total de l’actif 12 054 690 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 218 405 Opérations internes au Crédit agricole 5 684 654 Comptes créditeurs de la clientèle 4 020 910 Dettes représentées par un titre 13 013 Autres passifs 101 711 Comptes de régularisation 100 346 Provisions pour risques et charges 84 241 Dettes subordonnées et titres participatifs 194 584 Fonds pour risques bancaires généraux 1 48 500 Capitaux propres hors FRBG 1  488 326 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 297 882 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 12 054 690 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 316 097 Engagements de financements 987 488 Engagements de garantie 328 561 Engagements sur titres 48 Engagements reçus 3 254 792 Engagements de financements 8 842 Engagements de garantie 3 245 950 Engagements sur titres

19/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2300972
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 43 257 080,00 euros Siège social : 1, rue Daniel Boutet 28000 CHARTRES 400 868 188 R.C.S CHARTRES Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2022 Arrêtés par le Conseil d'administration de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France En date du 03/02/2023 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 24/03/2023 I. — Bilan au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires et assimilées 196 750 160 344 Caisse, banques centrales 33 978 32 748 Effets publics et valeurs assimilées 5 76 302 86 605 Créances sur les établissements de crédit 3 86 470 40 991 Opérations internes au Crédit Agricole 3 1 961 324 1 555 261 Opérations avec la clientèle 4 7 915 876 7 347 677 Opérations sur titres 859 144 887 338 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 541 434 525 977 Actions et autres titres à revenu variable 5 317 710 361 361 Valeurs immobilisées 974 338 951 430 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 871 818 854 265 Parts dans les entreprises liées 6-7 22 076 18 878 Immobilisations incorporelles 7 743 767 Immobilisations corporelles 7 79 701 77 520 Capital souscrit non verse - - Actions propres - - Comptes de régularisation et actifs divers 149 719 163 783 Autres actifs 8 83 510 131 859 Comptes de régularisation 8 66 209 31 924 Total actif 12 057 151 11 065 833 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires et assimilées 165 356 39 565 Banques centrales - - Dettes envers les établissements de crédit 10 165 356 39 565 Opérations internes au Crédit Agricole 10 5 643 196 5 307 108 Comptes créditeurs de la clientèle 11 4 079 931 3 664 836 Dettes représentées par un titre 12 13 009 18 207 Comptes de régularisation et passifs divers 229 105 178 065 Autres passifs 13 120 307 66 400 Comptes de régularisation 13 108 798 111 665 Provisions et dettes subordonnées 283 606 264 556 Provisions 14 83 268 82 449 Dettes subordonnées 17 200 338 182 107 Fonds pour risques bancaires généraux (frbg) 148 500 151 000 Capitaux propres hors frbg 19 1 494 448 1 442 496 Capital souscrit 43 257 43 257 Primes d'émission 147 187 147 187 Réserves 1 245 957 1 192 545 Ecarts de réévaluation - - Provisions réglementées et subventions d'investissement - - Report à nouveau - 238 Résultat de l'exercice 58 047 59 269 Total passif 12 057 151 11 065 833 Hors-bilan au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés 1 303 802 1 166 771 Engagements de financement 28 989 941 867 148 Engagements de garantie 28 313 813 299 399 Engagements sur titres 28 48 224 Engagements reçus 3 204 556 2 802 249 Engagements de financement 28 8 842 9 470 Engagements de garantie 28 3 195 714 2 792 779 Engagements sur titres 28 - - Les opérations de change Hors-bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 23 et 24. II. — Compte de résultat au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 30 160 783 159 403 Intérêts et charges assimilées 30 -71 430 -59 369 Revenus des titres à revenu variable 31 37 599 24 815 Commissions (Produits) 32 118 868 111 986 Commissions (Charges) 32 -24 670 -22 944 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 33 290 284 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 34 -3 062 853 Autres produits d'exploitation bancaire 35 4 057 4 967 Autres charges d'exploitation bancaire 35 -986 -1 893 Produit net bancaire 221 449 218 102 Charges générales d'exploitation 36 -143 150 -135 845 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 614 -8 276 Résultat brut d'exploitation 69 685 73 981 Coût du risque 37 -5 192 9 222 Résultat d'exploitation 64 493 83 203 Résultat net sur actifs immobilisés 38 269 108 Résultat courant avant impôt 64 762 83 311 Résultat exceptionnel - - Impôts sur les bénéfices 40 -9 215 -16 042 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 2 500 -8 000 Résultat net de l'exercice 58 047 59 269 III. — Affectation du résultat L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 58 046 528,77 € comme suit : Intérêts aux parts sociales 830 303,30 € Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 5 290 996,95 € Affectation spéciale Loi Mécénat 12 773,99 € Affectation à la Réserve Légale 38 934 340,90 € Dotation aux autres réserves 12 978 113,63 € Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Intérêts aux parts sociales : Exercice Nombre de parts sociales Intérêt net Taux d’intérêt 2019 3 019 289 848 420,33 € 2,81% 2020 3 019 289 751 801,88 € 2,49% 2021 3 019 289 673 301,33 € 2,23% Proposition d’affectation pour l’exercice 2022 : 2022 3 019 289 830 303,30 € 2,75% Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) : 2019 1 306 419 5 552 280,75 € 4,25 € 2020 1 306 419 4 833 750,30 € 3,70 € 2021 1 306 419 5 421 638,85 € 4,15 € Proposition d’affectation pour l’exercice 2022 : 2022 1 306 419 5 290 996,95 € 4,05 € Cette résolution est adoptée à la majorité avec 281 voix exprimées favorablement. IV. — Annexes Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1 Cadre juridique et financier La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, 53 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 56,80 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,20 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.2 Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes L'appartenance de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole S.A. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». - Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l'obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c'est-à-dire au terme de l'opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l'arrêté comptable du 31 décembre 2022. Le Groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le Groupe bénéficiera de l'obtention de l'ensemble des bonifications et sur-bonifications à l'échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps « flooré » à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps « flooré » à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, lors de sa réunion du 27 octobre 2022, a décidé d'une modification des conditions de rémunération applicables à ces opérations de refinancement à compter du 23 novembre 2022 (Décision 2022-2128 de la BCE). La Décision (UE) 2022/2128 de la Banque Centrale Européenne du 27 octobre 2022 a défini deux nouvelles périodes comme suit : - la « période de taux d'intérêt postérieure à la période spéciale de taux d'intérêt additionnelle » ou “post-additional interest rate period (post-ASIRP)” du 24 juin au 22 novembre 2022 (ou la date de remboursement anticipé si elle intervient avant cette date) ; au cours de cette période, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d'une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter de la date de tirage jusqu'à la fin de la fin de cette période. - la « dernière période de taux d'intérêt » ou “last interest rate period (LIRP)” : du 23 novembre 2022 jusqu'à la date de maturité attendue des tirages. Au cours de la LIRP, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d'une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter du 23 novembre jusqu'à la date de remboursement attendue. Le groupe a ré-estimé les flux de trésorerie attendus afin de refléter (i) les fluctuations des intérêts des différents tirages en fonction de la maturité attendue et (ii) les modifications des conditions de rémunération décidées par la BCE, ce qui est venu modifier le taux d'intérêt effectif des différents tirages de TLTRO III et le coût amorti de chaque tranche. Les nouveaux taux d'intérêt effectif ainsi déterminés sont proches du dernier taux de Facilité des Dépôts connu à la date de l'arrêté comptable. Crédit Agricole S.A. a souscrit à des emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Au 31/12/2022, le montant total souscrit de TLTRO III par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est de 531,5 millions d’euros et le produit d’intérêt afférent est de 5,07 M€. — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de « point d'entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF), c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe dont ils sont créanciers. L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L'investisseur doit donc être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l'entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2022 Cette année s’est inscrite dans un environnement géopolitique particulier, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie. Crédit Agricole S.A. a dû s’adapter au contexte macro-économique, inédit depuis plusieurs années, qui s’est traduit notamment par le retour de l’inflation, la hausse des taux, la baisse du marché actions et une perturbation du marché des changes. Ces différents éléments ont pu avoir un impact sur les principales estimations comptables au 31 décembre 2022. Risque de crédit La Caisse régionale a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse Régionale a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. - Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est exposée au risque pays, c'est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d'un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Un changement significatif de l'environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. L’exposition de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au 31 décembre 2022 sur l’Ukraine et la Russie est marginale (inférieure à 0,01% de nos engagements avec la clientèle). Note 1.4 Evénements postérieurs à l'exercice 2022 Pas d'événements postérieurs à l'exercice 2022. Note 2 Principes et méthodes comptables Les états financiers de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements Date de 1ère application : opérations ou exercices ouverts à compter du Règlement N° 2022-05 du 7 octobre 2022 modifiant le règlement ANC N° 2015-04 du 4 juin 2015 relatif aux comptes annuels des organismes de logement social 01/01/2022 (prospectif) Règlement ANC n° 2022-03 du 3 juin 2022 modifiant le règlement ANC N° 2020-07 du 4 décembre 2020 relatif aux comptes annuels des organismes de placement collectif à capital variable Exercice en cours à sa date d'entrée en vigueur : 01/01/2022 (prospectif) Règlement ANC N° 2022-02 modifiant le règlement ANC N° 2018-06 du 5 décembre 2018 relatif aux comptes annuels des personnes morales de droit privé à but non lucratif Exercice en cours à sa date d'entrée en vigueur : 01/01/2022 (prospectif) Règlement ANC N° 2022-01 modifiant le règlement ANC N° 2014-03 relatif au plan comptable général 01/01/2022 (prospectif) Recommandation 2022-02 portant sur les modalités de première application du règlement ANC n° 2020-01 relatif aux comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises Immédiate à partir du 13/05/2022 (prospectif) Note 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. La rubrique clientèle inclut les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, opérations internes au Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Le traitement comptable du risque de crédit est défini ci-après. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes permet d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours sains et douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées; elles demeurent dans leur poste d'origine. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue « Expected Credit Loss » ou "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de dépréciation des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. L’estimation des ECL intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Son appréciation s'appuie largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de détermination de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie; et représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima annuellement. Les données macro-économiques prospectives ( « Forward Looking ») sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la « probabilité de défaut » ou (« PD ») à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, les encours sont reclassés en encours sains (« stage 1 »), et, la dépréciation est ramenée à des pertes attendues à 12 mois. Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d'un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie ; - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse. Parmi les encours douteux, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. - Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Les prêts et avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les prêts et avances aux Caisses régionales. Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. - Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque les effets de désactualisations des dépréciations. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Note 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de Placements Collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (Cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07. Titres de l'activité de portefeuille Conformément au règlement ANC 2014-07, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2022, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Note 2.3 Immobilisations La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. La mali technique de fusion est comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France , suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d'épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6 Provisions La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Note 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Note 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2.9 Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du règlement ANC 2014-07, le Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multidevise lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10 Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Note 2.11 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 10 juin 2022, pour les années 2022, 2023 et 2024. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.12 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a appliqué la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l'ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l'octroi d'une prestation à la fois en fonction de l'ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu'un membre du personnel soit employé par l'entité lorsqu'il atteint l'âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de : - soit la date de prise de service du membre du personnel - soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l'acquisition des droits à prestation. En application de ce règlement, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Depuis 2021, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19). Pour l'exercice 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France maintient sa méthode historique de détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date de prise de service du membre du personnel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.13 Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Note 2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Note 3 Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 41 895 - - - 41 895 207 42 102 3 233 à terme (1) 44 - - 44 268 44 312 56 44 368 37 758 Valeurs reçues en pension - - - - - - - - Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 41 939 - - 44 268 86 207 263 86 470 40 991 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 86 470 40 991 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 601 324 - - - 601 324 - 601 324 903 012 Comptes et avances à terme 12 433 124 999 1 025 829 185 105 1 348 366 11 634 1 360 000 652 249 Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 613 757 124 999 1 025 829 185 105 1 949 690 11 634 1 961 324 1 555 261 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 1 961 324 1 555 261 Total 2 047 794 1 596 252 (1) La créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) est présentée en déduction des comptes d'épargne à régime spécial présentés au passif du bilan (Cf. note 32.2 Epargne centralisée). Commentaires: Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4 Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2022, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France s'élève à 150,6 milliers d'euros contre 151,7 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 4.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 757 123 - - 880 - 880 536 Autres concours à la clientèle 415 697 804 389 2 687 013 4 031 552 7 938 651 20 343 7 958 994 7 401 298 Valeurs reçues en pension livrée - - - - - - - - Comptes ordinaires débiteurs 23 724 - - - 23 724 32 23 756 19 198 Dépréciations -67 754 -73 355 Valeur nette au bilan 7 915 876 7 347 677 Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 680 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 2 754 645 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2022 contre 2 992 544 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 23 127 milliers au 31 décembre 2022 d'euros contre 22 946 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 4.2 Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 7 945 400 7 386 057 Autres pays de l'U.E. 7 498 5 589 Autres pays d'Europe (1) 4 477 4 234 Amérique du Nord 865 502 Amérique Centrale et du Sud 502 793 Afrique et Moyen-Orient 2 103 1 998 Asie et Océanie (hors Japon) 2 409 2 548 Japon 1 - Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 7 963 255 7 401 721 Créances rattachées 20 375 19 312 Dépréciations -67 754 -73 355 Valeur nette au bilan 7 915 876 7 347 678 (1) Dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling-GBP Note 4.3 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 7 965 757 128 473 76 749 -67 754 -54 078 7 402 891 129 725 82 558 -73 355 (58 624) Autres pays de l'U.E. 7 505 1 1 - - 5 594 1 1 - - Autres pays d'Europe 4 482 1 1 - - 6 700 2 1 - - Amérique du Nord 865 - - - - 502 - - - - Amérique Centrale et du Sud 502 - - - - 794 - - - - Afrique et Moyen-Orient 2 107 12 - - - 2 000 7 7 - - Asie et Océanie (hors Japon) 2 411 - - - - 2 550 - - - - Japon 1 - - - - - - - - - Non ventilés et organismes internationaux - - - - - - - - - - Total 7 983 630 128 487 76 751 -67 754 -54 078 7 421 031 129 735 82 567 -73 355 -58 624 Note 4.4 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 4 158 165 46 084 20 973 -14 100 -9 569 3 923 746 45 474 23 629 -15 616 -10 965 Agriculteurs 944 192 24 564 17 919 -16 812 -14 370 878 776 25 846 17 933 -17 702 -14 594 Autres professionnels 632 932 17 874 10 414 -9 035 -6 874 602 023 18 333 10 761 -9 876 -7 404 Clientèle financière 338 587 3 712 1 923 -2 698 -1 548 274 543 3 959 2 552 -2 835 -1 818 Entreprises 1 295 881 35 918 25 187 -24 930 -21 538 1 134 782 35 709 27 279 -26 913 -23 430 Collectivités publiques 573 337 - - - - 573 378 - - - - Autres agents économiques 40 536 335 335 -179 -179 33 784 413 413 -413 -413 Total 7 983 630 128 487 76 751 -67 754 -54 078 7 421 032 129 734 82 567 -73 355 -58 624 Note 5 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - - 75 938 75 938 86 035 dont surcote restant à amortir - - - 733 733 1 106 dont décote restant à amortir - - - -895 -895 -1 171 Créances rattachées - - - 364 364 570 Dépréciations - - - - - - Valeur nette au bilan - - - 76 302 76 302 86 605 Obligations et autres titres à revenu fixe : - - - - - - Emis par organismes publics - - - 81 125 81 125 69 176 Autres émetteurs (1) - 2 420 - 456 178 458 598 454 755 dont surcote restant à amortir - - - 1 919 1 919 2 935 dont décote restant à amortir - - - -3 817 -3 817 -895 Créances rattachées - 7 - 1 823 1 830 2 078 Dépréciations - -119 - - -119 -32 Valeur nette au bilan - 2 308 - 539 126 541 434 525 977 Actions et autres titres à revenu variable - 308 534 14 314 - 322 848 362 232 Créances rattachées - - - - - - Dépréciations - -4 644 -494 - -5 138 -871 Valeur nette au bilan - 303 890 13 820 - 317 710 361 361 Total - 306 198 13 820 615 428 935 446 973 943 Valeurs estimatives - 311 986 18 959 574 718 905 663 1 001 753 (1) dont 36 020 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2022 et 36 420 milliers d'euros au 31 décembre 2021 Le montant des cessions de titres d'investissement - Pas de cessions de titres d'investissements en 2022. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 5 794 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre 12 466 milliers d'euros au 31 décembre 2021. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 5 139 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre 3 932 milliers d'euros au 31 décembre 2021. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 2 758 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre 14 916 milliers d'euros au 31 décembre 2021. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -41 282 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre -856 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Administration et banques centrales (y compris Etats) 46 805 38 323 Etablissements de crédit 125 566 128 876 Clientèle financière 534 868 574 785 Collectivités locales 34 321 30 852 Entreprises, assurances et autres clientèles 121 011 113 327 Divers et non ventilés - - Total en principal 862 571 886 163 Créances rattachées 1 830 2 078 Dépréciations -5 257 -903 Valeur nette au bilan 859 144 887 338 Note 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 539 723 75 938 322 848 938 509 523 931 86 035 362 232 972 198 dont titres cotés 341 603 75 938 - 417 541 325 410 86 035 - 411 445 dont titres non cotés (1) 198 120 - 322 848 520 968 198 521 - 362 232 560 753 Créances rattachées 1 830 364 - 2 194 2 078 570 - 2 648 Dépréciations -119 - -5 138 -5 257 -32 - -871 -903 Valeur nette au bilan 541 434 76 302 317 710 935 446 525 977 86 605 361 361 973 943 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : - OPCVM français 317 710 milliers d'euros (dont OPCVM français de capitalisation 278 644 milliers d'euros) Les OPCVM figurent à l'actif du bilan pour 49 982 d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2022 s'élève à 53 100 d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2022 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires - - OPCVM obligataires 257 851 261 486 OPCVM actions - - OPCVM autres 59 859 67 157 Total 317 710 328 643 Note 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 9 003 46 299 154 827 329 594 539 723 1 830 541 553 526 009 Dépréciations - - - - - - -119 -32 Valeur nette au bilan 9 003 46 299 154 827 329 594 539 723 1 830 541 434 525 977 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute - 35 165 40 773 - 75 938 364 76 302 86 605 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - 35 165 40 773 - 75 938 364 76 302 86 605 Note 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 521 344 - 496 671 - Autres pays de l'U.E. 81 142 - 100 071 - Autres pays d'Europe 3 197 - 3 251 - Amérique du Nord 9 978 - 9 973 - Amérique Centrale et du Sud - - - - Afrique et Moyen-Orient - - - - Asie et Océanie (hors Japon) - - - - Japon - - - - Total en principal 615 661 - 609 966 - Créances rattachées 2 194 - 2 648 - Dépréciations -119 - -32 - Valeur nette au bilan 617 736 - 612 582 - Note 6 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2022. Informations financières Situation nette Quote part de capital détenu (en pourcentage) Valeurs comptables des titres détenus - brutes Valeurs comptables des titres détenus - nettes Prêts et avances consentis par la société non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Filiales et participations Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR Participations dans Ets de Crédit Néant Autres parts dans les entreprises Liées SAS VDF INNOVATION 1 118 100,00 1 000 1 000 -20 0 VAL DE FRANCE EXPANSION 10 362 100,00 10 000 10 000 -753 0 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 1 450 100,00 4 000 1 527 643 0 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 6 798 100,00 7 000 6 749 -61 0 CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER 200 IMMOBILIER FOOD VAL DE LOIRE 5 200 50,00 2 600 2 600 Sous total 24 600 21 876 200 0 Autres titres de participations CA TITRES 58 718 1,32 732 732 3 926 672 0 SACAM PARTICIPATION 96 893 1,88 1 364 1 364 14 903 283 SACAM DEVELOPPT 814 017 2,11 15 446 15 446 39 268 383 SACAM DEVELOPPT 0 0 7 224 0 SACAM AVENIR 277 546 1,64 6 107 4 552 -30 0 SACAM IMMOBILIER 195 728 1,61 2 876 2 876 5 309 11 SACAM MUTULALISATION 18 342 541 1,81 335 946 335 946 226 523 4 791 CAC PME 79 994 7,51 5 445 5 445 11 237 686 SAS LA BOETIE 18 968 989 2,25 435 689 435 689 1 284 095 29 314 SAS LA BOETIE 0 0 27 408 C2MS 65 340 1,87 1 677 1 677 2 443 52 SCI CAM 43 415 2,86 437 437 854 0 CAPS (CT CAM) 41 164 1,93 1 131 1 030 1 227 13 TERRITOIRES ET DEVELOPT 26 671 3,51 509 509 3 230 631 13 TERRITOIRES ET DEVELOPT 0 0 DELTA 77 792 1,73 1 373 1 373 -27 0 CARCIE 2 939 21,00 630 630 200 0 SACAM INTERNATIONAL 491 569 2,11 18 963 9 949 8 322 152 SACAM FIRECA SAS 47 121 1,42 1 532 838 -3 518 0 SACAM ASSUR, CAUTION 35 209 1,88 664 664 3 297 59 CREDIT AGRICOLE PAYMENT SERVICES 94 734 1,03 502 502 17 987 0 CREDIT AGRICOLE INNOVATIONS &TERRITOIRES (somme) 23 033 1,99 783 783 -378 0 SP Ariane 6 (avance) 2 600 0 0 CAC PME2 6,00 3 000 2 889 0 0 CA TRANSITIONS 102 045 1,21 2 000 2 000 -1 0 ACE AERONAUTIQUE NC 2,22 1 000 960 NC 0 SACAM NEOPRO 0 1,43 646 646 0 FIRECA PORTAGE DE PROJET 13 112 0,69 444 365 -103 BREEGA FI VENTURE 2 0 0,70 710 710 0 Sous total 839 606 828 013 44 388 0 35 757 Total 864 206 849 889 44 588 0 35 757 Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1% du capital de la CR Participations Ets de Crédit (ensemble) 0 0 0 0 Autres parts dans les entreprises Liées (ensemble) 0 0 0 0 Autres titres participations (ensemble) 5 959 5 836 12 104 136 Total parts entreprises liées et participations 870 165 855 725 56 692 0 35 893 L’ensemble des chiffres exprimés est en euros. Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 24 600 24 579 22 000 20 378 Titres cotés - - - - Avances consolidables 200 200 200 200 Créances rattachées - - - - Dépréciations -2 724 - -3 322 - Valeur nette au bilan 22 076 24 779 18 878 20 578 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 836 574 1 229 941 833 418 1 186 541 Titres cotés - - - - Avances consolidables 37 841 37 841 25 621 25 621 Créances rattachées 128 128 114 114 Dépréciations -11 676 - -11 396 - Sous-total titres de participation 862 867 1 267 910 847 757 1 212 276 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 8 991 9 303 6 508 6 595 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations -40 - - - Sous-total autres titres détenus à long terme 8 951 9 303 6 508 6 595 Valeur nette au bilan 871 818 1 277 213 854 265 1 218 871 Total des titres de participation 893 894 1 301 992 873 143 1 239 449 (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 870 165 861 926 Titres cotés - - Total 870 165 861 926 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7 Variation de l'actif immobilis é Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2022 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 22 000 2 600 - 24 600 Avances consolidables 200 - - 200 Créances rattachées - - - - Dépréciations -3 322 -82 680 -2 724 Valeur nette au bilan 18 878 2 518 680 22 076 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 833 418 3 240 -84 836 574 Avances consolidables 25 621 21 048 -8 828 37 841 Créances rattachées 114 128 -114 128 Dépréciations -11 396 -305 25 -11 676 Sous-total titres de participation 847 757 24 111 -9 001 862 867 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 6 508 2 488 -5 8 991 Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - -40 - -40 Sous-total autres titres détenus à long terme 6 508 2 448 -5 8 951 Valeur nette au bilan 854 265 26 559 -9 006 871 818 Total 873 143 29 077 -8 326 893 894 Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2022 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 198 646 11 660 -8 912 201 394 Amortissements et dépréciations -121 126 -8 612 8 045 -121 693 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes - - - - Amortissements et dépréciations - - - - Valeur nette au bilan 77 520 3 048 -867 79 701 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 208 - -36 1 172 Amortissements et dépréciations -441 -2 14 -429 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - Amortissements et dépréciations - - - - Valeur nette au bilan 767 -2 -22 743 Total 78 287 3 046 -889 80 444 Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : Poursuite de projet CA Pulse de rénovation des agences de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Augmentation : Rénovation de 22 agences en 2022 pour un investissement de 10 518 milliers d’euros. Mise en service de l'agence de Arrou 193k€, de l'agence de Bailleau 278k€, de l'agence de Luisant 437k€, de l’agence de Thiron Gardais 387k€, de l’agence de Oucques 513k€, de l’agence de Gallardon 689k€, de l'agence de Chateaudun 894k€, de l’agence de Neung sur Beuvron 583k€, de l’agence de Vernouillet les corvées 450k€, de l’agence de Beauce la romaine 508k€, de l’agence de Mondoubleau 553k€, de l’agence La Ville aux Clercs 307k€, de l’agence de Senonches 437k€, de l’agence de Epernon 638k€, de l’agence de Brezolle 449k€, de l’agence de Courville 569k€, de l’agence d’Angerville 316k€, de l’agence de Auneau 631k€, de l’agence de Savigny 277k€, de l’agence de St Lubin 460k€, de l’agence de Leves 637k€, de l’agence de St Amand 312k€. Achat de 2 logements de fonction 512k€ et 695k€. Diminution : Vente d’un logement de fonction pour 383k€. Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 1 296 15 Comptes de stock et emplois divers 435 375 Débiteurs divers (2) 81 770 131 452 Gestion collective des titres Livret de développement durable - - Comptes de règlement 9 17 Valeur nette au bilan 83 510 131 859 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 26 362 737 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 43 74 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 737 1 331 Charges constatées d'avance 582 627 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 3 671 2 592 Autres produits à recevoir (3) 34 737 26 366 Charges à répartir - - Autres comptes de régularisation 77 197 Valeur nette au bilan 66 209 31 924 Total 149 719 163 783 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 1 562 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie contre 1 221 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. (3) Les produits à recevoir sur créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) sont présentés en déduction des dettes rattachées sur comptes d'épargne à régime spécial au passif du bilan (Cf. note 33.2 Epargne centralisée). Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2022 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2022 Sur opérations interbancaires et assimilées - - - - - - Sur créances clientèle 73 355 14 255 - 19 218 - 638 - 67 754 Sur opérations sur titres 903 4 457 - 103 - - 5 257 Sur valeurs immobilisées 14 718 427 - 704 - - 14 441 Sur autres actifs 25 39 - 2 - - 62 Total 89 001 19 178 - 20 027 - 638 - 87 514 Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 220 - - - 220 - 220 1 595 à terme - - - 44 700 44 700 183 44 883 37 970 Valeurs données en pension - - - - - - - - Titres donnés en pension livrée - 120 128 - - 120 128 125 120 253 - Valeur au bilan 220 120 128 - 44 700 165 048 308 165 356 39 565 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 2 414 - - - 2 414 - 2 414 40 780 Comptes et avances à terme 546 369 1 207 592 3 175 548 706 948 5 636 457 4 325 5 640 782 5 266 328 Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 548 783 1 207 592 3 175 548 706 948 5 638 871 4 325 5 643 196 5 307 108 Total 549 003 1 327 720 3 175 548 751 648 5 803 919 4 633 5 808 552 5 346 673 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale [Cf. Cadre Juridique et Financier]. Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle Note 11.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 3 677 452 - - - 3 677 452 680 3 678 132 3 294 682 Comptes d'épargne à régime spécial (1) : 64 573 - - - 64 573 - 64 573 60 086 à vue 64 573 - - - 64 573 - 64 573 60 086 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 79 042 113 531 141 872 757 335 202 2 024 337 226 310 068 à vue 29 926 - - - 29 926 1 29 927 4 345 à terme 49 116 113 531 141 872 757 305 276 2 023 307 299 305 723 Valeurs données en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 3 821 067 113 531 141 872 757 4 077 227 2 704 4 079 931 3 664 836 (1) Les Comptes d'épargne à régime spécial sont présentés sous déduction de la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) (Cf. note 33.2 Epargne centralisée). Note 11.2 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 4 056 419 3 645 105 Autres pays de l'U.E. 9 730 7 568 Autres pays d'Europe (1) 4 331 3 635 Amérique du Nord 2 923 2 483 Amérique Centrale et du Sud 371 343 Afrique et Moyen-Orient 2 674 2 429 Asie et Océanie (hors Japon) 765 835 Japon 14 13 Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 4 077 227 3 662 411 Dettes rattachées 2 704 2 424 Valeur au bilan 4 079 931 3 664 835 (1) Dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling-BGP Note 11.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Particuliers 1 839 704 1 756 167 Agriculteurs 418 994 347 964 Autres professionnels 176 136 187 489 Clientèle financière 617 952 367 293 Entreprises 925 169 911 381 Collectivités publiques 7 144 7 592 Autres agents économiques 92 128 84 526 Total en principal 4 077 227 3 662 412 Dettes rattachées 2 704 2 424 Valeur au bilan 4 079 931 3 664 836 Note 12 Dettes représentées par un titre Note 12.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse - - - - - - - - Titres du marché interbancaire - - - - - - - - Titres de créances négociables - 13 000 - - 13 000 9 13 009 18 207 Emprunts obligataires - - - - - - - - Autres dettes représentées par un titre - - - - - - - - Valeur nette au bilan - 13 000 - - 13 000 9 13 009 18 207 Note 13 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) - - Dettes représentatives de titres empruntés - - Instruments conditionnels vendus 1 296 15 Comptes de règlement et de négociation - - Créditeurs divers 105 704 55 089 Versements restant à effectuer sur titres 13 307 11 296 Valeur au bilan 120 307 66 400 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 28 567 26 399 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 45 72 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 781 990 Produits constatés d'avance 26 346 25 270 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 2 002 1 206 Autres charges à payer 50 533 57 419 Autres comptes de régularisation 524 309 Valeur au bilan 108 798 111 665 Total 229 105 178 065 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 14 Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2022 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2022 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 3 - - - - 3 Provisions pour autres engagements sociaux 777 - - -150 - 627 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature (1) 12 479 39 088 - -37 145 - 14 422 Provisions pour litiges fiscaux (2) 4 - - -4 - - Provisions pour autres litiges (3) 744 484 -59 -425 - 744 Provisions pour risques pays - - - - - - Provisions pour risques de crédit (4) 52 716 151 074 - -145 642 - 58 148 Provisions pour restructurations - - - - - - Provisions pour impôts (5) 257 224 - - - 481 Provisions sur participations - - - - - - Provisions pour risques opérationnels (6) 686 - -2 - - 684 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (7) 13 741 - - -6 317 - 7 424 Autres provisions (8) 1 042 337 -587 -57 - 735 Valeur au bilan 82 449 191 207 -648 -189 740 - 83 268 Dont provisions sur Crédits Baux Immobiliers et Mobiliers CBI/CBM pour 720K€ A noter une dotation HB B3 de 900 k€ à fin mai d’un dossier client à la suite de l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Dont provisions pour risques d'exécution des engagements sain B1 HORS BILAN pour 6 995K€ et dégradés B2 HORS BILAN pour 3 748K€. (2) Reprise de provision concernant les intérêts moratoires pour le contentieux fiscal relatif à la quote part de crédit d'impôt recherche de la CR généré chez CATS (3) Dont provisions pour litige juridique pour 446k€ et dont provisions pour litiges salariaux pour 300k€. (4) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. Le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour la CR s'élève à 57 075K€ et le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour les STT s'élève à 572K€. A noter une provision manuelle de 500k€ sur un dossier Client, détournement du client de l’objet du financement (actuellement aucun retard de paiement enregistré) (5) Comprend les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale. Dotation de 224k€ en 2022. (6) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des évènements relatifs aux opérations de l'établissement. Provision concernant le litige image chèque pour 684k€. (7) Voir note Epargne Logement ci-après. (8) Dont provision pour Bons Prescrits de 140K€, provision pour fonds de péréquation CATS de 40k€, provision sur DAT à taux progressifs de 289k€ et provision pour carte BONUS GOLD de 154k€. Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l'Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d'avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l'encaissement des chèques, depuis le passage à l'échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu'en 2007. Selon l'Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d'ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l'article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l'économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l'Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d'Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu'elle a eu pour conséquence d'augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l'une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d'Opérations Compensées à Tort), l'Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d'euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d'euros et 82,1 millions d'euros pour la CEIC et 0,2 million d'euros et 0,8 million d'euros pour l'AOCT. L'ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d'appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l'Autorité de la concurrence n'avait pas démontré l'existence de restrictions de concurrence constitutives d'une entente par objet. L'Autorité de la concurrence s'est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d'appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l'affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l'ADUMPE devant la Cour d'appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n'a pas tranché l'affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d'Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l'Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d'appel n'avait pas caractérisé l'existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Paris autrement composée. La Cour d'appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l'Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l'Autorité de la concurrence s'est pourvue en cassation contre l'arrêt de la Cour d'appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris, un produit de 684 milliers d'euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de CR VAL DE FRANCE au 31 décembre 2021. L'Autorité de la concurrence a déposé le 2 mai 2022 un mémoire à l'appui du pourvoi formé contre l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Paris le 2 décembre 2021 (soit à l'issue du délai imparti de 4 mois à compter du 31 décembre 2021 pour ce dépôt). Les banques ont déposé en retour un mémoire de défense le 4 juillet 2022, en réponse duquel l'Autorité de la concurrence a déposé un nouveau mémoire le 30 septembre 2022. Les travaux d'analyse de ce document sont en cours, en vue d'un dépôt de réponse courant novembre. Les dates de l'audience et du rendu de la décision de la Cour de cassation ne sont pas encore connues. Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 est maintenue dans les comptes du 31 décembre 2022. Note 15 Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 102 740 93 586 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 835 039 825 675 Ancienneté de plus de 10 ans 721 267 725 431 Total plans d'épargne-logement 1 659 046 1 644 692 Total comptes épargne-logement 287 287 283 925 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 1 946 333 1 928 617 L'ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 351 549 Comptes épargne-logement 2 089 3 152 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 2 440 3 701 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 0 -100 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -1 938 -6 366 Ancienneté de plus de 10 ans -5 487 -7 276 Total plans d'épargne-logement -7 424 -13 741 Total comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement -7 424 -13 741 La mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Epargne Logement, qui démontrent une forte sensibilité aux paramètres de taux et de liquidité et à la projection des encours en risque, aurait entraîné une reprise mécanique de provision sur le S2 2022 du montant provisionné au 30 juin 2022 de 64 %. Dans un contexte de volatilité des taux, et notamment de hausse rapide depuis un an, à des niveaux inconnus depuis 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas comptabiliser une telle reprise de provision afin d'évaluer les impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles comportementaux de calcul de la provision, qui a donc été figée à son niveau du 30 juin 2022 (après une reprise de 6 316 milliers d'euros au cours du premier semestre) et nous semble représenter au mieux la réalité des risques à la fin de l'année. Des travaux seront menés en 2023 sur ces modèles pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2022 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 16 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dette actuarielle à l'ouverture 26 234 26 501 Coût des services rendus sur l'exercice 2 410 2 500 Coût financier 173 97 Cotisations employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime - - Variation de périmètre 64 -48 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations versées (obligatoire) -1 486 -1 460 (Gains) / pertes actuariels -3 384 -1 119 Autres mouvements (1) - -238 Dette actuarielle à la clôture 24 010 26 234 (1) Les autres mouvements incluent l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels de la modification de la recommandation 2013-02 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires pour un montant de 238 milliers d’euros en 2021. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Coût des services rendus 2 410 2 500 Coût financier 173 97 Rendement attendu des actifs -193 -111 Coût des services passés - - (Gains) / pertes actuariels net 276 383 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes - - (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -525 -370 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2 141 2 499 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l'ouverture 24 495 23 335 Rendement attendu des actifs 193 111 Gains / (pertes) actuariels 202 109 Cotisations payées par l'employeur 2 054 2 448 Cotisations payées par les employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime - - Variation de périmètre 64 -48 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations payées par le fonds -1 486 -1 460 Autres mouvements - - Juste valeur des actifs / droits à remboursement à la clôture 25 522 24 495 Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dette actuarielle à la clôture -24 010 -26 234 Impact de la limitation d'actifs -721 -1 246 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler -733 3 129 Juste valeur des actifs fin de période 25 522 24 495 Position nette (passif) / actifs à la clôture 57 144 Composition des actifs des régimes Information sur les actifs des régimes Allocations d'Actifs en % En Milliers d'euros Actions 14,30% 3 650 Dont actions cotées Obligations 76,80% 19 598 Dont obligations cotées Immobiliers 8,90% 2 271 Autres Actifs Régimes à prestations définies : Principales hypothèses actuarielles 2022 Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Formugei : 0,30% et 2,17% - Contrat de retraite Cadre de direction : 0,86% et 3,77% - Indemnités de Fin de Carrières Salariés : 0,86% et 3,77% - Indemnités de Fin de Carrières Cadre de Direction : 0,86% et 3,77% - Contrat de retraite Cadre de Direction Art L131-11-2 : 0,86% et 3,77% Hypothèses actuarielles utilisées Contrat Formugei contrat de retraite CD Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Contrat de retraite CD L131-11-2 Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,50% 1,17% -5,37% 2,32% 3,26% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,70% 1,21% 5,87% 2,41% 3,46% Note 17 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Titres et emprunts participatifs - - - - - - - - Autres emprunts subordonnés à terme - - - - - - - - Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 194 880 194 880 5 458 200 338 182 107 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - - - - - - - Valeur au bilan - - - 194 880 194 880 5 458 200 338 182 107 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 6 432 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 4 114 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Note 18 Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1) Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2020 43 257 816 939 47 256 428 294 52 828 1 388 574 Dividendes versés au titre de N-2 - - - - - - -5 586 -5 586 Variation de capital(5) - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-2 - 35 423 - 12 058 - - -47 242 - Report à nouveau - - - - - - - 239 Résultat de l’exercice N-1 - - - - - - 59 269 59 269 Autres variations - - - - - - - - Solde au 31/12/2021 43 257 852 362 47 256 440 352 59 269 1 442 496 Dividendes versés au titre de N-1 - - - - - - -6 095 -6 095 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-1 - 40 049 - 13 125 - - -53 174 - Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice N - - - - - - 58 047 58 047 Autres variations - - - - - - - - Solde au 31/12/2022 43 257 892 411 47 256 453 477 - - 58 047 1 494 448 (1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission et 33 473 milliers d'euros de primes de fusion. Note 19 Composition des capitaux propres (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Capitaux propres hors FRBG 1 494 448 1 442 496 Fonds pour risques bancaires généraux 148 500 151 000 Total des capitaux propres 1 642 948 1 593 496 Par ailleurs, les dettes subordonnées et titres participatifs s'élèvent à 200 338 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 182 107 milliers d'euros au 31 décembre 2021 ; le montant des dépôts de garantie à caractère mutuel s'élève à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 0 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Note 20 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2022 Solde au 31/12/2021 Créances 2 018 016 1 600 955 Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle 2 005 912 1 588 091 Obligations et autres titres à revenu fixe 12 104 12 864 Dettes 5 839 209 5 488 395 Sur les établissements de crédits et institutions financières 5 638 871 5 306 288 Sur la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 200 338 182 107 Engagements donnés 0 160 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle Garanties données à des établissements de crédit Garanties données à la clientèle 0 160 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 21 Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. Note 22 Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Euro 12 041 027 11 932 803 11 082 548 10 944 098 Autres devises de l’Union Europ. (1) 108 108 117 117 Franc Suisse 168 168 382 382 Dollar 2 065 1 973 2 494 2 492 Yen - - - - Autres devises 495 495 480 480 Valeur brute 12 043 863 11 935 547 11 086 021 10 947 569 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 100 802 121 604 68 813 118 264 Dépréciations -87 514 - -89 001 - Total 12 057 151 12 057 151 11 065 833 11 065 833 Dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling-GBP Note 23 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - - - - - Devises - - - - - Euros - - - - Opérations de change à terme 5 716 5 710 7 009 7 002 - Devises 2 838 2 838 3 534 3 534 - Euros 2 878 2 872 3 475 3 468 Prêts et emprunts en devises - - - - Total 5 716 5 710 7 009 7 002 Note 24 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 2 177 809 7 463 2 185 272 1 720 450 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations de gré à gré (1) 2 177 809 7 463 2 185 272 1 720 450 Swaps de taux d'intérêt 2 177 809 6 567 2 184 376 1 719 554 Autres contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - FRA - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - 896 896 896 Autres contrats à terme - - - - Opérations conditionnelles - 255 228 255 228 72 648 Opérations sur marchés organisés - - - - Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Opérations de gré à gré - 255 228 255 228 72 648 Options de swaps de taux Achetées - - - - Vendues - - - - Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés - 124 986 124 986 34 787 Vendus - 124 986 124 986 34 787 Instruments de taux de change à terme Achetés - 2 628 2 628 1 537 Vendus - 2 628 2 628 1 537 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Dérivés de crédit - - - - Contrats de dérivés de crédit Achetés - - - - Vendus - - - - Total 2 177 809 262 691 2 440 500 1 793 098 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats) Note 24.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2022 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 5 256 - - 5 256 - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 161 775 962 248 1 060 353 161 775 962 248 1 060 353 - - - Caps, Floors, Collars 39 600 196 200 14 172 39 600 196 200 14 172 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - 896 - - 896 - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 206 631 1 159 344 1 074 525 206 631 1 159 344 1 074 525 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 11 427 - - 11 427 - - - - - Sous total 11 427 - - 11 427 - - - - - Total 218 058 1 159 344 1 074 525 218 058 1 159 344 1 074 525 - - - (En milliers d'euros) Total 31/12/2021 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 3 074 - - 3 074 - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 252 051 706 508 760 995 252 051 706 508 760 995 - - - Caps, Floors, Collars - 67 200 2 374 - 67 200 2 374 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - 896 - - 896 - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 255 125 774 604 763 369 255 125 774 604 763 369 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 14 010 - - 14 010 - - - - - Sous total 14 010 - - 14 010 - - - - - Total 269 135 774 604 763 369 269 135 774 604 763 369 - - - Note 24.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2022 Juste Valeur Négative au 31/12/2022 Encours Notionnel au 31/12/2022 Juste Valeur Positive au 31/12/2021 Juste Valeur Négative au 31/12/2021 Encours Notionnel au 31/12/2021 Futures - - - - - - Options de change 5 317 5 306 5 256 3 157 3 110 3 074 Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 118 815 84 715 2 184 376 25 110 61 019 1 719 554 Caps, Floors, Collars 2 309 2 309 249 972 46 46 69 574 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - 896 - - 896 Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 126 441 92 330 2 440 500 28 313 64 175 1 793 098 Swaps de devises - - - - - - Opérations de change à terme 965 959 11 427 870 863 14 010 Sous total 965 959 11 427 870 863 14 010 Total 127 406 93 289 2 451 927 29 183 65 038 1 807 108 Note 24.3 Information sur les Swaps Ventilation des swaps de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Portefeuille de transaction Swaps de taux 282 809 1 895 000 301 239 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Note 25 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur de marché Risque de crédit potentiel * Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 0 0 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 0 0 0 0 Risques sur les autres contreparties -2 314 30 -2 284 294 43 337 Total avant effet des accords de compensation -2 314 30 -2 284 294 43 337 Dont risques sur contrats de : 0 0 0 0 0 - taux d'intérêt, change et matières premières 0 0 0 0 0 0 - dérivés actions et sur indices 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 0 0 0 0 0 0 Incidences des accords de compensation et de collatérisation 0 0 0 0 0 0 Total après effet des accords de compensation et de collaterisation -2 314 30 -2 284 294 43 337 *Calculé selon les normes prudentielles CRR2 / CRD5 Note 26 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 989 941 867 148 Engagements en faveur d'établissements de crédit - - Engagements en faveur de la clientèle 989 941 867 148 Ouverture de crédits confirmés 461 823 423 169 Ouverture de crédits documentaires 886 909 Autres ouvertures de crédits confirmés 460 937 422 260 Autres engagements en faveur de la clientèle 528 118 443 979 Engagements de garantie 313 813 299 399 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 71 890 48 124 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 41 681 13 658 Autres garanties 30 209 34 466 Engagements d'ordre de la clientèle 241 923 251 275 Cautions immobilières 10 977 6 073 Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 230 946 245 202 Engagements sur titres 48 224 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements à donner 48 224 Engagements reçus Engagements de financement 8 842 9 470 Engagements reçus d'établissements de crédit 8 842 9 470 Engagements reçus de la clientèle - - Engagements de garantie 3 195 714 2 792 779 Engagements reçus d'établissements de crédit 274 199 163 552 Engagements reçus de la clientèle 2 921 515 2 629 227 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) 306 397 295 234 Autres garanties reçues 2 615 118 2 333 993 Engagements sur titres - - Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements reçus - - (1) Dont 101 073 milliers d’euros d’engagements données à CACIB dans le cadre d’un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. (2) Dans le cadre des mesures de soutien à l'économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID-19, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l'Etat français (PGE). AU 31 décembre 2022, le montant de ces engagements de garantie reçus s'élève à 108 300 milliers d'euros contre 128 817 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 27 Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a apporté 3 330 325 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 535 241 milliers d'euros en 2021. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a apporté : - 2 734 710 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 956 444 milliers d'euros en 2021 ; - 75 145 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 103 498 milliers d'euros en 2021 ; - 520 470 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 475 299 milliers d'euros en 2021 . Note 28 Engagements donnés aux entreprises liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a plus d’engagement depuis 2021 (Switch assurance a été totalement résilié en 2021). Note 29 Opérations de désendettement de fait et de titrisation Note 29.1 Titrisation FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 31/12/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, le Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 15,1 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 2,1 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. Note 30 Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Sur opérations avec les établissements de crédit 1 732 951 Sur opérations internes au Crédit Agricole 21 731 23 080 Sur opérations avec la clientèle 131 759 126 696 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 5 473 5 568 Produit net sur opérations de macro-couverture 86 3 105 Sur dettes représentées par un titre - - Autres intérêts et produits assimilés 2 3 Intérêts et produits assimilés 160 783 159 403 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 644 -857 Sur opérations internes au Crédit Agricole -60 134 -48 041 Sur opérations avec la clientèle -9 385 -10 218 Charge nette sur opérations de macro-couverture - - Sur obligations et autres titres à revenu fixe -256 -243 Sur dettes représentées par un titre -11 -10 Autres intérêts et charges assimilées - - Intérêts et charges assimilées -71 430 -59 369 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 89 353 100 034 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2022 est de 6 432 milliers d'euros, contre 4 114 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 31 Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 36 233 23 654 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 1 366 1 161 Opérations diverses sur titres - - Total des revenus des titres a revenus variables 37 599 24 815 Note 32 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 187 -57 130 140 -50 90 Sur opérations internes au crédit agricole 11 842 -17 603 -5 761 10 813 -16 259 -5 446 Sur opérations avec la clientèle 27 585 -311 27 274 25 891 -318 25 573 Sur opérations sur titres - -1 -1 50 -7 43 Sur opérations de change 58 - 58 55 - 55 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 388 - 388 111 - 111 Sur prestations de services financiers (1) 78 677 -6 581 72 096 74 809 -6 186 68 623 Provision pour risques sur commissions 131 -117 14 117 -124 -7 Total produit net des commissions 118 868 -24 670 94 198 111 986 -22 944 89 042 (1) dont prestations assurance-vie : 15 498 milliers d'euros. Note 33 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Solde des opérations sur titres de transaction - - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 301 240 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme -11 44 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 290 284 Note 34 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de placement Dotations aux dépréciations -4 394 -373 Reprises de dépréciations 82 148 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -4 312 -225 Plus-values de cession réalisées 32 1 084 Moins-values de cession réalisées -234 -487 Solde des plus et moins-values de cession réalisées -202 597 Solde des opérations sur titres de placement -4 514 372 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -64 -22 Reprises de dépréciations 21 68 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -43 46 Plus-values de cession réalisées 1 495 435 Moins-values de cession réalisées - - Solde des plus et moins-values de cession réalisées 1 495 435 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 1 452 481 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés -3 062 853 Note 35 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits divers 4 044 4 849 Quote part des opérations faites en commun - - Refacturation et transfert de charges 5 34 Reprises provisions 8 84 Autres produits d'exploitation bancaire 4 057 4 967 Charges diverses -422 -593 Quote part des opérations faites en commun -564 -599 Refacturation et transfert de charges - - Dotations provisions - -701 Autres charges d'exploitation bancaire -986 -1 893 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 3 071 3 074 Note 36 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Frais de personnel Salaires et traitements -50 270 -49 039 Charges sociales -25 108 -25 827 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -5 603 -5 415 Intéressement et participation -8 503 -8 001 Impôts et taxes sur rémunérations -7 693 -7 392 Total des charges de personnel -91 574 -90 259 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 113 5 018 Frais de personnel nets -86 461 -85 241 Frais administratifs Impôts et taxes -2 361 -2 714 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires -1 -54 606 -48 160 Total des charges administratives -56 967 -50 874 Refacturation et transferts de charges administratives 278 270 Frais administratifs nets -56 689 -50 604 Charges générales d'exploitation -143 150 -135 845 (1) dont 1 188 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique au titre de l'exercice 2022 Rémunération des dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 301 milliers d’euros. Par ailleurs, au titre de l’année 2022, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 1 278 milliers d’euros Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2022 31/12/2021 Cadres 313 310 Non cadres 810 824 Total de l'effectif moyen 1 123 1 134 Dont : - France 1 123 1 134 - Etranger Dont : personnel mis à disposition 58 55 Note 37 Cout du risque « Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes. Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés. Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque. » (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations aux provisions et dépréciations -204 357 -219 808 Dépréciations de créances douteuses -13 832 -19 269 Autres provisions et dépréciations -190 525 -200 539 Reprises de provisions et dépréciations 202 787 233 932 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 19 195 29 477 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 183 592 204 455 Variation des provisions et dépréciations -1 570 14 124 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -92 -129 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -3 759 -4 929 Décote sur prêts restructurés -142 -179 Récupérations sur créances amorties 371 335 Autres pertes - - Autres produits - - Cout du risque -5 192 9 222 (1) dont 656 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 638 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 59 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 14 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 3 103 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 38 Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -427 -103 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -427 -103 Reprises de dépréciations 704 616 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 704 616 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 277 513 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 277 513 Plus-values de cessions réalisées 12 4 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 12 4 Moins-values de cessions réalisées -95 -568 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -95 -568 Pertes sur créances liées à des titres de participation - - Solde des plus et moins-values de cessions -83 -564 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -83 -564 Solde en perte ou en bénéfice 194 -51 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 158 240 Moins-values de cessions -83 -81 Solde en perte ou en bénéfice 75 159 Résultat net sur actifs immobilisés 269 108 Note 39 Charges et produits exceptionnels Pas de charges ni de produits exceptionnels. Note 40 Impôt sur les bénéfices La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 1 739 K euros. Impôts sur les bénéfices (en milliers d'euros) Montant 2022 Montant 2021 Ventilation de l'impôt Partie afférente au résultat ordinaire 6 661 16 340 Partie afférente à un redressement fiscal 2 -298 Partie afférente au résultat exceptionnel (1) 2 332 0 Total 8 995 16 042 (1) Ce montant correspond à la réévaluation, au taux d’impôt sur les sociétés en vigueur, des créances d’impôt relatives aux prêts à taux zéro Note 41 Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Elle distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie. Note 42 Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Pas d'événements postérieurs à la clôture. Note 43 Affectation des résultats (En milliers d'euros) Bénéfice disponible 58 047 Report à nouveau 0 Affectation spéciale Loi Mécénat 13 Intérêts des parts sociales et cca 6 122 Affectation à la Réserve Légale 38 934 Affectation en autres réserves 12 978 Note 44 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 45 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) (2) 80 82% 80 95% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (H3C + RSE) 16 18% 4 5% Total 96 100% 84 100% (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2022 A l'Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et, notamment, nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1 « Créances et engagements par signature »), les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 1.3 de l’annexe aux comptes annuels. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à M€ 67,8. Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : • mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; • testé l’efficacité des contrôles jugés clés mis en oeuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; • analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact du contexte macro-économique sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; • mis en oeuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), la caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de votre caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente M€ 58,1 au 31 décembre 2022 comme détaillé dans la note 14 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : • l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 1.3 de l’annexe aux comptes annuels ; • l’importance de ces provisions dans le bilan de votre caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local). Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont notamment consisté à : • prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : • les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; • le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut Loss Given Default ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022 et les mesures de soutien à l’économie ; • la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; • la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur. • tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; • contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; • apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte macro-économique particulier pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking local ; • analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2022 ; • examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par vos assemblées générales du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG S.A. était dans la dix-huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt-deuxième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en oeuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; Rapport au comité d’audit Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en oeuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes Paris-La Défense, le 9 mars 2023 Christophe Coquelin Olivier Durand Associé Associé Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2022 Arrêtés par le Conseil d’administration de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 03/02/2023 et s oumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 24/03/2023. Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres RCS Chartres : 400 868   188 Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par plus de 11 millions de sociétaires. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". - Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. · Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". - Mécanisme TLTRO III Crédit Agricole S.A. a souscrit à des emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. La comptabilisation du TLTRO III est précisée en paragraphe 1.1. — Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 [1] . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette [2] , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Informations relatives aux parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2022 s’élève à 194 880 milliers d’euros. Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 174 671 171 645 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 77 455 - 67 582 Commissions (produits) 4.2 118 640 111 758 Commissions (charges) 4.2 - 24 760 - 23 373 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 - 4 692 6 531 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 143 38 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat - 4 835 6 493 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 35 873 23 325 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 35 873 23 325 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Produits des autres activités 4.6 1 226 2 130 Charges des autres activités 4.6 - 1 093 - 1 894 Produit net bancaire 222 410 222 540 Charges générales d'exploitation 4.7 - 142 640 - 134 827 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.8 - 9 265 - 9 258 Résultat brut d'exploitation 70 505 78 455 Coût du risque 4.9 - 6 537 8 355 Résultat d'exploitation 63 968 86 810 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.10 76 159 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ Résultat avant impôt 64 044 86 969 Impôts sur les bénéfices 4.11 - 7 719 - 18 634 Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net 56 325 68 335 Participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Résultat net part du groupe 56 325 68 335 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net 56 325 68 335 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.12 3 586 1 228 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.12 - 115 077 186 173 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 111 491 187 401 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 2 693 - 5 989 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.12 - 108 798 181 412 Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.12 - 740 - 587 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 740 - 587 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 191 152 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.12 - 549 - 435 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.12 - 109 347 180 977 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 53 022 249 312 Dont part du Groupe - 53 022 249 312 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 84 568 Bilan Actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 6.1 33 979 32 748 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2 355 779 394 480 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 10 807 2 402 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 344 972 392 078 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 118 783 24 782 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4 1 049 740 1 158 224 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 049 740 1 158 224 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3 10 537 437 9 556 950 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 996 832 1 559 203 Prêts et créances sur la clientèle 8 116 531 7 579 152 Titres de dettes 424 074 418 595 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 85 804 12 251 Actifs d'impôts courants et différés 6.9 24 896 17 152 Comptes de régularisation et actifs divers 6.10 124 331 132 146 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Immobilisations corporelles 6.12 83 595 81 882 Immobilisations incorporelles 1 27 Ecarts d'acquisition ‐ ‐ Total de l'actif 12 242 737 11 410 642 Bilan Passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 10 724 2 413 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 10 724 2 413 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 77 270 59 537 Passifs financiers au coût amorti 9 884 367 9 007 100 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 5 748 538 5 285 770 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 4 077 506 3 664 649 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 58 323 56 681 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 65 137 9 552 Passifs d'impôts courants et différés 6.9 5 6 Comptes de régularisation et passifs divers 6.10 223 584 161 329 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ Provisions 6.13 24 955 32 791 Dettes subordonnées ‐ ‐ Total dettes 10 155 768 9 272 728 Capitaux propres 2 086 969 2 137 914 Capitaux propres part du Groupe 2 086 958 2 137 903 Capital et réserves liées 354 219 343 149 Réserves consolidées 1 468 869 1 409 527 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 207 545 316 892 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 56 325 68 335 Participations ne donnant pas le contrôle 11 11 Total du passif 12 242 737 11 410 642 Tableau De Variation Des Capitaux Propres (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 177 947 1 566 079 ‐ ‐ 1 744 026 -1 048 136 963 135 915 ‐ 1 879 941 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ 177 ‐ ‐ 177 ‐ ‐ ‐ ‐ 177 Capitaux propres au 1er janvier 2021 177 947 1 566 256 ‐ ‐ 1 744 203 -1 048 136 963 135 915 ‐ 1 880 118 Augmentation de capital 18 013 ‐ ‐ ‐ 18 013 ‐ ‐ ‐ ‐ 18 013 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ -7 975 ‐ ‐ -7 975 ‐ ‐ ‐ ‐ -7 975 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -15 ‐ ‐ -15 ‐ ‐ ‐ ‐ -15 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 18 013 -7 990 ‐ ‐ 10 023 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 023 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -492 ‐ ‐ -492 -435 181 412 180 977 ‐ 180 485 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ -568 ‐ ‐ -568 ‐ 568 568 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 68 335 68 335 Autres variations ‐ -1 060 ‐ ‐ -1 060 ‐ ‐ ‐ ‐ -1 060 Capitaux propres au 31 décembre 2021 195 960 1 556 714 ‐ ‐ 1 752 674 -1 483 318 375 316 892 68 335 2 137 901 Affectation du résultat 2021 ‐ 68 336 ‐ ‐ 68 336 ‐ ‐ ‐ -68 335 1 Capitaux propres au 1er janvier 2022 195 960 1 625 050 ‐ ‐ 1 821 010 -1 483 318 375 316 892 ‐ 2 137 902 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 195 960 1 625 050 ‐ ‐ 1 821 010 -1 483 318 375 316 892 ‐ 2 137 902 Augmentation de capital 11 069 ‐ ‐ ‐ 11 069 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 069 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2022 ‐ -8 857 ‐ ‐ -8 857 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 857 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -140 ‐ ‐ -140 ‐ ‐ ‐ ‐ -140 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 88 ‐ ‐ 88 ‐ ‐ ‐ ‐ 88 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 11 069 -8 909 ‐ ‐ 2 160 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 160 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -85 ‐ ‐ -85 -549 -108 798 -109 347 ‐ -109 432 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ -84 ‐ ‐ -84 ‐ 84 84 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 56 325 56 325 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 31 décembre 2022 207 029 1 616 056 ‐ ‐ 1 823 085 -2 032 209 577 207 545 56 325 2 086 955 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 879 952 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 177 Capitaux propres au 1er janvier 2021 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 880 129 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 013 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -7 975 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -15 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 023 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 180 485 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 68 335 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -1 060 Capitaux propres au 31 décembre 2021 11 ‐ ‐ ‐ 11 2 137 912 Affectation du résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 11 ‐ ‐ ‐ 11 2 137 912 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 11 ‐ ‐ ‐ 11 2 137 912 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 069 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 857 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -140 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 88 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 160 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -109 432 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 56 325 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 31 décembre 2022 11 ‐ ‐ ‐ 11 2 086 965 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. Tableau Des Flux De Trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Résultat avant impôt 64 044 86 969 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 9 265 9 258 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions - 661 - 10 645 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement - 76 - 159 Résultat net des activités de financement 347 56 Autres mouvements - 9 859 967 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements - 984 - 523 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit - 213 946 229 024 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 173 292 - 137 184 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 34 042 129 651 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 73 797 - 5 337 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés - 12 652 - 13 911 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles - 292 051 202 243 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - 228 991 288 689 Flux liés aux participations (1) - 3 535 - 2 387 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 10 698 - 7 575 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - 14 233 - 9 962 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 2 216 10 039 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 5 857 - 3 317 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 8 073 6 722 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) - 235 151 285 449 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 904 817 619 295 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 32 748 28 584 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 872 069 590 711 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 670 560 904 817 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 33 979 32 748 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 636 581 872 069 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie - 234 257 285 522 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) (1) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2022, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 3 446 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : Souscriptions : - CAC PME 2 : 2 100 K€ (dont reste à libérer : 600K€) - Breega Venture 2 : 710 K€ (dont reste à libérer : 497K€) - Immobilier Food Val de Loire : 2 600 K€ (dont reste à libérer : 1 950K€) - E-développement : 30 K€ - Sacam Neo Pro : 646 K€ (dont reste à libérer : 217K€) - Sacam Fireca : 191 K€ (dont reste à libérer : 127K€) - Credit Agricole Innovation et Technologie : 243 K€ - Fireca Portage de Porjet : 273 K€ (dont reste à libérer : 182K€) - Ca Transitions : 698 K€ (dont reste à libérer : 472K€) Cessions : - neant (2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 8 857 milliers d’euros pour l'année 2022 . Notes annexes aux états financiers 1 Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2022 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2021. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2022 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2022. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Effet significatif dans le Groupe Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles - Produits antérieurs à l'utilisation prévue 1 er janvier 2022 Non Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Filiale devenant un nouvel adoptant , - IFRS 9 Décomptabilisation d'un passif financier : frais et commissions à intégrer dans le test des 10 %, - IAS 41 Impôts dans les évaluations de la juste valeur, et - IFRS 16 Avantages incitatifs à la location 1 er janvier 2022 Non Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel 1 er janvier 2022 Non Amendement à IAS 37 Contrats déficitaires - coût d'exécution du contrat 1 er janvier 2022 Non Normes IFRS 17 : Contrats d’assurance Compte tenu de l’absence d’activité d’assurance au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, la norme IFRS 17 n’aura pas d’impact attendu au niveau des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 1er janvier 2023. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2022 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2022 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2022. Décisions IFRS IC, finalisées et approuvées par l’IASB, pouvant affecter le Groupe Concerne en particulier, la décision IFRS IC IFRS 9 / IAS 20 publiée en mars 2022 relative à la comptabilisation du TLTRO III. Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la Covid-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de trois ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021, puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020 consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c’est-à-dire au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l’arrêté comptable du 31 décembre 2022. Le Groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le Groupe bénéficiera de l’obtention de l’ensemble des bonifications et sur-bonifications à l’échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022)), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. La décision IFRS IC n’a pas eu d’impact sur la manière dont le Groupe comptabilise ses intérêts au titre du TLTRO III. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, lors de sa réunion du 27 octobre 2022, a décidé d’une modification des conditions de rémunération applicables à ces opérations de refinancement à compter du 23 novembre 2022 (Décision 2022-2128 de la BCE). La Décision (UE) 2022/2128 de la Banque Centrale Européenne du 27 octobre 2022 a défini deux nouvelles périodes comme suit : - la « période de taux d’intérêt postérieure à la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle » ou “post-additional interest rate period (post-ASIRP)” du 24 juin au 22 novembre 2022 (ou la date de remboursement anticipé si elle intervient avant cette date) ; au cours de cette période, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter de la date de tirage jusqu’à la fin de la fin de cette période. - la « dernière période de taux d’intérêt » ou “last interest rate period (LIRP) ” : du 23 novembre 2022 jusqu’à la date de maturité attendue des tirages. Au cours de la LIRP, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter du 23 novembre jusqu’à la date de remboursement attendue. Le groupe a ré-estimé les flux de trésorerie attendus afin de refléter (i) les fluctuations des intérêts des différents tirages en fonction de la maturité attendue et (ii) les modifications des conditions de rémunération décidées par la BCE, ce qui est venu modifier le taux d’intérêt effectif des différents tirages de TLTRO III et le coût amorti de chaque tranche. Les nouveaux taux d’intérêt effectif ainsi déterminés sont proches du dernier taux de Facilité des Dépôts connu à la date de l’arrêté comptable. Au 31/12/2022, le montant total souscrit de TLTRO III par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est de 531,5 millions d’euros et le produit d’intérêt afférent est de 5,07 M€. 1.2 Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : - les activités des marchés nationaux et internationaux ; - les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; - la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; - les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - les instruments financiers évalués à la juste valeur (y compris les participations non consolidées) ; - les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; - les plans de stock options  ; - les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; - les provisions ; - les dépréciations des écarts d’acquisition ; - les actifs d’impôts différés ; - la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IFRS 9, IFRS 13, IAS 32 et 39) - Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent (à condition que, dans le cas d'une variable non financière, celle-ci ne soit pas spécifique à l'une des parties au contrat), qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Les actifs financiers dits « verts » ou « ESG » et les passifs financiers dits « green bonds » comprennent des instruments variés ; ils portent notamment sur des emprunts permettant de financer des projets environnementaux. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant ces qualifications ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne relative à la finance durable. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. - Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers - Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. - Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. - Actifs financiers - Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : - d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou - d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : - actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; - actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). o Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. - Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : - Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; - Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et - Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. - Les caractéristiques contractuelles (test « Solely Payments of Principal & Interests » ou test « SPPI ») : Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche "look-through" et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat - Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit ». - Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). - Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : - Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. - Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test « SPPI ». C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ; - Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. o Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. - Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. - Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : - le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; - il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; - le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. - Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. - Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test « SPPI ». - Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. - Approche par superposition applicable aux activités d'assurance La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France emploie l’approche par superposition pour les actifs financiers détenus aux fins d'une activité liée à des contrats d’assurance, qui sont désignés conformément à l’option offerte par les amendements à la norme IFRS 4 (Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d'assurance ), publiés par l'IASB en septembre 2016. Cette approche vise à remédier aux conséquences comptables temporaires du décalage entre la date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et celle de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance remplaçant la norme IFRS 4 à compter du 1er janvier 2023 (IFRS 17). Elle permet en effet d’éliminer du compte de résultat une partie des non-concordances comptables supplémentaires et de la volatilité temporaire que pourrait engendrer une application de la norme IFRS 9 avant l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17. La désignation des actifs financiers éligibles s’effectue instrument par instrument, et a été réalisée : - au 1 er janvier 2018, lors de la première application d’IFRS 9 ; ou - ultérieurement mais uniquement s’il s’agit de la comptabilisation initiale des actifs en question. En application de l'approche par superposition, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France reclasse, pour les actifs financiers désignés uniquement, leurs impacts au compte de résultat vers les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour que le montant présenté en compte de résultat corresponde à celui qui aurait été présenté en compte de résultat si la norme IAS 39 avait été appliquée. Par conséquent, le montant reclassé est égal à l'écart entre : - le montant présenté en résultat net en application d'IFRS 9 pour les actifs financiers désignés ; et - le montant qui aurait été présenté en résultat net pour les actifs financiers désignés si l'assureur avait continué d’appliquer la norme IAS 39. Dans le compte de résultat, les effets de ce reclassement sont comptabilisés dans le « Produit Net Bancaire », avant effets fiscaux, sur la ligne « Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ». Les effets fiscaux liés à ce reclassement sont présentés sur la ligne « Impôts sur les bénéfices ». Dans l'état des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, les effets de ce reclassement sont comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur la ligne « Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ». Les actifs financiers pouvant faire l’objet d’une désignation doivent remplir les caractéristiques suivantes : - Ils sont détenus par des assureurs au sein du Groupe à des fins d'activité liée à la réalisation des contrats relevant d’IFRS 4 ; - Ils sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9, mais n'auraient pas été évalués ainsi selon IAS 39 ; il s'agit des actifs financiers qui, sous IAS 39, auraient été comptabilisés au coût amorti (actifs détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances) ou à la juste valeur par capitaux propres (actifs financiers disponibles à la vente). o Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France continue d’appliquer pour la reconnaissance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France appliquait sous IAS 39 : - Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 (actifs détenus jusqu’à l’échéance / prêts et créances) Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. - Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations recyclables sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. o Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. — Passifs financiers - Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : - passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; - passifs financiers au coût amorti. - Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. - Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). - Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. - Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des « Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.13 « Provisions ». - Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. - Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : - de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou - d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. - Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. — Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. — Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit - Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : - les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; - les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; - les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; - les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et - les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 « Risques et Pilier 3 » du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. - Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Stages ) : - 1 ère étape ( Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; - 2 ème étape ( Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise les pertes attendues à maturité ; - 3 ème étape ( Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. o Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: - des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; - la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; - l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). o La notion de perte de crédit attendue « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. - Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (« Loss Given Default" »ou « LGD »). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; - au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. - Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Stages ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, les encours sont reclassés en Stage 1 (encours sains), et, la dépréciation est ramenée à des pertes attendues à 12 mois. Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - le type d’instrument ; - la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; - le type de garantie ; - la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ; - le secteur d’activité ; - l’emplacement géographique de l’emprunteur ; - la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : - les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; - les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Stage 3). - Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre « Facteurs de risque » du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles : - il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; - les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de « créance restructurée » est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : - la valeur comptable de la créance ; - et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt « restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en « Produit Net Bancaire ». - Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constituée (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en Produit Net bancaire (PNB) pour les intérêts. — Instruments financiers dérivés - Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : - En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; - En capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. - La comptabilité de couverture o Cadre général Conformément à la décision du Groupe, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. o Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : - La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; - La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; - La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : - Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : - Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; - La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. o Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé, hors intérêts courus et échus, est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : - couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. - Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. — Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. - Juste valeur des émissions structurées Conformément à la norme IFRS 13, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe. - Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif, des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : - les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; - les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. o Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. — Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. — Gains ou pertes nets sur instruments financiers - Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; - les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; - les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. — Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions pour risque de crédit conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou - le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". — Provisions (IAS 37) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; - l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : - la provision pour risques opérationnels, pour lesquels un recensement des risques avérés, et une appréciation par la Direction de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel sont pris en compte. - les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.13 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; - les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de cessation d’emploi. — Avantages postérieurs à l’emploi - Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique « Provisions ». Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. - Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. ؅— Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements fondés sur des actions impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres ( stock options , attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes . Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 30%. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A. , ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le résultat comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. La norme IAS 12 définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt sur le résultat doit être payé (recouvré). Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : - un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : - la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; - la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. - un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Le calcul des impôts différés tient compte des taux d’impôts de chaque pays et ne doit pas faire l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi par symétrie, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction des capitaux propres. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de frais, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à la constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part de frais. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur les entités imposables différentes, qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : - l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; - le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; - en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans Matériel spécialisé 4 à 5 ans — Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : - sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; - sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; - sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : - les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; - les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9). Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). a) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. b) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. - S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : a) Sortir du bilan l’immobilisation louée ; b) Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; c) Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée ; d) Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. - S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation est de retenir la première option de sortie post 5 ans. La durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée sera estimée à 6 ans. Le principe Groupe (première option de sortie post 5 ans) peut ne pas être appliqué dans certains cas spécifiques, comme pour un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers). Dans ce cas, il conviendra de retenir une durée de location initiale de 9 ans (sauf anticipation d’une tacite prolongation de 3 ans maximum dans le cas général). La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…). La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Selon les dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. — Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des actifs destinés à être cédés. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable, hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. ü Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existantes dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. — Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et les co-entreprises (hors activités conjointes). L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. Les participations dans des entreprises associées ou contrôlées conjointement sont comptabilisées comme un élément distinct au bilan dans la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ». La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Conformément à IFRS 10, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Cette année s’est inscrite dans un environnement géopolitique particulier, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie. Crédit Agricole S.A. a dû s’adapter au contexte macro-économique, inédit depuis plusieurs années, qui s’est traduit notamment par le retour de l’inflation, la hausse des taux, la baisse du marché actions et une perturbation du marché des changes. Ces différents éléments ont pu avoir un impact sur les principales estimations comptables au 31 décembre 2022. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2022 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022". — Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée au risque pays, c’est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Un changement significatif de l’environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. L’exposition de La Caisse Régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2022 sur l’Ukraine et la Russie est marginale (inférieure à 0,01% de nos engagements avec la clientèle). — FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 31/12/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 15,1 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 2,1 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. 3 Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la Direction des Risques et Contrôle Permanent. Cette direction est rattachée au Directeur Général Adjoint et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit La Caisse régionale a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse Régionale a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 418 772 - 177 ‐ ‐ ‐ ‐ 418 772 - 177 418 595 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 3 718 5 3 718 - 5 ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 3 718 5 3 718 - 5 ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 415 054 - 172 3 718 - 5 ‐ ‐ 418 772 - 177 418 595 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 5 643 - 6 ‐ - 158 ‐ ‐ 5 643 - 164 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 66 084 - 24 ‐ ‐ 66 084 - 24 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 60 441 24 ‐ ‐ ‐ ‐ - 60 441 24 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 6 - 158 ‐ - 164 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 420 697 - 178 3 718 - 163 ‐ ‐ 424 415 - 341 424 074 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2022 420 697 - 178 3 718 - 163 ‐ ‐ 424 415 - 341 424 074 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 6 148 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 148 ‐ 6 148 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 6 148 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 148 ‐ 6 148 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 6 148 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 148 ‐ 6 148 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 42 377 ‐ ‐ 42 377 Au 31 décembre 2022 48 525 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 48 525 ‐ 48 525 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 7 020 541 - 25 299 554 553 - 27 417 130 234 - 73 459 7 705 328 - 126 175 7 579 153 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 93 693 - 5 248 80 561 7 406 13 132 - 3 561 ‐ - 1 403 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 336 249 976 336 249 - 3 739 ‐ - 2 763 Retour de Stage 2 vers Stage 1 245 944 - 6 271 - 245 944 10 668 ‐ 4 397 Transferts vers Stage 3 (1) - 7 768 67 - 16 705 1 010 24 473 - 5 550 ‐ - 4 473 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 4 380 - 20 6 961 - 533 - 11 341 1 989 ‐ 1 436 Total après transferts 6 926 848 - 30 547 635 114 - 20 012 143 366 - 77 020 7 705 328 - 127 579 7 577 749 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 627 215 1 796 - 21 574 - 9 383 - 23 683 9 098 581 958 1 511 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 1 824 817 - 9 065 95 507 - 6 323 1 920 324 - 15 388 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 197 602 3 464 - 117 073 6 401 - 19 520 10 966 - 1 334 195 20 831 Passages à perte - 4 029 3 938 - 4 029 3 938 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ - 8 ‐ - 134 40 - 142 40 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 7 397 - 9 461 - 6 490 - 8 554 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 644 ‐ 644 Total 7 554 063 - 28 751 613 540 - 29 395 119 683 - 67 922 8 287 286 - 126 068 8 161 218 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 54 124 - 155 9 592 - 44 687 Au 31 décembre 2022 7 499 939 - 28 751 613 385 - 29 395 129 275 - 67 922 8 242 599 - 126 068 8 116 531 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes Au 31 décembre 2022, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur les établissements de crédit Au 31 décembre 2022, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur la clientèle Au 31 décembre 2022, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2021 819 158 - 5 745 45 611 - 3 170 2 379 ‐ 867 148 - 8 915 858 233 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 22 563 - 735 17 225 700 5 338 35 ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 26 203 86 26 203 - 86 ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 9 128 - 807 - 9 128 807 ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) - 5 723 19 - 49 7 5 772 - 26 ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 235 - 33 199 - 28 - 434 61 ‐ ‐ Total après transferts 796 595 - 6 480 62 836 - 2 470 7 717 35 867 148 - 8 915 858 233 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 152 968 - 173 - 25 317 - 224 - 4 858 - 995 122 793 - 1 392 Nouveaux engagements donnés (2) 623 259 - 3 766 13 439 - 1 538 636 698 - 5 304 Extinction des engagements - 470 312 2 712 - 38 740 2 221 - 5 240 5 240 - 514 292 10 173 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 881 - 907 - 6 235 - 6 261 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 21 ‐ - 16 ‐ 382 ‐ 387 ‐ Au 31 décembre 2022 949 563 - 6 653 37 519 - 2 694 2 859 - 960 989 941 - 10 307 979 634 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2021 258 211 - 391 3 604 - 1 034 5 058 - 2 139 266 873 - 3 564 263 309 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 7 413 5 6 604 87 809 - 92 ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 7 660 28 7 660 - 28 ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 392 - 20 - 392 20 ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) - 220 7 - 664 95 884 - 102 ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 75 - 10 ‐ ‐ - 75 10 ‐ ‐ Total après transferts 250 798 - 386 10 208 - 947 5 867 - 2 231 266 873 - 3 564 263 309 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 17 525 44 18 - 107 113 - 488 17 656 - 551 Nouveaux engagements donnés (2) 51 682 - 43 855 - 358 52 537 - 401 Extinction des engagements - 34 157 118 - 837 634 - 574 94 - 35 568 846 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 31 - 383 - 582 - 996 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 687 ‐ 687 ‐ Au 31 décembre 2022 268 323 - 342 10 226 - 1 054 5 980 - 2 719 284 529 - 4 115 280 414 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 122 803 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 10 807 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 111 996 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 118 783 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 241 586 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 154 688 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 402 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 152 286 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 24 782 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 179 470 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 8 589 130 ‐ 1 850 256 355 534 3 408 206 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 61 353 ‐ 16 883 3 501 28 446 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 48 525 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 8 116 531 ‐ 1 850 256 355 534 3 393 254 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 61 353 ‐ 16 883 3 501 28 446 ‐ Titres de dettes 424 074 ‐ ‐ ‐ 14 952 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 8 589 130 ‐ 1 850 256 355 534 3 408 206 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 61 353 ‐ 16 883 3 501 28 446 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 8 003 895 ‐ 1 762 968 340 938 3 120 464 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 56 775 ‐ 16 370 1 897 26 649 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 6 148 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 579 152 ‐ 1 762 968 340 938 3 085 570 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 56 775 ‐ 16 370 1 897 26 649 ‐ Titres de dettes 418 595 ‐ ‐ ‐ 34 894 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 8 003 895 ‐ 1 762 968 340 938 3 120 464 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 56 775 ‐ 16 370 1 897 26 649 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 280 414 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 261 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 979 634 ‐ 41 785 14 670 123 947 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 1 899 ‐ 55 65 336 ‐ Total 1 260 048 ‐ 41 785 14 670 123 947 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 5 160 ‐ 55 65 336 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 263 309 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 919 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 858 233 ‐ 44 386 26 266 99 296 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 379 ‐ ‐ ‐ 501 ‐ Total 1 121 542 ‐ 44 386 26 266 99 296 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 5 298 ‐ ‐ ‐ 501 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2022 Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ 62 4 340 Valeur comptable brute avant modification ‐ 70 4 474 Gains ou pertes nets de la modification ‐ - 8 - 134 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Stage 2 ou en Stage 3 et reclassés en Stage 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Titres de dettes ‐ Total ‐ 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 4 640 935 27 157 4 668 092 4 407 317 29 249 4 436 566 0,5% < PD ≤ 2% 571 482 208 808 780 290 577 001 157 827 734 828 2% < PD ≤ 20% 240 495 240 457 480 952 226 009 202 590 428 599 20% < PD < 100% 15 931 15 931 12 908 12 908 PD = 100% 89 694 89 694 90 603 90 603 Total Clientèle de détail 5 452 912 492 353 89 694 6 034 959 5 210 327 402 574 90 603 5 703 504 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 1 787 386 19 044 1 806 430 1 680 723 22 939 1 703 662 0,6% < PD < 12% 713 711 98 143 811 854 554 411 109 258 663 669 12% ≤ PD < 100% 22 715 22 715 19 782 19 782 PD = 100% 39 581 39 581 39 631 39 631 Total Hors clientèle de détail 2 501 097 139 902 39 581 2 680 580 2 235 134 151 979 39 631 2 426 744 Dépréciations (28 929) - 29 558 - 67 922 - 126 409 - 25 476 - 27 418 - 73 459 - 126 353 Total 7 925 080 602 697 61 353 8 589 130 7 419 985 527 135 56 775 8 003 895 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 413 210 920 ‐ 414 130 383 333 517 ‐ 383 850 0,5% < PD ≤ 2% 61 649 7 014 ‐ 68 663 63 221 3 868 ‐ 67 089 2% < PD ≤ 20% 33 967 11 185 ‐ 45 152 27 908 8 838 ‐ 36 746 20% < PD < 100% ‐ 1 421 ‐ 1 421 ‐ 1 039 ‐ 1 039 PD = 100% ‐ ‐ 1 320 1 320 ‐ ‐ 1 651 1 651 Total Clientèle de détail 508 826 20 540 1 320 530 686 474 462 14 262 1 651 490 375 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 312 753 2 140 ‐ 314 893 218 410 9 695 ‐ 228 105 0,6% < PD < 12% 127 984 11 017 ‐ 139 001 126 286 19 789 ‐ 146 075 12% ≤ PD < 100% ‐ 3 822 ‐ 3 822 ‐ 1 865 ‐ 1 865 PD = 100% ‐ ‐ 1 539 1 539 ‐ ‐ 728 728 Total Hors clientèle de détail 440 737 16 979 1 539 459 255 344 696 31 349 728 376 773 Provisions (1) - 6 653 - 2 694 - 960 - 10 307 - 5 745 - 3 170 ‐ (8 915) Total 942 910 34 825 1 899 979 634 813 413 42 441 2 379 858 233 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 5 538 ‐ ‐ 5 538 6 508 ‐ ‐ 6 508 0,5% < PD ≤ 2% 2 455 348 ‐ 2 803 2 414 397 ‐ 2 811 2% < PD ≤ 20% 658 213 ‐ 871 190 367 ‐ 557 20% < PD < 100% ‐ 28 ‐ 28 ‐ 27 ‐ 27 PD = 100% ‐ ‐ 3 075 3 075 ‐ ‐ 2 489 2 489 Total Clientèle de détail 8 651 589 3 075 12 315 9 112 791 2 489 12 392 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 242 453 6 863 ‐ 249 316 230 384 3 ‐ 230 387 0,6% < PD < 12% 17 219 754 ‐ 17 973 18 715 864 ‐ 19 579 12% ≤ PD < 100% ‐ 2 020 ‐ 2 020 ‐ 1 946 ‐ 1 946 PD = 100% ‐ ‐ 2 905 2 905 ‐ ‐ 2 569 2 569 Total Hors clientèle de détail 259 672 9 637 2 905 272 214 249 099 2 813 2 569 254 481 Provisions (1) - 342 - 1 054 - 2 719 - 4 115 - 391 - 1 034 - 2 139 (3 564) Total 267 981 9 172 3 261 280 414 257 820 2 570 2 919 263 309 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 3 Total brut Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 2 Administration générale 708 869 -317 1 521 -7 ‐ ‐ 710 390 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 169 596 -64 ‐ ‐ ‐ ‐ 169 596 Grandes entreprises 1 622 632 -17 518 138 381 -9 942 39 581 -27 687 1 800 594 Clientèle de détail 5 452 912 -11 030 492 353 -19 609 89 694 -40 235 6 034 959 Total 7 954 009 -28 929 632 255 -29 558 129 275 -67 922 8 715 539 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 3 Total brut Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 2 Administration générale 761 452 -314 1 652 -9 ‐ ‐ 763 104 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 130 792 -54 ‐ ‐ ‐ ‐ 130 792 Grandes entreprises 1 342 890 -15 348 150 327 -9 736 39 631 -29 807 1 532 848 Clientèle de détail 5 210 327 -9 760 402 574 -17 673 90 603 -43 652 5 703 504 Total 7 445 461 -25 476 554 553 -27 418 130 234 -73 459 8 130 248 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Administration générale 7 149 7 602 Grandes entreprises 1 530 698 1 266 423 Clientèle de détail 2 539 659 2 390 624 Total Dettes envers la clientèle 4 077 506 3 664 649 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total brut Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 59 160 -15 ‐ ‐ ‐ ‐ 59 160 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 381 577 -4 875 16 979 -1 214 1 539 -960 400 095 Clientèle de détail 508 826 -1 763 20 540 -1 480 1 320 ‐ 530 686 Total 949 563 -6 653 37 519 -2 694 2 859 -960 989 941 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total brut Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 57 056 -16 ‐ ‐ ‐ ‐ 57 056 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 287 640 -4 012 31 349 -2 312 728 ‐ 319 717 Clientèle de détail 474 462 -1 717 14 262 -858 1 651 ‐ 490 375 Total 819 158 -5 745 45 611 -3 170 2 379 ‐ 867 148 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total brut Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 42 605 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 42 605 Grandes entreprises 217 067 -284 9 637 -979 2 905 -2 478 229 609 Clientèle de détail 8 651 -58 589 -75 3 075 -241 12 315 Total 268 323 -342 10 226 -1 054 5 980 -2 719 284 529 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total brut Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 60 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 60 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 15 598 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 598 Grandes entreprises 233 441 -340 2 813 -903 2 569 -2 055 238 823 Clientèle de détail 9 112 -51 791 -131 2 489 -84 12 392 Total 258 211 -391 3 604 -1 034 5 058 -2 139 266 873 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 7 841 853 631 182 129 262 8 602 297 7 315 086 554 537 130 225 7 999 848 Autres pays de l'Union européenne 88 720 418 1 89 139 106 480 10 1 106 491 Autres pays d'Europe 7 246 496 1 7 743 7 548 5 1 7 554 Amérique du Nord 11 232 ‐ ‐ 11 232 10 886 ‐ ‐ 10 886 Amériques centrale et du Sud 577 ‐ ‐ 577 879 ‐ ‐ 879 Afrique et Moyen-Orient 2 079 15 11 2 105 1 992 ‐ 7 1 999 Asie et Océanie (hors Japon) 2 301 144 ‐ 2 445 2 590 1 ‐ 2 591 Japon 1 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 28 929 - 29 558 - 67 922 - 126 409 - 25 476 - 27 418 - 73 459 - 126 353 Total 7 925 080 602 697 61 353 8 589 130 7 419 985 527 135 56 775 8 003 895 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 4 056 697 3 647 340 Autres pays de l'Union européenne 9 732 7 571 Autres pays d'Europe 4 331 3 635 Amérique du Nord 2 923 2 483 Amériques centrale et du Sud 372 343 Afrique et Moyen-Orient 2 674 2 429 Asie et Océanie (hors Japon) 763 835 Japon 14 13 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ Total Dettes envers la clientèle 4 077 506 3 664 649 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 948 292 37 501 2 859 988 652 818 604 45 603 2 379 866 586 Autres pays de l'Union européenne 886 16 ‐ 902 176 3 ‐ 179 Autres pays d'Europe 182 ‐ ‐ 182 59 3 ‐ 62 Amérique du Nord 38 1 ‐ 39 54 ‐ ‐ 54 Amériques centrale et du Sud 2 1 ‐ 3 2 ‐ ‐ 2 Afrique et Moyen-Orient 31 ‐ ‐ 31 33 1 ‐ 34 Asie et Océanie (hors Japon) 132 ‐ ‐ 132 230 1 ‐ 231 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 6 653 - 2 694 - 960 - 10 307 - 5 745 - 3 170 ‐ - 8 915 Total 942 910 34 825 1 899 979 634 813 413 42 441 2 379 858 233 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 268 323 10 226 5 980 284 529 258 211 3 604 5 058 266 873 Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 342 - 1 054 - 2 719 - 4 115 - 391 - 1 034 - 2 139 - 3 564 Total 267 981 9 172 3 261 280 414 257 820 2 570 2 919 263 309 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2022 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 117 791 282 ‐ 24 394 5 112 1 2 187 2 450 27 880 Administration générale 79 612 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 26 473 ‐ ‐ 7 715 196 ‐ 101 85 5 853 Clientèle de détail 11 706 281 ‐ 16 679 4 916 1 2 086 2 365 22 027 Total 117 791 282 ‐ 24 394 5 112 1 2 187 2 450 27 880 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2021 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 27 393 641 ‐ 14 154 3 258 5 2 159 4 072 26 008 Administration générale 289 61 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 15 746 ‐ ‐ 3 409 221 ‐ 190 1 652 4 027 Clientèle de détail 11 358 580 ‐ 10 745 3 037 5 1 969 2 420 21 981 Total 27 393 641 ‐ 14 154 3 258 5 2 159 4 072 26 008 3.2 Risque de marché (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5.2 ) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 2 760 51 085 64 938 118 783 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 2 760 51 085 64 938 118 783 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 2 760 51 085 64 938 118 783 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 977 10 935 12 870 24 782 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 977 10 935 12 870 24 782 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 977 10 935 12 870 24 782 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 4 055 21 696 51 519 77 270 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 4 055 21 696 51 519 77 270 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 4 055 21 696 51 519 77 270 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 476 14 782 44 279 59 537 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 476 14 782 44 279 59 537 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 476 14 782 44 279 59 537 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 35 2 060 7 625 9 720 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments 20 ‐ 102 122 Sous-total 55 2 060 7 727 9 842 Opérations de change à terme 965 ‐ ‐ 965 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 1 020 2 060 7 727 10 807 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 35 101 1 387 1 523 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments 9 ‐ ‐ 9 Sous-total 44 101 1 387 1 532 Opérations de change à terme 870 ‐ ‐ 870 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 914 101 1 387 2 402 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 35 2 061 7 658 9 754 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments 11 ‐ ‐ 11 Sous-total 46 2 061 7 658 9 765 Opérations de change à terme 959 ‐ ‐ 959 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 1 005 2 061 7 658 10 724 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 7 101 1 420 1 528 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments 22 ‐ ‐ 22 Sous-total 29 101 1 420 1 550 Opérations de change à terme 863 ‐ ‐ 863 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 892 101 1 420 2 413 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 2 523 748 1 867 327 Instruments de devises et or 5 258 3 072 Autres instruments 896 896 Sous-total 2 529 902 1 871 295 Opérations de change à terme 11 426 14 011 Total Notionnels 2 541 328 1 885 306 Risque de change (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5) 3.3 Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport de gestion - chapitre 5) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 652 464 133 239 1 025 829 185 105 195 1 996 832 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 477 701 818 774 2 760 123 4 150 884 35 117 8 242 599 Total 1 130 165 952 013 3 785 952 4 335 989 35 312 10 239 431 Dépréciations - 126 068 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 10 113 363 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 912 165 7 193 327 991 311 854 ‐ 1 559 203 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 440 495 711 734 2 659 333 3 870 848 22 918 7 705 328 Total 1 352 660 718 927 2 987 324 4 182 702 22 918 9 264 531 Dépréciations - 126 176 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 9 138 355 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 545 608 1 328 151 3 175 547 699 232 ‐ 5 748 538 Dettes envers la clientèle 3 821 345 113 532 141 872 757 ‐ 4 077 506 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 4 366 953 1 441 683 3 317 419 699 989 ‐ 9 826 044 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 824 395 1 600 788 2 262 597 597 990 ‐ 5 285 770 Dettes envers la clientèle 3 393 611 83 216 187 048 774 ‐ 3 664 649 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 4 218 006 1 684 004 2 449 645 598 764 ‐ 8 950 419 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables ‐ 13 009 ‐ ‐ ‐ 13 009 Emprunts obligataires 182 ‐ ‐ 45 132 ‐ 45 314 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 182 13 009 ‐ 45 132 ‐ 58 323 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 6 203 12 004 ‐ ‐ ‐ 18 207 Emprunts obligataires 5 ‐ ‐ 38 469 ‐ 38 474 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 6 208 12 004 ‐ 38 469 ‐ 56 681 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 719 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 719 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 139 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 139 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". 3.4 Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 118 783 74 576 2 167 808 24 782 57 584 1 699 721 Taux d'intérêt 118 783 74 576 2 167 808 24 782 57 584 1 699 721 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 2 694 10 000 ‐ 1 953 10 000 Taux d'intérêt ‐ 2 694 10 000 ‐ 1 953 10 000 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments dérivés de couverture 118 783 77 270 2 177 808 24 782 59 537 1 709 721 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 161 041 959 477 1 057 290 2 177 808 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 161 041 959 477 1 057 290 2 177 808 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 161 041 959 477 1 057 290 2 177 808 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 250 592 702 547 756 582 1 709 721 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 250 592 702 547 756 582 1 709 721 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 250 592 702 547 756 582 1 709 721 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. — Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés et de gré à gré 26 585 5 845 54 685 272 808 1 428 35 801 18 248 309 721 Taux d'intérêt 26 585 5 845 54 685 272 808 1 428 35 801 18 248 309 721 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 26 585 5 845 54 685 272 808 1 428 35 801 18 248 309 721 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 92 198 68 731 22 041 1 895 000 23 354 21 783 - 5 177 1 390 000 Total couverture de juste valeur 118 783 74 576 76 726 2 167 808 24 782 57 584 13 071 1 699 721 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 252 092 - 20 716 ‐ - 54 322 343 197 33 606 ‐ - 18 097 Taux d'intérêt 252 092 - 20 716 ‐ - 54 322 343 197 33 606 ‐ - 18 097 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 252 092 - 20 716 ‐ - 54 322 343 197 33 606 ‐ - 18 097 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 158 087 1 108 1 402 250 ‐ Total - Actifs 1 158 087 1 108 1 402 250 ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 584 820 43 9 553 ‐ Total - Passifs 584 820 43 9 553 ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt 76 726 - 76 286 440 13 071 - 13 070 1 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 76 726 - 76 286 440 13 071 - 13 070 1 — Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés et de gré à gré ‐ 2 694 -739 10 000 ‐ 1 953 -587 10 000 Taux d'intérêt ‐ 2 694 -739 10 000 ‐ 1 953 -587 10 000 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 2 694 -739 10 000 ‐ 1 953 -587 10 000 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 2 694 -739 10 000 ‐ 1 953 -587 10 000 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Impacts de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt - 739 ‐ ‐ - 587 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie - 739 ‐ ‐ - 587 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger - 739 ‐ ‐ - 587 ‐ ‐ 3.5 Risques opérationnels (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5) 3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (CRR), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2022 comme en 2021 et selon la règlementation en vigueur, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a respecté les exigences réglementaires. 4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Sur les actifs financiers au coût amorti 163 403 159 915 Opérations avec les établissements de crédit 1 259 532 Opérations internes au Crédit Agricole 21 734 23 079 Opérations avec la clientèle 135 908 131 731 Opérations de location-financement ‐ ‐ Titres de dettes 4 502 4 573 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture 11 268 11 730 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 174 671 171 645 Sur les passifs financiers au coût amorti - 62 402 - 52 632 Opérations avec les établissements de crédit - 1 271 - 874 Opérations internes au Crédit Agricole - 55 900 - 47 190 Opérations avec la clientèle - 5 077 - 4 655 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre - 154 87 Dettes subordonnées ‐ ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 15 029 - 14 924 Autres intérêts et charges assimilées - 24 - 26 Charges d'intérêts - 77 455 - 67 582 (1) dont 1 518 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2022 contre 1 931 milliers d'euros au 31 décembre 2021. (2) dont 2 758 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2022 contre 2 869 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Les produits d’intérêts incluent les effets de la catch-up résultant de la prorogation des PGE pour un montant de 165 milliers d’euros. 4.2 Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 187 - 57 130 140 - 50 90 Sur opérations internes au Crédit Agricole 11 842 - 17 601 - 5 759 10 813 - 16 257 - 5 444 Sur opérations avec la clientèle 4 228 - 428 3 800 3 759 - 442 3 317 Sur opérations sur titres ‐ - 1 - 1 50 - 7 43 Sur opérations de change 58 ‐ 58 55 ‐ 55 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 388 ‐ 388 111 ‐ 111 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 100 036 - 6 673 93 363 94 673 - 6 350 88 323 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 1 901 ‐ 1 901 2 157 - 267 1 890 Total Produits et charges de commissions 118 640 - 24 760 93 880 111 758 - 23 373 88 385 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dividendes reçus 1 385 1 173 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 146 24 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 196 537 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI - 7 156 4 557 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 297 239 Résultat de la comptabilité de couverture 440 1 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat - 4 692 6 531 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option (sauf exception permise par la norme pour élimnier ou réduire une non-concordance en compte de résultat). Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 69 218 - 68 852 366 88 821 - 88 670 151 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 7 448 - 61 770 - 54 322 35 362 - 53 459 - 18 097 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 61 770 - 7 082 54 688 53 459 - 35 211 18 248 Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 201 353 - 201 279 74 99 375 - 99 525 - 150 Variations de juste valeur des éléments couverts 89 694 - 111 658 - 21 964 52 276 - 47 249 5 027 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 111 659 - 89 621 22 038 47 099 - 52 276 - 5 177 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 270 571 - 270 131 440 188 196 - 188 195 1 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) (2) 35 873 23 325 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 35 873 23 325 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » 4.6 Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐ Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement 14 10 Autres produits (charges) nets 119 226 Produits (charges) des autres activités 133 236 4.7 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Charges de personnel - 86 273 - 84 905 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 4 959 - 3 620 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 51 408 - 46 302 Charges générales d'exploitation - 142 640 - 134 827 (1) Dont 1 188 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2022 contre 67 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intégrées globalement est la suivante au titre de 2022 : Collège des Commissaires aux comptes de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France En milliers d'euros E&Y KPMG Total 2022 2021 2022 2021 2022 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 80 79 80 79 160 Services autres que la certification des comptes 16 16 4 4 20 Total 96 95 84 83 180 Le montant total des honoraires de E&Y, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 96 milliers d’euros, dont 80 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 16 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (Revue des conventions réglementées, du rapport de gestion, et vérification sur la déclaration de performance extra-financières etc…) Le montant total des honoraires de KPMG, Commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 84 milliers d’euros, dont 80 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 4 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (Revue des conventions réglementées, du rapport de gestion etc…) 4.8 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations aux amortissements - 9 265 - 9 258 Immobilisations corporelles (1) - 9 263 - 9 245 Immobilisations incorporelles - 2 - 13 Dotations (reprises) aux dépréciations ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immobilisations incorporelles ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 9 265 - 9 258 (1) Dont 652 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2022. 4.9 Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) - 5 998 3 311 Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir - 4 313 - 1 429 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 3 454 - 1 776 Engagements par signature - 859 347 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie - 1 685 4 740 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 2 141 3 727 Engagements par signature 456 1 013 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) - 584 5 171 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 956 4 564 Engagements par signature - 1 540 607 Autres actifs (C) ‐ ‐ Risques et charges (D) - 92 - 153 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) - 6 674 8 329 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 91 - 129 Récupérations sur prêts et créances 371 335 comptabilisés au coût amorti 371 335 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 142 - 180 Pertes sur engagements par signature ‐ ‐ Autres pertes - 1 ‐ Autres produits ‐ ‐ Coût du risque - 6 537 8 355 4.10 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 76 159 Plus-values de cession 159 240 Moins-values de cession - 83 - 81 Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 76 159 4.11 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Charge d'impôt courant - 8 284 - 17 793 Charge d'impôt différé 565 - 841 Total Charge d'impôt - 7 719 - 18 634 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 64 044 25,83% - 16 543 Effet des différences permanentes - 11,30% 7 236 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 1,89% 1 211 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% ‐ Changement de taux 0,00% ‐ Effet des autres éléments 13,53% - 8 663 Taux et charge effectifs d'impôt 12,05% - 7 719 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2022. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 1 517 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 86 969 28,41% - 24 708 Effet des différences permanentes - 2,98% 2 592 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 0,47% 410 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% ‐ Changement de taux 0,00% ‐ Effet des autres éléments 4,02% - 3 492 Taux et charge effectifs d'impôt 21,43% - 18 634 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 9 616 milliers d’euros au 31 décembre 2021 4.12 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -740 -587 Ecart de réévaluation de la période -740 -587 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 191 152 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -549 -435 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 3 586 1 228 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -115 077 186 173 Ecart de réévaluation de la période -115 161 185 605 Transferts en réserves 84 568 Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 2 693 -5 989 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -108 798 181 412 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -109 347 180 977 Dont part du Groupe -109 347 180 977 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ 5 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie. 6 Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Caisse 29 425 ‐ 25 181 ‐ Banques centrales 4 554 ‐ 7 567 ‐ Valeur au bilan 33 979 ‐ 32 748 ‐ 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 10 807 2 402 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 344 972 392 078 Instruments de capitaux propres 5 428 5 676 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 339 544 386 402 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 355 779 394 480 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 10 724 2 413 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 10 724 2 413 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". 6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 049 740 228 258 - 9 886 1 158 224 345 207 - 11 759 Total 1 049 740 228 258 - 9 886 1 158 224 345 207 - 11 759 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 4 412 ‐ ‐ 3 575 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 045 328 228 258 - 9 886 1 154 649 345 207 - 11 759 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 049 740 228 258 - 9 886 1 158 224 345 207 - 11 759 Impôts sur les bénéfices - 7 322 ‐ - 10 940 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 220 936 - 9 886 334 267 - 11 759 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés ‐ ‐ - 84 58 ‐ - 568 Total Placements dans des instruments de capitaux propres ‐ ‐ - 84 58 ‐ - 568 Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ - 84 ‐ - 568 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Placements dans les instruments de capitaux propres par titres. Le groupe Crédit Agricole Val de France a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : Catégorie de Titres Détails des titres SIREN 31/12/2022 Actions et autres titres à revenu variable Détention inscrit dans le cadre d'un pôle d'activité stratégique pour l'entreprise FDS DE GTIE DES DEPOSANTS (CERTIFS ASSOCIE) 434 049 904 4 412 Titres de participations non consolidés Titres Fédéraux et Nationaux des Caisses régionales valorisés en central SACAM AVENIR 503 027 435 4 552 SACAM FIRECA 442 098 208 838 SACAM IMMOBILIER 533 811 261 4 011 SACAM INTERNATIONAL 437 579 949 14 462 SACAM MUTUALISATION 790 086 508 395 802 SACAM PARTICIPATIONS 421 023 482 2 150 SAS SACAM DEVELOPPEMENT 444369607 21 020 SACAM ASSURANCE CAUTION 422042838 2 050 SAS MIROMESNIL 439668385 4 SAS SEGUR 439668633 4 SAS RUE LA BOETIE 439 208 190 564 063 SCI CAM 318070513 4 754 FIRECA EXPERIMENTATIONS 522 013 358 365 Co détenus par des Entités du groupe Crédit Agricole CREDIT AGRICOLE TITRES 317781128 871 C2MS 792234437 2 285 CA CHEQUES 814357091 84 CAGIP 840 434 740 0 CA LOGEMENT ET TERRITOIRES 825 149 350 394 SC AGE ET VIE CR 879467256 141 EDOKIAL 310 710 496 227 COFILMO 397 775 305 110 E-DEVELOPPEMENT (EX GIE CA E-IMMO) 790 054 811 30 Détention inscrit dans le cadre d'un pôle d'activité stratégique pour l'entreprise SAS VDF INNOVATION 823 361 068 1 079 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 499 396 182 1 527 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 794 689 786 6 749 SACIEL 805 720 927 0 CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT 341 256 543 261 CREDIT AGRICOLE ASSURANCES SOLUTIONS 451 751 564 0 CREDIT AGRICOLE CAPITAL PME 539 015 529 6 637 3 VALS AMENAGT EX GRAND BLOIS DEVELOPT 381 878 248 121 CA TECHNOLOGIES ET SERVICES 521 320 408 0 CAPS (EX. CTCAM) 320 421 159 1 030 CARCIE 508 438 447 692 GEDIA 484 838 800 340 SAFER DU CENTRE 596 820 480 95 SAS DELTA 799 261 730 1 373 SEM CHARTRES DEV IMMOB 806 220 091 9 SEM DE CONSTRUCTION D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPE 500 556 071 0 SEMPAT 28 502 814 676 55 SIRCA 388 156 499 14 CARVEST 453 051 641 58 TERRITOIRES ET DEVELOPPEMENT 428 078 471 936 CAC PME2 897 453 908 2 889 SAS IMMOBILIER VILLAGE FOOD VAL DE LOIRE 885 226 894 2 600 SACAM NEOPRO (EX FIA NET EUROPE) 518 635 271 646 1 045 328 1 049 740 6.5 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 996 832 1 559 203 Prêts et créances sur la clientèle 8 116 531 7 579 152 Titres de dettes 424 074 418 595 Valeur au bilan 10 537 437 9 556 950 Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et prêts 48 525 6 148 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 48 481 6 104 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 48 525 6 148 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 48 525 6 148 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 588 307 900 806 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 1 360 000 652 249 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 948 307 1 553 055 Valeur au bilan 1 996 832 1 559 203 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 880 536 Autres concours à la clientèle 8 169 023 7 659 514 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 679 841 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 35 245 23 032 Comptes ordinaires débiteurs 36 772 21 405 Valeur brute 8 242 599 7 705 328 Dépréciations - 126 068 - 126 176 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 8 116 531 7 579 152 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐ Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan (1) 8 116 531 7 579 152 Au 31 décembre 2022, l’encours des prêts garantis par l’Etat (PGE) [i.e. capital restant dû] accordés à la clientèle par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 150,6 milliers d’euros. Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 76 303 86 605 Obligations et autres titres à revenu fixe 348 112 332 167 Total 424 415 418 772 Dépréciations - 341 - 177 Valeur au bilan 424 074 418 595 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2022 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 185 701 49 501 136 200 ‐ 185 763 165 260 45 132 120 128 ‐ 165 567 20 196 Titres de dettes 136 200 ‐ 136 200 ‐ 136 200 120 128 ‐ 120 128 ‐ 120 253 15 947 Prêts et créances 49 501 49 501 ‐ ‐ 49 563 45 132 45 132 ‐ ‐ 45 314 4 249 Total Actifs financiers 185 701 49 501 136 200 ‐ 185 763 165 260 45 132 120 128 ‐ 165 567 20 196 Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 185 701 49 501 136 200 ‐ 185 763 165 260 45 132 120 128 ‐ 165 567 20 196 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 Total Actifs financiers 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2022 Au titre de l’exercice 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Au titre de l’exercice 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.7 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 5 748 538 5 285 770 Dettes envers la clientèle 4 077 506 3 664 649 Dettes représentées par un titre 58 323 56 681 Valeur au bilan 9 884 367 9 007 100 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 220 1 596 dont comptes ordinaires créditeurs (1) ‐ 1 083 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 120 253 ‐ Total 120 473 1 596 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs ‐ 33 761 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 5 628 065 5 250 413 Total 5 628 065 5 284 174 Valeur au bilan 5 748 538 5 285 770 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 3 675 707 3 294 495 Comptes d'épargne à régime spécial 64 573 60 086 Autres dettes envers la clientèle 337 226 310 068 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ Valeur au bilan 4 077 506 3 664 649 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 13 009 18 207 Emprunts obligataires 45 314 38 474 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 58 323 56 681 6.8 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2022 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 129 590 ‐ 129 590 77 377 44 460 7 753 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 129 590 ‐ 129 590 77 377 44 460 7 753 Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 27 184 ‐ 27 184 25 440 ‐ 1 744 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 27 184 ‐ 27 184 25 440 ‐ 1 744 Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2022 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 87 994 ‐ 87 994 77 377 7 337 3 280 Mises en pension de titres 120 253 ‐ 120 253 ‐ 120 253 ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 208 247 ‐ 208 247 77 377 127 590 3 280 Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 61 950 ‐ 61 950 25 440 35 829 681 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 61 950 ‐ 61 950 25 440 35 829 681 6.9 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts courants 7 047 2 683 Impôts différés 17 849 14 469 Total Actifs d'impôts courants et différés 24 896 17 152 Impôts courants ‐ 4 Impôts différés 5 2 Total Passifs d'impôts courants et différés 5 6 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 24 821 ‐ 26 427 ‐ Charges à payer non déductibles 145 ‐ 128 ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 20 054 ‐ 20 064 ‐ Autres différences temporaires 4 622 ‐ 6 235 ‐ Impôts différés sur réserves latentes - 6 803 ‐ - 9 616 ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 7 512 - 189 - 10 942 ‐ Couverture de flux de trésorerie 709 ‐ 518 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels ‐ 189 808 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat - 169 5 - 2 342 2 Total Impôts différés 17 849 5 14 469 2 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.10 Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres actifs 63 045 105 694 Comptes de stocks et emplois divers 435 375 Gestion collective des titres Livret de développement durable et solidaire ‐ ‐ Débiteurs divers (1) 62 601 105 302 Comptes de règlements 9 17 Capital souscrit non versé ‐ ‐ Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 61 286 26 452 Comptes d'encaissement et de transfert 25 799 39 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 34 095 25 725 Charges constatées d'avance 1 315 483 Autres comptes de régularisation 77 205 Valeur au bilan 124 331 132 146 (1) dont 1 562 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres passifs (1) 122 843 66 904 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 106 341 51 954 Versements restant à effectuer sur titres 13 306 11 296 Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Dettes locatives 3 196 3 654 Autres ‐ ‐ Comptes de régularisation 100 741 94 425 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 28 004 25 703 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 9 5 Produits constatés d’avance 26 346 25 270 Charges à payer 45 873 43 133 Autres comptes de régularisation 509 314 Valeur au bilan 223 584 161 329 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.11 Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Valeur au bilan (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Valeur au bilan (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple 6.12 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 205 387 ‐ 11 911 -8 911 ‐ ‐ 208 387 Amortissements et dépréciations -123 505 ‐ -9 263 8 043 ‐ -67 -124 792 Valeur au bilan 81 882 ‐ 2 648 -868 ‐ -67 83 595 Immobilisations incorporelles Valeur brute 384 ‐ ‐ -37 ‐ ‐ 347 Amortissements et dépréciations -357 ‐ -2 13 ‐ ‐ -346 Valeur au bilan 27 ‐ -2 -24 ‐ ‐ 1 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 201 155 ‐ 9 862 -5 630 ‐ ‐ 205 387 Amortissements et dépréciations -118 967 ‐ -9 245 4 648 ‐ 59 -123 505 Valeur au bilan 82 188 ‐ 617 -982 ‐ 59 81 882 Immobilisations incorporelles Valeur brute 369 ‐ 14 1 ‐ ‐ 384 Amortissements et dépréciations -345 ‐ -13 1 ‐ ‐ -357 Valeur au bilan 24 ‐ 1 2 ‐ ‐ 27 6.13 Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 Risques sur les produits épargne-logement 13 741 ‐ ‐ ‐ - 6 317 ‐ ‐ 7 424 Risques d’exécution des engagements par signature (1) 12 479 ‐ 39 088 ‐ - 37 145 ‐ ‐ 14 422 Risques opérationnels (2) 686 ‐ 1 - 2 ‐ ‐ ‐ 685 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) 3 760 ‐ ‐ ‐ - 150 ‐ - 2 984 626 Litiges divers (4) 792 ‐ 485 - 59 - 425 ‐ ‐ 793 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (5) 1 333 ‐ 292 - 587 - 33 ‐ ‐ 1 005 Total 32 791 ‐ 39 866 - 648 - 44 070 ‐ - 2 984 24 955 (1) Dont provisions sur Crédits Baux Immobiliers et Mobiliers CBI/CBM pour 720K€ , provisions pour risques d'exécution des engagements sain B1 HORS BILAN pour 6 995K€ et dégradés B2 HORS BILAN pour 3 748K€. (2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des évènements relatifs aux opérations de l'établissement. Provision concernant le litige image chèque pour 684k€. (3) Dont 3 610 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 626 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (4) Provisions couvrant les litiges juridiques pour 446 milliers d’euro et les litiges salariaux pour 300 milliers d’euros. (5) Provision composée essentiellement par la provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 289K€. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 479K€. Concerne également la provision pour les bons CASA prescrits pour 140K€ ainsi que la provision pour carte BONUS GOLD de 154K€. A noter, une provision à hauteur de 39K€ pour fonds de péréquation CATS. (en milliers d'euros) 31/12/2020 01/01/2021 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Risques sur les produits épargne-logement 15 400 ‐ ‐ 295 ‐ - 1 954 ‐ ‐ 13 741 Risques d’exécution des engagements par signature (1) 14 446 ‐ ‐ 42 604 ‐ - 44 571 ‐ ‐ 12 479 Risques opérationnels (2) 56 ‐ ‐ 684 - 3 - 51 ‐ ‐ 686 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) 3 966 ‐ ‐ 20 ‐ - 86 ‐ - 140 3 760 Litiges divers (4) 591 ‐ ‐ 369 - 3 - 165 ‐ ‐ 792 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (5) 1 553 ‐ ‐ 348 - 542 - 26 ‐ ‐ 1 333 Total 36 012 ‐ ‐ 44 320 - 548 - 46 853 ‐ - 140 32 791 (1) Dont provisions pour CBM/CBI 681K€, provisions pour risque d’exécution d’engagement de garantie et de financement B1 HB pour 6 136K€, provisions pour risque d’exécution d’engagement de garantie et de financement B2 HB pour 4 204K€. (2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. Dont une provision pour le litige image chèque de 684K€. (3) Dont 3 760 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 776 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (4) Provisions couvrant les litiges juridiques pour 414 milliers d’euro et les litiges salariaux pour 332 milliers d’euros. (5) Provision composée essentiellement par la provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 611K€. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 395K€. Concerne également la provision pour les bons CASA prescrits pour 148K€ ainsi que la provision pour carte BONUS GOLD de 169K€. A noter, une provision à hauteur de 39K€ pour fonds de péréquation CATS. - Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 684 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2021. L’Autorité de la concurrence a déposé le 2 mai 2022 un mémoire à l’appui du pourvoi formé contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris le 2 décembre 2021 (soit à l’issue du délai imparti de 4 mois à compter du 31 décembre 2021 pour ce dépôt). Les banques ont déposé en retour un mémoire de défense le 4 juillet 2022, en réponse duquel l’Autorité de la concurrence a déposé un nouveau mémoire le 30 septembre 2022. Les travaux d’analyse de ce document sont en cours, en vue d’un dépôt de réponse courant novembre. Les dates de l’audience et du rendu de la décision de la Cour de cassation ne sont pas encore connues. Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 est maintenue dans les comptes du 31 décembre 2022. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 102 740 93 586 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 835 039 825 675 Ancienneté de plus de 10 ans 721 267 725 431 Total plans d'épargne-logement 1 659 046 1 644 692 Total comptes épargne-logement 287 287 283 925 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 1 946 333 1 928 617 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2022 pour les données au 31 décembre 2022 et à fin novembre 2021 pour les données au 31 décembre 2021. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 351 549 Comptes épargne-logement 2 089 3 152 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 2 440 3 701 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 0 - 100 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans - 1 938 - 6 366 Ancienneté de plus de 10 ans - 5 487 - 7 276 Total plans d'épargne-logement - 7 424 - 13 741 Total comptes épargne-logement ‐ ‐ Total Provision au titre des contrats épargne-logement - 7 424 - 13 741 La mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Epargne Logement, qui démontrent une forte sensibilité aux paramètres de taux et de liquidité et à la projection des encours en risque, aurait entraîné une reprise mécanique de provision sur le S2 2022 du montant provisionné au 30 juin 2022 de 64 %. Dans un contexte de volatilité des taux, et notamment de hausse rapide depuis un an, à des niveaux inconnus depuis 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas comptabiliser une telle reprise de provision afin d’évaluer les impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles comportementaux de calcul de la provision, qui a donc été figée à son niveau du 30 juin 2022(après une reprise de 6 316 milliers d’euros au cours du premier semestre) et nous semble représenter au mieux la réalité des risques à la fin de l’année. Des travaux seront menés en 2023 sur ces modèles pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". 6.14 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2022 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 31/12/2021 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2022 % du capital Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 306 419 586 586 1 306 419 30,00% Dont part du Public 224 910 90 496 224 504 Dont part Sacam Mutualisation 1 081 419 1 081 419 Dont 53 Caisses Locales 90 496 90 496 Parts sociales 3 019 289 0 0 3 019 289 70,00% Dont 53 Caisses Locales 3 018 840 3 018 840 Dont 28 administrateurs de la Caisse régionale 448 0 0 448 Dont Sacam Mutualisation 1 1 Dont Autres Total 4 325 708 586 586 4 325 708 0,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2022, le Conseil d’administration de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 17 Mars 2023 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,275 et par CCA de 4,05 euros, sous réserve de l’approbation par l’ Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2017 4,15 2,95% 2018 4,25 2,92% 2019 4,25 2,81% 2020 3,70 2,49% 2021 4,15 2.23% Prévu 2022 4,05 2,75 % Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8 857 milliers d’euros en 2022. Affectations du résultat et fixation du dividende 2022 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2022 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 17 Mars 2023. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 58 046 528,77€ comme suit : 1. Intérêts aux Parts Sociales 830 303,30 € 2. Rémunération des Certificats Coopératifs d ’Associés 5 290 996,95 € 3. Affectation spéciale Loi Mécénat 12 773,99 € 4. Affectation à la Réserve Légale 38 934 340,90 € 5. Dotation aux Autres Réserves 12 978 113,63 € 6.15 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les instruments de capitaux propres sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 33 979 ‐ ‐ ‐ ‐ 33 979 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 113 914 2 060 10 027 342 665 355 779 Instruments dérivés de couverture 1 236 1 524 51 085 64 938 ‐ 118 783 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 1 049 740 1 049 740 Actifs financiers au coût amorti 1 090 360 1 019 788 3 951 140 4 440 837 35 312 10 537 437 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 85 804 - 85 804 Total Actifs financiers par échéance 1 039 884 1 022 226 4 004 285 4 515 802 1 427 717 12 009 914 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 982 23 2 061 7 658 ‐ 10 724 Instruments dérivés de couverture ‐ 4 055 21 696 51 519 ‐ 77 270 Passifs financiers au coût amorti 4 367 135 1 454 692 3 317 419 745 121 ‐ 9 884 367 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 65 137 - 65 137 Total Passifs financiers par échéance 4 302 980 1 458 770 3 341 176 804 298 ‐ 9 907 224 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 32 748 ‐ ‐ ‐ ‐ 32 748 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 55 867 101 3 775 389 682 394 480 Instruments dérivés de couverture 249 728 10 935 12 870 ‐ 24 782 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 1 158 224 1 158 224 Actifs financiers au coût amorti 1 328 734 732 641 3 183 959 4 288 698 22 918 9 556 950 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 12 251 12 251 Total Actifs financiers par échéance 1 374 037 734 236 3 194 995 4 305 343 1 570 824 11 179 435 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 38 854 101 1 420 ‐ 2 413 Instruments dérivés de couverture 67 409 14 782 44 279 ‐ 59 537 Passifs financiers au coût amorti 4 224 214 1 696 008 2 449 645 637 233 ‐ 9 007 100 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 9 552 9 552 Total Passifs financiers par échéance 4 233 871 1 697 271 2 464 528 682 932 ‐ 9 078 602 7 Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Salaires et traitements (1) - 45 245 - 44 068 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 5 603 - 5 415 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 252 - 3 228 Autres charges sociales - 16 977 - 16 801 Intéressement et participation - 8 503 - 8 001 Impôts et taxes sur rémunération - 7 693 - 7 392 Total Charges de personnel - 86 273 - 84 905 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 310 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 554 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Dont médailles du travail pour 53 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 93 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2022 31/12/2021 France 1 123 1 134 Étranger ‐ ‐ Total 1 123 1 134 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 26 233 ‐ 26 233 26 501 Impact IFRIC IAS 19 à l'ouverture ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 2 410 ‐ 2 410 2 500 Coût financier 173 ‐ 173 97 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 63 ‐ 63 - 286 Prestations versées (obligatoire) - 1 486 ‐ - 1 486 - 1 460 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 694 ‐ 694 - 144 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 4 078 ‐ - 4 078 - 975 Dette actuarielle à la clôture 24 009 ‐ 24 009 26 233 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 2 410 ‐ 2 410 2 500 Charge/produit d'intérêt net - 545 ‐ - 545 - 384 Impact en compte de résultat à la clôture 1 865 ‐ 1 865 2 116 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture 5 576 ‐ 5 576 6 804 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif - 202 ‐ - 202 - 109 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 694 ‐ 694 - 144 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 4 078 ‐ - 4 078 - 975 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 1 990 ‐ 1 990 5 576 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs à l'ouverture 24 493 ‐ 24 493 23 334 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 193 ‐ 193 111 Gains/(pertes) actuariels 202 ‐ 202 109 Cotisations payées par l'employeur 2 054 ‐ 2 054 2 447 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 63 ‐ 63 - 48 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds - 1 486 ‐ - 1 486 - 1 460 Juste valeur des actifs à la clôture 25 519 ‐ 25 519 24 493 Variation de juste valeur des droits à remboursement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement à l'ouverture ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement à la clôture ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle à la clôture 24 009 ‐ 24 009 26 233 Impact de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ 1 246 Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période - 25 519 ‐ - 25 519 - 24 493 Position nette (passif) / actif à la clôture 789 ‐ 789 - 2 986 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Formugei : 0,30% et 2,17% - Contrat de retraite Cadre de direction : 0,86% et 3,77% - Indemnités de Fin de Carrières Salariés : 0,86% et 3,77% - Indemnités de Fin de Carrières Cadre de Direction : 0,86% et 3,77% - Contrat de retraite Cadre de Direction Art L131-11-2 : 0,86% et 3,77% Hypothèses actuarielles utilisées Contrat Formugei contrat de retraite CD Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Contrat de retraite CD L131-11-2 Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,50% 1,17% -5,37% 2,32% 3,26% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,70% 1,21% 5,87% 2,41% 3,46% Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (en milliers d'euros) Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % En montant dont coté en % En montant dont coté en % En montant dont coté Actions 14,30% 3 650 ‐ 0,00% ‐ ‐ 14,30% 3 650 ‐ Obligations 76,80% 19 598 ‐ 0,00% ‐ ‐ 76,80% 19 598 ‐ Immobilier 8,90% 2 271 0,00% ‐ 8,90% 2 271 Autres actifs 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. 7.5 Autres avantages sociaux Les provisions constituées par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 3 610 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2022. 7.6 Rémunérations de dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 301 milliers d’euros. 8 Contrats de location 8.1 Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations corporelles détenues en propre 79 700 77 522 Droits d'utilisation des contrats de location 3 895 4 360 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 83 595 81 882 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2022 Immobilier Valeur brute 6 741 ‐ 254 ‐ ‐ ‐ 6 995 Amortissements et dépréciations - 2 381 ‐ - 652 ‐ ‐ - 67 - 3 100 Total Immobilier 4 360 ‐ - 398 ‐ ‐ - 67 3 895 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 4 360 ‐ - 398 ‐ ‐ - 67 3 895 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilier Valeur brute 5 579 ‐ 1 162 ‐ ‐ ‐ 6 741 Amortissements et dépréciations - 1 458 ‐ - 982 ‐ ‐ 59 - 2 381 Total Immobilier 4 121 ‐ 180 ‐ ‐ 59 4 360 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 4 121 ‐ 180 ‐ ‐ 59 4 360 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 781 1 532 883 3 196 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 775 1 819 1 060 3 654 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Charges d'intérêts sur dettes locatives - 24 - 26 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 24 - 26 Charges relatives aux contrats de location court terme - 151 - 14 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 994 - 713 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette ‐ ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location 1 ‐ Total Charges générales d'exploitation - 1 144 - 727 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 652 - 982 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 652 - 982 Total Charges et produits de contrats de location - 1 820 - 1 735 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 1 891 - 1 802 8.2 Contrats de location dont le Groupe est bailleur La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Location-financement ‐ ‐ Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ ‐ Produits des paiements de loyers variables ‐ ‐ Location simple 188 205 Produits locatifs 188 205 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. 9 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés 1 303 755 1 166 547 Engagements de financement 989 941 867 148 Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ ‐ Engagements en faveur de la clientèle 989 941 867 148 Engagements de garantie 313 814 299 399 Engagements d'ordre des établissements de crédit 71 890 48 124 Engagements d'ordre de la clientèle 241 924 251 275 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 3 381 903 2 976 010 Engagements de financement 8 842 9 471 Engagements reçus des établissements de crédit 8 842 9 471 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 3 373 061 2 966 539 Engagements reçus des établissements de crédit 274 199 163 552 Engagements reçus de la clientèle 3 098 862 2 802 987 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à recevoir ‐ ‐ (1) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2022, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 108 300 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 3 330 325 3 535 241 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ 33 Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension 120 253 ‐ Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 3 450 578 3 535 274 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ ‐ Au 31 décembre 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement en refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 3 330 325 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 535 241 milliers d’euros en 2021. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté : - 2 734 710 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 956 444 milliers d’euros en 2021 ; - 75 145 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 103 498 milliers d’euros en 2021; - 520 470 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 475 299 milliers d’euros en 2021 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas obtenus d’actifs par prise de possession de garantie : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie ‐ ‐ 10 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Reclassements effectués par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2022 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. 11 Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 11.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2022 Juste valeur au 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 10 113 363 9 631 143 ‐ 2 072 912 7 558 231 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 996 832 1 984 991 ‐ 1 984 991 ‐ Prêts et créances sur la clientèle 8 116 531 7 646 152 ‐ 87 921 7 558 231 Titres de dettes 424 074 424 040 417 669 5 497 874 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 10 537 437 10 055 183 417 669 2 078 409 7 559 105 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 9 138 355 9 170 982 ‐ 1 605 332 7 565 650 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 559 203 1 544 435 ‐ 1 544 435 ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 579 152 7 626 547 ‐ 60 897 7 565 650 Titres de dettes 418 595 415 563 411 033 3 700 830 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 9 556 950 9 586 545 411 033 1 609 032 7 566 480 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2022 Juste valeur au 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 5 748 538 5 763 089 ‐ 5 763 089 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ ‐ 19 001 ‐ 19 001 ‐ Comptes et emprunts à terme 5 628 285 5 623 960 ‐ 5 623 960 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 120 253 120 128 ‐ 120 128 ‐ Dettes envers la clientèle 4 077 506 4 048 559 ‐ 3 968 124 80 435 Comptes ordinaires créditeurs 3 675 707 3 675 027 ‐ 3 675 027 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 64 573 64 573 ‐ ‐ 64 573 Autres dettes envers la clientèle 337 226 308 959 ‐ 293 097 15 862 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 58 323 57 810 44 803 13 007 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 9 884 367 9 869 458 44 803 9 744 220 80 435 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 5 285 770 5 284 948 ‐ 5 284 948 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 34 844 34 841 ‐ 34 841 ‐ Comptes et emprunts à terme 5 250 926 5 250 107 ‐ 5 250 107 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 3 664 649 3 644 024 ‐ 3 582 713 61 311 Comptes ordinaires créditeurs 3 294 495 3 294 458 ‐ 3 294 458 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 60 086 60 086 ‐ ‐ 60 086 Autres dettes envers la clientèle 310 068 289 480 ‐ 288 255 1 225 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 56 681 56 629 38 426 18 203 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 9 007 100 8 985 601 38 426 8 885 864 61 311 11.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 10 807 ‐ 10 807 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 10 807 ‐ 10 807 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 344 972 275 615 6 650 62 707 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 5 428 ‐ 970 4 458 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 339 544 275 615 5 680 58 249 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 925 ‐ ‐ 2 925 Titres de dettes 336 619 275 615 5 680 55 324 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 049 740 ‐ 1 034 792 14 948 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 049 740 ‐ 1 034 792 14 948 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 118 783 ‐ 118 783 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 524 302 275 615 1 171 032 77 655 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 402 ‐ 2 402 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 2 402 ‐ 2 402 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 392 078 326 883 4 609 60 586 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 5 676 ‐ 789 4 887 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 386 402 326 883 3 820 55 699 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 904 ‐ ‐ 2 904 Titres de dettes 383 498 326 883 3 820 52 795 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 158 224 ‐ 1 144 214 14 010 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 158 224 ‐ 1 144 214 14 010 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 24 782 ‐ 24 782 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 577 486 326 883 1 176 007 74 596 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ 47 305 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ 25 587 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ 72 892 Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 10 724 ‐ 10 724 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 10 724 ‐ 10 724 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 77 270 ‐ 77 270 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 87 994 ‐ 87 994 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 2 413 ‐ 2 413 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 2 413 ‐ 2 413 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 59 537 ‐ 59 537 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 61 950 ‐ 61 950 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Changements de modèles de valorisation Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Tableau 1 sur 3 Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2021) 74 596 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 2 201 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 2 100 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres 101 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 878 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période - 20 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) 77 655 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable et Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2021) 4 887 ‐ 2 904 ‐ ‐ 52 795 Gains /pertes de la période (1) -429 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 529 Comptabilisés en résultat -429 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 529 Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ 41 ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ -20 ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) 4 458 ‐ 2 925 ‐ ‐ 55 324 Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 3 sur 3 (en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2021) 14 010 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 101 ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres 101 ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 837 ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) 14 948 ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 2 139 Comptabilisés en résultat 2 139 Comptabilisés en capitaux propres ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". 11.3 Réformes des indices de référence de taux et implications pour le Groupe Crédit Agricole La réforme des indices de taux IBOR (InterBank Offered Rates) initiée par le Conseil de Stabilité Financière en 2014, vise à remplacer ces indices par des taux alternatifs et plus particulièrement par des Risk Free Rates (RFR). Cette réforme s’est accélérée le 5 mars 2021 lorsque l’IBA – l’administrateur du LIBOR – a confirmé le jalon important de fin 2021 pour l’arrêt de la publication ou la non représentativité des LIBOR, sauf sur les tenors les plus utilisés du LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) pour lesquels la date est fixée au 30 juin 2023. Depuis cette date, d’autres annonces sont intervenues : - La cessation de la publication de plusieurs indices calculés sur la base des swaps référençant le LIBOR USD prévue pour fin juin 2023 : ICE SWAP RATE USD, MIFOR (Inde), SOR (Singapour) et THBFIX (Thaïlande) ; - La cessation du CDOR (Canada) après le 28 juin 2024 sur les ténors non encore arrêtés (un, deux et trois mois) ; - Et plus récemment, l’arrêt du WIBOR – indice de référence polonais, classifié critique par la Commission Européenne - à horizon fin 2024. Depuis début 2019, le Groupe Crédit Agricole s’est organisé pour préparer et encadrer la transition des indices de taux pour l’ensemble de ses activités. Ces transitions s’inscrivent dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole participe - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe Crédit Agricole préconise et privilégie des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités. De manière générale, la réalisation ordonnée et maitrisée des transitions est aujourd’hui garantie par les efforts menés par le Groupe pour mettre à niveau ses outils et ses processus ainsi que par la forte mobilisation des équipes support et des métiers pour absorber la charge de travail induite par les transitions, notamment pour la renégociation des contrats. L’ensemble des actions entreprises depuis 2019 permet ainsi aux entités du Groupe d’assurer la continuité de leur activité après la disparition des IBOR et d’être en capacité de gérer les nouvelles offres de produits référençant des RFR ou certains RFR à terme. Transition LIBOR GBP, CHF et JPY Suite aux actions menées en 2021 pour renégocier les transactions indexées sur les indices qui n’étaient plus publiés ou qui ont cessé d’être représentatifs le 31 décembre 2021, le Groupe a finalisé la migration opérationnelle de ces contrats au premier semestre 2022. Sur le second semestre, le Groupe a focalisé ses efforts sur la renégociation des quelques transactions résiduelles utilisant des LIBOR synthétiques. Transition LIBOR USD : A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, les travaux au S2 2022 se sont concentrés en grande partie sur la préparation de la transition du LIBOR USD. L’identification des contrats et la définition de la stratégie pour leur migration sont finalisées : · Les prêts, les lignes de crédit ainsi que les instruments de couverture associés seront prioritairement basculés vers un indice alternatif à travers une renégociation bilatérale ; · Il est anticipé que l’essentiel des dérivés non compensés couverts par le protocole ISDA seront transitionnés par activation de la clause de fallback à la disparition du LIBOR USD et les clients non adhérents au protocole ont été contactés afin d’initier une renégociation bilatérale. Les chambres de compensation ont quant à elles confirmé que les dérivés compensés seraient transitionnés au S1 2023 ; · Les comptes à vue et autres produits assimilés seront migrés par une mise à jour de leurs conditions générales ; · Pour les autres classes d’actifs, les contrats seront migrés pro-activement ou par activation de la clause de fallback. Cette transition impacte en tout premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée au LIBOR USD et pour laquelle la transition des stocks de contrats a déjà débuté. La migration opérationnelle des contrats s’appuie sur l’ensemble des processus et outils préalablement développés pour la transition des contrats indexés sur les taux IBOR dont la publication ou la non représentativité a cessé fin 2021. La Financial Conduct Authority (FCA) britannique a lancé le 23 novembre une consultation visant à proposer la mise en œuvre d’un LIBOR USD synthétique pour les tenors un, trois et six mois jusqu’à fin septembre 2024 sachant que les autorités américaines ont pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires du LIBOR USD pour les contrats de droit américain. Transition des autres indices (ICE SWAP RATE USD, MIFOR, SOR, THBFIX, CDOR, WIBOR) : Hors WIBOR, les transitions concernent presque exclusivement la banque d’investissement qui a finalisé l’identification des clients et des transactions. Le stock à transitionner est très marginal par rapport au LIBOR USD et concerne très majoritairement les dérivés compensés. Au dernier trimestre 2022, l’autorité polonaise KNF a communiqué sa feuille de route pour le remplacement des deux indices de référence WIBOR et WIBID par l’indice WIRON et une première version de ses recommandations sur les transactions OIS et les émissions. Les principales entités du Groupe Crédit Agricole utilisant le WIBOR sont CA Pologne (banque de détail) et CAL&F au travers de l’entité EFL (leasing). Gestion des risques associés à la réforme des taux : Les risques liés à la réforme des taux interbancaires se limitent essentiellement au LIBOR USD pour la période courant jusqu’en juin 2023. Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence, les travaux menés par le Groupe portent également sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 31 décembre 2022, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en millions d'euros) LIBOR USD Autres LIBOR : GBP, JPY et CHF Autres indices Total des actifs financiers hors dérivés ‐ ‐ Total des passifs financiers hors dérivés ‐ ‐ Total des notionnels des dérivés ‐ ‐ Les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure à la date de cessation ou de non représentativité de l’indice de référence. Pour le LIBOR USD par exemple, le 30/06/2023 correspond à la date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. 12 Impacts des évolutions comptables ou autres événements Pas d’impacts des évolutions comptables ou autres événements. 13 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : 13.1 Information sur les filiales 13.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise aux restrictions suivantes : Contraintes réglementaires Les filiales de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Contraintes légales Les filiales de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles liées à des garanties La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Ce mécanisme est décrit dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 13.1.2 Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021. 13.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe. Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 241 167 millions d’euros aux FCT (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 : 20 638K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2018 : 19 992K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2019 : 184 097K€ et FCT Crédit Agricole 2020 : 16 440k€, FCT Crédit Agricole 2022 : 15 151€). 13.2 Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole Val de France Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2022 31/12/2021 31/12/2022 31/12/2021 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France Intégration globale France Caisse Régionale NA NA NA NA Val de France Rendement Intégration globale France Fond dédié 100% 100% 100% 100% 53 Caisses Locales Intégration globale France Caisses Locales N/A N/A N/A N/A FCT Crédit Agricole Habitat 2018 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2019 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% Val de France Expansion Intégration globale France Investissement 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% Au 31 décembre 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2022. ANET 4 rue Diane de Poitiers 28260 ANET ARROU 18 Grande Rue 28290 ARROU AUNEAU 23 Place du Marché 28700 AUNEAU AUTHON DU PERCHE 8 Place du Marché 28330 AUTHON DU PERCHE BLOIS 5 rue de la Paix 41000 BLOIS BONNEVAL 5 Place du Marché aux grains 28800 BONNEVAL BRACIEUX 10 rue Roger Brun 41250 BRACIEUX BREZOLLES 3 rue Saint Jean 28270 BREZOLLES BROU 1 rue des Changes 28160 BROU CHARTRES 1 rue Daniel Boutet 28023 CHARTRES CHATEAUDUN 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN CHATEAUNEUF EN THYMERAIS 11 Place des Halles 28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS CLOYES SUR LE LOIR 22 rue de Chateaudun 28220 CLOYES SUR LOIR CONTRES 10 Place du 8 mai 41700 CONTRES COUR CHEVERNY 5 Place Victor Hugo 41700 COUR CHEVERNY COURVILLE SUR EURE 53 rue Carnot 28190 COURVILLE SUR EURE DREUX 2 rue Parisis 28103 DREUX DROUE-LA VILLE AUX CLERCS 9 rue Saint Nicolas 41270 DROUE GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN HERBAULT 2 Place de l'Hotel de Ville 41190 HERBAULT ILLIERS COMBRAY 2 rue Léon Ferré 28120 ILLIERS COMBRAY JANVILLE 18 Place du Martroi 28310 JANVILLE LA BAZOCHE GOUET Place du Marché 28330 LA BAZOCHE GOUET LA FERTE VIDAME 25 rue Delaborde 28340 LA FERTE VIDAME LA LOUPE 7 Place de l'Hotel de Ville 28240 LA LOUPE LAMOTTE BEUVRON 22 rue Dufort de Duras 41600 LAMOTTE BEUVRON LES MONTILS 41 rue de Bel Air 41120 LES MONTILS MAINTENON 4 Place Aristide Briand 28130 MAINTENON MARCHENOIR 2 rue Saint Laurent 41370 MARCHENOIR MENNETOU SUR CHER Rue Bonne Nouvelle 41320 MENNETOU SUR CHER MER-JOSNES 14 avenue Maunoury 41500 MER MONDOUBLEAU 40 Place du Marché 41170 MONDOUBLEAU MONTOIRE-VILLEDIEU 36/37 Place Clémenceau 41800 MONTOIRE SUR LE LOIR MONTRICHARD 39 rue Nationale 41400 MONTRICHARD MOREE-OUZOUER LE DOYEN Place du 8 Mai 41160 MOREE NEUNG SUR BEUVRON 17 rue des Colonels Marais 41210 NEUNG SUR BEUVRON NOGENT LE ROI 14 rue de l'Eglise 28210 NOGENT LE ROI NOGENT LE ROTROU 29 rue Villette Gâté 28400 NOGENT LE ROTROU VEUZAIN SUR LOIRE 11 rue de la Justice 41150 VEUZAIN SUR LOIRE ORGERES EN BEAUCE 25 rue Nationale 28140 ORGERES EN BEAUCE OUCQUES 1 Place du Château 41290 OUCQUES BEAUCE LA ROMAINE 8 rue de la Libération 41240 BEAUCE LA ROMAINE ROMORANTIN 20 Avenue de Lattre de Tassigny 41200 ROMORANTIN LANTHENAY SAINT AIGNAN SUR CHER 22 Place Wilson 41110 SAINT AIGNAN SAINT AMAND LONGPRE 8 Avenue du Président Grellet 41310 SAINT AMAND SAINT LUBIN DES JONCHERETS 13 rue de la Baronnie 28350 SAINT LUBIN DES JONCHERETS SALBRIS 19 boulevard de la République 41300 SALBRIS SAVIGNY SUR BRAYE Espace Commercial - Avenue de la Braye 41360 SAVIGNY SUR BRAYE SELLES SUR CHER 1 avenue Aristide Briand 41130 SELLES SUR CHER SENONCHES 16 Place de l'Hotel de Ville 28250 SENONCHES THIRON BEAUMONT 13 rue de Commerce 28480 THIRON GARDAIS VENDOME 23 Faubourg Chartrain 41100 VENDOME VOVES 13 rue du Voisin 28150 VOVES 14 Participations et entités structurées non consolidées 14.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 050 218 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 155 438 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 14.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2022 31/12/2021 SAS Crédit Agricole Immobilier Val de France France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Innovation France 100,00% 100,00% Entité Non significative EURL Val de France Investissement France 100,00% 100,00% Incidence non significative CARCIE France 21,00% 21,00% Entité Non significative 14.1.2 Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de titres de participation significatif représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % au 31 décembre 2022. 14.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2022, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Titrisation La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a pour rôle la structuration de véhicules de titrisation par l’achat de créances (prêts habitat, à la consommation, …) et/ou d’autres actifs (titres adossés aux actifs, …). Les véhicules financent ces achats en émettant les tranches multiples de dettes et des titres de participation, dont le remboursement est lié à la performance des actifs dans ces véhicules. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France investit et apporte des lignes de liquidité aux véhicules de titrisation qu'il a sponsorisés pour le compte de clients. Gestion d’actifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France structure et gère des entités pour le compte de clients qui souhaitent investir dans des actifs spécifiques afin d’en tirer le meilleur rendement possible en fonction d'un niveau de risque choisi. Ainsi, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peut être amené soit à détenir des intérêts dans ces entités afin d’assurer le lancement soit à garantir la performance de ces structures. Fonds de placement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Financement structuré La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intervient dans des entités dédiées à l’acquisition d’actifs. Ces entités peuvent prendre la forme de société de financement d’actif ou de sociétés de crédit-bail. Dans les entités structurées, le financement est garanti par l'actif. L'implication du Groupe est souvent limitée au financement ou à des engagements de financement. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021, l’implication de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2022 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 213 350 213 350 ‐ 213 350 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 213 350 213 350 ‐ 213 350 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 3 517 815 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 535 257 535 ‐ 257 535 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 257 535 257 535 ‐ 257 535 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 7 063 416 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 15 Événements postérieurs au 31 décembre 2022 Pas d’événements postérieurs à la clôture. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2022 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion - Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. - Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans le paragraphe « Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement » de la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (Stage 3) sont dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, votre direction est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 2 de l’annexe aux comptes consolidés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés qui s’élève à M€ 67,9. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : ►mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; ► testé l’efficacité des contrôles jugés clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; ►analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact du contexte macro-économique sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; ►mis en oeuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. - Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans le paragraphe « Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement » de la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dettes, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois (Stage 1) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité (Stage 2). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de pertes en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de votre Caisse régionale au regard des caractéristiques propres à ses portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature, au 31 décembre 2022, un montant de M€ 68,9 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de : ►l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 3.1 de l’annexe aux comptes consolidés ; ►l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques (Stages 1 et 2). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont notamment consisté à : ►prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande parles auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de détermination des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : ►les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; ►le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD »,perte en cas de défaut Loss Given Default ou « LGD») en prenant en compte notamment le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022 et les mesures de soutien à l’économie ; ►la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et des paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; ►la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeurs. ►tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de détermination des corrections de valeur sur la base d’un échantillon de dossiers ; ►contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des corrections de valeur dans l’outil de provisionnement ; ►apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte macro-économique, en particulier pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking local ; ►analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2022 ; ►examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires - Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par vos assemblées générales du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG S.A. était dans la dix-huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt-deuxième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés - Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : ►il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en oeuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; ►il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; ►il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; ►il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; ►il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; ►concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. - Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en oeuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 9 mars 2023 Les Commissaires aux Comptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Christophe Coquelin Olivier Durand Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et sur son site internet : https://www.credit-agricole.fr/ca-valdefrance/particulier/informations/informations-financieres.html

20/02/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300332
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 31 décembre 20 2 2 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 33 978 Effets publics et valeurs assimilées 76 302 Créances sur les établissements de crédits 86 470 Opérations internes au Crédit agricole 1 961 324 Opérations avec la clientèle 7  915 876 Obligations et autres titres à revenu fixe 541 434 Actions et autres titres à revenu variable 317 710 Participations et autres titres détenus à long terme 871 818 Parts dans les entreprises liées 22 076 Immobilisations corporelles et incorporelles 80 444 Autres actifs 83 510 Comptes de régularisation 66 209 Total de l’actif 12 057 151 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 165 356 Opérations internes au Crédit agricole 5 643 196 Comptes créditeurs de la clientèle 4 079 931 Dettes représentées par un titre 13 005 Autres passifs 120 307 Comptes de régularisation 166 845 Provisions pour risques et charges 83 268 Dettes subordonnées et titres participatifs 200 338 Fonds pour risques bancaires généraux 1 48 500 Capitaux propres hors FRBG 1  436 401 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 245 957 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 12 057 151 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 303 802 Engagements de financements 989 941 Engagements de garantie 313 813 Engagements sur titres 48 Engagements reçus 3 204 556 Engagements de financements 8 842 Engagements de garantie 3 195 714 Engagements sur titres

26/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204186
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 septembre 20 2 2 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 31 4 30 Effets publics et valeurs assimilées 76 918 Créances sur les établissements de crédits 69 103 Opérations internes au Crédit agricole 1 776 336 Opérations avec la clientèle 7  789 231 Obligations et autres titres à revenu fixe 530 733 Actions et autres titres à revenu variable 356 674 Participations et autres titres détenus à long terme 846 852 Parts dans les entreprises liées 22 091 Immobilisations corporelles et incorporelles 78 852 Autres actifs 79 669 Comptes de régularisation 61 501 Total de l’actif 11 719 390 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 138 338 Opérations internes au Crédit agricole 5 488 421 Comptes créditeurs de la clientèle 3 965 707 Dettes représentées par un titre 13 005 Autres passifs 102 943 Comptes de régularisation 142 353 Provisions pour risques et charges 87 394 Dettes subordonnées et titres participatifs 193 828 Fonds pour risques bancaires généraux 1 51 000 Capitaux propres hors FRBG 1  436 401 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 245 957 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 11 719 390 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 303 167 Engagements de financements 1 017 492 Engagements de garantie 285 627 Engagements sur titres 48 Engagements reçus 3 116 789 Engagements de financements 8 842 Engagements de garantie 3 107 947 Engagements sur titres

25/07/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203494
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 juin 20 2 2 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 31 423 Effets publics et valeurs assimilées 76 813 Créances sur les établissements de crédits 53 631 Opérations internes au Crédit agricole 1 682 499 Opérations avec la clientèle 7  5 79 293 Obligations et autres titres à revenu fixe 540 070 Actions et autres titres à revenu variable 357 360 Participations et autres titres détenus à long terme 846 773 Parts dans les entreprises liées 19 491 Immobilisations corporelles et incorporelles 77 367 Autres actifs 114 028 Comptes de régularisation 36 807 Total de l’actif 11 415 555 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 49 332 Opérations internes au Crédit agricole 5 520 996 Comptes créditeurs de la clientèle 3 750 213 Dettes représentées par un titre 13 001 Autres passifs 73 558 Comptes de régularisation 146 390 Provisions pour risques et charges 84 113 Dettes subordonnées et titres participatifs 190 551 Fonds pour risques bancaires généraux 1 51 000 Capitaux propres hors FRBG 1  436 401 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 245 957 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 11 415 555 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 283 487 Engagements de financements 1 005 722 Engagements de garantie 277 717 Engagements sur titres 48 Engagements reçus 2 957 701 Engagements de financements 8 842 Engagements de garantie 2 948 859 Engagements sur titres

27/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201118
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 mars 20 2 2 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 27 955 Effets publics et valeurs assimilées 86 964 Créances sur les établissements de crédits 62 858 Opérations internes au Crédit agricole 1 583 421 Opérations avec la clientèle 7 477 081 Obligations et autres titres à revenu fixe 515 985 Actions et autres titres à revenu variable 360 507 Participations et autres titres détenus à long terme 855 710 Parts dans les entreprises liées 18 878 Immobilisations corporelles et incorporelles 78 433 Autres actifs 115 270 Comptes de régularisation 41 775 Total de l’actif 11 224 837 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 45 250 Opérations internes au Crédit agricole 5 528 778 Comptes créditeurs de la clientèle 3 609 552 Dettes représentées par un titre 12 005 Autres passifs 61 336 Comptes de régularisation 122 164 Provisions pour risques et charges 79 436 Dettes subordonnées et titres participatifs 178 915 Fonds pour risques bancaires généraux 1 51 000 Capitaux propres hors FRBG 1  436 401 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 245 957 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 11 224 837 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 105 303 Engagements de financements 820 891 Engagements de garantie 284 324 Engagements sur titres 88 Engagements reçus 2 858 641 Engagements de financements 10 048 Engagements de garantie 2 848 593 Engagements sur titres

25/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2200845
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 43 257 080,00 euros Siège social : 1, rue Daniel Boutet 28000 CHARTRES 400 868 188 R.C.S CHARTRES Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2021 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Val de France en date du 28 janvier 2022 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 18 mars 2022 . I. — Bilan au 31 décembre 2021 (En milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Opérations interbancaires et assimilées 160 344 186 109 Caisse, banques centrales 32 748 28 534 Effets publics et valeurs assimilées 5 86 605 108 246 Créances sur les établissements de crédit 3 40 991 49 329 Opérations internes au Crédit Agricole 3 1 555 261 1 083 370 Opérations avec la clientèle 4 7 347 677 6 943 454 Opérations sur titres 887 338 998 299 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 525 977 491 494 Actions et autres titres à revenu variable 5 361 361 506 805 Valeurs immobilisées 951 430 927 177 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 854 265 829 409 Parts dans les entreprises liées 6-7 18 878 18 936 Immobilisations incorporelles 7 767 766 Immobilisations corporelles 7 77 520 78 066 Capital souscrit non verse - - Actions propres - - Comptes de régularisation et actifs divers 163 783 177 853 Autres actifs 8 131 859 137 859 Comptes de régularisation 8 31 924 39 994 Total actif 11 065 833 10 316 262 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Opérations interbancaires et assimilées 39 565 40 222 Banques centrales - - Dettes envers les établissements de crédit 10 39 565 40 222 Opérations internes au Crédit Agricole 10 5 307 108 4 905 790 Comptes créditeurs de la clientèle 11 3 664 836 3 389 218 Dettes représentées par un titre 12 18 207 19 511 Comptes de régularisation et passifs divers 178 065 183 365 Autres passifs 13 66 400 59 218 Comptes de régularisation 13 111 665 124 147 Provisions et dettes subordonnées 264 556 246 582 Provisions 14 82 449 87 764 Dettes subordonnées 18 182 107 158 818 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 17 151 000 143 000 Capitaux propres hors FRBG 19 1 442 496 1 388 574 Capital souscrit 43 257 43 257 Primes d'émission 147 187 147 187 Réserves 1 192 545 1 145 302 Ecarts de réévaluation - - Provisions réglementées et subventions d'investissement - - Report à nouveau 238 - Résultat de l'exercice 59 269 52 828 Total passif 11 065 833 10 316 262 Hors-bilan au 31 décembre 2021 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés 1 166 771 1 318 853 Engagements de financement 27 867 148 868 226 Engagements de garantie 27 299 399 450 403 Engagements sur titres 27 224 224 Engagements reçus 2 802 249 2 560 752 Engagements de financement 27 9 470 14 151 Engagements de garantie 27 2 792 779 2 545 851 Engagements sur titres 27 - 750 Les opérations de change Hors-bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 24 et 25. II. — Compte de résultat au 31 décembre 2021 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 31 159 403 161 476 Intérêts et charges assimilées 31 - 59 369 - 62 317 Revenus des titres à revenu variable 32 24 815 30 725 Commissions Produits 33 111 986 106 062 Commissions Charges 33 - 22 944 - 19 171 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 34 284 426 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 35 853 7 041 Autres produits d'exploitation bancaire 36 4 967 6 263 Autres charges d'exploitation bancaire 36 - 1 893 - 1 097 Produit net bancaire 218 102 229 408 Charges générales d'exploitation 37 - 135 845 - 132 940 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 276 -8 394 Résultat brut d'exploitation 73 981 88 074 Coût du risque 38 9 222 - 11 958 Résultat d'exploitation 83 203 76 116 Résultat net sur actifs immobilisés 39 108 - 4 463 Résultat courant avant impôt 83 311 71 653 Résultat exceptionnel - - Impôts sur les bénéfices 41 - 16 042 - 18 825 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - 8 000 - Résultat net de l'exercice 59 269 52 828 III. — Affectation du résultat L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 59 268 514,71 € et du report à nouveau créditeur de 238 211 € comme suit : Intérêts aux parts sociales 673 301,33 € Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 5 421 638,85 € Affectation spéciale Loi Mécénat 12 773,99 € Affectation à la Réserve Légale 40 049 258,66 € Dotation aux autres réserves 13 349 752,88 € Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Intérêts aux parts sociales : Exercice Nombre de parts sociales Intérêt net Taux d’intérêt 2018 3 019 289 881 631,98 € 2,92% 2019 3 019 289 848 420,33 € 2,81% 2020 3 019 289 751 801,63 € 2,49% Proposition d’affectation pour l’exercice 2021 : 2021 3 019 289 673 301,33 € 2,23% Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) : 2018 1 306 419 5 552 280,75 € 4,25 € 2019 1 306 419 5 552 280,75 € 4,25 € 2020 1 306 419 4 833 750,30 € 3,70 € Proposition d’affectation pour l’exercice 2021 : 2021 1 306 419 5 421 638,85 € 4,15 € Cette résolution est adoptée à l’unanimité avec 185 voix exprimées favorablement. I V . — Annexes Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Cadre juridique et financier La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées au La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, 53 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2021, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,50 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,50 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». - Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Le traitement comptable retenu par le Groupe, sans changement par rapport à celui appliqué en 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, i.e. au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 31 décembre 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Ainsi, le Groupe estime bénéficier de l’obtention de l’ensemble des bonifications à l’échéance de ce financement du fait de la réalisation des conditions pour en bénéficier au 31 décembre 2021. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Au 31/12/2021, le montant total souscrit de TLTRO III par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est de 1 059 millions d’euros et le produit d’intérêt afférent est de 10,2 M€. — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de « point d'entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe dont ils sont créanciers. L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L'investisseur doit donc être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l'entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant en 2013 et amendé par deux avenants en 2016, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A, en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35% du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020, une deuxième correspondant à 15% du dispositif a eu lieu le 1er mars 2021 et une dernière correspondant à la partie résiduelle de 50% du dispositif a eu lieu le 16 novembre 2021. La garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2021 - Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par la crise sanitaire, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie. Prêts Garantis par l'Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l'Etat. Au 31 décembre 2021, le solde des encours de prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France s'élève à 151,7 millions d'euros. Risque de crédit Le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. - Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A a démantelé le 1er mars 2021 et le 16 novembre 2021 respectivement 15% complémentaires et la totalité de la part résiduelle de 50% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. - Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 683 K€ a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au 31 décembre 2021. Evénements postérieurs à l'exercice 2021 Pas d'événements postérieurs à l'exercice 2021. Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements / Recommandations Date de 1 ère application : opérations ou exercices ouverts à compter du Mise à jour Recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises Immédiate Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque de crédit conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France doit apprécier, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un évènement en particulier, le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse (appréciation par la Direction des Risques). Parmi les encours douteux, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. - Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. - Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de Placements Collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (Cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07. Titres de l'activité de portefeuille Conformément au règlement ANC 2014-07, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2021, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Immobilisations La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Le mali technique de fusion est comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France , à la suite de l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d'épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Provisions La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1 du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 18 juin 2019 pour les années 2019, 2020 et 2021. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a appliqué la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l'ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l'octroi d'une prestation à la fois en fonction de l'ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu'un membre du personnel soit employé par l'entité lorsqu'il atteint l'âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de : - soit la date de prise de service du membre du personnel - soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l'acquisition des droits à prestation. En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. A compter de l’exercice 2021, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19). Les impacts sur le niveau de la dette actuarielle s’élèvent à 238 milliers d’euros (comme présenté en Note 17 des états financiers). L’impact de première application est comptabilisé en contrepartie du Report à Nouveau (Cf. Note 20 portant sur les capitaux propres). Il s’élève à 238 milliers d’euros et de 144 milliers d’euros au titre des excédents d’actif de régime (Cf. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers). Pour l’exercice 2021, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France maintient sa méthode actuelle de détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date de prise de service du membre du personnel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 3 233 - - - 3 233 - 3 233 1 396 à terme (1) 44 - - 37 667 37 711 47 37 758 47 933 Valeurs reçues en pension - - - - - - - - Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 3 277 - - 37 667 40 944 47 40 991 49 329 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 40 991 49 329 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 903 012 - - - 903 012 - 903 012 596 288 Comptes et avances à terme 4 555 7 135 313 937 311 854 637 481 14 768 652 249 487 082 Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 907 567 7 135 313 937 311 854 1 540 493 14 768 1 555 261 1 083 370 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 1 555 261 1 083 370 Total 1 596 252 1 132 699 (1) La créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) est présentée en déduction des comptes d'épargne à régime spécial présentés au passif du bilan (Cf. note 33.1 Emprunts de titres). Commentaires: Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2021, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France s'élève à 151,7 millions d'euros. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 411 125 - - 536 - 536 556 Autres concours à la clientèle 395 469 698 122 2 589 485 3 698 942 7 382 018 19 280 7 401 298 6 995 602 Valeurs reçues en pension livrée - - - - - - - - Comptes ordinaires débiteurs 19 166 - - - 19 166 32 19 198 31 654 Dépréciations - 73 355 - 84 358 Valeur nette au bilan 7 347 677 6 943 454 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 841 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 2 992 544 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2021 contre 2 695 333 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 22 946 milliers au 31 décembre 2021 d'euros contre 25 223 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 7 386 057 6 995 009 Autres pays de l'U.E. 5 589 8 307 Autres pays d'Europe (1) 4 234 805 Amérique du Nord 502 370 Amérique Centrale et du Sud 793 919 Afrique et Moyen-Orient 1 998 929 Asie et Océanie (hors Japon) 2 548 2 263 Japon - - Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 7 401 720 7 008 602 Créances rattachées 19 312 19 210 Dépréciations - 73 355 - 84 358 Valeur nette au bilan 7 347 678 6 943 454 Dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling-GBP Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 3 923 746 45 474 23 629 - 15 616 - 10 965 3 689 193 50 144 27 355 - 19 865 - 14 174 Agriculteurs 878 776 25 846 17 933 - 17 702 - 14 594 857 573 34 786 25 160 - 26 270 - 21 535 Autres professionnels 602 023 18 333 10 761 - 9 876 - 7 404 585 049 17 695 11 062 - 11 036 - 8 103 Clientèle financière 274 543 3 959 2 552 - 2 835 - 1 818 233 047 4 275 2 088 - 3 020 - 1 706 Entreprises 1 134 782 35 709 27 279 - 26 913 - 23 430 1 075 748 32 076 24 456 - 23 738 - 20 488 Collectivités publiques 573 378 - - - - 562 892 - - - - Autres agents économiques 33 784 413 413 - 413 - 413 24 310 429 117 - 429 - 117 Total 7 421 032 129 734 82 567 - 73 355 - 58 624 7 027 812 139 405 90 238 - 84 358 - 66 123 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - - 86 035 86 035 107 282 dont surcote restant à amortir - - - 1 106 1 106 1 627 dont décote restant à amortir - - - - 1 171 - 1 171 - 1 445 Créances rattachées - - - 570 570 964 Dépréciations - - - - - - Valeur nette au bilan - - - 86 605 86 605 108 246 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): - - - - - - Emis par organismes publics - - - 69 176 69 176 32 556 Autres émetteurs - 2 420 - 452 335 454 755 456 822 dont surcote restant à amortir - - - 2 935 2 935 3 486 dont décote restant à amortir - - - - 895 - 895 - 726 Créances rattachées - 8 - 2 070 2 078 2 131 Dépréciations - - 32 - - - 32 - 15 Valeur nette au bilan - 2 396 - 523 581 525 977 491 494 Actions et autres titres à revenu variable - 349 292 12 940 - 362 232 507 514 Créances rattachées - - - - - - Dépréciations - - 419 - 452 - - 871 - 709 Valeur nette au bilan - 348 873 12 488 - 361 361 506 804 Total - 351 269 12 488 610 186 973 943 1 106 544 Valeurs estimatives - 363 727 16 421 621 605 1 001 753 1 140 825 (1) dont 36 420 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2021 et 36 420 milliers d'euros au 31 décembre 2020 Le montant des cessions de titres d'investissement. Pas de cessions de titres d’investissement en 2021. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 12 466 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre 10 962 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 3 932 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre 2 173 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 14 916 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre 24 512 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -856 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre -272 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Administration et banques centrales (y compris Etats) 38 323 28 534 Etablissements de crédit 128 876 145 286 Clientèle financière 574 785 720 251 Collectivités locales 30 852 4 022 Entreprises, assurances et autres clientèles 113 327 98 799 Divers et non ventilés - - Total en principal 886 163 996 892 Créances rattachées 2 078 2 131 Dépréciations - 903 - 724 Valeur nette au bilan 887 338 998 299 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 523 931 86 035 362 232 972 198 489 378 107 282 507 514 1 104 174 dont titres cotés 325 410 86 035 - 411 445 294 558 107 282 - 401 840 dont titres non cotés (1) 198 521 - 362 232 560 753 194 820 - 507 514 702 334 Créances rattachées 2 078 570 - 2 648 2 131 964 - 3 095 Dépréciations - 32 - - 871 - 903 - 15 - - 709 - 724 Valeur nette au bilan 525 977 86 605 361 361 973 943 491 494 108 246 506 805 1 106 545 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 361 361 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 323 724 milliers d'euros Les OPCVM figurent à l'actif du bilan pour 49 992 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2021 s'élève à 56 277 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2021 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires - - OPCVM obligataires 302 582 311 585 OPCVM actions - - OPCVM autres 58 779 66 174 Total 361 361 377 759 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 24 913 15 025 159 223 324 770 523 931 2 078 526 009 491 509 Dépréciations - - - - - - - 32 - 15 Valeur nette au bilan 24 913 15 025 159 223 324 770 523 931 2 078 525 977 491 494 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute - 10 028 70 419 5 588 86 035 570 86 605 108 246 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - 10 028 70 419 5 588 86 035 570 86 605 108 246 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 496 671 - 491 038 - Autres pays de l'U.E. 100 071 - 95 654 - Autres pays d'Europe 3 251 - - - Amérique du Nord 9 973 - 9 968 - Amérique Centrale et du Sud - - - - Afrique et Moyen-Orient - - - - Asie et Océanie (hors Japon) - - - - Japon - - - - Total en principal 609 966 - 596 660 - Créances rattachées 2 648 - 3 095 - Dépréciations - 32 - - 15 - Valeur nette au bilan 612 582 - 599 740 - Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2021. Informations financières Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en pourcentage) Valeurs comptables des titres détenus Prêts et avances consentis par la société non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Filiales et participations Brutes Nettes Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR Participations dans Ets de Crédit Néant Autres parts dans les entreprises Liées SAS VDF INNOVATION 1 138 100,00 1 000 1 000 202 0 VAL DE FRANCE EXPANSION 11 466 100,00 10 000 10 000 -350 0 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 807 100,00 4 000 848 25 0 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 6 859 100,00 7 000 6 831 -55 0 CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER 200 Sous total 22 000 18 678 200 0 Autres titres de participations CA TITRES 58 718 1,32 732 732 672 0 CA TITRES 4 547 SACAM PARTICIPATION 81 990 1,88 1 364 1 364 2 334 0 SACAM DEVELOPPT 794 779 2,11 15 446 15 446 61 185 423 SACAM DEVELOPPT 7 224 0 SACAM AVENIR 106 336 1,64 6 107 4 552 -111 130 0 SACAM IMMOBILIER 182 853 1,61 2 876 2 876 5 309 95 SACAM MUTULALISATION 18 295 410 1,81 335 946 335 946 271 332 4 092 CAC PME 68 757 7,51 5 445 5 445 -3 497 0 SAS LA BOETIE 15 819 153 2,25 435 689 435 689 -3 980 18 509 SAS LA BOETIE 15 220 C2MS 77 696 1,87 1 677 1 677 3 254 38 SCI CAM 43 415 2,86 437 437 854 0 CAPS (CT CAM) 41 252 1,82 1 131 1 131 964 11 TERRITOIRES ET DEVELOPT 26 211 3,51 509 509 545 0 TERRITOIRES ET DEVELOPT 3 039 DELTA 77 846 1,73 1 373 1 373 -28 0 CARCIE 2 740 21,00 630 616 116 0 SACAM INTERNATIONAL 483 246 2,11 18 963 9 949 -102 179 0 SACAM FIRECA SAS 50 636 1,43 1 341 727 -2 110 0 SACAM ASSUR, CAUTION 35 038 1,88 664 664 1 893 34 CREDIT AGRICOLE PAYMENT SERVICES 76 746 1,03 502 502 6 078 0 CREDIT AGRICOLE INNOVATIONS &TERRITOIRES (somme) 13 732 1,87 540 540 -2 534 0 SP Ariane 6 (avance) 2 600 0 0 CAC PME2 6,00 900 900 0 0 CA TRANSITIONS 49 456 1,30 1 302 1 302 -521 0 ACE AERONAUTIQUE 2,22 1 000 1 000 0 0 Sous total 834 574 823 378 32 630 0 23 201 Total 856 574 842 057 32 830 0 23 201 Participations dont la valeur inventaire est inferieur 1% du capital de la cr Participations Ets de Crédit (ensemble) 0 0 0 0 Autres parts dans les entreprises Liées (ensemble) 0 0 0 0 Autres titres participations (ensemble) 5 352 5 151 12 864 160 123 Total parts entreprises liées et participations 861 926 847 208 45 694 160 0 23 324 L’ensemble des chiffres exprimés est en euros. Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 22 000 20 378 22 000 20 486 Titres cotés - - - - Avances consolidables 200 200 200 200 Créances rattachées - - - - Dépréciations - 3 322 - - 3 264 - Valeur nette au bilan 18 878 20 578 18 936 20 686 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 833 418 1 186 541 802 760 1 136 732 Titres cotés - - - - Avances consolidables 25 621 25 621 34 325 34 326 Créances rattachées 114 114 113 113 Dépréciations - 11 396 - - 11 959 - Sous-total titres de participation 847 757 1 212 276 825 239 1 171 171 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 6 508 6 595 4 177 4 204 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - - - 7 - Sous-total autres titres détenus à long terme 6 508 6 595 4 170 4 204 Valeur nette au bilan 854 265 1 218 871 829 409 1 175 375 Total des titres de participation 873 143 1 239 449 848 345 1 196 061 (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 861 926 828 937 Titres cotés - - Total 861 926 828 937 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2021 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 22 000 - - 22 000 Avances consolidables 200 - - 200 Créances rattachées - - - - Dépréciations - 3 264 - 58 - - 3 322 Valeur nette au bilan 18 936 -58 - 18 878 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 802 760 31 239 - 581 833 418 Avances consolidables 34 325 - - 8 704 25 621 Créances rattachées 113 114 - 113 114 Dépréciations - 11 959 - 46 609 - 11 396 Sous-total titres de participation 825 239 31 307 - 8 789 847 757 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 4 177 2 340 - 9 6 508 Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - 7 - 7 - Sous-total autres titres détenus à long terme 4 170 2 340 - 2 6 508 Valeur nette au bilan 829 409 33 647 -8 791 854 265 Total 848 345 33 589 -8 791 873 143 (1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2021 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 195 576 8 700 - 5 630 198 646 Amortissements et dépréciations - 117 510 - 8 263 4 647 - 121 126 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes - - - - Amortissements et dépréciations - - - - Valeur nette au bilan 78 066 437 -983 77 520 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 194 14 - 1 208 Amortissements et dépréciations - 428 - 13 - - 441 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - Amortissements et dépréciations - - - - Valeur nette au bilan 766 1 - 767 Total 78 832 438 -983 78 287 Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : Augmentation : Mise en service de l'agence de Thivars 290k€, de l'agence de Pontlevoy 314k€, de l'agence de Mennetou sur Cher 289k€, de l’agence de Sainville 261k€, de l’agence de Dammarie 458k€ et de l’agence de Janville 557k€. Diminution : Vente Logement de fonction : rue de la poste à La Chaussée St Victor - VB de cession pour 337k€. rue du bas Foux à Vineuil - VB de cession pour 492k€. à St Laurent La Gâtine - VB de cession pour 464k€. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 15 7 Comptes de stock et emplois divers 375 375 Débiteurs divers (2) 131 452 137 466 Gestion collective des titres Livret de développement durable - - Comptes de règlement 17 11 Valeur nette au bilan 131 859 137 859 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 737 183 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 74 4 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 1 331 2 180 Charges constatées d'avance (4) 627 489 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 2 592 5 945 Autres produits à recevoir (3) 26 366 31 073 Charges à répartir - - Autres comptes de régularisation 197 120 Valeur nette au bilan 31 924 39 994 Total 163 783 177 853 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 1 221 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. (3) Les produits à recevoir sur créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) sont présentés en déduction des dettes rattachées sur comptes d'épargne à régime spécial au passif du bilan (Cf. note 33.2 Epargne centralisée). (4) La modification de la recommandation 2013-02 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires permet l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels sur celui appliqué dans les comptes consolidés consécutivement à la décision de l’IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies. Ce choix d’alignement a été retenu par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et a pour conséquence d’augmenter le niveau des comptes de régularisation et actifs divers de 144 milliers d’euros. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2021 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2021 Sur opérations interbancaires et assimilées - - - - - - Sur créances clientèle 84 358 19 572 - 29 905 - 670 - 73 355 Sur opérations sur titres 724 395 - 216 - - 903 Sur valeurs immobilisées 15 231 103 - 616 - - 14 718 Sur autres actifs 13 13 - 1 - - 25 Total 100 326 20 083 - 30 738 - 670 - 89 001 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 1 592 - - - 1 592 3 1 595 384 à terme - - - 37 965 37 965 5 37 970 39 838 Valeurs données en pension - - - - - - - - Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 1 592 - - 37 965 39 557 8 39 565 40 222 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 40 780 - - - 40 780 - 40 780 20 977 Comptes et avances à terme 789 218 1 602 788 2 265 598 607 904 5 265 508 820 5 266 328 4 884 813 Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 829 998 1 602 788 2 265 598 607 904 5 306 288 820 5 307 108 4 905 790 Total 831 590 1 602 788 2 265 598 645 869 5 345 845 828 5 346 673 4 946 012 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale [Cf. Cadre Juridique et Financier]. Comptes créditeurs de la clientèle Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 3 294 645 - - - 3 294 645 37 3 294 682 2 977 087 Comptes d'épargne à régime spécial (1) : 60 086 - - - 60 086 - 60 086 51 755 à vue 60 086 - - - 60 086 - 60 086 51 755 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 36 643 83 216 187 048 774 307 681 2 387 310 068 360 376 à vue 4 345 - - - 4 345 - 4 345 10 370 à terme 32 298 83 216 187 048 774 303 336 2 387 305 723 350 006 Valeurs données en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 3 391 374 83 216 187 048 774 3 662 412 2 424 3 664 836 3 389 218 (1) Les Comptes d'épargne à régime spécial sont présentés sous déduction de la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) (Cf. note 33.2 Epargne centralisée). Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 3 645 105 3 370 360 Autres pays de l'U.E. 7 568 8 150 Autres pays d'Europe (1) 3 635 873 Amérique du Nord 2 483 2 199 Amérique Centrale et du Sud 343 303 Afrique et Moyen-Orient 2 429 2 239 Asie et Océanie (hors Japon) 835 2 148 Japon 13 15 Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 3 662 411 3 386 287 Dettes rattachées 2 424 2 931 Valeur au bilan 3 664 835 3 389 218 Dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou e n Livre Streling-GBP Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Particuliers 1 756 167 1 784 049 Agriculteurs 347 964 287 615 Autres professionnels 187 489 169 032 Clientèle financière 367 293 173 521 Entreprises 911 381 877 223 Collectivités publiques 7 592 14 994 Autres agents économiques 84 526 79 853 Total en principal 3 662 412 3 386 287 Dettes rattachées 2 424 2 931 Valeur au bilan 3 664 836 3 389 218 Dettes représentées par un titre Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse - - - - - - - - Titres du marché interbancaire - - - - - - - - Titres de créances négociables 6 200 12 000 - - 18 200 7 18 207 19 511 Emprunts obligataires - - - - - - - - Autres dettes représentées par un titre - - - - - - - - Valeur nette au bilan 6 200 12 000 - - 18 200 7 18 207 19 511 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) - - Dettes représentatives de titres empruntés - - Instruments conditionnels vendus 15 7 Comptes de règlement et de négociation - - Créditeurs divers 55 089 51 913 Versements restant à effectuer sur titres 11 296 7 298 Valeur au bilan 66 400 59 218 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 26 399 35 390 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 72 9 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 990 2 117 Produits constatés d'avance 25 270 27 547 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 1 206 1 413 Autres charges à payer 57 419 57 200 Autres comptes de régularisation 309 471 Valeur au bilan 111 665 124 147 Total 178 065 183 365 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2021 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2021 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 20 - - - 17 - 3 Provisions pour autres engagements sociaux 801 20 - - 44 - 777 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature (1) 14 445 42 606 - - 44 572 - 12 479 Provisions pour litiges fiscaux (2) 360 4 - 298 - 62 - 4 Provisions pour autres litiges (3) 543 369 - 3 - 165 - 744 Provisions pour risques pays - - - - - - Provisions pour risques de crédit (4) 54 657 157 695 - - 159 636 - 52 716 Provisions pour restructurations - - - - - - Provisions pour impôts (5) 193 64 - - - 257 Provisions sur participations - - - - - - Provisions pour risques opérationnels (6) 55 684 - 3 - 50 - 686 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (7) 15 400 295 - - 1 954 - 13 741 Autres provisions (8) 1 290 377 - 542 - 83 - 1 042 Valeur au bilan 87 764 202 114 - 846 - 206 583 - 82 449 Dont provisions sur Crédits Baux Immobiliers et Mobiliers CBI/CBM pour 681K€ (baisse due à une sortie de défaut d’un client) A noter qu’il n’y a plus de contrats en risques d'exécution d'engagements de financements douteux - B3 contre 18K€ en n-1 Dont provisions pour risques d'exécution des engagements sain B1 HORS BILAN pour 6 136K€ et dégradés B2 HORS BILAN pour 4 204K€. Reprise de provision pour le contentieux fiscal relatif à la quote part de crédit d'impôt recherche de la CR généré chez CATS (ne reste que le litige sur les intérêts moratoires pour 3k€) et reprise de la provision pour litige fiscal de 298k€. Dont provisions pour litige juridique pour 414k€ et dont provisions pour litiges salariaux pour 332k€. Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. Le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour la CR s'élève à 52 114K€ et le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour les STT s'élève à 602K€. Comprend les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale. Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des évènements relatifs aux opérations de l'établissement. Forte hausse due à une dotation concernant le litige image chèque pour 684k€. Voir note Epargne Logement ci-après. Dont provision pour Bons Prescrits de 148K€, provision pour fonds de péréquation CATS de 40k€, provision sur DAT à taux progressifs de 611k€ et provision pour carte BONUS GOLD de 169k€. Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 93 586 73 745 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 825 675 809 660 Ancienneté de plus de 10 ans 725 431 749 216 Total plans d'épargne-logement 1 644 692 1 632 622 Total comptes épargne-logement 283 925 280 806 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 1 928 617 1 913 428 L'ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 549 840 Comptes épargne-logement 3 152 4 532 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 3 701 5 372 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -100 -63 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -6 366 -7 744 Ancienneté de plus de 10 ans -7 276 -7 593 Total plans d'épargne-logement -13 741 -15 400 Total comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement -13 741 -15 400 (En milliers d'euros) 01/01/2021 Dotations Reprises 31/12/2021 Plans d'épargne-logement -15 400 -295 -1 954 -13 741 Comptes épargne-logement 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -15 400 -295 -1 954 -13 741 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2021 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Engagements sociaux : avantages postérieurs a l'emploi, régimes à prestations définies Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle à l'ouverture 26 501 26 381 Coût des services rendus sur l'exercice 2 500 1 774 Coût financier 97 256 Cotisations employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime - -1 276 Variation de périmètre -48 -133 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations versées (obligatoire) -1 460 -1 195 (Gains) / pertes actuariels -1 119 696 Autres mouvements (1) -238 - Dette actuarielle à la clôture 26 234 26 501 La modification de la recommandation 2013-02 du 7 novembre 2013 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires permet l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels sur celui appliqué dans les comptes consolidés consécutivement à la décision de l’IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies. Ce choix d’alignement a été retenu par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France et a pour conséquence de réduire de 238 milliers d’euros le niveau de la dette actuarielle présentée au 1er janvier 2021, faisant ressortir une position active de 26 263 milliers d’euros, et d’augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2021 par le biais du report à nouveau de 238 milliers d’euros. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/N 31/12/N-1 Coût des services rendus 2 500 1 774 Coût financier 97 256 Rendement attendu des actifs -111 -389 Coût des services passés - -1 276 (Gains) / pertes actuariels net 383 366 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes - - (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -370 1 197 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2 499 1 927 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l'ouverture 23 335 22 423 Rendement attendu des actifs 111 389 Gains / (pertes) actuariels 109 -52 Cotisations payées par l'employeur 2 448 1 902 Cotisations payées par les employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime - - Variation de périmètre -48 -133 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations payées par le fonds -1 460 -1 195 Autres mouvements - Juste valeur des actifs / droits à remboursement à la clôture 24 495 23 335 Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle à la clôture -26 234 -26 501 Impact de la limitation d'actifs -1 246 -1 616 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 3 129 4 740 Juste valeur des actifs fin de période 24 495 23 335 Position nette (passif) / Actifs à la clôture 144 -42 Composition des actifs des régimes Information sur les actifs des régimes Allocations d'Actifs en % En Milliers d'euros Actions 12,10% 2 964 Dont actions cotées Obligations 80,20% 19 645  Dont obligations cotées Immobiliers 7,70% 1 886  Autres Actifs Régimes à prestations définies : Principales hypothèses actuarielles 2020 Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Formugei : 0,44% et 0,30% - Contrat de retraite Cadre de direction : 0,36% et 0,86% - Indemnités de Fin de Carrières Salariés : 0,36% et 0,86% - Indemnités de Fin de Carrières Cadre de Direction : 0,36% et 0,86% - Contrat de retraite Cadre de Direction Art L131-11-2 : 0,36% et 0,98% Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2021, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite CD Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Contrat de retraite CD L131-11-2 Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,70% 1,53% -6,36% 2,63% 3,74% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,80% 1,60% 7,04% 2,74% 3,98% Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Fonds pour risques bancaires généraux 151 000 143 000 Valeur au bilan 151 000 143 000 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Titres et emprunts participatifs - - - - - - - - Autres emprunts subordonnés à terme - - - - - - - - Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 178 766 178 766 3 341 182 107 158 818 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - - - - - - - Valeur au bilan - - - 178 766 178 766 3 341 182 107 158 818 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 114 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 3 709 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1) Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2019 43 257 776 286 47 256 414 732 60 616 1 342 147 Dividendes versés au titre de N-2 - - - - - - - 6 401 - 6 401 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-2 - 40 653 - 13 562 - - - 54 215 - Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice N-1 - - - - - - 52 828 52 828 Autres variations - - - - - - - - Solde au 31/12/2020 43 257 816 939 47 256 428 294 52 828 1 388 574 Dividendes versés au titre de N-1 - - - - - - - 5 586 - 5 586 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-1 - 35 423 - 12 058 - - - 47 242 - Report à nouveau (2) - - - - - - - 239 Résultat de l’exercice N - - - - - - 59 269 59 269 Autres variations - - - - - - - - Solde au 31/12/2021 43 257 852 362 47 256 440 352 - - 59 269 1 442 496 Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros de primes de fusion. Les 239 milliers d’euros concerne l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels sur celui appliqué dans les comptes consolidés consécutivement à la décision de l’IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies. Ce choix d’alignement a été retenu par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France et a pour conséquence d’augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2021. Composition des capitaux propres (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Capitaux propres hors FRBG 1 442 496 1 388 574 Fonds pour risques bancaires généraux 151 000 143 000 Total des capitaux propres 1 593 496 1 531 574 Par ailleurs, les dettes subordonnées et titres participatifs s'élèvent à 182 107 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 157 818 milliers d'euros au 31 décembre 2020 ; le montant des dépôts de garantie à caractère mutuel s'élève à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 0 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2021 Solde au 31/12/2020 Créances 1 600 955 1 141 987 Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle 1 588 091 1 126 124 Obligations et autres titres à revenu fixe 12 864 15 863 Dettes 5 488 395 5 062 837 Sur les établissements de crédits et institutions financières 5 306 288 4 904 019 Sur la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 182 107 158 818 Engagements donnés 160 67 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle Garanties données à des établissements de crédit Garanties données à la clientèle 160 67 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Euro 11 082 548 10 944 098 10 342 312 10 178 816 Autres devises de l’Union Europ. (1) 117 117 1 385 1 385 Franc Suisse 382 382 200 200 Dollar 2 494 2 492 2 885 2 884 Yen - - - - Autres devises 480 480 1 298 1 298 Valeur brute 11 086 021 10 947 569 10 348 080 10 184 583 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 68 813 118 264 68 508 131 679 Dépréciations - 89 001 - - 100 326 - Total 11 065 833 11 065 833 10 316 262 10 316 262 Dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling-GBP Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - - - - - Devises - - - - - Euros - - - - Opérations de change à terme 7 009 7 002 35 403 35 397 - Devises 3 534 3 534 17 422 17 422 - Euros 3 475 3 468 17 981 17 975 Prêts et emprunts en devises - - - - Total 7 009 7 002 35 403 35 397 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 1 709 721 10 729 1 720 450 1 929 130 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations de gré à gré (1) 1 709 721 10 729 1 720 450 1 929 130 Swaps de taux d'intérêt 1 709 721 9 833 1 719 554 1 929 130 Autres contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - FRA - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - 896 896 - Autres contrats à terme - - - - Opérations conditionnelles - 72 648 72 648 56 686 Opérations sur marchés organisés - - - - Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Opérations de gré à gré - 72 648 72 648 56 686 Options de swaps de taux Achetées - - - - Vendues - - - - Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés - 34 787 34 787 24 685 Vendus - 34 787 34 787 24 685 Instruments de taux de change à terme Achetés - 1 537 1 537 3 658 Vendus - 1 537 1 537 3 658 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Dérivés de crédit - - - - Contrats de dérivés de crédit Achetés - - - - Vendus - - - - Total 1 709 721 83 377 1 793 098 1 985 816 Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2021 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 3 074 - - 3 074 - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 252 051 706 508 760 995 252 051 706 508 760 995 - - - Caps, Floors, Collars - 67 200 2 374 - 67 200 2 374 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - 896 - - 896 - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 255 125 774 604 763 369 255 125 774 604 763 369 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 14 010 - - 14 010 - - - - - Sous total 14 010 - - 14 010 - - - - - Total 269 135 774 604 763 369 269 135 774 604 763 369 - - - (En milliers d'euros) Total 31/12/2020 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 7 316 - - 7 316 - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 592 714 803 267 533 149 592 714 803 267 533 149 - - - Caps, Floors, Collars - 46 800 2 570 - 46 800 2 570 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 600 030 850 067 535 719 600 030 850 067 535 719 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 69 632 1 169 - 69 632 1 169 - - - - Sous total 69 632 1 169 - 69 632 1 169 - - - - Total 669 662 851 236 535 719 669 662 851 236 535 719 - - - Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2021 Juste Valeur Négative au 31/12/2021 Encours Notionnel au 31/12/2021 Juste Valeur Positive au 31/12/2020 Juste Valeur Négative au 31/12/2020 Encours Notionnel au 31/12/2020 Futures - - - - - - Options de change 3 157 3 110 3 074 7 820 7 432 7 316 Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 25 110 61 019 1 719 554 37 337 81 794 1 929 130 Caps, Floors, Collars 46 46 69 574 26 26 49 370 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - 896 - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 28 313 64 175 1 793 098 45 183 89 252 1 985 816 Swaps de devises - - - - - - Opérations de change à terme 870 863 14 010 1 554 1 553 70 801 Sous total 870 863 14 010 1 554 1 553 70 801 Total 29 183 65 038 1 807 108 46 737 90 805 2 056 617 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 319 721 1 390 000 117 371 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec le Groupe. Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif. Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements de financement 867 148 868 226 Engagements en faveur d'établissements de crédit - 1 761 Engagements en faveur de la clientèle 867 148 866 465 Ouverture de crédits confirmés 423 169 504 720 Ouverture de crédits documentaires 909 801 Autres ouvertures de crédits confirmés 422 260 503 919 Autres engagements en faveur de la clientèle 443 979 361 745 Engagements de garantie 299 399 450 403 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 48 124 190 182 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 13 658 27 518 Autres garanties 34 466 162 664 Engagements d'ordre de la clientèle (2) 251 275 260 221 Cautions immobilières 6 073 1 056 Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 245 202 259 165 Engagements sur titres 224 224 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements à donner 224 224 Engagements reçus Engagements de financement 9 470 14 151 Engagements reçus d'établissements de crédit 9 470 14 151 Engagements reçus de la clientèle - - Engagements de garantie 2 792 779 2 545 851 Engagements reçus d'établissements de crédit 163 552 160 166 Engagements reçus de la clientèle 2 629 227 2 385 685 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 295 234 292 288 Autres garanties reçues 2 333 993 2 093 397 Engagements sur titres - 750 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements reçus - 750 dont 135 696 milliers d'euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. la garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021. Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2021, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a apporté 3 535 241 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 317 580 milliers d'euros en 2020. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a apporté : - 2 956 444 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 676 640 milliers d'euros en 2020 ; - 103 498 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 115 270 milliers d'euros en 2020 ; - 475 299 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 525 670 milliers d'euros en 2020 . Engagements donnés aux entreprises liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole SA au bénéfice des tiers créanciers de celle-ci (cf note 1.1 cadre juridique et financier) et la garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021. Opérations de désendettement de fait et de titrisation Titrisation En 2021, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas participé à l’émission de titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Sur opérations avec les établissements de crédit 951 1 381 Sur opérations internes au Crédit Agricole 23 080 17 701 Sur opérations avec la clientèle 126 696 127 527 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 5 568 7 011 Produit net sur opérations de macro-couverture 3 105 7 851 Sur dettes représentées par un titre - - Autres intérêts et produits assimilés 3 5 Intérêts et produits assimilés 159 403 161 476 Sur opérations avec les établissements de crédit - 857 - 877 Sur opérations internes au Crédit Agricole - 48 041 - 48 585 Sur opérations avec la clientèle - 10 218 - 12 597 Charge nette sur opérations de macro-couverture - - Sur obligations et autres titres à revenu fixe - 243 - 240 Sur dettes représentées par un titre - 10 - 18 Autres intérêts et charges assimilées - - Intérêts et charges assimilées - 59 369 - 62 317 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 100 034 99 159 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2021 est de 4 114 milliers d'euros, contre 3 709 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Les montants d'intérêts perçus relatifs au TLTRO s’élèvent à 10 224 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 4 145 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Le montant des intérêts catch up s’élèvent à 195K€ au 31/12/2021. Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 23 654 29 901 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 1 161 824 Opérations diverses sur titres - - Total des revenus des titres à revenus variables 24 815 30 725 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 140 - 50 90 88 - 54 34 Sur opérations internes au crédit agricole 10 813 - 16 259 - 5 446 11 149 - 13 013 - 1 864 Sur opérations avec la clientèle 25 891 - 318 25 573 24 848 - 318 24 530 Sur opérations sur titres 50 - 7 43 - - 5 - 5 Sur opérations de change 55 - 55 45 - 45 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 111 - 111 4 - 4 Sur prestations de services financiers (1) 74 809 - 6 186 68 623 69 711 - 5 669 64 042 Provision pour risques sur commissions 117 - 124 - 7 217 - 112 105 Total produit net des commissions 111 986 -22 944 89 042 106 062 -19 171 86 891 (1) dont prestations assurance-vie : 14 936 milliers d'euros. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Solde des opérations sur titres de transaction - - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 240 206 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 44 220 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 284 426 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 373 - 101 Reprises de dépréciations 148 580 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - 225 479 Plus-values de cession réalisées 1 084 7 070 Moins-values de cession réalisées - 487 - 937 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 597 6 133 Solde des opérations sur titres de placement 372 6 612 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations - 22 - 82 Reprises de dépréciations 68 98 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 46 16 Plus-values de cession réalisées 435 413 Moins-values de cession réalisées - - Solde des plus et moins-values de cession réalisées 435 413 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 481 429 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 853 7 041 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits divers 4 849 5 769 Quote part des opérations faites en commun - 7 Refacturation et transfert de charges 34 44 Reprises provisions 84 443 Autres produits d'exploitation bancaire 4 967 6 263 Charges diverses - 593 - 508 Quote part des opérations faites en commun - 599 - 586 Refacturation et transfert de charges - - Dotations provisions - 701 - 3 Autres charges d'exploitation bancaire - 1 893 - 1 097 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 3 074 5 166 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Frais de personnel Salaires et traitements - 49 039 - 47 057 Charges sociales - 25 827 - 24 980 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 5 415 - 5 277 Intéressement et participation - 8 001 - 7 132 Impôts et taxes sur rémunérations - 7 392 - 7 511 Total des charges de personnel - 90 259 - 86 680 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 018 4 675 Frais de personnel nets - 85 241 - 82 005 Frais administratifs Impôts et taxes - 2 714 - 3 820 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires - 1 - 2 - 48 160 - 47 341 Total des charges administratives - 50 874 - 51 161 Refacturation et transferts de charges administratives 270 226 Frais administratifs nets - 50 604 - 50 935 Charges générales d'exploitation -135 845 -132 940 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe (2) dont 67 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique au titre de l'exercice 2021 Rémunération des dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 589 milliers d’euros. Par ailleurs, au titre de l’année 2021, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 2 056 milliers d’euros . Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2021 31/12/2020 Cadres 310 314 Non cadres 824 831 Total de l'effectif moyen 1 134 1 145 Dont : - France 1 134 1 145 - Etranger Dont : personnel mis à disposition 55 53 Cout du risque « Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes. Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés. Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque. » (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations aux provisions et dépréciations - 219 808 - 183 837 Dépréciations de créances douteuses - 19 269 - 17 472 Autres provisions et dépréciations - 200 539 - 166 365 Reprises de provisions et dépréciations 233 932 175 657 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 29 477 25 698 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 204 455 149 959 Variation des provisions et dépréciations 14 124 - 8 180 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) - 129 - 120 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) - 4 929 - 3 574 Décote sur prêts restructurés - 179 - 309 Récupérations sur créances amorties 335 225 Autres pertes - - 803 Autres produits - 803 Cout du risque 9 222 -11 958 (1) dont 403 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 670 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 3 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 20 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 4 526 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations - 103 - 4 655 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 103 - 4 655 Reprises de dépréciations 616 555 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 616 555 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 513 - 4 100 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 513 - 4 100 Plus-values de cessions réalisées 4 - Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 4 - Moins-values de cessions réalisées - 568 - 385 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 568 - 385 Pertes sur créances liées à des titres de participation - - Solde des plus et moins-values de cessions - 564 - 385 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 564 - 385 Solde en perte ou en bénéfice - 51 - 4 485 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 240 68 Moins-values de cessions - 81 - 46 Solde en perte ou en bénéfice 159 22 Résultat net sur actifs immobilisés 108 -4 463 Charges et produits exceptionnels Pas de charges ni de produits exceptionnels. Impôt sur les bénéfices La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 1 506 K euros. Impôts sur les bénéfices (en milliers d'euros) Montant 2021  Montant 2020  Ventilation de l'impôt Partie afférente au résultat ordinaire 16 340 18 527  Partie afférente à un redressement fiscal -298 298 Partie afférente au résultat exceptionnel 0 0  Total 16 042  18 825 Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Elle distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie. Evénements postérieurs à la clôture , susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Pas d'événements postérieurs à la clôture. Affectation des résultats (En milliers d'euros) Bénéfice disponible 59 507 Report à nouveau 0 Affectation spéciale Loi Mécénat 13 Intérêts des parts sociales et cca 6 095 Affectation à la Réserve Légale 40 049 Affectation en autres réserves 13 350 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) (2) 79 82% 79 95% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (H3C + RSE) 16 18% 4 5% Total 95 100% 83 100% y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Pour 2021, prestations du 1 er janvier au 31/12/2021 V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2021 A l'assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1 er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et, notamment, nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires exposé dans la note 2 « Principes et Méthodes comptables » ainsi que dans les notes 2.11, 14, 16 et 19 de l’annexe des comptes annuels . Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, la Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la Caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à 73,4 M€. Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19 pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la Caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mis en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la Caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, la Caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédits de la Caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente 52,7 M€ au 31 décembre 2021, comme détaillé dans la note 14 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré, qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte de crise sanitaire en vigueur sur l’exercice 2021 ; l’importance de ces provisions dans le bilan de la Caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local). Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de provisions. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie, la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante, la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester des données relatives aux expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la Caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2021 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire . Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre assemblée générale du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG S.A. était dans la dix-septième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt et unième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes Paris La Défense, le 3 mars 2022 KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Christophe Coquelin Olivier Durand Associé Associé Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2021 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 28/01/2022 et s oumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 18/03/2022 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres RCS Chartres : 400 868   188 Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 11,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 26 869 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. (1) via la SAS Rue La Boétie. La Caisse régionale de la Corse, détenue à 99,9 % par Crédit Agricole S.A., est actionnaire de Sacam Mutualisation. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Le traitement comptable retenu par le Groupe, sans changement par rapport à celui appliqué en 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, i.e. au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 31 décembre 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Ainsi, le Groupe estime bénéficier de l’obtention de l’ensemble des bonifications à l’échéance de ce financement du fait de la réalisation des conditions pour en bénéficier au 31 décembre 2021. Pour rappel, au 30 juin 2021, le taux d’intérêt retenu était le minimum entre le taux de Facilité des Dépôts et le MRO - 50 bps compte tenu des incertitudes que le Groupe avait à cette date, quant à l’atteinte des critères de variation de crédits éligibles pendant la période spéciale de référence additionnelle. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Au 31/12/2021, le montant total souscrit de TLTRO III par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est de 1 059 millions d’euros et le produit d’intérêt afférent est de 10,2 M€. Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant en 2013 et amendé par deux avenants en 2016, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1 er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1 er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020, une deuxième correspondant à 15% du dispositif a eu lieu le 1 er mars 2021 et une dernière correspondant à la partie résiduelle de 50% du dispositif a eu lieu le 16 novembre 2021. La garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021. Informations relatives aux parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2021 s’élève à 178 766 milliers d’euros. Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 171 645 174 919 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 67 582 - 71 054 Commissions (produits) 4.2 111 758 105 741 Commissions (charges) 4.2 - 23 373 - 19 208 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 6 531 2 193 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 38 78 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 6 493 2 115 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 23 325 5 858 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 23 325 5 858 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ Produits des autres activités 4.6 2 130 1 820 Charges des autres activités 4.6 - 1 894 - 1 239 Produit net bancaire 222 540 199 030 Charges générales d'exploitation 4.7 - 134 827 - 131 325 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.8 - 9 258 - 9 109 Résultat brut d'exploitation 78 455 58 596 Coût du risque 4.9 8 355 - 13 309 Résultat d'exploitation 86 810 45 287 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.10 159 - 46 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ Résultat avant impôt 86 969 45 241 Impôts sur les bénéfices 4.11 - 18 634 - 13 628 Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net 68 335 31 613 Participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Résultat net part du groupe 68 335 31 613 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net 68 335 31 613 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.12 1 228 - 748 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.12 186 173 - 53 472 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 187 401 - 54 220 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 5 989 2 442 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.12 181 412 - 51 778 Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.12 - 587 167 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 587 167 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 152 - 42 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.12 - 435 125 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.12 180 977 - 51 653 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 249 312 - 20 040 Dont part du Groupe 249 312 - 20 040 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 568 384 Bilan actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 6.1 32 748 28 584 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2 394 480 533 935 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 402 1 811 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 392 078 532 124 Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2 24 782 36 674 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4 1 158 224 940 704 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 158 224 940 704 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3 9 556 950 8 701 141 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 559 203 1 095 730 Prêts et créances sur la clientèle 7 579 152 7 199 603 Titres de dettes 418 595 405 808 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 12 251 29 490 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 17 152 27 710 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 132 146 138 224 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence - ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Immobilisations corporelles 6.13 81 882 82 188 Immobilisations incorporelles 6.13 27 24 Ecarts d'acquisition ‐ ‐ Total de l'actif 11 410 642 10 518 674 Bilan passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 2 413 1 905 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 2 413 1 905 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 59 537 80 765 Passifs financiers au coût amorti 9 007 100 8 324 432 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 5 285 770 4 875 436 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 3 664 649 3 388 722 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 56 681 60 274 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 9 552 30 882 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 6 360 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 161 329 164 364 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ Provisions 6.14 32 791 36 012 Dettes subordonnées ‐ ‐ Total dettes 9 272 728 8 638 720 Capitaux propres 2 137 914 1 879 954 Capitaux propres part du Groupe 2 137 903 1 879 943 Capital et réserves liées 343 149 325 136 Réserves consolidées 1 409 527 1 387 279 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 316 892 135 915 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 68 335 31 613 Participations ne donnant pas le contrôle 11 11 Total du passif 11 410 642 10 518 674 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 166 958 1 541 795 ‐ ‐ 1 708 753 - 1 173 188 741 187 568 ‐ 1 896 321 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 166 958 1 541 795 ‐ ‐ 1 708 753 - 1 173 188 741 187 568 ‐ 1 896 321 Augmentation de capital 10 989 ‐ ‐ ‐ 10 989 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 989 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 ‐ - 8 762 ‐ ‐ - 8 762 ‐ ‐ ‐ ‐ - 8 762 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 1 947 ‐ ‐ 1 947 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 947 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 359 ‐ ‐ 359 ‐ ‐ ‐ ‐ 359 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 10 989 - 6 456 ‐ ‐ 4 533 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 533 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ - 384 ‐ ‐ - 384 125 - 51 778 - 51 653 ‐ - 52 037 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ - 384 ‐ ‐ - 384 ‐ 384 384 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 31 613 31 613 Autres variations ‐ - 489 ‐ ‐ - 489 ‐ ‐ ‐ ‐ - 489 Capitaux propres au 31 décembre 2020 177 947 1 534 466 ‐ ‐ 1 712 413 - 1 048 136 963 135 915 31 613 1 879 941 Affectation du résultat 2020 ‐ 31 613 ‐ ‐ 31 613 ‐ ‐ ‐ - 31 613 ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2021 177 947 1 566 079 ‐ ‐ 1 744 026 - 1 048 136 963 135 915 ‐ 1 879 941 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (4) ‐ 177 ‐ ‐ 177 ‐ ‐ ‐ ‐ 177 Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 177 947 1 566 256 ‐ ‐ 1 744 203 - 1 048 136 963 135 915 ‐ 1 879 941 Augmentation de capital 18 013 ‐ ‐ ‐ 18 013 ‐ ‐ ‐ ‐ 18 013 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ - 7 975 ‐ ‐ - 7 975 ‐ ‐ ‐ ‐ - 7 975 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ - 15 ‐ ‐ - 15 ‐ ‐ ‐ ‐ - 15 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 18 013 - 7 990 ‐ ‐ 10 023 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 023 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ - 492 ‐ ‐ - 492 - 435 181 412 180 977 ‐ 180 485 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves (2) ‐ - 568 ‐ ‐ - 568 ‐ 568 568 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 68 335 68 335 Autres variations (3) ‐ - 1060 ‐ ‐ - 1060 ‐ ‐ ‐ ‐ - 1060 Capitaux propres au 31 décembre 2021 195 960 1 556 714 ‐ ‐ 1 752 674 -1 483 318 375 316 892 68 335 2 137 901 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Concerne les opérations de capital de Sacam Avenir (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de -1098 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. (4) L’IFRS IC a retenu, dans sa décision définitive d’avril 2021, un changement de méthode portant sur l’estimation des engagements sociaux des régimes à prestations définies: impact de 177 milliers d’euros; 238 milliers d’euros en report à nouveau pour la partie de l’excédent du régime, diminué de l’impôt différé de 61 milliers d’euros au taux de 25.83% (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 896 332 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 896 332 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 989 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 8 762 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 947 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 359 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 533 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 52 037 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 31 613 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 489 Capitaux propres au 31 décembre 2020 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 879 952 Affectation du résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2021 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 879 952 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 177 Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 880 129 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 013 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 7 975 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 15 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 023 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 180 485 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 68 335 Autres variations (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 1060 Capitaux propres au 31 décembre 2021 11 ‐ ‐ ‐ 11 2 137 912 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Concerne les opérations de capital de Sacam Avenir (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de -1098 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. (4) L’IFRS IC a retenu, dans sa décision définitive d’avril 2021, un changement de méthode portant sur l’estimation des engagements sociaux des régimes à prestations définies: impact de 177 milliers d’euros; 238 milliers d’euros en report à nouveau pour la partie de l’excédent du régime, diminué de l’impôt différé de 61 milliers d’euros au taux de 25.83% Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Résultat avant impôt 86 969 45 241 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 9 258 9 108 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions - 10 645 11 258 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement - 159 46 Résultat net des activités de financement 56 83 Autres mouvements 967 - 5 501 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements - 523 14 994 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 229 024 433 466 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 137 184 23 890 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 129 651 - 187 245 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - 5 337 32 961 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés - 13 911 - 22 871 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 202 243 280 201 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 288 689 340 436 Flux liés aux participations (1) - 2 387 22 797 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 7 575 - 4 132 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - 9 962 18 665 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 10 039 2 227 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement - 3 317 11 974 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 6 722 14 201 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 285 449 373 302 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 619 295 246 321 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 28 584 26 823 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 590 711 219 498 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 904 817 619 295 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 32 748 28 584 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 872 069 590 711 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 285 522 372 974 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2021, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à – 2 387 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : Souscriptions : Sacam Avenir pour 2 524K€ (libération de fond pour 634K€) CAC PME2 pour 900K€ C2MS pour 295K€ COFILMO pour 70K€ CA TRANSITIONS pour 651K€ ACE AERONAUTIQUE pour 1 000K€ Cessions : Radian pour 17K€ (2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 7 975 milliers d’euros pour l'année 2021 Notes annexes aux états financiers 1 Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2021 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2020 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2021 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2021 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 1 er janvier 2021 (1) Oui Amendement à IFRS 4 Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 1 er janvier 2021 Non Amendement à IFRS 16 2 nd amendement sur les concessions de loyers liées à la COVID-19 1 er avril 2021 NON Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 dès le 1er janvier 2020. Réformes des indices de référence Le Groupe Crédit Agricole a mis en œuvre début 2019 un programme pour préparer et encadrer la transition des indices de référence pour l’ensemble de ses activités, avec une déclinaison en projets dédiés dans chaque entité impactée. Ce programme s’est inscrit dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole a activement participé - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe a privilégié autant que possible des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités et autant que possible les jalons incitatifs. D’importants investissements et une forte mobilisation des équipes opérationnelles et des métiers ont été mis en œuvre pour adapter les outils et absorber la charge de travail induite par les transitions, y compris pour la modification des contrats. Il est à noter que les développements informatiques ont été très dépendants du calendrier de détermination des indices alternatifs cibles aux LIBOR et de l’émergence de standards de marché. La réalisation ordonnée et maitrisée de ces transitions a été assurée par l’ensemble des actions entreprises depuis 2019. Au second semestre 2021 , les entités ont notamment concentré leurs efforts sur la finalisation de l’ensemble des développements informatiques et l’intensification de l’information et des interactions avec les clients pour leur expliquer plus en détail les modalités de transition et poursuivre les efforts engagés pour prévenir les risques de conduite. Les travaux menés ont également permis de mettre les entités du Groupe en capacité de gérer les nouvelles offres de produits RFR tout en préservant l'expérience et la satisfaction client. Bilan des transitions au 31/12/ 2021 : Pour la plupart des entités et activités concernées, les plans de transition proactifs ont été activés dès que possible en 2021 avec une intensification au deuxième semestre : prêts / emprunts de cash entre entités du Groupe, émissions obligataires du Crédit Agricole SA, comptes de dépôts clientèle, dérivés de taux compensés transitionnés en masse via les cycles de conversion des chambres de compensation en octobre (EONIA) et en décembre (LIBOR hors USD). L’activation à partir du 1er janvier 2022 des clauses de fallback - considérées comme un « filet de sécurité » - a concerné une faible part du stock de contrats impactés par les modifications d’indice de référence. Toutefois, pour les dérivés non compensés et couverts par le protocole fallbacks ISDA, les acteurs de marché ont largement privilégié l’activation des fallbacks. A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, peu de contrats référençant l’EONIA ou les LIBOR CHF, EUR, GBP et JPY n’ont pas pu faire l’objet d’une renégociation avant le 31 décembre 2021 ou être basculés sur un indice alternatif par activation de la clause de fallback. Ce stock résiduel de contrats concerne soit des négociations non finalisées au 31 décembre qui devraient aboutir début 2022, soit des contrats qui bénéficient ou bénéficieront des dispositifs législatifs en vigueur. Gestion des risques : Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence disparaissant ou devenant non représentatifs au 31 décembre 2021 et la mise en conformité avec la réglementation BMR, les travaux du projet ont également porté sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). Pour exemple, sur le volet financier, le risque de fragmentation du marché induit par l’utilisation de types de taux différents (calcul de taux prédéterminé en début de période d’intérêt dit « forward looking » ou calcul de taux post-déterminé dit « backward looking ») et de conventions différentes selon les classes d'actifs / devises peut conduire à des risques financiers pour les acteurs du secteur. Il est néanmoins anticipé que ces risques, clairement identifiés au sein du Groupe, devraient tendre à s’amoindrir au fur et à mesure que les standards de marché émergeront et que le secteur privé - avec le soutien des banques - sera en capacité de gérer cette fragmentation. LIBOR USD : En 2022, les travaux du programme de transition se poursuivent, notamment pour préparer la cessation de la publication du LIBOR USD ou sa non représentativité en juin 2023. Ce volet concerne en premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée à cet indice. Pour la transition du LIBOR USD, la mise en œuvre d’un dispositif législatif sera confirmé ultérieurement par les autorités britanniques, les autorités américaines ayant pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires pour les contrats de droit New-Yorkais. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2021 , le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 1 709 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 31 décembre 2021 , la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transitionner vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en milliards d'euros) EONIA LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JPY LIBOR CHF LIBOR EUR Total des actifs financiers hors dérivés - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers hors dérivés ‐ - - ‐ ‐ Total des notionnels des dérivés - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En l’absence d’annonces relatives à un remplacement prochain des indices EURIBOR, WIBOR et STIBOR, ceux-ci ont été exclus des données quantitatives fournies. Les encours en LIBOR USD reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 30/06/2023, date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. Pour les autres indices, les contrats basculés vers le taux alternatif par activation de la clause de fallback ont été exclus du recensement. Par conséquent, les encours en EONIA et LIBOR CHF correspondent aux contrats dont la renégociation contractuelle n’était pas totalement finalisée au 31 décembre 2021 et pour lesquels il n’est pas prévu de recours aux dispositifs législatifs en vigueur. Les encours en LIBOR GBP et JPY correspondent au stock résiduel de contrats pour lesquels les renégociations avec les clients n’ont pas abouti et qui devraient être couverts par le dispositif de la Commission Européenne en cours de mise en place ( Date prévisionnelle : fin T1 2022) . S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Conséquences comptables de la décision IFRS IC d’avril 2021 sur l’attribution d’avantages postérieurs à l’emploi aux périodes de services pour les régimes à prestations définies En décembre 2020, l’IFRS IC a été saisi d’une question portant sur la méthodologie de calcul des dettes actuarielles des régimes à prestations définies et sur la période d’acquisition des droits à retenir pour lesquels dans lequel le nombre d’années d’ancienneté donnant lieu à attribution de droits est plafonné. Parmi plusieurs approches analysées, l’IFRS IC a retenu l’approche consistant à linéariser sur la période plafonnée précédant l’âge de retraite permettant d’obtenir les droits. Les plans concernés par la décision IFRS IC IAS 19 sont ceux pour lesquels : L’attribution de droits est conditionnée par la présence dans l’entreprise au moment du départ en retraite (avec perte de tout droit en cas de départ anticipé) ; Les droits dépendent de l’ancienneté, mais sont plafonnés à partir d’un certain nombre d’années d’ancienneté. Cette décision constitue un changement de méthode dans les approches retenues par le Groupe. L’impact de cette décision, qui a été enregistré au 1er janvier 2021 sans comparatif, s’élève à une diminution de 238 milliers d’euros en termes de dettes actuarielles (Cf. note 7 – Avantages au personnel et autres rémunérations). Les impacts sur les états financiers s’élèvent à 238 milliers d’euros d’excédent d’actif (enregistré en note 6.11 – Comptes de régularisation) en contrepartie des capitaux propres (effet de 177 milliers d’euros après prise en compte des effets fiscaux – Cf. Tableau de variation des capitaux propres). Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, l’application de cette décision ne revêt pas un caractère significatif sur le niveau des engagements sociaux et de la présentation états financiers. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière , - IFRS 9 Instruments financiers , et - IAS 41 Agriculture 1 er janvier 2022 Oui Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel 1 er janvier 2022 Oui Amendement à IAS 16 Produits de la vente avant l’utilisation prévue 1 er janvier 2022 Oui Amendement à IAS 37 Coûts à prendre en compte pour déterminer si un contrat est déficitaire 1 er janvier 2022 Oui IFRS 17 Contrats d’assurance 1 er janvier 2023 Non Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européennes au 31 décembre 2021. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2021 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2021. 1.2 Principes et méthodes comptables Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Les « actifs financiers dits verts » et « green bonds » (au passif) comprennent des instruments variés ; ils portent notamment sur des emprunts permettant de financer des projets environnementaux. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant cette qualification ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne à venir. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas, le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit ». Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Approche par superposition applicable aux activités d'assurance La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France emploie l’approche par superposition pour les actifs financiers détenus aux fins d'une activité liée à des contrats d’assurance, qui sont désignés conformément à l’option offerte par les amendements à la norme IFRS 4 (Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d'assurance ), publiés par l'IASB en septembre 2016. Cette approche vise à remédier aux conséquences comptables temporaires du décalage entre la date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et celle de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance remplaçant la norme IFRS 4 (IFRS 17). Elle permet en effet d’éliminer du compte de résultat une partie des non-concordances comptables supplémentaires et de la volatilité temporaire que pourrait engendrer une application de la norme IFRS 9 avant l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17. La désignation des actifs financiers éligibles s’effectue instrument par instrument, et peut être réalisée : au 1 er janvier 2018, lors de la première application d’IFRS 9 ; ou ultérieurement mais uniquement s’il s’agit de la comptabilisation initiale des actifs en question. En application de l'approche par superposition, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France reclasse, pour les actifs financiers désignés uniquement, leurs impacts au compte de résultat vers les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour que le montant présenté en compte de résultat corresponde à celui qui aurait été présenté en compte de résultat si la norme IAS 39 avait été appliquée. Par conséquent, le montant reclassé est égal à l'écart entre : le montant présenté en résultat net en application d'IFRS 9 pour les actifs financiers désignés ; et le montant qui aurait été présenté en résultat net pour les actifs financiers désignés si l'assureur avait continué d’appliquer la norme IAS 39. Dans le compte de résultat, les effets de ce reclassement sont comptabilisés dans le "Produit net bancaire", avant effets fiscaux, sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les effets fiscaux liés à ce reclassement sont présentés sur la ligne "Impôts sur les bénéfices". Dans l'état des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, les effets de ce reclassement sont comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les actifs financiers pouvant faire l’objet d’une désignation doivent remplir les caractéristiques suivantes : Ils sont détenus par des assureurs au sein du Groupe à des fins d'activité d'assurance ; Ils sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9, mais n'auraient pas été évalués ainsi selon IAS 39 ; il s'agit des actifs financiers qui, sous IAS 39, auraient été comptabilisés au coût amorti (actifs détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances) ou à la juste valeur par capitaux propres (actifs financiers disponibles à la vente). Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France continue d’appliquer pour la reconnaissance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France appliquait sous IAS 39 : Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 (actifs détenus jusqu’à l’échéance / prêts et créances) Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations recyclables sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Stages ) : 1 ère étape ( Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2 ème étape ( Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3 ème étape ( Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en Stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en S tage 2, puis en S tage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. A compter de l'arrêté du 31 décembre 2021 , le terme « Bucket » qui était utilisé depuis le passage à IFRS 9 est remplacé par le terme « Stage » dans l’ensemble des états financiers. N.B. Il s’agit uniquement d’un changement de terminologie, sans impact sur la comptabilisation des ajustements pour pertes de crédit (ECL). Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Stages ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Stage 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Stage 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en "Produit Net Bancaire". Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.14 "Provisions". Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements en actions et assimilés impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres ( stock options , attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes . Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 30%. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A. , ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans Matériel spécialisé 4 à 5 ans Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9). Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée ; Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation (i.e. première option de sortie post 5 ans) sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée sera estimée à 6 ans. Le principe Groupe (première option de sortie post 5 ans) peut ne pas être appliqué dans certains cas spécifiques, par exemple pour un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, il conviendra de retenir une durée de location initiale de 9 ans (sauf anticipation d’une tacite prolongation de 3 ans maximum dans le cas général). La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…) – le Groupe applique sur ce point la décision de l’IFRS IC du 17 septembre 2019 depuis la mise en œuvre d’FRS 16. La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des actifs destinés à être cédés. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable , hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existantes dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. Retraitements et éliminations La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2021 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 ". Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l’État. Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti. Au 31 décembre 2021 , le solde des encours des prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 151,7 millions d’euros. Risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1 er mars 2021 et le 16 novembre 2021 respectivement 15% complémentaires et la totalité de la part résiduelle de 50% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. La garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021. Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 683   milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2021. 3 Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par la Direction des Risques. Cette direction est rattachée au Directeur Général Adjoint et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 405 913 - 103 ‐ ‐ ‐ ‐ 405 913 - 103 405 810 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 405 913 - 105 ‐ ‐ ‐ ‐ 405 913 - 105 405 808 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 12 859 - 72 ‐ ‐ ‐ ‐ 12 859 - 72 Nouvelle production : achat, octroi, origination, (2) 63 101 - 101 ‐ ‐ 63 101 - 101 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 50 242 29 ‐ ‐ ‐ ‐ - 50 242 29 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 418 772 - 177 ‐ ‐ ‐ ‐ 418 772 - 177 418 595 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2021 418 772 - 177 ‐ ‐ ‐ ‐ 418 772 - 177 418 595 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 12 445 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 445 ‐ 12 445 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 12 445 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 445 ‐ 12 445 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 12 445 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 445 ‐ 12 445 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) - 6 297 ‐ ‐ - 6 297 Au 31 décembre 2021 6 148 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 148 ‐ 6 148 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 6 840 383 - 23 595 358 595 - 31 144 139 777 - 84 412 7 338 755 - 139 151 7 199 604 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 231 565 - 6 916 220 870 9 242 10 695 - 3 680 ‐ - 1 354 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 371 677 1 216 371 677 - 4 178 ‐ - 2 962 Retour de Stage 2 vers Stage 1 147 046 - 8 155 - 147 046 12 551 ‐ 4 396 Transferts vers Stage 3 (1) - 9 794 79 - 9 746 992 19 540 - 5 327 ‐ - 4 256 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 2 860 - 56 5 985 - 123 - 8 845 1 647 ‐ 1 468 Total après transferts 6 608 818 - 30 511 579 465 - 21 902 150 472 - 88 093 7 338 755 - 140 506 7 198 249 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 429 587 5 212 - 24 739 - 5 515 - 26 797 14 634 378 051 14 331 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 1 721 234 - 12 349 65 452 - 4 877 1 786 686 - 17 226 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 264 388 7 129 - 90 180 5 090 - 21 139 19 930 - 1 375 707 32 149 Passages à perte - 5 289 5 212 - 5 289 5 212 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ - 11 ‐ - 169 76 (180) 76 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 10 432 - 5 728 - 11 256 - 6 552 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 27 259 ‐ ‐ ‐ - 200 672 - 27 459 672 Total 7 038 405 - 25 299 554 726 - 27 417 123 675 - 73 459 7 716 806 - 126 175 7 590 631 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 17 864 - 173 6 559 - 11 478 Au 31 décembre 2021 (4) 7 020 541 - 25 299 554 553 - 27 417 130 234 - 73 459 7 705 328 - 126 175 7 579 153 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 31 décembre 2021, l'encours des prêts garantis par l’Etat (PGE) [i.e. capital restant dû] accordés à la clientèle par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 151.7 millions d’euros. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes Au 31 décembre 2020, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur les établissements de crédit Au 31 décembre 2020, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur la clientèle Au 31 décembre 2020, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2020 834 836 - 6 007 28 431 - 3 832 3 197 - 18 866 464 - 9 857 856 607 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 19 990 - 1 130 19 491 1 130 499 ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 28 490 340 28 490 - 340 ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 8 954 - 1 464 - 8 954 1 464 ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) - 502 1 - 154 22 656 - 23 ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 48 - 7 109 - 16 - 157 23 ‐ ‐ Total après transferts 814 846 - 7 137 47 922 - 2 702 3 696 - 18 866 464 - 9 857 856 607 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 4 312 1 392 - 2 311 - 468 - 1 317 18 684 942 Nouveaux engagements donnés (2) 510 488 - 2 405 18 469 - 2 336 528 957 - 4 741 Extinction des engagements - 506 229 2 871 - 20 729 2 154 - 2 222 2 222 - 529 180 7 247 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 926 - 286 - 2 204 - 1 564 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 53 ‐ - 51 ‐ 905 ‐ 907 ‐ Au 31 décembre 2021 819 158 - 5 745 45 611 - 3 170 2 379 ‐ 867 148 - 8 915 858 233 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2020 281 692 - 476 3 876 - 1 385 5 078 - 2 728 290 646 - 4 589 286 057 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 794 - 125 624 126 170 - 1 ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 1 315 15 1 315 - 15 ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 691 - 141 - 691 141 ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) - 170 1 ‐ ‐ 170 - 1 ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 280 898 - 601 4 500 - 1 259 5 248 - 2 729 290 646 - 4 589 286 057 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 22 687 210 - 896 225 - 190 590 - 23 773 1 025 Nouveaux engagements donnés (2) 17 872 - 63 172 - 57 18 044 - 120 Extinction des engagements - 40 152 79 - 1 068 278 - 990 854 - 42 210 1 211 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 194 4 - 264 - 66 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 407 ‐ ‐ ‐ 800 ‐ 393 ‐ Au 31 décembre 2021 258 211 - 391 3 604 - 1 034 5 058 - 2 139 266 873 - 3 564 263 309 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 154 688 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 402 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 152 286 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 24 782 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 179 470 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 213 833 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 811 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 212 022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 36 674 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 250 507 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 8 003 895 ‐ 1 762 968 340 938 3 120 464 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 56 775 ‐ 16 370 1 897 26 649 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 6 148 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 579 152 ‐ 1 762 968 340 938 3 085 570 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 56 775 ‐ 16 370 1 897 26 649 ‐ Titres de dettes 418 595 ‐ ‐ ‐ 34 894 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 8 003 895 ‐ 1 762 968 340 938 3 120 464 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 56 775 ‐ 16 370 1 897 26 649 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 7 617 856 ‐ 1 682 585 350 012 2 923 819 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 364 ‐ 18 236 2 011 25 234 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 12 445 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 199 603 ‐ 1 682 585 350 012 2 878 822 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 364 ‐ 18 236 2 011 25 234 ‐ Titres de dettes 405 808 ‐ ‐ ‐ 44 997 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 7 617 856 ‐ 1 682 585 350 012 2 923 819 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 364 ‐ 18 236 2 011 25 234 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 263 309 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 919 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 858 233 ‐ 44 386 26 266 99 296 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 379 ‐ ‐ ‐ 501 ‐ Total 1 121 542 ‐ 44 386 26 266 99 296 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 5 298 ‐ ‐ ‐ 501 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 286 057 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 350 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 856 607 ‐ 28 457 18 533 81 781 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 179 ‐ 6 40 506 ‐ Total 1 142 664 ‐ 28 457 18 533 81 781 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 5 529 ‐ 6 40 506 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2021 Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 576 5 499 Valeur comptable brute avant modification 7 587 5 668 Gains ou pertes nets de la modification ‐ - 11 - 169 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Stage 2 ou en Stage 3 et reclassés en Stage 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Titres de dettes ‐ Total ‐ 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 4 407 317 29 249 4 436 566 3 766 748 4 751 3 771 499 0,5% < PD ≤ 2% 577 001 157 827 734 828 826 752 4 160 830 912 2% < PD ≤ 20% 226 009 202 590 428 599 464 476 196 068 660 544 20% < PD < 100% 12 908 12 908 51 101 51 101 PD = 100% 90 603 90 603 94 422 94 422 Total Clientèle de détail 5 210 327 402 574 90 603 5 703 504 5 057 976 256 080 94 422 5 408 478 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 1 680 723 22 939 1 703 662 1 669 635 14 412 1 684 047 0,6% < PD < 12% 554 411 109 258 663 669 531 130 59 761 590 891 12% ≤ PD < 100% 19 782 19 782 28 342 28 342 PD = 100% 39 631 39 631 45 355 45 355 Total Hors clientèle de détail 2 235 134 151 979 39 631 2 426 744 2 200 765 102 515 45 355 2 348 635 Dépréciations - 25 476 - 27 418 - 73 459 - 126 353 - 23 700 - 31 144 - 84 413 - 139 257 Total 7 419 985 527 135 56 775 8 003 895 7 235 041 327 451 55 364 7 617 856 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 383 333 517 ‐ 383 850 320 924 69 ‐ 320 993 0,5% < PD ≤ 2% 63 221 3 868 ‐ 67 089 56 708 70 ‐ 56 778 2% < PD ≤ 20% 27 908 8 838 ‐ 36 746 38 088 6 370 ‐ 44 458 20% < PD < 100% ‐ 1 039 ‐ 1 039 ‐ 2 899 ‐ 2 899 PD = 100% ‐ ‐ 1 651 1 651 ‐ ‐ 2 013 2 013 Total Clientèle de détail 474 462 14 262 1 651 490 375 415 720 9 408 2 013 427 141 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 218 410 9 695 ‐ 228 105 295 192 5 785 ‐ 300 977 0,6% < PD < 12% 126 286 19 789 ‐ 146 075 123 924 5 848 ‐ 129 772 12% ≤ PD < 100% ‐ 1 865 ‐ 1 865 ‐ 7 390 ‐ 7 390 PD = 100% ‐ ‐ 728 728 ‐ ‐ 1 184 1 184 Total Hors clientèle de détail 344 696 31 349 728 376 773 419 116 19 023 1 184 439 323 Provisions (1) - 5 745 - 3 170 ‐ - 8 915 - 6 007 - 3 832 - 18 - 9 857 Total 813 413 42 441 2 379 858 233 828 829 24 599 3 179 856 607 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 6 508 ‐ ‐ 6 508 5 535 ‐ ‐ 5 535 0,5% < PD ≤ 2% 2 414 397 ‐ 2 811 3 386 15 ‐ 3 401 2% < PD ≤ 20% 190 367 ‐ 557 2 310 215 ‐ 2 525 20% < PD < 100% ‐ 27 ‐ 27 ‐ 74 ‐ 74 PD = 100% ‐ ‐ 2 489 2 489 ‐ ‐ 2 981 2 981 Total Clientèle de détail 9 112 791 2 489 12 392 11 231 304 2 981 14 516 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 230 384 3 ‐ 230 387 257 689 84 ‐ 257 773 0,6% < PD < 12% 18 715 864 ‐ 19 579 12 772 1 002 ‐ 13 774 12% ≤ PD < 100% ‐ 1 946 ‐ 1 946 ‐ 2 486 ‐ 2 486 PD = 100% ‐ ‐ 2 569 2 569 ‐ ‐ 2 097 2 097 Total Hors clientèle de détail 249 099 2 813 2 569 254 481 270 461 3 572 2 097 276 130 Provisions (1) - 391 - 1 034 - 2 139 - 3 564 - 476 - 1 385 - 2 728 - 4 589 Total 257 820 2 570 2 919 263 309 281 216 2 491 2 350 286 057 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 761 452 1 652 ‐ 763 104 755 675 ‐ ‐ 755 675 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 130 792 ‐ ‐ 130 792 153 661 ‐ ‐ 153 661 Grandes entreprises 1 342 890 150 327 39 631 1 532 848 1 291 429 102 515 45 355 1 439 299 Clientèle de détail 5 210 327 402 574 90 603 5 703 504 5 057 976 256 080 94 422 5 408 478 Dépréciations - 25 476 - 27 418 - 73 459 - 126 353 - 23 700 - 31 144 - 84 413 - 139 257 Total 7 419 985 527 135 56 775 8 003 895 7 235 041 327 451 55 364 7 617 856 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Administration générale 7 602 15 020 Grandes entreprises 1 266 423 1 044 202 Clientèle de détail 2 390 624 2 329 500 Total Dettes envers la clientèle 3 664 649 3 388 722 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 57 056 ‐ ‐ 57 056 94 989 ‐ ‐ 94 989 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 287 640 31 349 728 319 717 324 127 19 023 1 184 344 334 Clientèle de détail 474 462 14 262 1 651 490 375 415 720 9 408 2 013 427 141 Provisions (1) - 5 745 - 3 170 ‐ - 8 915 - 6 007 - 3 832 - 18 - 9 857 Total 813 413 42 441 2 379 858 233 828 829 24 599 3 179 856 607 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 60 ‐ ‐ 60 60 ‐ ‐ 60 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 15 598 ‐ ‐ 15 598 30 424 ‐ ‐ 30 424 Grandes entreprises 233 441 2 813 2 569 238 823 239 977 3 572 2 097 245 646 Clientèle de détail 9 112 791 2 489 12 392 11 231 304 2 981 14 516 Provisions (1) - 391 - 1 034 - 2 139 - 3 564 - 476 - 1 385 - 2 728 - 4 589 Total 257 820 2 570 2 919 263 309 281 216 2 491 2 350 286 057 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 7 315 086 554 537 130 225 7 999 848 7 138 313 358 508 139 724 7 636 545 Autres pays de l'Union européenne 106 480 10 1 106 491 104 738 87 12 104 837 Autres pays d'Europe 7 548 5 1 7 554 772 ‐ 34 806 Amérique du Nord 10 886 ‐ ‐ 10 886 10 767 ‐ ‐ 10 767 Amériques centrale et du Sud 879 ‐ ‐ 879 920 ‐ ‐ 920 Afrique et Moyen-Orient 1 992 ‐ 7 1 999 921 ‐ 7 928 Asie et Océanie (hors Japon) 2 590 1 ‐ 2 591 2 310 ‐ ‐ 2 310 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supranationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 25 476 - 27 418 - 73 459 - 126 353 - 23 700 - 31 144 - 84 413 - 139 257 Total 7 419 985 527 135 56 775 8 003 895 7 235 041 327 451 55 364 7 617 856 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 3 647 340 3 372 793 Autres pays de l'Union européenne 7 571 8 150 Autres pays d'Europe 3 635 875 Amérique du Nord 2 483 2 200 Amériques centrale et du Sud 343 304 Afrique et Moyen-Orient 2 429 2 236 Asie et Océanie (hors Japon) 835 2 149 Japon 13 15 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ Total Dettes envers la clientèle 3 664 649 3 388 722 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 818 604 45 603 2 379 866 586 833 671 28 426 3 197 865 294 Autres pays de l'Union européenne 176 3 ‐ 179 383 4 ‐ 387 Autres pays d'Europe 59 3 ‐ 62 119 ‐ ‐ 119 Amérique du Nord 54 ‐ ‐ 54 150 1 ‐ 151 Amériques centrale et du Sud 2 ‐ ‐ 2 3 ‐ ‐ 3 Afrique et Moyen-Orient 33 1 ‐ 34 35 ‐ ‐ 35 Asie et Océanie (hors Japon) 230 1 ‐ 231 475 ‐ ‐ 475 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 5 745 - 3 170 ‐ - 8 915 - 6 007 - 3 832 - 18 - 9 857 Total 813 413 42 441 2 379 858 233 828 829 24 599 3 179 856 607 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 258 211 3 604 5 058 266 873 281 692 3 876 5 078 290 646 Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 391 - 1 034 - 2 139 - 3 564 - 476 - 1 385 - 2 728 - 4 589 Total 257 820 2 570 2 919 263 309 281 216 2 491 2 350 286 057 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2021 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 27 393 641 ‐ 14 154 3 258 5 2 159 4 072 26 008 Administration générale 289 61 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 15 746 ‐ ‐ 3 409 221 ‐ 190 1 652 4 027 Clientèle de détail 11 358 580 ‐ 10 745 3 037 5 1 969 2 420 21 981 Total 27 393 641 ‐ 14 154 3 258 5 2 159 4 072 26 008 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2020 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 27 647 4 676 ‐ 14 090 4 776 17 1 720 3 188 26 358 Administration générale 1 477 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 14 285 4 009 ‐ 3 680 177 3 38 421 5 286 Clientèle de détail 11 885 665 ‐ 10 410 4 599 14 1 682 2 767 21 072 Total 27 647 4 676 ‐ 14 090 4 776 17 1 720 3 188 26 358 3.2 Risque de marché (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5.2) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 977 10 935 12 870 24 782 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 977 10 935 12 870 24 782 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 977 10 935 12 870 24 782 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 977 10 935 12 870 24 782 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 476 14 782 44 279 59 537 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 476 14 782 44 279 59 537 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 476 14 782 44 279 59 537 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 476 14 782 44 279 59 537 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 28 ‐ ‐ 7 101 1 387 1 523 Futures 28 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 28 FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 7 61 1 381 1 449 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 40 6 46 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ 9 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ 9 Sous-total 28 ‐ ‐ 16 101 1 387 1 532 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 870 ‐ ‐ 870 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 28 ‐ ‐ 886 101 1 387 2 402 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 25 149 984 1 158 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 25 148 959 1 132 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 25 26 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Sous-total ‐ ‐ ‐ 26 149 984 1 159 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 651 1 ‐ 652 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 677 150 984 1 811 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 7 101 1 420 1 528 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 7 61 1 414 1 482 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 40 6 46 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 22 ‐ ‐ 22 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 22 ‐ ‐ 22 Sous-total ‐ ‐ ‐ 29 101 1 420 1 550 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 863 ‐ ‐ 863 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 892 101 1 420 2 413 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 25 149 1 035 1 209 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 25 148 1 010 1 183 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 25 26 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 44 ‐ ‐ 44 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 44 ‐ ‐ 44 Sous-total ‐ ‐ ‐ 69 149 1 035 1 253 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 652 ‐ ‐ 652 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 721 149 1 035 1 905 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 1 867 327 2 058 162 Futures 2 270 ‐ FRA ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts 1 795 483 2 008 792 Options de taux ‐ ‐ Caps-floors-collars 69 574 49 370 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ Instruments de devises et or 3 072 7 316 Opérations fermes de change ‐ ‐ Options de change 3 072 7 316 Autres instruments 896 ‐ Dérivés sur actions et indices boursiers 896 ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Sous-total 1 871 295 2 065 478 Opérations de change à terme 14 011 70 801 Total Notionnels 1 885 306 2 136 279 Risque de change (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5) 3.3 Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 912 165 7 193 327 991 311 854 ‐ 1 559 203 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 440 495 711 734 2 659 333 3 870 848 22 918 7 705 328 Total 1 352 660 718 927 2 987 324 4 182 702 22 918 9 264 531 Dépréciations - 126 176 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 9 138 355 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 632 573 15 096 119 295 328 766 ‐ 1 095 730 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 453 707 838 638 2 376 907 3 637 745 31 758 7 338 755 Total 1 086 280 853 734 2 496 202 3 966 511 31 758 8 434 485 Dépréciations - 139 152 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 8 295 333 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 824 395 1 600 788 2 262 597 597 990 ‐ 5 285 770 Dettes envers la clientèle 3 393 611 83 216 187 048 774 ‐ 3 664 649 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 4 218 006 1 684 004 2 449 645 598 764 ‐ 8 950 419 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 778 439 1 218 301 2 278 361 600 335 ‐ 4 875 436 Dettes envers la clientèle 3 079 870 74 428 233 584 840 ‐ 3 388 722 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 3 858 309 1 292 729 2 511 945 601 175 ‐ 8 264 158 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 6 203 12 004 ‐ ‐ ‐ 18 207 Emprunts obligataires 5 ‐ ‐ 38 469 ‐ 38 474 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 6 208 12 004 ‐ 38 469 ‐ 56 681 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 7 507 12 004 ‐ ‐ ‐ 19 511 Emprunts obligataires 6 ‐ ‐ 40 757 ‐ 40 763 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 7 513 12 004 ‐ 40 757 ‐ 60 274 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 139 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 139 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 728 32 858 ‐ ‐ ‐ 35 586 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". 3.4 Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 24 782 57 584 1 699 721 36 674 79 397 1 894 010 Taux d'intérêt 24 782 57 584 1 699 721 36 674 79 397 1 894 010 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 1 953 10 000 ‐ 1 368 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 953 10 000 ‐ 1 368 10 000 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments dérivés de couverture 24 782 59 537 1 709 721 36 674 80 765 1 904 010 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 250 592 702 547 756 582 1 709 721 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 250 592 702 547 756 582 1 709 721 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 250 592 702 547 756 582 1 709 721 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 250 592 702 547 756 582 1 709 721 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 1 428 35 801 18 248 309 721 1 52 678 - 5 924 314 010 Taux d'intérêt 1 428 35 801 18 248 309 721 1 52 678 - 5 924 314 010 Instruments fermes 1 428 35 801 18 248 309 721 1 52 678 - 5 924 314 010 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 1 428 35 801 18 248 309 721 1 52 678 - 5 924 314 010 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 23 354 21 783 - 5 177 1 390 000 36 673 26 719 - 13 467 1 580 000 Total couverture de juste valeur 24 782 57 584 13 071 1 699 721 36 674 79 397 - 19 391 1 894 010 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 343 197 33 606 ‐ - 18 097 376 512 51 702 ‐ 6 102 Taux d'intérêt 343 197 33 606 ‐ - 18 097 376 512 51 702 ‐ 6 102 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 343 197 33 606 ‐ - 18 097 376 512 51 702 ‐ 6 102 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 402 250 ‐ 1 600 192 3 333 Total - Actifs 1 402 250 ‐ 1 600 192 3 333 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 9 553 ‐ 30 952 - 69 Total - Passifs 9 553 ‐ 30 952 - 69 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt 13 071 - 13 070 1 - 19 391 19 522 131 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 13 071 - 13 070 1 - 19 391 19 522 131 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré ‐ 1 953 -587 10 000 ‐ 1 368 163 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 953 -587 10 000 ‐ 1 368 163 10 000 Instruments fermes ‐ 1 953 -587 10 000 ‐ 1 368 163 10 000 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 1 953 -587 10 000 ‐ 1 368 163 10 000 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 1 953 -587 10 000 ‐ 1 368 163 10 000 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Impacts de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt - 587 ‐ ‐ 163 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie - 587 ‐ ‐ 163 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger - 587 ‐ ‐ 163 ‐ ‐ 3.5 Risques opérationnels (Cf. Rapport de gestion – chapitre 5) 3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 ( Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873 ) (CRR), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 ( Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". 4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Sur les actifs financiers au coût amorti 159 915 159 068 Opérations avec les établissements de crédit 532 972 Opérations internes au Crédit Agricole 23 079 17 702 Opérations avec la clientèle 131 731 135 041 Opérations de location-financement ‐ ‐ Titres de dettes 4 573 5 353 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ 261 Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ 261 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 11 730 15 590 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) (3) (4) 171 645 174 919 Sur les passifs financiers au coût amorti - 52 632 - 57 210 Opérations avec les établissements de crédit - 874 - 876 Opérations internes au Crédit Agricole - 47 190 - 48 538 Opérations avec la clientèle - 4 655 - 7 836 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 87 40 Dettes subordonnées ‐ ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 14 924 - 13 816 Autres intérêts et charges assimilées - 26 - 28 Charges d'intérêts - 67 582 - 71 054 (1) dont 1 931 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2021 contre 1 830 milliers d'euros au 31 décembre 2020. (2) dont 2 869 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2021 contre 3 009 milliers d'euros au 31 décembre 2020. (3) Les montants d'intérêts perçus relatifs au TLTRO s’élèvent à 10 224 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 4 145 milliers d’euros au 31 décembre 2020. (4) En application du paragraphe B5.4.6 d’IFRS 9 - méthode du « Catch-up », l’impact de l’option de prolongation de la durée du PGE est comptabilisée. Les flux de trésorerie futurs sont ré-estimés sur la base du nouvel échéancier et enregistrer immédiatement en résultat (Flat). Le montant des intérêts catch up s’élèvent à 195K€ au 31/12/2021. 4.2 Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 140 - 50 90 88 - 54 34 Sur opérations internes au Crédit Agricole 10 813 - 16 257 - 5 444 11 149 - 13 012 - 1 863 Sur opérations avec la clientèle 3 759 - 442 3 317 3 732 - 430 3 302 Sur opérations sur titres 50 - 7 43 ‐ - 5 - 5 Sur opérations de change 55 ‐ 55 45 ‐ 45 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 111 ‐ 111 4 ‐ 4 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 94 673 - 6 350 88 323 88 736 - 5 707 83 029 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 157 - 267 1 890 1 987 ‐ 1 987 Total Produits et charges de commissions 111 758 - 23 373 88 385 105 741 - 19 208 86 533 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dividendes reçus 1 173 830 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 24 72 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 537 - 56 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 4 557 1 018 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 239 198 Résultat de la comptabilité de couverture 1 131 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6 531 2 193 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option (sauf exception permise par la norme pour éliminer ou réduire une non-concordance en compte de résultat). Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 88 821 - 88 670 151 98 546 - 98 368 178 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 35 362 - 53 459 - 18 097 52 235 - 46 133 6 102 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 53 459 - 35 211 18 248 46 311 - 52 235 - 5 924 Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 99 375 - 99 525 - 150 120 845 - 120 892 - 47 Variations de juste valeur des éléments couverts 52 276 - 47 249 5 027 67 130 - 53 710 13 420 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 47 099 - 52 276 - 5 177 53 715 - 67 182 - 13 467 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 188 196 - 188 195 1 219 391 - 219 260 131 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 23 325 5 858 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 23 325 5 858 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » 4.6 Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐ Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement 10 82 Autres produits (charges) nets 226 499 Produits (charges) des autres activités 236 581 4.7 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Charges de personnel - 84 905 - 80 826 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 3 620 - 6 242 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 46 302 - 44 257 Charges générales d'exploitation - 134 827 - 131 325 (1) Dont 67 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2021. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intégrées globalement est la suivante au titre de 2021 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France En milliers d'euros E&Y KPMG Total 2021 2020 2021 2020 2021 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 79 79 79 79 158 Services autres que la certification des comptes 16 12 4 4 20 Total 95 91 83 83 178 Le montant total des honoraires de E&Y, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 95 milliers d’euros, dont 79 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 16 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (Revue des conventions réglementées, du rapport de gestion, et vérification sur la déclaration de performance extra-financières etc…) Le montant total des honoraires de KPMG, Commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 83 milliers d’euros, dont 79 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 4 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (Revue des conventions réglementées, du rapport de gestion etc…) 4.8 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations aux amortissements - 9 258 - 9 109 Immobilisations corporelles (1) - 9 245 - 9 107 Immobilisations incorporelles - 13 - 2 Dotations (reprises) aux dépréciations ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immobilisations incorporelles ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 9 258 - 9 109 (1) Dont 982 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2021. 4.9 Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) 3 311 - 19 587 Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir - 1 429 - 10 854 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 1 776 - 8 905 Engagements par signature 347 - 1 949 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 4 740 - 8 733 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 3 727 - 6 315 Engagements par signature 1 013 - 2 418 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) 5 171 6 234 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 564 4 201 Engagements par signature 607 2 033 Autres actifs (C) ‐ ‐ Risques et charges (D) - 153 243 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) 8 329 - 13 110 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 129 - 114 Récupérations sur prêts et créances 335 229 comptabilisés au coût amorti 335 229 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 180 - 309 Pertes sur engagements par signature ‐ ‐ Autres pertes ‐ - 808 Autres produits ‐ 803 Coût du risque 8 355 - 13 309 Les provisions Stage 1 et Stage 2 s’élèvent à 63 M€ en baisse de 3,3 M€ au cours de l’année. Elles correspondent principalement aux provisions filières qui ont diminué de 3,3 M€. 4.10 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 159 - 46 Plus-values de cession 240 ‐ Moins-values de cession - 81 - 46 Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 159 - 46 4.11 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Charge d'impôt courant - 17 793 - 19 897 Charge d'impôt différé - 841 6 269 Total Charge d'impôt - 18 634 - 13 628 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 86 969 28,41% - 24 708 Effet des différences permanentes - 2,98% 2 592 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 0,47% 410 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% ‐ Changement de taux 0,00% ‐ Effet des autres éléments 4,02% - 3 492 Taux et charge effectifs d'impôt 21,43% - 18 634 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 9 616 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 45 241 32,02% - 14 486 Effet des différences permanentes 6 739 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 3 401 Effet de l’imposition à taux réduit 263 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments - 4 556 Taux et charge effectifs d'impôt 30,12% - 13 628 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 3 680 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 4.12 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -587 167 Ecart de réévaluation de la période -587 167 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 152 -42 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -435 125 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 1 228 -748 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 186 173 -53 472 Ecart de réévaluation de la période 185 605 -51 480 Transferts en réserves 568 384 Autres variations ‐ -2 376 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -5 989 2 442 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 181 412 -51 778 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 180 977 -51 653 Dont part du Groupe 180 977 -51 653 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variation 31/12/2021 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 - 587 152 - 435 - 435 - 2 000 517 - 1 483 - 1 483 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 - 587 152 - 435 - 435 - 2 000 517 - 1 483 - 1 483 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 - 587 152 - 435 - 435 - 2 000 517 - 1 483 - 1 483 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 6 802 1 757 - 5 045 - 5 045 1 228 - 317 911 911 - 5 574 1 440 - 4 134 - 4 134 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 147 275 - 5 268 142 007 142 007 186 173 - 5 672 180 501 180 501 333 448 - 10 940 322 508 322 508 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 140 473 - 3 511 136 962 136 962 187 401 - 5 989 181 412 181 412 327 874 - 9 500 318 374 318 374 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 140 473 - 3 511 136 962 136 962 187 401 - 5 989 181 412 181 412 327 874 - 9 500 318 374 318 374 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 139 060 -3 146 135 914 135 914 186 814 -5 837 180 977 180 977 325 874 -8 983 316 891 316 891 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variation 31/12/2020 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ - 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 1 580 407 - 1 173 - 1 173 167 - 42 125 125 - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 1 580 407 - 1 172 - 1 173 167 - 42 124 125 - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 1 580 407 - 1 172 - 1 173 167 - 42 124 125 - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 6 054 1 564 - 4 490 - 4 490 - 748 193 - 555 - 555 - 6 802 1 757 - 5 045 - 5 045 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 200 747 - 7 517 193 230 193 230 - 53 472 2 249 - 51 223 - 51 223 147 275 - 5 268 142 007 142 007 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 194 693 - 5 953 188 740 188 740 - 54 220 2 442 - 51 778 - 51 778 140 473 - 3 511 136 962 136 962 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 194 693 - 5 953 188 740 188 740 - 54 220 2 442 - 51 778 - 51 778 140 473 - 3 511 136 962 136 962 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 193 113 -5 546 187 568 187 567 -54 053 2 400 -51 654 -51 653 139 060 -3 146 135 914 135 914 5 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie. 6 Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Caisse 25 181 ‐ 23 189 ‐ Banques centrales 7 567 ‐ 5 395 ‐ Valeur au bilan 32 748 ‐ 28 584 ‐ 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 402 1 811 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 392 078 532 124 Instruments de capitaux propres 5 676 4 640 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 386 402 527 484 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 394 480 533 935 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Instruments dérivés 2 402 1 811 Valeur au bilan 2 402 1 811 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actions et autres titres à revenu variable 4 887 3 917 Titres de participation non consolidés 789 723 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 5 676 4 640 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes 383 498 524 717 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 3 371 3 501 OPCVM 380 127 521 216 Prêts et créances 2 904 2 767 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 904 2 767 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 386 402 527 484 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 2 413 1 905 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 2 413 1 905 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 2 413 1 905 Valeur au bilan 2 413 1 905 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". 6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 158 224 345 207 - 11 759 940 704 162 499 - 15 224 Total 1 158 224 345 207 - 11 759 940 704 162 499 - 15 224 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 3 575 ‐ ‐ 2 886 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 154 649 345 207 - 11 759 937 818 162 499 - 15 224 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 158 224 345 207 - 11 759 940 704 162 499 - 15 224 Impôts sur les bénéfices - 10 940 ‐ - 5 268 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 334 267 - 11 759 157 231 - 15 224 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 58 ‐ - 568 - 384 ‐ - 384 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 58 ‐ - 568 - 384 ‐ - 384 Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ - 568 ‐ - 384 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a procédé à la cession du titre RADIAN. Cette cession résulte d’une liquidation de la société pour 17K€ et de cession des titres Edokial dans le cadre de l’opération de gestion documentaire pour 41K€. Placements dans des instruments de capitaux propres par titres. Le groupe Crédit Agricole Val de France a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : Catégorie de Titres Détails des titres SIREN 31/12/2021 Actions et autres titres à revenu variable Détention inscrit dans le cadre d'un pôle d'activité stratégique pour l'entreprise FDS DE GTIE DES DEPOSANTS (CERTIFS ASSOCIE) 434 049 904 3 575 Titres de participations non consolidés Titres Fédéraux et Nationaux des Caisses régionales SACAM AVENIR 503 027 435 4 552 SACAM FIRECA 442 098 208 727 SACAM IMMOBILIER 533 811 261 3 858 SACAM INTERNATIONAL 437 579 949 12 907 SACAM MUTUALISATION 790 086 508 398 244 SACAM PARTICIPATIONS 421 023 482 2 290 SAS SACAM DEVELOPPEMENT 444369607 22 197 SACAM ASSURANCE CAUTION 422042838 1 935 SAS MIROMESNIL 439668385 5 SAS SEGUR 439668633 5 SAS RUE LA BOETIE 439 208 190 676 999 SCI CAM 318070513 4 729 FIRECA EXPERIMENTATIONS 522 013 358 93 Co détenus par des Entités du groupe Crédit Agricole CREDIT AGRICOLE TITRES 317781128 871 C2MS 792234437 2 641 CA CHEQUES 814357091 84 CAGIP 840 434 740 0 CA LOGEMENT ET TERRITOIRES 825 149 350 275 SC AGE ET VIE CR 879467256 143 EDOKIAL 310 710 496 227 COFILMO 397 775 305 110 Détention inscrit dans le cadre d'un pôle d'activité stratégique pour l'entreprise SAS VDF INNOVATION 823 361 068 1 123 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 499 396 182 848 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 794 689 786 6 831 SACIEL 805 720 927 0 CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT 341 256 543 191 CREDIT AGRICOLE ASSURANCES SOLUTIONS 451 751 564 0 CREDIT AGRICOLE CAPITAL PME 539 015 529 6 965 3 VALS AMENAGT EX GRAND BLOIS DEVELOPT 381 878 248 77 CA TECHNOLOGIES ET SERVICES 521 320 408 0 CAPS (EX. CTCAM) 320 421 159 1 378 CARCIE 508 438 447 616 GEDIA 484 838 800 344 SAFER DU CENTRE 596 820 480 95 SAS DELTA 799 261 730 1 373 SEM CHARTRES DEV IMMOB 806 220 091 9 SEM DE CONSTRUCTION D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPE 500 556 071 0 SEMPAT 28 502 814 676 52 SIRCA 388 156 499 0 CARVEST 453 051 641 55 TERRITOIRES ET DEVELOPPEMENT 428 078 471 901 CAC PME2 897 453 908 900 1 154 649 1 158 223 6.5 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 559 203 1 095 730 Prêts et créances sur la clientèle (1) 7 579 152 7 199 603 Titres de dettes 418 595 405 808 Valeur au bilan 9 556 950 8 701 141 (1) Au 31 décembre 2021 , dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 151,7 millions d’euros. Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et prêts 6 148 12 445 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 6 104 3 967 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 6 148 12 445 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 6 148 12 445 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 900 806 596 203 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 652 249 487 082 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 553 055 1 083 285 Valeur au bilan 1 559 203 1 095 730 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 536 556 Autres concours à la clientèle 7 659 514 7 273 894 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 841 696 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 23 032 31 871 Comptes ordinaires débiteurs 21 405 31 738 Valeur brute 7 705 328 7 338 755 Dépréciations - 126 176 - 139 152 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 7 579 152 7 199 603 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐ Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan 7 579 152 7 199 603 Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 86 605 108 245 Obligations et autres titres à revenu fixe 332 167 297 668 Total 418 772 405 913 Dépréciations - 177 - 105 Valeur au bilan 418 595 405 808 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature des actifs transférés Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés (en milliers d'euros) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 43 975 43 975 ‐ ‐ 44 030 38 469 38 469 ‐ ‐ 38 474 5 556 ‐ ‐ ‐ (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Nature des actifs transférés Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés (en milliers d'euros) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Au titre de l’exercice 2021, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Engagements encourus relatifs aux actis transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Au titre de l’exercice 2021, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.7 Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2021 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures (en milliers d'euros) Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ ‐ 86 581 86 581 ‐ 86 581 Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ 86 581 86 581 ‐ 86 581 31/12/2020 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures (en milliers d'euros) Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ ‐ 108 238 108 238 ‐ 108 238 Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ - - - - Total ‐ ‐ ‐ 108 238 108 238 ‐ 108 238 Activité d’assurance Pour l’activité assurance, il n’y a pas d’exposition à la dette souveraine. 6.8 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 5 285 770 4 875 436 Dettes envers la clientèle 3 664 649 3 388 722 Dettes représentées par un titre 56 681 60 274 Valeur au bilan 9 007 100 8 324 432 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 1 596 384 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 1 083 ‐ dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 1 596 384 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 33 761 9 459 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 5 250 413 4 865 593 Total 5 284 174 4 875 052 Valeur au bilan 5 285 770 4 875 436 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 3 294 495 2 976 591 Comptes d'épargne à régime spécial 60 086 51 755 Autres dettes envers la clientèle 310 068 360 376 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ Valeur au bilan 3 664 649 3 388 722 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 18 207 19 511 Emprunts obligataires 38 474 40 763 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 56 681 60 274 6.9 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers 31/12/2021 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation (en milliers d'euros) Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 27 184 ‐ 27 184 25 440 ‐ 1 744 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 27 184 ‐ 27 184 25 440 ‐ 1 744 Nature des instruments financiers 31/12/2020 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation (en milliers d'euros) Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 38 485 ‐ 38 485 37 459 327 699 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 38 485 ‐ 38 485 37 459 327 699 Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers 31/12/2021 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation (en milliers d'euros) Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 61 950 ‐ 61 950 25 440 35 829 681 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 61 950 ‐ 61 950 25 440 35 829 681 Nature des instruments financiers 31/12/2020 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation (en milliers d'euros) Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 82 670 ‐ 82 670 37 459 44 632 579 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 82 670 ‐ 82 670 37 459 44 632 579 6.10 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôts courants 2 683 6 921 Impôts différés 14 469 20 789 Total Actifs d'impôts courants et différés 17 152 27 710 Impôts courants 4 360 Impôts différés 2 ‐ Total Passifs d'impôts courants et différés 6 360 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 26 427 ‐ 28 291 ‐ Charges à payer non déductibles 128 ‐ 198 ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 20 064 ‐ 22 029 ‐ Autres différences temporaires 6 235 ‐ 6 064 ‐ Impôts différés sur réserves latentes - 9 616 ‐ - 3 680 ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 10 942 ‐ - 5 270 ‐ Couverture de flux de trésorerie 518 ‐ 366 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 808 ‐ 1 224 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat - 2 342 2 - 3 822 ‐ Total Impôts différés 14 469 2 20 789 ‐ Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres actifs 105 694 107 146 Comptes de stocks et emplois divers 375 375 Gestion collective des titres Livret de développement durable et solidaire ‐ ‐ Débiteurs divers (1) 105 302 106 760 Comptes de règlements 17 11 Capital souscrit non versé ‐ ‐ Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 26 452 31 078 Comptes d'encaissement et de transfert 39 ‐ Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 25 725 30 396 Charges constatées d'avance 483 489 Autres comptes de régularisation 205 193 Valeur au bilan 132 146 138 224 (1) dont 1 221 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. L’impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 a pour conséquence la constitution d’un excédent d’actif de 238 milliers d’euros en compte de régularisation et actifs divers. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres passifs (1) 66 904 59 689 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 51 954 48 987 Versements restant à effectuer sur titres 11 296 7 297 Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Dettes locatives 3 654 3 405 Autres ‐ ‐ Comptes de régularisation 94 425 104 675 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 25 703 35 205 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 5 9 Produits constatés d’avance 25 270 27 547 Charges à payer 43 133 41 401 Autres comptes de régularisation 314 513 Valeur au bilan 161 329 164 364 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.12 Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Valeur au bilan (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Valeur brute 67 ‐ ‐ - 67 ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations - 31 ‐ - 1 32 ‐ ‐ ‐ Valeur au bilan (1) 36 ‐ - 1 - 35 ‐ ‐ ‐ (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple 6.13 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 201 155 ‐ 9 862 -5 630 ‐ ‐ 205 387 Amortissements et dépréciations -118 967 ‐ -9 245 4 648 ‐ 59 -123 505 Valeur au bilan 82 188 ‐ 617 -982 ‐ 59 81 882 Immobilisations incorporelles Valeur brute 369 ‐ 14 1 ‐ ‐ 384 Amortissements et dépréciations -345 ‐ -13 1 ‐ ‐ -357 Valeur au bilan 24 ‐ 1 2 ‐ ‐ 27 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 196 358 ‐ 4 281 -877 ‐ 1 393 201 155 Amortissements et dépréciations -110 271 ‐ -9 107 657 ‐ -246 -118 967 Valeur au bilan 86 087 ‐ -4 826 -220 ‐ 1 147 82 188 Immobilisations incorporelles Valeur brute 344 ‐ 25 ‐ ‐ ‐ 369 Amortissements et dépréciations -344 ‐ -1 ‐ ‐ ‐ -345 Valeur au bilan ‐ ‐ 24 ‐ ‐ ‐ 24 6.14 Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2020 01/01/2021 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Risques sur les produits épargne-logement 15 400 ‐ ‐ 295 ‐ - 1 954 ‐ ‐ 13 741 Risques d’exécution des engagements par signature (1) 14 446 ‐ ‐ 42 604 ‐ - 44 571 ‐ ‐ 12 479 Risques opérationnels (2) 56 ‐ ‐ 684 - 3 - 51 ‐ ‐ 686 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) 3 966 ‐ ‐ 20 ‐ - 86 ‐ - 140 3 760 Litiges divers (4) 591 ‐ ‐ 369 - 3 - 165 ‐ ‐ 792 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (5) 1 553 ‐ ‐ 348 - 542 - 26 ‐ ‐ 1 333 Total 36 012 ‐ ‐ 44 320 - 548 - 46 853 ‐ - 140 32 791 Dont provisions pour CBM/CBI 681K€, provisions pour risque d’exécution d’engagement de garantie et de financement B1 HB pour 6 136K€, provisions pour risque d’exécution d’engagement de garantie et de financement B2 HB pour 4 204K€. Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. Dont une provision pour le litige image chèque de 684K€. Dont 3 760 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 776 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Provisions couvrant les litiges juridiques pour 414 milliers d’euro et les litiges salariaux pour 332 milliers d’euros. Provision c omposée essentiellement par la provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 611K€. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 395K€. Concerne également la provision pour les bons CASA prescrits pour 148K€ ainsi que la provision pour carte BONUS GOLD de 169K€. A noter, une provision à hauteur de 39K€ pour fonds de péréquation CATS. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Risques sur les produits épargne-logement 14 366 ‐ 2 047 ‐ - 1 012 ‐ ‐ 15 400 Risques d’exécution des engagements par signature (1) 12 109 ‐ 35 641 ‐ - 33 306 ‐ ‐ 14 446 Risques opérationnels (2) 459 ‐ ‐ - 5 - 398 ‐ ‐ 56 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) 4 725 ‐ 68 ‐ - 1 208 ‐ 381 3 966 Litiges divers (4) 770 ‐ 279 - 113 - 345 ‐ ‐ 591 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (5) 1 942 ‐ 538 - 918 - 9 ‐ ‐ 1 553 Total 34 371 ‐ 38 573 -1 036 -36 278 ‐ 381 36 012 Dont provisions pour CBM/CBI 1250K€, provisions pour risque d’exécution d’engagement de garantie et de financement B1 HB pour 6483k€, provisions pour risque d’exécution d’engagement de garantie et de financement B2 HB pour 5 216K€ et provision pour 18k€ pour engagement de financement B3. Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. A noter une baisse significative de 398K€ suite à la clôture d’un dossier ROP. Dont 3 924 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, dont 800 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail Provisions couvrant les litiges juridiques pour 263 milliers d’euro et les litiges salariaux pour 281 milliers d’euros Provision composée essentiellement par la provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 820k€. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 666K€. Concerne également la provision pour les bons CASA prescrits pour 164K€ ainsi que la provision pour carte BONUS GOLD de 162K€. A noter, une nouvelle provision à hauteur de 62K€ pour fonds de péréquation CATS Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 93 586 73 745 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 825 675 809 660 Ancienneté de plus de 10 ans 725 431 749 216 Total plans d'épargne-logement 1 644 692 1 632 622 Total comptes épargne-logement 283 925 280 806 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 1 928 617 1 913 428 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2021 pour les données au 31 décembre 2021 et à fin novembre 2020 pour les données au 31 décembre 2020 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 549 840 Comptes épargne-logement 3 152 4 532 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 3 701 5 372 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans - 100 - 63 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans - 6 366 - 7 744 Ancienneté de plus de 10 ans - 7 276 - 7 593 Total plans d'épargne-logement - 13 741 - 15 400 Total comptes épargne-logement 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement - 13 741 - 15 400 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2021 Plans d'épargne-logement - 15 400 - 295 - 1 954 0 - 13 741 Comptes épargne-logement 0 0 0 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement - 15 400 - 295 - 1 954 0 - 13 741 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". 6.15 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2021 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 31/12/2020 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2021 % du capital Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 306 419 766 766 1 306 419 30,00% Dont part du Public 225 000 338 428 224 910 Dont part Sacam Mutualisation 1 081 419 1 081 419 Dont 53 Caisses Locales 0 428 338 90 Parts sociales 3 019 289 0 0 3 019 289 70,00% Dont 53 Caisses Locales 3 018 840 3 018 840 Dont 28 administrateurs de la Caisse régionale 448 0 0 448 Dont Sacam Mutualisation 1 1 Dont Autres Total 4 325 708 766 766 4 325 708 0,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales, de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2021 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 18 Mars 2022 le paiement d’un dividende par par part sociale de 0.223 et par CCA de 4.15 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2017 4,15 2,95% 2018 4,25 2,92% 2019 4,25 2,81% 2020 3,70 2,49% Prévu 2021 4,15 2.23% Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 7 975 milliers d’euros en 2021 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2021 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2021 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 18 mars 2022. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 59 268 514,71€ et du report à nouveau créditeur de 238 211 € comme suit : 1. Intérêts aux Parts Sociales 673 301,33 € 2. Rémunération des Certificats Coopératifs d ’Associés 5 421 638,85 € 3. Affectation spéciale Loi Mécénat 12 773,99 € 4. Affectation à la Réserve Légale 40 049 258,66 € 5. Dotation aux Autres Réserves 13 349 752,88 € 6.16 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 32 748 ‐ ‐ ‐ ‐ 32 748 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 55 867 101 3 775 389 682 394 480 Instruments dérivés de couverture 249 728 10 935 12 870 ‐ 24 782 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 1 158 224 1 158 224 Actifs financiers au coût amorti 1 328 734 732 641 3 183 959 4 288 698 22 918 9 556 950 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 12 251 12 251 Total Actifs financiers par échéance 1 374 037 734 236 3 194 995 4 305 343 1 570 824 11 179 435 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 38 854 101 1 420 ‐ 2 413 Instruments dérivés de couverture 67 409 14 782 44 279 ‐ 59 537 Passifs financiers au coût amorti 4 224 214 1 696 008 2 449 645 637 233 ‐ 9 007 100 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 9 552 9 552 Total Passifs financiers par échéance 4 233 871 1 697 271 2 464 528 682 932 ‐ 9 078 602 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 28 584 ‐ ‐ ‐ ‐ 28 584 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3 682 150 3 401 529 699 533 935 Instruments dérivés de couverture 1 409 4 147 13 623 17 495 ‐ 36 674 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 940 704 940 704 Actifs financiers au coût amorti 1 031 824 876 830 2 688 033 4 072 715 31 739 8 701 141 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 29 490 29 490 Total Actifs financiers par échéance 1 091 310 881 659 2 701 806 4 093 611 1 502 142 10 270 528 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 698 23 149 1 035 ‐ 1 905 Instruments dérivés de couverture 138 1 421 23 337 55 869 ‐ 80 765 Passifs financiers au coût amorti 3 865 822 1 304 733 2 511 945 641 932 ‐ 8 324 432 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 30 882 30 882 Total Passifs financiers par échéance 3 897 540 1 306 177 2 535 431 698 836 ‐ 8 437 984 7 Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Salaires et traitements (1) - 44 068 - 41 569 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 5 415 - 5 277 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 3 228 - 2 608 Autres charges sociales - 16 801 - 16 729 Intéressement et participation - 8 001 - 7 132 Impôts et taxes sur rémunération - 7 392 - 7 511 Total Charges de personnel - 84 905 - 80 826 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 554 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 363 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Dont médailles du travail pour 93 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 58 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2021 31/12/2020 France 1 134 1 145 Étranger ‐ ‐ Total 1 134 1 145 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 26 501 ‐ 26 501 26 380 Impact IFRIC IAS 19 à l'ouverture ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 2 500 ‐ 2 500 1 774 Coût financier 97 ‐ 97 256 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ - 1 276 Variations de périmètre - 286 ‐ - 286 - 133 Prestations versées (obligatoire) - 1 460 ‐ - 1 460 - 1 195 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 144 ‐ - 144 - 457 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 975 ‐ - 975 1 152 Dette actuarielle à la clôture 26 233 ‐ 26 233 26 501 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 2 500 ‐ 2 500 498 Charge/produit d'intérêt net - 384 ‐ - 384 - 133 Impact en compte de résultat à la clôture 2 116 ‐ 2 116 365 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture 6 804 ‐ 6 804 6 057 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif - 109 ‐ - 109 52 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 144 ‐ - 144 - 457 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 975 ‐ - 975 1 152 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 5 576 ‐ 5 576 6 804 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs à l'ouverture 23 334 ‐ 23 334 22 423 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 111 ‐ 111 389 Gains/(pertes) actuariels 109 ‐ 109 - 52 Cotisations payées par l'employeur 2 447 ‐ 2 447 1 902 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 48 ‐ - 48 - 133 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds - 1 460 ‐ - 1 460 - 1 195 Juste valeur des actifs à la clôture 24 493 ‐ 24 493 23 334 Variation de juste valeur des droits à remboursement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement à l'ouverture ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement à la clôture ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle à la clôture 26 233 ‐ 26 233 26 501 Impact de la limitation d'actifs - ‐ - ‐ Juste valeur des actifs fin de période - 24 493 ‐ - 24 493 - 23 334 Autres (1) 1 246 ‐ 1 246 ‐ Position nette (passif) / actif à la clôture - 2 986 ‐ - 2 986 - 3 167 « Suite à la régularisation de 1 616 milliers d’euros constatée au 01/01/2021 au titre du régime de retraite article 137-11, l’engagement restant à étaler s’élève à 1 246 milliers d’euros au 31 décembre 2021, un étalement de 370 milliers d’euros ayant été constaté au titre de l’exercice 2021 » Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Formugei : 0,44% et 0,30% - Contrat de retraite Cadre de direction : 0,36% et 0,86% - Indemnités de Fin de Carrières Salariés : 0,36% et 0,86% - Indemnités de Fin de Carrières Cadre de Direction : 0,36% et 0,86% - Contrat de retraite Cadre de Direction Art L131-11-2 : 0,36% et 0,98% Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2021, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite CD Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Contrat de retraite CD L131-11-2  Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,70% 1,53% -6,36% 2,63% 3,74% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,80% 1,60% 7,04% 2,74% 3,98% Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (en milliers d'euros) Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % En montant dont coté en % En montant dont coté en % En montant dont coté Actions 12,10% 2 964 ‐ 0,00% ‐ ‐ 12,10% 2 964 ‐ Obligations 80,20% 19 643 ‐ 0,00% ‐ ‐ 80,20% 19 643 ‐ Immobilier 7,70% 1 886 0,00% ‐ 7,70% 1 886 Autres actifs 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. 7.5 Autres avantages sociaux Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 3 760 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2021 . 7.6 Rémunérations de dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 589 milliers d’euros. 8 Contrats de location 8.1 Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations corporelles détenues en propre 77 522 78 067 Droits d'utilisation des contrats de location 4 360 4 121 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 81 882 82 188 Caisse Régionale Val de France est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. Caisse Régionale Val de France a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilier Valeur brute 5 579 ‐ 1 162 ‐ ‐ ‐ 6 741 Amortissements et dépréciations - 1 458 ‐ - 982 ‐ ‐ 59 - 2 381 Total Immobilier 4 121 ‐ 180 ‐ ‐ 59 4 360 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 4 121 ‐ 180 ‐ ‐ 59 4 360 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilier Valeur brute 3 371 ‐ 815 ‐ ‐ 1 393 5 579 Amortissements et dépréciations - 511 ‐ - 717 16 ‐ - 246 - 1 458 Total Immobilier 2 860 ‐ 98 16 ‐ 1 147 4 121 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 2 860 ‐ 98 16 ‐ 1 147 4 121 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 4 765 milliers d’euros au 31/12/2019 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 775 1 819 1 060 3 654 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 695 1 678 1 032 3 405 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Charges d'intérêts sur dettes locatives - 26 - 28 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 26 - 28 Charges relatives aux contrats de location court terme - 14 - 144 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 713 - 775 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette ‐ ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ ‐ Total Charges générales d'exploitation - 727 - 919 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 982 - 716 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 982 - 716 Total Charges et produits de contrats de location - 1 735 - 1 663 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 1 802 - 906 8.2 Contrats de location dont le Groupe est bailleur La Caisse Régionale Val de France propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Location-financement ‐ ‐ Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ ‐ Produits des paiements de loyers variables ‐ ‐ Location simple 205 217 Produits locatifs 205 217 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. 9 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés 1 166 547 1 318 629 Engagements de financement 867 148 868 225 Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ 1 761 Engagements en faveur de la clientèle 867 148 866 464 Ouverture de crédits confirmés 423 169 504 720 Ouverture de crédits documentaires 909 801 Autres ouvertures de crédits confirmés 422 260 503 919 Autres engagements en faveur de la clientèle 443 979 361 744 Engagements de garantie 299 399 450 404 Engagements d'ordre des établissements de crédit 48 124 190 182 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 13 658 27 518 Autres garanties (2) 34 466 162 664 Engagements d'ordre de la clientèle 251 275 260 222 Cautions immobilières 6 073 1 056 Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 245 202 259 166 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 2 976 010 2 745 961 Engagements de financement 9 471 14 151 Engagements reçus des établissements de crédit 9 471 14 151 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 2 966 539 2 731 060 Engagements reçus des établissements de crédit 163 552 160 166 Engagements reçus de la clientèle 2 802 987 2 570 894 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 295 234 292 288 Autres garanties reçues 2 507 753 2 278 606 Engagements sur titres ‐ 750 Titres à recevoir ‐ 750 (1) dont 135 696 milliers d'euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. (2) la garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 3 535 241 3 317 580 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché 33 ‐ Autres dépôts de garantie (1) ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension ‐ ‐ Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 3 535 274 3 317 580 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ ‐ La garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A (switch assurances) a été totalement résiliée par anticipation en mars et novembre 2021 se traduisant par le remboursement du dépôt de garantie à hauteur de 43 M€ et la réduction de la garantie donnée de 126 M€ sur l’année 2021 Au 31 décembre 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 3 535 241 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 317 580 milliers d’euros en 2020 .La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté : - 2 956 444 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 676 640 milliers d’euros en 2020 ; - 103 498 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 115 270 milliers d’euros en 2020 ; - 475 299 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 525 670 milliers d’euros en 2020 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie. (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie ‐ ‐ 10 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2021 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. 11 Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 11.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 9 138 355 9 170 982 ‐ 1 605 332 7 565 650 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 559 203 1 544 435 ‐ 1 544 435 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 906 910 906 910 ‐ 906 910 ‐ Comptes et prêts à terme 652 293 637 525 ‐ 637 525 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 579 152 7 626 547 ‐ 60 897 7 565 650 Créances commerciales 411 536 ‐ ‐ 536 Autres concours à la clientèle 7 539 329 7 580 886 ‐ 16 724 7 564 162 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 721 835 ‐ ‐ 835 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 23 032 22 918 ‐ 22 801 117 Comptes ordinaires débiteurs 15 659 21 372 ‐ 21 372 ‐ Titres de dettes 418 595 415 563 411 033 3 700 830 Effets publics et valeurs assimilées 86 581 86 035 86 035 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 332 014 329 528 324 998 3 700 830 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 9 556 950 9 586 545 411 033 1 609 032 7 566 480 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 8 295 333 8 206 803 ‐ 1 360 507 6 846 296 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 095 730 1 090 313 ‐ 1 090 313 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 600 170 600 800 ‐ 600 800 ‐ Comptes et prêts à terme 495 560 489 513 ‐ 489 513 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 199 603 7 116 490 ‐ 270 194 6 846 296 Créances commerciales 394 556 ‐ ‐ 556 Autres concours à la clientèle 7 139 340 7 051 832 ‐ 238 487 6 813 345 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 696 687 ‐ ‐ 687 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 31 871 31 708 ‐ ‐ 31 708 Comptes ordinaires débiteurs 27 302 31 707 ‐ 31 707 ‐ Titres de dettes 405 808 430 649 428 691 1 958 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 108 238 116 382 116 382 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 297 570 314 267 312 309 1 958 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 8 701 141 8 637 452 428 691 1 362 465 6 846 296 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 5 285 770 5 284 948 ‐ 5 284 948 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 34 844 34 841 ‐ 34 841 ‐ Comptes et emprunts à terme 5 250 926 5 250 107 ‐ 5 250 107 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 3 664 649 3 644 024 ‐ 3 582 713 61 311 Comptes ordinaires créditeurs 3 294 495 3 294 458 ‐ 3 294 458 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 60 086 60 086 ‐ ‐ 60 086 Autres dettes envers la clientèle 310 068 289 480 ‐ 288 255 1 225 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 56 681 56 629 38 426 18 203 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 9 007 100 8 985 601 38 426 8 885 864 61 311 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 875 436 3 330 151 ‐ 3 330 151 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 9 459 9 458 ‐ 9 458 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 865 977 3 320 693 ‐ 3 320 693 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 3 388 722 409 087 ‐ 356 239 52 848 Comptes ordinaires créditeurs 2 976 591 5 766 ‐ 5 766 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 51 755 51 755 ‐ ‐ 51 755 Autres dettes envers la clientèle 360 376 351 566 ‐ 350 473 1 093 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 60 274 60 949 41 446 19 503 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 8 324 432 3 800 187 41 446 3 705 893 52 848 11.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 402 ‐ 2 402 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 2 402 ‐ 2 402 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 392 078 326 883 4 609 60 586 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 5 676 ‐ 789 4 887 Actions et autres titres à revenu variable 4 887 ‐ ‐ 4 887 Titres de participation non consolidés 789 ‐ 789 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 386 402 326 883 3 820 55 699 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 904 ‐ ‐ 2 904 Titres de dettes 383 498 326 883 3 820 52 795 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 3 371 ‐ ‐ 3 371 OPCVM 380 127 326 883 3 820 49 424 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 158 224 ‐ 1 144 214 14 010 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 158 224 ‐ 1 144 214 14 010 Actions et autres titres à revenu variable 3 575 ‐ ‐ 3 575 Titres de participation non consolidés 1 154 649 ‐ 1 144 214 10 435 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 24 782 ‐ 24 782 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 577 486 326 883 1 176 007 74 596 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ 47 305 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ 25 587 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ 72 892 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 811 ‐ 1 811 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 811 ‐ 1 811 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 532 124 479 627 49 975 2 522 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 4 640 ‐ 4 640 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 3 917 ‐ 3 917 ‐ Titres de participation non consolidés 723 ‐ 723 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 527 484 479 627 45 335 2 522 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 767 ‐ 2 670 97 Titres de dettes 524 717 479 627 42 665 2 425 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 3 501 ‐ 1 076 2 425 OPCVM 521 216 479 627 41 589 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 940 704 ‐ 940 704 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 940 704 ‐ 940 704 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 2 886 ‐ 2 886 ‐ Titres de participation non consolidés 937 818 ‐ 937 818 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 36 674 ‐ 36 674 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 511 313 479 627 1 029 164 2 522 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 2 413 ‐ 2 413 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 2 413 ‐ 2 413 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 59 537 ‐ 59 537 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 61 950 ‐ 61 950 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 905 652 1 253 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 905 652 1 253 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 80 765 ‐ 80 765 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 82 670 652 82 018 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Tableau 1 sur 3 Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés (en milliers d'euros) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde de clôture (31/12/2020) 2 522 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 7 953 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 7 953 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 2 806 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts 61 315 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 61 315 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) 74 596 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Le groupe a procédé en 2021 à une revue et une harmonisation de la hiérarchisation par niveau de Juste Valeur des Instruments de capitaux propres ( norme IFRS 13) conduisant à des reclassements pour 61 315 milliers d’euros. Tableau 2 sur 3 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ 97 ‐ ‐ ‐ 2 425 ‐ 2 425 Gains /pertes de la période (1) 4 887 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 946 2 119 3 065 Comptabilisés en résultat 4 887 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 946 2 119 3 065 Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ 2 806 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 47 305 47 305 Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 47 305 47 305 Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) 4 887 ‐ ‐ 2 904 ‐ ‐ ‐ 3 371 49 424 52 795 Tableau 3 sur 3 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts 3 575 10 435 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 3 575 10 435 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) 3 575 10 435 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 7 902 Comptabilisés en résultat 7 902 Comptabilisés en capitaux propres ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Au 31/12/2021 la Caisse Régionale Mutuel Val de France n’a pas de passif valorisé au niveau 3. 12 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers de la Caisse Régionale : 12.1 Information sur les filiales 12.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise aux restrictions suivantes : Contraintes réglementaires Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Contraintes légales Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles liées à des garanties La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France . Ce mécanisme est décrit dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 12.1.2 Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020 . 12.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe. Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 241 167 millions d’euros aux FCT (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 : 20 638K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2018 : 19 992K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2019 : 184 097K€ et FCT Crédit Agricole 2020 : 16 440k€). 12.2 Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole Val de France Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2021 31/12/2020 31/12/2021 31/12/2020 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France Intégration globale France Caisse Régionale NA NA NA NA Val de France Rendement Intégration globale France Fond dédié 100% 100% 100% 100% 53 Caisses Locales Intégration globale France Caisses Locales N/A N/A N/A N/A FCT Crédit Agricole Habitat 2017 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2018 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2019 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% Val de France Expansion Intégration globale France Investissement 100% 100% 100% 100% Au 31 décembre 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2021 : ANET 4 rue Diane de Poitiers 28260 ANET ARROU 18 Grande Rue 28290 ARROU AUNEAU 23 Place du Marché 28700 AUNEAU AUTHON DU PERCHE 8 Place du Marché 28330 AUTHON DU PERCHE BEAUCE LA ROMAINE 8 rue de la Libération 41240 BEAUCE LA ROMAINE BLOIS 5 rue de la Paix 41000 BLOIS BONNEVAL 5 Place du Marché aux grains 28800 BONNEVAL BRACIEUX 10 rue Roger Brun 41250 BRACIEUX BREZOLLES 3 rue Saint Jean 28270 BREZOLLES BROU 1 rue des Changes 28160 BROU CHARTRES 1 rue Daniel Boutet 28023 CHARTRES CHATEAUDUN 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN CHATEAUNEUF EN THYMERAIS 11 Place des Halles 28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS CLOYES SUR LE LOIR 22 rue de Chateaudun 28220 CLOYES SUR LOIR CONTRES 10 Place du 8 mai 41700 CONTRES COUR CHEVERNY 5 Place Victor Hugo 41700 COUR CHEVERNY COURVILLE SUR EURE 53 rue Carnot 28190 COURVILLE SUR EURE DREUX 2 rue Parisis 28103 DREUX DROUE-LA VILLE AUX CLERCS 9 rue Saint Nicolas 41270 DROUE GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN HERBAULT 2 Place de l'Hotel de Ville 41190 HERBAULT ILLIERS COMBRAY 2 rue Léon Ferré 28120 ILLIERS COMBRAY JANVILLE 18 Place du Martroi 28310 JANVILLE LA BAZOCHE GOUET Place du Marché 28330 LA BAZOCHE GOUET LA FERTE VIDAME 25 rue Delaborde 28340 LA FERTE VIDAME LA LOUPE 7 Place de l'Hotel de Ville 28240 LA LOUPE LAMOTTE BEUVRON 22 rue Dufort de Duras 41600 LAMOTTE BEUVRON LES MONTILS 41 rue de Bel Air 41120 LES MONTILS MAINTENON 4 Place Aristide Briand 28130 MAINTENON MARCHENOIR 2 rue Saint Laurent 41370 MARCHENOIR MENNETOU SUR CHER Rue Bonne Nouvelle 41320 MENNETOU SUR CHER MER-JOSNES 14 avenue Maunoury 41500 MER MONDOUBLEAU 40 Place du Marché 41170 MONDOUBLEAU MONTOIRE-VILLEDIEU 36/37 Place Clémenceau 41800 MONTOIRE SUR LE LOIR MONTRICHARD 39 rue Nationale 41400 MONTRICHARD MOREE-OUZOUER LE DOYEN Place du 8 Mai 41160 MOREE NEUNG SUR BEUVRON 17 rue des Colonels Marais 41210 NEUNG SUR BEUVRON NOGENT LE ROI 14 rue de l'Eglise 28210 NOGENT LE ROI NOGENT LE ROTROU 29 rue Villette Gâté 28400 NOGENT LE ROTROU ORGERES EN BEAUCE 25 rue Nationale 28140 ORGERES EN BEAUCE OUCQUES 1 Place du Château 41290 OUCQUES ROMORANTIN 20 Avenue de Lattre de Tassigny 41200 ROMORANTIN LANTHENAY SAINT AIGNAN SUR CHER 22 Place Wilson 41110 SAINT AIGNAN SAINT AMAND LONGPRE 8 Avenue du Président Grellet 41310 SAINT AMAND SAINT LUBIN DES JONCHERETS 13 rue de la Baronnie 28350 SAINT LUBIN DES JONCHERETS SALBRIS 19 boulevard de la République 41300 SALBRIS SAVIGNY SUR BRAYE Espace Commercial - Avenue de la Braye 41360 SAVIGNY SUR BRAYE SELLES SUR CHER 1 avenue Aristide Briand 41130 SELLES SUR CHER SENONCHES 16 Place de l'Hotel de Ville 28250 SENONCHES THIRON BEAUMONT 13 rue de Commerce 28480 THIRON GARDAIS VENDOME 23 Faubourg Chartrain 41100 VENDOME VEUZAIN SUR LOIRE 11 rue de la Justice 41150 VEUZAIN SUR LOIRE VOVES 13 rue du Voisin 28150 VOVES 13 Participations et entités structurées non consolidées 13.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 155 438 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 942 746 milliers d’euros au 31 décembre 2020 . 13.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2021 31/12/2020 SAS Crédit Agricole Immobilier Val de France France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Innovation France 100,00% 100,00% Entité Non significative EURL Val de France Investissement France 100,00% 100,00% Incidence non significative CARCIE France 21,00% 21,00% Entité Non significative 13.1.2 Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de titres de participation significatif représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % au 31 décembre 2021. 13.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Titrisation L’entité a pour rôle la structuration de véhicules de titrisation par l’achat de créances [préciser la nature des créances (prêts habitat, à la consommation, …)] et/ou d’autres actifs [préciser la nature des actifs (titres adossés aux actifs, …)]. Les véhicules financent ces achats en émettant les tranches multiples de dettes et des titres de participation, dont le remboursement est lié à la performance des actifs dans ces véhicules. Gestion d’actifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France structure et gère des entités pour le compte de clients qui souhaitent investir dans des actifs spécifiques afin d’en tirer le meilleur rendement possible en fonction d'un niveau de risque choisi. Ainsi, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peut être amené soit à détenir des intérêts dans ces entités afin d’assurer le lancement soit à garantir la performance de ces structures. Fonds de placement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Financement structuré La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intervient dans des entités dédiées à l’acquisition d’actifs. Ces entités peuvent prendre la forme de société de financement d’actif ou de sociétés de crédit-bail. Dans les entités structurées, le financement est garanti par l'actif. L'implication du Groupe est souvent limitée au financement ou à des engagements de financement. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020 , l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2021 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 535 257 535 ‐ 257 535 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 257 535 257 535 ‐ 257 535 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 7 063 416 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 451 834 451 834 ‐ 451 834 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 451 834 451 834 ‐ 451 834 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 11 001 922 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 14 Événements postérieurs au 31 décembre 2021 Pas d’événements postérieurs à la clôture. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2021 A l'attention de l'assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1 er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, votre Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (stage 3) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre Caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés, qui s’élève à 73,5 M€. Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19 pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre Caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur 12 mois (stage 1), et, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité (stage 2). Les corrections de valeur reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives (« Forward Looking ») appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de votre Caisse régionale au regard des caractéristiques propres à ses portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul, sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2021, un montant de 63,1 M€, comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte de crise sanitaire au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (« Forward Looking » central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques (stage 1 et stage 2). Notre réponse face aux risques identifiés Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de détermination des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie, la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris la revue des scenarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante, la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester des données relatives aux expositions entrant dans le modèle de détermination des corrections de valeur sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des corrections de valeur dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre Caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du « Forward Looking » ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2021 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre Assemblée générale du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG S.A. était dans la dix-septième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt et unième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit , figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes Paris-La Défense, le 3 mars 2022 KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Christophe Coquelin Olivier Durand Associé Associé Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et sur son site internet : https://www.credit-agricole.fr/ca-valdefrance/particulier/informations/informations-financieres.html

23/02/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200311
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 décembre 20 21 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 32 748 Effets publics et valeurs assimilées 86 605 Créances sur les établissements de crédits 40 991 Opérations internes au Crédit agricole 1 555 261 Opérations avec la clientèle 7 347 677 Obligations et autres titres à revenu fixe 525 977 Actions et autres titres à revenu variable 361 361 Participations et autres titres détenus à long terme 854 265 Parts dans les entreprises liées 18 878 Immobilisations corporelles et incorporelles 78 287 Autres actifs 131 859 Comptes de régularisation 31 924 Total de l’actif 11 065 833 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 39 565 Opérations internes au Crédit agricole 5 307 108 Comptes créditeurs de la clientèle 3 664 836 Dettes représentées par un titre 18 207 Autres passifs 66 400 Comptes de régularisation 170 934 Provisions pour risques et charges 82 449 Dettes subordonnées et titres participatifs 182 107 Fonds pour risques bancaires généraux 1 51 000 Capitaux propres hors FRBG 1  383 227 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 192 545 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau 238 Total du passif 11 065 833 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 166 771 Engagements de financements 867 148 Engagements de garantie 299 399 Engagements sur titres 224 Engagements reçus 2 802 249 Engagements de financements 9 470 Engagements de garantie 2 792 779 Engagements sur titres

27/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104135
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 0 septembre 20 21 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 27 572 Effets publics et valeurs assimilées 94 897 Créances sur les établissements de crédits 60 333 Opérations internes au Crédit agricole 1 637 008 Opérations avec la clientèle 7 192 729 Obligations et autres titres à revenu fixe 522 332 Actions et autres titres à revenu variable 365 909 Participations et autres titres détenus à long terme 852 164 Parts dans les entreprises liées 18 774 Immobilisations corporelles et incorporelles 77 361 Autres actifs 127 502 Comptes de régularisation 39 795 Total de l’actif 11 016 376 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 38 701 Opérations internes au Crédit agricole 5 377 739 Comptes créditeurs de la clientèle 3 570 713 Dettes représentées par un titre 18 204 Autres passifs 53 399 Comptes de régularisation 157 519 Provisions pour risques et charges 90 607 Dettes subordonnées et titres participatifs 179 505 Fonds pour risques bancaires généraux 1 47 000 Capitaux propres hors FRBG 1  382 989 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 192 545 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 11 016 376 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 313 915 Engagements de financements 924 081 Engagements de garantie 389 610 Engagements sur titres 224 Engagements reçus 2 708 210 Engagements de financements 8 182 Engagements de garantie 2 696 328 Engagements sur titres 3 700

26/07/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103495
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 0 juin 20 21 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 29 360 Effets publics et valeurs assimilées 94 690 Créances sur les établissements de crédits 48 279 Opérations internes au Crédit agricole 1 380 877 Opérations avec la clientèle 7 065 701 Obligations et autres titres à revenu fixe 518 649 Actions et autres titres à revenu variable 361 981 Participations et autres titres détenus à long terme 852 261 Parts dans les entreprises liées 18 774 Immobilisations corporelles et incorporelles 76 547 Autres actifs 109 234 Comptes de régularisation 38 363 Total de l’actif 10 594 716 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 39 535 Opérations internes au Crédit agricole 5 078 344 Comptes créditeurs de la clientèle 3 490 677 Dettes représentées par un titre 18 202 Autres passifs 54 255 Comptes de régularisation 121 877 Provisions pour risques et charges 88 219 Dettes subordonnées et titres participatifs 173 618 Fonds pour risques bancaires généraux 1 47 000 Capitaux propres hors FRBG 1  382 989 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 192 545 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 10 594 716 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 327 802 Engagements de financements 905 468 Engagements de garantie 422 110 Engagements sur titres 224 Engagements reçus 2 640 216 Engagements de financements 9 387 Engagements de garantie 2 630 829 Engagements sur titres

30/04/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101251
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 mars 20 21 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 27 211 Effets publics et valeurs assimilées 108 737 Créances sur les établissements de crédits 49 046 Opérations internes au Crédit agricole 1 428 795 Opérations avec la clientèle 6 977 360 Obligations et autres titres à revenu fixe 489 249 Actions et autres titres à revenu variable 363185 Participations et autres titres détenus à long terme 830 391 Parts dans les entreprises liées 18 866 Immobilisations corporelles et incorporelles 77 092 Autres actifs 141 290 Comptes de régularisation 52 565 Total de l’actif 10 563 787 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 42 338 Opérations internes au Crédit agricole 5 125 859 Comptes créditeurs de la clientèle 3 423 717 Dettes représentées par un titre 18 206 Autres passifs 51 956 Comptes de régularisation 126 985 Provisions pour risques et charges 88 588 Dettes subordonnées et titres participatifs 156 149 Fonds pour risques bancaires généraux 1 47 000 Capitaux propres hors FRBG 1  382 989 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 192 545 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 10 563 787 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 297 356 Engagements de financements 886 900 Engagements de garantie 410 232 Engagements sur titres 224 Engagements reçus 2 579 060 Engagements de financements 5 801 Engagements de garantie 2 573 259 Engagements sur titres

31/03/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2100608
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE France Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 43 257 080,00 euros Siège social : 1, rue Daniel Boutet 28000 Chartres 400 868 188 R.C.S Chartres Partie A. — Comptes individuels au 31 /12/2020 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Val de France en date du 29 Janvier 2021 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 19 Mars 2021. I. — Bilan au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Opérations interbancaires et assimilées 186 109 184 125 Caisse, banques centrales 28 534 26 736 Effets publics et valeurs assimilées 5 108 246 118 825 Créances sur les établissements de crédit 3 49 329 38 564 Opérations internes au Crédit Agricole 3 1 083 370 707 860 Opérations avec la clientèle 4 6 943 454 6 494 708 Opérations sur titres 998 299 935 169 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 491 494 625 461 Actions et autres titres à revenu variable 5 506 805 309 708 Valeurs immobilisées 927 177 908 720 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 829 409 805 843 Parts dans les entreprises liées 6-7 18 936 18 871 Immobilisations incorporelles 7 766 743 Immobilisations corporelles 7 78 066 83 263 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de régularisation et actifs divers 177 853 198 003 Autres actifs 8 137 859 125 389 Comptes de régularisation 8 39 994 72 614 Total actif 10 316 262 9 428 585 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Opérations interbancaires et assimilées 40 222 27 779 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 10 40 222 27 779 Opérations internes au Crédit Agricole 10 4 905 790 4 466 870 Comptes créditeurs de la clientèle 11 3 389 218 3 022 199 Dettes représentées par un titre 12 19 511 21 018 Comptes de régularisation et passifs divers 183 365 180 168 Autres passifs 13 59 218 62 956 Comptes de régularisation 13 124 147 117 212 Provisions et dettes subordonnées 246 582 225 404 Provisions 14 87 764 70 199 Dettes subordonnées 18 158 818 155 205 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 17 143 000 143 000 Capitaux propres hors FRBG 19 1 388 574 1 342 147 Capital souscrit 43 257 43 257 Primes d'émission 147 187 147 187 Réserves 1 145 302 1 091 087 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau Résultat de l'exercice 52 828 60 616 Total passif 10 316 262 9 428 585 Hors-bilan au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés 1 318 853 1 255 335 Engagements de financement 27 868 226 738 977 Engagements de garantie 27 450 403 516 049 Engagements sur titres 27 224 309 Engagements reçus 2 560 752 2 081 840 Engagements de financement 27 14 151 16 389 Engagements de garantie 27 2 545 851 2 064 701 Engagements sur titres 27 750 750 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 24 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 25 II. — Compte de résultat au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 31 161 476 165 240 Intérêts et charges assimilées 31 -62 317 -71 458 Revenus des titres à revenu variable 32 30 725 30 919 Commissions Produits 33 106 062 112 879 Commissions Charges 33 -19 171 -17 567 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 34 426 61 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 35 7 041 3 766 Autres produits d'exploitation bancaire 36 6 263 5 713 Autres charges d'exploitation bancaire 36 -1 097 -1 126 Produit net bancaire 229 408 228 427 Charges générales d'exploitation 37 -132 940 -136 443 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 394 -9 303 Résultat brut d'exploitation 88 074 82 681 Coût du risque 38 -11 958 9 245 Résultat d'exploitation 76 116 91 926 Résultat net sur actifs immobilisés 39 -4 463 -1 402 Résultat courant avant impôt 71 653 90 524 Résultat exceptionnel 486 Impôts sur les bénéfices 41 -18 825 -24 394 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -6 000 Résultat net de l'exercice 52 828 60 616 III. — Affectation du résultat L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 52 828 092,44 € comme suit : - Intérêts aux Parts Sociales 751 801,88 € - Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 4 833 750,30 € - Affectation spéciale Loi Mécénat 12 773,99 € - Affectation à la Réserve Légale 35 422 324,70 € - Dotation aux Autres Réserves 11 807 441,57 € Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Intérêts aux parts sociales : Exercice Nombre de parts sociales Intérêt net Taux d’intérêt 2017 3 019 289 890 689,94 € 2,95% 2018 3 019 289 881 631,98 € 2,92% 2019 3 019 289 848 420,33 € 2,81% Proposition d’affectation pour l’exercice 2020 : 2020 3 019 289 751 801,88 € 2,49% Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) : 2017 1 306 419 5 421 638,85 € 4,15 € 2018 1 306 419 5 552 280,75 € 4,25 € 2019 1 306 419 5 552 280,75 € 4,25 € Proposition d’affectation pour l’exercice 2020 : 2020 1 306 419 4 833 750,30 € 3,70 € Cette résolution est adoptée à l’unanimité avec 267 voix exprimées favorablement. IV. — Annexes Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Cadre juridique et financier La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, 53 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2020, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,30 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44 , 70 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : – Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». – Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». – Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. – Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». – Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. – Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux -ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». – Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars et avril 2020 en lien avec la situation COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021. Tant que le niveau des encours donnant droit à ces bonifications permet de considérer comme d’ores et déjà acquis les bonifications accordées par la BCE au titre du soutien à l’économie aussi bien tant sur la première année que sur les années suivantes, les intérêts courus calculés avec un taux d’intérêt négatif tiennent compte de cette bonification. L’ensemble des bonifications fait l’objet d’un étalement sur la durée attendue du refinancement à compter de la date de tirage du TLTRO III. Les encours donnant droit à la bonification ont d’ores et déjà cru plus que le niveau requis pour bénéficier des niveaux de bonifications prévues. La sur-bonification au titre de la première année fait l’objet d’un étalement linéaire sur un an à compter de juin 2020. Pour la nouvelle bonification annoncée par la BCE suite à la réunion du 10 décembre 2020 qui porte sur la période de juin 2021 à juin 2022, ces principes resteront appliqués tant qu'il existe une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Au 31/12/2020 le montant total souscrit de TLTRO III par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est de 723 millions et le produit d’intérêt afférent est de 3 886k€. — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette ( Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A, en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35% du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2020 — Crise sanitaire liée à la Covid-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par le Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie. Prêts Garantis par l'Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l'Etat. Les entreprises peuvent demander à bénéficier de ces prêts jusqu'au 30 juin 2021. Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d'amortissement, une nouvelle période d'un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d'Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra jamais excéder 6 ans. L'offre groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilité définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Au 31 décembre 2020, le montant des prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par Crédit Agricole Val de France s'élève à 182,3 millions d'euros. Report d'échéance sur concours octroyés aux clients Le Groupe s'est associé à l'initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêts en cours jusqu'à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels. La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement. Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique : - Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ; - Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale. Ce report d'échéance se traduit par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir. Au 31 décembre 2020, l'encours de prêts à la clientèle ayant bénéficié de report d'échéance s'élève à 43,7 millions d'euros. Impacts de ces mesures sur le risque de crédit Le report d'échéance sur concours octroyés aux clients n'a pas systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières. Ce report n'a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l'encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois (expositions qualifiées de saines) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité (expositions qualifiées de dégradées), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteuse. De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans ce contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. Face à cette situation, la Caisse Régionale a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. — Nouvelle définition du défaut Au 31 décembre 2020, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a mis en place les nouvelles règles liées à l'application de la définition du défaut (orientations de l'EBA (EBA/GL/2016/7) et seuils définis par l'Union européenne (Article 1 du règlement (UE) 2018/1845 BCE du 21 novembre 2018). Cette évolution sur le défaut est qualifiée de changement d'estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». Il est estimé à 698k€ de provisions douteuses (Bucket 3) pour un encours de 7 092k€, soit un taux de couverture de 9.8%. — FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Le 12 mars 2020, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2020 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d'investissement (32%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 16,4 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 2,2 millions d'euros des titres subordonnés. — Démontage FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Fin septembre 2020, est intervenu le démontage du « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 ». Il s'agit du premier RMBS réalisé en France par le Groupe né d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales. Cette opération de titrisation interne au Groupe s'était traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d'euros. Le débouclage du FCT a donné lieu au rachat des crédits par les Caisses régionales le 23 septembre 2020 et au remboursement des titres le 28 septembre 2020, soit un montant de 135,2 millions d'euros pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France — Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse Régionale Crédit Agricole Val de France, cette opération s’est traduite par une baisse des engagements donnés de 23,2 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 68,5 millions d'euros. Evénements postérieurs à l'exercice 2020 Pas d'événements postérieurs à l'exercice 2020. Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règle me nt ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque de crédit conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Val de France applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. — Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Val de France doit apprécier, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un évènement en particulier, le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse (appréciation par la Direction des Risques). Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. — Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. — Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l'article 2231-3 du règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre  : - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de placements collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S 'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07. Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2020, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Immobilisations Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, i ncorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Val de France , suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Provisions La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d 'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de tr ansact ion, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément à l'article 2525-3 du règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1 du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Val de France. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 27 et 28. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 18 juin 2019 pour les années 2019, 2020 et 2021. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor) , par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Val de France constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 1 396 1 396 1 396 11 040 à terme 8 478 39 406 47 884 49 47 933 27 524 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 9 874 39 406 49 280 49 49 329 38 564 Dépréciations Valeur nette au bilan 49 329 38 564 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 596 288 596 288 596 288 211 190 Comptes et avances à terme 21 786 15 074 115 409 328 766 481 035 6 047 487 082 496 670 Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 618 074 15 074 115 409 328 766 1 077 323 6 047 1 083 370 707 860 Dépréciations Valeur nette au bilan 1 083 370 707 860 Total 1 132 699 746 424 Commentaires : Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France s'élève à 182,3 millions d'euros et celui des reports d'échéances d'encours de prêts à la clientèle à 43,7 millions d'euros. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 394 162 556 556 1 318 Autres concours à la clientèle 398 986 825 324 2 310 156 3 441 957 6 976 423 19 179 6 995 602 6 567 128 Valeurs reçues en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 31 623 31 623 31 31 654 19 485 Dépréciations -84 358 -93 223 Valeur nette au bilan 6 943 454 6 494 708 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 696 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 2 695 333 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2020 contre 1 074 576 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2020, l'encours de prêts à la clientèle ayant bénéficié de report d'échéance s'élève à 43,7 milliers d'euros. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 25 223 milliers au 31 décembre 2020 d'euros contre 24 322 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie . Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 3 689 193 50 144 27 355 -19 865 -14 174 3 439 741 50 485 29 827 -21 700 -15 096 Agriculteurs 857 573 34 786 25 160 -26 270 -21 535 842 525 24 849 18 896 -19 595 -15 666 Autres professionnels 585 049 17 695 11 062 -11 036 -8 103 504 800 21 007 14 971 -13 519 -10 804 Clientèle financière 233 047 4 275 2 088 -3 020 -1 706 200 505 3 699 2 092 -3 258 -1 738 Entreprises 1 075 748 32 076 24 456 -23 738 -20 488 982 450 45 075 31 441 -34 569 -24 901 Collectivités publiques 562 892 600 650 Autres agents économiques 24 310 429 117 -429 -117 17 260 582 582 -582 -582 Total 7 027 812 139 405 90 238 -84 358 -66 123 6 587 931 145 697 97 809 -93 223 -68 787 L’évolution sur le défaut est qualifiée de changement d’estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». Il est estimé à 698 milliers d’euros et se caractérise notamment par une évolution du coût de risque de 698 milliers d’euros du bucket 2 vers le bucket 3. Au bilan, cette évolution a donné lieu à des reclassements d’encours de 7 092 milliers d’euros. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 107 282 107 282 117 818 dont surcote restant à amortir 1 627 1 627 2 432 dont décote restant à amortir -1 445 -1 445 -1 715 Créances rattachées 964 964 1 007 Dépréciations Valeur nette au bilan 108 246 108 246 118 825 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 32 556 32 556 40 826 Autres émetteurs 2 420 454 402 456 822 582 248 dont surcote restant à amortir 3 486 3 486 3 497 dont décote restant à amortir -726 -726 -748 Créances rattachées 8 2 123 2 131 2 403 Dépréciations -15 -15 -16 Valeur nette au bilan 2 413 489 081 491 494 625 461 Actions et autres titres à revenu variable 495 167 12 347 507 514 310 912 Créances rattachées Dépréciations -211 -498 -709 -1 204 Valeur nette au bilan 494 956 11 849 506 805 309 708 Total 497 369 11 849 597 327 1 106 545 1 053 994 Valeurs estimatives 508 323 14 022 618 480 1 140 825 1 094 196 dont 36 420 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2020 et 52 920 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des cessions de titres d'investissement . Pas de cessions de titres d'investissement en 2020 . Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 10 962 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 16 907 milliers d'euros au 31 décembre 2019 . La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 2 173 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 2 307 milliers d'euros au 31 décembre 2019 . La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 24 512 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 24 532 milliers d'euros au 31 décembre 2019 . La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -272 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre -133 milliers d'euros au 31 décembre 2019 . Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Administration et banques centrales (y compris Etats) 28 534 39 844 Etablissements de crédit 145 286 166 614 Clientèle financière 720 251 645 284 Collectivités locales 4 022 983 Entreprises, assurances et autres clientèles 98 799 81 261 Divers et non ventilés Total en principal 996 892 933 986 Créances rattachées 2 131 2 403 Dépréciations -724 -1 220 Valeur nette au bilan 998 299 935 169 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 489 378 107 282 507 514 1 104 174 623 074 117 818 310 912 1 051 804 dont titres cotés 294 558 107 282 401 840 289 453 117 818 407 271 dont titres non cotés (1) 194 820 507 514 702 334 333 621 310 912 644 533 Créances rattachées 2 131 964 3 095 2 403 1 007 3 410 Dépréciations -15 -709 -724 -16 -1 204 -1 220 Valeur nette au bilan 491 494 108 246 506 805 1 106 545 625 461 118 825 309 708 1 053 994 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 506 805 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 476 619 milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 49 992 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2020 s'élève à 55 474 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2020 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires OPCVM obligataires 446 790 455 497 OPCVM actions OPCVM autres 60 015 64 430 Total 506 805 519 927 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 2 000 20 117 174 595 292 666 489 378 2 131 491 509 625 477 Dépréciations -15 -16 Valeur nette au bilan 2 000 20 117 174 595 292 666 489 378 2 131 491 494 625 461 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 21 093 46 809 39 380 107 282 964 108 246 118 825 Dépréciations Valeur nette au bilan 21 093 46 809 39 380 107 282 964 108 246 118 825 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2020. Rubriques Situation nette (données au 31/12/2019) Ouate part de capital% détenu Valeurs comptables des titres détenus - brutes Valeurs comptables des titres détenus - nettes Prêts et avances consentis par la société non encore Montant des cautions et avals donnés par la société Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice Dividendes encaissés par la société au cours de Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR Participations dans Ets de Crédit Néant Autres parts dans les entreprises Liées SAS VDF INNOVATION 936 100.00 1 000 1 000 18 0 VAL DE FRANOE EWANSION 11466 100.00 10 000 10 000 972 0 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 782 100.00 4 000 875 200 62 0 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 6914 100.00 7 000 6 861 -28 0 CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER 782 Sous total 22 000 18 736 200 0 Autres titres de participations CA TITRES 58718 1.32 732 702 5 150 250 0 SACAM PARTICIPATION 79656 1.88 1 364 1 364 6 794 121 SACAM DEVELOPPT 733594 2.11 15 446 15 446 7 224 9 696 400 SACAM AVENIR 217 466 1.91 4 150 2 028 276 -28 0 SACAM IMMOBILIER 140620 1.61 2 876 2 876 4 071 74 SACAM MUTULALISATION 18288515 1.81 335 946 335 946 276 581 4 918 CAC PME 74408 7.51 5 445 5 445 162 2 412 162 SAS LA BOETIE 18283655 2.11 408 506 408 506 23 715 1 107 183 23 715 C2MS 60809 1.61 1 382 1 382 4 024 0 SCI CAM 42561 2.86 437 437 575 0 CAPS (CT CAM) 40288 1.82 1131 1 131 118 0 TERRITORES ET DEVELOPT 25666 3.51 509 509 3 427 66 0 DELTA 77846 1.73 1 373 1 373 -31 0 CARCIE 2624 21.00 630 574 199 0 SACAM INTERNATIONAL 585426 2.11 18 963 9 949 35 880 265 SACAM FIRECA SAS 52746 1.43 1 341 759 -2 885 0 SACAM ASSUR, CAUTION 34869 1.88 664 664 2 037 27 CREDIT AGRIOOLE PAYMENT SERVICES 70668 1.03 502 502 13 422 0 CREDIT AGRICOLE INNOVATIONS&TERRITORES (somme) 37184 1.87 540 540 -51 0 CA TRANSITONS 0 1.30 651 645 0 0 SP Ariane 6 (avance) 2 600 Sous total 802 589 790 808 42 554 0 29 682 Total 824 589 809 544 42 754 0 29 682 Participations dont la valeur Inventaire est inferieur 1% du capital de la CR Participations Ets de Crédit (ensemble) 0 0 0 0 Autres parts dans les entreprises Liées (ensemble) 0 0 0 0 Autres titres participations (ensemble) 4 857 4 672 15 863 67 62 Total parts entreprises liées et participations 829 446 814 216 58 617 67 29 744 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 22 000 20 486 22 000 21 047 Titres cotés Avances consolidables 200 200 200 200 Créances rattachées Dépréciations -3 264 -3 329 Valeur nette au bilan 18 936 20 686 18 871 21 247 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 802 760 1 136 732 802 981 1 098 144 Titres cotés Avances consolidables 34 325 34 326 7 539 7 539 Créances rattachées 113 113 110 110 Dépréciations -11 959 -7 744 Sous-total titres de participation 825 239 1 171 171 802 886 1 105 793 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 4 177 4 204 3 015 2 962 Titres cotés Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -7 -58 Sous-total autres titres détenus à long terme 4 170 4 204 2 957 2 962 Valeur nette au bilan 829 409 1 175 375 805 843 1 108 755 Total des titres de participation 848 345 1 196 061 824 714 1 130 002 (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 828 937 827 996 Titres cotés Total 828 937 827 996 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2020 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 22 000 22 000 Avances consolidables 200 200 Créances rattachées Dépréciations -3 329 -52 117 -3 264 Valeur nette au bilan 18 871 -52 117 18 936 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 802 981 233 -454 802 760 Avances consolidables 7 539 26 836 -50 34 325 Créances rattachées 110 113 -110 113 Dépréciations -7 744 -4 596 381 -11 959 Sous-total titres de participation 802 886 22 586 -233 825 239 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 3 015 1 162 4 177 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -58 -7 58 -7 Sous-total autres titres détenus à long terme 2 957 1 155 58 4 170 Valeur nette au bilan 805 843 23 741 -175 829 409 Total 824 714 23 689 -58 848 345 Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2020 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 193 055 3 466 -945 195 576 Amortissements et dépréciations -109 792 -8 392 674 -117 510 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 83 263 -4 926 -271 78 066 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 169 25 1 194 Amortissements et dépréciations -426 -2 -428 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 743 23 766 Total 84 006 -4 903 -271 78 832 Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : Augmentation : La mise en service de l'agence de Sours 347k€, de l'agence de Villebarou 508k€ et de l'agence de Cours Cheverny 572k€. Diminution : Vente Logement de fonction rue des Perriers à Chartres - VB de cession pour 325k€. Vente Logement en Dation hors exploitation VB 69k€ Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 7 2 Comptes de stock et emplois divers 375 410 Débiteurs divers (2) 137 466 124 955 Gestion collective des titres Livret de développement durable Comptes de règlement 11 22 Valeur nette au bilan 137 859 125 389 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 183 32 337 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 4 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 2 180 Charges constatées d'avance 489 322 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 5 945 7 011 Autres produits à recevoir 31 073 32 796 Charges à répartir Autres comptes de régularisation 120 148 Valeur nette au bilan 39 994 72 614 Total 177 853 198 003 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 1 119 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2020 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2020 Sur opérations interbancaires et assimilées Sur créances clientèle 93 223 17 903 -25 964 -804 84 358 Sur opérations sur titres 1 220 182 -678 724 Sur valeurs immobilisées 11 131 4 655 -555 15 231 Sur autres actifs 319 13 -319 13 Total 105 893 22 753 -27 516 -804 100 326 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 384 384 384 150 à terme 39 832 39 832 6 39 838 27 629 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 384 39 832 40 216 6 40 222 27 779 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 20 977 20 977 20 977 9 935 Comptes et avances à terme 768 125 1 222 301 2 280 361 612 255 4 883 042 1 771 4 884 813 4 456 935 Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 789 102 1 222 301 2 280 361 612 255 4 904 019 1 771 4 905 790 4 466 870 Total 789 486 1 222 301 2 280 361 652 087 4 944 235 1 777 4 946 012 4 494 649 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale [Cf. Cadre Juridique et Financier]. Comptes créditeurs de la clientèle Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 2 977 058 2 977 058 29 2 977 087 2 418 510 Comptes d'épargne à régime spécial : 51 755 51 755 51 755 60 349 à vue 51 755 51 755 51 755 60 349 à terme Autres dettes envers la clientèle : 48 622 74 428 233 583 841 357 474 2 902 360 376 543 340 à vue 10 370 10 370 10 370 12 144 à terme 38 252 74 428 233 583 841 347 104 2 902 350 006 531 196 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 3 077 435 74 428 233 583 841 3 386 287 2 931 3 389 218 3 022 199 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Particuliers 1 784 049 1 701 271 Agriculteurs 287 615 254 689 Autres professionnels 169 032 140 875 Clientèle financière 173 521 137 111 Entreprises 877 223 701 985 Collectivités publiques 14 994 8 421 Autres agents économiques 79 853 72 640 Total en principal 3 386 287 3 016 992 Dettes rattachées 2 931 5 207 Valeur au bilan 3 389 218 3 022 199 Dettes représentées par un titre Det t es représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 7 500 12 000 19 500 11 19 511 21 018 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Valeur nette au bilan 7 500 12 000 19 500 11 19 511 21 018 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) Dettes représentatives de titres empruntés Instruments conditionnels vendus 7 2 Comptes de règlement et de négociation Créditeurs divers 51 913 52 909 Versements restant à effectuer sur titres 7 298 10 045 Valeur au bilan 59 218 62 956 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 35 390 19 510 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 9 14 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 2 117 Produits constatés d'avance 27 547 28 071 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 1 413 1 286 Autres charges à payer 57 200 67 934 Autres comptes de régularisation 471 397 Valeur au bilan 124 147 117 212 Total 183 365 180 168 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2020 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2020 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 20 20 Provisions pour autres engagements sociaux 769 43 -11 801 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature (1) 12 110 35 640 -33 305 14 445 Provisions pour litiges fiscaux (2) 62 298 360 Provisions pour autres litiges (3) 769 232 -113 -345 543 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de crédit (4) 39 476 130 617 -115 436 54 657 Provisions pour restructurations Provisions pour impôts (5) 214 -21 193 Provisions sur participations Provisions pour risques opérationnels (6) 458 -5 -398 55 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (7) 14 365 2 047 -1 012 15 400 Autres provisions (8) 1 956 620 -918 -368 1 290 Valeur au bilan 70 199 169 497 -1 036 -150 896 87 764 Dont provisions sur Crédits Baux Immobiliers CBI pour 1 284K€ Dont Provisions engagements HB par signature B3 pour 1 444k€ Dont provisions pour risques d'exécution d'engagements de financements douteux - B3 pour 18K€ Dont provisions pour risques d'exécution des engagements sain B1 HORS BILAN pour 6 483K€ et dégradés B2 HORS BILAN pour 5 216K€. Dont provision de 62K€ pour le contentieux fiscal relatif à la quote part de crédit d'impôt recherche de la CR généré chez CATS et d’une provision pour litige fiscal de 298k€. Dont provisions pour litige juridique pour 262k€ et dont provisions pour litiges salariaux pour 281k€. Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. Le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour la CR s'élève à 54 330K€ et le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour les STT s'élève à 327K€. Comprend les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale. Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des évènements relatifs aux opérations de l'établissement. A noter une baisse significative de 398k€ suite à la clôture d’un dossier ROP. Voir note Epargne Logement ci-après. Dont provision pour Bons Prescrits de 164K€, provision pour fonds de péréquation CATS de 62k€, provision sur DAT à taux progressifs de 820k€ (à noter une baisse de cette provision de l'ordre de 305K€) et provision pour carte BONUS GOLD de 162k€. Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 73 745 76 074 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 809 660 750 738 Ancienneté de plus de 10 ans 749 216 764 378 Total plans d'épargne-logement 1 632 622 1 591 190 Total comptes épargne-logement 280 806 244 248 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 1 913 428 1 835 438 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 840 1 167 Comptes épargne-logement 4 532 6 432 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 5 372 7 599 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -63 -38 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -7 744 -8 343 Ancienneté de plus de 10 ans -7 593 -5 985 Total plans d'épargne-logement -15 400 -14 366 Total comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement -15 400 -14 366 (En milliers d'euros) 01/01/2020 Dotations Reprises 31/12/2020 Plans d'épargne-logement -14 366 -2 046 1 012 -15 400 Comptes épargne-logement 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -14 366 -2 046 1 012 -15 400 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2020 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dette actuarielle au 31/12/N-1 26 381 25 250 Coût des services rendus sur l'exercice 1 774 1 856 Coût financier 256 357 Cotisations employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime -1 276 -1 771 Variation de périmètre -133 -84 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations versées (obligatoire) -1 195 -636 (Gains) / pertes actuariels 696 1 407 Dette actuarielle AU 31/12/N 26 501 26 381 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Coût des services rendus 1 774 1 856 Coût financier 256 357 Rendement attendu des actifs -389 -406 Coût des services passés -1 276 -1 771 Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 366 279 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes - - (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 1 197 - Charge nette comptabilisée au compte de résultat 1 927 316 Variations de juste valeur des actifs des régimes et des Droits à remboursement (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 22 423 22 035 Rendement attendu des actifs 389 406 Gains / (pertes) actuariels -52 -57 Cotisations payées par l'employeur 1 902 759 Cotisations payées par les employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime - - Variation de périmètre -133 -84 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations payées par le fonds -1 195 -636 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N 23 335 22 423 Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dette actuarielle au 31/12/N -26 501 -26 381 Impact de la limitation d'actifs -1 616 -419 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 4 740 4 358 Juste valeur des actifs fin de période 23 335 22 423 Position nette (passif) / actifs au 31/12/N -42 -17 Composition des actifs des régimes Information sur les actifs des régimes Allocations d’Actifs En % En milliers d’euros Actions 10,60% 2 474 Dont action cotées Obligations 81,90% 19 110 Dont obligations cotées Immobiliers 7,50% 1 750 Autres Actifs Régimes à prestations définies : Principales hypothèses actuarielles 2020 Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Formugei : 0,56% et 0,44% - Contrat de retraite Cadre de direction : 0,98% et 0,36% - Indemnités de Fin de Carrières Salariés : 0,98% et 0,36% - Indemnités de Fin de Carrières Cadre de Direction : 0,98% et 0,36% - Contrat de retraite Cadre de Direction Art L131-11-2 : 0,98% et 0,36% Au 31 décembre 2020, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite CD Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Contrat de retraite CD L131-11-2 Une variation de plus de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 0,80% 1,72% -6,50% 3,73% 4,18% Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 0,80% 1,80% 7,21% 3,95% 4,47% Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Fonds pour risques bancaires généraux 143 000 143 000 Valeur au bilan 143 000 143 000 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Titres et emprunts participatifs Autres emprunts subordonnés à terme Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Placement des fonds propres des Caisses Locales 156 006 156 006 2 812 158 818 155 205 Dépôts de garantie à caractère mutuel Valeur au bilan 156 006 156 006 2 812 158 818 155 205 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3 709 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 3 842 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres Le capital du Crédit Agricole Val de France est composé de 3 019 289 parts sociales pour une valeur nominale unitaire de 10€ et de 1 306 419 CCA pour une valeur nominale unitaire de 10€. (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1) Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2018 43 257 735 571 47 256 401 435 60 446 1 287 965 Dividendes versés au titre de 2018 -6 434 -6 434 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2018 40 715 13 297 -54 012 Report à nouveau Résultat de l’exercice 2019 60 616 60 616 Autres variations Solde au 31/12/2019 43 257 776 286 47 256 414 732 60 616 1 342 147 Dividendes versés au titre de 2019 -6 401 -6 401 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2019 40 653 13 562 -54 215 Report à nouveau Résultat de l’exercice 2020 52 828 52 828 Autres variations Solde au 31/12/2020 43 257 816 939 47 256 428 294 52 828 1 388 574 1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros de primes de fusion. Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Capitaux propres 1 388 574 1 342 147 Fonds pour risques bancaires généraux 143 000 143 000 Dettes subordonnées et titres participatifs 158 818 155 205 Dépôts de garantie à caractère mutuel Total des fonds propres 1 690 392 1 640 352 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2020 Solde au 31/12/2019 Créances 1 141 987 741 571 Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle 1 126 124 724 622 Obligations et autres titres à revenu fixe 15 863 16 949 Dettes 5 062 837 4 619 687 Sur les établissements de crédits et institutions financières 4 904 019 4 464 482 Sur la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 158 818 155 205 Engagements donnés 67 67 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle Garanties données à des établissements de crédit Garanties données à la clientèle 67 67 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Euro 10 342 312 10 178 816 9 432 114 9 296 810 Autres devises de l’Union Europ. 1 385 1 385 1 452 1 451 Franc Suisse 200 200 99 99 Dollar 2 885 2 884 2 068 2 058 Yen Autres devises 1 298 1 298 260 260 Valeur brute 10 348 080 10 184 583 9 435 993 9 300 678 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 68 508 131 679 98 484 127 907 Dépréciations -100 326 -105 892 Total 10 316 262 10 316 262 9 428 585 9 428 585 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - Devises - Euros Opérations de change à terme 35 403 35 397 4 427 4 423 - Devises 17 422 17 422 2 209 2 209 - Euros 17 981 17 975 2 218 2 214 Prêts et emprunts en devises Total 35 403 35 397 4 427 4 423 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 1 904 010 25 120 1 929 130 2 142 623 Opérations sur marchés organisés (1) Contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations de gré à gré (1) 1 904 010 25 120 1 929 130 2 142 623 Swaps de taux d'intérêt 1 904 010 25 120 1 929 130 2 142 623 Autres contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change FRA Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations conditionnelles 56 686 56 686 7 318 Opérations sur marchés organisés Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés Vendus Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés Vendus Instruments de taux de change à terme Achetés Vendus Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Opérations de gré à gré 56 686 56 686 7 318 Options de swaps de taux Achetées Vendues Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 24 685 24 685 3 045 Vendus 24 685 24 685 3 045 Instruments de taux de change à terme Achetés 3 658 3 658 614 Vendus 3 658 3 658 614 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés Vendus Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Dérivés de crédit Contrats de dérivés de crédit Achetés Vendus Total 1 904 010 81 806 1 985 816 2 149 941 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2020 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures Options de change 7 316 7 316 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 592 714 803 267 533 149 592 714 803 267 533 149 Caps, Floors, Collars 46 800 2 570 46 800 2 570 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 600 030 850 067 535 719 600 030 850 067 535 719 Swaps de devises Opérations de change à terme 69 632 1 169 69 632 1 169 Sous total 69 632 1 169 69 632 1 169 Total 669 662 851 236 535 719 669 662 851 236 535 719 (En milliers d'euros) Total 31/12/2019 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures Options de change 1 228 1 228 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 187 898 987 144 967 581 187 898 987 144 967 581 Caps, Floors, Collars 3 424 2 666 3 424 2 666 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 192 550 987 144 970 247 192 550 987 144 970 247 Swaps de devises Opérations de change à terme 8 492 357 8 492 357 Sous total 8 492 357 8 492 357 Total 201 042 987 501 970 247 201 042 987 501 970 247 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2020 Juste Valeur Négative au 31/12/2020 Encours Notionnel au 31/12/2020 Juste Valeur Positive au 31/12/2019 Juste Valeur Négative au 31/12/2019 Encours Notionnel au 31/12/2019 Futures Options de change 7 820 7 432 7 316 1 228 1 229 1 228 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 37 337 81 794 1 929 130 49 004 72 357 2 142 623 Caps, Floors, Collars 26 26 49 370 19 19 6 090 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 45 183 89 252 1 985 816 50 251 73 605 2 149 941 Swaps de devises Opérations de change à terme 1 554 1 553 70 801 2 677 2 675 8 849 Sous total 1 554 1 553 70 801 2 677 2 675 8 849 Total 46 737 90 805 2 056 617 52 928 76 280 2 158 790 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 324 010 1 580 000 114 321 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec le Groupe. Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif. Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements de financement 868 226 738 977 Engagements en faveur d'établissements de crédit 1 761 Engagements en faveur de la clientèle 866 465 738 977 Ouverture de crédits confirmés 504 720 404 415 Ouverture de crédits documentaires 801 702 Autres ouvertures de crédits confirmés 503 919 403 713 Autres engagements en faveur de la clientèle 361 745 334 562 Engagements de garantie 450 403 516 049 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 190 182 230 327 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 27 518 4 745 Autres garanties 162 664 225 582 Engagements d'ordre de la clientèle (2) 260 221 285 722 Cautions immobilières 1 056 3 706 Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 259 165 282 016 Engagements sur titres 224 309 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements à donner 224 309 Engagements reçus Engagements de financement 14 151 16 389 Engagements reçus d'établissements de crédit 14 151 16 389 Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 2 545 851 2 064 701 Engagements reçus d'établissements de crédit 160 166 127 536 Engagements reçus de la clientèle 2 385 685 1 937 165 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 292 288 124 086 Autres garanties reçues 2 093 397 1 813 079 Engagements sur titres 750 750 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements reçus 750 750 (1) dont 160 532 milliers d'euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. Engagements de garantie - Engagements d'ordre d'établissement de crédit - Autres garanties : Dont 126 478 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2020, Crédit Agricole Val de France a apporté 3 317 580 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 743 474 milliers d'euros en 2019. Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Val de France a apporté : - 2 676 640 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 093 356 milliers d'euros en 2019; - 115 270 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 123 965 milliers d'euros en 2019; - 525 670 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 526 154 milliers d'euros en 2019 . Engagements donnés aux entreprises liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole SA au bénéfice des tiers créanciers de celle-ci (cf note 1.1 cadre juridique et financier) et par une garantie spécifique apportée à Crédit Agricole S.A. (Switch) (cf note 1.2 Relations internes au Crédit Agricole). Opérations de désendettement de fait et de titrisation Titrisation En 2020, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2020, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Sur opérations avec les établissements de crédit 1 381 987 Sur opérations internes au Crédit Agricole 17 701 15 999 Sur opérations avec la clientèle 127 527 136 723 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 7 011 7 586 Produit net sur opérations de macro-couverture 7 851 3 938 Sur dettes représentées par un titre Autres intérêts et produits assimilés 5 7 Intérêts et produits assimilés 161 476 165 240 Sur opérations avec les établissements de crédit -877 -818 Sur opérations internes au Crédit Agricole -48 585 -50 724 Sur opérations avec la clientèle -12 597 -19 647 Charge nette sur opérations de macro-couverture Sur obligations et autres titres à revenu fixe -240 -239 Sur dettes représentées par un titre -18 -25 Autres intérêts et charges assimilées -5 Intérêts et charges assimilées -62 317 -71 458 T otal produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 99 159 93 782 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2020 est de 3 709 milliers d'euros, il était de 3 842 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des produits des intérêts TLTRO s’élève à 4 145k€ pour 2020. Le montant des intérêts négatifs est non significatif. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 29 901 29 874 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 824 1 045 Opérations diverses sur titres Total des revenus des titres a revenus variables 30 725 30 919 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 88 -54 34 86 -59 27 Sur opérations internes au crédit agricole 11 149 -13 013 -1 864 11 754 -11 146 608 Sur opérations avec la clientèle 24 848 -318 24 530 26 833 -388 26 445 Sur opérations sur titres -5 -5 -6 -6 Sur opérations de change 45 45 55 55 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 4 4 25 25 Sur prestations de services financiers (1) 69 711 -5 669 64 042 73 881 -5 697 68 184 Provision pour risques sur commissions 217 -112 105 245 -271 -26 Total produit net des commissions 106 062 -19 171 86 891 112 879 -17 567 95 312 (1) dont prestations assurance-vie : 13 067 milliers d'euros. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Solde des opérations sur titres de transaction Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 206 211 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 220 -150 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 426 61 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de placement Dotations aux dépréciations -101 -573 Reprises de dépréciations 580 1 583 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 479 1 010 Plus-values de cession réalisées 7 070 2 069 Moins-values de cession réalisées -937 -222 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 6 133 1 847 Solde des opérations sur titres de placement 6 612 2 857 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -82 -69 Reprises de dépréciations 98 33 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 16 -36 Plus-values de cession réalisées 413 945 Moins-values de cession réalisées Solde des plus et moins-values de cession réalisées 413 945 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 429 909 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 7 041 3 766 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits divers 5 769 5 555 Quote part des opérations faites en commun 7 Refacturation et transfert de charges 44 65 Reprises provisions 443 93 Autres produits d'exploitation bancaire 6 263 5 713 Charges diverses -508 -509 Quote part des opérations faites en commun -586 -585 Refacturation et transfert de charges Dotations provisions -3 -32 Autres charges d'exploitation bancaire -1 097 -1 126 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 5 166 4 587 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Frais de personnel Salaires et traitements -47 057 -47 444 Charges sociales -24 980 -24 065 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -5 277 -5 196 Intéressement et participation -7 132 -8 188 Impôts et taxes sur rémunérations -7 511 -7 063 Total des charges de personnel -86 680 -86 760 Refacturation et transferts de charges de personnel 4 675 4 433 Frais de personnel nets -82 005 -82 327 Frais administratifs Impôts et taxes -3 820 -4 344 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -47 341 -50 012 Total des charges administratives -51 161 -54 356 Refacturation et transferts de charges administratives 226 240 Frais administratifs nets -50 935 -54 116 Charges générales d'exploitation -132 940 -136 443 (1) L 'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du grou pe (voir note 45) (2) dont 1 221 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique contre 851 milliers d’euros au 31/12/2019 Rémunération des dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 410 milliers d’euros. Par ailleurs, au titre de l’année 2020, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 1 609 milliers d’euros. Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2020 31/12/2019 Cadres 314 300 Non cadres 831 822 Total de l'effectif moyen 1 145 1 122 Dont : - France 1 145 1 122 - Etranger Dont : personnel mis à disposition 53 54 Cout du risque Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes. Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés. Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque. (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations aux provisions et dépréciations -183 837 -190 234 Dépréciations de créances douteuses -17 472 -24 990 Autres provisions et dépréciations -166 365 -165 244 Reprises de provisions et dépréciations 175 657 204 023 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 25 698 36 134 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 149 959 167 889 Variation des provisions et dépréciations -8 180 13 789 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -923 -195 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -3 574 -4 556 Décote sur prêts restructurés -309 -159 Récupérations sur créances amorties 225 366 Autres pertes (5) -803 Autres produits (6) 803 Cout du risque -11 958 9 245 (1) dont 491 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non co mp romises et 804 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 113 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 3 milliers d' euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 3 083 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (5) dont 803 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la baisse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. A la fin du 1 er semestre 2020, le mécanisme Switch a été déclenché, entrainant un appel en garantie en faveur de Crédit Agricole SA. Cet appel en garantie avait fait l’objet d’une provision dans les comptes des CR au 30 juin 2020, puis d’un appel en garantie le 1er septembre. (6) dont 803 milliers d'euros relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie (Switch Assurance), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Le retour à meilleure fortune a été constaté par un produit à recevoir dans les comptes dès la date de survenance de la hausse de VME, c’est-à-dire le 31 décembre 2020. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -4 655 -1 282 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -4 655 -1 282 Reprises de dépréciations 555 195 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 555 195 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -4 100 -1 087 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -4 100 -1 087 Plus-values de cessions réalisées Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme Moins-values de cessions réalisées -385 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -385 Pertes sur créances liées à des titres de participation Solde des plus et moins-values de cessions -385 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -385 Solde en perte ou en bénéfice -4 485 -1 087 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 68 Moins-values de cessions -46 -315 Solde en perte ou en bénéfice 22 -315 Résultat net sur actifs immobilisés -4 463 -1 402 Charges et produits exceptionnels Pas de charges ni de produits exceptionnels. Impôt sur les bénéfices La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 2 040 K euros. Impôts sur les bénéfices (en milliers d’euros) Montant 2020 Montant 2019 Ventilation de l’impôt Partie afférente au résultat ordinaire 18 527 24 211 Partie afférente à un redressement fiscal 298 21 Partie afférente au résultat exceptionnel 0 162 Total 18 825 24 394 Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Elle distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie. Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Pas d'événements postérieurs à la clôture. Affectation des résultats (En milliers d'euros) Bénéfice de l’exercice 52 828 Report à nouveau - Affectation spéciale Loi Mécénat 13 Intérêts des parts sociales et cca 5 58 6 Affectation à la Réserve Légale 35 422 Affectation en autres réserves 11 807 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Val de France (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) (2) 79 87% 79 95% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (H3C + RSE) 9 10% 1 1% Autres prestations 3 3% 3 4% Services autres que la certification des comptes Total 91 100% 83 100% (1) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes (2) pour 2020, prestations du 1er janvier au 31/12/2020. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2020 A l'Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse Régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et, notamment, nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, la Caisse Régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la Caisse Régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à 84,4 M€. Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction dans le contexte de crise de la Covid-19 pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la Caisse Régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la Caisse Régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), la caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du Groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de la Caisse Régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente 130,6 M€ au 31 décembre 2020 comme détaillé dans la note 14 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des zones de jugement, en particulier dans le contexte de crise sanitaire en vigueur sur l’exercice et au 31 décembre 2020, entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance de ces provisions dans le bilan de la Caisse Régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local). Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie, la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris la revue des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante et les modalités de back-testing central, la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la Caisse Régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2020 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse Régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par vos Assemblées générales du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG S.A. était dans la seizième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingtième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Caisse Régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse Régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense, le 3 mars 2021 Paris la Défense, le 3 mars 2021 Christophe Coquelin Olivier Durand Associé Associé Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2020 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 29 janvier 2021 et s oumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 19 Mars 2021. Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres RCS Chartres : 400 868   188 Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 271 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. (1) via la SAS Rue La Boétie. La Caisse régionale de la Corse, détenue à 99,9 % par Crédit Agricole S.A., est actionnaire de Sacam Mutualisation. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars et avril 2020 en lien avec la situation COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021. Tant que le niveau des encours donnant droit à ces bonifications permet de considérer comme d’ores et déjà acquis les bonifications accordées par la BCE au titre du soutien à l’économie aussi bien tant sur la première année que sur les années suivantes, les intérêts courus calculés avec un taux d’intérêt négatif tiennent compte de cette bonification. L’ensemble des bonifications fait l’objet d’un étalement sur la durée attendue du refinancement à compter de la date de tirage du TLTRO III. Les encours donnant droit à la bonification ont d’ores et déjà cru plus que le niveau requis pour bénéficier des niveaux de bonifications prévues. La sur-bonification au titre de la première année fait l’objet d’un étalement linéaire sur un an à compter de juin 2020. Pour la nouvelle bonification annoncée par la BCE suite à la réunion du 10 décembre 2020 qui porte sur la période de juin 2021 à juin 2022, ces principes resteront appliqués tant qu'il existe une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Au 31/12/2020 le montant total souscrit de TLTRO III par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est de 723 millions et le produit d’intérêt afférent est de 3 886k€. — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1 er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1 er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de fonds propres à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de fonds propres égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2020 s’élève à 156 006 milliers d’euros. Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 174 919 182 850 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 71 054 - 80 270 Commissions (produits) 4.2 105 741 112 615 Commissions (charges) 4.2 - 19 208 - 18 345 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 2 193 8 713 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 78 - 50 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 2 115 8 763 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 5 858 29 456 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 5 858 29 456 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Produits des autres activités 4.6 1 820 1 307 Charges des autres activités 4.6 - 1 239 - 1 276 Produit net bancaire 199 030 235 050 Charges générales d'exploitation 4.7 - 131 325 - 135 458 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.8 - 9 109 - 9 255 Résultat brut d'exploitation 58 596 90 337 Coût du risque 4.9 - 13 309 8 222 Résultat d'exploitation 45 287 98 559 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.10 - 46 - 315 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ Résultat avant impôt 45 241 98 244 Impôts sur les bénéfices 4.11 - 13 628 - 24 409 Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net 31 613 73 835 Participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Résultat net part du groupe 31 613 73 835 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net 31 613 73 835 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.12 - 748 - 1 463 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.12 - 53 472 52 868 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence - 54 220 51 405 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 2 442 - 1 454 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.12 - 51 778 49 951 Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.12 167 - 99 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 167 - 99 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 42 25 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.12 125 - 74 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.12 - 51 653 49 877 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 20 040 123 712 Dont part du Groupe - 20 040 123 712 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 384 ‐ Bilan actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 6.1 28 584 26 823 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2 533 935 333 928 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 811 1 101 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 532 124 332 827 Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2 36 674 47 932 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4 940 704 1 027 130 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 940 704 1 027 130 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3 8 701 141 7 995 261 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 095 730 721 841 Prêts et créances sur la clientèle 7 199 603 6 855 910 Titres de dettes 405 808 417 510 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 29 490 27 233 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 27 710 16 372 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 138 224 153 794 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 6.12 ‐ 36 Immobilisations corporelles 6.13 82 188 86 087 Immobilisations incorporelles 6.13 24 ‐ Ecarts d'acquisition ‐ ‐ Total de l'Actif 10 518 674 9 714 596 Bilan passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Banques centrales ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 1 905 1 281 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 905 1 281 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 80 765 71 386 Passifs financiers au coût amorti 8 324 432 7 518 416 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 4 875 436 4 445 837 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 3 388 722 3 022 741 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 60 274 49 838 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 30 882 39 989 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 360 66 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 164 364 152 755 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ Provisions 6.14 36 012 34 371 Dettes subordonnées ‐ ‐ Total dettes 8 638 720 7 818 264 Capitaux propres 1 879 954 1 896 332 Capitaux propres part du Groupe 1 879 943 1 896 321 Capital et réserves liées 325 136 314 145 Réserves consolidées 1 387 279 1 320 773 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 135 915 187 568 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 31 613 73 835 Participations ne donnant pas le contrôle 11 11 Total du passif 10 518 674 9 714 596 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié 154 033 1 475 635 ‐ ‐ 1 629 668 -1 099 138 790 137 691 ‐ 1 767 359 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 154 033 1 475 635 ‐ ‐ 1 629 668 -1 099 138 790 137 691 ‐ 1 767 359 Augmentation de capital 12 925 ‐ ‐ ‐ 12 925 ‐ ‐ ‐ ‐ 12 925 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2019 ‐ -8 517 ‐ ‐ -8 517 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 517 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 864 ‐ ‐ 864 ‐ ‐ ‐ ‐ 864 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 8 ‐ ‐ 8 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 12 925 -7 645 ‐ ‐ 5 280 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 280 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -74 49 951 49 877 ‐ 49 877 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 73 835 73 835 Autres variations ‐ -30 ‐ ‐ -30 ‐ ‐ ‐ ‐ -30 Capitaux propres au 31 décembre 2019 166 958 1 467 960 ‐ ‐ 1 634 918 -1 173 188 741 187 568 73 835 1 896 321 Affectation du résultat 2019 ‐ 73 835 ‐ ‐ 73 835 ‐ ‐ ‐ -73 835 ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 166 958 1 541 795 ‐ ‐ 1 708 753 -1 173 188 741 187 568 ‐ 1 896 321 Impacts nouvelles normes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité 166 958 1 541 795 ‐ ‐ 1 708 753 -1 173 188 741 187 568 ‐ 1 896 321 Augmentation de capital 10 989 ‐ ‐ ‐ 10 989 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 989 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 ‐ -8 762 ‐ ‐ -8 762 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 762 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 1 947 ‐ ‐ 1 947 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 947 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 359 ‐ ‐ 359 ‐ ‐ ‐ ‐ 359 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 10 989 -6 456 ‐ ‐ 4 533 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 533 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -384 ‐ ‐ -384 125 -51 778 -51 653 ‐ -52 037 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ -384 ‐ ‐ -384 ‐ 384 384 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 31 613 31 613 Autres variations (3) ‐ -489 ‐ ‐ -489 ‐ ‐ ‐ ‐ -489 Capitaux propres au 31 décembre 2020 177 947 1 534 466 ‐ ‐ 1 712 413 -1 048 136 963 135 915 31 613 1 879 941 (1) Entrée dans le périmètre de consolidation de Val de France Expansion (entité détenue à 100%). (2) Augmentation de capital réservée aux salariés. (3) Etalement de soultes pour -340k et -145K€ liée à l’inefficacité sur l’OIS/BOR. (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 767 370 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 767 370 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 925 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 517 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 864 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 280 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 49 877 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 73 835 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -30 Capitaux propres au 31 décembre 2019 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 896 332 Affectation du résultat 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 896 332 Impacts nouvelles normes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 896 332 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 989 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 762 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 947 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 359 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 533 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -52 037 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 31 613 Autres variations (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -489 Capitaux propres au 31 décembre 2020 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 879 952 (1) Entrée dans le périmètre de consolidation de Val de France Expansion (entité détenue à 100%). (2) Augmentation de capital réservée aux salariés. (3) Etalement de soultes pour -340k et -145K€ liée à l’inefficacité sur l’OIS/BOR. Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France . Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Résultat avant impôt 45 241 98 244 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 9 108 9 254 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 11 258 - 6 040 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement 46 315 Résultat net des activités de financement 83 50 Autres mouvements - 5 501 - 4 315 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 14 994 - 736 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 433 466 267 511 Flux liés aux opérations avec la clientèle 23 890 - 176 111 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 187 245 36 934 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 32 961 - 52 609 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés - 22 871 - 25 297 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 280 201 50 428 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 340 436 147 936 Flux liés aux participations (1) 22 797 - 1 730 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 4 132 - 3 541 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 18 665 - 5 271 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 2 227 4 381 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) 11 974 - 2 380 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 14 201 2 001 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 373 302 144 666 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 246 321 101 630 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 26 823 22 387 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 219 498 79 243 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 619 295 246 321 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 28 584 26 823 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 590 711 219 498 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 372 974 144 691 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) ; Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2020 , l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 22 797 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : Souscriptions : Sacam Immobilier pour 233 K€ Crédit agricole innovations et territoires pour 180 K€ Cessions : SCI de la Seine pour 65 K€ (2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 8 762 milliers d’euros pour l’année 2020 . (3) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au 31 décembre 2020 , les remboursements de dettes obligataires s’élèvent à 116,3 millions d’euros. Les émissions de dettes subordonnées s’élèvent à 2,2 millions d’euros et les remboursements à 18,9 millions d’euros. Ce poste recense également les flux liés aux versements d’intérêts sur les dettes subordonnées et obligataires. Notes annexes aux états financiers Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2020 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2019 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2020 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2020 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Applicable dans le Groupe Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Amendement aux références au Cadre Conceptuel dans les normes IFRS Oui 1 er janvier 2020 IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers Définition de la matérialité Oui 1 er janvier 2020 Amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 1 Oui 1 er janvier 2020 (1) Amendement à IFRS 3 Regroupements d’entreprises Définition d’une activité Oui 1 er janvier 2020 Amendement à IFRS 16 Contrats de location Concessions de loyers liées à la COVID-19 Oui 1 er juin 2020 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers sur la réforme des taux d’intérêt de référence à compter du 1er janvier 2019. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Applicable dans le Groupe Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 Oui 1 er janvier 2021 (1) Amendement à IFRS 4 Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 Non 1 er janvier 2021 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 à compter du 1 er janvier 2020 Réformes des indices de référence Les réformes des indices de référence, souvent appelées « réformes des IBOR », sont entrées dans une nouvelle phase avec le développement très progressif de l’utilisation des indices de taux sans risque ( RFR  : Risk Free Rates ) dans les nouveaux contrats. La situation reste hétérogène selon les devises et les classes d’actifs. A ce stade, une progression plus importante des volumes de transactions a été observée sur les marchés des dérivés et tout particulièrement avec l’utilisation du SONIA. A l’inverse, la liquidité sur les marchés €STR est moins développée. Pour une majeure partie des contrats existants référençant des indices de taux qui doivent être remplacés, il est maintenant considéré que les taux de remplacement seront la combinaison de taux à terme (pré-determiné ou post-déterminé) calculés à partir des RFR et d’un spread d’ajustement, ce dernier visant à assurer une équivalence économique avec l’indice remplacé. Malgré cette orientation forte, à ce stade, l’adoption des RFR et le nombre limité de contrats renégociés pour mettre à jour des clauses de fallback ou pour remplacer pro-activement le taux de référence traduisent des niveaux hétérogènes de maturité dans la définition détaillée des modalités de transition -y compris des conventions- selon les devises et classes d’actifs. Les développements des systèmes d’information, dépendant des définitions précises des taux de remplacement cibles pour être finalisés, sont toujours en cours. Le secteur privé reste en première ligne de ces transitions, toutefois des annonces récentes laissent entrevoir une possible intervention des autorités visant à supporter les transitions pour des périmètres de contrats qui ne pourraient pas être renégociés à temps, qu’il s’agisse de remplacer le taux de référence par anticipation de la disparition d’indices ou d’insérer des clauses de fallback robustes qui permettent une transition à la disparition d’indices. Néanmoins, en l’absence d’une définition ex-ante de périmètres de contrats qui pourraient bénéficier d’un tel support, la préparation des plans de transition se poursuit. De surcroît, les transitions proactives par anticipation restent vivement encouragées par certaines autorités, telles que l’autorité britannique (FCA : Financial Conduct Authority) . Spécifiquement pour le périmètre des contrats dérivés et par extension aux contrats de Repo et prêts / emprunts de titres, l’ISDA a finalisé la mise en œuvre d’un protocole qui permettra d’intégrer automatiquement au contrat les nouvelles clauses de fallback. Ce protocole est de nature à simplifier la transition des contrats dérivés entre les parties qui y auront adhéré. Pour les autres instruments non dérivés, un tel dispositif n’existe pas et de nombreuses renégociations bilatérales seront nécessaires. Au travers du projet Benchmarks, le Crédit Agricole continue à piloter les transitions des indices de référence en intégrant les préconisations des groupes de travail nationaux et les jalons définis par les autorités, en premier lieu par la FCA. Ainsi, le projet vise à s’inscrire dans les standards définis par les travaux de place. Le calendrier du projet de transition s’articule autour des phases d’adoption et d’offres de taux alternatifs et des dates d’arrêt formel de l’utilisation des indices dont la disparition est annoncée. Les plans de transition finalisés par entité du groupe Crédit Agricole, intégrant les dernières conclusions des groupes de travail et associations de marché et le cas échéant les précisions relatives aux possibles interventions des autorités, seront activés courant 2021. S’agissant de la transition de l’EONIA vers l’€STR (transition au plus tard le 3 janvier 2022), les travaux sont initiés. Les chambres de compensation ont basculé la rémunération du collatéral de l’EONIA vers l’€STR. Les flux référençant l’€STR n’augmentent que très progressivement. Par ailleurs, l’EURIBOR -comme tout indice de référence- est susceptible de voir sa méthodologie évoluer ou d’être à terme remplacé. Toutefois, le scénario de remplacement à court terme de l’EURIBOR, suivant un calendrier qui serait similaire à celui des transitions LIBOR, n’est pas envisagé à ce stade. En l’état, la liste des principaux indices de référence à l’échelle du groupe Crédit Agricole et/ou définis comme critiques par l’ESMA qui sont concernés par une transition certaine ou potentielle reste inchangée : L’EONIA qui disparaitra le 3 janvier 2022 ; Les LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY et EUR) dont la cessation pourrait se produire fin 2021 mais n’est pas encore annoncée officiellement ; L’EURIBOR, WIBOR, STIBOR, dont la disparition est possible mais n’est pas anticipée à court terme. L’EURIBOR, les LIBOR (notamment USD) et l’EONIA représentent -par ordre décroissant- les expositions les plus importantes du Groupe aux indices de référence. Outre la préparation des transitions anticipées et à minima la mise en conformité avec la BMR, les travaux du projet visent également à identifier et gérer les risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels et protection des clients. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des taux d’intérêt de référence puissent se poursuivre malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe appliquera ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture, principalement ceux liés à l’EONIA, l’EURIBOR et les taux LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY), peuvent en bénéficier au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2020, le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 1,894 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas décomptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme. Le Groupe a décidé d’appliquer ces amendements par anticipation à compter du 1 er janvier 2020. Au 31/12/2020, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : En milliers d'euros EONIA EURIBOR LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JPY LIBOR CHF LIBOR EUR WIBOR STIBOR Total des actifs financiers hors dérivés 12 485 893 016 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers hors dérivés ‐ 947 316 2 889 1 268 199 ‐ ‐ ‐ ‐ Total des notionnels des dérivés 196 947 1 874 615 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ S’agissant des expositions portant sur l’indice EONIA, les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 3 janvier 2022, date de transition. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. L’incidence de cette réforme n’est pas significative dans les comptes. Durée des contrats de location IFRS 16 - Décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 L’IFRS IC a été saisi lors du premier semestre 2019 d’une question relative à la détermination de la durée exécutoire pour la comptabilisation des contrats de location sous IFRS 16, notamment pour deux types de contrats de location : Les contrats de location sans échéance contractuelle, résiliables par chacune des parties sous réserve d’un préavis ; Les contrats renouvelables par tacite reconduction (sauf résiliation par l’une des parties), et sans aucune pénalité contractuelle due en cas de résiliation. Lors de sa réunion du 26 novembre 2019, l’IFRS IC a rappelé qu’en application d’IFRS 16 et de manière générale, un contrat de location n'est plus exécutoire lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de le résilier sans la permission de l'autre partie et en s'exposant tout au plus à une pénalité négligeable, et a clarifié que pour déterminer la durée exécutoire, tous les aspects économiques du contrat doivent être pris en compte et que la notion de pénalité s’entend au-delà des indemnités de résiliation contractuelles et inclut toute incitation économique à ne pas résilier le contrat. Cette décision constitue un changement de méthode dans les approches retenues par le Groupe dans la détermination de la durée des contrats de location, et va au‐delà des cas particuliers sur lesquels l’IFRS IC a été interrogé, comme rappelé par l’AMF dans ses recommandations au 31 décembre 2019. En effet, la détermination de la durée du contrat à retenir pour l'évaluation du droit d'utilisation et de la dette de loyers s’effectue en application d’IFRS 16 au sein de cette période exécutoire. Dès la publication de cette décision définitive de l’IFRS IC, le groupe Crédit Agricole a établi un projet intégrant les fonctions comptables, finances, risques et informatiques afin de se mettre en conformité pour la clôture du 31 décembre 2020 . Le Groupe a retenu une durée correspondant à la première option de sortie post 5 ans, comme étant la durée raisonnablement certaine d’un bail. Cette durée, à l’initiation des baux commerciaux français sera appliquée dans la majeure partie des cas. La principale exception sera le cas d’un bail dans lequel le Groupe a renoncé à ses options de sorties triennales intermédiaires (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, la durée du bail restera sur 9 ans. L’incidence de cette réforme n’est pas significative dans les comptes. Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) – Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité , c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. – Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. – Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas, le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat – Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit". – Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d’ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur à l’actif du bilan). – Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels l’entité choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. — Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. – Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. – Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Approche par superposition applicable aux activités d'assurance La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France emploie l’approche par superposition pour les actifs financiers détenus aux fins d'une activité liée à des contrats d’assurance, qui sont désignés conformément à l’option offerte par les amendements à la norme IFRS 4 (Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d'assurance ), publiés par l'IASB en septembre 2016. Cette approche vise à remédier aux conséquences comptables temporaires du décalage entre la date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et celle de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance remplaçant la norme IFRS 4 (IFRS 17). Elle permet en effet d’éliminer du compte de résultat une partie des non-concordances comptables supplémentaires et de la volatilité temporaire que pourrait engendrer une application de la norme IFRS 9 avant l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17. La désignation des actifs financiers éligibles s’effectue instrument par instrument, et peut être réalisée : au 1 er janvier 2018, lors de la première application d’IFRS 9 ; ou ultérieurement mais uniquement s’il s’agit de la comptabilisation initiale des actifs en question. En application de l'approche par superposition, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France reclasse, pour les actifs financiers désignés uniquement, leurs impacts au compte de résultat vers les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour que le montant présenté en compte de résultat corresponde à celui qui aurait été présenté en compte de résultat si la norme IAS 39 avait été appliquée. Par conséquent, le montant reclassé est égal à l'écart entre : le montant présenté en résultat net en application d'IFRS 9 pour les actifs financiers désignés ; et le montant qui aurait été présenté en résultat net pour les actifs financiers désignés si l'assureur avait appliqué la norme IAS 39. Dans le compte de résultat, les effets de ce reclassement sont comptabilisés dans le "Produit net bancaire", avant effets fiscaux, sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les effets fiscaux liés à ce reclassement sont présentés sur la ligne "Impôts sur les bénéfices". Dans l'état des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, les effets de ce reclassement sont comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les actifs financiers pouvant faire l’objet d’une désignation doivent remplir les caractéristiques suivantes : Ils sont détenus par des assureurs au sein du Groupe à des fins d'activité d'assurance ; Ils sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9, mais n'auraient pas été évalués ainsi selon IAS 39 ; il s'agit des actifs financiers qui, sous IAS 39, auraient été comptabilisés au coût amorti (actifs détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances) ou à la juste valeur par capitaux propres (actifs financiers disponibles à la vente). — Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France continue d’appliquer pour la reconnaissance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France appliquait sous IAS 39 : – Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. – Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. — Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. — Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. – Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. – Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). – Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. – Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers — Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : 1 ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2 ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3 ème étape ( Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. – Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). – La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Buckets ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Bucket 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en "Produit Net Bancaire". Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. — Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture – Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. – Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France . Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. – Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulé en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. — Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA / DVA décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA / DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. - Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. - Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. — Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32,  la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. — Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. — Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". — Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. — Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France , présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. — Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements en actions et assimilés impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiées par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres ( stock options , attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes . Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 30%. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S .A. , ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans Matériel spécialisé 4 à 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. — Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée. Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. — Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Le Groupe a retenu une durée correspondant à la première option de sortie post 5 ans comme étant la durée raisonnablement certaine d’un bail. Cette durée, à l’initiation des baux commerciaux français, est appliquée dans la majeure partie des cas. La principale exception est le cas d’un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, la durée du bail reste sur 9 ans. Cette durée de 5 ans est également appliquée au baux en tacite prolongation. La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…) – le Groupe applique sur ce point la décision de l’IFRS IC du 17 septembre 2019 depuis la mise en œuvre d’FRS 16 (pas d’impact de cette décision). La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan, les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net d’impôts des activités abandonnées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. – Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. – Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. – Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France ; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2020 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 ". — Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l’État. Les entreprises peuvent demander à bénéficier de ces prêts jusqu’au 30 juin 2021. Ces financements prennent la forme d’un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l’emprunteur de l’amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d’amortissement, une nouvelle période d’un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d’Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra jamais excéder 6 ans. L’offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d’éligibilité définies par l’Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d’avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Ces prêts, pour une grande majorité, appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc pour l’essentiel enregistrés au coût amorti. Au 31 décembre 2020, le solde des encours des prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 182,3 millions d’euros. Report d’échéance sur concours octroyés aux clients Le Groupe s’est associé à l’initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêts en cours jusqu’à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels. La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement. Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique : Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ; Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale. Ce report d’échéance se traduit par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir. Au 31 décembre 2020, l’encours de prêts à la clientèle ayant bénéficié de report d’échéance s’élève à 43,7 millions d'euros. Impacts de ces mesures sur le risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le report d’échéance sur concours octroyés aux clients n’a pas systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n’y a pas automatiquement d’augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières. Ce report n’a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l’encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois ( Bucket 1) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité ( Bucket 2), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux ( Bucket 3). De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. — Nouvelle définition du défaut Au 31 décembre 2020, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place les nouvelles règles liées à l’application de la définition du défaut (orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/7) et seuils définis par l’Union européenne (Article 1 du règlement (UE) 2018/1845 BCE du 21 novembre 2018). Cette évolution sur le défaut est qualifiée de changement d'estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». Il est estimé à 698k€ de provisions douteuses (Bucket 3) pour un encours de 7 092k€, soit un taux de couverture de 9.8%. — FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Au 31/12/ 2020 , une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2020 ) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 12 mars 2020 . Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2020 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d’investissement (32%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation non décomptabilisante, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 16,4 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 2,2millions d’euros de titres subordonnés. — Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cette opération s’est traduite par une baisse des engagements donnés de 23,2 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A. de 68,5 millions d’euros. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par la Direction des Risques. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 417 656 - 146 ‐ ‐ ‐ ‐ 417 656 - 146 417 510 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 417 656 - 146 ‐ ‐ ‐ ‐ 417 656 - 146 417 510 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes - 11 743 43 ‐ ‐ ‐ ‐ - 11 743 43 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 43 701 - 38 ‐ ‐ 43 701 - 38 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 55 444 90 ‐ ‐ ‐ ‐ - 55 444 90 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 9 ‐ ‐ - 9 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 405 913 - 103 ‐ ‐ ‐ ‐ 405 913 - 103 405 810 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2020 405 913 - 103 ‐ ‐ ‐ ‐ 405 913 - 103 405 810 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 13 981 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 981 ‐ 13 981 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 13 981 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 981 ‐ 13 981 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 13 981 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 981 ‐ 13 981 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 1 536 ‐ ‐ - 1 536 Au 31 décembre 2020 12 445 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 445 ‐ 12 445 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 6 475 657 - 14 647 366 634 - 24 828 146 753 - 93 659 6 989 044 - 133 134 6 855 910 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre - 7 238 - 4 395 - 3 499 7 019 10 737 - 1 897 ‐ 727 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 166 790 1 085 166 790 - 3 153 ‐ - 2 068 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 165 903 - 5 604 - 165 903 9 710 ‐ 4 106 Transferts vers Bucket 3 (1) - 9 581 151 - 9 514 1 163 19 095 - 5 390 ‐ - 4 076 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 3 230 - 27 5 128 - 701 - 8 358 3 493 ‐ 2 765 Total après transferts 6 468 419 - 19 042 363 135 - 17 809 157 490 - 95 556 6 989 044 - 132 407 6 856 637 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 365 455 - 4 553 - 4 258 - 13 335 - 18 224 11 144 342 973 - 6 744 Nouvelle production : achat, octroi, origination, (2) (4) 1 569 072 - 8 973 63 798 - 6 252 1 632 870 - 15 225 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 203 374 4 718 - 67 910 4 328 - 14 033 13 983 - 1 285 317 23 029 Passages à perte - 4 028 3 910 - 4 028 3 910 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ - 146 7 - 163 185 - 309 192 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 298 - 11 418 - 7 752 - 19 468 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 243 ‐ ‐ ‐ ‐ 818 - 243 818 Total 6 833 874 - 23 595 358 877 - 31 144 139 266 - 84 412 7 332 017 - 139 151 7 192 866 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 6 509 - 282 511 6 738 Au 31 décembre 2020 (5) 6 840 383 - 23 595 358 595 - 31 144 139 777 - 84 412 7 338 755 - 139 151 7 199 604 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3.L’application au 31/12/2020 de la nouvelle définition du défaut en période d’observation a augmenté l’encours en Bucket 3 de 7 092k€ avec un taux de couverture de 9.8%, soit 698k€ de provision Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 31 décembre 2020, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 182,3 millions d’euros. (5) Au 31 décembre 2020, l’encours de prêts à la clientèle ayant fait l’objet de reports d’échéances accordés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 43,7 millions d’euros. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes Au 31 décembre 2020, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit Au 31 décembre 2020, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle Au 31 décembre 2020, le CAVDF ne dispose pas des actifs présentés dans cette section. Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2019 715 087 - 4 250 19 722 - 1 772 4 167 - 916 738 976 - 6 938 732 038 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre - 4 735 - 93 4 823 68 - 88 25 ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 7 536 90 7 536 - 90 ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 2 867 - 180 - 2 867 180 ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) - 102 2 - 181 26 283 - 28 ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 36 - 5 335 - 48 - 371 53 ‐ ‐ Total après transferts 710 352 - 4 343 24 545 - 1 704 4 079 - 891 738 976 - 6 938 732 038 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 124 484 - 1 664 3 886 - 2 128 - 882 873 127 488 - 2 919 Nouveaux engagements donnés (2) 542 302 - 3 431 18 952 - 3 236 561 254 - 6 667 Extinction des engagements - 418 108 3 251 - 15 018 1 795 - 1 767 897 - 434 893 5 943 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 1 484 - 686 - 24 - 2 194 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 290 ‐ - 48 - 1 885 ‐ 1 127 - 1 Au 31 décembre 2020 834 836 - 6 007 28 431 - 3 832 3 197 - 18 866 464 - 9 857 856 607 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2019 281 433 - 283 4 279 - 1 025 7 297 - 3 863 293 009 - 5 171 287 838 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre - 497 - 32 474 25 23 7 ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 1 183 27 1 183 - 27 ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 701 - 51 - 701 51 ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) - 24 1 - 8 1 32 - 2 ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 9 - 9 ‐ ‐ - 9 9 ‐ ‐ Total après transferts 280 936 - 315 4 753 - 1 000 7 320 - 3 856 293 009 - 5 171 287 838 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 756 - 161 - 877 - 385 - 2 242 1 128 - 2 363 582 Nouveaux engagements donnés (2) 32 817 - 95 532 - 376 33 349 - 471 Extinction des engagements - 25 807 87 - 1 409 219 - 2 060 1 169 - 29 276 1 475 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 153 - 227 - 41 - 421 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 6 254 ‐ ‐ - 1 - 182 ‐ - 6 436 - 1 Au 31 décembre 2020 281 692 - 476 3 876 - 1 385 5 078 - 2 728 290 646 - 4 589 286 057 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 213 833 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 811 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 212 022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 36 674 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 250 507 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 183 707 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 101 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 182 606 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 47 932 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 231 639 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 7 617 856 ‐ 1 682 585 350 012 2 923 819 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 364 ‐ 18 236 2 011 25 234 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 12 445 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 199 603 ‐ 1 682 585 350 012 2 878 822 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 364 ‐ 18 236 2 011 25 234 ‐ Titres de dettes 405 808 ‐ ‐ ‐ 44 997 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 7 617 856 ‐ 1 682 585 350 012 2 923 819 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 364 ‐ 18 236 2 011 25 234 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 7 287 401 ‐ 1 629 397 353 119 2 576 396 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 53 094 ‐ 17 446 2 680 24 271 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 13 981 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 855 910 ‐ 1 629 397 353 119 2 576 396 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 53 094 ‐ 17 446 2 680 24 271 ‐ Titres de dettes 417 510 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 7 287 401 ‐ 1 629 397 353 119 2 576 396 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 53 094 ‐ 17 446 2 680 24 271 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 286 057 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 2 350 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 856 607 ‐ 28 457 18 533 81 781 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 179 ‐ 6 40 506 ‐ Total 1 142 664 ‐ 28 457 18 533 81 781 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 5 529 ‐ 6 40 506 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 287 838 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 434 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 732 038 ‐ 28 038 22 648 93 219 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 251 ‐ 91 283 832 ‐ Total 1 019 876 ‐ 28 038 22 648 93 219 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 6 685 ‐ 91 283 832 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2020 Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ 1 701 5 432 Valeur comptable brute avant modification ‐ 1 847 5 595 Gains ou pertes nets de la modification ‐ - 146 - 163 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs sains) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Titres de dettes ‐ Total ‐ Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 3 766 748 4 751 3 771 499 3 434 253 4 672 3 438 925 0,5% < PD ≤ 2% 826 752 4 160 830 912 869 506 4 739 874 245 2% < PD ≤ 20% 464 476 196 068 660 544 501 692 212 312 714 004 20% < PD < 100% 51 101 51 101 62 161 62 161 PD = 100% 94 422 94 422 98 016 98 016 Total Clientèle de détail 5 057 976 256 080 94 422 5 408 478 4 805 451 283 884 98 016 5 187 351 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 1 669 635 14 412 1 684 047 1 622 695 21 224 1 643 919 0,6% < PD < 12% 531 130 59 761 590 891 479 148 35 467 514 615 12% ≤ PD < 100% 28 342 28 342 26 059 26 059 PD = 100% 45 355 45 355 48 737 48 737 Total Hors clientèle de détail 2 200 765 102 515 45 355 2 348 635 2 101 843 82 750 48 737 2 233 330 Dépréciations - 23 700 - 31 144 - 84 413 - 139 257 - 14 793 - 24 828 - 93 659 - 133 280 Total 7 235 041 327 451 55 364 7 617 856 6 892 501 341 806 53 094 7 287 401 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 320 924 69 ‐ 320 993 295 464 161 ‐ 295 625 0,5% < PD ≤ 2% 56 708 70 ‐ 56 778 69 186 137 ‐ 69 323 2% < PD ≤ 20% 38 088 6 370 ‐ 44 458 39 287 4 373 ‐ 43 660 20% < PD < 100% ‐ 2 899 ‐ 2 899 ‐ 3 384 ‐ 3 384 PD = 100% ‐ ‐ 2 013 2 013 ‐ ‐ 1 478 1 478 Total Clientèle de détail 415 720 9 408 2 013 427 141 403 937 8 055 1 478 413 470 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 295 192 5 785 ‐ 300 977 216 641 4 491 ‐ 221 132 0,6% < PD < 12% 123 924 5 848 ‐ 129 772 94 509 3 290 ‐ 97 799 12% ≤ PD < 100% ‐ 7 390 ‐ 7 390 ‐ 3 886 ‐ 3 886 PD = 100% ‐ ‐ 1 184 1 184 ‐ ‐ 2 689 2 689 Total Hors clientèle de détail 419 116 19 023 1 184 439 323 311 150 11 667 2 689 325 506 Provisions (1) - 6 007 - 3 832 - 18 - 9 857 - 4 250 - 1 772 - 916 - 6 938 Total 828 829 24 599 3 179 856 607 710 837 17 950 3 251 732 038 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 5 535 ‐ ‐ 5 535 5 315 15 ‐ 5 330 0,5% < PD ≤ 2% 3 386 15 ‐ 3 401 2 910 ‐ ‐ 2 910 2% < PD ≤ 20% 2 310 215 ‐ 2 525 1 370 337 ‐ 1 707 20% < PD < 100% ‐ 74 ‐ 74 ‐ 190 ‐ 190 PD = 100% ‐ ‐ 2 981 2 981 ‐ ‐ 4 197 4 197 Total Clientèle de détail 11 231 304 2 981 14 516 9 595 542 4 197 14 334 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 257 689 84 ‐ 257 773 252 309 98 ‐ 252 407 0,6% < PD < 12% 12 772 1 002 ‐ 13 774 19 529 826 ‐ 20 355 12% ≤ PD < 100% ‐ 2 486 ‐ 2 486 ‐ 2 813 ‐ 2 813 PD = 100% ‐ ‐ 2 097 2 097 ‐ ‐ 3 100 3 100 Total Hors clientèle de détail 270 461 3 572 2 097 276 130 271 838 3 737 3 100 278 675 Provisions (1) - 476 - 1 385 - 2 728 - 4 589 - 283 - 1 025 - 3 863 - 5 171 Total 281 216 2 491 2 350 286 057 281 150 3 254 3 434 287 838 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à M aturité (Bucket 2) Administration générale 755 675 ‐ ‐ 755 675 806 365 211 ‐ 806 576 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 153 661 ‐ ‐ 153 661 176 784 ‐ ‐ 176 784 Grandes entreprises 1 291 429 102 515 45 355 1 439 299 1 118 694 82 539 48 737 1 249 970 Clientèle de détail 5 057 976 256 080 94 422 5 408 478 4 805 451 283 884 98 016 5 187 351 Dépréciations - 23 700 - 31 144 - 84 413 - 139 257 - 14 793 - 24 828 - 93 659 - 133 280 Total 7 235 041 327 451 55 364 7 617 856 6 892 501 341 806 53 094 7 287 401 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Administration générale 15 020 8 480 Grandes entreprises 1 044 202 836 080 Clientèle de détail 2 329 500 2 178 181 Total Dettes envers la clientèle 3 388 722 3 022 741 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 94 989 ‐ ‐ 94 989 58 450 ‐ ‐ 58 450 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 324 127 19 023 1 184 344 334 252 700 11 667 2 689 267 056 Clientèle de détail 415 720 9 408 2 013 427 141 403 937 8 055 1 478 413 470 Provisions (1) - 6 007 - 3 832 - 18 - 9 857 - 4 250 - 1 772 - 916 - 6 938 Total 828 829 24 599 3 179 856 607 710 837 17 950 3 251 732 038 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 60 ‐ ‐ 60 1 790 ‐ ‐ 1 790 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 30 424 ‐ ‐ 30 424 7 288 ‐ ‐ 7 288 Grandes entreprises 239 977 3 572 2 097 245 646 262 760 3 737 3 100 269 597 Clientèle de détail 11 231 304 2 981 14 516 9 595 542 4 197 14 334 Provisions (1) - 476 - 1 385 - 2 728 - 4 589 - 283 - 1 025 - 3 863 - 5 171 Total 281 216 2 491 2 350 286 057 281 150 3 254 3 434 287 838 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 7 138 313 358 508 139 724 7 636 545 6 786 117 366 374 146 738 7 299 229 Autres pays de l'Union européenne 104 738 87 12 104 837 106 117 211 1 106 329 Autres pays d'Europe 772 ‐ 34 806 671 37 ‐ 708 Amérique du Nord 10 767 ‐ ‐ 10 767 10 668 ‐ 3 10 671 Amériques centrale et du Sud 920 ‐ ‐ 920 495 1 ‐ 496 Afrique et Moyen-Orient 921 ‐ 7 928 1 098 11 11 1 120 Asie et Océanie (hors Japon) 2 310 ‐ ‐ 2 310 2 127 ‐ ‐ 2 127 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 23 700 - 31 144 - 84 413 - 139 257 - 14 793 - 24 828 - 93 659 - 133 280 Total 7 235 041 327 451 55 364 7 617 856 6 892 501 341 806 53 094 7 287 401 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 France (y compris DOM-TOM) 3 372 793 3 008 425 Autres pays de l'Union européenne 8 150 7 372 Autres pays d'Europe 875 819 Amérique du Nord 2 200 1 828 Amériques centrale et du Sud 304 341 Afrique et Moyen-Orient 2 236 1 801 Asie et Océanie (hors Japon) 2 149 2 098 Japon 15 57 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ Total Dettes envers la clientèle 3 388 722 3 022 741 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 833 671 28 426 3 197 865 294 714 312 19 719 4 167 738 198 Autres pays de l'Union européenne 383 4 ‐ 387 647 2 ‐ 649 Autres pays d'Europe 119 ‐ ‐ 119 19 ‐ ‐ 19 Amérique du Nord 150 1 ‐ 151 28 ‐ ‐ 28 Amériques centrale et du Sud 3 ‐ ‐ 3 4 ‐ ‐ 4 Afrique et Moyen-Orient 35 ‐ ‐ 35 37 1 ‐ 38 Asie et Océanie (hors Japon) 475 ‐ ‐ 475 40 ‐ ‐ 40 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 6 007 - 3 832 - 18 - 9 857 - 4 250 - 1 772 - 916 - 6 938 Total 828 829 24 599 3 179 856 607 710 837 17 950 3 251 732 038 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 281 692 3 876 5 078 290 646 281 433 4 279 7 297 293 009 Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 476 - 1 385 - 2 728 - 4 589 - 283 - 1 025 - 3 863 - 5 171 Total 281 216 2 491 2 350 286 057 281 150 3 254 3 434 287 838 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2020 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 27 647 4 676 ‐ 14 090 4 776 17 1 720 3 188 26 358 Administration générale 1 477 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 14 285 4 009 ‐ 3 680 177 3 38 421 5 286 Clientèle de détail 11 885 665 ‐ 10 410 4 599 14 1 682 2 767 21 072 Total 27 647 4 676 ‐ 14 090 4 776 17 1 720 3 188 26 358 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2019 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 38 145 924 ‐ 20 405 6 298 31 2 756 2 768 29 817 Administration générale 10 878 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 9 241 336 ‐ 2 694 999 3 204 461 6 450 Clientèle de détail 18 026 586 ‐ 17 711 5 299 28 2 552 2 307 23 367 Total 38 145 924 ‐ 20 405 6 298 31 2 756 2 768 29 817 Risque de marché (cf. Rapport de gestion - chapitre 5.2 ) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 5 556 13 623 17 495 36 674 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 1 559 23 337 55 869 80 765 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 25 149 984 1 158 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 25 148 959 1 132 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 25 26 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Sous-total ‐ ‐ ‐ 26 149 984 1 159 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 651 1 ‐ 652 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 677 150 984 1 811 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 29 284 783 1 096 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 29 284 764 1 077 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19 19 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ 4 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ 4 Sous-total ‐ ‐ ‐ 33 284 783 1 100 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 34 284 783 1 101 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 25 149 1 035 1 209 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 25 148 1 010 1 183 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 25 26 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 44 ‐ ‐ 44 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 44 ‐ ‐ 44 Sous-total ‐ ‐ ‐ 69 149 1 035 1 253 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 652 ‐ ‐ 652 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 721 149 1 035 1 905 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 29 284 817 1 130 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 29 284 798 1 111 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19 19 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 150 ‐ ‐ 150 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 150 ‐ ‐ 150 Sous-total ‐ ‐ ‐ 179 284 817 1 280 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 1 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 180 284 817 1 281 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 2 058 162 2 203 963 Futures ‐ ‐ FRA ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts 2 008 792 2 197 873 Options de taux ‐ ‐ Caps-floors-collars 49 370 6 090 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ Instruments de devises et or 7 316 1 228 Opérations fermes de change ‐ ‐ Options de change 7 316 1 228 Autres instruments ‐ ‐ Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Sous-total 2 065 478 2 205 191 Opérations de change à terme 70 801 8 849 Total Notionnels 2 136 279 2 214 040 Risque de change (cf. Rapport de gestion - chapitre 5 ) Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion - chapitre 5 ) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 632 573 15 096 119 295 328 766 ‐ 1 095 730 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 453 707 838 638 2 376 907 3 637 745 31 758 7 338 755 Total 1 086 280 853 734 2 496 202 3 966 511 31 758 8 434 485 Dépréciations - 139 152 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 8 295 333 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 242 993 42 691 115 625 320 532 ‐ 721 841 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 402 144 713 106 2 368 043 3 498 109 7 642 6 989 044 Total 645 137 755 797 2 483 668 3 818 641 7 642 7 710 885 Dépréciations - 133 134 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 7 577 751 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 778 439 1 218 301 2 278 361 600 335 ‐ 4 875 436 Dettes envers la clientèle 3 079 870 74 428 233 584 840 ‐ 3 388 722 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 3 858 309 1 292 729 2 511 945 601 175 ‐ 8 264 158 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 717 023 1 657 353 1 430 662 640 799 ‐ 4 445 837 Dettes envers la clientèle 2 545 186 157 500 318 343 1 712 ‐ 3 022 741 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 3 262 209 1 814 853 1 749 005 642 511 ‐ 7 468 578 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 7 507 12 004 ‐ ‐ ‐ 19 511 Emprunts obligataires 6 ‐ ‐ 40 757 ‐ 40 763 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 7 513 12 004 ‐ 40 757 ‐ 60 274 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 8 008 13 010 ‐ ‐ ‐ 21 018 Emprunts obligataires 3 ‐ ‐ 28 817 ‐ 28 820 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 8 011 13 010 ‐ 28 817 ‐ 49 838 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 728 32 858 ‐ ‐ ‐ 35 586 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 3 863 6 457 ‐ ‐ ‐ 10 320 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 36 674 79 397 1 894 010 47 932 69 855 2 081 653 Taux d'intérêt 36 674 79 397 1 894 010 47 932 69 855 2 081 653 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 1 368 10 000 ‐ 1 531 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 368 10 000 ‐ 1 531 10 000 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments dérivés de couverture 36 674 80 765 1 904 010 47 932 71 386 2 091 653 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 580 768 795 963 527 279 1 904 010 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. — Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 1 52 678 - 5 924 314 010 215 46 740 - 8 116 260 786 Taux d'intérêt 1 52 678 - 5 924 314 010 215 46 740 - 8 116 260 786 Instruments fermes 1 52 678 - 5 924 314 010 215 46 740 - 8 116 260 786 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 1 52 678 - 5 924 314 010 215 46 740 - 8 116 260 786 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 36 673 26 719 - 13 467 1 580 000 47 717 23 115 - 12 214 1 820 867 Total couverture de juste valeur 36 674 79 397 - 19 391 1 894 010 47 932 69 855 - 20 330 2 081 653 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 376 512 51 702 ‐ 6 102 262 262 45 843 ‐ 8 115 Taux d'intérêt 376 512 51 702 ‐ 6 102 262 262 45 843 ‐ 8 115 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 376 512 51 702 ‐ 6 102 262 262 45 843 ‐ 8 115 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 600 192 3 333 1 635 886 5 515 Total - Actifs 1 600 192 3 333 1 635 886 5 515 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 30 952 - 69 184 981 8 Total - Passifs 30 952 - 69 184 981 8 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt - 19 391 19 522 131 - 20 330 20 305 - 25 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total - 19 391 19 522 131 - 20 330 20 305 - 25 — Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré ‐ 1 368 163 10 000 ‐ 1 531 -99 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 368 163 10 000 ‐ 1 531 -99 10 000 Instruments fermes ‐ 1 368 163 10 000 ‐ 1 531 -99 10 000 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 1 368 163 10 000 ‐ 1 531 -99 10 000 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 1 368 163 10 000 ‐ 1 531 -99 10 000 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 163 ‐ ‐ - 99 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 163 ‐ ‐ - 99 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 163 ‐ ‐ - 99 ‐ ‐ Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion – Chapitre 5) Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 ( Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873 ) (CRR), la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 ( Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878 ) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Sur les actifs financiers au coût amorti 159 068 168 350 Opérations avec les établissements de crédit 972 693 Opérations internes au Crédit Agricole 17 702 16 000 Opérations avec la clientèle 135 041 145 755 Opérations de location-financement ‐ ‐ Titres de dettes 5 353 5 902 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 261 ‐ Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes 261 ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture 15 590 14 500 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) (3) 174 919 182 850 Sur les passifs financiers au coût amorti - 57 210 - 67 491 Opérations avec les établissements de crédit - 876 - 819 Opérations internes au Crédit Agricole - 48 538 - 50 936 Opérations avec la clientèle - 7 836 - 15 736 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 40 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 13 816 - 12 757 Autres intérêts et charges assimilées - 28 - 22 Charges d'intérêts - 71 054 - 80 270 (1) dont 1 830 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2020 contre 2 269 milliers d'euros au 31 décembre 2019. dont 3 009 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2020 contre 3 152 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2020 est de 3 709 milliers d'euros, il était de 3 842 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des produits des intérêts TLTRO s’élève à 4 145k€ pour 2020. Le montant des intérêts négatifs est non significatif. Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 88 - 54 34 86 - 59 27 Sur opérations internes au Crédit Agricole 11 149 - 13 012 - 1 863 11 754 - 11 145 609 Sur opérations avec la clientèle 3 732 - 430 3 302 27 078 - 659 26 419 Sur opérations sur titres ‐ - 5 - 5 ‐ - 6 - 6 Sur opérations de change 45 ‐ 45 55 ‐ 55 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 4 ‐ 4 25 ‐ 25 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 88 736 - 5 707 83 029 71 523 - 5 721 65 802 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 1 987 ‐ 1 987 2 094 - 755 1 339 Total Produits et charges de commissions 105 741 - 19 208 86 533 112 615 - 18 345 94 270 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dividendes reçus 830 1 127 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 72 - 37 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat - 56 72 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 1 018 7 378 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 198 197 Résultat de la comptabilité de couverture 131 - 24 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 2 193 8 713 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 98 546 - 98 368 178 84 023 - 84 023 ‐ Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 52 235 - 46 133 6 102 46 069 - 37 954 8 115 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 46 311 - 52 235 - 5 924 37 954 - 46 069 - 8 115 Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 120 845 - 120 892 - 47 115 967 - 115 991 - 24 Variations de juste valeur des éléments couverts 67 130 - 53 710 13 420 64 075 - 51 885 12 190 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 53 715 - 67 182 - 13 467 51 892 - 64 106 - 12 214 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 219 391 - 219 260 131 199 990 - 200 014 - 24 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 5 858 29 456 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 5 858 29 456 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐ Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement 82 18 Autres produits (charges) nets 499 13 Produits (charges) des autres activités 581 31 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Charges de personnel - 80 826 - 81 639 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 6 242 - 5 732 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 44 257 - 48 087 Charges générales d'exploitation - 131 325 - 135 458 (1) Dont 1 221 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 31 décembre 2020. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France intégrées globalement est la suivante au titre de 2020 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France En milliers d'euros E&Y KPMG Total 2020 2019 2020 2019 2020 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 79 79 79 79 158 Services autres que la certification des comptes 12 15 4 7 16 Total 91 82 83 82 174 Le montant total des honoraires de E&Y, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 91 milliers d’euros, dont 79 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 12 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (Revue des conventions réglementées, du rapport de gestion etc..) Le montant total des honoraires de KPMG, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 83 milliers d’euros, dont 79 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 7 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, consultations, etc.) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations aux amortissements - 9 109 - 9 741 Immobilisations corporelles (1) - 9 107 - 9 741 Immobilisations incorporelles - 2 ‐ Dotations (reprises) aux dépréciations ‐ 486 Immobilisations corporelles (2) ‐ 486 Immobilisations incorporelles ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 9 109 - 9 255 (1) Dont 717 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 31 décembre 2020. (2) Pas de comptabilisation au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation au 31 décembre 2020. Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) (A) - 19 587 3 284 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir - 10 854 2 686 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 8 905 2 484 Engagements par signature - 1 949 202 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie - 8 733 598 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 6 315 1 437 Engagements par signature - 2 418 - 839 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) (B) 6 234 4 995 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 201 5 633 Engagements par signature 2 033 - 638 Autres actifs (C) ‐ 1 Risques et charges (D) 243 - 71 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) - 13 110 8 209 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 114 - 195 Récupérations sur prêts et créances 229 367 comptabilisés au coût amorti 229 367 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 309 - 159 Pertes sur engagements par signature ‐ ‐ Autres pertes (1) - 808 ‐ Autres produits (2) 803 ‐ Coût du risque - 13 309 8 222 (1) dont 803 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la baisse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. A la fin du 1 er semestre 2020, le mécanisme Switch a été déclenché, entrainant un appel en garantie en faveur de Crédit Agricole SA. Cet appel en garantie avait fait l’objet d’une provision dans les comptes des CR au 30 juin 2020, puis d’un appel en garantie le 1er septembre. (2) dont 803 milliers d'euros relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie (Switch Assurance), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Le retour à meilleure fortune a été constaté par un produit à recevoir dans les comptes dès la date de survenance de la hausse de VME, c’est-à-dire le 31 décembre 2020. Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation - 46 - 315 Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession - 46 - 315 Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs - 46 - 315 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 Charge d'impôt courant - 19 897 - 25 491 Charge d'impôt différé 6 269 1 082 Total Charge d'impôt - 13 628 - 24 409 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 45 241 32,02% - 14 486 Effet des différences permanentes 6 739 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 3 401 Effet de l’imposition à taux réduit 263 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments - 4 556 Taux et charge effectifs d'impôt 30,12% - 13 628 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 3 680 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2019 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 98 244 34,43% - 33 825 Effet des différences permanentes 4 207 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 1 752 Effet de l’imposition à taux réduit 346 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments - 3 324 Taux et charge effectifs d'impôt 24,85% - 24 409 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2019 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 5 985 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 167 -99 Ecart de réévaluation de la période 167 -99 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -42 25 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 125 -74 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -748 -1 463 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -53 472 52 868 Ecart de réévaluation de la période -51 480 52 838 Transferts en réserves 384 ‐ Autres variations -2 376 30 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 2 442 -1 454 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -51 778 49 951 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -51 653 49 877 Dont part du Groupe -51 653 49 877 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variation 31/12/2020 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ - 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 1 580 407 - 1 173 - 1 173 167 - 42 125 125 - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 1 580 407 - 1 172 - 1 173 167 - 42 124 125 - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 1 580 407 - 1 172 - 1 173 167 - 42 124 125 - 1 413 365 - 1 048 - 1 048 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 6 054 1 564 - 4 490 - 4 490 - 748 193 - 555 - 555 - 6 802 1 757 - 5 045 - 5 045 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 200 747 - 7 517 193 230 193 230 - 53 472 2 249 - 51 223 - 51 223 147 275 - 5 268 142 007 142 007 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 194 693 - 5 953 188 740 188 740 - 54 220 2 442 - 51 778 - 51 778 140 473 - 3 511 136 962 136 962 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 194 693 - 5 953 188 740 188 740 - 54 220 2 442 - 51 778 - 51 778 140 473 - 3 511 136 962 136 962 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 193 113 - 5 546 187 568 187 567 - 54 053 2 400 - 51 654 - 51 653 139 060 - 3 146 135 914 135 914 (en milliers d'euros) 31/12/2018 Variation 31/12/2019 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 1 481 382 - 1 099 - 1 099 - 99 25 - 74 - 74 - 1 580 407 - 1 173 - 1 173 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 1 481 382 - 1 098 - 1 099 - 99 25 - 74 - 74 - 1 580 407 - 1 172 - 1 173 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 1 481 382 - 1 098 - 1 099 - 99 25 - 74 - 74 - 1 580 407 - 1 172 - 1 173 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 4 591 1 186 - 3 405 - 3 405 - 1 463 378 - 1 085 - 1 085 - 6 054 1 564 - 4 490 - 4 490 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 147 879 - 5 685 142 194 142 194 52 868 - 1 832 51 036 51 036 200 747 - 7 517 193 230 193 230 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 143 288 - 4 499 138 789 138 789 51 405 - 1 454 49 951 49 951 194 693 - 5 953 188 740 188 740 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 143 288 - 4 499 138 789 138 789 51 405 - 1 454 49 951 49 951 194 693 - 5 953 188 740 188 740 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 141 807 - 4 117 137 691 137 690 51 306 - 1 429 49 877 49 877 193 113 - 5 546 187 568 187 567 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie. Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Caisse 23 189 ‐ 23 736 ‐ Banques centrales 5 395 ‐ 3 087 ‐ Valeur au bilan 28 584 ‐ 26 823 ‐ Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 811 1 101 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 532 124 332 827 Instruments de capitaux propres 4 640 588 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 527 484 332 239 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 533 935 333 928 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Instruments dérivés 1 811 1 101 Valeur au bilan 1 811 1 101 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actions et autres titres à revenu variable 3 917 ‐ Titres de participation non consolidés 723 588 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 4 640 588 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes 524 717 332 142 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 3 501 2 239 OPCVM 521 216 329 903 Prêts et créances 2 767 97 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 767 97 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 527 484 332 239 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 905 1 281 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 1 905 1 281 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 1 905 1 281 Valeur au bilan 1 905 1 281 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 940 704 162 499 - 15 224 1 027 130 211 818 - 11 073 Total 940 704 162 499 - 15 224 1 027 130 211 818 - 11 073 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts) ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 2 886 ‐ ‐ 1 904 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 937 818 162 499 - 15 224 1 025 226 211 818 - 11 073 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 940 704 162 499 - 15 224 1 027 130 211 818 - 11 073 Impôts sur les bénéfices - 5 268 ‐ - 7 517 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 157 231 - 15 224 204 301 - 11 073 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés Pertes cumulées réalisées Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés Pertes cumulées réalisées Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés - 384 ‐ - 384 ‐ ‐ ‐ Total Placements dans des instruments de capitaux propres - 384 ‐ - 384 ‐ ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ - 384 ‐ ‐ Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a procédé à la cession du titre SCI de la Seine. Cette cession résulte d’une liquidation de la société. Placements dans des instruments de capitaux propres par titres. Le groupe Crédit Agricole Val de France a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : Catégorie de Titres Détails des titres 31/12/2020 Actions et autres titres à revenu variable Détention inscrit dans le cadre d'un pôle d'activité stratégique pour l'entreprise FDS DE GTIE DES DEPOSANTS (CERTIFS ASSOCIE) 2 886 Titres de participations non consolidés Titres Fédéraux et Nationaux des Caisses régionales valorisés en central SACAM AVENIR 2 028 SACAM FIRECA 759 SACAM IMMOBILIER 3 510 SACAM INTERNATIONAL 9 949 SACAM MUTUALISATION 341 815 SACAM PARTICIPATIONS 2 195 SAS SACAM DEVELOPPEMENT 18 769 SACAM ASSURANCE CAUTION 1 485 SAS MIROMESNIL 4 SAS SEGUR 4 SAS RUE LA BOETIE 529 239 SCI CAM 4 690 FIRECA EXPERIMENTATIONS 100 Co détenus par des Entités du groupe Crédit Agricole CREDIT AGRICOLE TITRES 871 RADIAN 17 C2MS 2 095 CA CHEQUES 84 CA GIP 0 CA LOGEMENT ETTERRITOIRES 275 SC AGE ET VIE CR 150 Détention inscrit dans le cadre d'un pôle d'activité stratégique pour l'entreprise SAS VDF INNOVATION 1 138 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 875 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 6 861 SACIEL 0 CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT 18 CREDIT AGRICOLE ASSURANCES SOLUTIONS 0 CREDIT AGRICOLE CAPITAL PME 5 863 3 VALS AMENAGT EX GRAND BLOIS DEVELOPT 76 CA TECHNOLOGIES ET SERVICES 0 CAPS (EX. CTCAM) 1 378 CARCIE 574 GEDIA 349 SAFER DU CENTRE 95 SAS DELTA 1 373 SEM CHARTRES DEV IMMOB 9 SEM DE CONSTRUCTION D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPE 0 SEMPAT 28 5 SIRCA 0 CARVEST 53 TERRITOIRES ET DEVELOPPEMENT 901 937 818 940 704 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 095 730 721 841 Prêts et créances sur la clientèle (1) 7 199 603 6 855 910 Titres de dettes 405 808 417 510 Valeur au bilan 8 701 141 7 995 261 Au 31 décembre 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID¬19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par le Crédit Agricole Val de France s’élève à 182 303 milliers d’euros et celui des reports d’échéances d’encours de prêts à la clientèle à 43.7 millions d’euros. Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Comptes et prêts 12 445 13 981 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 3 967 13 937 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 12 445 13 981 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 12 445 13 981 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 596 203 211 190 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 487 082 496 670 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 083 285 707 860 Valeur au bilan 1 095 730 721 841 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 556 1 318 Autres concours à la clientèle 7 273 894 6 959 537 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 696 953 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 31 871 7 752 Comptes ordinaires débiteurs 31 738 19 484 Valeur brute 7 338 755 6 989 044 Dépréciations - 139 152 - 133 134 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 7 199 603 6 855 910 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐ Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan 7 199 603 6 855 910 Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 108 245 118 825 Obligations et autres titres à revenu fixe 297 668 298 831 Total 405 913 417 656 Dépréciations - 105 - 146 Valeur au bilan 405 808 417 510 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 45 928 45 928 ‐ ‐ 45 985 40 757 40 757 ‐ ‐ 40 763 5 222 ‐ ‐ ‐ (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Au titre de l’exercice 2020, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 Au titre de l’exercice 2019, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2020 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ ‐ 108 238 108 238 ‐ 108 238 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ 108 238 108 238 ‐ 108 238 31/12/2019 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ ‐ 118 790 118 790 ‐ 118 790 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ 118 790 118 790 ‐ 118 790 Activité d’assurance Pour l’activité assurance, il n’y a pas d’exposition à la dette souveraine. Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes envers les établissements de crédit 4 875 436 4 445 837 Dettes envers la clientèle 3 388 722 3 022 741 Dettes représentées par un titre 60 274 49 838 Valeur au bilan 8 324 432 7 518 416 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 384 150 dont comptes ordinaires créditeurs (1) ‐ ‐ dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 384 150 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 9 459 5 629 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 4 865 593 4 440 058 Total 4 875 052 4 445 687 Valeur au bilan 4 875 436 4 445 837 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 2 976 591 2 419 051 Comptes d'épargne à régime spécial 51 755 60 349 Autres dettes envers la clientèle 360 376 543 341 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ Valeur au bilan 3 388 722 3 022 741 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 19 511 21 018 Emprunts obligataires 40 763 28 820 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 60 274 49 838 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 38 485 ‐ 38 485 37 459 327 699 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 38 485 ‐ 38 485 37 459 327 699 Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2019 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 49 033 ‐ 49 033 ‐ ‐ 49 033 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 49 033 ‐ 49 033 ‐ ‐ 49 033 Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 82 670 ‐ 82 670 37 459 44 632 579 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emprunts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 82 670 ‐ 82 670 37 459 44 632 579 Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2019 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 72 667 ‐ 72 667 ‐ ‐ 72 667 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emprunts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 72 667 ‐ 72 667 ‐ ‐ 72 667 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôts courants 6 921 4 058 Impôts différés 20 789 12 314 Total Actifs d'impôts courants et différés 27 710 16 372 Impôts courants 360 62 Impôts différés ‐ 4 Total Passifs d'impôts courants et différés 360 66 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 28 291 ‐ 23 485 ‐ Charges à payer non déductibles 198 ‐ 411 ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 22 029 ‐ 17 364 ‐ Autres différences temporaires 6 064 ‐ 5 710 ‐ Impôts différés sur réserves latentes - 3 680 ‐ - 5 994 - 9 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 5 270 ‐ - 7 528 - 9 Couverture de flux de trésorerie 366 ‐ 408 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 1 224 ‐ 1 126 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat - 3 822 ‐ - 5 185 4 Total Impôts différés 20 789 ‐ 12 314 4 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres actifs 107 146 89 879 Comptes de stocks et emplois divers 375 410 Gestion collective des titres Livret de développement durable ‐ ‐ Débiteurs divers (1) 106 760 89 447 Comptes de règlements 11 22 Capital souscrit non versé ‐ ‐ Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 31 078 63 915 Comptes d'encaissement et de transfert ‐ 31 793 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 30 396 31 650 Charges constatées d'avance 489 322 Autres comptes de régularisation 193 150 Valeur au bilan 138 224 153 794 (1) dont 1 119 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres passifs (1) 59 689 59 113 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 48 987 46 924 Versements restant à effectuer sur titres 7 297 10 045 Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Dettes locatives (3) 3 405 2 144 Autres ‐ ‐ Comptes de régularisation 104 675 93 642 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 35 205 18 966 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 9 14 Produits constatés d’avance 27 547 28 071 Charges à payer 41 401 46 194 Autres comptes de régularisation 513 397 Valeur au bilan 164 364 152 755 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. (3) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des dettes locatives au bilan aurait été de 4 094 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Valeur brute 67 ‐ ‐ - 67 ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations - 31 ‐ - 1 32 ‐ ‐ ‐ Valeur au bilan (1) 36 ‐ - 1 - 35 ‐ ‐ ‐ (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Valeur brute 67 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 67 Amortissements et dépréciations - 30 ‐ - 1 ‐ ‐ ‐ - 31 Valeur au bilan (1) 37 ‐ - 1 ‐ ‐ ‐ 36 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement Pas de valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au c oût, établie "à dire d’expert" 31 décembre 2020 contre 36 milliers d’euros au 31 décembre 2019 . (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 ‐ 67 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 ‐ ‐ Valeur de marché des immeubles de placement ‐ 67 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 196 358 ‐ 4 281 -877 ‐ 1 393 201 155 Amortissements et dépréciations -110 271 ‐ -9 107 657 ‐ -246 -118 967 Valeur au bilan 86 087 ‐ -4 826 -220 ‐ 1 147 82 188 Immobilisations incorporelles Valeur brute 344 ‐ 25 ‐ ‐ ‐ 369 Amortissements et dépréciations -344 ‐ -1 ‐ ‐ ‐ -345 Valeur au bilan ‐ ‐ 24 ‐ ‐ ‐ 24 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 4 765 milliers d’euros au 31/12/2019 (contre 3 372 milliers d’euros avant application de la décision IFRS IC) (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 (1) Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 194 156 7 890 ‐ 3 854 -5 000 ‐ -4 542 196 358 Amortissements et dépréciations -105 345 -357 ‐ -9 740 4 881 ‐ 290 -110 271 Valeur au bilan 88 811 7 533 ‐ -5 886 -119 ‐ -4 252 86 087 Immobilisations incorporelles Valeur brute 1 159 -3 170 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 355 344 Amortissements et dépréciations -411 357 ‐ ‐ ‐ ‐ -290 -344 Valeur au bilan 748 -2 813 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 065 ‐ (1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location. Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Risques sur les produits épargne-logement 14 366 ‐ 2 047 ‐ - 1 012 ‐ ‐ 15 400 Risques d’exécution des engagements par signature (1) 12 109 ‐ 35 641 ‐ - 33 306 ‐ ‐ 14 446 Risques opérationnels (2) 459 ‐ ‐ - 5 - 398 ‐ ‐ 56 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) 4 725 ‐ 68 ‐ - 1 208 ‐ 381 3 966 Litiges divers (4) 770 ‐ 279 - 113 - 345 ‐ ‐ 591 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (5) 1 942 ‐ 538 - 918 - 9 ‐ ‐ 1 553 Total 34 371 ‐ 38 573 - 1 036 - 36 278 ‐ 381 36 012 Dont provisions sur Crédits Baux Immobiliers CBI pour 1 284K€ ; Dont Provisions engagements HB par signature B3 pour 1 444k€ ; Dont provisions pour risques d'exécution d'engagements de financements douteux - B3 pour 18K€ ; Dont provisions pour risques d'exécution des engagements sain B1 HORS BILAN pour 6 483K€ et dégradés B2 HORS BILAN pour 5 216K€. Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. A noter une baisse significative de 398k€ suite à la clôture d’un dossier ROP. Dont 3 924 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, dont 800 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail Provisions couvrant les litiges juridiques pour 263 milliers d’euro et les litiges salariaux pour 281 milliers d’euros Provision c omposée principalement par une provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 820k€ et d’une provision pour charge de 345k€. Concerne également des provisions pour les bons CASA prescrits pour 164k€, provisions pour carte BONUS GOLD de 162k€ et 62k€ au titre du fonds de péréquation CATS. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 666k€. (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 (2) Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Risques sur les produits épargne-logement 9 407 ‐ ‐ 4 978 ‐ - 20 1 ‐ 14 366 Risques d’exécution des engagements par signature 10 835 ‐ ‐ 36 801 ‐ - 35 527 ‐ ‐ 12 109 Risques opérationnels (1) 483 ‐ ‐ 5 - 7 - 22 ‐ ‐ 459 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2) 3 963 ‐ ‐ 22 ‐ - 442 ‐ 1 183 4 725 Litiges divers (3) 970 ‐ ‐ 338 - 112 - 426 ‐ ‐ 770 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (4) 2 716 ‐ ‐ 835 - 1 466 - 143 ‐ ‐ 1 942 Total 28 374 ‐ ‐ 42 979 - 1 585 - 36 580 1 1 183 34 371 (1) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. (2) Dont 4 708 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, dont 768 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (3) Provisions couvrant des redressements fiscaux et des litiges clients. (4) Composée essentiellement par la provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 1 125k€. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 1 157k€. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 73 745 76 074 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 809 660 750 738 Ancienneté de plus de 10 ans 749 216 764 378 Total plans d'épargne-logement 1 632 622 1 591 190 Total comptes épargne-logement 280 806 244 248 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 1 913 428 1 835 438 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2020 pour les données au 31 décembre 2020 et à fin novembre 2019 pour les données au 31 décembre 2019 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 840 1 167 Comptes épargne-logement 4 532 6 432 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 5 372 7 599 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans - 63 - 38 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans - 7 744 - 8 343 Ancienneté de plus de 10 ans ‐ - 7 593 - 5 985 Total plans d'épargne-logement - 15 400 - 14 366 Total comptes épargne-logement 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement - 15 400 - 14 366 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2020 Plans d'épargne-logement - 14 366 - 2 046 - 1 012 0 - 15 400 Comptes épargne-logement 0 0 0 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement - 14 366 - 2 046 - 1 012 0 - 15 400 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2020 La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 31/12/2019 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2020 % du capital Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 306 419 3 3 1 306 419 30,00% Dont part du Public 225 000 225 000 Dont part Sacam Mutualisation 1 081 419 1 081 419 Dont 53 Caisses Locales 0 3 3 0 Parts sociales 3 019 289 64 64 3 019 289 70,00% Dont 53 Caisses Locales 3 018 840 3 018 840 Dont 28 administrateurs de la Caisse régionale 448 64 64 448 Dont Sacam Mutualisation 1 1 Dont Autres Total 4 325 708 67 67 4 325 708 0,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros. Rémunération par part sociale Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de de Crédit Agricole Val de France sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2020 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 19 Mars 2021 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,249 euros et par CCA de 3,70 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2017 ‐ 4,15 0,295% 2018 ‐ 4,25 0,292% 2019 4,25 0,281% Prévu 2020 ‐ 3,70 0,249% Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8 762 milliers d’euros en 2020 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2020 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2020 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France du 19 Mars 2021. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 52 828 092.44€ comme suit : 1. Intérêts aux Parts Sociales 751 801,88 € 2. Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 4 833 750,30 € 3. Réserves spéciales Loi Mécénat 12 773,99 € 4. Affectation à la Réserve Légale 35 422 324,70 € 5. Dotation aux Autres Réserves 11 807 441,57 € Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 28 584 ‐ ‐ ‐ ‐ 28 584 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3 682 150 3 401 529 699 533 935 Instruments dérivés de couverture 1 409 4 147 13 623 17 495 ‐ 36 674 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 940 704 940 704 Actifs financiers au coût amorti 1 031 824 876 830 2 688 033 4 072 715 31 739 8 701 141 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 29 490 29 490 Total Actifs financiers par échéance 1 091 310 881 659 2 701 806 4 093 611 1 502 142 10 270 528 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 698 23 149 1 035 ‐ 1 905 Instruments dérivés de couverture 138 1 421 23 337 55 869 ‐ 80 765 Passifs financiers au coût amorti 3 865 822 1 304 733 2 511 945 641 932 ‐ 8 324 432 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 30 882 30 882 Total Passifs financiers par échéance 3 897 540 1 306 177 2 535 431 698 836 ‐ 8 437 984 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 26 823 ‐ ‐ ‐ ‐ 26 823 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 8 37 284 3 011 330 588 333 928 Instruments dérivés de couverture 931 564 24 709 21 728 ‐ 47 932 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 1 027 130 1 027 130 Actifs financiers au coût amorti 591 125 792 890 2 667 187 3 936 415 7 642 7 995 259 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 27 233 27 233 Total Actifs financiers par échéance 646 120 793 491 2 692 180 3 961 154 1 365 360 9 458 305 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 154 26 284 817 ‐ 1 281 Instruments dérivés de couverture 27 53 7 229 64 077 ‐ 71 386 Passifs financiers au coût amorti 3 270 220 1 827 863 1 749 005 671 328 ‐ 7 518 416 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 989 39 989 Total Passifs financiers par échéance 3 310 390 1 827 942 1 756 518 736 222 ‐ 7 631 072 Avantages au personnel et autres rémunérations Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Salaires et traitements (1) - 41 569 - 42 603 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 5 277 - 5 196 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 608 - 2 323 Autres charges sociales - 16 729 - 16 266 Intéressement et participation - 7 132 - 8 188 Impôts et taxes sur rémunération - 7 511 - 7 063 Total Charges de personnel - 80 826 - 81 639 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 363 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 303 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Dont médailles du travail pour 58 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 68 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2020 31/12/2019 France 1 145 1 122 Étranger ‐ ‐ Total 1 145 1 122 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 26 380 ‐ 26 380 25 250 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 1 774 ‐ 1 774 1 856 Coût financier 256 ‐ 256 357 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime - 1 276 ‐ - 1 276 - 1 771 Variations de périmètre - 133 ‐ - 133 - 84 Prestations versées (obligatoire) - 1 195 ‐ - 1 195 - 636 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 457 ‐ - 457 - 164 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 152 ‐ 1 152 1 572 Dette actuarielle au 31/12/N 26 501 ‐ 26 501 26 380 Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 498 ‐ 498 85 Charge/produit d'intérêt net - 133 ‐ - 133 - 49 Impact en compte de résultat de l'exercice 365 ‐ 365 36 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 6 057 ‐ 6 057 4 592 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif 52 ‐ 52 57 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 457 ‐ - 457 - 164 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 152 ‐ 1 152 1 572 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N 747 ‐ 747 1 465 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 22 423 ‐ 22 423 22 035 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 389 ‐ 389 406 Gains/(pertes) actuariels - 52 ‐ - 52 - 57 Cotisations payées par l'employeur 1 902 ‐ 1 902 759 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 133 ‐ - 133 - 84 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds - 1 195 ‐ - 1 195 - 636 Juste valeur des actifs au 31/12/N 23 334 ‐ 23 334 22 423 Variation de juste valeur des droits à remboursement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 26 501 ‐ 26 501 26 380 Impact de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période - 23 334 ‐ - 23 334 - 22 423 Position nette (passif) / actif fin de période - 3 167 ‐ - 3 167 - 3 957 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles Régimes à prestations définies : Principales hypothèses actuarielles 2020 Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Formugei : 0,56% et 0,44% - Contrat de retraite Cadre de direction : 0,98% et 0,36% - Indemnités de Fin de Carrières Salariés : 0,98% et 0,36% - Indemnités de Fin de Carrières Cadre de Direction : 0,98% et 0,36% - Contrat de retraite Cadre de Direction Art L131-11-2 : 0,98% et 0,36% Au 31 décembre 2020, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite CD Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Contrat de retraite CD L131-11-2 Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,80% 1,72% -6,50% 3,73% 4,18% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,80% 1,80% 7,21% 3,95% 4,47% Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (en milliers d'euros) Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % En montant dont coté en % En montant dont coté en % En montant dont coté Actions (2) 10,60% 2 474 ‐ 0,00% ‐ ‐ 10,60% 2 474 ‐ Obligations (2) 81,90% 19 110 ‐ 0,00% ‐ ‐ 81,90% 19 110 ‐ Immobilier 7,50% 1 750 0,00% ‐ 7,50% 1 750 Autres actifs (3) 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ Autres avantages sociaux Les provisions constituées par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 3 966 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2020 . Rémunérations de dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 410 milliers d’euros. Contrats de location Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations corporelles détenues en propre 78 067 83 227 Droits d'utilisation des contrats de location 4 121 2 860 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 82 188 86 087 La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilier Valeur brute 3 371 ‐ 815 ‐ ‐ 1 393 5 579 Amortissements et dépréciations - 511 ‐ - 717 16 ‐ - 246 - 1 458 Total Immobilier 2 860 ‐ 98 16 ‐ 1 147 4 121 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 2 860 ‐ 98 16 ‐ 1 147 4 121 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 4 765 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (en milliers d'euros) 01/01/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilier Valeur brute - ‐ 23 ‐ ‐ 3 348 3 371 Amortissements et dépréciations - ‐ - 444 ‐ ‐ - 67 - 511 Total Immobilier - ‐ - 421 ‐ ‐ 3 281 2 860 Mobilier Valeur brute - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation - ‐ - 421 ‐ ‐ 3 281 2 860 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 695 1 678 1 032 3 405 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 485 1 073 586 2 144 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Charges d'intérêts sur dettes locatives - 28 - 22 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 28 - 22 Charges relatives aux contrats de location court terme - 144 - 923 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 775 ‐ Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette ‐ ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ ‐ Total Charges générales d'exploitation - 919 - 923 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 716 - 444 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 716 - 444 Total Charges et produits de contrats de location - 1 663 - 1 389 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 906 - 1 357 Contrats de location dont le Groupe est bailleur La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Location-financement ‐ ‐ Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ ‐ Produits des paiements de loyers variables ‐ ‐ Location simple 217 223 Produits locatifs 217 223 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location- financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location- financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés 1 318 629 1 255 024 Engagements de financement 868 225 738 976 Engagements en faveur des établissements de crédit 1 761 ‐ Engagements en faveur de la clientèle 866 464 738 976 Ouverture de crédits confirmés 504 720 404 414 Ouverture de crédits documentaires 801 702 Autres ouvertures de crédits confirmés 503 919 403 712 Autres engagements en faveur de la clientèle 361 744 334 562 Engagements de garantie 450 404 516 048 Engagements d'ordre des établissements de crédit 190 182 230 327 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 27 518 4 745 Autres garanties (1) 162 664 225 582 Engagements d'ordre de la clientèle 260 222 285 721 Cautions immobilières 1 056 3 706 Autres garanties d'ordre de la clientèle (3) 259 166 282 015 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 2 745 961 2 385 191 Engagements de financement 14 151 16 389 Engagements reçus des établissements de crédit 14 151 16 389 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 2 731 060 2 368 052 Engagements reçus des établissements de crédit 160 166 127 536 Engagements reçus de la clientèle 2 570 894 2 240 516 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) 292 288 124 086 Autres garanties reçues 2 278 606 2 116 430 Engagements sur titres 750 750 Titres à recevoir 750 750 (1) Dont 126 478 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. (2) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2020, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 160 225 milliers d’euros. (3) dont 160 532 milliers d'euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 3 317 580 1 743 474 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ 116 620 Autres dépôts de garantie (3) ‐ 92 859 Titres et valeurs donnés en pension ‐ ‐ Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 3 317 580 1 952 953 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2) Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ ‐ (1) préciser les termes et les conditions. (2) préciser les termes et les conditions de l'utilisation. (3) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance, suite à la résiliation partielle anticipée du 2 mars 2020, la Caisse Régionale Mutuel Val de France a versé un dépôt de 126 478 millions d’euros. Au 31 décembre 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 3 317 580 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 743 474 milliers d’euros en 2019 . La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté : - 2 676 640 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 093 356 milliers d’euros en 2019  ; - 115 270 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 123 965 milliers d’euros en 2019 ; - 525 670 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 526 154 milliers d’euros en 2019 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie. (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres ‐ 35 Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie ‐ 35 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de l’entité à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2020 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 8 295 333 8 206 803 ‐ 1 360 507 6 846 296 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 095 730 1 090 313 ‐ 1 090 313 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 600 170 600 800 ‐ 600 800 ‐ Comptes et prêts à terme 495 560 489 513 ‐ 489 513 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 199 603 7 116 490 ‐ 270 194 6 846 296 Créances commerciales 394 556 ‐ ‐ 556 Autres concours à la clientèle 7 139 340 7 051 832 ‐ 238 487 6 813 345 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 696 687 ‐ ‐ 687 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 31 871 31 708 ‐ ‐ 31 708 Comptes ordinaires débiteurs 27 302 31 707 ‐ 31 707 ‐ Titres de dettes 405 808 430 649 428 691 1 958 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 108 238 116 382 116 382 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 297 570 314 267 312 309 1 958 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 8 701 141 8 637 452 428 691 1 362 465 6 846 296 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 7 577 751 7 565 986 ‐ 1 117 698 6 448 288 Prêts et créances sur les établissements de crédit 721 841 719 638 ‐ 719 638 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 225 127 225 127 ‐ 225 127 ‐ Comptes et prêts à terme 496 714 494 511 ‐ 494 511 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 855 910 6 846 348 ‐ 398 060 6 448 288 Créances commerciales 889 1 318 ‐ ‐ 1 318 Autres concours à la clientèle 6 832 090 6 817 101 ‐ 371 072 6 446 029 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 953 941 ‐ ‐ 941 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 7 752 7 542 ‐ 7 542 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 14 226 19 446 ‐ 19 446 ‐ Titres de dettes 417 510 431 820 423 651 8 169 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 118 790 128 294 128 294 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 298 720 303 526 295 357 8 169 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 995 261 7 997 806 423 651 1 125 867 6 448 288 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 875 436 3 330 151 ‐ 3 330 151 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 9 459 9 458 ‐ 9 458 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 865 977 3 320 693 ‐ 3 320 693 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 3 388 722 409 087 ‐ 356 239 52 848 Comptes ordinaires créditeurs 2 976 591 5 766 ‐ 5 766 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 51 755 51 755 ‐ ‐ 51 755 Autres dettes envers la clientèle 360 376 351 566 ‐ 350 473 1 093 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 60 274 60 949 41 446 19 503 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 8 324 432 3 800 187 41 446 3 705 893 52 848 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 445 837 3 159 012 ‐ 3 159 012 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 5 629 5 629 ‐ 5 629 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 440 208 3 153 383 ‐ 3 153 383 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 3 022 741 3 015 601 ‐ 2 944 410 71 191 Comptes ordinaires créditeurs 2 419 051 2 419 030 ‐ 2 419 030 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 60 349 60 349 ‐ ‐ 60 349 Autres dettes envers la clientèle 543 341 536 222 ‐ 525 380 10 842 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 49 838 49 888 28 881 21 007 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 518 416 6 224 501 28 881 6 124 429 71 191 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 811 ‐ 1 811 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 811 ‐ 1 811 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 532 124 479 627 49 975 2 522 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 4 640 ‐ 4 640 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 3 917 ‐ 3 917 ‐ Titres de participation non consolidés 723 ‐ 723 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 527 484 479 627 45 335 2 522 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 2 767 ‐ 2 670 97 Titres de dettes 524 717 479 627 42 665 2 425 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 3 501 ‐ 1 076 2 425 OPCVM 521 216 479 627 41 589 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 940 704 ‐ 940 704 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 940 704 ‐ 940 704 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 2 886 ‐ 2 886 ‐ Titres de participation non consolidés 937 818 ‐ 937 818 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 36 674 ‐ 36 674 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 511 313 479 627 1 029 164 2 522 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 101 ‐ 1 101 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 101 ‐ 1 101 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 332 827 287 665 42 923 2 239 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 588 ‐ 588 ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 588 ‐ 588 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 332 239 287 665 42 335 2 239 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 97 ‐ 97 ‐ Titres de dettes 332 142 287 665 42 238 2 239 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 2 239 ‐ ‐ 2 239 OPCVM 329 903 287 665 42 238 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 027 130 ‐ 1 027 130 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 027 130 ‐ 1 027 130 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 1 904 ‐ 1 904 ‐ Titres de participation non consolidés 1 025 226 ‐ 1 025 226 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 47 932 ‐ 47 932 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 408 990 287 665 1 119 086 2 239 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 905 652 1 253 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 905 652 1 253 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 80 765 ‐ 80 765 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 82 670 652 82 018 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 281 ‐ 1 281 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 281 ‐ 1 281 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 71 386 ‐ 71 386 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 72 667 ‐ 72 667 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Tableau 1 sur 3 (en milliers d'euros) Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde de clôture (31/12/2019) 2 239 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 186 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 186 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 97 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) 2 522 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 239 ‐ 2 239 Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 186 ‐ 186 Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 186 ‐ 186 Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ 97 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ 97 ‐ ‐ ‐ 2 425 ‐ 2 425 Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 3 sur 3 (en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture ‐ Comptabilisés en résultat ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Au 31/12/2020 la Caisse Régionale Mutuel Val de France n’a pas de passif valorisé au niveau 3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : Information sur les filiales Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France . La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise aux restrictions suivantes [restrictions à décrire] : Contraintes réglementaires Les filiales de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France . Contraintes légales Les filiales de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles Contraintes liées à des garanties : La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France . Ce mécanisme est décrit dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 . Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe. Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 375 677 millions d’euros aux FCT (FCT Crédit Agricole Habitat 2015 : 134 510K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2017 : 20 638K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2018 : 19 992K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2019 : 184 097K€ et FCT Crédit Agricole 2020 : 16 440k€). Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole Val de France Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2020 31/12/2019 31/12/2020 31/12/2019 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France Intégration globale France Caisse Régionale NA NA NA NA Val de France Rendement Intégration globale France Fond dédié 100% 100% 100% 100% 53 Caisses Locales Intégration globale France Caisses Locales N/A N/A N/A N/A FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Intégration globale Dissolution France FCT 0% 100% 0% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2017 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2018 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2019 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Intégration globale Création France FCT 100% 0% 100% 0% Val de France Expansion Intégration globale Entrée France Investissement 100% 100% 100% 100% Au 31 décembre 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2020 : ANET 4 rue Diane de Poitiers 28260 ANET ARROU 18 Grande Rue 28290 ARROU AUNEAU 23 Place du rvlarché 28700 AUNEAU AUTHON DU PERCHE 8 Place du rvlarché 28330 AUTHON DU PERCHE BLOIS 5 rue de la Paix 41000 BLOIS BONNEVAL 5 Place du rvlarché aux grains 28800 BONNEVAL BRACIEUX 10 rue Roger Brun 41250 BRACIEUX BREZOLLES 3 rue Saint Jean 28270 BREZOLLES BROU 1 rue des Changes 28160 BROU CHARTRES 1 rue Daniel Boutet 28023 CHARTRES CHATEAUDUN 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN CHATEAUNEUF EN THYMERAIS 11 Place des Halles 28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS CLOYES SUR LE LOIR 22 rue de Chateaudun 28220 CLOYES SUR LOIR CONTRES 10 Place du 8 mai 41700 CONTRES COUR CHEVERNY 5 Place Victor Hugo 41700 COUR CHEVERNY COURVILLE SUR EURE 53 rue Carnot 28190 COURVILLE SUR EURE DREUX 2 rue Parisis 28103 DREUX DROUE-LAVILLE AUXCLERCS 9 rue Saint Nicolas 41270 DROUE GRANDES ENTREPRISES ET COLLECT~rrES 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN HERBAULT 2 Place de l'Hotel de Ville 41190 HERBAULT ILLIERS COMBRAY 2 rue Léon Ferré 28120 ILLIERS COMBRAY JANVILLE 18 Place du rvlartroi 28310 JANVILLE LA BAZOCHE GOUET Place du rvlarché 28330 LA BAZOCHE GOUET LA FERTE VIDAME 25 rue Oelaborde 28340 LA FERTE VIDAME LA LOUPE 7 Place de l'Hotel de Ville 28240 LA LOUPE LAMOTTE BEUVRON 22 rue Dufort de Duras 41600 LAMOTTE BEUVRON LES MONTILS 41 rue de Bel Air 41120 LES MONTILS MAINTENON 4 Place Aristide Briand 28130 MAINTENON MARCHENOIR 2 rue Saint Laurent 41370 MARCHENOIR MENNETOU SUR CHER Rue Bonne Nouvelle 41320 MENNETOU SUR CHER MER-JOSNES 14 avenue rvlaunoury 41500 MER MONDOUBLEAU 40 Place du rvlarché 41170 MONDOUBLEAU MONTOIRE-VILLEDIEU 36/37 Place Clémenceau 41800 MONTOIRE SUR LE LOIR MONTRICHARD 39 rue Nationale 41400 MONTRICHARD MOREE-OUZOUER LE DOYEN Place du 8 rvlai 41160 MOREE NEUNG SUR BEUVRON 17 rue des Colonels rvlarais 41210 NEUNG SUR BEUVRON NOGENT LE ROI 14 rue de l'Eglise 28210 NOGENT LE ROI NOGENT LE ROTROU 29 rue Villette Gâté 28400 NOGENT LE ROTROU ONZAIN 11 rue de la Justice 41150 ONZAIN ORGERES EN BEAUCE 25 rue Nationale 28140 ORGERES EN BEAUCE OUCQUES 1 Place du Château 41290 OUCQUES OUZOUER LE MARCHE 8 rue de la Libération 41240 OUZOUER LE MARCHE ROMORANTIN 20 Avenue de Lattre de Tassigny 41200 ROMORANTIN LANTHENAY SAINT AIGNAN SUR CHER 22 Place Wilson 41110 SAINT AIGNAN SAINT AMAND LONGPRE 8 Avenue du Président Grellet 41310 SAINT AMAND SAINT LUBIN DES JONCHERETS 13 rue de la Baronnie 28350 SAINT LUBIN DES JONCHERETS SALBRIS 19 boulevard de la République 41300 SALBRIS SAVIGNY SUR BRAYE Espace Commercial- Avenue de la Braye 41360 SAVIGNY SUR BRAYE SELLES SUR CHER 1 avenue Aristide Briand 41130 SELLES SUR CHER SENONCHES 16 Place de l'Hotel de Ville 28250 SENONCHES THIRON BEAUMONT 13 rue de Cam m erce 28480 THIRON GARDAIS VENDOME 23 Faubourg Chartrain 41100VENDOME VOVES 13 rue du Voisin 28150 VOVES Participations et entités structurées non consolidées Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 942 746 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 1 028 774 milliers d’euros au 31 décembre 2019 . Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2020 31/12/2019 SAS Crédit Agricole Immobilier Val de France France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Innovation France 100,00% 100,00% Entité Non significative EURL Val de France Investissement France 100,00% 100,00% incidence non significative CARCIE France 21,00% 21,00% Entité Non significative Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de titres de participation significatif représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % au 31 décembre 2020. Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Titrisation L’entité a pour rôle la structuration de véhicules de titrisation par l’achat de créances [préciser la nature des créances (prêts habitat, à la consommation, …)] et/ou d’autres actifs [préciser la nature des actifs (titres adossés aux actifs, …)]. Les véhicules financent ces achats en émettant les tranches multiples de dettes et des titres de participation, dont le remboursement est lié à la performance des actifs dans ces véhicules. Gestion d’actifs La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France structure et gère des entités pour le compte de clients qui souhaitent investir dans des actifs spécifiques afin d’en tirer le meilleur rendement possible en fonction d'un niveau de risque choisi. Ainsi, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France peut être amené soit à détenir des intérêts dans ces entités afin d’assurer le lancement soit à garantir la performance de ces structures. Fonds de placement La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Financement structuré La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France intervient dans des entités dédiées à l’acquisition d’actifs. Ces entités peuvent prendre la forme de société de financement d’actif ou de sociétés de crédit-bail. Dans les entités structurées, le financement est garanti par l'actif. L'implication du Groupe est souvent limitée au financement ou à des engagements de financement. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 , l’implication de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2020 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 451 834 451 834 ‐ 451 834 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 451 834 451 834 ‐ 451 834 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 11 001 922 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 246 328 246 328 - 246 328 - ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - - - - - ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti - - - - - ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 246 328 246 328 - 246 328 - ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres - - - - - ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat - - - - - ‐ ‐ ‐ Dettes - - - - - ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées - - - - - ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 6 896 844 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Événements postérieurs au 31 décembre 2020 Pas d’événements postérieurs à la clôture. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2020 A l'Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, la Caisse Régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (Bucket 3) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la Caisse Régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles qui s’élève à 84,4 M€ présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Notre réponse face aux risques identifiés Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte de crise de la Covid 19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la Caisse Régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la Caisse Régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, la Caisse Régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois ( Bucket 1 ) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité ( Bucket 2 ). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de la Caisse Régionale au regard de ses propres portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2020, un montant de 66,4 M€ comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés, en raison de : l’importance des zones de jugement en particulier dans le contexte de crise sanitaire en vigueur sur l’exercice et au 31 décembre 2020, entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local ) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2 ). Notre réponse face aux risques identifiés Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie, la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris la revue des scenarios et des paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante et les modalités de back-testing central, la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; tester la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d’expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2 ) ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la Caisse Régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2020. Nous avons par ailleurs examiné les informations données au titre de la couverture du risque crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par vos Assemblées générales du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG S.A. était dans la seizième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingtième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Caisse Régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse Régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit , figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Christophe Coquelin Olivier Durand Associé Associé Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et sur son site internet : https://www. credit-agricole.fr/ca-valdefrance/particulier/informations/informations-financieres.html

03/03/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100391
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 décembre 20 20 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 28 534 Effets publics et valeurs assimilées 108 246 Créances sur les établissements de crédits 49 329 Opérations internes au Crédit agricole 1 083 370 Opérations avec la clientèle 6 943 454 Obligations et autres titres à revenu fixe 491 494 Actions et autres titres à revenu variable 506 805 Participations et autres titres détenus à long terme 829 409 Parts dans les entreprises liées 18 936 Immobilisations corporelles et incorporelles 78 832 Autres actifs 137 859 Comptes de régularisation 39 994 Total de l’actif 10 316 262 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 40 222 Opérations internes au Crédit agricole 4 905 790 Comptes créditeurs de la clientèle 3 389 218 Dettes représentées par un titre 19 511 Autres passifs 59 218 Comptes de régularisation 176 975 Provisions pour risques et charges 87 764 Dettes subordonnées et titres participatifs 158 818 Fonds pour risques bancaires généraux 1 43 000 Capitaux propres hors FRBG 1  335 746 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 145 302 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 10 316 262 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 318 853 Engagements de financements 868 226 Engagements de garantie 450 403 Engagements sur titres 224 Engagements reçus 2 560 752 Engagements de financements 14 151 Engagements de garantie 2 545 851 Engagements sur titres 750

04/11/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004383
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 septembre 20 20 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 26 847 Effets publics et valeurs assimilées 119 163 Créances sur les établissements de crédits 49 615 Opérations internes au Crédit agricole 1 088 662 Opérations avec la clientèle 6 855 938 Obligations et autres titres à revenu fixe 497 444 Actions et autres titres à revenu variable 523 708 Participations et autres titres détenus à long terme 808 172 Parts dans les entreprises liées 18 802 Immobilisations corporelles et incorporelles 79 944 Autres actifs 110 198 Comptes de régularisation 38 482 Total de l’actif 10 216 975 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 40 731 Opérations internes au Crédit agricole 4 987 115 Comptes créditeurs de la clientèle 3 270 218 Dettes représentées par un titre 19 507 Autres passifs 57 809 Comptes de régularisation 123 866 Provisions pour risques et charges 80 740 Dettes subordonnées et titres participatifs 158 243 Fonds pour risques bancaires généraux 1 43 000 Capitaux propres hors FRBG 1  335 746 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 145 302 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 10 216 975 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 288 291 Engagements de financements 828 633 Engagements de garantie 459 349 Engagements sur titres 309 Engagements reçus 2 502 097 Engagements de financements 14 151 Engagements de garantie 2 487 196 Engagements sur titres 750

24/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003367
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 juin 20 20 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 27 362 Effets publics et valeurs assimilées 118 860 Créances sur les établissements de crédits 66 084 Opérations internes au Crédit agricole 1 490 000 Opérations avec la clientèle 6 620 718 Obligations et autres titres à revenu fixe 639 571 Actions et autres titres à revenu variable 253 693 Participations et autres titres détenus à long terme 805 333 Parts dans les entreprises liées 18 845 Immobilisations corporelles et incorporelles 81 868 Autres actifs 110 328 Comptes de régularisation 59 742 Total de l’actif 10 292 404 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 41 080 Opérations internes au Crédit agricole 5 094 101 Comptes créditeurs de la clientèle 3 247 284 Dettes représentées par un titre 19 504 Autres passifs 62 805 Comptes de régularisation 114 735 Provisions pour risques et charges 76 883 Dettes subordonnées et titres participatifs 157 266 Fonds pour risques bancaires généraux 1 43 000 Capitaux propres hors FRBG 1  335 746 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 145 302 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 10 292 404 Hors bilan Montant Engagements donnés 1 244 280 Engagements de financements 783 796 Engagements de garantie 460 175 Engagements sur titres 309 Engagements reçus 2 305 636 Engagements de financements 14 151 Engagements de garantie 2 290 735 Engagements sur titres 750

29/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2001815
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE France Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 43 257 080,00 euros Siège social : 1, rue Daniel Boutet - 28000 CHARTRES 400 868 188 R.C.S Chartres Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2019 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Val de France en date du 31 Janvier 2020 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 24 Avril 2020 I. — Bilan au 31 décembre 2019 (En milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Operations interbancaires et assimilées 184 125 192 337 Caisse, banques centrales 26 736 22 232 Effets publics et valeurs assimilées 5 118 825 134 334 Créances sur les établissements de crédit 3 38 564 35 771 Operations internes au Crédit Agricole 3 707 860 642 923 Operations avec la clientèle 4 6 494 708 6 313 982 Operations sur titres 935 169 764 370 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 625 461 439 023 Actions et autres titres à revenu variable 5 309 708 325 347 Valeurs immobilisées 908 720 920 841 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 805 843 811 944 Parts dans les entreprises liées 6-7 18 871 18 814 Immobilisations incorporelles 7 743 748 Immobilisations corporelles 7 83 263 89 335 Capital souscrit non verse Actions propres Comptes de régularisation et actifs divers 198 003 145 074 Autres actifs 8 125 389 92 203 Comptes de régularisation 8 72 614 52 871 Total actif 9 428 585 8 979 527 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Operations interbancaires et assimilées 27 779 30 932 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 10 27 779 30 932 Opérations internes au Crédit Agricole 10 4 466 870 4 273 197 Comptes créditeurs de la clientèle 11 3 022 199 2 851 979 Dettes représentées par un titre 12 21 018 21 019 Comptes de régularisation et passifs divers 180 168 169 764 Autres passifs 13 62 956 55 902 Comptes de régularisation 13 117 212 113 862 Provisions et dettes subordonnées 225 404 207 671 Provisions 14 70 199 69 290 Dettes subordonnées 18 155 205 138 381 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 17 143 000 137 000 Capitaux propres hors FRBG 19 1 342 147 1 287 965 Capital souscrit 43 257 43 257 Primes d'émission 147 187 147 187 Réserves 1 091 087 1 036 789 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 286 Résultat de l'exercice 60 616 60 446 Total passif 9 428 585 8 979 527 Hors-bilan au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés 1 255 335 1 152 451 Engagements de financement 27 738 977 698 250 Engagements de garantie 27 516 049 454 090 Engagements sur titres 27 309 111 Engagements reçus 2 081 840 2 037 399 Engagements de financement 27 16 389 17 267 Engagements de garantie 27 2 064 701 2 020 132 Engagements sur titres 27 750 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 24 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 25 II. — Compte de résultat En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 30 165 240 177 075 Intérêts et charges assimilées 30 -71 458 -68 911 Revenus des titres à revenu variable 31 30 919 28 232 Commissions Produits 32 112 879 110 706 Commissions Charges 32 -17 567 -16 676 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation 33 61 241 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés 34 3 766 -995 Autres produits d'exploitation bancaire 35 5 713 5 494 Autres charges d'exploitation bancaire 35 -1 126 -1 224 Produit net bancaire 228 427 233 942 Charges générales d'exploitation 36 -136 443 -133 298 Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations -9 303 -9 140 Résultat brut d'exploitation 82 681 91 504 Coût du risque 37 9 245 -2 863 Résultat d'exploitation 91 926 88 641 Résultat net sur actifs immobilisés 38 -1 402 1 553 Résultat courant avant impôt 90 524 90 194 Résultat exceptionnel 39 486 54 Impôts sur les bénéfices 40 -24 394 -21 505 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -6 000 -8 297 Résultat net de l'exercice 60 616 60 446 III. — Affectation du résultat (En euros) Bénéfice de l’exercice 60 615 760,63 Report à nouveau Affectation spéciale Loi Mécénat 11 376,18 Intérêts des parts sociales et cca 6 400 701.08 Affectation à la Réserve Légale 40 652 762.53 Affectation en autres réserves 13 550 920,84 IV. — Annexes Note 1. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1. – Cadre juridique et financier La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, 53 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2019, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,90 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,10 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.2. – Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : — Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». — Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». — Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées) , 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. — Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». — Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. — Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. — Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014  (directive BRRD, transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. L'ACPR, autorité de résolution nationale, considère la stratégie de résolution « single point of entry » (point d'entrée unique ou SPE) comme la plus appropriée s'agissant du système bancaire français. Le Groupe Crédit Agricole a retenu le modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, serait ce point d'entrée unique dans l'hypothèse d'une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole. Compte tenu des mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, la Caisse régionale ne peut pas être mise en résolution de manière individuelle. Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF) , Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. L'Autorité de résolution peut ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. L'Autorité de résolution peut utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution doivent être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve de certaines exceptions. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesure de résolution sont mis en œuvre tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation - NCWOL visé à l'article L 613-57.I du CMF) . Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. L'Autorité de résolution peut mettre en œuvre les outils de renflouement interne (bail-in) . En cas de résolution opérée sur le groupe Crédit Agricole, l'Autorité de résolution pourrait ainsi décider d'appliquer une mesure de « bail-in » aux parts sociales, CCI et CCA, c'est-à-dire déprécier leur valeur minimale afin d'absorber les pertes et aux instruments de dette, c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes.  Dans ce cas l'investisseur doit être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe. Les autres mesures de résolution que l'Autorité de résolution peut mettre en œuvre sont pour l'essentiel ; la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février 2016  (avenant n°2) et le 21 juillet 2016  (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1.3. – Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2019 — Opération de titrisation Le 23 mai 2019, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2019) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le second RMBS français auto-souscrit du Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses régionales et LCL au « FCT Crédit Agricole Habitat 2019 » pour un montant de 15 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT. Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 184 097 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2019. Elle a souscrit des obligations seniors pour 157,4 millions d'euros et pour 26,7 millions d'euros des titres subordonnés. Note 1.4. – Evénements postérieurs à l'exercice 2019  — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. démantèlera le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 23,2 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 68,5 millions d'euros. Note 2. – Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements Date de publication par l'Etat français Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du Règlement n°2018-02 modifiant le règlement ANC n°2014-03 concernant la comptabilisation du prélèvement à la source 6 juillet 2018 1er janvier 2019 L'application de ces nouveaux règlements n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Val de France sur la période. Note 2.1. – Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13  (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs) , sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle) . Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. — Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. — Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Val de France constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées) . Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts) . L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD") . Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements de financement. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois) , pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du Groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Val de France applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Val de France apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d'une défaillance avérée (encours douteux) . Afin d'apprécier la dégradation significative, le Groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur 2 niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité) . Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées) , le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains) . Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie ; - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …) . Le regroupement d'encours pour apprécier sur base collective les variations du risque de crédit peut évoluer en présence de nouvelles informations. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. — Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - Il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - La situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - Il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous conditions, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. – Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. – Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné dès lors que le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine. Dans ce cas, l'encours est porté à nouveau en encours sain. — Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. — Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l'article 2231-3 du règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. — Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. — Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement) . La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Lorsqu'après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours restructurés sont immédiatement déclassés en encours douteux. Note 2.2. – Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1  (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13  (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés) , obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire) , actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. — Titres de transaction Ce sont des titres qui, à l’origine, sont : - Soit acquis avec l’intention de les revendre ou vendus avec l’intention de les racheter à court terme ; - Soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opérations significatif compte tenu des opportunités du marché. Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont également considérés comme des titres de transaction : - Les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme ; - Les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé. Hormis dans les cas prévus aux articles 2381-1 à 2381-5  (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes. Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus. A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ». — Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. – Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». – Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de placements collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré ). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. — Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. — Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6  (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. — Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». — Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. — Dates d'enregistrement Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. — Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. — Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5  (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2019, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Note 2.3. – Immobilisations Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Val de France, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2.4. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière) . Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5. – Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6. – Provisions Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. — Provision pour risques sur GIE d’investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. Note 2.7. – Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Note 2.8. – Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : — Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. — Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) , - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07) . Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. — Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément à l'article 2525-3 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Crédit Valuation Adjustment) . Le CVA (Crédit Valuation Adjustement) permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Val de France. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2.9. – Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10. – Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Val de France. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 27 et 28. Note 2.11. –Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 18 juin 2019 pour les années 2019, 2020 et 2021. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.12. –Avantages au personnel postérieurs à l'emploi — Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor) , par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante) . — Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.13. – Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Val de France. Note 2.14. – Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Val de France constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Note 3. – Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : - à vue 11 040 11 040 11 040 5 861 - à terme 44 27 449 27 493 31 27 524 29 910 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 11 084 27 449 38 533 31 38 564 35 771 Dépréciations Valeur nette au bilan 38 564 35 771 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 211 190 211 190 211 190 120 530 Comptes et avances à terme 16 955 41 355 115 625 320 532 494 467 2 203 496 670 522 393 Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 228 145 41 355 115 625 320 532 705 657 2 203 707 860 642 923 Dépréciations Valeur nette au bilan 707 860 642 923 Total 746 424 678 694 Commentaires : Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4. — Opérations avec la clientèle Note 4.1. – Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 889 429 1 318 1 318 1 554 Autres concours à la clientèle 356 587 692 735 2 264 042 3 233 687 6 547 051 20 077 6 567 128 6 397 940 Valeurs reçues en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 19 446 19 446 39 19 485 19 595 Dépréciations -93 223 -105 107 Valeur nette au bilan 6 494 708 6 313 982 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 953 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 1 074 576 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2019 contre 1 096 617 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 24 322 milliers au 31 décembre 2019 d'euros contre 57 720 milliers d'euros au 31 décembre 2018, la définition de 2018 présentait les encours forborne. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 4.2. – Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 3 439 741 50 485 29 827 -21 700 -15 096 3 355 750 52 628 29 936 -23 120 -15 910 Agriculteurs 842 525 24 849 18 896 -19 595 -15 666 845 207 26 360 19 320 -20 322 -16 115 Autres professionnels 504 800 21 007 14 971 -13 519 -10 804 483 563 23 693 16 552 -16 123 -12 446 Clientèle financière 200 505 3 699 2 092 -3 258 -1 738 146 585 2 583 2 396 -1 859 -1 808 Entreprises 982 450 45 075 31 441 -34 569 -24 901 972 324 54 340 37 764 -43 094 -31 639 Collectivités publiques 600 650 597 999 Autres agents économiques 17 260 582 582 -582 -582 17 661 589 57 -589 -57 Total 6 587 931 145 697 97 809 -93 223 -68 787 6 419 089 160 193 106 025 -105 107 -77 975 Note 5. — Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 117 818 117 818 011 - dont surcote restant à amortir 2 432 2 432 3 392 - dont décote restant à amortir -1 715 -1 715 -1 981 Créances rattachées 1 007 1 007 1 323 Dépréciations Valeur nette au bilan 118 825 118 825 134 334 Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : Emis par organismes publics 40 826 40 826 42 240 Autres émetteurs 2 221 580 027 582 248 394 302 - dont surcote restant à amortir 3 497 3 497 4 184 - dont décote restant à amortir -748 -748 -893 Créances rattachées 11 2 392 2 403 2 506 Dépréciations -16 -16 -25 Valeur nette au bilan 2 216 623 245 625 461 439 023 Actions et autres titres à revenu variable 297 452 13 460 310 912 327 685 Créances rattachées Dépréciations -690 -514 -1 204 -2 338 Valeur nette au bilan 296 762 12 946 309 708 325 347 Total 298 978 12 946 742 070 1 053 994 898 704 Valeurs estimatives 315 874 15 253 763 069 1 094 196 929 656 dont 52 920 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2019 et 26 220 milliers d'euros au 31 décembre 2018 — Le montant des cessions de titres d'investissement : Pas de cessions de titres d'investissement. — Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 16 907 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 13 691 milliers d'euros au 31 décembre 2018. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 2 307 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 2 730 milliers d'euros au 31 décembre 2018. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention) . La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 24 532 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 19 270 milliers d'euros au 31 décembre 2018. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -133 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre -913 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Note 5.1. – Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Administration et banques centrales (y compris Etats) 39 844 41 260 Etablissements de crédit 166 614 176 959 Clientèle financière 645 284 468 817 Collectivités locales 983 980 Entreprises, assurances et autres clientèles 81 261 76 211 Divers et non ventilés Total en principal 933 986 764 227 Créances rattachées 2 403 2 506 Dépréciations -1 220 -2 363 Valeur nette au bilan 935 169 764 370 Note 5.2. – Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 623 074 117 818 310 912 1 051 804 436 542 133 011 327 685 897 238 - dont titres cotés 289 453 117 818 407 271 279 022 133 011 412 033 - dont titres non cotés (1) 333 621 310 912 644 533 157 520 327 685 485 205 Créances rattachées 2 403 1 007 3 410 2 506 1 323 3 829 Dépréciations -16 -1 204 -1 220 -25 -2 338 -2 363 Valeur nette au bilan 625 461 118 825 309 708 1 053 994 439 023 134 334 325 347 898 704 Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 309 708 milliers d'euros - dont OPCVM français de capitalisation 278 774 milliers d'euros. Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l'actif du bilan pour 49 992 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2019 s'élève à 55 820 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2019 : En milliers d'euros Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires OPCVM obligataires 237 109 251 551 OPCVM actions OPCVM autres 72 599 77 348 Total 309 708 328 899 Note 5.3. – Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 1 000 42 104 144 140 435 830 623 074 2 403 625 477 439 048 Dépréciations -16 -25 Valeur nette au bilan 1 000 42 104 144 140 435 830 623 074 2 403 625 461 439 023 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 10 169 67 175 40 474 117 818 1 007 118 825 134 334 Dépréciations Valeur nette au bilan 10 169 67 175 40 474 117 818 1 007 118 825 134 334 Note 6. — Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2019. Rubriques En milliers d’euros Code Titre N° SIREN Situation nette Quote-part de capital % détenu Valeurs comptables des titres détenus - brutes Valeurs comptables des titres détenus - nettes Prêts et avances consentis par la société non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société Résultats (bénéfices ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR Participations dans Ets de Crédit Néant Autres parts dans les entreprises liées - CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION FR26132 508193422 11 848 100,00 10 000 10 000 0 0 - SAS VDF INNOVATION FR64406 823361068 918 100,00 1 000 938 0 0 - VAL DE France INVESTISSEMENT FR61340 794689786 6 955 100,00 7 000 6 914 0 0 - CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER FR24481 499396182 720 100,00 4 000 819 0 0 - CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER FR64406 499396182 200 Sous total 22 000 18 671 200 0 Autres titres de participations - SCI DE LA SEINE 00155 391861796 2 865 2,28 449 68 128 2 914 - CA TITRES 90700 317781128 57 243 1,32 732 732 1 225 0 - CA TITRES 0 0 5 735 - SACAM PARTICIPATION 98101 421023482 77 811 1,88 1 364 1 364 9 815 0 - SACAM DEVELOPPT 98103 444369607 732 007 2,11 15 446 15 446 22 986 459 752 - SACAM DEVELOPPT 98103AV1 0 0 7 224 - SACAM AVENIR FR26208 503027435 192 011 1,91 4 150 4 150 0 0 - SACAM IMMOBILIER FR30071 533811261 140 349 1,89 2 643 2 643 5 313 95 137 - SACAM MUTULALISATION FR60800 790086508 18 285 941 1,81 335 946 335 946 270 572 5 005 595 - CAC PME FR30740 539015529 51 426 7,51 5 445 5 445 570 0 - SAS LA BOETIE 99112 439208190 19 263 966 2,11 408 505 408 505 0 23 425 347 - C2MS FR61162 792234437 57 353 1,61 1 382 1 382 0 67 576 - SCI CAM 99104 318070513 41 731 2,86 437 437 254 0 - CAPS (CT CAM) FR14032 320421159 39 197 1,82 1 131 1 131 0 26 490 - TERRITOIRES ET DEVELOPT FR13149 428078471 22 349 3,94 509 509 324 3 987 - TERRITOIRES ET DEVELOPT 0 0 3 603 - DELTA QS0008455006 799261730 77 911 1,73 1 373 1 373 -34 0 - CARCIE FR26092 508438447 2 225 21,00 630 598 0 0 - SACAM INTERNATIONAL FR00986 437579949 640 948 2,11 18 963 12 351 -65 599 278 123 - SACAM FIRECA SAS FR01490 442098208 20 649 1,43 1 341 799 0 0 - SACAM ASSUR, CAUTION 98102 422042838 34 765 1,88 663 663 0 36 382 - CA TRANSITIONS QS0008264937 801269507 34 766 1,30 651 651 0 0 - CREDIT AGRICOLE PAYMENT SERVICES 00042 723001467 16 500 1,03 503 503 0 0 Sous total 802 263 794 696 16 562 0 Total 824 263 813 367 16 762 Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1% du capital de la CR Participations Ets de Crédit (ensemble) 0 0 0 Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 0 0 Autres titres de participations (ensemble) 3 730 3 495 16 949 67 Total parts entreprises liées et participations 827 993 816 862 33 711 67 Note 6.1. – Valeur estimative des titres de participation En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées - Titres non cotés 22 000 21 047 22 000 19 110 - Titres cotés - Avances consolidables 200 200 200 200 - Créances rattachées - Dépréciations -3 329 -3 386 Valeur nette au bilan 18 871 21 247 18 814 19 310 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation - Titres non cotés 802 981 1 098 144 800 278 1 034 100 - Titres cotés - Avances consolidables 7 539 7 539 7 986 7 986 - Créances rattachées 110 110 108 108 - Dépréciations -7 744 -6 650 Sous-total titres de participation 802 886 1 105 793 801 722 1 042 194 Autres titres détenus à long terme - Titres non cotés 3 015 2 962 10 261 10 343 - Titres cotés - Avances consolidables - Créances rattachées - Dépréciations -58 -39 Sous-total autres titres détenus à long terme 2 957 2 962 10 222 10 343 Valeur nette au bilan 805 843 1 108 755 811 944 1 052 537 Total des titres de participation 824 714 1 130 002 830 758 1 071 847 En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes - Titres non cotés 827 996 832 539 - Titres cotés Total 827 996 832 539 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7. — Variation de l'actif immobilisé — Immobilisations financières En milliers d'euros 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2019 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 22 000 22 000 Avances consolidables 200 200 Créances rattachées Dépréciations -3 386 -42 99 -3 329 Valeur nette au bilan 18 814 -42 99 18 871 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 800 278 2 983 -280 802 981 Avances consolidables 7 986 203 -650 7 539 Créances rattachées 108 110 -108 110 Dépréciations -6 650 -1 211 87 30 -7 744 Sous-total titres de participation 801 722 2 085 -671 -250 802 886 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 10 261 1 305 -8551 3 015 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -39 -29 7 3 -58 Sous-total autres titres détenus à long terme 10 222 1 276 7 -8 548 2 957 Valeur nette au bilan 811 944 3 361 -664 -8 798 805 843 Total 830 758 3 319 -565 -8 798 824 714 (1) Lors de la FTA IFRS, les titres FI VENTURE et CAIT (montant du transfert 280k€) ont été portés en Titres de Capitaux Propres à la JVOCINR, ils doivent être désormais portés en titres à la JV et leurs variations de valeurs impacteront le résultat IFRS uniquement (consigne Groupe du 15 novembre 2019). Le Conseil d’Administration a validé en 2019 la création d’une poche immobilière. En conséquence, les fonds immobiliers (d’un montant de 8 831k€) enregistrés en autres titres détenus à LT sont passés en titres de placement toujours en JV, donc pas d’impact. — Immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 194 224 3 831 -5 000 193 055 Amortissements et dépréciations -104 889 -9 298 4 395 -109 792 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 89 335 -5 467 -605 83 263 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 169 1 169 Amortissements et dépréciations -421 -5 -426 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 748 -5 743 Total 90 083 -5 472 -605 84 006 Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : – Augmentation : La mise en service de l'agence de Lucé (projet CA Pulse) pour 834k€. – Diminution : Agence de Bégon - VB de cession pour 890k€. Note 8. — Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 2 5 Comptes de stock et emplois divers 410 375 Débiteurs divers (2) 124 955 91 818 Gestion collective des titres Livret de développement durable Comptes de règlement 22 5 Valeur nette au bilan 125 389 92 203 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 32 337 11 895 Comptes d'ajustement et comptes d'écart Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers Charges constatées d'avance 322 443 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 7 011 7 081 Autres produits à recevoir 32 796 33 314 Charges à répartir Autres comptes de régularisation 148 138 Valeur nette au bilan 72 614 52 871 Total 198 003 145 074 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 769 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 9. — Dépréciations inscrites en déduction de l'actif En milliers d'euros Solde au 01/01/2019 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2019 Sur opérations interbancaires et assimilées Sur créances clientèle 105 107 25 518 -36 391 -1 011 93 223 Sur opérations sur titres 2 363 642 -1 615 -170 1 220 Sur valeurs immobilisées 10 076 1 283 -195 -33 11 131 Sur autres actifs 178 207 -66 319 Total 117 724 27 650 -38 267 -1 011 -203 105 893 Note 10. — Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : - à vue 150 150 150 774 - à terme 27 626 27 626 3 27 629 30 158 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 150 27 626 27 776 3 27 779 30 932 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 9 935 9 935 9 935 54 800 Comptes et avances à terme 710 329 1 657 353 1 430 662 656 202 4 454 546 2 389 4 456 935 4 218 397 Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 720 264 1 657 353 1 430 662 656 202 4 464 481 2 389 4 466 870 4 273 197 Total 720 414 1 657 353 1 430 662 683 828 4 492 257 2 392 4 494 649 4 304 129 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 11. — Comptes créditeurs de la clientèle Note 11.1. – Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 2 418 489 2 418 489 21 2 418 510 2 241 897 Comptes d'épargne à régime spécial : 60 349 60 349 60 349 41 625 - à vue 60 349 60 349 60 349 41 625 - à terme Autres dettes envers la clientèle : 60 600 157 500 318 343 1 711 538 154 5 186 543 340 568 457 - à vue 12 144 12 144 12 144 4 083 - à terme 48 456 157 500 318 343 1 711 526 010 5 186 531 196 564 374 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 2 539 438 157 500 318 343 1 711 3 016 992 5 207 3 022 199 2 851 979 Note 11.2. – Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Particuliers 1 701 271 1 556 361 Agriculteurs 254 689 257 950 Autres professionnels 140 875 134 874 Clientèle financière 137 111 56 762 Entreprises 701 985 766 257 Collectivités publiques 8 421 2 098 Autres agents économiques 72 640 68 196 Total en principal 3 016 992 2 842 498 Dettes rattachées 5 207 9 481 Valeur au bilan 3 022 199 2 851 979 Note 12. — Dettes représentées par un titre Note 12.1. – Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 8 000 13 000 21 000 18 21 018 21 019 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Valeur nette au bilan 8 000 13 000 21 000 18 21 018 21 019 Note 13. — Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) Dettes représentatives de titres empruntés Instruments conditionnels vendus 2 5 Comptes de règlement et de négociation Créditeurs divers 52 909 50 513 Versements restant à effectuer sur titres 10 045 5 384 Valeur au bilan 62 956 55 902 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 19 510 20 673 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 14 13 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers Produits constatés d'avance 28 071 28 225 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 1 286 1 221 Autres charges à payer 67 934 63 324 Autres comptes de régularisation 397 406 Valeur au bilan 117 212 113 862 Total 180 168 169 764 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 14. — Provisions En milliers d'euros Solde au 01/01/2019 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2019 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 42 -24 18 Provisions pour autres engagements sociaux 747 22 769 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature (1) 10 834 36 801 -35 525 12 110 Provisions pour litiges fiscaux (2) 62 62 Provisions pour autres litiges 970 337 -112 -426 769 Provision pour risques pays Provisions pour risques de crédit (3) 43 390 127 903 -131 817 39 476 Provisions pour restructurations Provisions pour impôts (4) 215 -1 214 Provisions sur participations Provisions pour risques opérationnels (5) 482 5 -7 -22 458 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6) 9 407 4 978 -20 14 365 Autres provisions (7) 3 201 963 -1 771 -437 1 956 Valeur au bilan 69 290 171 071 -1 890 -168 272 70 199 (1) Dont provisions sur Crédits Baux Immobiliers CBI pour 1 251K€ et dont l'application en Décembre 2019 de l'enregistrement des provisions constituées en couverture de risque d'exécution d'engagements de financements douteux - Bucket 3 pour 916K€ et dont provisions pour risques d'exécution des engagements sain HORS BILAN pour 4 533K€ et dégradés HORS BILAN pour 2 797K€. (2) Enregistrement d'une provision de 62K€ pour le contentieux fiscal relatif à la quote part de crédit d'impôt recherche de la CR généré chez CATS. (3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. Le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour la CR s'élève à 38 898K€ et le montant des provisions pour risque de crédit B1 et B2 pour les STT s'élève à 578K€. (4) Comprend les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale. (5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des évènements relatifs aux opérations de l'établissement. (6) Voir note Epargne Logement ci-après. (7) Dont provision pour Bons Prescrits de 206K€, une baisse de la provision sur les DATS à taux progressif de l'ordre de 789K€, une reprise de provision pour restructuration suite à la fermeture de l'agence BEGON (reprise de 486K€ dont 306K€ suite à la vente de celle-ci). Note 15. — Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 76 074 149 634 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 750 738 614 947 Ancienneté de plus de 10 ans 764 378 771 675 Total plans d'épargne-logement 1 591 190 1 536 256 Total comptes épargne-logement 244 248 257 805 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 1 835 438 1 794 061 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. — Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 167 1 639 Comptes épargne-logement 6 432 9 509 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 7 599 11 148 — Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -38 -330 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -8 343 -4 766 Ancienneté de plus de 10 ans -5 985 -4 291 Total plans d'épargne-logement -14 366 -9 387 Total comptes épargne-logement 0 -20 Total provision au titre des contrats épargne-logement -14 366 -9 407 En milliers d'euros 01/01/2019 Dotations Reprises 31/12/2019 Plans d'épargne-logement -9 387 -4 979 -14 366 Comptes épargne-logement -20 20 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -9 407 -4 979  20  -14 366 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2019 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 16. — Engagements sociaux : avantages postérieurs a l'emploi, régimes a prestations définies – Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. – Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. – Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. — Variations de la dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dette actuarielle au 31/12/N-1 25 250 23 666 Coût des services rendus sur l'exercice 1 856 1 796 Coût financier 357 324 Cotisations employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime -1 771 - Variation de périmètre -84 -56 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations versées (obligatoire) -636 -890 (Gains) / pertes actuariels 1 407 410 Dette actuarielle au 31/12/n 26 381 25 250 — Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Coût des services rendus 1 856 1 796 Coût financier 357 324 Rendement attendu des actifs -406 -250 Coût des services passés -1 771 - Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 279 267 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes - - (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif - - Charge nette comptabilisée au compte de résultat 316 2 137 — Variations de juste valeur des actifs des régimes et des Droits à remboursement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 22 035 20 520 Rendement attendu des actifs 406 250 Gains / (pertes) actuariels -57 49 Cotisations payées par l'employeur 759 2 161 Cotisations payées par les employés - - Modifications, réductions et liquidations de régime - - Variation de périmètre -84 -56 Indemnités de cessation d'activité - - Prestations payées par le fonds -636 -890 Juste valeur des actifs / droits a remboursement au 31/12/n 22 423 22 035 — Variations de la provision En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dette actuarielle au 31/12/N -26 381 -25 250 Impact de la limitation d'actifs -419 - Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 4 358 3 174 Juste valeur des actifs fin de période 22 423 22 035 Position nette (passif) / actifs au 31/12/n -17 -42 — Composition des actifs des régimes Information sur les actifs des régimes Allocations d'Actifs en % En Milliers d'euros Actions 10,3% 2 310 - dont actions cotées Obligations 82,8% 18 566 - dont obligations cotées Immobiliers 6,9% 1 547 Autres Actifs     — Régimes à prestations définis : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Indemnités de Fin de Carrières : 1,42% et 0,98% - Retraites Chapeau : 1,42% et 0,98% - Formugei : 1% et 0,56% Au 31 décembre 2019, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite supplémentaire Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,80% 2,21% -6,09% 3,88% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,80% 2,32% 6,73% 4,11% Note 17. — Fonds pour risques bancaires généraux En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Fonds pour risques bancaires généraux 143 000 137 000 Valeur au bilan 143 000 137 000 Note 18. — Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Titres et emprunts participatifs Autres emprunts subordonnés à terme Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Placement des fonds propres des Caisses Locales 152 126 152 126 3 079 155 205 138 381 Dépôts de Garantie à caractère mutuel Valeur au bilan 152 126 152 126 3 079 155 205 138 381 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3 842 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 3 434 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Note 19. — Variation des capitaux propres (avant répartition) — Variation des capitaux propres Le capital du Crédit Agricole Val de France est composé de 3 019 289 parts sociales pour une valeur nominale unitaire de 10€ et de 1 306 419 CCA pour une valeur nominale unitaire de 10€. En milliers d'euros Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2017 43 257 695 678 47 256 387 851 51 59 503 1 233 596 Dividendes versés au titre de 2017 -6 312 -6 312 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2017 39 893 13 298 -53 191 Report à nouveau 286 286 Résultat de l’exercice 2018 60 446 60 446 Autres variations -51 -51 Solde au 31/12/2018 43 257 735 571 47 256 401 435 60 446 1 287 965 Dividendes versés au titre de 2018 -6 434 -6 434 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2018 40 715 13 297 -54 012 Report à nouveau Résultat de l’exercice 2019 60 616 60 616 Autres variations Solde au 31/12/2019 43 257 776 286 47 256 414 732 60 616 1 342 147 Commentaires : (1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros de primes de fusion. Note 20. — Composition des fonds propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Capitaux propres 1 342 147 1 287 965 Fonds pour risques bancaires généraux 143 000 137 000 Dettes subordonnées et titres participatifs 155 205 138 381 Dépôts de garantie à caractère mutuel Total des fonds propres 1 640 352 1 563 346 Note 21. — Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations En milliers d'euros Solde 2019 Solde 2018 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 741 571 669 297 Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle 724 622 656 334 Obligations et autres titres à revenu fixe 16 949 12 963  Dettes 4 619 687 4 409 082 Sur les établissements de crédits et institutions financières 4 464 482 4 270 701 Sur la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 155 205 138 381 Engagements donnés 67 60 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle Garanties données à des établissements de crédit Garanties données à la clientèle 67 60 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 22. — Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. Note 23. — Opérations effectuées en devises — Contributions par devise au bilan En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Euro 9 432 114 9 296 810 9 012 751 8 847 546 Autres devises de l’Union Europ. 1 452 1 451 116 116 Franc Suisse 99 99 62 62 Dollar 2 068 2 058 3 057 3 057 Yen Autres devises 260 260 167 167 Valeur brute 9 435 993 9 300 678 9 016 153 8 850 948 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 98 484 127 907 81 099 128 579 Dépréciations -105 892 -117 725 Total 9 428 585 9 428 585 8 979 527 8 979 527 Note 24. — Opérations de change, prêts et emprunts en devises En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - Devises - Euros Opérations de change à terme 4 427 4 423 5 384 5 381 - Devises 2 209 2 209 2 683 2 683 - Euros 2 218 2 214 2 701 2 698 Prêts et emprunts en devises Total 4 427 4 423 5 384 5 381 Note 25. — Opérations sur instruments financiers à terme En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 2 091 653 50 970 2 142 623 2 453 752 Opérations sur marchés organisés (1) Contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations de gré à gré (1) 2 091 653 50 970 2 142 623 2 453 752 Swaps de taux d'intérêt 2 091 653 50 970 2 142 623 2 453 752 Autres contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change FRA Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations conditionnelles 7 318 7 318 4 280 Opérations sur marchés organisés Instruments de taux d'intérêt à terme - Achetés - Vendus Instruments sur action et indices boursiers à terme - Achetés - Vendus Instruments de taux de change à terme - Achetés - Vendus Autres instruments à terme conditionnels - Achetés - Vendus Opérations de gré à gré 7 318 7 318 4 280 Options de swaps de taux - Achetées - Vendues Instruments de taux d'intérêts à terme - Achetés 3 045 3 045 2 140 - Vendus 3 045 3 045 2 140 Instruments de taux de change à terme - Achetés 614 614 - Vendus 614 614 Instruments sur actions et indices boursiers à terme - Achetés - Vendus Autres instruments à terme conditionnels - Achetés - Vendus Dérivés de crédit Contrats de dérivés de crédit - Achetés - Vendus Total 2 091 653 58 288 2 149 941 2 458 032 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 25.1. – Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle En milliers d'euros Total 31/12/2019 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures Options de change 1 228 1 228 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 187 898 987 144 967 581 187 898 987 144 967 581 Caps, Floors, Collars 3 424 2 666 3 424 2 666 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 192 550 987 144 970 247 192 550 987 144 970 247 Swaps de devises Opérations de change à terme 8 492 357 8 492 357 Sous total 8 492 357 8 492 357 Total 201 042 987 501 970 247 201 042 987 501 970 247 En milliers d'euros Total 31/12/2018 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures Options de change Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 356 991 1 189 404 907 357 356 991 1 189 404 907 357 Caps, Floors, Collars 4 280 4 280 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 356 991 1 193 684 907 357 356 991 1 193 684 907 357 Swaps de devises Opérations de change à terme 10 766 10 766 Sous total 10 766 10 766 Total 367 757 1 193 684 907 357 367 757 1 193 684 907 357 Note 25.2. – Instruments financiers à terme : juste valeur En milliers d'euros Juste Valeur Positive au 31/12/2019 Juste Valeur Négative au 31/12/2019 Encours Notionnel au 31/12/2019 Juste Valeur Positive au 31/12/2018 Juste Valeur Négative au 31/12/2018 Encours Notionnel au 31/12/2018 Futures Options de change 1 228 1 229 1 228 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 49 004 72 357 2 142 623 49 066 52 674 2 453 752 Caps, Floors, Collars 19 19 6 090 4 280 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 50 251 73 605 2 149 941 49 066 52 674 2 458 032 Swaps de devises Opérations de change à terme 2 677 2 675 8 849 5 106 5 108 10 766 Sous total 2 677 2 675 8 849 5 106 5 108 10 766 Total 52 928 76 280 2 158 790 54 172 57 782 2 468 798 Note 25.3. – Information sur les Swaps — Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 270 075 1 820 867 84 685 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Note 26. — Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec le Groupe. Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif. Note 27. — Engagements de financement et de garantie et autres garanties En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements de financement 738 977 698 250 Engagements en faveur d'établissements de crédit Engagements en faveur de la clientèle 738 977 250 – Ouverture de crédits confirmés 404 415 375 168 Ouverture de crédits documentaires 702 1 285 Autres ouvertures de crédits confirmés 403 713 373 883 – Autres engagements en faveur de la clientèle 334 562 323 082 Engagements de garantie 516 049 454 090 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 230 327 227 524 – Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 4 745 294 – Autres garanties 225 582 227 230 Engagements d'ordre de la clientèle 285 722 226 566 – Cautions immobilières 3 706 3 609 – Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 282 016 222 957 Engagements sur titres 309 111 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements à donner 309 111 (1) dont 174 120 milliers d'euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus Engagements de financement 16 389 17 267 Engagements reçus d'établissements de crédit 16 389 17 267 Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 2 064 701 2 020 132 Engagements reçus d'établissements de crédit 127 536 120 387 Engagements reçus de la clientèle 1 937 165 1 899 745 –Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 124 086 551 – Autres garanties reçues 1 813 079 1 780 194 Engagements sur titres 750 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements reçus 750 Engagements de garantie - Engagements d'ordre d'établissement de crédit - Autres garanties : dont 195 817 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 508 698 milliers d'euros. Note 28. — Actifs donnés et reçus en garantie — Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2019, Crédit Agricole Val de France a apporté 1 743 474 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 728 175 milliers d'euros en 2018. Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Val de France a apporté : - 1 093 356 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 099 031 milliers d'euros en 2018 ; - 123 965 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 135 581 milliers d'euros en 2018 ; - 526 154 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 493 564 milliers d'euros en 2018. Note 29. — Opérations de désendettement de fait et de titrisation Note 29.1. – Titrisation En 2019, Crédit Agricole Val de France a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2019, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 30. — Produits nets d'intérêts et revenus assimilés En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Sur opérations avec les établissements de crédit 987 1 034 Sur opérations internes au Crédit Agricole 15 999 15 828 Sur opérations avec la clientèle 136 723 141 025 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 7 586 7 944 Produit net sur opérations de macro-couverture 3 938 11 244 Sur dettes représentées par un titre Autres intérêts et produits assimilés 7 Intérêts et produits assimilés 165 240 177 075 Sur opérations avec les établissements de crédit -818 -826 Sur opérations internes au Crédit Agricole -50 724 -50 386 Sur opérations avec la clientèle -19 647 -17 437 Charge nette sur opérations de macro-couverture Sur obligations et autres titres à revenu fixe -239 -237 Sur dettes représentées par un titre -25 -25 Autres intérêts et charges assimilées -5 Intérêts et charges assimilées -71 458 -68 911 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 93 782 108 164 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2019 est de 3 842 milliers d'euros, il était de 3 434 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 31. — Revenus des titres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 29 874 27 355 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 1 045 877 Opérations diverses sur titres Total des revenus des titres à revenus variables 30 919 28 232 Note 32. — Produit net des commissions En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 86 -59 27 80 -53 27 Sur opérations internes au crédit agricole 11 754 -11 146 608 10 915 -10 393 522 Sur opérations avec la clientèle 26 833 -388 26 445 27 446 -499 26 947 Sur opérations sur titres -6 -6 -2 -2 Sur opérations de change 55 55 23 23 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 25 25 53 53 Sur prestations de services financiers (1) 73 881 -5 697 68 184 71 964 -5 485 66 479 Provision pour risques sur commissions 245 -271 -26 225 -244 -19 Total produit net des commissions 112 879 -17 567 95 312 110 706 -16 676 94 030 (1) dont prestations assurance-vie : 13 231 milliers d'euros. Note 33. — Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Solde des opérations sur titres de transaction Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 211 216 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme -150 25 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 61 241 Note 34. — Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de placement Dotations aux dépréciations -573 -1 712 Reprises de dépréciations 1 583 4 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 1 010 -1 708 Plus-values de cession réalisées 2 069 1 156 Moins-values de cession réalisées -222 -621 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 1 847 535 Solde des opérations sur titres de placement 2 857 -1 173 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -69 -289 Reprises de dépréciations 33 62 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -36 -227 Plus-values de cession réalisées 945 417 Moins-values de cession réalisées -12 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 945 405 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 909 178 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles 3 766 -995 Note 35. — Autres produits et charges d'exploitation bancaire En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Produits divers 5 555 5 480 Quote part des opérations faites en commun Refacturation et transfert de charges 65 7 Reprises provisions 93 7 Autres produits d'exploitation bancaire 5 713 5 494 Charges diverses -509 -434 Quote part des opérations faites en commun -585 -539 Refacturation et transfert de charges Dotations provisions -32 -251 Autres charges d'exploitation bancaire -1 126 -1 224 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 587 4 270 Note 36. — Charges générales d'exploitation En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Frais de personnel Salaires et traitements -47 444 -47 626 Charges sociales -24 065 -23 721 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -5 196 -4 867 Intéressement et participation -8 188 -8 160 Impôts et taxes sur rémunérations -7 063 -7 280 Total des charges de personnel -86 760 -86 787 Refacturation et transferts de charges de personnel 4 433 5 239 Frais de personnel nets -82 327 -81 548 Frais administratifs Impôts et taxes -4 344 -3 407 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -50 012 -48 561 Total des charges administratives -54 356 -51 968 Refacturation et transferts de charges administratives 240 218 Frais administratifs nets -54 116 -51 750 Charges générales d'exploitation -136 443 -133 298 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe (voir note 45). (2) dont 851 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique contre 779 milliers d'euros au 31/12/2018. — Rémunération de dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 126 milliers d’euros. Par ailleurs, au titre de l’année 2019, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 1 583 milliers d’euros. — Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2019 31/12/2018 Cadres 300 300 Non cadres 822 826 Total de l'effectif moyen 1 122 1 126 dont : - France 1 122 1 126 - Etranger dont : personnel mis à disposition 54 57 Note 37. — Coût du risque Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur) , les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes. Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés. Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque. En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations aux provisions et dépréciations -190 234 -245 901 Dépréciations de créances douteuses -24 990 -25 619 Autres provisions et dépréciations -165 244 -220 282 Reprises de provisions et dépréciations 204 023 252 425 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 36 134 35 472 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 167 889 216 953 Variation des provisions et dépréciations 13 789 6 524 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -195 -268 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -4 556 -9 139 Décote sur prêts restructurés -159 -379 Récupérations sur créances amorties 366 399 Autres pertes Autres produits Coût du risque 9 245 -2 863 (1) dont 745 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromis et 1 011 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 112 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 56 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 3 812 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 38. — Résultat net sur actifs immobilisés En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -1 282 -260 - Sur titres d'investissement - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 282 -260 Reprises de dépréciations 195 1 269 - Sur titres d'investissement - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 195 1 269 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -1 087 1 009 - Sur titres d'investissement - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 087 1 009 Plus-values de cessions réalisées 8 - Sur titres d'investissement - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 8 Moins-values de cessions réalisées - Sur titres d'investissement - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - Pertes sur créances liées à des titres de participation Solde des plus et moins-values de cessions 8 - Sur titres d'investissement - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 8 Solde en perte ou en bénéfice -1 087 1 017 Immobilisations corporelles et incorporelles - Plus-values de cessions 546 - Moins-values de cessions -315 -10 Solde en perte ou en bénéfice -315 536 Résultat net sur actifs immobilises -1 402 1 553 Note 39. — Charges et produits exceptionnels La décision de fermer une agence pour raison d'incivilité a été prise en 2016 par le conseil d'administration. Une dépréciation exceptionnelle avait été constituée à l'époque pour ramener la valeur comptable de l'immobilisation à sa valeur recouvrable. L'agence a été cédée le 24 juillet 2019 pour un montant de 290k€. Le résultat Exceptionnel 2019 de 486k€ se décompose en 26k€ en reprise de l'amortissement économique, 306k€ en reprise exceptionnelle au titre de la moins-value de cession réalisées et 153k€ en reprise exceptionnelle non utilisée. Note 40. — Impôt sur les bénéfices La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 2 418 K euros. Impôts sur les bénéfices En milliers d'euros Montant 2019 Montant 2018 Ventilation de l'impôt Partie afférente au résultat ordinaire 24 211 21 487 Partie afférente à un redressement fiscal 21 0 Partie afférente au résultat exceptionnel 162 18 Total 24 394 21 505 Note 41. — Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Elle distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie. Note 42. — Evènements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Pas d'événements postérieurs à la clôture. Note 43. — Affectation des résultats (En milliers d'euros) Bénéfice de l’exercice 60 615 Report à nouveau Affectation spéciale Loi Mécénat 11 Intérêts des parts sociales et cca 6 400 Affectation à la Réserve Légale 40 653 Affectation en autres réserves 51 Note 44. — Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 45. — Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Val de France En milliers d'euros hors taxes Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) (2) 79 84% 79 92% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (H3C + RSE) 12 13% 4 5% Autres prestations 3 3% 3 3% Services autres que la certification des comptes Total 94 100% 86 100% (1) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes (2) pour 2019, prestations du 1er janvier au 31/12/2019. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2019 A l'attention de l'Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion — Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Dépréciations des crédits sur une base individuelle – Risque identifié Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à 93,2 M€. – Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé le bien-fondé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; effectué un examen de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. — Provisions sur encours sains et dégradés – Risque identifié Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1 ), la caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et/ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées) . Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risques de crédit, en tenant compte des données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard des paramètres propres au portefeuille de crédit de la caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente 39,5 M€ au 31 décembre 2019 comme détaillé dans la note 14 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance relative de ces provisions dans le bilan de la caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local). – Notre réponse face au risque identifié Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD») ; - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de backtesting ; - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; - tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et des provisions dans l’outil de provisionnement ; - étudier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; - analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégorie homogène de risque sur l’exercice 2019. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. — Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par vos Assemblées générales du 22 avril 2005 pour le cabinet KPMG S.A. et du 4 avril 2001 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG S.A. était dans la quinzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la dix-neuvième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels — Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense, le 2 mars 2020 Les commissaires aux comptes KPMG S.A. Ernst & Young Audit Pascal Brouard Olivier Durand Associé Associé Partie B. — Comptes consolidés au 31/12/2019 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 31 Janvier 2020 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 24 Avril 2020 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres RCS Chartres : 400 868 188 Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,5 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 658 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32) , à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Organigramme du Groupe Crédit Agricole : (1) via la SAS Rue La Boétie. La Caisse régionale de la Corse, détenue à 99,9 % par Crédit Agricole S.A., est actionnaire de Sacam Mutualisation. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées) , 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de trois à dix ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". — Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014  (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. L’ACPR, autorité de résolution nationale, considère la stratégie de résolution « single point of entry » (point d’entrée unique ou SPE) comme la plus appropriée s’agissant du système bancaire français. Le groupe Crédit Agricole a retenu le modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, serait ce point d’entrée unique dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole. Compte tenu des mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, la Caisse régionale ne peut pas être mise en résolution de manière individuelle. Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF) , Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. L’Autorité de résolution peut ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. L’Autorité de résolution peut utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution doivent être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve de certaines exceptions. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesure de résolution sont mis en œuvre tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL visé à l’article L 613-57.I du CMF) . Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. L’Autorité de résolution peut mettre en œuvre les outils de renflouement interne (bail-in) . En cas de résolution opérée sur le groupe Crédit Agricole, l’Autorité de résolution pourrait ainsi décider d’appliquer une mesure de « bail-in » aux parts sociales, CCI et CCA, c’est-à-dire déprécier leur valeur minimale afin d’absorber les pertes et aux instruments de dette, c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Dans ce cas l’investisseur doit être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe. Les autres mesures de résolution que l’Autorité de résolution peut mettre en œuvre sont pour l’essentiel ; la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) , s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) , celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : - Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; - les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2019 s’élève à 152 126 milliers d’euros. Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros. Etats financiers consolidés Compte de résultat En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 182 850 185 355 Intérêts et charges assimilées 4.1 -80 270 -78 559 Commissions (produits) 4.2 112 615 110 551 Commissions (charges) 4.2 -18 345 -16 691 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 8 713 -3 780 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction -50 -83 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 8 763 -3 697 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 29 456 26 788 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 29 456 26 788 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Produits des autres activités 4.7 1 307 909 Charges des autres activités 4.7 -1 276 -1 125 Produit net bancaire 235 050 223 448 Charges générales d'exploitation 4.8 -135 458 -133 186 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -9 255 -9 083 Résultat brut d'exploitation 90 337 81 179 Coût du risque 4.10 8 222 -3 737 Résultat d'exploitation 98 559 77 442 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 -315 536 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 ‐ ‐ Résultat avant impôt 98 244 77 978 Impôts sur les bénéfices 4.12 -24 409 -18 686 Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net 73 835 59 292 Participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Résultat net part du Groupe 73 835 59 292 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net 73 835 59 292 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 -1 463 -351 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 52 868 -67 531 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 51 405 -67 882 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -1 454 2 836 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 49 951 -65 046 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 -99 147 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -99 147 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 25 -40 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 -74 107 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 49 877 -64 939 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 123 712 -5 647 dont part du Groupe 123 712 -5 647 dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Bilan Actif En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 6.1 26 823 22 387 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2 333 928 355 622 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 101 1 679 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 332 827 353 943 Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2-3.4 47 932 48 073 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 027 130 971 085 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 027 130 971 085 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 7 995 261 7 565 981 Prêts et créances sur les établissements de crédit 721 841 650 558 Prêts et créances sur la clientèle 6 855 910 6 484 729 Titres de dettes 417 510 430 694 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 27 233 11 225 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 16 372 16 923 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 153 794 105 610 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participations dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 6.14 36 37 Immobilisations corporelles (1) 6.15 86 087 88 811 Immobilisations incorporelles 6.15 ‐ 748 Ecarts d'acquisition ‐ ‐ Total de l'actif 9 714 596 9 186 502 (1) Cf. note 10 Impacts des évolutions comptables ou autres évènements sur les impacts de première application de la norme IFRS 16 Contrats de location au 1er janvier 2019 Passif En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 6.1 ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 1 281 1 825 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 281 1 825 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 71 386 50 965 Passifs financiers au coût amorti 7 518 416 7 150 946 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 4 445 837 4 247 210 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 3 022 741 2 851 979 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.8 49 838 51 757 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 989 39 556 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 66 4 Comptes de régularisation et passifs divers (1) 6.11 152 755 147 462 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions 6.18 34 371 28 374 Dettes subordonnées ‐ ‐ Total dettes 7 818 264 7 419 132 Capitaux propres 1 896 332 1 767 370 Capitaux propres part du Groupe 1 896 321 1 767 359 Capital et réserves liées 314 145 301 220 Réserves consolidées 1 320 773 1 269 156 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 187 568 137 691 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 73 835 59 292 Participations ne donnant pas le contrôle 11 11 Total du passif 9 714 596 9 186 502 (1) Cf. note 10 Impacts des évolutions comptables ou autres évènements sur les impacts de première application de la norme IFRS 16 Contrats de location au 1er janvier 2019 Tableau de variation des capitaux propres En milliers d'euros Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Prime et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres auto-détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2018 Publié 146 884 1 388 940 ‐ ‐ 1 535 824 42 765 -3 145 39 620 ‐ 1 575 444 Impacts nouvelles normes (2) ‐ 34 277 ‐ ‐ 34 277 -43 971 206 980 163 009 ‐ 197 286 Capitaux propres au 1er janvier 2018  146 884 1 423 217 ‐ ‐ 1 570 101 -1 206 203 835 202 629 ‐ 1 772 730 Augmentation de capital 7 149 ‐ ‐ ‐ 7 149 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 149 Dividendes versés en 2018  ‐ -8 243 ‐ ‐ -8 243 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 243 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 267 ‐ ‐ 267 ‐ ‐ ‐ ‐ 267 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 21 ‐ ‐ 21 ‐ ‐ ‐ ‐ 21 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 7 149 -7 955 ‐ ‐ -806 ‐ ‐ ‐ ‐ -806 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 8 ‐ ‐ 8 107 -65 045 -64 938 ‐ -64 930 Résultat 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 59 292 59 292 Autres variations (3) ‐ 1 073 ‐ ‐ 1 073 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 073 Capitaux propres au 31 décembre 2018  154 033 1 416 343 ‐ ‐ 1 570 376 -1 099 138 790 137 691 59 292 1 767 359 Affectation du résultat 2018  ‐ 59 292 ‐ ‐ 59 292 ‐ ‐ ‐ -59 292 ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019  154 033 1 475 635 ‐ ‐ 1 629 668 -1 099 138 790 137 691 ‐ 1 767 359 Impacts nouvelles normes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 Retraité 154 033 1 475 635 ‐ ‐ 1 629 668 -1 099 138 790 137 691 ‐ 1 767 359 Augmentation de capital 12 925 ‐ ‐ ‐ 12 925 ‐ ‐ ‐ ‐ 12 925 Dividendes versés en 2019  ‐ -8 517 ‐ ‐ -8 517 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 517 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 864 ‐ ‐ 864 ‐ ‐ ‐ ‐ 864 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 8 ‐ ‐ 8 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 12 925 -7 645 ‐ ‐ 5 280 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 280 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -74 49 951 49 877 ‐ 49 877 - dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 73 835 73 835 Autres variations (4) ‐ -30 ‐ ‐ -30 ‐ ‐ ‐ ‐ -30 Capitaux propres au 31 décembre 2019 166 958 1 467 960 ‐ ‐ 1 634 918 1 173 188 741 187 568 73 835 1 896 321 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact de la mise en application de la norme IFRS9 (3) Ce poste intègre un impact de 1 150 milliers d’euros au titre de passifs jugés prescrits et qui auraient dû être comptabilisés antérieurement à 2018. (4) Impact en capitaux propres du reclassement d’actifs financiers sur 2019. En milliers d'euros Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2018 Publié 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 575 455 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 197 286 Capitaux propres au 1er janvier 2018  11 ‐ ‐ ‐ 11 1 772 741 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 149 Dividendes versés en 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 243 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 267 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 21 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -806 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -64 930 Résultat 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 59 292 Autres variations (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 073 Capitaux propres au 31 décembre 2018  11 ‐ ‐ ‐ 11 1 767 370 Affectation du résultat 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019  11 ‐ ‐ ‐ 11 1 767 370 Impacts nouvelles normes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 Retraité 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 767 370 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 925 Dividendes versés en 2019  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 517 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 864 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 280 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 49 877 - dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 73 835 Autres variations (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -30 Capitaux propres au 31 décembre 2019 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 896 332 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact de la mise en application de la norme IFRS9 (3) Ce poste intègre un impact de 1 150 milliers d’euros au titre de passifs jugés prescrits et qui auraient dû être comptabilisés antérieurement à 2018. (4) Impact en capitaux propres du reclassement d’actifs financiers sur 2019. Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Résultat avant impôt 98 244 77 978 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 9 254 9 086 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -6 040 837 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement 315 -536 Résultat net des activités de financement 50 22 Autres mouvements -4 315 4 108 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements -736 13 517 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 267 511 117 993 Flux liés aux opérations avec la clientèle -176 111 -79 673 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 36 934 -82 890 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -52 609 852 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés -25 297 -10 913 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 50 428 -54 631 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 147 936 36 864 Flux liés aux participations (1) -1 730 -5 921 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 541 -11 428 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -5 271 -17 349 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 4 381 -1 102 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) -2 380 14 828 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 2 001 13 726 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 144 666 33 241 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 101 630 68 152 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 22 387 24 662 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 79 243 43 490 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 246 321 101 630 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 26 823 22 387 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 219 498 79 243 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 144 691 33 478 * Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2019, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 1 730 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - Souscriptions: - SACAM FIRECA pour 553k€ - FIRECA EXPERIMENTATION pour 103k€ - SACAM Avenir pour 486k€ - CAC PME pour 1 415k€ - CA Logement et Territoire pour 275k€ - AEV pour 150k€ - CA Transition pour 651k€ (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 8 517 milliers d’euros pour l’année 2019. (3) Au cours de l’année 2019, les émissions nettes de dettes subordonnées s’élèvent à 26,7 milliers d’euros. Notes annexes aux états financiers 1. — Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1. – Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2019 /12/2019 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2018. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2019 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2019. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Applicable dans le Groupe Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location et des interprétations liées ( IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location) 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) Oui 1er janvier 2019 Amendement à IFRS 9 Instruments financiers Options de remboursement anticipé avec pénalité négative 22 mars 2018 (UE 2018/498) Oui 1er janvier 2019 (1) Interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines Clarifications à IAS 12 Impôt sur le résultat 24 octobre 2018 (UE 2018/1595) Oui (2) 1er janvier 2019 Améliorations des IFRS cycle 2015-2017 : 15 mars 2019 (UE 2019/412) - IAS 12 Impôt sur le résultat Oui 1er janvier 2019 - IAS 23 Coût d'emprunt Oui 1er janvier 2019 - IFRS 3/IFRS 11 Regroupement d'entreprises Oui 1er janvier 2019 Amendement à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises Précisions pour l'investisseur sur la comptabilisation des intérêts long terme accordés à une entreprise associée / coentreprise 11 février 2019 (UE 2019/237) Oui 1er janvier 2019 Amendement à IAS 19 Avantages au personnel Clarifications sur les conséquences d’une modification, réduction ou liquidation de régime sur la détermination du coût des services rendus et de l’intérêt net 14 mars 2019 (UE 2019/402) Oui 1er janvier 2019 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018. (2) L’application de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2019. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a reclassé à cette même date les provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d’impôts courants » au bilan. Ainsi, le groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter du 1er janvier 2019 ses états financiers IFRS en application de la norme IFRS 16 Contrats de location (cf. chapitre 1.2 ”Principes et méthodes comptables”) . La norme IFRS 16 Contrats de location remplace la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location) . La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité pour les preneurs. IFRS 16 impose pour les preneurs un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Pour la première application de la norme IFRS 16, le Groupe a choisi d’appliquer la méthode rétrospective modifiée sans retraitement des informations comparatives 2019 conformément au paragraphe C5(b) de la norme IFRS 16. Selon cette approche, pour les contrats antérieurement classés en contrats de location simple en application d’IAS 17, le Groupe a comptabilisé au 1er janvier 2019 une dette locative égale à la valeur actualisée des paiements de loyers restants et un actif au titre du droit d’utilisation égal au montant de la dette locative ajusté, le cas échéant, du montant des loyers payés d’avance ou à payer qui étaient comptabilisés dans l’état de la situation financière immédiatement avant la date de première application. Pour les contrats de location précédemment classés en tant que contrats de location-financement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a reclassé la valeur comptable de l'actif et de la dette comptabilisés selon IAS 17 immédiatement avant la date de première application en tant que droit d'utilisation (immobilisation corporelles) et dette locative (passifs divers) à la date de première application. L’application de la norme IFRS 16 n’a pas d’impact sur les capitaux propres. A la date de transition, le Groupe a choisi d’appliquer les mesures simplificatrices suivantes proposées par la norme : - Absence d’ajustement au titre des contrats dont la durée résiduelle en date d’application est inférieure à douze mois. Cela concerne notamment les baux 3/6/9 qui sont en situation de tacite prolongation à la date de première application. Conformément à l’IFRIC update de mars 2019 ainsi qu’à la recommandation AMF 2019-13, le Groupe n’a pas pris en considération la décision de l’IFRS IC du 26/11/2019 relative à la détermination de la durée de location IFRS16 dans les états financiers au 31 décembre 2019, afin de disposer du temps nécessaire pour analyser les conséquences comptables de cette décision au cours de l’exercice 2020. En conséquence, les principes et méthodes comptables des états financiers annuels au 31 décembre 2019 n’ont pas été impactés. - Absence d’ajustement au titre des contrats de location dont les biens sous-jacents sont de faible valeur. - Ajustement du droit d’utilisation du montant comptabilisé au 31 décembre 2018 dans l’état de la situation financière au titre de la provision pour contrats déficitaires. - Exclusion des coûts directs initiaux de l’évaluation du droit d’utilisation. Le Groupe a également choisi de ne pas réapprécier si un contrat est ou contient un contrat de location à la date de transition. Pour les contrats conclus avant la date de transition, le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 aux contrats identifiés comme des contrats de location en application d’IAS 17 et IFRIC 4. Le taux d’actualisation utilisé pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est le taux d'endettement marginal à la date d'application initiale d'IFRS 16, fondé sur la durée résiduelle du contrat au 1er janvier 2019. Les droits d’utilisation constatés à la date de première application concernent essentiellement des baux immobiliers (agences bancaires) . Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Applicable dans le Groupe Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Amendement aux références au Cadre Conceptuel dans les normes IFRS 6 décembre 2019 (UE 2019/2075) Oui 1er janvier 2020 IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers Définition de la matérialité 10 décembre 2019 (UE 2019/2104) Oui 1er janvier 2020 Amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers Réforme des taux d'intérêt de référence 15 janvier 2020 (UE 2020/34) Oui 1er janvier 2020 (1) (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers sur la réforme des taux d’intérêt de référence à compter du 1er janvier 2019  Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2019 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2019. — Réforme IBOR Le groupe Crédit Agricole, en tant qu'utilisateur d'indices critiques, est fortement sensibilisé à l'importance des indices de référence et aux enjeux relatifs à leur évolution qui s'opère dans le cadre des réformes en cours. Le projet « Benchmarks » du groupe Crédit Agricole pilote la transition des indices de référence pour le Groupe et veille à la mise en conformité des entités avec la BMR (Benchmark Regulation) . Il a été lancé auprès des entités du Groupe pour préparer l’ensemble des métiers et accompagner les clients dans les transitions vers les nouveaux taux de référence. Il s'est organisé pour recenser et analyser les impacts induits par la réforme. Une cartographie recense, notamment, l’ensemble des expositions et contrats permettant d'estimer l'exposition consolidée du groupe Crédit Agricole à la réforme. Les principaux indices auxquels les relations de couverture du Groupe sont exposées sont les suivants : - EONIA - Indices critiques définis dans la BMR: Euribor, Libor USD, Libor GBP, Libor JPY, Libor CHF, Libor EUR, Wibor, Stibor + Hibor Considérant les éléments disponibles à ce jour, pour les contrats Eonia, la période d’incertitude sur le devenir de cet indice devrait se terminer le 3 janvier 2022. Pour les autres indices, les différents travaux en cours ne permettent pas, à ce stade, d’établir une date de fin d’application. Au 31 décembre 2019, ce recensement fait apparaître un montant nominal des instruments de couverture impactés par la réforme de 2,4 milliards d’euros. Le Groupe appliquera les amendements à IFRS 9 publiés par l’IASB le 26 septembre 2019 tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt. 1.2. – Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : - les activités des marchés nationaux et internationaux ; - les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; - la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; - les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - les instruments financiers évalués à la juste valeur ; - les participations non consolidées ; - les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; - les plans de stock-options ; - les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; - les provisions ; - les dépréciations des écarts d’acquisition ; - les actifs d’impôts différés ; - la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) – Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. – Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) , soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Pour les instruments dérivés, ils sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier, le montant est ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit") . Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. – Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : - actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - actifs financiers au coût amorti ; - actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : - d’instruments de dette  (i.e. prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou - d’instruments de capitaux propres (i.e. actions) . Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépend de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminé par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. - Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Les caractéristiques contractuelles (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI")  : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû) . Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…) . Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test ) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches") . Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche "look-through" et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement- livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit". Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : - Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. - Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC ; - Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels l’entité choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB) , en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature sont enregistrés à la date de règlement- livraison. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat  Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) . Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB) , en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat. Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative) , un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. – Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : - passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; - passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable. Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : - de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou - d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. – Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation) . Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote/surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. – Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur les encours suivants : - les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; - les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat; - les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; - les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et - les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Buckets) : - 1ère étape (Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …) , l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; - 2ème étape (Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; - 3ème étape (Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut (Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : - des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; - la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; - l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Sur le périmètre "Grandes clientèles" : la contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après régularisation complète du retard constaté et des autres éléments déclencheurs du défaut (levée du défaut pour la société mère, levée d’une alerte ayant entraîné le défaut, etc.) . Sur le périmètre de la "Banque de proximité" : les encours en défaut ne retournent en encours non en défaut qu’après régularisation intégrale des impayés. La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts) . L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking) , alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD") . Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois) , pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les paramètres IFRS 9 sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; - au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (Buckets) . Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur 2 niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2  (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité) . Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées) , le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Bucket 1) . Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - le type d’instrument ; - la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; - le type de garantie ; - la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ; - le secteur d’activité ; - l’emplacement géographique de l’emprunteur ; - la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …) . Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et provisionnées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : - les titres notés "Investment Grade", en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; - les titres notés "Non-Investment Grade" (NIG) , en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2  (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (Bucket 3) . Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement du titre en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion) . La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance ; - Un client en situation financière difficile. Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : - Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; - Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée (Bucket 3) . La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut) . La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple) . En l’absence de décomptabilisation, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : - La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement) . En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en Produit Net Bancaire. Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat) . Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. – Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : - En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; - En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : - La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; - La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable)  ; - La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : - Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out) . Notamment : - Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; - La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement : - couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. – Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA décrit dans le chapitre 5 "Facteurs de risque et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option) , la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…) , des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : - les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ; - les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite) , la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. – Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; - Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables; - Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. – Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou - le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". — Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites) , résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat)  ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; - l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : - la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; - les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; - les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de cessation d’emploi. – Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies") . Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante) . Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. – Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. — Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements en actions et assimilés impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiées par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres (stock options, attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.) . Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit quatre ans pour tous les plans existants. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A., ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : - un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. - un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôts sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun) . Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevé par la même autorité fiscale : a) soit sur la même entité imposable, b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur le bénéfice" du compte de résultat. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple) . Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 80 ans Second œuvre 8  à 40 ans Installations techniques 5  à 25 ans Agencements 5  à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans Matériel spécialisé 4 à 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. — Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres) . Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : - sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; - sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : - les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction  (cours historique) ; - les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associé à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel) . a) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. b) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : a) Sortir du bilan l’immobilisation louée ; b) Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; c) Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée. d) Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital. Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan, les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé ) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net d’impôts des activités abandonnées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3. – Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. – Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. – Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte) . Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. – Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité) . La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant)  ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. 2. — Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2019 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 Opération de titrisation Au 31/12/2019, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2019) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales et LCL le 23 mai 2019. Cette transaction est le second RMBS français auto-souscrit du Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2019 pour un montant de 15 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT. Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, le Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 184 097 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2019. Elle a souscrit des obligations seniors pour 157,4 millions d’euros et pour 26,7 millions d’euros de titres subordonnés. 3. — Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par la Direction des Risques. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. 3.1. – Risque de crédit 3.1.1. – Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 430 847 -153 ‐ ‐ ‐ ‐ 430 847 -153 430 694 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3  (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 430 847 -153 ‐ ‐ ‐ ‐ 430 847 -153 430 694 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -13 191 5 ‐ ‐ ‐ ‐ -13 191 5 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 26 151 -24 ‐ ‐ 26 151 -24 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -39 342 22 ‐ ‐ ‐ ‐ -39 342 22 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 7 ‐ ‐ 7 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 417 656 -148 ‐ ‐ ‐ ‐ 417 656 -148 417 510 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2019 417 656 -148 ‐ ‐ ‐ ‐ 417 656 -148 417 510 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 8 238 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 238 ‐ 8 238 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3  (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 8 238 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 238 ‐ 8 238 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 8 238 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 238 ‐ 8 238 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 5 743 ‐ ‐ 5 743 Au 31 décembre 2019 13 981 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 981 ‐ 13 981 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations dees rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 6 119 857 -17 123 352 325 -26 267 161 374 -105 437 6 633 556 -148 827 6 484 729 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre -56 232 -4 189 39 033 7 282 17 199 -7 129 ‐ -4 036 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2  -204 743 1 808 204 743 -3 704 ‐ -1 896 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1  159 797 -6 240 -159 797 10 081 ‐ 3 841 Transferts vers Bucket 3  (1) -14 547 262 -10 267 1 171 24 814 -10 055 ‐ -8 622 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1  3 261 -19 4 354 -266 -7 615 2 926 ‐ 2 641 Total après transferts 6 063 625 -21 312 391 358 -18 985 178 573 -112 566 6 633 556 -152 863 6 480 693 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 403 370 6 665 -24 294 -5 843 -37 290 18 907 341 786 19 729 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 1 696 335 -4 573 79 474 -4 478 1 775 809 -9 051 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -1 292 965 2 495 -103 723 5 503 -32 268 25 789 -1 428 956 33 787 Passages à perte -4 908 4 713 -4 908 4 713 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ -45 1 -114 38 -159 39 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 8 743 -6 869 -12 665 -10 791 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 032 ‐ 1 032 Total 6 466 995 -14 647 367 064 -24 828 141 283 -93 659 6 975 342 -133 134 6 842 208 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 8 662 -430 5 470 13 702 Au 31 décembre 2019 6 475 657 -14 647 366 634 -24 828 146 753 -93 659 6 989 044 -133 134 6 855 910 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations dees rattachées Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2018 668 247 -4 543 22 053 -1 668 7 950 ‐ 698 250 -6 211 692 039 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -6 760 -110 8 291 -1 858 -1 531 1 968 ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2  -11 610 301 11 610 -301 ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1  5 154 -357 -5 154 357 ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3  (1) -360 2 -92 13 452 -15 ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1  56 -56 1 927 -1 927 -1 983 1 983 ‐ ‐ Total après transferts 661 487 -4 653 30 344 -3 526 6 419 1 968 698 250 -6 211 692 039 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 53 600 403 -10 622 1 754 -2 252 -2 884 40 726 -727 Nouveaux engagements donnés (2) 449 307 -2 545 12 700 -1 156 462 007 -3 701 Extinction des engagements -395 207 2 329 -23 241 1 651 -3 815 3 815 -422 263 7 795 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 619 1 259 -6 699 -4 821 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres -500 ‐ -81 ‐ 1 563 ‐ 982 ‐ Au 31 décembre 2019 715 087 -4 250 19 722 -1 772 4 167 -916 738 976 -6 938 732 038 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2018 219 667 -193 2 310 -290 8 189 -4 141 230 166 -4 624 225 542 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre 5 933 -2 182 -5 870 2 112 -63 70 ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2  -2 018 13 2 018 -13 ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1  7 959 -2 196 -7 959 2 196 ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3  (1) -8 1 ‐ ‐ 8 -1 ‐ ‐ Total après transferts 225 600 -2 375 -3 560 1 822 8 126 -4 071 230 166 -4 624 225 542 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 55 833 2 092 7 839 -2 847 -829 208 62 843 -547 Nouveaux engagements donnés (2) 104 650 -67 8 776 -394 113 426 -461 Extinction des engagements -49 191) 2 195 -559 84 -1 097 900 -50 847 3 179 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -36 -2 537 -692 -3 265 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 374 ‐ -378 ‐ 268 ‐ 264 ‐ Au 31 décembre 2019 281 433 -283 4 279 -1 025 7 297 -3 863 293 009 -5 171 287 838 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. 3.1.2. – Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32) . Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3) . Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 183 707 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 101 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 182 606 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 47 932 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 231 639 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 250 092 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 678 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 248 414 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 48 073 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 298 165 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 7 287 401 ‐ 1 629 397 353 119 2 576 396 ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture 53 094 ‐ 17 446 2 680 24 271 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit 13 981 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 855 910 ‐ 1 629 397 353 119 2 576 396 ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture 53 094 ‐ 17 446 2 680 24 271 ‐ Titres de dettes 417 510 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 7 287 401 ‐ 1 629 397 353 119 2 576 396 ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture 53 094 ‐ 17 446 2 680 24 271 ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 6 923 661 ‐ 1 529 002 335 606 2 377 980 ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 937 ‐ 18 486 2 982 25 314 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit 8 238 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 ‐ 1 529 002 335 606 2 377 980 ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 937 ‐ 18 486 2 982 25 314 ‐ Titres de dettes 430 694 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 6 923 661 ‐ 1 529 002 335 606 2 377 980 ‐ - dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 937 ‐ 18 486 2 982 25 314 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie 287 838 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 434 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement 732 038 ‐ 28 038 22 648 93 219 ‐ - dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 251 ‐ 91 283 832 ‐ Total 1 019 876 ‐ 28 038 22 648 93 219 ‐ - dont : engagements dépréciés en date de clôture 6 685 ‐ 91 283 832 ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie 225 542 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 048 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement 692 039 ‐ 29 074 15 706 76 686 ‐ - dont : engagements dépréciés en date de clôture 7 950 ‐ 25 207 559 ‐ Total 917 581 ‐ 29 074 15 706 76 686 ‐ - dont : engagements dépréciés en date de clôture 11 998 ‐ 25 207 559 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 3.1.3. – Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”) . Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou perte nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 177 4 730 4 900 Valeur comptable brute avant modification 177 4 775 5 014 Gains ou perte nets de la modification ‐ -45 -114 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou perte nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2  (actifs sains) ou Bucket 3  (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1  (actifs sains) . La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : En milliers d'euros Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur la clientèle ‐ Total ‐ 3.1.4. – Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. — Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 3 434 253 4 672 ‐ 3 438 925 3 098 859 9 669 ‐ 3 108 528 0,5% < PD ≤ 2% 869 506 4 739 ‐ 874 245 891 324 20 499 ‐ 911 823 2% < PD ≤ 20% 501 692 212 312 ‐ 714 004 549 493 180 210 ‐ 729 703 20% < PD < 100% ‐ 62 161 ‐ 62 161 ‐ 53 599 ‐ 53 599 PD = 100% ‐ ‐ 98 016 98 016 ‐ ‐ 104 398 104 398 Total Clientèle de détail 4 805 451 283 884 98 016 5 187 351 4 539 676 263 977 104 398 4 908 051 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 1 622 695 21 224 ‐ 1 643 919 1 570 995 4 905 ‐ 1 575 900 0,6% < PD ≤ 12% 479 148 35 467 ‐ 514 615 448 271 72 035 ‐ 520 306 12% < PD < 100% ‐ 26 059 ‐ 26 059 ‐ 11 408 ‐ 11 408 PD = 100% ‐ ‐ 48 737 48 737 ‐ ‐ 56 976 56 976 Total Hors clientèle de détail 2 101 843 82 750 48 737 2 233 330 2 019 266 88 348 56 976 2 164 590 Dépréciations -14 793 -24 828 -93 659 -133 280 -17 276 -26 267 -105 437 -148 980 Total 6 892 501 341 806 53 094 7 287 401 6 541 666 326 058 55 937 6 923 661 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 295 464 161 ‐ 295 625 248 241 463 ‐ 248 704 0,5% < PD ≤ 2% 69 186 137 ‐ 69 323 85 360 504 ‐ 85 864 2% < PD ≤ 20% 39 287 4 373 ‐ 43 660 57 645 5 303 ‐ 62 948 20% < PD < 100% ‐ 3 384 ‐ 3 384 ‐ 1 094 ‐ 1 094 PD = 100% ‐ ‐ 1 478 1 478 ‐ ‐ 1 620 1 620 Total Clientèle de détail 403 937 8 055 1 478 413 470 391 246 7 364 1 620 400 230 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 216 641 4 491 ‐ 221 132 177 804 2 153 ‐ 179 957 0,6% < PD ≤ 12% 94 509 3 290 ‐ 97 799 99 197 11 305 ‐ 110 502 12% < PD < 100% ‐ 3 886 ‐ 3 886 ‐ 1 231 ‐ 1 231 PD = 100% ‐ ‐ 2 689 2 689 ‐ ‐ 6 330 6 330 Total Hors clientèle de détail 311 150 11 667 2 689 325 506 277 001 14 689 6 330 298 020 Provisions (1) -4 250 -1 772 -916 -6 938 -4 543 -1 668 ‐ -6 211 Total 710 837 17 950 3 251 732 038 663 704 20 385 7 950 692 039 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 5 315 15 ‐ 5 330 4 483 ‐ ‐ 4 483 0,5% < PD ≤ 2% 2 910 ‐ ‐ 2 910 2 689 21 ‐ 2 710 2% < PD ≤ 20% 1 370 337 ‐ 1 707 2 023 831 ‐ 2 854 20% < PD < 100% ‐ 190 ‐ 190 ‐ 139 ‐ 139 PD = 100% ‐ ‐ 4 197 4 197 ‐ ‐ 4 542 4 542 Total Clientèle de détail 9 595 542 4 197 14 334 9 195 991 4 542 14 728 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 252 309 98 ‐ 252 407 173 113 1 078 ‐ 174 191 0,6% < PD ≤ 12% ‐ ‐ ‐ ‐ 36 707 224 ‐ 36 931 12% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 ‐ 17 PD = 100% ‐ ‐ 3 100 3 100 ‐ ‐ 3 647 3 647 Total Hors clientèle de détail 271 838 3 737 3 100 278 675 209 820 1 319 3 647 214 786 Provisions (1) -283 -1 025 -3 863 -5 171 -193 -290 -4 141 -4 624 Total 281 150 3 254 3 434 287 838 218 822 2 020 4 048 224 890 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. — Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 806 365 211 ‐ 806 576 Etablissements de crédit 176 784 ‐ ‐ 176 784 Grandes entreprises 1 118 694 82 539 48 737 1 249 970 Clientèle de détail 4 805 451 283 884 98 016 5 187 351 Dépréciations (14 793) (24 828) (93 659) (133 280) Total 6 892 501 341 806 53 094 7 287 401 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 812 703 ‐ ‐ 812 703 Etablissements de crédit 181 731 ‐ ‐ 181 731 Grandes entreprises 1 024 832 87 905 56 976 1 169 713 Clientèle de détail 4 539 676 264 420 104 398 4 908 494 Dépréciations (17 276) (26 267) (105 437) (148 980) Total 6 541 666 326 058 55 937 6 923 661 Dettes envers la clientèle par agent économique En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Administration générale 8 480 2 099 Grandes entreprises 836 080 818 127 Clientèle de détail 2 178 181 2 031 753 Total Dettes envers la clientèle 3 022 741 2 851 979 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 58 450 ‐ ‐ 58 450 Grandes entreprises 252 700 11 667 2 689 267 056 Clientèle de détail 403 937 8 055 1 478 413 470 Provisions (1) -4 250 -1 772 -916 -6 938 Total 710 837 17 950 3 251 732 038 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 58 687 ‐ ‐ 58 687 Grandes entreprises 218 314 14 689 6 330 239 333 Clientèle de détail 391 246 7 364 1 620 400 230 Provisions -4 543 -1 668 ‐ -6 211 Total 663 704 20 385 7 950 692 039 Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Grandes entreprises 262 760 3 737 3 100 269 597 Clientèle de détail 9 595 542 4 197 14 334 Provisions (1) -283 -1 025 -3 863 -5 171 Total 281 150 3 254 3 434 287 838 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Grandes entreprises 204 490 1 319 3 647 209 456 Clientèle de détail 9 195 991 4 542 14 728 Provisions -193 -290 -4 141 -4 624 Total 218 822 2 020 4 048 224 890 — Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 6 786 117 366 374 146 738 7 299 229 Autres pays de l'Union européenne 106 117 211 1 106 329 Autres pays d'Europe 671 37 ‐ 708 Amérique du Nord 10 668 ‐ 3 10 671 Amériques centrale et du Sud 495 1 ‐ 496 Afrique et Moyen-Orient 1 098 11 11 1 120 Asie et Océanie (hors Japon) 2 127 ‐ ‐ 2 127 Japon 1 ‐ ‐ 1 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations -14 793 -24 828 -93 659 -133 280 Total 6 892 501 341 806 53 094 7 287 401 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 6 446 364 352 082 161 373 6 959 819 Autres pays de l'Union européenne 98 008 201 1 98 210 Autres pays d'Europe 688 39 ‐ 727 Amérique du Nord 10 698 ‐ ‐ 10 698 Amériques centrale et du Sud 543 2 ‐ 545 Afrique et Moyen-Orient 1 151 1 ‐ 1 152 Asie et Océanie (hors Japon) 1 490 ‐ ‐ 1 490 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations -17 276 -26 267 -105 437 -148 980 Total 6 541 666 326 058 55 937 6 923 661 Dettes envers la clientèle par zone géographique En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 3 008 425 2 840 225 Autres pays de l'Union européenne 7 372 6 024 Autres pays d'Europe 819 1 046 Amérique du Nord 1 828 2 058 Amériques centrale et du Sud 341 499 Afrique et Moyen-Orient 1 801 1 603 Asie et Océanie (hors Japon) 2 098 520 Japon 57 4 Total Dettes envers la clientèle 3 022 741 2 851 979 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 714 312 19 719 4 167 738 198 Autres pays de l'Union européenne 647 2 ‐ 649 Autres pays d'Europe 19 ‐ ‐ 19 Amérique du Nord 28 ‐ ‐ 28 Amériques centrale et du Sud 4 ‐ ‐ 4 Afrique et Moyen-Orient 37 1 ‐ 38 Asie et Océanie (hors Japon) 40 ‐ ‐ 40 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) -4 250 -1 772 -916 -6 938 Total 710 837 17 950 3 251 732 038 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 667 021 22 053 7 950 697 024 Autres pays de l'Union européenne 1 070 ‐ ‐ 1 070 Autres pays d'Europe 21 ‐ ‐ 21 Amérique du Nord 12 ‐ ‐ 12 Amériques centrale et du Sud 4 ‐ ‐ 4 Afrique et Moyen-Orient 99 ‐ ‐ 99 Asie et Océanie (hors Japon) 20 ‐ ‐ 20 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions -4 543 -1 668 ‐ -6 211 Total 663 704 20 385 7 950 692 039 Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 281 433 4 279 7 297 293 009 Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) -283 -1 025 -3 863 -5 171 Total 281 150 3 254 3 434 287 838 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 219 015 2 310 8 189 229 514 Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions -193 -290 -4 141 -4 624 Total 218 822 2 020 4 048 224 890 3.1.5. – Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique En milliers d'euros 31/12/2019 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 38 145 924 ‐ 20 405 6 298 31 2 756 2 768 29 817 Administration générale 10 878 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 9 241 336 ‐ 2 694 999 3 204 461 6 450 Clientèle de détail 18 026 586 ‐ 17 711 5 299 28 2 552 2 307 23 367 Total 38 145 924 ‐ 20 405 6 298 31 2 756 2 768 29 817 En milliers d'euros 31/12/2018 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 28 838 12 397 ‐ 17 356 5 429 13 3 085 3 603 32 474 Administration générale 559 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 10 976 10 184 ‐ 2 056 617 6 630 1 217 7 673 Clientèle de détail 17 303 2 211 ‐ 15 300 4 812 7 2 455 2 386 24 801 Total 28 838 12 397 ‐ 17 356 5 429 13 3 085 3 603 32 474 3.2. – Risque de marché (cf. Rapport de gestion - chapitre5.2) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 1 495 24 709 21 728 47 932 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 80 7 229 64 077 71 386 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 29 284 783 1 096 Swaps de taux d'intérêts Caps Floors collars ‐ - ‐ - ‐ - 29 - 284 - 764 19 1 077 19 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ 4 Autres ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ 4 Sous-total ‐ ‐ ‐ 33 284 783 1 100 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 34 284 783 1 101 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 8 449 1 212 1 669 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 8 449 1 212 1 669 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ 9 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ 9 Sous-total ‐ ‐ ‐ 17 449 1 212 1 678 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 17 449 1 212 1 678 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 29 284 817 1 130 Swaps de taux d'intérêts Caps-Floors-Collars ‐ - ‐ - ‐ - 29 - 284 - 798 19 1 111 19 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 150 ‐ ‐ 150 Autres ‐ ‐ ‐ 150 ‐ ‐ 150 Sous-total ‐ ‐ ‐ 179 284 817 1 280 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 180 284 817 1 281 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 8 449 1 256 1 713 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 8 449 1 256 1 713 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 112 ‐ ‐ 112 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 112 ‐ ‐ 112 Sous-total ‐ ‐ ‐ 120 449 1 256 1 825 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 120 449 1 256 1 825 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments de taux d'intérêt 2 203 963 2 518 157 Swaps de taux d'intérêts Caps-Floors-Collars 2 197 873 6 090 2 513 877 4 280 Instruments de devises et or 1 228 ‐ Options de change 1 228 ‐ Autres instruments ‐ ‐ Sous-total 2 205 191 2 518 157 Opérations de change à terme 8 849 10 765 Total notionnels 2 214 040 2 528 922 — Risque de change (cf. Rapport de gestion – Chapitre 5) 3.3. – Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion - Chapitre 5) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 242 993 42 691 115 625 320 532 ‐ 721 841 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 402 144 713 106 2 368 043 3 498 109 7 642 6 989 044 Total 645 137 755 797 2 483 668 3 818 641 7 642 7 710 885 Dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -133 134 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 577 751 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 129 724 6 318 153 454 361 062 ‐ 650 558 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 416 051 684 766 2 253 588 3 271 614 7 537 6 633 556 Total 545 775 691 084 2 407 042 3 632 676 7 537 7 284 114 Dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -148 827 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 135 287 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 717 023 1 657 353 1 430 662 640 799 ‐ 4 445 837 Dettes envers la clientèle 2 545 186 157 500 318 343 1 712 ‐ 3 022 741 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 3 262 209 1 814 853 1 749 005 642 511 ‐ 7 468 578 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 744 531 1 503 707 1 379 047 619 925 ‐ 4 247 210 Dettes envers la clientèle 2 353 253 145 563 349 186 3 977 ‐ 2 851 979 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 3 097 784 1 649 270 1 728 233 623 902 ‐ 7 099 189 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 8 008 13 010 ‐ ‐ ‐ 21 018 Emprunts obligataires 3 ‐ ‐ 28 817 ‐ 28 820 Total dettes représentées par un titre 8 011 13 010 ‐ 28 817 ‐ 49 838 Dettes subordonnées Total dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 8 008 13 011 ‐ ‐ ‐ 21 019 Emprunts obligataires 6 ‐ ‐ 30 732 ‐ 30 738 Total dettes représentées par un titre 8 014 13 011 ‐ 30 732 ‐ 51 757 Dettes subordonnées Total dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 3 863 6 457 ‐ ‐ ‐ 10 320 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 4 141 1 793 ‐ ‐ ‐ 5 934 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". 3.4. – Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Facteurs de risque – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 47 932 69 855 2 081 653 48 073 49 533 2 383 492 Taux d'intérêt 47 932 69 855 2 081 653 48 073 49 533 2 383 492 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 1 531 10 000 ‐ 1 432 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 531 10 000 ‐ 1 432 10 000 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total instruments dérivés de couverture 47 932 71 386 2 091 653 48 073 50 965 2 393 492 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 176 710 965 444 949 499 2 091 653 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. — Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 215 46 740 -8 116 260 786 12 38 563 -5 932 229 425 Taux d'intérêt 215 46 740 -8 116 260 786 12 38 563 -5 932 229 425 - Instruments fermes 215 46 740 -8 116 260 786 12 38 563 -5 932 229 425 - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 215 46 740 -8 116 260 786 12 38 563 -5 932 229 425 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 47 717 23 115 -12 214 1 820 867 48 061 10 970 -11 906 2 154 067 Total couverture de juste valeur 47 932 69 855 -20 330 2 081 653 48 073 49 533 -17 838 2 383 492 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2019 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 262 262 45 843 ‐ 8 115 Taux d'intérêt 262 262 45 843 ‐ 8 115 Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 262 262 45 843 ‐ 8 115 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ Micro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 268 884 37 728 ‐ -1 348 Taux d'intérêt 268 884 37 728 ‐ -1 348 Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 268 884 37 728 ‐ -1 348 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 635 886 5 515 2 753 257 2 965 Total - Actifs 1 635 886 5 515 2 753 257 2 965 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 184 981 8 183 713 843 Total - Passifs 184 981 8 183 713 843 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt -20 330 20 305 -25 -17 838 17 984 146 Total -20 330 20 305 -25 -17 838 17 984 146 — Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré ‐ 1 531 -99 10 000 ‐ 1 432 ‐ 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 531 -99 10 000 ‐ 1 432 ‐ 10 000 - Instruments fermes ‐ 1 531 -99 10 000 ‐ 1 432 ‐ 10 000 - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 1 531 -99 10 000 ‐ 1 432 ‐ 10 000 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 1 531 -99 10 000 ‐ 1 432 ‐ 10 000 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisée sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt -99 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie -99 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger -99 ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisée sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 147 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 147 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 147 ‐ ‐ 3.5. – Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion - Chapitre 5) 3.6. – Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013  (CRR) , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce nouveau dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1  (CET1) , déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1  (AT1) , et de déductions des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles, et qu’ils ont été émis avant le 31/12/2011, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1  (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". 4. — Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1. – Produits et charges d’intérêts En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Sur les actifs financiers au coût amorti 168 350 170 069 Opérations avec les établissements de crédit 693 784 Opérations internes au Crédit Agricole 16 000 15 827 Opérations avec la clientèle 145 755 146 828 Opérations de location-financement ‐ ‐ Titres de dettes 5 902 6 630 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture 14 500 15 286 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 182 850 185 355 Sur les passifs financiers au coût amorti -67 491 -67 016 Opérations avec les établissements de crédit -819 -823 Opérations internes au Crédit Agricole -50 936 -51 390 Opérations avec la clientèle -15 736 -14 792 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ -11 Dettes subordonnées ‐ ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture -12 757 -11 531 Autres intérêts et charges assimilées -22 -12 Charges d'intérêts -80 270 -78 559 (1) dont 2 269 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2019 contre 2 780 milliers d'euros au 31 décembre 2018. (2) dont 3 152 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2019 contre 3 198  milliers d'euros au 31 décembre 2018. 4.2. – Produits et charges de commissions En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 86 -59 27 80 -53 27 Sur opérations internes au Crédit Agricole 11 754 -11 145 609 10 915 -10 391 524 Sur opérations avec la clientèle Sur opérations sur titres 27 078 -659 -6 26 419 -6 27 678 -743 -2 26 935 -2 Sur opérations de change 55 ‐ 55 23 ‐ 23 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 25 ‐ 25 53 ‐ 53 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 71 523 -5 721 65 802 69 516 -5 502 64 014 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 094 -755 1 339 2 286 ‐ 2 286 Total Produits et charges de commissions 112 615 -18 345 94 270 110 551 -16 691 93 860 4.3. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dividendes reçus 1 127 342 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction -37 -52 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 72 -32 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 7 378 -4 223 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger ) 197 184 Résultat de la comptabilité de couverture -24 1 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 8 713 -3 780 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 84 023 -84 023 ‐ 76 870 -76 870 ‐ Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 46 069 -37 954 8 115 37 761 -39 109 -1 348 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 37 954 -46 069 -8 115 39 109 -37 761 1 348 Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 115 967 -115 991 -24 108 923 -108 922 1 Variations de juste valeur des éléments couverts 64 075 -51 885 12 190 64 123 -44 791 19 332 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 51 892 -64 106 -12 214 44 800 -64 131 -19 331 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 199 990 -200 014 -24 185 793 -185 792 1 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". 4.4. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) ‐ ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 29 456 26 788 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 29 456 26 788 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». 4.5. – Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». 4.6. – Produits (charges) nets des autres activités En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐ Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement 18 -2 Autres produits (charges) nets 13 -214 Produits (charges) des autres activités 31 -216 4.7. – Charges générales d’exploitation En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charges de personnel -81 639 -81 315 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -5 732 -4 921 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -48 087 -46 950 Charges générales d'exploitation -135 458 -133 186 (1) Dont 851 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 31 décembre 2019. Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2019 est donnée ci-dessous : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France En milliers d'euros E&Y KPMG Total 2019 2018 2019 2018 2019 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 79 90 79 90 158 Services autres que la certification des comptes 15 15 7 5 6 Total 82 105 82 95 164 Le montant total des honoraires de E&Y, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 82 milliers d’euros, dont 79 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 3 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (procédures convenues, attestations, consultations, etc) . Le montant total des honoraires de KPMG, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 82 milliers d’euros, dont 79 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 3 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (procédures convenues, attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, consultations, etc) . 4.8. – Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations aux amortissements -9 741 -9 137 Immobilisations corporelles (1) -9 741 -9 130 Immobilisations incorporelles ‐ -7 Dotations (reprises) aux dépréciations 486 54 Immobilisations corporelles (2) 486 54 Immobilisations incorporelles ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -9 255 -9 083 (1) Dont 444 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 31 décembre 2019 (2) Pas de comptabilisation au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation au 31 décembre 2019 4.9. – Coût du risque En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) 3 284 -1 712 Bucket 1: Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 2 686 -7 084 - Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ - Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 2 484 -5 986 - Engagements par signature 202 -1 098 Bucket 2: Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 598 5 372 - Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ - Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 437 3 930 - Engagements par signature -839 1 442 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) 4 995 -1 873 - Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ - Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 5 633 -190 - Engagements par signature -638 -1 683 Autres actifs 1 ‐ Risques et charges -71 94 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions 8 209 -3 491 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -195 -194 Récupérations sur prêts et créances 367 400 - comptabilisés au coût amorti 367 400 - comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés -159 -379 Pertes sur engagements par signature ‐ ‐ Autres pertes ‐ -73 Autres produits ‐ ‐ Coût du risque 8 222 -3 737 4.10. – Gains ou pertes nets sur autres actifs En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation -315 536 Plus-values de cession ‐ 546 Moins-values de cession -315 -10 Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs -315 536 4.11. – Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charge d'impôt courant -25 491 -21 805 Charge d'impôt différé 1 082 3 119 Total Charge d'impôt -24 409 -18 686 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté – Au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 98 244 34,43% -33 825 Effet des différences permanentes 4 207 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -1 752 Effet de l’imposition à taux réduit 346 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments -3 324 Taux et charge effectifs d'impôt 24,85% -24 409 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2019. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 5 985 milliers d’euros au 31 décembre 2019. – Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 77 978 34,43% -26 848 Effet des différences permanentes 4 627 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 1 187 Effet de l’imposition à taux réduit 302 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments -6 534 Taux et charge effectifs d'impôt 23,96% -18 686 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2018. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 2 796 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 4.13. – Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -99 147 Ecart de réévaluation de la période -99 147 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 25 -40 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -74 107 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -1 463 -351 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 52 868 -67 531 Ecart de réévaluation de la période 52 838 -67 523 Transferts en réserves ‐ -8 Autres variations 30 ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 454 2 836 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 49 951 -65 046 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 49 877 -64 939 - dont part du Groupe 49 877 -64 939 - dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt En milliers d'euros 31/12/2018 Variation 31/12/2019 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -1 481 382 -1 099 -1 099 -99 25 -74 -74 -1 580 407 -1 173 -1 173 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 481 382 -1 098 -1 099 -99 25 -74 -74 -1 580 407 -1 172 -1 173 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -1 481 382 -1 098 -1 099 -99 25 -74 -74 -1 580 407 -1 172 -1 173 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -4 591 1 186 -3 405 -3 405 -1 463 378 -1 085 -1 085 -6 054 1 564 -4 490 -4 490 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 147 879 -5 685 142 194 142 194 52 868 -1 832 51 036 51 036 200 747 -7 517 193 230 193 230 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 143 288 -4 499 138 789 138 789 51 405 -1 454 49 951 49 951 194 693 -5 953 188 740 188 740 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 143 288 -4 499 138 789 138 789 51 405 -1 454 49 951 49 951 194 693 -5 953 188 740 188 740 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 141 807 -4 117 137 691 137 690 51 306 -1 429 49 877 49 877 193 113 -5 546 187 568 187 567 En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ 1 1 1 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ ‐ -1 628 421 -1 207 -1 207 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence ‐ ‐ 1 ‐ -1 628 422 -1 206 -1 206 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables ‐ ‐ 1 ‐ -1 628 422 -1 207 -1 206 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -6 652 1 718 -4 934 -4 934 -4 240 1 095 -3 145 -3 145 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 168 364 -6 476 161 888 161 888 215 410 -8 430 206 980 206 980 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 161 712 -4 758 156 954 156 954 211 170 -7 335 203 835 203 835 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 161 712 -4 758 156 954 156 954 211 170 -7 335 203 835 203 835 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 161 712 -4 758 156 955 156 954 209 542 -6 913 202 628 202 629 En milliers d'euros Variation 31/12/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ -1 -1 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 147 -39 108 108 -1 481 382 -1 099 -1 099 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 147 -40 108 107 -1 481 382 -1 098 -1 099 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 147 -40 109 107 -1 481 382 -1 098 -1 099 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -351 91 -260 -260 -4 591 1 186 -3 405 -3 405 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -67 531 2 745 -64 786 -64 786 147 879 -5 685 142 194 142 194 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -67 882 2 836 -65 046 -65 046 143 288 -4 499 138 789 138 789 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -67 882 2 836 -65 046 -65 046 143 288 -4 499 138 789 138 789 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -67 735 2 796 -64 937 -64 939 141 807 -4 117 137 691 137 690 5. — Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales . La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres) , placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie. 6. — Notes relatives au bilan 6.1. – Caisse, banques centrales En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Caisse 23 736 ‐ 19 366 ‐ Banques centrales 3 087 ‐ 3 021 ‐ Valeur au bilan 26 823 ‐ 22 387 ‐ 6.2. — Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 101 1 679 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 332 827 353 943 - Instruments de capitaux propres 588 9 441 - Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 332 239 344 502 - Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ - Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 333 928 355 622 dont Titres prêtés ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments de capitaux propres ‐ 1 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ Instruments dérivés 1 101 1 678 Valeur au bilan 1 101 1 679 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actions et autres titres à revenu variable ‐ 8 913 Titres de participation non consolidés 588 528 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 588 9 441 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dettes 332 142 343 852 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 2 239 2 208 OPCVM 329 903 341 644 Prêts et créances 97 650 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle 97 650 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Total instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 332 239 344 502 Passifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 281 1 825 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 1 281 1 825 Passifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 1 281 1 825 Valeur au bilan 1 281 1 825 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. 6.3. – Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". 6.4. – Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 027 130 211 818 (11 073) 971 085 157 914 -10 037 Total 1 027 130 211 818 (11 073) 971 085 157 914 -10 037 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 1 904 ‐ ‐ 1 430 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 025 226 211 818 -11 073 969 655 157 914 -10 037 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 027 130 211 818 -11 073 971 085 157 914 -10 037 Impôts -7 517 ‐ -5 686 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) 204 301 -11 073 152 228 -10 037 Placements dans des instruments de capitaux propres par titres Le groupe Crédit Agricole Val de France a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : Catégorie de Titres Détail des titres 31/12/2019 Actions et autres titres à revenu variable Détention inscrit dans le cadre d’un pôle d’activité stratégique pour l’entreprise FDS DE GTIE DES DEPOSANTS (CERTIFS ASSOCIE) 1 904 Titres de participation non consolidés Titres Fédéraux et Nationaux des Caisses régionales valorisés en central SACAM AVENIR 4 150 SACAM FIRECA 799 SACAM IMMOBILIER 3 496 SACAM INTERNATIONAL 12 351 SACAM MUTUALISATION 369 551 SACAM PARTICIPATIONS 2 083 SAS SACAM DEVELOPPEMENT 17 519 SACAM ASSURANCE CAUTION 1 412 SAS MIROMESNIL 4 SAS SEGUR 4 SAS RUE LA BOETIE 573 488 SCI CAM 4 626 FIRECA EXPERIMENTATIONS 107 Codétenus par des Entités du Groupe Crédit Agricole CREDIT AGRICOLE TITRES 872 RADIAN 17 SOCIETE IMMOBILIERE DE LA SEINE 68 C2MS 1 912 CA CHEQUES 80 CAGIP 0 CA LOGEMENT & TERRITOIRES 275 SC AGE ET VIE CR 150 Détention inscrit dans le cadre d’un pôle d’activité stratégique pour l’entreprise SAS VDF INNOVATION 938 VAL DE FRANCE EXPANSION 12 376 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE IMMOBILIER 819 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 6 914 SACIEL 0 CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT 180 CREDIT AGRICOLE ASSURANCES SOLUTIONS 0 CREDIT AGRICOLE CAPITAL PME 6 186 GIE CA-TOP 5 3 VALS AMENAGT EX GRAND BLOIS DEVELOPT 72 CA TECHNOLOGIES ET SERVICES 0 CAPS (EX. CTCAM) 1 401 CARCIE 599 CARVEST 52 GEDIA 295 SAFER DU CENTRE 95 SAS DELTA 1 373 SEM CHARTRES DEV IMMOB 9 SEM DE CONSTRUCTION D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPE 0 SEMPAT 28  52 SIRCA 0 TERRITOIRES DEVELOPPEMENT (SEM PATRIMOINE) 894 1 025 226 1 027 130 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés  1 Pertes cumulées réalisées  1 Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés ‐ ‐ ‐ 12 8 ‐ Total Placements dans des instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ 12 8 ‐ Impôts ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) (1) ‐ ‐ 8 ‐ (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. 6.5. – Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances sur les établissements de crédit 721 841 650 558 Prêts et créances sur la clientèle 6 855 910 6 484 729 Titres de dettes 417 510 430 694 Valeur au bilan 7 995 261 7 565 981 Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et prêts 13 981 8 238 - dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 13 937 8 194 - dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ Valeur brute 13 981 8 238 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 13 981 8 238 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 211 190 119 928 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 496 670 522 392 Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 707 860 642 320 Valeur au bilan 721 841 650 558 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 1 318 1 553 Autres concours à la clientèle 6 959 537 6 602 512 Prêts subordonnés 953 1649 Avances en comptes courants d'associés 7 752 7 645 Comptes ordinaires débiteurs 19 484 20 197 Valeur brute 6 989 044 6 633 556 Dépréciations -133 134 -148 827 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 6 855 910 6 484 729 Opérations de location-financement Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan 6 855 910 6 484 729 Titres de dettes En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 118 825 134 334 Obligations et autres titres à revenu fixe 298 831 296 513 Total 417 656 430 847 Dépréciations -146 -153 Valeur au bilan 417 510 430 694 6.6. – Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 32 119 32 119 ‐ ‐ 32 164 28 817 28 817 ‐ ‐ 28 820 3 344 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). — Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France via la consolidation du fonds) . Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 Au titre de l’exercice 2019, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 Au titre de l’exercice 2018, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.7. – Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au risque souverain sont les suivantes : — Activité bancaire 31/12/2019 En milliers d'euros Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ ‐ 118 790 118 790 ‐ 118 790 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ 118 790 118 790 ‐ 118 790 31/12/2018 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures En milliers d'euros Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ 54 018 ‐ 134 300 188 318 ‐ 188 318 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays ‐ - ‐ ‐ - ‐ - Total ‐ 54 018 ‐ 134 300 188 318 ‐ 188 318 — Activité d’assurance Pour l’activité assurance, il n’y a pas d’exposition à la dette souveraine. 6.8. – Passifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 4 445 837 4 247 210 Dettes envers la clientèle 3 022 741 2 851 979 Dettes représentées par un titre 49 838 51 757 Valeur au bilan 7 518 416 7 150 946 Dettes envers les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 150 864 - dont comptes ordinaires créditeurs (1) ‐ ‐ - dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 150 864 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 5 629 48 879 Comptes et avances à terme 4 440 058 4 197 467 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 4 445 687 4 246 346 Valeur au bilan 4 445 837 4 247 210 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 2 419 051 2 241 897 Comptes d'épargne à régime spécial 60 349 41 625 Autres dettes envers la clientèle 543 341 568 457 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Valeur au bilan 3 022 741 2 851 979 Dettes représentées par un titre En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 21 018 21 019 Emprunts obligataires 28 820 30 738 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 49 838 51 757 6.9. – Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2019 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 49 033 ‐ 49 033 ‐ ‐ 49 033 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 49 033 ‐ 49 033 ‐ ‐ 49 033 En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 49 751 ‐ 49 751 ‐ ‐ 49 751 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 49 751 ‐ 49 751 ‐ ‐ 49 751 Compensation – Passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2019 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 72 667 ‐ 72 667 ‐ ‐ 72 667 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 72 667 ‐ 72 667 ‐ ‐ 72 667 En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 52 790 ‐ 52 790 ‐ ‐ 52 790 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 52 790 ‐ 52 790 ‐ ‐ 52 790 6.10. – Actifs et passifs d’impôts courants et différés En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Impôts courants 4 058 4 191 Impôts différés 12 314 12 732 Total actifs d'impôts courants et différés 16 372 16 923 Impôts courants 62 ‐ Impôts différés 4 4 Total passifs d'impôts courants et différés 66 4 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 23 484 ‐ 22 421 ‐ Charges à payer non déductibles 411 ‐ 192 ‐ pour risques et charges non déductibles 17 364 ‐ 16 860 ‐ Autres différences temporaires 5 710 ‐ 5 369 ‐ Impôts différés sur réserves latentes -5 985 - -4 485 ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -7 519 - -5 687 ‐ Couverture de flux de trésorerie 408 ‐ 383 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 1 126 ‐ 820 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat -5 185 4 -5 204 4 - dont reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Total impôts différés 12 314 4 12 732 4 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.11. – Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres actifs 89 879 60 331 Comptes de stocks et emplois divers 410 374 Débiteurs divers (1) 89 447 59 952 Comptes de règlements 22 5 Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Gestion collective des titres Livret de développement durable ‐ ‐ Comptes de régularisation 63 915 45 279 Comptes d'encaissement et de transfert 31 793 11 896 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 31 650 32 802 Charges constatées d'avance 322 443 Autres comptes de régularisation 150 138 Valeur au bilan 153 794 105 610 (1) dont 769 KEuros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financier une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres passifs (1) 59 113 53 801 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 46 924 48 417 Versements restant à effectuer sur titres 10 045 5 384 Dettes locatives 2 144 ‐ Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 93 642 93 661 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 18 966 20 674 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 14 13 Produits constatés d’avance 28 071 28 225 Charges à payer 46 194 44 346 Autres comptes de régularisation 397 403 Valeur au bilan 152 755 147 462 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.12. – Immeubles de placement En milliers d'euros 31/12/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Valeur brute 67 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 67 Amortissements et dépréciations -30 ‐ -1 ‐ ‐ ‐ -31 Valeur au bilan (1) 37 ‐ -1 ‐ ‐ ‐ 36 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Valeur brute 67 67 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 67 Amortissements et dépréciations -28 -28 ‐ -2 ‐ ‐ ‐ -30 Valeur au bilan (1) 39 39 ‐ -2 ‐ ‐ ‐ 37 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie "à dire d’expert", s’élève à 36 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 37 milliers d’euros au 31 décembre 2018. En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 67 67 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 ‐ ‐ Valeur de marché des immeubles de placement 67 67 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. 6.13. – Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur à compter du 1er janvier 2019  (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité" – IFRS 16 Contrats de location) . Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019 (1) Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 194 156 202 046 ‐ 3 854 -5 000 ‐ -4 542 196 358 Amortissements et dépréciations -105 345 -105 702 ‐ -9 740 4 881 ‐ 290 -110 271 Valeur au bilan 88 811 96 344 ‐ -5 886 -119 ‐ -4 252 86 087 Immobilisations incorporel Valeur brute 1 159 -2 011 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 355 344 Amortissements et dépréciations -411 -54 ‐ ‐ ‐ ‐ -290 -344 Valeur au bilan 748 -2 065 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 065 ‐ (1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité") En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2018 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 187 933 187 933 12 199 -5 976 ‐ 194 156 Amortissements et dépréciations -102 007 -102 007 -9 133 5 795 ‐ -105 345 Valeur au bilan 85 926 85 926 3 066 -181 ‐ 88 811 Immobilisations incorporel Valeur brute 1 159 1 159 ‐ ‐ ‐ 1 159 Amortissements et dépréciations -404 -404 -7 ‐ ‐ -411 Valeur au bilan 755 755 -7 ‐ ‐ 748 6.14. – Provisions En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Risques sur les produits épargne-logement 9 407 9 407 ‐ 4 978 ‐ (20) ‐ 14 366 Risques d’exécution des engagements par signature 10 835 10 835 ‐ 36 801 ‐ (35 527) ‐ 12 109 Risques opérationnels (1) 483 483 ‐ 5 (7) (22) ‐ 459 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2) 3 963 3 963 ‐ 22 ‐ (442) 1 183 4 725 Litiges divers (3) 970 970 ‐ 338 (112) (426) ‐ 770 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (4) 2 716 2 716 ‐ 835 (1 466) (143) ‐ 1 942 Total 28 374 28 374 ‐ 42 979 (1 585) (36 580) 1 183 34 371 (1) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. (2) Dont 4 708 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, dont 768 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (3) Provisions couvrant des redressements fiscaux et des litiges clients. (4) Composée essentiellement par la provision pour charge relative aux intérêts sur DAT à taux progressif pour 1 125k€. Concernant les reprises utilisées, elles sont composées essentiellement d’utilisations de provisions pour les DAT à taux progressifs pour 1 157k€. En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2018 Risques sur les produits épargne-logement 9 282 9 282 290 ‐ -165 ‐ 9 407 Risques d’exécution des engagements par signature 2 459 2 459 10 893 ‐ -9 553 7 036 10 835 Risques opérationnels (3) 483 483 ‐ ‐ ‐ ‐ 483 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 3 886 3 886 6 ‐ -24 95 3 963 Litiges divers 1 310 1 310 315 -171 -484 ‐ 970 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (2) 3 914 3 914 671 -2 066 -48 245 2 716 Total 21 334 21 334 12 175 -2 237 -10 274 7 376 28 374 (1) dont 3 963 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 747 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) dont la provision sur le différentiel d’intérêts servis aux clients et le taux moyen sur les DAT à taux progressif, en forte diminution pour 1 444k€, et une nouvelle dotation pour geste commercial pour 244k€ (Bons échus). (3) Provisions sur les crédits baux Mobilier et Immobilier pour 1 152k€, les cautions bancaires pour 2 989k€ et sur les engagements hors bilan sains et dégradés pour 6 693k€ (application d’IFRS9 et transfert de compte à compte pour 7035k€). — Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 76 074 149 634 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 750 738 614 947 Ancienneté de plus de 10 ans 764 378 771 675 Total plans d'épargne-logement 1 591 190 1 536 256 Total comptes épargne-logement 244 248  257 805 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 1 835 438 1 794 061 Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2019 pour les données au 31 décembre 2019 et à fin novembre 2018 pour les données au 31 décembre 2018. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 167 1 639 Comptes épargne-logement 6 432 9 509 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 7 599 11 148 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -38 -330 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -8 343 -4 766 Ancienneté de plus de 10 ans -5 985 -4 291 Total plans d'épargne-logement -14 366 -9 387 Total comptes épargne-logement 0 -20 Total provision au titre des contrats épargne-logement -14 366 -9 407 En milliers d'euros 31/12/2018 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2019 Plans d'épargne-logement -9 387 -4 979 - ‐ -14 366 Comptes épargne-logement -20 - 20 ‐ 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -9 407 -4 979 20 ‐ -14 366 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". 6.15. – Capitaux propres — Composition du capital au 31 décembre 2019 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) . Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 01/01/2019 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2019 % du capital Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 306 419 2 667 2 667 1 306 419 30,00% - dont 53 Caisses Locales 2 661 3 2 664 0 0,00% - dont part du Public 222 339 2 664 3 225 000 0,00% - dont part Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% - dont part Sacam Mutualisation ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% Part sociales 3 019 289 112 112 3 019 289 70,00% - dont 53 Caisses Locales 3 018 840 ‐ ‐ 3 018 840 0,00% - dont 28 administrateurs de la Caisse régionale 448 112 112 448 0,00% - dont Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% - dont Sacam Mutualisation 1 ‐ ‐ 1 0,00% - dont Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% Total 4 325 708 2 779 2 779 4 325 708 100,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros. — Résultat par part sociale Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. — Dividendes Au titre de l’exercice 2019 le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 24 04 2020 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,28 euros et par CCA de 4,25, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2016 ‐ 4,30 0.22 2017 ‐ 4,15 0,30 2018 ‐ 4,25 0,29 Prévu 2019 - 4,25 0,28 Le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du TMO, sur les 3 dernières années civiles précédant la date de l’Assemblée Générale annuelle, majorée de 200 points de base (loi "Sapin 2" du 9 décembre 2016) . — Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8 517 milliers d’euros en 2019. — Affectations du résultat et fixation du dividende 2019 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2019 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 24 avril 2020. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 60 615 760,63€ comme suit : 1. Intérêts aux Parts Sociales 848 420,33 € 2. Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 5 552 280,75 € 3. Affectation à la Réserve Légale 40 652 762,53 € 4. Dotation aux Autres Réserves 13 550 920,84 € 5. Réserves spéciales Loi Mécénat 11 376,18€ 6.16. — Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 26 823 ‐ ‐ ‐ ‐ 26 823 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 8 37 284 3 011 330 588 333 928 Instruments dérivés de couverture 931 564 24 709 21 728 ‐ 47 932 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 1 027 130 1 027 130 Actifs financiers au coût amorti 591 125 792 890 2 667 187 3 936 415 7 642 7 995 259 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 27 233 ‐ ‐ ‐ ‐ 27 233 Total actifs financiers par échéance 646 120 793 491 2 692 180 3 961 154 1 365 360 9 458 305 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 154 26 284 817 ‐ 1 281 Instruments dérivés de couverture 27 53 7 229 64 077 ‐ 71 386 Passifs financiers au coût amorti 3 270 220 1 827 863 1 749 005 671 328 ‐ 7 518 416 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 989 ‐ ‐ ‐ ‐ 39 989 Total passifs financiers par échéance 3 310 390 1 827 942 1 756 518 736 222 ‐ 7 631 072 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 22 387 ‐ ‐ ‐ ‐ 22 387 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 14 14 449 3 409 351 736 355 622 Instruments dérivés de couverture 6 124 30 155 17 788 ‐ 48 073 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 971 085 971 085 Actifs financiers au coût amorti 495 059 690 928 2 595 507 3 776 950 7 537 7 565 981 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 225 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 225 Total actifs financiers par échéance 528 691 691 066 2 626 111 3 798 147 1 330 358 8 974 373 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 117 3 449 1 256 ‐ 1 825 Instruments dérivés de couverture 53 123 5 540 45 249 ‐ 50 965 Passifs financiers au coût amorti 3 105 798 1 662 281 1 728 233 654 634 ‐ 7 150 946 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 556 ‐ ‐ ‐ ‐ 39 556 Total passifs financiers par échéance 3 145 524 1 662 407 1 734 222 701 139 ‐ 7 243 292 7. — Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1. – Détail des charges de personnel En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Salaires et traitements (1) -42 603 -42 409 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) -5 196 -4 867 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) -2 323 -2 264 Autres charges sociales -16 266 -16 335 Intéressement et participation -8 188 -8 160 Impôts et taxes sur rémunération -7 063 -7 280 Total charges de personnel -81 639 -81 315 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 303 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 310 milliers d'euros au 31 décembre 2018. 7.2. – Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2019 31/12/2018 France 1 122 1 126 Étranger ‐ ‐ Total 1 122 1 126 7.3. – Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4. – Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1  25 250 ‐ 25 250 23 666 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 1 856 ‐ 1 856 1 796 Coût financier 357 ‐ 357 324 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime -1 771 ‐ -1 771 ‐ Variations de périmètre -84 ‐ -84 -56 Prestations versées (obligatoire) -636 ‐ -636 -890 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -164 ‐ -164 556 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 572 ‐ 1 572 -146 Dette actuarielle au 31/12/N 26 380 ‐ 26 380 25 250 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 85 ‐ 85 1 796 Charge/produit d'intérêt net -49 ‐ -49 74 Impact en compte de résultat au 31/12/N 36 ‐ 36 1 870 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1  4 592 ‐ 4 592 4 242 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif 57 ‐ 57 -49 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques -164 ‐ -164 556 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 572 ‐ 1 572 -146 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ -11 Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 1 465 ‐ 1 465 350 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1  22 035 ‐ 22 035 20 521 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 406 ‐ 406 250 Gains/(pertes) actuariels -57 ‐ -57 49 Cotisations payées par l'employeur 759 ‐ 759 2 161 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre -84 ‐ -84 -56 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds -636 ‐ -636 -890 Juste valeur des actifs au 31/12/N 22 423 ‐ 22 423 22 035 Variation de juste valeur des droits à remboursement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1  ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 26 380 ‐ 26 380 25 250 Impact de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période -22 423 ‐ -22 423 -22 035 Position nette (passif) / actif fin de période -3 957 ‐ -3 957 -3 215 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants: - Indemnités de Fin de Carrières : 1,42% et 0,98% - Retraites Chapeau : 1,42% et 0,98% - Formugei : 1% et 0,56% Au 31 décembre 2019, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite supplémentaire Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,80% 2,21% -6,09% 3,88% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,80% 2,32% 6,73% 4,11% Par ailleurs, au titre de l’année 2019, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 1 583 milliers d’euros. Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs En milliers d'euros Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % en montant dont coté en % en montant dont coté en % en montant dont coté Actions 10,30% 2 310 ‐ 0,00% ‐ ‐ 10,30% 2 310 ‐ Obligations 82,80% 18 566 ‐ 0,00% ‐ ‐ 82,80% 18 566 ‐ Immobilier 6,90% 1 547 0,00% ‐ 6,90% 1 547 Autres actifs 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 7.5. – Autres avantages sociaux Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 4 725 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2019. 7.6. – Rémunérations de dirigeants Avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 2 126 milliers d’euros. 8. — Contrats de location 8.1. – Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations corporelles détenues en propre 83 227 88 811 Droits d'utilisation des contrats de location 2 860 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 86 087 88 811 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est preneur sont présentées ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilier Valeur brute ‐ ‐ 23 ‐ ‐ 3 348 3 371 Amortissements et dépréciations ‐ ‐ -444 ‐ ‐ -67 -511 Total Immobilier ‐ ‐ -421 ‐ ‐ 3 281 2 860 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation ‐ ‐ -421 ‐ ‐ 3 281 2 860 Echéancier des dettes locatives En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 485 1 073 586 2 144 Détail des charges et produits de contrats de location En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charges d'intérêts sur dettes locatives -22 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) -22 Charges relatives aux contrats de location court terme -923 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur ‐ Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ Total Charges générales d'exploitation -923 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -444 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles -444 Total Charges et produits de contrats de location -1 389 Montants des flux de trésorerie de la période En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location -1 357 8.2. – Contrats de location dont le Groupe est bailleur La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Location-financement ‐ Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ Produits des paiements de loyers variables ‐ Location simple 223 166 Produits locatifs 223 166 Echéancier des paiements de loyers à recevoir En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. 9. — Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés 1 255 024 1 152 341 Engagements de financement 738 976 698 250 Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ ‐ Engagements en faveur de la clientèle 738 976 698 250 Ouverture de crédits confirmés 404 414 375 168 - Ouverture de crédits documentaires 702 1 285 - Autres ouvertures de crédits confirmés 403 712 373 883 Autres engagements en faveur de la clientèle 334 562 323 082 Engagements de garantie 516 048 454 091 Engagements d'ordre des établissements de crédit 230 327 227 525 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 4 745 294 Autres garanties (1) 225 582 227 231 Engagements d'ordre de la clientèle 285 721 226 566 Cautions immobilières 3 706 3 609 Autres garanties d'ordre de la clientèle (2) 282 015 222 957 Engagements reçus 2 385 191 2 177 623 Engagements de financement 16 389 17 267 Engagements reçus des établissements de crédit 16 389 17 267 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 2 368 052 2 160 356 Engagements reçus des établissements de crédit 127 536 120 387 Engagements reçus de la clientèle 2 240 516 2 039 969 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 124 086 119 551 Autres garanties reçues 2 116 430 1 920 418 (1) dont 195 817 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 508 698 milliers d’euros (2) dont 174 120 milliers d'euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. Instruments financiers remis et reçus en garantie En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 1 743 474 1 728 175 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché - ‐ Autres dépôts de garantie - ‐ Titres et valeurs donnés en pension ‐ ‐ Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 1 743 474 1 728 175 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ ‐ Au 31 décembre 2019 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2019, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1 743 474 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 728 175 milliers d’euros en 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté : - 1 093 356 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 099 031 milliers d’euros en 2018 ; - 123 965 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) , contre 135 581 milliers d’euros en 2018 ; - 526 154 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 493 564 milliers d’euros en 2018. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.  La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 35 milliers d’euros, selon la répartition suivante : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres 35 69 Total actifs obtenus par prise de possession de garantie 35 69 10. — Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de l’entité à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2019 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. En application du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a réalisé pour la première fois en 2019 des reclassements d'actifs financiers tels que permis par la norme IFRS 9. 11. — Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”) . Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS) . Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 11.1. – Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 7 577 751 7 565 986 ‐ 1 117 698 6 448 288 Prêts et créances sur les établissements de crédit 721 841 719 638 ‐ 719 638 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 225 127 225 127 ‐ 225 127 ‐ Comptes et prêts à terme 496 714 494 511 ‐ 494 511 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 855 910 6 846 348 ‐ 398 060 6 448 288 Créances commerciales 889 1 318 ‐ ‐ 1 318 Autres concours à la clientèle 6 832 090 6 817 101 ‐ 371 072 6 446 029 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 953 941 ‐ ‐ 941 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 7 752 7 542 ‐ 7 542 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 14 226 19 446 ‐ 19 446 ‐ Titres de dettes 417 510 431 820 423 651 8 169 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 118 790 128 294 128 294 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 298 720 303 526 295 357 8 169 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 995 261 7 997 806 423 651 1 125 867 6 448 288 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 7 135 287 7 233 795 ‐ 855 248 6 378 547 Prêts et créances sur les établissements de crédit 650 558 648 159 ‐ 648 159 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 128 122 128 122 ‐ 122 ‐ Comptes et prêts à terme 522 436 520 037 ‐ 520 037 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 6 585 636 ‐ 207 089 6 378 547 Créances commerciales 1 083 1 553 ‐ ‐ 1 553 Autres concours à la clientèle 6 459 491 6 554 775 ‐ 179 398 6 375 377 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 1 649 1 617 ‐ ‐ 1 617 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 7 645 7 537 ‐ 7 537 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 14 861 20 154 ‐ 20 154 ‐ Titres de dettes 430 694 450 389 433 845 16 544 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 134 301 143 415 143 415 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 296 393 306 974 290 430 16 544 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 565 981 7 684 184 433 845 871 792 6 378 547 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 445 837 3 159 012 ‐ 3 159 012 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 5 629 5 629 ‐ 5 629 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 440 208 3 153 383 ‐ 3 153 383 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 3 022 741 3 015 601 ‐ 2 944 410 71 191 Comptes ordinaires créditeurs 2 419 051 2 419 030 ‐ 2 419 030 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 60 349 60 349 ‐ ‐ 60 349 Autres dettes envers la clientèle 543 341 536 222 ‐ 525 380 10 842 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 49 838 49 888 28 881 21 007 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 518 416 6 224 501 28 881 6 124 429 71 191 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 247 210 4 244 713 ‐ 4 244 713 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 48 879 48 879 ‐ 48 879 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 198 331 4 195 834 ‐ 4 195 834 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 2 851 979 2 847 024 ‐ 2 805 399 41 625 Comptes ordinaires créditeurs 2 241 897 2 241 881 ‐ 2 241 881 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 41 625 41 625 ‐ ‐ 41 625 Autres dettes envers la clientèle 568 457 563 518 ‐ 563 518 ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 51 757 51 379 30 372 21 007 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 150 946 7 143 116 30 372 7 071 119 41 625 11.2. – Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre) . L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. — Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 101 ‐ 1 101 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ - Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ - Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ - OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ - Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 101 ‐ 1 101 ‐ Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 332 827 287 665 42 923 2 239 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 588 ‐ 588 ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 588 ‐ 588 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 332 239 287 665 42 335 2 239 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 97 ‐ 97 ‐ Titres de dettes 332 142 287 665 42 238 2 239 - Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ - Obligations et autres titres à revenu fixe 2 239 ‐ ‐ 2 239 - OPCVM 329 903 287 665 42 238 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ - OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ - Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ - Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 027 130 ‐ 1 027 130 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 027 130 ‐ 1 027 130 ‐ - Actions et autres titres à revenu variable 1 904 ‐ 1 904 ‐ - Titres de participation non consolidés 1 025 226 ‐ 1 025 226 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ - Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ - Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ - Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 47 932 ‐ 47 932 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 408 990 287 665 1 119 086 2 239 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 679 ‐ 1 679 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction 1 ‐ 1 ‐ - Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ - Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ - OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ - Actions et autres titres à revenu variable 1 ‐ 1 ‐ Instruments dérivés 1 678 ‐ 1 678 ‐ Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 353 943 326 879 24 206 2 858 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 9 441 1 965 7 476 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 8 913 1 965 6 948 ‐ Titres de participation non consolidés 528 ‐ 528 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 344 502 324 914 16 730 2 858 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 650 ‐ ‐ 650 Titres de dettes 343 852 324 914 16 730 2 208 - Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ - Obligations et autres titres à revenu fixe 2 208 ‐ ‐ 2 208 - OPCVM 341 644 324 914 16 730 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ - OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ - Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ - Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 971 085 ‐ 971 085 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 971 085 ‐ 971 085 ‐ - Actions et autres titres à revenu variable 1 430 ‐ 1 430 ‐ - Titres de participation non consolidés 969 655 ‐ 969 655 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ - Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ - Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ - Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 48 073 ‐ 48 073 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 374 780 326 879 1 045 043 2 858 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 281 ‐ 1 281 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 281 ‐ 1 281 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 71 386 ‐ 71 386 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 72 667 ‐ 72 667 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 825 ‐ 1 825 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 825 ‐ 1 825 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 50 965 ‐ 50 965 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 52 790 ‐ 52 790 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ ‐ — Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 – Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros Total Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde d'ouverture (01/01/2019) 2 858 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 31 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 31 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période -650 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) 2 239 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2019) ‐ ‐ ‐ 650 ‐ ‐ ‐ 2 208 ‐ 2 208 Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 31 ‐ 31 - Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 31 ‐ 31 - Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ -650 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Transferts vers niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Transferts hors niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 239 ‐ 2 239 En milliers d'euros Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Titres de dettes Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Transferts vers niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - Transferts hors niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 31 Comptabilisés en résultat 31 Comptabilisés en capitaux propres ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Au 31/12/2019 la Caisse Régionale Val de France n’a pas de passif valorisé au niveau 3. 12. — Impacts des évolutions comptables ou autres événements — Bilan Actif Impacts IFRS 16 au 1er janvier 2019 En milliers d'euros 01/01/2019 Impact 01/01/2019 Retraité IFRS 16 Publié Caisse, banques centrales 22 387 ‐ 22 387 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 355 622 ‐ 355 622 - Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 679 ‐ 1 679 - Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 353 943 ‐ 353 943 Instruments dérivés de couverture 48 073 ‐ 48 073 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 971 085 ‐ 971 085 - Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ - Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 971 085 ‐ 971 085 Actifs financiers au coût amorti 7 565 981 ‐ 7 565 981 - Prêts et créances sur les établissements de crédit 650 558 ‐ 650 558 - Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 ‐ 6 484 729 - Titres de dettes 430 694 ‐ 430 694 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 225 ‐ 11 225 Actifs d'impôts courants et différés 17 577 654 16 923 Comptes de régularisation et actifs divers 105 610 ‐ 105 610 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Participations dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ Immeubles de placement 37 ‐ 37 Immobilisations corporelles (1) 92 092 3 281 88 811 Immobilisations incorporelles ‐ -748 748 Ecarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ Total de l'actif 9 189 689 3 187 9 186 502 (1) L’impact IFRS 16 en immobilisations incorporelles correspond au reclassement des droits au bail de la rubrique « Immobilisations incorporelles » vers la rubrique « Immobilisations corporelles ». — Bilan Passif Impacts IFRS 16 et reclassement des provisions sur risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat au 1er janvier 2019 En milliers d'euros 01/01/2019 Impact 01/01/2019 Retraité IFRS 16 Publié Banques centrales ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 825 ‐ 1 825 - Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 825 ‐ 1 825 - Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 50 965 ‐ 50 965 Passifs financiers au coût amorti 7 150 946 ‐ 7 150 946 - Dettes envers les établissements de crédit 4 247 210 ‐ 4 247 210 - Dettes envers la clientèle 2 851 979 ‐ 2 851 979 - Dettes représentées par un titre 51 757 ‐ 51 757 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 556 ‐ 39 556 Passifs d'impôts courants et différés 658 654 4 Comptes de régularisation et passifs divers 149 995  2 533 147 462 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Provisions 28 374 ‐ 28 374 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ Total dettes 7 422 320 3 187 7 419 133 Capitaux propres 1 767 370 ‐ 1 767 370 Capitaux propres part du Groupe 1 767 359 ‐ 1 767 359 Capital et réserves liées 301 220 301 220 Réserves consolidées 1 269 156 ‐ 1 269 156 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 137 691 137 691 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Résultat de l'exercice 59 292 59 292 Participations ne donnant pas le contrôle 11 ‐ 11 Total du passif 9 189 689 3 187 9 186 502 13. — Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers de la Caisse Régionale. 13.1. – Information sur les filiales 13.1.1. – Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France . La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de restrictions sur les entités contrôlées au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018. Contraintes réglementaires Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité) , d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Contraintes légales Les filiales du la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles Contraintes liées à des garanties : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Ce mécanisme est décrit dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 13.1.2. – Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) , soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 et FCT Crédit Agricole Habitat 2018) . Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation) . Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 359 237 millions d’euros aux FCT (FCT Crédit Agricole Habitat 2015 : 134 510K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2017 : 20 638K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2018 : 19 992K€ et FCT Crédit Agricole Habitat 2019 : 184 097K€) . 13.2. – Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole Val de France Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2019 31/12/2018 31/12/2019 31/12/2018 Val de France Rendement Intégration globale France Fond dédié 100% 100% 100% 100% 53 Caisses Locales Intégration globale France Caisses Locales N/A N/A N/A N/A FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2017 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2018 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2019 Intégration globale Création France FCT 100% 0% 100% 0% Au 31 décembre 2019 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2019 : ANET 4 rue Diane de Poitiers 28260 ANET ARROU 18 Grande Rue 28290 ARROU AUNEAU 23 Place du Marché 28700 AUNEAU AUTHON DU PERCHE 8 Place du Marché 28330 AUTHON DU PERCHE BLOIS 5 rue de la Paix 41000 BLOIS BONNEVAL 5 Place du Marché aux grains 28800 BONNEVAL BRACIEUX 10 rue Roger Brun 41250 BRACIEUX BREZOLLES 3 rue Saint Jean 28270 BREZOLLES BROU 1 rue des Changes 28160 BROU CHARTRES 1 rue Daniel Boutet 28023 CHARTRES CHATEAUDUN 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN CHATEAUNEUF EN THYMERAIS 11 Place des Halles 28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS CLOYES SUR LE LOIR 22 rue de Chateaudun 28220 CLOYES SUR LOIR CONTRES 10 Place du 8 mai 41700 CONTRES COUR CHEVERNY 5 Place Victor Hugo 41700 COUR CHEVERNY COURVILLE SUR EURE 53 rue Carnot 28190 COURVILLE SUR EURE DREUX 2 rue Parisis 28103 DREUX DROUE-LA VILLE AUX CLERCS 9 rue Saint Nicolas 41270 DROUE GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN HERBAULT 2 Place de l'Hôtel de Ville 41190 HERBAULT ILLIERS COMBRAY 2 rue Léon Ferré 28120 ILLIERS COMBRAY JANVILLE 18 Place du Martroi 28310 JANVILLE LA BAZOCHE GOUET Place du Marché 28330 LA BAZOCHE GOUET LA FERTE VIDAME 25 rue Delaborde 28340 LA FERTE VIDAME LA LOUPE 7 Place de l'Hôtel de Ville 28240 LA LOUPE LAMOTTE BEUVRON 22 rue Dufort de Duras 41600 LAMOTTE BEUVRON LES MONTILS 41 rue de Bel Air 41120 LES MONTILS MAINTENON 4 Place Aristide Briand 28130 MAINTENON MARCHENOIR 2 rue Saint Laurent 41370 MARCHENOIR MENNETOU SUR CHER Rue Bonne Nouvelle 41320 MENNETOU SUR CHER MER-JOSNES 14 avenue Maunoury 41500 MER MONDOUBLEAU 40 Place du Marché 41170 MONDOUBLEAU MONTOIRE-VILLEDIEU 36/37 Place Clémenceau 41800 MONTOIRE SUR LE LOIR MONTRICHARD 39 rue Nationale 41400 MONTRICHARD MOREE-OUZOUER LE DOYEN Place du 8 Mai 41160 MOREE NEUNG SUR BEUVRON 17 rue des Colonels Marais 41210 NEUNG SUR BEUVRON NOGENT LE ROI 14 rue de l'Eglise 28210 NOGENT LE ROI NOGENT LE ROTROU 29 rue Villette Gâté 28400 NOGENT LE ROTROU ONZAIN 11 rue de la Justice 41150 ONZAIN ORGERES EN BEAUCE 25 rue Nationale 28140 ORGERES EN BEAUCE OUCQUES 1 Place du Château 41290 OUCQUES OUZOUER LE MARCHE 8 rue de la Libération 41240 OUZOUER LE MARCHE ROMORANTIN 20 Avenue de Lattre de Tassigny 41200 ROMORANTIN LANTHENAY SAINT AIGNAN SUR CHER 22 Place Wilson 41110 SAINT AIGNAN SAINT AMAND LONGPRE 8 Avenue du Président Grellet 41310 SAINT AMAND SAINT LUBIN DES JONCHERETS 13 rue de la Baronnie 28350 SAINT LUBIN DES JONCHERETS SALBRIS 19 boulevard de la République 41300 SALBRIS SAVIGNY SUR BRAYE Espace Commercial - Avenue de la Braye 41360 SAVIGNY SUR BRAYE SELLES SUR CHER 1 avenue Aristide Briand 41130 SELLES SUR CHER SENONCHES 16 Place de l'Hôtel de Ville 28250 SENONCHES THIRON BEAUMONT 13 rue de Commerce 28480 THIRON GARDAIS VENDOME 23 Faubourg Chartrain 41100 VENDOME VOVES 13 rue du Voisin 28150 VOVES 14. — Participations et entités structurées non consolidées 14.1. – Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 028 774 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 980 523 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 14.1.1. — Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2019 31/12/2018 SAS Crédit Agricole Immobilier Val de France France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Innovation France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Expansion France 100,00% 100,00% incidence non significative EURL Val de France Investissement France 100,00% 100,00% incidence non significative CARCIE France 21,00% 21,00% Entité Non significative 14.1.2. – Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de titres de participation significatif représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % au 31 décembre 2019. 14.2. – Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Titrisation L’entité a pour rôle la structuration de véhicules de titrisation par l’achat de créances (Prêts Habitat aux particuliers garantie par la CAMCA) . Les véhicules financent ces achats en émettant les tranches multiples de dettes et des titres de participation, dont le remboursement est lié à la performance des actifs dans ces véhicules. Gestion d’actifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France structure et gère des entités pour le compte de clients qui souhaitent investir dans des actifs spécifiques afin d’en tirer le meilleur rendement possible en fonction d'un niveau de risque choisi. Ainsi, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peut être amené soit à détenir des intérêts dans ces entités afin d’assurer le lancement soit à garantir la performance de ces structures. Fonds de placement  La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. — Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Soutien financier apporté aux entités structurées Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018, l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dans les tableaux ci-dessous : En milliers d'euros 31/12/2019 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées - ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2019 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 246 328 246 328 ‐ 246 328 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 246 328 246 328 ‐ 246 328 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat - - - - - ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées - - - - - ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 6 896 844 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2018 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 287 167 287 167 ‐ 287 167 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 287 167 287 167 ‐ 287 167 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 8 355 754 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 15. — Événements postérieurs au 31 décembre 2019 — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. démantèlera le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 23,2 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 68,5 millions d’euros. Hormis l’évolution de la garantie SWITCH, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas constaté d’évolution postérieure au 31 décembre 2019 ayant un impact significatif sur les comptes. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2019 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable concernant l’application à compter du 1er janvier 2019 de la nouvelle norme IFRS 16 « Contrats de location » exposé dans les notes 1.1 « Normes applicables et comparabilité » et 1.2 « Principes et méthodes comptables » ainsi que dans les autres notes de l’annexe aux comptes consolidés présentant des données chiffrées liées aux incidences de ce changement. Fondement de l’opinion — Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (Bucket 3) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts) . S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles, qui s’élève à M€ 93,7, présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. — Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, la caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.) , au titre des pertes de crédit attendues sur 12 mois (Bucket 1) et, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité (Bucket 2) . Les corrections de valeur reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de la caisse régionale au regard de ses propres portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent, en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2019, un montant de M€ 46,8 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit en raison de : - l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.) , dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques (Bucket 1 et Bucket 2) . Dans le cadre de l’audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD ») , et perte en cas de défaut (« Loss Given Default » ou « LGD) , la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de backtesting, la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; - tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; - tester la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d’expositions homogènes de risques (Bucket 1 et Bucket 2) ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et des provisions dans l’outil de provisionnement ; - apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; - analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégorie homogène de risque sur l’exercice 2019. Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans les annexes aux comptes consolidés, au regard des exigences de la norme IFRS 9 au 31 décembre 2019. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre assemblée générale du 4 avril 2001 pour ERNST & YOUNG Audit et du 22 avril 2005 pour KPMG S.A. Au 31 décembre 2019, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la dix-neuvième année de sa mission sans interruption et KPMG S.A. était dans la quinzième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés — Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 2 mars 2020 Les Commissaires aux Comptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Pascal Brouard Olivier Durand Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et sur son site internet : https://www.ca-valdefrance.fr/Informations-financieres.html .

29/04/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001154
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 31 mars 20 20 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 38 688 Effets publics et valeurs assimilées 119 333 Créances sur les établissements de crédits 53 762 Opérations internes au Crédit agricole 829 767 Opérations avec la clientèle 6 479 187 Obligations et autres titres à revenu fixe 635 957 Actions et autres titres à revenu variable 260 110 Participations et autres titres détenus à long terme 805 830 Parts dans les entreprises liées 18 832 Immobilisations corporelles et incorporelles 82 954 Autres actifs 140 306 Comptes de régularisation 58 802 Total de l’actif 9 523 528 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 41 372 Opérations internes au Crédit agricole 4 490 211 Comptes créditeurs de la clientèle 3 069 333 Dettes représentées par un titre 20 515 Autres passifs 52 522 Comptes de régularisation 198 071 Provisions pour risques et charges 70 688 Dettes subordonnées et titres participatifs 152 285 Fonds pour risques bancaires généraux 1 47 000 Capitaux propres hors FRBG 1  281 531 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 091 087 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 9 523 528 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  205 372 Engagements de financements 758 128 Engagements de garantie 446 935 Engagements sur titres 309 Engagements reçus 2 121 027 Engagements de financements 14 151 Engagements de garantie 2 103 116 Engagements sur titres 3 760

28/02/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000354
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 décembre 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 6 736 Effets publics et valeurs assimilées 1 18 82 5 Créances sur les établissements de crédits 3 8 564 Opérations internes au Crédit agricole 707 860 Opérations avec la clientèle 6 494 708 Obligations et autres titres à revenu fixe 625 461 Actions et autres titres à revenu variable 309 708 Participations et autres titres détenus à long terme 805 843 Parts dans les entreprises liées 18 871 Immobilisations corporelles et incorporelles 84 006 Autres actifs 125 389 Comptes de régularisation 72 614 Total de l’actif 9 428 585 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 27 779 Opérations internes au Crédit agricole 4 466 870 Comptes créditeurs de la clientèle 3 022 199 Dettes représentées par un titre 21 018 Autres passifs 62 956 Comptes de régularisation 177 828 Provisions pour risques et charges 70 199 Dettes subordonnées et titres participatifs 155 205 Fonds pour risques bancaires généraux 1 4 3 000 Capitaux propres hors FRBG 1  281 531 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 091 087 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 9 428 585 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  255 335 Engagements de financements 738 977 Engagements de garantie 516 049 Engagements sur titres 309 Engagements reçus 2 081 840 Engagements de financements 16 389 Engagements de garantie 2 064 701 Engagements sur titres 750

23/10/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904577
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 septembre 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 4 461 Effets publics et valeurs assimilées 124 915 Créances sur les établissements de crédits 37 466 Opérations internes au Crédit agricole 689 324 Opérations avec la clientèle 6 359 702 Obligations et autres titres à revenu fixe 626 506 Actions et autres titres à revenu variable 331 542 Participations et autres titres détenus à long terme 802 314 Parts dans les entreprises liées 18 850 Immobilisations corporelles et incorporelles 85 518 Autres actifs 118 508 Comptes de régularisation 49 216 Total de l’actif 9 268 322 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 29 173 Opérations internes au Crédit agricole 4 417 119 Comptes créditeurs de la clientèle 2  948 745 Dettes représentées par un titre 21 012 Autres passifs 48 128 Comptes de régularisation 156 251 Provisions pour risques et charges 71 633 Dettes subordonnées et titres participatifs 152 730 Fonds pour risques bancaires généraux 1 42 000 Capitaux propres hors FRBG 1  281 531 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 091 087 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 9 268 322 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  289 062 Engagements de financements 778 016 Engagements de garantie 510 990 Engagements sur titres 56 Engagements reçus 1 997 713 Engagements de financements 16 389 Engagements de garantie 1 980 574 Engagements sur titres 750

22/07/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903811
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 juin 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 5 960 Effets publics et valeurs assimilées 124 590 Créances sur les établissements de crédits 38 299 Opérations internes au Crédit agricole 704 536 Opérations avec la clientèle 6 239 476 Obligations et autres titres à revenu fixe 621 860 Actions et autres titres à revenu variable 343 129 Participations et autres titres détenus à long terme 801 814 Parts dans les entreprises liées 19 783 Immobilisations corporelles et incorporelles 87 925 Autres actifs 106 136 Comptes de régularisation 47 078 Total de l’actif 9 160 586 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 30 435 Opérations internes au Crédit agricole 4 292 983 Comptes créditeurs de la clientèle 2  997 958 Dettes représentées par un titre 21 006 Autres passifs 55 810 Comptes de régularisation 128 638 Provisions pour risques et charges 69 411 Dettes subordonnées et titres participatifs 145 814 Fonds pour risques bancaires généraux 1 37 000 Capitaux propres hors FRBG 1  281 531 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 091 087 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 9 160 586 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  293 541 Engagements de financements 770 582 Engagements de garantie 522 848 Engagements sur titres 111 Engagements reçus 1 911 321 Engagements de financements 16 389 Engagements de garantie 1 894 932 Engagements sur titres

01/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901452
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 31 mars 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 2 552 Effets publics et valeurs assimilées 134 926 Créances sur les établissements de crédits 34 814 Opérations internes au Crédit agricole 726 808 Opérations avec la clientèle 6 344 927 Obligations et autres titres à revenu fixe 438 260 Actions et autres titres à revenu variable 325 912 Participations et autres titres détenus à long terme 811 115 Parts dans les entreprises liées 18 793 Immobilisations corporelles et incorporelles 88 988 Autres actifs 118 224 Comptes de régularisation 63 870 Total de l’actif 9 129 189 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 30 989 Opérations internes au Crédit agricole 4 400 051 Comptes créditeurs de la clientèle 2  877 910 Dettes représentées par un titre 21 015 Autres passifs 50 091 Comptes de régularisation 124 061 Provisions pour risques et charges 70 736 Dettes subordonnées et titres participatifs 135 805 Fonds pour risques bancaires généraux 1 37 000 Capitaux propres hors FRBG 1  281 531 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 091 087 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau Total du passif 9 129 189 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  314 623 Engagements de financements 800 179 Engagements de garantie 514 333 Engagements sur titres 111 Engagements reçus 2 074 109 Engagements de financements 40 785 Engagements de garantie 2 033 324 Engagements sur titres

24/04/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1901266
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 4 3  25 7  080,0 0  euros Siège social : 1, rue Daniel Boutet, 2800 0  Chartres 40 0  86 8  18 8  R.C.S Chartres Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2018 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Val de France en date du 2 5  j anvier 201 8  et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 2 2  m ars 2019 I. — Bilan au 3 1  décembre 2018 (En milliers d’euros) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Opérations interbancaires et assimilées 19 2  337 18 1  520 Caisse, banques centrales 2 2  232 2 4  657 Effets publics et valeurs assimilées 5 13 4  334 13 5  127 Créances sur les établissements de crédit 3 3 5  771 2 1  736 Opérations internes au crédit agricole 3 64 2  923 56 9  017 Opérations avec la clientèle 4 6  31 3  982 6  06 9  552 Opérations sur titres 76 4  370 67 4  154 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 43 9  023 37 7  505 Actions et autres titres à revenu variable 5 32 5  347 29 6  649 Valeurs immobilisées 92 0  841 92 1  506 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 81 1  944 80 7  349 Parts dans les entreprises liées 6-7 1 8  814 2 6  896 Immobilisations incorporelles 7 748 756 Immobilisations corporelles 7 8 9  335 8 6  505 Capital souscrit non verse Actions propres Comptes de régularisation et actifs divers 14 5  074 14 7  351 Autres actifs 8 9 2  203 8 9  741 Comptes de régularisation 8 5 2  871 5 7  610 Total actif 8  97 9  527 8  56 3  100 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Opérations interbancaires et assimilées 3 0  932 1 6  403 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 10 3 0  932 1 6  403 Opérations internes au crédit agricole 10 4  27 3  197 4  12 2  165 Comptes créditeurs de la clientèle 11 2  85 1  979 2  67 5  739 Dettes représentées par un titre 12 2 1  019 1 9  017 Comptes de régularisation et passifs divers 16 9  764 17 0  858 Autres passifs 13 5 5  902 7 9  390 Comptes de régularisation 13 11 3  862 9 1  468 Provisions et dettes subordonnées 20 7  671 19 6  670 Provisions 14 6 9  290 6 7  444 Dettes subordonnées 18 13 8  381 12 9  226 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 17 13 7  000 12 8  652 Capitaux propres hors FRBG 19 1  28 7  965 1  23 3  596 Capital souscrit 4 3  257 4 3  257 Primes d'émission 14 7  187 14 7  187 Réserves 1  03 6  789 98 3  598 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 51 Report à nouveau 286 Résultat de l'exercice 6 0  446 5 9  503 Total passif 8  97 9  527 8  56 3  100 Hors-bilan au 31 décembre 2018 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés 1  15 2  451 1  20 4  972 Engagements de financement 27 69 8  250 71 1  074 Engagements de garantie 27 45 4  090 49 3  898 Engagements sur titres 27 111 Engagements reçus 2  03 7  399 1  93 6  961 Engagements de financement 27 1 7  267 2 2  678 Engagements de garantie 27 2  02 0  132 1  91 4  283 Engagements sur titres 27 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 24 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 25 II. — Compte de résultat (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 30 17 7  075 18 9  039 Intérêts et charges assimilées 30 -6 8  911 -9 2  503 Revenus des titres à revenu variable 31 2 8  232 2 6  453 Commissions Produits 32 11 0  706 11 0  826 Commissions Charges 32 -1 6  676 -1 8  166 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation 33 241 337 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés 34 -995 948 Autres produits d'exploitation bancaire 35 5  494 3  811 Autres charges d'exploitation bancaire 35 - 1  224 - 1  045 Produit net bancaire 23 3  942 21 9  700 Charges générales d'exploitation 36 -13 3  298 -13 1  207 Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations - 9  140 - 7  892 Résultat brut d'exploitation 9 1  504 8 0  601 Coût du risque 37 - 2  863 - 3  525 Résultat d'exploitation 8 8  641 7 7  076 Résultat net sur actifs immobilisés 38 1  553 1  356 Résultat courant avant impôt 9 0  194 7 8  432 Résultat exceptionnel 39 54 53 Impôts sur les bénéfices 40 -2 1  505 - 8  776 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - 8  297 -1 0  206 Résultat net de l'exercice 6 0  446 5 9  503 III. — Affectation du résultat L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat disponible composé du résultat de l'exercice pour 60 446 484,26 € augmenté du report à nouveau lié à IFRS9 de 285 574,61 €comme suit: - Intérêts aux Parts Sociales 881 631,98 € - Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés 5 552 280,75 € - Affectation spéciale Loi Mécénat 11  376, 18 € - Affectation à la Réserve Légale 40 715 077,47 € - Dotation aux Autres Réserves 13 571 692,49 € Conformément à la loi, l'Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Intérêts aux parts sociales : Exercice Nombre de parts sociales Intérêt net Taux d'intérêt 2015 3 019 289 543 473,22 € 1,80 % 2016 3 019 289 664 244,75 € 2,20 % 2017 3 019 289 890 689,94 € 2,95 % Proposition d'affectation pour l'exercice 2018 : 2018  3 019 289  881 631,98  € 2,92 % Dividendes sur Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) : Exercice Nombre de CCA Dividende net Dividende net par CCA 2015 1 306 419 5 813 564,55 € 4,45 € 2016 1 306 419 5 617   601 , 70 € 4,30 € 2017 1 306 419 5 421 638,85 € 4,15 € Proposition d'affectation pour l'exercice 2018 : 2018 1 306 419 15 552 280,75  € 4,25 € Cette résolution est adoptée à l'unanimité. IV. Annexes Note 1 . C adre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1. 1  Cadre juridique et financier Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-2 0  et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-177 5  du 10/09/194 7  portant statut de la coopération. Sont affiliées au Crédit Agricole Val de France, 5 3  Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. Crédit Agricole Val de France est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 3 1  décembre 2018, Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 3 8  autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-3 0  du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 56,2 6  % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 1 4  décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,59%. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4  37 8  30 5  actions propres au 3 1  décembre 2018, soit 0,1 5  % de son capital, contre 2  14 6  13 3  actions propres au 3 1  décembre 2017. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1. 2  Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance du Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 1 5  %, 2 5  % puis 3 3  % et enfin, depuis le 3 1  décembre 2001, 5 0  % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 5 0  % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 200 4  et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 200 4  et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3  à 1 0  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 200 1  avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 2 2  octobre 200 1  sous le numéro R.01-453. Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 201 4  (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-102 4  du 2 0  août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-1 8  de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 198 8  au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, le Conseil de résolution unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57- 1  du Code monétaire et financier et à l'article 7 3  de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 198 8  par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de résolution unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 1 7  février 201 6  (avenant n°2) et le 2 1  juillet 201 6  (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 201 6  et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1. 3  Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2018 Opérati on de titrisation Le 2 6  avril 2018, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2018) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 3 9  Caisses Régionales. Cette transaction est le second RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 3 9  Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 201 8  » pour un montant de 1  milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 3 7  investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Val de France a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 2 0  millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2018. Elle a souscrit pour 2, 6  millions d'euros des titres subordonnés. Note 1. 4  Evénements postérieurs à l'exercice 201 8  Pas d'événements significatifs postérieurs à la clôture de l'exercice 2018. Note 2 . P rincipes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements Date de publication par l'Etat français Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du Règlement ANC n°2017 ‐ 0 1  relatif au PCG concernant le traitement comptable des opérations de fusion et assimilées. 30/12/2017 2018 Règlement 2018-0 1  relatif aux changements de méthodes comptables, changements d'estimation et correction d'erreur 20/04/2018 2018 Au 1er janvier 2018, deux changements de méthode comptable ont été réalisés en l'absence de nouveau texte de l'ANC. Le premier correspond à un nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit sur les encours sains, visant à transposer le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit selon l'approche IFRS 9  d'estimation des pertes attendues. Le périmètre d'application de ce nouveau modèle de provisionnement concerne les encours de crédits (hors encours de leasing) ainsi que les engagements par signature, à savoir les engagements de financement et les engagements de garantie. Dans le cadre du projet IFRS 9, le Groupe a pris la décision de principe d'aligner les dispositions qu'il applique pour déterminer la dépréciation pour risque de crédit dans les comptes individuels en normes françaises à celles utilisées dans les comptes consolidés en IFRS. Cet alignement de principe reste compatible avec une application des textes existants du référentiel français : - Le principe de prudence, défini dans l'article L123-2 0  du Code de Commerce et repris dans l'article 121- 4  du règlement 2014-0 3  (PCG) justifie, par nature, le provisionnement, y compris sur la base des pertes attendues. - L'article 1121- 3  du règlement 2014-0 7  relatif aux provisions de passif (poste 7) permet de provisionner, sur la base d'« événements survenus ou en cours », les encours ayant subi une dégradation significative de leur risque de crédit ou porteurs d'un risque ab initio. - L'article 323- 6  du règlement 2014-0 3  (PCG) relatif à l'évaluation des passifs permet de tenir compte des « événements futurs » dans l'estimation des provisions (assimilable à la composante forward-looking). - Enfin, le Règlement 2018-0 1  qui modifie le Règlement 201 4  -0 7  permet le changement de méthode comptable à l'initiative de l'entreprise Les impacts liés à cet alignement sont enregistrés en capitaux propres d'ouverture. Le second changement de présentation dans le compte de résultat porte sur la reprise liée au passage du temps, ou effet de désactualisation, de la dépréciation des créances douteuses. L'article 1123- 2  du règlement 2014-0 7  relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire détaille la composition du poste d'intérêts et produits assimilés figurant en produit net bancaire. Concernant l'effet de désactualisation, il laisse le choix entre un enregistrement en produit net bancaire ou en coût du risque. Le Conseil d'Etat, dans son arrêt du 1 0  mai 2017, a modifié la façon dont les opérations d'actualisation et de désactualisation doivent être appréhendées. En effet, il a estimé que toute dépréciation constituée conformément à l'article 2231- 2  du règlement 2014-0 7  de l'ANC enregistre « une diminution de la valeur vénale des encours ». Cela s'applique sans distinction à toute dépréciation et donc à la part des dépréciations résultant de l'actualisation des flux futurs. Du fait de cette prise de position du Conseil d'Etat, le Crédit Agricole Mutuel Val de France a adapté son suivi interne du coût du risque lié à ses créances douteuses, en alignant le traitement des reprises de dépréciations liées au passage du temps sur celui des dotations, ce qui signifie les intégrer dans son suivi du coût du risque et non plus dans son suivi du produit net bancaire. Compte tenu de cette évolution, il a été décidé de présenter en coût du risque la reprise liée au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses à compter du 1er janvier 2018. En effet, le Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que l'alignement avec la position prise par le Conseil d'Etat permet de fournir une meilleure information financière au sens de l'article 122- 2  du règlement ANC N°2018-0 1  du 2 0  avril 201 8  modifiant le règlement ANC N°2014-0 3  concernant les changements de méthodes, changements d'estimation et corrections d'erreurs. Ce choix est sans impact sur les capitaux propres d'ouverture. Note 2. 1  Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines et elles demeurent dans leur poste d'origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Val de France constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d’un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe Crédit Agricole s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements de financement. Les pertes de crédit attendues pour les 1 2  mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 1 2  mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’exposition est inférieure à 1 2  mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - au niveau du Groupe Crédit Agricole dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; - au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Val de France applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d’engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. • Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Val de France apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (encours douteux). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur 2  niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un deuxième niveau propre à chaque entité lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d’encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n’est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 3 0  jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d’un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivis en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 3 0  jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 1 2  mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d’un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - le type d’encours ; - la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; - le type de garantie ; - la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ; - le secteur d’activité ; - l’emplacement géographique de l’emprunteur ; - la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’encours pour apprécier sur base collective les variations du risque de crédit peut évoluer en présence de nouvelles informations. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - Il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - La situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - Il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné dès lors que le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine. Dans ce cas, l'encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Les prêts et avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les prêts et avances aux Caisses régionales. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l’article 2231- 3  du règlement ANC 2014-0 7  le Groupe a fait le choix d’enregistrer en coût du risque l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Lorsqu'après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours restructurés sont immédiatement déclassés en encours douteux. Note 2. 2  Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311- 1  à 2391- 1  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. 1  Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341- 2  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Titre s de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351- 2  à 2352- 6  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381- 1  à 2381- 5  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2018, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2. 3  Immobilisations Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-0 6  modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Val de France, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 3 0  à 4 0  ans Second œuvre 8  à 4 0  ans Installations techniques 5  à 2 5  ans Agencements 5  à 1 5  ans Matériel informatique 4  à 7  ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4  à 5  ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2. 4  Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2. 5  Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes : - soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 1 0  % du prix d'émission ; - soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 199 3  dont la prime de remboursement excède 1 0  % du prix d'émission. Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2. 6  Provisions Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2. 7  Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-0 2  du 2 3  février 199 0  modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Note 2. 8  Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5  Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07), - la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 252 2  du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA. Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Val de France. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels, - en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2. 9  Opérations en devises Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7  Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.1 0  Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Val de France. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 2 7  et 28. Note 2.1 1  Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 2 3  juin 201 6  pour 2016, 201 7  et 2018. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.1 2  Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-0 2  de l'Autorité des normes comptables du 0 7  novembre 201 3  relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4  du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2  qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.1 3  Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Val de France. Note 2.1 4  Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3, 3  %. Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat. Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Val de France constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de la convention fiscale qu'elle a signée avec Crédit Agricole SA. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), Crédit Agricole Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 24 4  quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt. Note 3 . Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 5  861 5  861 5  861 6  532 à terme 44 2 9  834 2 9  878 32 2 9  910 1 5  204 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 5  905 2 9  834 3 5  739 32 3 5  771 2 1  736 Dépréciations Valeur nette au bilan 3 5  771 2 1  736 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 12 0  530 12 0  530 12 0  530 5 5  715 Comptes et avances à terme 598 4  879 15 3  454 36 1  063 51 9  994 2  399 52 2  393 47 3  521 Titres reçus en pension livrée 3 9  781 Prêts subordonnés Total 12 1  128 4  879 15 3  454 36 1  063 64 0  524 2  399 64 2  923 56 9  017 Dépréciations Valeur nette au bilan 64 2  923 56 9  017 Total 67 8  694 59 0  753 Commentaires : Parmi les créances sur les établissements de crédit 67 8  69 3  milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4. O pérations avec la clientèle Note 4. 1  Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 1  024 530 1  554 1  554 2  740 Autres concours à la clientèle 37 0  298 67 3  124 2  20 7  416 3  12 5  284 6  37 6  122 2 1  818 6  39 7  940 6  16 3  926 Valeurs reçues en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 1 9  552 1 9  552 43 1 9  595 1 8  582 Dépréciations -10 5  107 -11 5  696 Valeur nette au bilan 6  31 3  982 6  06 9  552 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 1  64 9  milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 1  09 6  61 7  milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 3 1  décembre 201 8  contre 1  08 1  22 7  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 5 7  72 0  milliers au 3 1  décembre 201 8  d'euros contre 6 0  95 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 4. 2  Opérations avec la clientèle - a nalyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Don t encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 3  35 5  750 5 2  628 2 9  936 -2 3  120 -1 5  910 3  20 0  033 5 3  219 3 1  327 -2 4  892 -1 7  593 Agriculteurs 84 5  207 2 6  360 1 9  320 -2 0  322 -1 6  115 84 8  043 3 0  346 2 2  302 -2 4  020 -1 8  579 Autres professionnels 48 3  563 2 3  693 1 6  552 -1 6  123 -1 2  446 47 3  491 2 4  450 1 3  999 -1 6  951 -1 0  970 Clientèle financière 14 6  585 2  583 2  396 - 1  859 - 1  808 13 8  801 2  898 2  418 - 2  086 - 1  804 Entreprises 97 2  324 5 4  340 3 7  764 -4 3  094 -3 1  639 93 5  808 6 3  320 3 2  529 -4 7  685 -2 7  007 Collectivités publiques 59 7  999 57 1  020 Autres agents économiques 1 7  661 589 57 -589 -57 1 8  052 62 61 -62 -61 Total 6  41 9  089 16 0  193 10 6  025 -10 5  107 -7 7  975 6  18 5  248 17 4  295 10 2  636 -11 5  696 -7 6  014 Note 5. T itres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Titres de l'ac tivité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 13 3  011 13 3  011 13 3  807 dont surcote restant à amortir 3  392 3  392 4  452 dont décote restant à amortir - 1  981 - 1  981 - 2  245 Créances rattachées 1  323 1  323 1  320 Dépréciations Valeur nette au bilan 13 4  334 13 4  334 13 5  127 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 4 2  240 4 2  240 4 2  647 Autres émetteurs 2  220 39 2  082 39 4  302 33 2  125 dont surcote restant à amortir 4  184 4  184 3  781 dont décote restant à amortir -893 -893 -664 Créances rattachées 11 2  495 2  506 2  736 Dépréciations -25 -25 -3 Valeur nette au bilan 2  206 43 6  817 43 9  023 37 7  505 Actions et autres titres à revenu variable 31 1  239 1 6  446 32 7  685 29 7  075 Créances rattachées Dépréciations - 1  690 -648 - 2  338 -426 Valeur nette au bilan 30 9  549 1 5  798 32 5  347 29 6  649 Total 31 1  755 1 5  798 57 1  151 89 8  704 80 9  281 Valeurs estimatives 32 5  436 1 8  528 58 5  692 92 9  656 851 200 (1) dont 26 220 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2018 et 25 132 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Transferts de titres en cours d'exercice : Le montant des cessions de titres d'investissement : Pas de cessions de titres d'investissement. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 1 3  69 1  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 1 9  06 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 2  73 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 1  57 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 1 9  27 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 2 5  44 7  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -91 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre -11 1  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Note 5. 2  Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Administration et banques centrales (y compris Etats) 4 1  260 4 1  670 Etablissements de crédit 17 6  959 14 7  858 Clientèle financière 46 8  817 43 6  253 Collectivités locales 980 977 Entreprises, assurances et autres clientèles 7 6  211 4 5  089 Divers et non ventilés Total en principal 76 4  227 67 1  847 Créances rattachées 2  506 2  736 Dépréciations - 2  363 -429 Valeur nette au bilan 76 4  370 67 4  154 Note 5. 3  Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 43 6  542 13 3  011 32 7  685 89 7  238 37 4  772 13 3  807 29 7  075 80 5  654 dont titres cotés 27 9  022 13 3  011 41 2  033 20 2  852 13 3  807 33 6  659 dont titres non cotés (1) 15 7  520 32 7  685 48 5  205 17 1  920 29 7  075 46 8  995 Créances rattachées 2  506 1  323 3  829 2  736 1  320 4  056 Dépréciations -25 - 2  338 - 2  363 -3 -426 -429 Valeur nette au bilan 43 9  023 13 4  334 32 5  347 89 8  704 37 7  505 13 5  127 29 6  649 80 9  281 Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 32 5  34 7  milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 31 2  66 4  milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 4 9  99 2  milliers d'euros. Leur valeur estimative au 3 1  décembre 201 8  s'élève à 5 4  14 1  milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 3 1  décembre 201 8  : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 8 9  838 8 9  839 OPCVM obligataires 18 6  537 19 9  091 OPCVM actions OPCVM autres 4 8  972 5 2  837 T otal 32 5  347 34 1  767 Note 5. 4  Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 9  001 2  000 14 3  033 28 2  508 43 6  542 2  506 43 9  048 37 7  508 Dépréciations -25 -3 Valeur nette au bilan 9  001 2  000 14 3  033 28 2  508 43 6  542 2  506 43 9  023 37 7  505 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 1 4  631 7 8  004 4 0  376 13 3  011 1  323 13 4  334 13 5  127 Dépréciations Valeur nette au bilan 1 4  631 7 8  004 4 0  376 13 3  011 1  323 13 4  334 13 5  127 Note 6. T itres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 3 1  décembre 2018. Rubriques (En milliers d’euros) Situation nette Quote- part de capital % détenu Valeurs comptables des titres détenus - brutes Valeurs comptables des titres détenus - nettes Prêts et avances consentis par la société non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société Résultats (bénéfices ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR Participations dans Ets de Crédit Néant Autres parts dans les entreprises liées CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION 10 427 100,00 10 000 10 000 1 028 0 SAS VDF INNOVATION 985 100,00 1 000 918 -11 0 VAL DE France INVESTISSEMENT 14 983 100,00 7 000 6 956 0 0 CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER 666 100,00 4 000 739 -88 0 CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER 200 0 Sous total 22 000 18 613 200 0 Autres titres de participations SCI DE LA SEINE 2 865 2,28 449 112 1 022 23 261,03 CA TITRES 57 243 1,32 732 732 1 460 0  CA TITRES 4 620 SACAM PARTICIPATION 77 811 1,88 1 364 1 364 837 156 618 SACAM DEVELOPPT 732 007 2,11  15 446 15 446 -3 909 60 494 SACAM DEVELOPPT 7 224 388 568 SACAM AVENIR 192 011 1,91 3 664 3 664 -30 0 SACAM IMMOBILIER 140 349 1,89 2 643 2 643  5 985 108 351 SACAM MUTULALISATION 18 285 941 1,81 335 946 335 946 275 280 4 894 733 CAC PME 51 426 7,65 4030 4030 1672 0 SAS LA BOETIE 19 263 966 2,11 408 505 408 505 961 958 21 111 732 C2MS 57 353 1,61 1 382 1 382 6 511 66 211 SCI CAM 41 731 2,86 437 437 758 0 CAPS (CT CAM) 39 197 1,82 1 131 1 131 1 927 20 997 TERRITOIRES ET DEVELOPT 22 349 3,94 509 509 1 099 13 655 TERRITOIRES ET DEVELOPT 1 368 DELTA 77 911 1,73 1 373 1 373 -35 0 CARCIE 2 225 21,00 630 511 165 0 SACAM INTERNATIONAL 640 948 2,11 18 96 3 13 451 85 139 240 197 SACAM FIRECA SAS 20 649 1,76 788 313 -812 0 SACAM ASSUR, CAUTION 34 765 1,88 663 663 1 825 32 770 EDISSIMO 204 322 0,11 1 832 1 832 86 331 65 327 CREDIT AGRICOLE PAYMENT SERVICES 16 500 1,03 503 503 0 0 PFO2 0,23 3 000 3 000 0 152 42 1 PF GRAND PARIS 0,34 2 000 1 994 0 0 AMUNDI IMMOBILIER DE FRANCE 2,56 1 999 1 965 0 0 Sous total 807 989  801 506  13 212  0  Total 829 989  820 119  13 412  0  Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1% du capital de la CR Participations Ets de Crédit (ensemble) 0 0 0 Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 0 0 Autres titres de participations (ensemble) 1 266 2 341 12 963 60 Total parts entreprises liées et participations 831 255 822 460 26 375 60 6. 1  Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 2 2  000 1 9  110 3 0  000 2 7  270 Titres cotés Avances consolidables 200 200 200 200 Créances rattachées Dépréciations - 3  386 - 3  304 Valeur nette au bilan 1 8  814 1 9  310 2 6  896 2 7  470 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 80 0  278 1  03 4  100 79 9  677 1  00 5  690 Titres cotés Avances consolidables 7  986 7  986 7  281 7  281 Créances rattachées 108 108 230 230 Dépréciations - 6  650 - 7  781 Sous-total titres de participation 80 1  722 1  04 2  194 79 9  407 1  01 3  201 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 1 0  261 1 0  343 7  942 8  138 Titres cotés Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -39 Sous-total autres titres détenus à long terme 1 0  222 1 0  343 7  942 8  138 Valeur nette au bilan 81 1  944 1  05 2  537 80 7  349 1  02 1  339 Total des titres de participation 83 0  758 1  07 1  847 83 4  245 1  04 8  809 (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 83 2  539 83 7  619 Titres cotés Total 83 2  539 83 7  619 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7. V ariation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2018 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 3 0  000 7  000 -1 5  000 2 2  000 Avances consolidables 200 200 Créances rattachées Dépréciations - 3  304 -119 37 - 3  386 Valeur nette au bilan 2 6  896 6  881 -1 4  963 1 8  814 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 79 9  677 605 -4 80 0  278 Avances consolidables 7  281 1  355 -650 7  986 Créances rattachées 230 108 -230 108 Dépréciations - 7  781 -102 1  233 - 6  650 Sous-total titres de participation 79 9  407 1  966 349 80 1  722 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 7  942 4  476 - 2  157 1 0  261 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -39 -39 Sous-total autres titres détenus à long terme 7  942 4  437 - 2  157 1 0  222 Valeur nette au bilan 80 7  349 6  403 - 1  808 81 1  944 Total 83 4  245 1 3  284 -1 6  771 83 0  758 (1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2018 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 18 8  000 1 2  199 - 5  975 19 4  224 Amortissements et dépréciations -10 1  495 - 9  133 5  739 -10 4  889 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 8 6  505 3  066 -236 8 9  335 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1  169 1  169 Amortissements et dépréciations -413 -8 -421 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 756 -8 748 Total 8 7  261 3  058 -236 9 0  083 Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : Augmentation : La mise en service de l'agence de Romorantin pour 1  250K€. Site Boutet Pasteur : acquisition sur l’exercice pour 1 0  903k€ et mise en service sur 201 8  pour un montant total de 2 6  250K€. Diminution : Vente - Une plus-value réalisée de 400K€ suite à la vente de plusieurs agences en 2018: Blois avenue de Vendôme, Jouy, Josnes, Ouzouer le Doyen, Selommes, Nouan le Fuzelier et Villedieu le Château (VB de Cession 1931K€) Mise en rebut - VB de Cession suite à la mise en service de Boutet Pasteur pour 3  447K€. Fermeture de Romorantin Sologne VB 416€. Note 8. C omptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 5 7 Comptes de stock et emplois divers 375 432 Débiteurs divers (2) 9 1  818 8 9  298 Gestion collective des titres Livret de développement durable Comptes de règlement 5 4 Valeur nette au bilan 9 2  203 8 9  741 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 1 1  895 1 4  917 Comptes d'ajustement et comptes d'écart Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers Charges constatées d'avance 443 496 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 7  081 1 0  206 Autres produits à recevoir 3 3  314 3 1  893 Charges à répartir Autres comptes de régularisation 138 98 Valeur nette au bilan 5 2  871 5 7  610 Total 14 5  074 14 7  351 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 231 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 9. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2018 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2018 Sur opérations interbancaires et assimilées Sur créances clientèle 11 5  696 2 6  400 -3 6  010 -979 10 5  107 Sur opérations sur titres 429 2  000 -66 2  363 Sur valeurs immobilisées 1 1  085 260 - 1  269 1 0  076 Sur autres actifs 200 42 -64 178 Total 12 7  410 2 8  702 -3 7  409 -979 11 7  724 Note 10. D ettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 774 774 774 806 à terme 89 3 0  063 3 0  152 6 3 0  158 1 5  597 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 774 89 3 0  063 3 0  926 6 3 0  932 1 6  403 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 5 4  800 5 4  800 5 4  800 2 7  522 Comptes et avances à terme 69 4  610 1  50 3  618 1  37 9  047 63 8  626 4  21 5  901 2  496 4  21 8  397 4  05 4  785 Titres donnés en pension livrée 3 9  858 Valeur au bilan 74 9  410 1  50 3  618 1  37 9  047 63 8  626 4  27 0  701 2  496 4  27 3  197 4  12 2  165 Total 75 0  184 1  50 3  707 1  37 9  047 66 8  689 4  30 1  627 2  502 4  30 4  129 4  13 8  568 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale ( Cf. Cadre Juridique et Financier ). Note 11. C omptes créditeurs de la clientèle Note 11. 1  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 2  24 1  881 2  24 1  881 16 2  24 1  897 2  08 8  844 Comptes d'épargne à régime spécial : 4 1  625 4 1  625 4 1  625 5 0  283 à vue 4 1  625 4 1  625 4 1  625 5 0  283 à terme Autres dettes envers la clientèle : 6 0  266 14 5  563 34 9  186 3  977 55 8  992 9  465 56 8  457 53 6  612 à vue 4  083 4  083 4  083 1 3  188 à terme 5 6  183 14 5  563 34 9  186 3  977 55 4  909 9  465 56 4  374 52 3  424 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 2  34 3  772 14 5  563 34 9  186 3  977 2  84 2  498 9  481 2  85 1  979 2  67 5  739 Note 11. 2  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Particuliers 1  55 6  361 1  43 1  019 Agriculteurs 25 7  950 23 9  340 Autres professionnels 13 4  874 13 4  422 Clientèle financière 5 6  762 4 1  639 Entreprises 76 6  257 74 2  730 Collectivités publiques 2  098 6  797 Autres agents économiques 6 8  196 6 5  977 Total en principal 2  84 2  498 2  66 1  924 Dettes rattachées 9  481 1 3  815 Valeur au bilan 2  85 1  979 2  67 5  739 Note 12. D ettes représentées par un titre Note 12. 1  Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 8  000 1 3  000 2 1  000 19 2 1  019 1 9  017 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Valeur nette au bilan 8  000 1 3  000 2 1  000 19 2 1  019 1 9  017 Note 13. C omptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) Dettes représentatives de titres empruntés Instruments conditionnels vendus 5 7 Comptes de règlement et de négociation Créditeurs divers 5 0  513 6 0  420 Versements restant à effectuer sur titres 5  384 1 8  963 Valeur au bilan 5 5  902 7 9  390 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 2 0  673 1 0  300 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 13 2 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers Produits constatés d'avance 2 8  225 2 6  782 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 1  221 2  334 Autres charges à payer 6 3  324 5 1  159 Autres comptes de régularisation 406 891 Valeur au bilan 11 3  862 9 1  468 Total 16 9  764 17 0  858 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 14. P rovisions (En milliers d'euros) Solde au 31/12/2017 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2018 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 68 -24 44 Provisions pour autres engagements sociaux 741 6 747 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature (1) 2  459 1 0  893 - 9  553 7  035 1 0  834 Provisions pour litiges fiscaux Provisions pour autres litiges 1  311 314 -171 -484 970 Provision pour risques pays Provisions pour risques de crédit (2) 4 8  535 20 8  851 -20 6  675 - 7  321 4 3  390 Provisions pour restructurations Provisions pour impôts 207 8 215 Provisions sur participations Provisions pour risques opérationnels 482 482 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3) 9  282 290 -165 9  407 Autres provisions (4) 4  359 1  194 - 2  073 -279 3  201 Valeur au bilan 6 7  444 22 1  556 - 2  244 -21 7  180 -286 6 9  290 (1) Provisions sur les crédits baux Mobilier et Immobilier pour 1 152k€, les cautions bancaires pour 2 989k€ et sur les engagements hors bilan sains et dégradés pour 6 693k€ (application d’un changement de méthode et transfert de compte à compte pour 7035k€). (2) Application d’un changement de méthode qui constate au passif du bilan des pertes de crédit attendues sur les douze mois à venir (créances qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'instrument financier dès lors que la qualité de crédit de l'encours s'est significativement dégradée (créances qualifiées de dégradées). La nouvelle méthode implique un suivi sur chaque créance chaque mois générant des mouvements importants. (3) Voir note 15 ci-après. (4) Dont la provision sur le différentiel d’intérêts servis aux clients et le taux moyen sur les DAT à taux progressif, en forte diminution pour 1 444 k€, et une nouvelle dotation pour geste commercial pour 244 k€ (Bons échus). Note 15. E pargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans 14 9  634 12 6  446 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans 61 4  947 58 0  624 Ancienneté de plus de 1 0  ans 77 1  675 78 1  888 Total plans d'épargne-logement 1  53 6  256 1  48 8  958 Total comptes épargne-logement 25 7  805 25 2  689 T otal encours collectes au titre des contrats épargne-logement 1  79 4  061 1  74 1  647 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Plans d'épargne-logement 1  639 2  097 Comptes épargne-logement 9  509 1 3  033 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 1  148 1 5  130 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -330 -150 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -4 766 -4 705 Ancienneté de plus de 10 ans -4 291 -4 417 Total plans d'épargne-logement -9 387 -9 272 Total comptes épargne-logement -20 -9 Total provision au titre des contrats épargne-logement -9 407 -9 281 (En milliers d'euros) 01/01/2018 Dotations Reprises 31/12/2018 Plans d'épargne-logement - 9  273 -114 - 9  387 Comptes épargne-logement -9 -11 -20 Total provision au titre des contrats épargne-logement - 9  282 -125 0 - 9  407 La dotation de la provision épargne logement au 3 1  décembre 201 8  est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 16. E ngagements sociaux : avantages p ostérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dette actuarielle au 31/12/N-1 2 3  666 2 3  004 Coût des services rendus sur l'exercice 1  796 1  673 Coût financier 324 313 Cotisations employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre -56 -12 Indemnités de cessation d'activité Prestations versées (obligatoire) -890 - 1  288 (Gains) / pertes actuariels 410 -23 Dette actuarielle au 31/12/N 2 5  250 2 3  666 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Coût des services rendus 1  796 1  672 Coût financier 324 312 Rendement attendu des actifs -250 -243 Coût des services passés Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 267 277 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2  137 2  018 Variations de juste valeur des actifs des régimes et des Droit à remboursements (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 2 0  520 1 9  493 Rendement attendu des actifs 250 243 Gains / (pertes) actuariels 49 39 Cotisations payées par l'employeur 2  161 2  045 Cotisations payées par les employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre -56 -12 Indemnités de cessation d'activité Prestations payées par le fonds -890 - 1  288 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N 2 2  035 2 0  520 Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dette actuarielle au 31/12/N -25 250 -23 665 Impact de la limitation d'actifs - Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 3 174 3 079 Juste valeur des actifs fin de période 22 035 20 520 Position nette (passif) / actifs au 31/12/n -42 -66 Composition des actifs des régimes Information sur les actifs des régimes Allocations d'Actifs En % En Milliers d'euros Actions 9,80 % 2 160 Dont actions cotées Obligations 83,00 % 18 288 Dont obligations cotées Immobiliers 7,20 % 1 587 Autres Actifs Régimes à prestations définis : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants: - Indemnités de Fin de Carrières : 1,38% et 1,42% - Retraites Chapeau : 1,38% et 1,42% - Formugei : 0,91% et 1% Au 3 1  décembre 2018, le taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite supplémentaire Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,90 % 2,79 % 1,92 % 4,14 % Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 1,00 % 2,96 % 0,92 % 4,40 % Note 17. F onds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Fonds pour risques bancaires généraux 13 7  000 12 8  652 Valeur au bilan 13 7  000 12 8  652 Note 18. D ettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Titres et emprunts participatifs Autres emprunts subordonnés à terme Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Placement des fonds propres des Caisses Locales 13 5  666 13 5  666 2  715 13 8  381 12 9  226 Dépôts de Garantie à caractère mutuel Valeur au bilan 13 5  666 13 5  666 2  715 13 8  381 12 9  226 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3  43 4  milliers d'euros au 3 1  décembre 201 8  contre 3  40 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Note 19. V ariation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres Le capital du Crédit Agricole Val de France est composé de 3  01 9  28 9  parts sociales pour une valeur nominale unitaire de 10€ et de 1  30 6  41 9  CCA pour une valeur nominale unitaire de 10€. (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau(1) Ecarts conversion / réévaluation Provisions Réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2016 4 3  257 65 3  974 4 7  256 37 3  950 345 6 1  887 1  18 0  669 Dividendes versés au titre de 2016 - 6  282 - 6  282 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2016 4 1  704 1 3  901 -5 5  605 Report à nouveau Résultat de l’exercice 2017 5 9  503 5 9  503 Autres variations -294 -294 Solde au 31/12/2017 4 3  257 69 5  678 4 7  256 38 7  851 51 5 9  503 1  23 3  596 Dividendes versés au titre de 2017 - 6  312 - 6  312 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2017 3 9  893 1 3  298 -5 3  191 Report à nouveau (2) 286 286 Résultat de l’exercice 2018 6 0  446 6 0  446 Autres variations -51 -51 Solde au 31/12/2018 4 3  257 73 5  571 4 7  256 40 1  435 6 0  446 1  28 7  965 (1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros de primes de fusion. (2) Changement de méthode Note 20. C omposition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Capitaux propres 1  28 7  965 1  23 3  596 Fonds pour risques bancaires généraux 13 7  000 12 8  652 Dettes subordonnées et titres participatifs 13 8  381 12 9  226 Dépôts de garantie à caractère mutuel Total des fonds propres 1  56 3  346 1  49 1  474 Note 21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Solde N Solde N-1 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 66 9  297 59 6  493 Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle 65 6  334 58 3  180 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 2  963 1 3  313 Dettes 4  40 9  082 4  24 9  411 Sur les établissements de crédits et institutions financières 4  27 0  701 4  12 0  185 Sur la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 13 8  381 12 9  226 Engagements donnés 60 60 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle Garanties données à des établissements de crédit Garanties données à la clientèle 60 60 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 22. T ransactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. Note 23. O pérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Euro 9  01 2  751 8  84 7  546 8  60 0  119 8  45 0  504 Autres devises de l’Union Europ. 116 116 83 83 Franc Suisse 62 62 2 2 Dollar 3  057 3  057 2  209 2  209 Yen Autres devises 167 167 499 499 Valeur brute 9  01 6  153 8  85 0  948 8  60 2  912 8  45 3  297 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 8 1  099 12 8  579 8 7  598 10 9  803 Dépréciations -11 7  725 -12 7  410 T otal 8  97 9  527 8  97 9  527 8  56 3  100 8  56 3  100 Note 24. O pérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - Devises - Euros Opérations de change à terme 5  384 5  381 4  677 4  670 - Devises 2  683 2  683 2  316 2  316 - Euros 2  701 2  698 2  361 2  354 Prêts et emprunts en devises Total 5  384 5  381 4  677 4  670 Note 25. O pérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 2  39 3  492 6 0  260 2  45 3  752 2  08 2  301 Opérations sur marchés organisés (1) Contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations de gré à gré (1) 2  39 3  492 6 0  260 2  45 3  752 2  08 2  301 Swaps de taux d'intérêt 2  39 3  492 6 0  260 2  45 3  752 2  08 2  301 Autres contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change FRA Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations conditionnelles 4  280 4  280 5  136 Opérations sur marchés organisés Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés Vendus Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés Vendus Instruments de taux de change à terme Achetés Vendus Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Opérations de gré à gré 4  280 4  280 5  136 Options de swaps de taux Achetées Vendues Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 2  140 2  140 2  568 Vendus 2  140 2  140 2  568 Instruments de taux de change à terme Achetés Vendus Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés Vendus Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Dérivés de crédit Contrats de dérivés de crédit Achetés Vendus T otal 2  39 3  492 6 4  540 2  45 8  032 2  08 7  437 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 25. 2  Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2018 dont opérations effectuées de gré à gré dont o pérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Futures Options de change Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 35 6  991 1  18 9  404 90 7  357 35 6  991 1  18 9  404 90 7  357 Caps, Floors, Collars 4  280 4  280 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 35 6  991 1  19 3  684 90 7  357 35 6  991 1  19 3  684 90 7  357 Swaps de devises Opérations de change à terme 1 0  766 1 0  766 Sous total 1 0  766 1 0  766 TOTAL 36 7  757 1  19 3  684 90 7  357 36 7  757 1  19 3  684 90 7  357 (En milliers d'euros) Total 31/12/2017 dont opérations effectuées de gré à gré dont o pérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Futures Options de change Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 28 5  029 1  15 5  083 64 2  189 28 5  029 1  15 5  083 64 2  189 Caps, Floors, Collars 5  136 5  136 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 28 5  029 1  16 0  219 64 2  189 28 5  029 1  16 0  219 64 2  189 Swaps de devises Opérations de change à terme 7  677 1  670 7  677 1  670 Sous total 7  677 1  670 7  677 1  670 Total 29 2  706 1  16 1  889 64 2  189 29 2  706 1  16 1  889 64 2  189 Note 25. 3  Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2018 Juste Valeur Négative au 31/12/2018 Encours Notionnel au 31/12/2018 Juste Valeur Positive au 31/12/2017 Juste Valeur Négative au 31/12/2017 Encours Notionnel au 31/12/2017 Futures Options de change Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 4 9  066 5 2  674 2  45 3  752 6 3  513 4 6  777 2  08 2  301 Caps, Floors, Collars 4  280 5 5 5  136 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 4 9  066 5 2  674 2  45 8  032 6 3  518 4 6  782 2  08 7  437 Swaps de devises Opérations de change à terme 5  106 5  108 1 0  766 39 45 9  347 Sous total 5  106 5  108 1 0  766 39 45 9  347 T otal 5 4  172 5 7  782 2  46 8  798 6 3  557 4 6  827 2  09 6  784 Note 25. 4  Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 23 9  425 2  15 4  067 9 4  603 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Note 26. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec le Groupe. Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif. Note 27. E ngagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés Engagements de financement 69 8  250 71 1  074 Engagements en faveur d'établissements de crédit Engagements en faveur de la clientèle 698 250 711 074 Ouverture de crédits confirmés 375 168 431 075 Ouverture de crédits documentaires 1 285 1 148 Autres ouvertures de crédits confirmés 373 883 429 927 Autres engagements en faveur de la clientèle 323 082 279 999 Engagements de garantie 45 4  090 49 3  898 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 227 524 214 688 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 294 10 242 Autres garanties 227 230 204 446 Engagements d'ordre de la clientèle 226 566 279 210 Cautions immobilières 3 609 2 374 Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 222 957 276 836 Engagements sur titres 111 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements à donner 111 Engagements reçus Engagements de financement 1 7  267 2 2  678 Engagements reçus d'établissements de crédit 17 267 22 678 Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 2  02 0  132 1  91 4  283 Engagements reçus d'établissements de crédit 120 387 127 302 Engagements reçus de la clientèle 1 899 745 1 786 981 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 119 551 105 472 Autres garanties reçues 1 780 194 1 681 509 Engagements sur titres Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements reçus (1) Dont 126 674 milliers d’euros d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. Engagements de garantie – Engagements d'ordre d'établissement de crédit – Autres garanties et indiqueront : dont 19 5  81 7  milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2  janvier 201 4  pour 50 8  69 8  milliers d'euros. Note 28. A ctifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2018, Crédit Agricole Val de France a apporté 1  72 8  17 5  milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1  67 3  09 1  milliers d'euros en 2017. Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Val de France a apporté : - 1  09 9  03 1  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1  10 0  52 9  milliers d'euros en 2017; - 13 5  58 1  milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 14 3  77 5  milliers d'euros en 2017; - 49 3  56 4  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 42 8  78 7  milliers d'euros en 2017. Note 29. O pérations de désendettement de fait et de titrisation Note 29. 1  Titrisation En 2018, Crédit Agricole Val de France a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2018, titrisation décrite au niveau de la note 1. 3  Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 30. P roduits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Sur opérations avec les établissements de crédit 1  034 1  213 Sur opérations internes au Crédit Agricole 1 5  828 1 5  310 Sur opérations avec la clientèle 14 1  025 16 1  222 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 7  944 8  699 Produit net sur opérations de macro-couverture 1 1  244 2  594 Sur dettes représentées par un titre Autres intérêts et produits assimilés 1 Intérêts et produits assimilés 17 7  075 18 9  039 Sur opérations avec les établissements de crédit -826 - 1  232 Sur opérations internes au Crédit Agricole -5 0  386 -7 0  925 Sur opérations avec la clientèle -1 7  437 -2 0  075 Charge nette sur opérations de macro-couverture Sur obligations et autres titres à revenu fixe -237 -234 Sur dettes représentées par un titre -25 -27 Autres intérêts et charges assimilées -10 Intérêts et charges assimilées -6 8  911 -9 2  503 T otal produits nets d'intérêts et revenus assimilé s (1) 10 8  164 9 6  536 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2018 est de 3 434 milliers d'euros, il était de 3 406 milliers d'euros au 31 décembre 2017. La baisse des intérêts est liée au transfert en coût du risque de l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses pour 97 8  milliers d'euros. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 31. R evenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 2 7  355 2 6  369 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 877 84 Opérations diverses sur titres Total des revenus des titres à revenus variables 2 8  232 2 6  453 Note 32. P roduit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 80 -53 27 95 -51 44 Sur opérations internes au crédit agricole 1 0  915 -1 0  393 522 1 2  318 -1 1  404 914 Sur opérations avec la clientèle 2 7  446 -499 2 6  947 2 6  819 -495 2 6  324 Sur opérations sur titres -2 -2 -2 -2 Sur opérations de change 23 23 19 19 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 53 53 15 15 Sur prestations de services financiers (1) 7 1  964 - 5  485 6 6  479 7 1  279 - 6  011 6 5  268 Provision pour risques sur commissions 225 -244 -19 281 -203 78 Total produit net des commissions 11 0  706 -1 6  676 9 4  030 11 0  826 -1 8  166 9 2  660 (1) dont prestations assurance-vie : 12 815 milliers d'euros. Note 33. G ains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Solde des opérations sur titres de transaction Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 216 222 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 25 115 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 241 337 Note 34. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 1  712 -8 Reprises de dépréciations 4 250 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - 1  708 242 Plus-values de cession réalisées 1  156 1  041 Moins-values de cession réalisées -621 -169 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 535 872 Solde des opérations sur titres de placement - 1  173 1  114 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -289 -403 Reprises de dépréciations 62 371 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -227 -32 Plus-values de cession réalisées 417 Moins-values de cession réalisées -12 -134 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 405 -134 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 178 -166 G ains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés -995 948 Note 35. A utres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Produits divers (1) 5  480 3  811 Quote part des opérations faites en commun Refacturation et transfert de charges 7 Reprises provisions 7 Autres produits d'exploitation bancaire 5  494 3  811 Charges diverses -434 -517 Quote part des opérations faites en commun -539 -506 Refacturation et transfert de charges Dotations provisions -251 -22 Autres charges d'exploitation bancaire - 1  224 - 1  045 T otal autres produits et charges d'exploitation bancaire 4  270 2  766 (1) Ce poste intègre un impact de 1 999 milliers d’euros au titre de passifs jugés prescrits à l’issue de nouvelles analyses juridiques, et qui auraient dû être décomptabilisés antérieurement à l’exercice 2018. Note 36. C harges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Frais de personnel Salaires et traitements -47 626 -45 907 Charges sociales -23 721 -20 953 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -4 867 -4 782 Intéressement et participation -8 160 -8 033 Impôts et taxes sur rémunérations -7 280 -8 929 Total des charges de personnel -86 787 -83 822 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 239 4 944 Frais de personnel nets -8 1  548 -7 8  878 Frais administratifs Impôts et taxes (3) -3 407 -3 869 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -48 561 -48 604 Total des charges administratives -51 968 -52 473 Refacturation et transferts de charges administratives 218 144 Frais administratifs nets -5 1  750 -5 2  329 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION -13 3  298 -13 1  207 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe (voir note 45) (2) Les contributions réglementaires représentent 1 257K€ au 31/12/2018 contre 1 956K€ au 31/12/2017 (3) dont 779 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique contre 491 milliers d'euros au 31/12/2017. Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) Au titre de l'exercice écoulé, un montant de 1  86 7  milliers d'euros a été accordé à Crédit Agricole Val de France au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé pour les dépenses suivantes : Dépenses de formation professionnelle pour 535k€ Dépenses de recrutement 183k€ Dépenses transition écologique et énergétique et de rénovation agences 1  003k€ Dépenses d'innovation 145k€ Rémunération de dirigeants Avantage à court terme de l'ensemble des membres du Conseil d'administration et des membres du comité de direction : 2  28 7  milliers d'euros Avantages postérieurs à l'emploi : 1  83 7  milliers d'euros Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2018 31/12/2017 Cadres 300 302 Non cadres 826 846 Total de l'effectif moyen 1  126 1  148 Dont : - France 1 126 1 148 - Etranger Dont : personnel mis à disposition 57 60 Note 37. C oût du risque Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes. Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés. Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont al ors inscrits en coût du risque. (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dotations aux provisions et dépréciations -24 5  901 -25 0  697 Dépréciations de créances douteuses -2 5  619 -5 1  140 Autres provisions et dépréciations -22 0  282 -19 9  557 Reprises de provisions et dépréciations 25 2  425 25 2  290 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 3 5  472 3 1  823 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 21 6  953 22 0  467 Variation des provisions et dépréciations 6  524 1  593 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -268 -462 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) - 9  139 - 4  856 Décote sur prêts restructurés -379 -140 Récupérations sur créances amorties 399 340 Autres pertes Autres produits C oût du risque - 2  863 - 3  525 (1) dont 2 422 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises et 979 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 171  milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 39  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 6 717  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 38. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -260 -847 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -260 -847 Reprises de dépréciations 1  269 1  776 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 1  269 1  776 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 1  009 929 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 1  009 929 Plus-values de cessions réalisées 8 1  037 Sur titres d'investissement 829 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 8 208 Moins-values de cessions réalisées -932 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -932 Pertes sur créances liées à des titres de participation Solde des plus et moins-values de cessions 8 105 Sur titres d'investissement 829 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 8 -724 Solde en perte ou en bénéfice 1  017 1  034 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 546 478 Moins-values de cessions -10 -156 Solde en perte ou en bénéfice 536 322 Résultat net sur actifs immobilisés 1  553 1  356 Note 39. C harges et produits exceptionnels La décision de fermer une agence a été prise par notre Conseil d'administration  pour raison d'incivilité en 2016. Pas de date de cession connue à ce jour. La valeur comptable de l'immobilisation doit être ramenée à sa valeur recouvrable. La reprise correspond à l’amortissement économique, soit 54 k€ de reprise de provisions exceptionnelles en 201 8  contre 53 k€ en 2017. Impôt sur les bénéfices Impôts sur les bénéfices (en milliers d'euros) M ontant 2018 M ontant 2017 Ventilation de l'impôt Partie afférente au résultat ordinaire 2 1  487 8  756 Partie afférente à un redressement fiscal 0 0 Partie afférente au résultat exceptionnel 18 20 Total 2 1  505 8  776 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 1  15 2  K euros. Note 40. I nformations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie. Note 41. Evènements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Pas d’événements postérieurs à la clôture. Note 42. A ffectation des résultats La proposition d’affectation du résultat est la suivante (En milliers d'euros) Bénéfice de l’exercice 6 0  446 Report à nouveau 285 Affectation spéciale Loi Mécénat 11 Intérêts des parts sociales et cca 6  434 Affectation à la Réserve Légale 4 0  715 Affectation en autres réserves 1 3  571 Note 43. I mplantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238- 0  A du Code général des impôts. Note 44. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Val de France (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)(2) 90 85% 90 95% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes Autres prestations Services autres que la certification des comptes 1 5  15% 5  5% T otal 105 100% 95 100% (1) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. (2) pour 2018, prestations du 1er janvier au 31/12/2018. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2018 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la caisse régionales de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs clos le 31 décembre 2018 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . Fondement de l’opinion - Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observations Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes exposés dans la note 2 de l’annexe aux comptes annuels relatifs : - à l’application des règles de provisionnement des encours de crédit et des engagements par signature ; - au changement de présentation dans le compte de résultat de la reprise liée au passage du temps, ou effet de désactualisation, de la dépréciation des créances douteuses. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. - Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 4.1), les créances faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe au x comptes annuels qui s’élève à M€ 105,1. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. - Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (notes 2 et 2.1), votre caisse régionale constitue, au titre des pertes de crédit attendues, des provisions sur les encours sains et dégradés. A la suite du changement de méthode décrit dans l’annexe, ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives appréciées au niveau du Groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de votre caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente respectivement M€ 41,2 et M€ 43,4 au 1er janvier 2018 et au 31 décembre 2018 comme détaillé dans la note 14 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison : - de l’importance des changements induits par la mise en œuvre du changement de méthode ; - de l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - de l’importance relative de ces provisions dans le bilan de votre caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (forward looking central et local). Nos travaux ont consisté à : — prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du Groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (PD, LGD), - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing, - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; — tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; — contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; — apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradation significative pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du « Forward Looking » ; — analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2018. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-4 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires - Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre assemblée générale du 4 avril 2001 pour ERNST & YOUNG Audit et du 22 avril 2005 pour KPMG S.A. Au 31 décembre 2018, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la dix-huitième année de sa mission sans interruption et KPMG S.A. était dans la quatorzième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise DOCPROPERTY gouvernement \* MERGEFORMAT relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels - Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité DOCPROPERTY Societe3 \* MERGEFORMAT Erreur ! Nom de propriété de document inconnu. à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. - Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité diaudit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense , le 5 mars 20189 Les Commissaires aux Comptes  : KMPG S . A. ERNST & YOUNG Audit Pascal Brouard Valérie Meeus Partie B. — Comptes consolidés au 31/12/2018 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 25 Janvier 2019 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 22 Mars 2019 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres RCS Chartres : 400 868 188 Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 000 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses local es détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Organigramme du Groupe Crédit Agricole : Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ». - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Dettes envers la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et, centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les “avances” (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances-miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire - Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ». — Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014, directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolution européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toutes mesures nécessaires dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation - NCWOL – prévu à l’article L.613-57-1 du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de résolution unique sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. — Garanties spécifiques apportées par les caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (SWITCH) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels: on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : - Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; - les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du Groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. Leur traduction dans les livres de l’assuré est assimilable à celui d’une garantie reçue à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée en déduction de la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales comptabilisent de manière symétrique les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2018 s’élève à 135 666 milliers d’euros. Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros. États financiers consolidés Compte de résultat En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 4.1 185 355 208 175 Intérêts et charges assimilées 4.1 -78 559 -88 093 Commissions (produits) 4.2 110 551 110 678 Commissions (charges) 4.2 -16 691 -18 180 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 -3 780 321 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction -83 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat -3 697 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 26 788 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 26 788 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 28 361 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ Produits des autres activités 4.7 909 993 Charges des autres activités 4.7 -1 125 -1 236 Produit net bancaire 223 448 241 019 Charges générales d'exploitation 4.8 -133 186 -131 169 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -9 083 -7 837 Résultat brut d'exploitation 81 179 102 013 Coût du risque 4.10 -3 737 -3 418 Résultat d'exploitation 77 442 98 595 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 536 ‐ Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 ‐ 322 Résultat avant impôt 77 978 98 917 Impôts sur les bénéfices 4.12 -18 686 -26 030 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.12 ‐ ‐ Résultat net 59 292 72 887 Participations ne donnant pas le contrôle 6.21 ‐ ‐ Résultat net part du Groupe 59 292 72 887 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Résultat net 59 292 72 887 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 -351 63 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 -67 531 ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -67 882 63 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 2 836 -150 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 -65 046 -87 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 26 397 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 147 -38 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 147 26 359 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -40 -783 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 107 25 576 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 -64 939 25 489 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -5 647 98 376 Dont part du Groupe -5 647 98 376 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ 13% (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 Actif En milliers d'euros Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 Caisse, banques centrales 6.1 22 387 24 662 24 662 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 355 622 327 551 1 526 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 679 1 526 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 353 943 326 025 ‐ Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2-3.4 48 073 62 204 62 204 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 971 085 1 046 740 ‐ Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 971 085 1 046 740 ‐ Actifs financiers disponibles à la vente 1 175 708 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 7 565 981 7 169 588 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit 650 558 577 179 577 182 Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 6 219 974 6 221 922 Titres de dettes 430 694 372 435 ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 225 4 478 4 478 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 362 599 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 16 923 21 998 25 731 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 105 610 105 506 105 506 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 ‐ ‐ Participations dans les entreprises mises en équivalence 6.13 ‐ ‐ Immeubles de placement 6.14 37 39 39 Immobilisations corporelles 6.15 88 811 85 926 85 926 Immobilisations incorporelles 6.15 748 755 755 Ecarts d'acquisition 6.16 ‐ ‐ Total de l'actif 9 186 502 8 849 447 8 648 238 Passif En milliers d’euros Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 Banques centrales 6.1 ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 1 825 1 673 1 673 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 825 1 673 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 50 965 45 248 45 248 Passifs financiers au coût amorti 7 150 946 6 801 559 ‐ Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 4 247 210 4 090 884 4 086 961 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 2 851 979 2 675 770 2 675 770 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.8 51 757 34 905 34 905 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 556 47 717 47 717 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 4 3 3 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 147 462 159 172 159 172 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 ‐ ‐ Provisions 6.18 28 374 21 334 21 334 Dettes subordonnées 3.2-3.3-6.19 ‐ ‐ Total dettes 7 419 132 7 076 706 7 072 783 Capitaux propres 1 767 370 1 772 741 1 575 455 Capitaux propres part du Groupe 1 767 359 1 772 730 1 575 444 Capital et réserves liées 301 220 294 071 294 072 Réserves consolidées 1 269 156 1 276 030 1 168 865 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 137 691 202 629 39 620 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 59 292 72 887 Participations ne donnant pas le contrôle 11 11 11 Total du passif 9 186 502 8 849 447 8 648 238 Tableau de variation des capitaux propres En milliers d'euros Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Prime et Réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres auto-détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017 Publié 141 482 1 324 297 ‐ ‐ 1 465 779 17 189 -3 058 14 131 ‐ 1 479 910 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2017  141 482 1 324 297 ‐ ‐ 1 465 779 17 189 -3 058 14 131 ‐ 1 479 910 Augmentation de capital 5 402 ‐ ‐ ‐ 5 402 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 402 Variation des titres auto-détenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2017  ‐ -8 380 ‐ ‐ -8 380 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 380 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 136 ‐ ‐ 136 ‐ ‐ ‐ ‐ 136 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 5 402 -8 244 ‐ ‐ -2 842 ‐ ‐ ‐ ‐ -2 842 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 25 576 -87 25 489 ‐ 25 489 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2017  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 72 887 72 887 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 31 décembre 2017  146 884 1 316 053 ‐ ‐ 1 462 937 42 765 -3 145 39 620 72 887 1 575 444 Affectation du résultat 2017  ‐ 72 887 ‐ ‐ 72 887 ‐ ‐ ‐ -72 887 ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2018  146 884 1 388 940 ‐ ‐ 1 535 824 42 765 -3 145 39 620 ‐ 1 575 444 Impacts de l'application de la norme IFRS 9 (3) ‐ 34 277 ‐ ‐ 34 277 -43 971 206 980 163 009 ‐ 197 286 Capitaux propres au 1er janvier 2018 Retraité 146 884 1 423 217 ‐ ‐ 1 570 101 -1 206 203 835 202 629 ‐ 1 772 730 Augmentation de capital 7 149 ‐ ‐ ‐ 7 149 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 149 Variation des titres auto-détenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2018  ‐ -8 243 ‐ ‐ -8 243 ‐ ‐ ‐ ‐ -8 243 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 267 ‐ ‐ 267 ‐ ‐ ‐ ‐ 267 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 21 ‐ ‐ 21 ‐ ‐ ‐ ‐ 21 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 7 149 -7 955 ‐ ‐ -806 ‐ ‐ ‐ ‐ -806 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 8 ‐ ‐ 8 107 -65 045 -64 938 ‐ -64 930 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ 8 ‐ ‐ 8 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 59 292 59 292 Autres variations (4) ‐ 1 073 ‐ ‐ 1 073 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 073 Capitaux propres au 31 décembre 2018 154 033 1 416 343 ‐ ‐ 1 570 376 -1 099 138 790 137 691 59 292 1 767 359 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Le détail des impacts sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 est présenté dans la note "Effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018". (4) Ce poste intègre un impact de 1 150 milliers d’euros au titre de passifs jugés prescrits à l’issue de nouvelles analyses juridiques, et qui auraient dû être décomptabilisés antérieurement à l’exercice 2018. En milliers d'euros Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes Comptabilisés directement n capitaux propres recyclables Gains et pertes Comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017 Publié ‐ ‐ ‐ ‐ 11 1 479 921 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2017  ‐ ‐ ‐ ‐ 11 1 479 921 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 342 Variation des titres auto-détenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2017  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 380 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 136 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -2 842 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 25 489 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2017  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 72 887 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 31 décembre 2017  11 ‐ ‐ ‐ 11 1 575 455 Affectation du résultat 2017  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2018  11 ‐ ‐ ‐ 11 1 575 455 Impacts de l'application de la norme IFRS 9 (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 197 286 Capitaux propres au 1er janvier 2018 Retraité 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 772 741 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 149 Variation des titres auto-détenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -8 243 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 267 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 21 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -806 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -64 930 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2018  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 59 292 Autres variations (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 073 Capitaux propres au 31 décembre 2018 11 ‐ ‐ ‐ 11 1 767 370 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Le détail des impacts sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 est présenté dans la note "Effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018". (4) Ce poste intègre un impact de 1 150 milliers d’euros au titre de passifs jugés prescrits à l’issue de nouvelles analyses juridiques, et qui auraient dû être décomptabilisés antérieurement à l’exercice 2018. Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du Crédit Agricole Mutuel Val de France . Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Résultat avant impôt 77 978 98 917 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 9 086 7 838 Dépréciations des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 6.16 ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 837 -2 636 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d’investissement -536 450 Résultat net des activités de financement 22 ‐ Autres mouvements 4 108 -9 507 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 13 517 -3 855 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 117 993 5 428 Flux liés aux opérations avec la clientèle -79 673 -66 017 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -82 890 -6 628 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 852 33 836 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés -10 913 -14 593 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -54 631 -47 974 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle (A) 36 864 47 088 Flux liés aux participations (1) -5 921 -1 859 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -11 428 -13 009 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) -17 349 -14 868 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) -1 102 -2 983 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) 14 828 15 888 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 13 726 12 905 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 33 241 45 125 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 68 152 22 999 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 24 662 22 782 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 43 490 217 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 101 630 68 152 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 22 387 24 662 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 79 243 43 490 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 33 478 45 153 * composé du solde net du poste "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées). ** composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2018, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie du groupe Crédit Agricole Val de France s’élève à 5 921 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - Acquisition C2MS pour 246k€ - Cession 356 parts de CARVEST pour 12k€ - Réduction de capital VDF INVESTISSEMENTS 8 000K€ (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le groupe Crédit Agricole Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 8 243 milliers d’euros pour l’année 2018. (3) Au cours de l’année 2018, les émissions nettes de dettes subordonnées s’élèvent à 2 600 milliers d’euros. Notes annexes sur les effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 Transition du bilan au 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018 Les tableaux suivants présentent les actifs et passifs financiers impactés par la mise en place de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018. — Actifs financiers Actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 Reclassements au titre d'IFRS 9 Valeur au bilan selon IAS 39 Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs Financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option IAS 39 Banques Centrales 24 662 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 526 1 526 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 526 1 526 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 62 204 62 204 Actifs disponibles à la vente 1 174 708 6 491 317 241 Prêts et créances sur les établissements de crédit 577 182 Prêts et créances sur la clientèle 6 221 922 2 236 Titres détenus jusqu'à l'échéance 362 599 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 8 424 803 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 (1) 58 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 ‐ 1 526 6 490 319 535 ‐ 62 204 Actifs financiers En milliers d'euros 01/01/2018 Reclassements au titre d'IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Actifs non Courants Destinés à être cédés et activités abandonnées Participation dans les entreprises mises en équivalence Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et Créances sur la clientèle Titres de dettes IAS 39 Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Actifs disponibles à la vente 838 555 13 420 Prêts et créances sur les établissements de crédit 577 182 Prêts et créances sur la clientèle 6 219 687 Titres détenus jusqu'à l'échéance 362 599 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 208 185 -3 287 -3 584 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 ‐ 1 046 740 577 179 6 219 974 372 435 L’essentiel de l’impact de la première application d’IFRS 9 est lié à la valorisation de SAS Rue La Boétie. A compter du 1er janvier 2018, ces titres sont Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables sous IFRS 9. Au 31 décembre 2017, ces titres étaient classés en Actifs disponibles à la Vente et étaient valorisés conformément à IAS 39 selon la méthode du coût. — Passifs financiers Passifs financiers 31/12/2017 01/01/2018 En milliers d'euros IAS 39 Reclassements au titre d'IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Passifs financiers au coût amorti Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Valeur au bilan selon IAS 39 Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre IAS 39 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 673 1 673 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 673 1 673 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option  ‐ Instruments dérivés de couverture 45 248 45 248 Dettes envers les établissements de crédit 4 086 961 4 086 961 Dettes envers la clientèle 2 675 770 2 675 770 Dettes représentées par un titre 34 905 34 905 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 6 844 557 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 3 923 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 1 673 ‐ 45 248 4 090 884 2 675 770 34 905 ‐ Transition entre les dépréciations ou provisions constituées selon IAS 39 et les corrections de valeur pour pertes constituées selon IFRS 9 Au titre de l’application d’IFRS 9 au 1er janvier 2018, les modalités de provisionnement évoluent de manière significative. Le tableau suivant présente l’évolution des dépréciations ou provisions passives comptabilisées au 31 décembre 2017 (selon les dispositions d’IAS 39) vers le montant de correction de valeur pour pertes comptabilisé au 1er janvier 2018 (selon les dispositions d’IFRS 9) : Dépréciations sur actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 – Montant de la dépréciation IFRS 9 - Reclassement des montants de dépréciations Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dépréciations selon IAS 39 Banques centrales Actifs disponibles à la vente -21 923 -360 -21 563 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle -164 482 -164 482 Titres détenus jusqu'à l'échéance Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 -186 405 Retraitements des dépréciations selon IFRS 9 360 21 563 -3 287 -270 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie juste valeur par résultat sous IAS 39 360 21 563 -3 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie actifs disponibles à la vente sous IAS 39 287 -270 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie prêts et créances sous IAS 39 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie titres détenus jusqu'à l'échéance sous IAS 39 01/01/2018 Soldes comptables des dépréciations selon les dispositions d'IFRS 9 -3 -164 195 -270 Provisions sur engagements de hors bilan En milliers d'euros 31/12/2017 Retraitements des provisions selon IFRS 9 01/01/2018 IAS 39 - Montant de provisions IFRS 9 - Montant de provisions Engagements de financement Engagements de garantie 2 459 2 459 Soldes comptables de provisions 2 459 ‐ 2 459 La répartition entre dépréciations collectives et dépréciations individuelles sous IAS 39 au 31 décembre 2017 est la suivante : Ventilation des dépréciations des actifs financiers sous IAS 39 En milliers d'euros 31/12/2017 Dépréciations collectives Dépréciations individuelles Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 -48 537 -137 868 La répartition des dépréciations par étapes de dépréciations (ou buckets) sous IFRS 9 au 1er janvier est la suivante : Actifs financiers En milliers d'euros 01/01/2018 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers au coût amorti -14 927 -33 596 -115 945 Prêts et créances sur les établissements de crédit -3 Prêts et créances sur la clientèle -14 654 -33 596 -115 945 Titres de dettes -270 Total -14 927 -33 596 -115 945 Engagements hors bilan En millions d'euros 01/01/2018 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Engagements de financement Engagements de garantie 2 459 Total ‐ ‐ 2 459 Actifs financiers ayant fait l’objet d’un reclassement du fait de la mise en application d’IFRS 9 Actifs - Reclassements à la date de première application En milliers d'euros 31/12/2018 Comptabilisation selon les dispositions d'IFRS 9 Comptabilisation selon les dispositions d'IFRS 9 si le reclassement n'avait pas eu lieu Valeur au bilan Produits/ charges d'intérêts comptabilisés Juste valeur Gain/Pertes comptabilisés en résultat net Gain/Pertes comptabilisés directement en capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres reclassés en actifs financiers au coût amorti 10 921 152 13 820 152 -443 Prêts et créances sur les établissements de crédit -86 -86 Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes 10 921 238 13 820 238 -443 Total 10 921 152 13 820 152 -443 Impact sur les capitaux propres de l'application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 En milliers d'euros Impact de 1ère application d'IFRS 9 au 1er janvier 2018 (1) Capitaux propres consolidés Capitaux propres part du Groupe Capitaux propres – Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres au 31/12/2017 - Norme IAS 39 1 575 455 1 575 444 11 Incidence sur les réserves 34 277 34 277 Réévaluation liée au risque de crédit propre sur passifs à la Juste valeur par résultat sur option Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par résultat (y compris annulation de la provision le cas échéant ; en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) 11 891 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables : Impact de l'annulation de la dépréciation durable (le cas échéant) 21 563 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables : reclassement de la portion couverte en juste valeur (le cas échéant) 2 561 Reclassement depuis coût amorti vers Juste valeur par résultat (y compris frais d'acquisition restant à étaler, en cas de couverture de juste valeur reclassement uniquement de la portion non couverte) 42 Actifs (vers Juste valeur par résultat) 42 Passifs (vers Juste valeur par résultat) Reclassement depuis Juste valeur par résultat vers Juste valeur par capitaux propres recyclables Reclassement depuis Juste valeur par résultat vers coût amorti (y compris commissions restant à étaler) ‐ Actifs (depuis Juste valeur par résultat par nature et sur option) Passifs (depuis Juste valeur par résultat sur option) Impact des arrêts de couverture hors couverture de juste valeur Comptabilisation des pertes de crédit attendues (sur actifs financiers, actifs entrant dans le champs d'IAS 17 et IFRS 15, engagements hors bilan) 1 288 Reclassement des instruments de capitaux propres Juste valeur par résultat sur option vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables Impact des modifications sur actifs/passifs financiers évalués au coût amorti -3 068 Réserves - hors entreprises mises en équivalence 34 277 Réserves - entreprises mises en équivalence Réserves - activités abandonnées Incidence sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -43 971 -43 971 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par résultat (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) -11 891 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Coût amorti (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) -2 458 Reclassement depuis Coût amorti vers Juste valeur par capitaux propres recyclables (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) Reclassement des instruments de capitaux propres depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables -29 622 Reclassement depuis Juste valeur par résultat vers Juste valeur par capitaux propres recyclables Impact des arrêts de couverture hors couverture de juste valeur Comptabilisation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers à la Juste valeur par capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (nets d'impôt) - hors entreprises mises en équivalence -43 971 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (nets d'impôt) - entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Incidence sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 206 980 206 980 Réévaluation liée au risque de crédit propre sur passifs à la Juste valeur par résultat sur option Reclassement des instruments de capitaux propres depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables 206 980 Reclassement des instruments de capitaux propres à la Juste valeur par résultat sur option vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (nets d'impôts) - hors entreprises mises en équivalence 206 980 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (nets d'impôts) - entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Total - Impact sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 197 286 197 286 Capitaux propres au 01/01/2018 - Norme IFRS 9 1 772 741 1 772 730 11 (1) Les montants présentés sont nets d'impôts. Notes annexes aux états financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2018 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2017. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2018 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2018. Celles-ci portent sur : Normes, amendements ou interprétations Date de publication par l'Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture 22 novembre 2016 (UE 2016/2067) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 3 novembre 2017 (UE 2017/1988) 1er janvier 2018 Oui IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires 22 septembre 2016 (UE 2016/1905) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 31 octobre 2017 (UE 2017/1987) 1er janvier 2018 Oui Améliorations des IFRS cycle 2014-2016 : - IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités - IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière 7 février 2018 (UE 2018/182) 1er janvier 2017 1er janvier 2018 1er janvier 2018 Oui Oui Non Amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions Clarifications à IFRS 2 26 février 2018 (UE 2018/289) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IAS 40 Immeubles de placement Clarification du principe de transfert, entrée ou sortie, de la catégorie Immeubles de placement 14 mars 2018 (UE 2018/400) 1er janvier 2018 Oui IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée Clarifications à IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères 3 avril 2018 (UE 2018/519) 1er janvier 2018 Oui Ainsi, le groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter du 1er janvier 2018 ses états financiers IFRS en application de la norme IFRS 9  Instruments financiers et de la norme IFRS 15  Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (cf. chapitre 1.2 « Principes et méthodes comptables »). La norme IFRS 9  Instruments Financiers remplace la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, les actifs et passifs relatifs aux instruments financiers 2017 sont comptabilisés et évalués selon l'application de la norme IAS 39 telle que décrite dans les principes et méthodes comptables présentés dans les états financiers 2017. La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients remplace les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. Pour la première application de la norme IFRS 15, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée sans comparatif au niveau de l’exercice 2017. L’application de la norme IFRS 15 n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et les capitaux propres. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, amendements ou interprétations Date de publication par l'Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IFRS 9 Instruments financiers Options de remboursement anticipé avec pénalité négative 22 mars 2018 (UE 2018/498) 1er janvier 2019 (1) Oui IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) 1er janvier 2019 Oui IFRIC 23 Positions fiscales incertaines Clarification d'IAS 12 sur l’évaluation et la comptabilisation d’un actif ou passif d’impôt en situation d’incertitude quant à l’application de la législation fiscale 23 octobre 2018 (UE 2018/1595) 1er janvier 2019 Oui (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018  La norme IFRS 16  Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27  Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location ). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Dès 2017, le groupe Crédit Agricole s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 16 dans les délais requis, en y intégrant les fonctions comptables, finances, risques et achats. Une première étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le Groupe a été réalisée au second semestre 2017 sur la base des états financiers au 31 décembre 2016. L’ensemble de ces travaux se poursuivent sur 2018. Le Groupe appliquera la méthode rétrospective modifiée conformément au paragraphe C5(b) de la norme IFRS 16 en comptabilisant l'effet cumulatif de l'application initiale à la date de transition (1er janvier 2019). En conséquence, le Groupe n'attend pas d'impact significatif de la norme IFRS 16 sur ses capitaux propres. Le Groupe a choisi d’utiliser les deux exemptions relatives à la comptabilisation proposées par la norme pour les contrats suivants : - Contrats de location à court terme, - Contrats de location portant sur des biens de faible valeur à neuf. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 201 8 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2018 . 1.2 Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : ̵ les activités des marchés nationaux et internationaux ; ̵ les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; ̵ la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; ̵ les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : ̵ les instruments financiers évalués à la juste valeur ; ̵ les participations non consolidées ; ̵ les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; ̵ les plans de stock-options ; ̵ les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; ̵ les dépréciations des créances ; ̵ les provisions ; ̵ les dépréciations des écarts d’acquisition ; ̵ les actifs d’impôts différés ; ̵ la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.  — Instruments financiers (IFRS 9, IAS 39 et IAS 32) - Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que le Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. - Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers • Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. • Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE), soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Pour les instruments dérivés, ils sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier, le montant est ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur. Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. - Actifs financiers • Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : ̵ actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ actifs financiers au coût amorti ; ̵ actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : ̵ d’instruments de dette (i.e. prêts et titres à revenu fixes ou déterminables) ; ou ̵ d’instruments de capitaux propres (i.e. actions). O Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépend de deux critères réunis : le modèle de gestion et l’analyse des caractéristiques contractuelles sauf utilisation de l'option à la juste valeur. ̵ Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : ▪ Le modèle de pure collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; ▪ Le modèle mixte dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et ▪ Le modèle de pure cession dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. ̵ Les caractéristiques contractuelles (test ‘ Solely Payments of Principal & Interests’ ou test « SPPI ») : Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche « look-through » et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Pure collecte Mixte Pure cession Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat ♦ Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de règlement- livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Provisionnement pour risque de crédit ». ♦ Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle mixte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). ♦ Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : ̵ Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test ‘SPPI’. C’est notamment le cas des OPCVM ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France choisit pour la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature sont enregistrés à la date de règlement- livraison. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. ○ Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. ♦ Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. ♦ Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat. • Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. • Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : ̵ lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ̵ ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test ‘SPPI’. • Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. - Passifs financiers • Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : ̵ passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; ̵ passifs financiers au coût amorti. * Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. * Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’une des trois conditions définies par la norme, pourront être évalués à la juste valeur par résultat sur option : pour des émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, dans une optique de réduction ou d’élimination de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable. * Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivé) sont évalués au coût amorti. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. * Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision. • Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Seuls des cas de requalification (instrument de dette versus capitaux propres) peuvent intervenir. • Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : ̵ de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou ̵ d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. • Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : ̵ lorsqu’il arrive à extinction ; ou ̵ lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistrée comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote/surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au T.I.E. d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. - Provisionnement pour risque de crédit • Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (‘ Expected Credit Losses ’ ou ‘ECL’) sur les encours suivants : ̵ les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; ̵ les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat; ̵ les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; ̵ les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et ̵ les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. • Risque de crédit et étapes de provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : ̵ 1ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; ̵ 2ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité; ̵ 3ème étape (Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. * Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : ̵ un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; ̵ l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. La définition de ‘défaut’ est appliquée uniformément à tous les instruments financiers, à moins que des informations qui deviennent disponibles indiquent qu’une autre définition de ‘défaut’ convient davantage à un instrument financier particulier. Un encours en défaut ( Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: ̵ des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; ̵ un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; ̵ l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; ̵ la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; ̵ la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; ̵ l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Sur le périmètre Grande clientèle : La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après régularisation complète du retard constaté et des autres éléments déclencheurs du défaut (levée du défaut pour la société mère, levée d’une alerte ayant entraîné le défaut, etc.). Sur le périmètre de la banque de détail : Les encours en défaut ne retournent en encours non en défaut qu’après régularisation intégrale des impayés. * La notion de perte de crédit attendue « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘ Loss Given Default ’ ou ‘LGD’). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les paramètres IFRS 9 sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : ̵ au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; • au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. . La Caisse Régionale Mutuel Val de France applique des paramètres complémentaires pour le forward looking sur des expositions classées en Bucket 1 et en Bucket 2 pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. • Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Buckets ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur 2 niveaux d’analyse : ̵ un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; ̵ un deuxième niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : ̵ le type d’instrument ; ̵ la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; ̵ le type de garantie ; ̵ la date de comptabilisation initiale ; ̵ la durée à courir jusqu’à l’échéance ; ̵ le secteur d’activité ; ̵ l’emplacement géographique de l’emprunteur ; ̵ la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; ̵ le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, le Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et provisionnées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : ̵ les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; ̵ les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Bucket 3). • Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement du titre en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre Facteurs de risque du Document de référence de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : ̵ Des modifications de contrat ou des refinancements de créance ; ̵ Un client en situation financière difficile. Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles : ̵ Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; ̵ Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée (Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de ‘créance restructurée’ est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Le calcul de la décote de restructuration est égal à la différence entre : ̵ La valeur comptable de la créance ; ̵ Et la somme des flux futurs « restructurés », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer flat en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en PNB. • Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tous passages en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en PNB pour les intérêts. - Instruments financiers dérivés • Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : ̵ En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; ̵ En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. • La comptabilité de couverture * Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas le volet « comptabilité de couverture » d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro couverture de juste valeur lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. * Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : ̵ La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; ̵ La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; ̵ La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : ̵ Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; ̵ Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; ̵ Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : ̵ Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; ̵ La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier du Document de référence de Crédit Agricole S.A. * Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : ̵ couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; ̵ couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; ̵ couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement : ̵ couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; ̵ couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; ̵ couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. • Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : ̵ le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; ̵ séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; ̵ les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. - Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA décrit dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. • Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France, le DVA les pertes attendues sur la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. • Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation * Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. * Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : ̵ les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; ̵ les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. * Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. - Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : ̵ Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : ̵ Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; ̵ Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables; ̵ Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. - Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : ̵ le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre « Dépréciation » ; ou ̵ le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients ». — Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment : ̵ les risques opérationnels ; ̵ les avantages au personnel ; ̵ les risques d’exécution des engagements par signature ; ̵ les litiges et garanties de passif ; ̵ les risques fiscaux ; ̵ les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : ̵ le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; ̵ l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; ̵ la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : ̵ la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; ̵ les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.14 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : ̵ les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; ̵ les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; ̵ les indemnités de fin de contrat de travail ; ̵ les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies. - Avantages à long terme Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. - Avantages postérieurs à l’emploi • Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : ̵ la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; ̵ diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. • Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements en actions et assimilés impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : ̵ aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; ̵ aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres (stock options, attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit quatre ans pour tous les plans existants. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A., ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : ̵ un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : ▪ la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; ▪ la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. ̵ un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci. Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : ̵ soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; ̵ soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : ̵ l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et ̵ les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) Soit sur la même entité imposable, b) Soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat. Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 80 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans Matériel spécialisé 4 à 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. — Opérations en devises (IAS 21) En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires. A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions : - sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ; - les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments : - les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ; - les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associé à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). a) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. b) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IAS 17) Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière. S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : ̵ constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; ̵ décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; ̵ constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre : a) L’encours financiers net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l’amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice, b) La valeur nette comptable des immobilisations louées, c) La provision pour impôts différés, Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : ̵ elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; ̵ elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou, ̵ elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : ̵ le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; ̵ le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. - Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. - Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. - Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : ̵ l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale Crédit Agricole Val de France ; ̵ la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate : ̵ en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; ̵ en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21) Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes : ̵ conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ; ̵ conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2018 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018. ̵ Opération de titrisation Au 31/12/2018, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2018) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 26 avril 2018. Cette transaction est le second RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2018 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 19.9 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2018. Elle a souscrit pour 2.6 millions d’euros des titres subordonnés. 3. Risque de crédit Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par la Direction des Risques. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit (Cf. Chapitre « Facteurs de risque – Risque de crédit ») 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les différentes étapes de dépréciations ("Actifs sains" - Bucket 1 et Bucket 2 et "Actifs dépréciés" – Bucket 3) sont explicitées dans la note 1.2 ”Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers – Provisionnement pour risque de crédit”. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Les provisions relatives aux engagements de financement et de garanties données comptabilisées en déduction des actifs financiers au coût amorti au 1er janvier 2018 ont été reclassées dans le poste provision au cours de l’exercice 2018. Les transferts vers ECL maturité dépréciés (bucket 3) correspondent à des encours classés initialement en bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en bucket 3, ou en bucket 2 puis en bucket 3. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 372 705 -270 ‐ ‐ ‐ ‐ 372 705 -270 372 435 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 372 705 -270 ‐ ‐ ‐ ‐ 372 705 -270 372 435 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 58 142 117 ‐ ‐ ‐ ‐ 58 142 117 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 85 515 -223 4 979 -713 90 494 -936 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -28 216 165 -4 979 713 ‐ ‐ -33 195 878 Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 175 ‐ ‐ 175 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 843 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 843 ‐ Total 430 847 -153 ‐ ‐ ‐ ‐ 430 847 -153 430 694 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2018 430 847 -153 ‐ ‐ ‐ ‐ 430 847 -153 430 694 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Inclut les impacts des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les impacts relatifs à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 8 164 -3 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 164 -3 8 161 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 8 164 -3 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 164 -3 8 161 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -671 3 ‐ ‐ ‐ ‐ -671 3 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 5 860 -19 ‐ ‐ 5 860 -19 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -6 531 22 ‐ ‐ ‐ ‐ -6 531 22 Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 7 493 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 493 ‐ 7 493 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) 745 ‐ ‐ 745 Au 31 décembre 2018 8 238 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 238 ‐ 8 238 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Inclut les impacts des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les impacts relatifs à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les impacts liés à la variation des créances rattachées Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 5 802 919 -14 654 406 123 -33 596 175 127 -115 945 6 384 169 -164 195 6 219 974 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 18 396 -4 840 -28 141 6 974 9 745 -4 616 ‐ -2 482 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) -162 258 666 162 258 -1 912 ‐ -1 246 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 184 412 -5 502 -184 412 8 734 ‐ 3 232 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) -9 738 65 -9 401 533 19 139 -8 251 ‐ -7 653 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 5 980 -69 3 414 -381 -9 394 3 635 ‐ 3 185 Total après transferts 5 821 315 -19 494 377 982 -26 622 184 872 -120 561 6 384 169 -166 677 6 217 492 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 299 889 2 371 -25 241 355 -40 635 15 124 234 013 17 850 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 1 391 046 -5 119 56 412 -5 928 1 447 458 -11 047 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -1 091 157 5 108 -81 547 5 138 -30 701 20 907 -1 203 405 31 153 Passage à perte -9 661 9 432 -9 661 9 432 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ 1 -106 21 -273 127 -379 149 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période -1 255 -2 275 -16 334 -19 864 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ 3 636 ‐ 3 399 ‐ 992 ‐ 8 027 Total 6 121 204 -17 123 352 741 -26 267 144 237 -105 437 6 618 182 -148 827 6 469 355 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) -1 347 -416 17 137 15 374 Au 31 décembre 2018 6 119 857 -17 123 352 325 -26 267 161 374 -105 437 6 633 556 -148 827 6 484 729 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Inclut les impacts des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les impacts relatifs à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les impacts liés à la variation des créances rattachées Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 1er janvier 2018 702 316 ‐ ‐ ‐ 8 757 ‐ 711 073 ‐ 711 073 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre 8 425 -182 -9 608 435 1 183 -253 ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) -8 186 25 8 186 -25 ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 16 014 -205 -16 014 205 ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) -289 1 -1 844 264 2 133 -265 ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 886 -3 64 -9 -950 12 ‐ ‐ Total après transferts 710 741 -182 -9 608 435 9 940 -253 711 073 ‐ 711 073 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes -42 494 -4 361 31 661 -2 103 -1 990 253 -12 823 -6 211 Nouveaux engagements donnés 366 100 -6 532 56 967 -2 868 423 067 -9 400 Extinction des engagements -408 594 1 167 -25 306 3 523 -1 990 1 990 -435 890 6 680 Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 4 463 229 -1 737 2 955 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ -3 459 ‐ -2 987 ‐ ‐ ‐ -6 446 Au 31 décembre 2018 668 247 -4 543 22 053 -1 668 7 950 ‐ 698 250 -6 211 692 039 Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 1er janvier 2018 287 677 ‐ ‐ ‐ 4 198 -2 459 291 875 -2 459 289 416 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre 2 602 -128 -4 405 420 1 803 -292 ‐ ‐ Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) -1 020 5 1 020 -5 ‐ ‐ Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 3 674 -74 -3 674 74 ‐ ‐ Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) -112 1 -1 751 351 1 863 -352 ‐ ‐ Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 60 -60 ‐ ‐ -60 60 ‐ ‐ Total après transferts 290 279 -128 -4 405 420 6 001 -2 751 291 875 -2 459 289 416 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes -71 264 -65 6 715 -710 2 188 -1 390 -62 361 -2 165 Nouveaux engagements donnés 171 137 -253 24 197 -2 476 195 334 -2 729 Extinction des engagements -242 401 380 -17 482 4 065 -1 981 1 672 -261 864 6 117 Passage à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période -15 -1 886 -3 062 -4 963 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ -177 ‐ -413 4 169 ‐ 4 169 -590 Au 31 décembre 2018 219 015 -193 2 310 -290 8 189 -4 141 229 514 -4 624 224 890 Dépréciations des actifs financiers au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises et utilisations Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit         0 Créances sur la clientèle -166 785 -250 459 252 761 -164 483 dont dépréciations collectives -68 307 -198 333 218 103 -48 537 Opérations de location-financement 0 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 Actifs disponibles à la vente (1) -22 335 -644 1 057 -21 922 Autres actifs financiers -66 -42 42 -66 Total Dépréciations des actifs financiers -189 186 0 -251 145 253 860 0 0 -186 471 (1) Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés en 2012 pour un montant de 9 409 milliers d’euros. 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple, les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 250 092 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 678 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 248 414 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 48 073 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 298 165 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 6 923 661 ‐ 1 529 002 335 606 2 377 980 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 937 ‐ 18 486 2 982 25 314 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit 8 238 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 ‐ 1 529 002 335 606 2 377 980 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 937 ‐ 18 486 2 982 25 314 ‐ Titres de dettes 430 694 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 6 923 661 ‐ 1 529 002 335 606 2 377 980 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 55 937 ‐ 18 486 2 982 25 314 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements Dérivés de crédit Engagements de garantie 225 542 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 048 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement 692 039 ‐ 29 074 15 706 76 686 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 7 950 ‐ 25 207 559 ‐ Total 917 581 ‐ 29 074 15 706 76 686 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 11 998 ‐ 25 207 559 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties. Exposition maximale au risque de crédit au 31/12/2017 L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée. (en milliers d'euros) 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 1 526 Instruments dérivés de couverture 62 204 Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable) 286 081 Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 8 164 Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 6 260 911 Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 362 599 Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 6 981 485 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 711 073 Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 291 875 Provisions - Engagements par signature -2 459 Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 000 489 Exposition maximale au risque de crédit 7 981 974 Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : (en milliers d'euros) 31/12/2017 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 569 018 Prêts et créances sur la clientèle Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) - Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 202 022 La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques. 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours structurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”). Un actif conserve le statut d’actif financier modifié dès la survenance d’une restructuration et jusqu’à sa décomptabilisation. Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gain ou perte nette de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 438 2 184 4 217 Valeur comptable brute avant modification 438 2 290 4 490 Gain ou perte nette de la modification ‐ -106 -273 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gain ou perte nette de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs dégradés) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : En milliers d'euros Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle 7 681 Titres de dettes ‐ Total 7 681 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Facteurs de risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document de référence de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 3 098 859 9 669 ‐ 3 108 528 0,5% < PD ≤ 2% 891 324 20 499 ‐ 911 823 2% < PD ≤ 20% 549 493 180 210 ‐ 729 703 20% < PD < 100% ‐ 53 599 ‐ 53 599 PD = 100% ‐ ‐ 104 398 104 398 Total Clientèle de détail 4 539 676 263 977 104 398 4 908 051 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 1 570 995 4 905 ‐ 1 575 900 0,6% < PD ≤ 12% 448 271 72 035 ‐ 520 306 12% < PD < 100% ‐ 11 408 ‐ 11 408 PD = 100% ‐ ‐ 56 976 56 976 Total Hors clientèle de détail 2 019 266 88 348 56 976 2 164 590 Dépréciations -17 276 -26 267 -105 437 -148 980 Total 6 541 666 326 058 55 937 6 923 661 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% ‐ ‐ ‐ ‐ 0,5% < PD ≤ 2% ‐ ‐ ‐ ‐ 2% < PD ≤ 20% ‐ ‐ ‐ ‐ 20% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ Total Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% ‐ ‐ ‐ ‐ 0,6% < PD ≤ 12% ‐ ‐ ‐ ‐ 12% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ Total Hors clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 248 241 463 ‐ 248 704 0,5% < PD ≤ 2% 85 360 504 ‐ 85 864 2% < PD ≤ 20% 57 645 5 303 ‐ 62 948 20% < PD < 100% ‐ 1 094 ‐ 1 094 PD = 100% ‐ ‐ 1 620 1 620 Total Clientèle de détail 391 246 7 364 1 620 400 230 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 177 804 2 153 ‐ 179 957 0,6% < PD ≤ 12% 99 197 11 305 ‐ 110 502 12% < PD < 100% ‐ 1 231 ‐ 1 231 PD = 100% ‐ ‐ 6 330 6 330 Total Hors clientèle de détail 277 001 14 689 6 330 298 020 Provisions (1) -4 543 -1 668 ‐ -6 211 Total 663 704 20 385 7 950 692 039 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 4 483 ‐ ‐ 4 483 0,5% < PD ≤ 2% 2 689 21 ‐ 2 710 2% < PD ≤ 20% 2 023 831 ‐ 2 854 20% < PD < 100% ‐ 139 ‐ 139 PD = 100% ‐ ‐ 4 542 4 542 Total Clientèle de détail 9 195 991 4 542 14 728 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 173 113 1 078 ‐ 174 191 0,6% < PD ≤ 12% 36 707 224 ‐ 36 931 12% < PD < 100% ‐ 17 ‐ 17 PD = 100% ‐ ‐ 3 647 3 647 Total Hors clientèle de détail 209 820 1 319 3 647 214 786 Provisions (1) -193 -290 -4 141 -4 624 Total 218 822 2 020 4 048 224 890 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 812 703 ‐ ‐ 812 703 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 181 731 ‐ ‐ 181 731 Grandes entreprises 1 024 832 87 905 56 976 1 169 713 Clientèle de détail 4 539 676 264 420 104 398 4 908 494 Dépréciations -17 276 -26 267 -105 437 -148 980 Total 6 541 666 326 058 55 937 6 923 661 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle par agent économique En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Administration générale 2 099 6 849 Grandes entreprises 818 127 787 502 Clientèle de détail 2 031 753 1 881 419 Total dettes envers la clientèle 2 851 979 2 675 770 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 58 687 ‐ ‐ 58 687 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 218 314 14 689 6 330 239 333 Clientèle de détail 391 246 7 364 1 620 400 230 Provisions (1) -4 543 -1 668 ‐ -6 211 Total 663 704 20 385 7 950 692 039 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 730 ‐ ‐ 1 730 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 3 600 ‐ ‐ 3 600 Grandes entreprises 204 490 1 319 3 647 209 456 Clientèle de détail 9 195 991 4 542 14 728 Provisions (1) -193 -290 -4 141 -4 624 Total 218 822 2 020 4 048 224 890 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 609 940 0 0 0 609 940 Banques centrales 0 0 0 0 0 Etablissements de crédit 8 164 0 0 0 8 164 Grandes entreprises 1 049 095 65 822 49 448 22 434 977 213 Clientèle de détail 4 727 369 109 305 66 497 26 103 4 634 769 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 6 394 568 175 127 115 945 48 537 6 230 086 (1) Dont encours restructurés pour 60 959 milliers d'euros. Ces dépréciations pour risques de crédit intègrent notamment, à fin 2017 : 20,6 millions d’euros de dépréciations collectives (contre 31,7 millions d’euros à fin 2016) et 27,9 millions d’euros de dépréciations sectorielles (contre 36,6 millions d’euros à fin 2016). La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a affiné en 2017 les paramètres servant de base au calcul des dépréciations collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant de ces dépréciations. Par ailleurs, l’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur dépréciations non-affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises sur ces mêmes dépréciations. Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Engagements de financement en faveur de la clientèle Administration générale 90 051 Grandes entreprises 249 215 Clientèle de détail 371 807 Total Engagements de financement 711 073 Engagements de garantie en faveur de la clientèle Administration générale 1 730 Grandes entreprises 263 063 Clientèle de détail 14 416 Total Engagements de garantie 279 209 Concentration du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 6 446 364 352 082 161 373 6 959 819 Autres pays de l'Union européenne 98 008 201 1 98 210 Autres pays d'Europe 688 39 ‐ 727 Amérique du Nord 10 698 ‐ ‐ 10 698 Amériques centrale et du Sud 543 2 ‐ 545 Afrique et Moyen-Orient 1 151 1 ‐ 1 152 Asie et Océanie (hors Japon) 1 490 ‐ ‐ 1 490 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supranationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations -17 276 -26 267 -105 437 -148 980 Total 6 541 666 326 058 55 937 6 923 661 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supranationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle par zone géographique En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 2 840 225 2 663 605 Autres pays de l'Union européenne 6 024 6 234 Autres pays d'Europe 1 046 1 229 Amérique du Nord 2 058 2 198 Amériques centrale et du Sud 499 413 Afrique et Moyen-Orient 1 603 1 599 Asie et Océanie (hors Japon) 520 489 Japon 4 3 Organismes supranationaux ‐ ‐ Total dettes envers la clientèle 2 851 979 2 675 770 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 667 021 22 053 7 950 697 024 Autres pays de l'Union européenne 1 070 ‐ ‐ 1 070 Autres pays d'Europe 21 ‐ ‐ 21 Amérique du Nord (1) 12 ‐ ‐ 12 Amériques centrale et du Sud 4 ‐ ‐ 4 Afrique et Moyen-Orient 99 ‐ ‐ 99 Asie et Océanie (hors Japon) 20 ‐ ‐ 20 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supranationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) -4 543 -1 668 ‐ -6 211 Total 663 704 20 385 7 950 692 039 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 219 015 2 310 8 189 229 514 Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supranationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) -193 -290 -4 141 -4 624 Total 218 822 2 020 4 048 224 890 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 6 380 132 175 125 115 943 48 537 6 215 652 Autres pays de l'Union européenne 9 872 2 2 0 9 870 Autres pays d'Europe 745 0 0 0 745 Amérique du Nord 751 0 0 0 751 Amériques centrale et du Sud 809 0 0 0 809 Afrique et Moyen-Orient 1 081 0 0 0 1 081 Asie et Océanie (hors Japon) 1 177 0 0 0 1 177 Japon 1 0 0 0 1 Organismes supranationaux 0 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 6 394 568 175 127 115 945 48 537 6 230 086 (1) Dont encours restructurés pour 60 959 milliers d'euros. Ces dépréciations pour risques de crédit intègrent notamment, à fin 2017 : 20,6 millions d’euros de dépréciations collectives (contre 31,7 millions d’euros à fin 2016) et 27,9 millions d’euros de dépréciations sectorielles (contre 36,6 millions d’euros à fin 2016). La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a affiné en 2017 les paramètres servant de base au calcul des dépréciations collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant de ces dépréciations. Par ailleurs, l’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur dépréciations non-affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises sur ces mêmes dépréciations. Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Engagements de financement en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 710 277 Autres pays de l'Union européenne 701 Autres pays d'Europe 24 Amérique du Nord 12 Amériques centrale et du Sud 4 Afrique et Moyen-Orient 38 Asie et Océanie (hors Japon) 17 Japon Total Engagements de financement Engagements de garantie en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 279 143 Autres pays de l'Union européenne 66 Autres pays d'Europe Amérique du Nord Amériques centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Total Engagements de garantie 279 209 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en millions d'euros) 31/12/2018 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 28 838 12 397 ‐ 17 356 5 429 13 3 085 3 603 32 474 Administration générale 559 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 10 976 10 184 ‐ 2 056 617 6 630 1 217 7 673 Clientèle de détail 17 303 2 211 ‐ 15 300 4 812 7 2 455 2 386 24 801 Total 28 838 12 397 ‐ 17 356 5 429 13 3 085 3 603 32 474 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres Instruments de dettes 0 0 0 0 0 Administration générale 0 Banques centrales 0 Etablissements de crédit 0 Grandes entreprises 0 Clientèle de détail 0 Prêts et avances 64 809 1 138 62 0 66 009 59 182 164 482 Administration générale 9 966 507 0 0 10 473 0 0 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Etablissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 16 005 60 54 0 16 119 16 374 71 882 Clientèle de détail 38 838 571 8 0 39 417 42 808 92 600 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 64 809 1 138 62 0 66 009 469 819 186 405 3.2 Risque de marché (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.2) — Opérations sur les instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps – floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 130 30 155 17 788 48 073 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 2 119 33 024 27 061 62 204 Futures 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 2 119 33 024 27 061 62 204 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors - collars 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 2 119 33 024 27 061 62 204 Opérations de change à terme Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 0 0 0 2 119 33 024 27 061 62 204 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 176 5 540 45 249 50 965 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 288 1 141 43 819 45 248 Futures 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 288 1 141 43 819 45 248 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors - collars 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 288 1 141 43 819 45 248 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 0 0 0 288 1 141 43 819 45 248 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 8 449 1 212 1 669 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 8 449 1 212 1 669 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ 9 Dérivés sur actions & indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ 9 Sous-total ‐ ‐ ‐ 17 449 1 212 1 678 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 17 449 1 212 1 678 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 9 612 898 1 519 Futures 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 9 612 898 1 519 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 Caps – floors - collars 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 7 0 0 7 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 16 612 898 1 526 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 0 0 0 16 612 898 1 526 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 8 449 1 256 1 713 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 8 449 1 256 1 713 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 112 ‐ ‐ 112 Dérivés sur actions & indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 112 ‐ ‐ 112 Sous-total ‐ ‐ ‐ 120 449 1 256 1 825 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 120 449 1 256 1 825 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 9 411 1 116 1 536 Futures 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 9 406 1 116 1 531 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors – collars 0 0 0 0 5 0 5 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 137 0 0 137 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 9 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 Sous total 0 0 0 146 411 1 116 1 673 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 0 0 0 146 411 1 116 1 673 — Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Instruments de taux d'intérêt 2 518 157 2 117 753 Futures ‐ ‐ FRA ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts 2 513 877 2 112 617 Options de taux ‐ ‐ Caps-floors-collars 4 280 5 136 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ Dérivés sur actions & indices boursiers ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Sous-total 2 518 157 2 117 753 Opérations de change à terme 10 765 9 347 Total notionnels 2 528 922 2 127 100 — Risque de change (cf. Rapport de gestion chapitre 5) 3.3 Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion chapitre 5) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 129 724 6 318 153 454 361 062 ‐ 650 558 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 416 051 684 766 2 253 588 3 271 614 7 537 6 633 556 Total 545 775 691 084 2 407 042 3 632 676 7 537 7 284 114 Dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -148 827 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 135 287 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 65 226 56 427 86 372 369 157 ‐ 577 182 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 396 878 664 064 2 195 835 3 129 627 ‐ 6 386 404 Total 462 104 720 491 2 282 207 3 498 784 ‐ 6 963 586 Dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -164 482 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 799 104 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 744 531 1 503 707 1 379 047 619 925 ‐ 4 247 210 Dettes envers la clientèle 2 353 253 145 563 349 186 3 977 ‐ 2 851 979 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 3 097 784 1 649 270 1 728 233 623 902 ‐ 7 099 189 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 708 933 1 466 662 1 278 847 632 519 ‐ 4 086 961 Dettes envers la clientèle 2 225 972 107 773 336 631 5 394 ‐ 2 675 770 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 2 934 905 1 574 435 1 615 478 637 913 ‐ 6 762 731 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 8 008 13 011 ‐ ‐ ‐ 21 019 Emprunts obligataires 6 ‐ ‐ 30 732 ‐ 30 738 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total dettes représentées par un titre 8 014 13 011 ‐ 30 732 ‐ 51 757 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 8 008 11 009 ‐ ‐ ‐ 19 017 Emprunts obligataires ‐ ‐ ‐ 15 888 ‐ 15 888 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total dettes représentées par un titre 8 008 11 009 ‐ 15 888 ‐ 34 905 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs -1 1 ‐ ‐ ‐ ‐ Total dettes subordonnées -1 1 ‐ ‐ ‐ ‐ Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 4 141 1 793 ‐ ‐ ‐ 5 934 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 459 13 652 ‐ ‐ ‐ 16 111 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché". 3.4 Comptabilité de couverture Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Facteurs de risque – Gestion du bilan" du Document de référence de Crédit Agricole S.A.) - Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. - Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. - Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. — Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur de marché Montant notionnel positive négative Couverture de juste valeur 48 073 49 533 2 383 492 Taux d'intérêt 48 073 49 533 2 383 492 Change ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 1 432 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 432 10 000 Change ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ Total instruments dérivés de couverture 48 073 50 965 2 393 492 En milliers d'euros 31/12/2017 Valeur de marché Montant notionnel positive négative Couverture de juste valeur 62 204 43 669 2 009 409 Taux d'intérêt 62 204 43 669 2 009 409 Instruments de capitaux propres 0 0 0 Change 0 0 0 Crédit 0 0 0 Matières premières 0 0 0 Autres 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 1 579 10 000 Taux d'intérêt 0 1 579 10 000 Instruments de capitaux propres 0 0 0 Change 0 0 0 Crédit 0 0 0 Matières premières 0 0 0 Autres 0 0 0 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 Total Instruments dérivés de couverture 62 204 45 248 2 019 409 — Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 354 648 1 152 872 885 972 2 393 492 La note « 3.2 Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle » présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. — Couverture de juste valeur - Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y. c. cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 12 38 563 -5 932 229 425 Taux d'intérêt 12 38 563 -5 932 229 425 Instruments fermes 12 38 563 -5 932 229 425 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 12 38 563 -5 932 229 425 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 48 061 10 970 -11 906 2 154 067 Total couverture de juste valeur 48 073 49 533 -17 838 2 383 492 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. - Eléments couverts Micro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y. c. cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 268 884 37 728 ‐ -1 348 Taux d'intérêt 268 884 37 728 ‐ -1 348 Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 268 884 37 728 ‐ -1 348 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 2 753 257 2 965 Total - Actifs 2 753 257 2 965 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 183 713 843 Total - Passifs 183 713 843 Total couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 2 936 970 3 808 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. - Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y. c. cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y. c. cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt -17 838 17 984 146 Change ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ Total -17 838 17 984 146 — Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger - Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y. c. cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré ‐ 1 432 ‐ 10 000 Taux d'intérêt ‐ 1 432 ‐ 10 000 Instruments fermes ‐ 1 432 ‐ 10 000 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 1 432 ‐ 10 000 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 1 432 ‐ 10 000 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ - Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 147 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 147 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ Total couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 147 ‐ ‐ 3.5 Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion chapitre 5) 3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (CRR), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumis au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce nouveau dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les exigences de coussins de fonds propres s’appliquent de manière progressive et atteindront le niveau cible en 2019. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1  (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1  (AT1) et de déductions des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1  et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1  perpétuels ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles, et qu’ils ont été émis avant le 31/12/2011, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 permettent de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement ne bénéficie pas de la « dérogation conglomérat financier ». 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et Charges d’intérêts En milliers d'euros 31/12/2018 Sur les actifs financiers au coût amorti 170 069 Opérations avec les établissements de crédit 784 Opérations internes au Crédit Agricole 15 827 Opérations avec la clientèle 146 828 Opérations de location-financement ‐ Titres de dettes 6 630 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ Opérations avec les établissements de crédit ‐ Opérations avec la clientèle ‐ Titres de dettes ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture 15 286 Autres intérêts et produits assimilés ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 185 355 Sur les passifs financiers au coût amorti -67 016 Opérations avec les établissements de crédit -823 Opérations internes au Crédit Agricole -51 390 Opérations avec la clientèle -14 792 Opérations de location-financement ‐ Dettes représentées par un titre -11 Dettes subordonnées ‐ Intérêts courus et échus des instruments de couverture -11 531 Autres intérêts et charges assimilées -12 Charges d'intérêts -78 559 (1) dont 2 780 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2018. (2) dont 3 198 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2018. En milliers d'euros 31/12/2017 Sur opérations avec les établissements de crédit 1 099 Sur opérations internes au Crédit Agricole 15 310 Sur opérations avec la clientèle 164 873 Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 234 Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 7 135 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 19 524 Sur opérations de location-financement 0 Autres intérêts et produits assimilés 0 Produits d'intérêts (1) (2) 208 175 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 251 Sur opérations internes au Crédit Agricole -57 146 Sur opérations avec la clientèle -13 434 Sur dettes représentées par un titre -27 Sur dettes subordonnées 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -16 122 Sur opérations de location-financement 0 Autres intérêts et charges assimilées -113 Charges d'intérêts -88 093 (1) Dont 2 558 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2017. (2) Dont 3 652 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2017. 4.2 Produits et charges de commissions En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 80 -53 27 95 -51 44 Sur opérations internes au Crédit Agricole 10 915 -10 391 524 12 318 -11 403 915 Sur opérations avec la clientèle 27 678 -743 26 935 27 101 -698 26 403 Sur opérations sur titres ‐ -2 -2 ‐ -2 -2 Sur opérations de change 23 ‐ 23 19 ‐ 19 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 53 ‐ 53 15 ‐ 15 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 69 516 -5 502 64 014 68 837 -6 026 62 811 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 286 ‐ 2 286 2 293 ‐ 2 293 Produits nets des commissions 110 551 -16 691 93 860 110 678 -18 180 92 498 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Dividendes reçus 342 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction -52 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat -32 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI -4 223 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 184 Résultat de la comptabilité de couverture 1 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat -3 780 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Dividendes reçus   Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature 118 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option   Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 202 Résultat de la comptabilité de couverture 1 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 321 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 76 870 -76 870 ‐ 87 232 -87 232 ‐ Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 37 761 -39 109 -1 348 39137 -48 095 -8 958 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 39 109 -37 761 1 348 48 095 -39 137 8 958 Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 108 923 -108 922 1 139 364 -139 363 1 Variations de juste valeur des éléments couverts 64 123 -44 791 19 332 72 752 -66 599 6 153 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 44 800 -64 131 -19 331 66 612 -72 764 -6 152 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total résultat de la comptabilité de couverture 185 793 -185 792 1 226 596 -226 595 1 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 Comptabilité de couverture. 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) ‐ Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 26 788 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 26 788 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Dividendes reçus 26 124 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) 2 881 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -644 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 28 361 (1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.10 " Coût du risque". 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Titres de dettes ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ Titres de dettes ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». 4.6 Produits (charges) nets des autres activités En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐ Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement -2 -2 Autres produits (charges) nets -214 -241 Produits (charges) des autres activités -216 -243 4.7 Charges générales d’exploitation En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Charges de personnel -81 315 -78 600 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -4 921 -5 884 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -46 950 -46 685 Charges générales d'exploitation -133 186 -131 169 (1) Dont 779 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution. Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du groupe Crédit Agricole Val de France . La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2018 est donnée ci-dessous : Collège des commissaires aux comptes du Crédit Agricole Val de France En milliers d'euros E&Y KPMG Total 2018 2018 2017 2018 2017 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 90 88 90 88 189 Services autres que la certification des comptes 15 ‐ 5 11 10 Total 105 88 95 99 199 Le montant total des honoraires de Ernst et Young, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France , figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 104 milliers d’euros, dont 94 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales, et 10 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, consultations, etc.). Le montant total des honoraires de KPMG, commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France , figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 95 milliers d’euros, dont 95 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ses filiales. 4.8 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Dotations aux amortissements -9 137 -7 890 Immobilisations corporelles -9 130 -7 883 Immobilisations incorporelles -7 -7 Dotations (reprises) aux dépréciations 54 53 Immobilisations corporelles 54 53 Immobilisations incorporelles ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -9 083 -7 837 4.9 Coût du risque En milliers d'euros 31/12/2018 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs sains (Bucket 1 et Bucket 2) -1 712 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir -7 084 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -5 986 Engagements par signature -1 098 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 5 372 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 3 930 Engagements par signature 1 442 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs dépréciés (Bucket 3) -1 873 Bucket 3 : Actifs dépréciés -1 873 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -190 Engagements par signature -1 683 Autres actifs ‐ Risques et charges 94 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -3 491 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -194 Récupérations sur prêts et créances 400 comptabilisés au coût amorti 400 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ Décotes sur crédits restructurés -379 Pertes sur engagements par signature ‐ Autres pertes -73 Autres produits ‐ Coût du risque -3 737 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Dotations aux provisions et aux dépréciations -250 704 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe Prêts et créances (1) -249 620 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Autres actifs -42 Engagements par signature -719 Risques et charges -323 Reprises de provisions et de dépréciations 247 548 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe Prêts et créances 245 216 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Autres actifs Engagements par signature 2 002 Risques et charges 330 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -3 156 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -455 Récupérations sur prêts et créances amortis 340 Décotes sur crédits restructurés -140 Pertes sur engagements par signature Autres pertes -7 Autres produits Coût du risque -3 418 (1) l’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur provisions non-affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises des encours provisionnés sur ces mêmes provisions. Ces mouvements étant sans impact en net dotation / reprise. 4.10 Gains ou pertes nets sur autres actifs En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 536 322 Plus-values de cession 546 478 Moins-values de cession -10 -156 Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 536 322 4.11 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Impôts courants -21 805 -11 164 Charge d'impôt différé 3 119 -14 866 Total charge d'impôt -18 686 -26 030 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté - Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 77 978 34,43% -26 848 Effet des différences permanentes 4 627 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 1 187 Effet de l’imposition à taux réduit 302 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments -6 534 Taux et charge effectifs d'impôt 23,96% -18 686 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2018 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à 2 796 milliers d’euros au 31 décembre 2018 ; - Au 31 décembre 2017 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 98 917 34,43% -34 057 Effet des différences permanentes 4 476 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 5 470 Effet de l’imposition à taux réduit 304 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments -11 275 Taux et charge effectifs d'impôt 26,31% -26 030 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2017 . 4.12 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ Transfert en résultat ‐ Autres variations ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ Transfert en résultat ‐ Autres variations ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 147 Ecart de réévaluation de la période 147 Transfert en résultat ‐ Autres variations ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -40 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 107 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi (351 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ Transfert en réserves ‐ Autres variations ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -67 531 Ecart de réévaluation de la période -67 523 Transfert en réserves -8 Autres variations ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 2 836 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -65 046 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -64 939 Dont part du Groupe -64 939 Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2017 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables   Gains et pertes sur écarts de conversion 0 Ecart de réévaluation de la période   Transferts en résultat   Autres variations   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 26 397 Ecart de réévaluation de la période 28 848 Transfert en résultat -2 451 Autres variations Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -38 Ecart de réévaluation de la période -38 Transferts en résultat Autres variations Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -783 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 25 576 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 63 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -150 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -87 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 25 489 Dont part du Groupe Dont participations ne donnant pas le contrôle Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôts En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ 1 1 1 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ ‐ -1 628 421 -1 207 -1 207 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence ‐ ‐ 1 ‐ -1 628 422 -1 206 -1 206 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables ‐ ‐ 1 ‐ -1 628 422 -1 207 -1 206 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -6 652 1 718 -4 934 -4 934 -4 240 1 095 -3 145 -3 145 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 168 364 -6 476 161 888 161 888 215 410 -8 430 206 980 206 980 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 161 712 -4 758 156 954 156 954 211 170 -7 335 203 835 203 835 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 161 712 -4 758 156 954 156 954 211 170 -7 335 203 835 203 835 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 161 712 -4 758 156 955 156 954 209 542 -6 913 202 628 202 629 En milliers d'euros Variation 31/12/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ -1 -1 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 147 -39 108 108 -1 481 382 -1 099 -1 099 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 147 -40 108 107 -1 481 382 -1 098 -1 099 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 147 -40 109 107 -1 481 382 -1 098 -1 099 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -351 91 -260 -260 -4 591 1 186 -3 405 -3 405 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -67 531 2 745 -64 786 -64 786 147 879 -5 685 142 194 142 194 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -67 882 2 836 -65 046 -65 046 143 288 -4 499 138 789 138 789 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -67 882 2 836 -65 046 -65 046 143 288 -4 499 138 789 138 789 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -67 735 2 796 -64 937 -64 939 141 807 -4 117 137 691 137 690 5. Informations sectorielles — Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie. 6. Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Caisses 19 366 ‐ 21 965 ‐ Banques centrales 3 021 ‐ 2 697 ‐ Valeur au bilan 22 387 ‐ 24 662 ‐ 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2018 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 679 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 353 943 Instruments de capitaux propres 9 441 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 344 502 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ Valeur au bilan 355 622 Dont Titres prêtés ‐ (En milliers d'euros) 31/12/2017 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 526 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option   Valeur au bilan 1 526 Dont Titres prêtés   Actifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2018 Instruments de capitaux propres 1 Actions et autres titres à revenu variable 1 Titres de dettes ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ OPCVM ‐ Prêts et créances ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ Créances sur la clientèle ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ Valeurs reçues en pension ‐ Instruments dérivés 1 678 Valeur au bilan 1 679 (En milliers d'euros) 31/12/2017 Instruments de capitaux propres 0 Actions et autres titres à revenu variable   Titres de dettes 0 Effets publics et valeurs assimilées   Obligations et autres titres à revenu fixe   Prêts et avances 0 Créances sur les établissements de crédit   Créances sur la clientèle   Titres reçus en pension livrée   Valeurs reçues en pension   Instruments dérivés 1 526 Valeur au bilan 1 526 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Actions et autres titres à revenu variable 8 913 Titres de participation non consolidés 528 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 9 441 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI En milliers d'euros 31/12/2018 Titres de dettes 343 852 Effets publics et valeurs assimilées ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 2 208 OPCVM 341 644 Prêts et créances 650 Créances sur les établissements de crédit ‐ Créances sur la clientèle 650 Titres reçus en pension livrée ‐ Valeurs reçues en pension ‐ Total instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 344 502 Passifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 825 1 673 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 1 825 1 673 Passifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 1 825 1 673 Valeur au bilan 1 825 1 673 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 « Comptabilité de couverture ». 6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 971 085 157 914 -10 037 Total 971 085 157 914 -10 037 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ Total des titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ Impôts ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (net d'impôt) ‐ ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Gains/pertes latents sur la période Actions et autres titres à revenu variable 1 430 ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 969 655 157 914 -10 037 -67 523 Total instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 971 085 157 914 -10 037 -67 523 Impôts -5 686 ‐ 2 745 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) 152 228 -10 037 -64 778 Placements dans des instruments de capitaux propres par titre Le groupe Crédit Agricole Val de France a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : Actions et autres titres à revenu variable Détention inscrit dans le cadre d’un pôle d’activité stratégique pour l’entreprise FDS DE GTIE DES DEPOSANTS (CERTIFS ASSOCIE) 1 430 Titres de participation non consolidés Titres Fédéraux et Nationaux des Caisses régionales valorisés en central SACAM AVENIR 3 664 SACAM FIRECA 313 SACAM IMMOBILIER 4 437 SACAM INTERNATIONAL 13 451 SACAM MUTUALISATION 343 948 SACAM PARTICIPATIONS 1 920 SAS SACAM DEVELOPPEMENT 17 152 SACAM ASSURANCE CAUTION 1 382 SAS MIROMESNIL 4 SAS SEGUR 4 SAS RUE LA BOETIE 547 748 CA INNOVE 4 SCI CAM 3 918 Codétenus par des Entités du Groupe Crédit Agricole CREDIT AGRICOLE TITRES 872 RADIAN 18 SAS CREDIT AGRICOLE INN OVATIONS ET TERRITOIRES 151 SAS F/I VENTURE 99 SOCIETE IMMOBILIERE DE LA SEIN E 112 C2MS 1 826 CA CHEQUES 80 Détention inscrit dans le cadre d’un pôle d’activité stratégique pour l’entreprise SAS VDF INN OVATION 918 VAL DE FRANCE EXPANSION 10 496 CREDIT AGRICOLE VAL DE FRAN CE IMMOBILIER 739 VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT 6 956 SACIEL 0 CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT 191 CREDIT AGRICOLE ASSURANCES SOLUTIONS 0 CREDIT AGRICOLE CAPITAL PME 4 374 GIE CA-TOP 5 3 VALS AMENAGT EX GRAND BLOIS DEVELOPT 69 CA TECHNOLOGIES ET SERVICES 0 CAPS (EX. CTCAM) 1 552 CARCIE 511 CARVEST 50 GEDIA 279 SAFER DU CENTRE 95 SAS DELTA 1 373 SEM CHARTRES DEV IMMOB 9 SEM DE CONSTRUCTION D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPE 0 SEMPAT 28  51 SIRCA 0 TERRITOIRES DEVELOPPEMENT (SEM PATRIMOINE) 882 969 655 971 085 Placements dans des instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période En milliers d'euros 31/12/2018 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 12 8 ‐ Total Placements dans des instruments de capitaux propres 12 8 ‐ Impôts ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) (1) 8 ‐ (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Au cours de l'exercice, le groupe Crédit Agricole Val de France a procédé à une réduction de capital du titre Val de France investissements. Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2017 (En milliers d'euros) 31/12/2017 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 13 406 3 314 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 272 675 10 531 -4 Actions et autres titres à revenu variable (2) 52 705 5 534 -62 Titres de participation non consolidés 836 922 31 829 -460 Total des titres disponibles à la vente 1 175 708 51 208 -526 Créances disponibles à la vente       Total des créances disponibles à la vente 0 0 0 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 1 175 708 51 208 -526 Impôts   -6 724 17 Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)   44 484 -509 (1) Dont 21 563 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances (2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 396 537 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 6.5 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Prêts et créances sur les établissements de crédit 650 558 Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 Titres de dettes 430 694 Valeur au bilan 7 565 981 Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et prêts 8 238 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 8 194 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ Valeurs reçues en pension ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ Prêts subordonnés ‐ Autres prêts et créances ‐ Valeur brute 8 238 Dépréciations ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 8 238 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 119 928 Titres reçus en pension livrée ‐ Comptes et avances à terme 522 392 Prêts subordonnés ‐ Total prêts et créances internes au Crédit Agricole 642 320 Valeur au bilan 650 558 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie (En milliers d'euros) 31/12/2017 Etablissements de crédit Titres de dettes 0 Titres non cotés sur un marché actif   Prêts et avances 8 164 Comptes et prêts 8 164 dont comptes ordinaires débiteurs sains 8 120 dont comptes et prêts au jour le jour sains   Valeurs reçues en pension   Titres reçus en pension livrée   Prêts subordonnés   Autres prêts et créances   Valeur brute 8 164 Dépréciations   Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 8 164 Opérations internes au Crédit Agricole Titres de dettes 0 Titres non cotés sur un marché actif   Prêts et avances 569 018 Comptes ordinaires 95 496 Comptes et avances à terme 473 522 Prêts subordonnés   Prêts et créances internes au Crédit Agricole 569 018 Valeur au bilan 577 182 Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 1 553 Autres concours à la clientèle 6 602 512 Valeurs reçues en pension ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ Prêts subordonnés 1 649 Avances en comptes courants d'associés 7 645 Comptes ordinaires débiteurs 20 197 Valeur brute 6 633 556 Dépréciations -148 827 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 6 484 729 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ Valeur brute ‐ Dépréciations ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ Valeur au bilan 6 484 729 (En milliers d'euros) 31/12/2017 Opérations avec la clientèle   Titres de dettes 2 236 Titres non cotés sur un marché actif 2 236 Prêts et avances 6 384 168 Créances commerciales 2 740 Autres concours à la clientèle 6 353 180 Titres reçus en pension livrée   Prêts subordonnés 1 954 Créances nées d’opérations d’assurance directe   Créances nées d’opérations de réassurance   Avances en comptes courants d'associés 7 711 Comptes ordinaires débiteurs 18 583 Valeur brute 6 386 404 Dépréciations -164 482 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 6 221 922 Opérations de location-financement   Location-financement immobilier   Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées   Valeur brute 0 Dépréciations   Valeur nette des opérations de location-financement 0 Valeur au bilan 6 221 922 Titres de dettes En milliers d'euros 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 134 334 Obligations et autres titres à revenu fixe 296 513 Total 430 847 Dépréciations -153 Valeur au bilan 430 694 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance au 31/12/2017  (En milliers d'euros) 31/12/2017 Effets publics et valeurs assimilées 125 035 Obligations et autres titres à revenu fixe 237 564 Total 362 599 Dépréciations   Valeur au bilan 362 599 Durant l’exercice 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a vendu avant leur échéance deux titres : AFD pour 5,4M€ et CRH pour 10,4M€. Cette cession s’explique par l’évolution des critères d’éligibilités au ratio LCR. 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidant) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidant) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 34 845 34 845 ‐ ‐ 34 890 30 732 30 732 ‐ ‐ 30 738 4 152 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D. (d)). — Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2017 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable du passif associé Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 29 410 29 410 ‐ ‐ 29 410 27 070 27 070 ‐ ‐ 27 070 2 340 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 29 410 29 410 ‐ ‐ 29 410 27 070 27 070 ‐ ‐ 27 070 2 340 ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 29 410 29 410 ‐ ‐ 29 410 27 070 27 070 ‐ ‐ 27 070 2 340 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 29 410 29 410 ‐ ‐ 29 410 27 070 27 070 ‐ ‐ 27 070 2 340 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). - Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe Crédit Agricole Val de France via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. — Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 Au titre de l’exercice 2018, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. — Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2017 Au titre de l’exercice 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.7 Exposition au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions significatives Crédit Agricole Val de France au risque souverain sont les suivantes : — Activité bancaire 31/12/2018 En milliers d'euros Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs Financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ 54 018 ‐ 134 300 188 318 ‐ 188 318 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 54 018 ‐ 134 300 188 318 ‐ 188 318 — Activité d’assurance Pour l’activité assurance, il n’y a pas d'exposition à la dette souveraine. 6.8 Passifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 4 247 210 Dettes envers la clientèle 2 851 979 Dettes représentées par un titre 51 757 Valeur au bilan 7 150 946 Dettes envers les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 864 1 245 dont comptes ordinaires créditeurs (1) ‐ ‐ dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 864 1 245 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 48 879 60 222 Comptes et avances à terme 4 197 467 4 025 494 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 4 246 346 4 085 716 Valeur au bilan 4 247 210 4 086 961 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires créditeurs 2 241 897 2 088 875 Comptes d'épargne à régime spécial 41 625 50 283 Autres dettes envers la clientèle 568 457 536 612 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Valeur au bilan 2 851 979 2 675 770 Dettes représentées par un titre En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 21 019 19 017 Emprunts obligataires 30 738 15 888 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 51 757 34 905 6.9 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs Effectivement Compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 49 751 ‐ 49 751 ‐ ‐ 49 751 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 49 751 ‐ 49 751 ‐ ‐ 49 751 En milliers d'euros 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement Compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 63 719 ‐ 63 719 295 195 63 229 Prises en pension de titres 39 781 ‐ 39 781 ‐ ‐ 39 781 Prêts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 103 500 ‐ 103 500 295 195 103 010 Compensation – passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs Effectivement Compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 52 790 ‐ 52 790 ‐ ‐ 52 790 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emprunts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 52 790 ‐ 52 790 ‐ ‐ 52 790 En milliers d'euros 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 46 782 ‐ 46 782 295 - 46 487 Mises en pension de titres 39 858 ‐ 39 858 ‐ 39 858 Emprunts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 86 640 ‐ 86 640 295 ‐ 86 345 6.10 Actifs et passifs d’impôts courants et différés En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Impôts courants 4 191 15 075 Impôts différés 12 732 10 656 Total actifs d'impôts courants et différés 16 923 25 731 Impôts courants ‐ ‐ Impôts différés 4 3 Total passifs d'impôts courants et différés 4 3 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2018 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 22 421 ‐ Charges à payer non déductibles 192 ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 16 860 ‐ Autres différences temporaires (1) 5 369 ‐ Impôts différés sur réserves latentes -4 485 ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -5 687 ‐ Couverture de flux de trésorerie 383 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 820 ‐ Impôts différés sur résultat -5 204 4 Total impôts différés 12 732 4 (1) La part d'impôts différés relative au déficit reportable pour 2018 est de 450 milliers d'euros, pour 2017 de 400 milliers d'euros. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 20 633 -208 Charges à payer non déductibles 241 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 15 045 0 Autres différences temporaires 5 347 -208 Impôts différés sur réserves latentes -584 0 Actifs disponibles à la vente -133 1 667 Couvertures de Flux de Trésorerie 421 0 Gains et pertes sur écarts actuariels 795 0 Impôts différés sur résultat -9 393 3 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Autres actifs 60 331 58 549 Comptes de stocks et emplois divers 374 431 Débiteurs divers (1) 59 952 58 114 Comptes de règlements 5 4 Capital souscrit non versé ‐ ‐ Comptes de régularisation 45 279 46 957 Comptes d’encaissement et de transfert 11 896 14 917 Comptes d’ajustement et comptes d’écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 32 802 31 427 Charges constatées d’avance 443 496 Autres comptes de régularisation 138 117 Valeur au bilan 105 610 105 506 (1) dont 779 millions d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financier une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Autres passifs (1) 53 801 77 650 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 48 417 58 687 Versement restant à effectuer sur titres 5 384 18 963 Comptes de régularisation 93 661 81 522 Comptes d’encaissement et de transfert (2) 20 674 10 301 Comptes d’ajustement et comptes d’écarts 13 2 Produits constatés d’avance 28 225 26 741 Charges à payer 44 346 43 587 Autres comptes de régularisation 403 891 Valeur au bilan 147 462 159 172 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.12 Immeubles de placement 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Valeur brute 67 67 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 67 Amortissements et dépréciations -28 -28 ‐ -2 ‐ ‐ ‐ -30 Valeur au bilan (1) 39 39 ‐ -2 ‐ ‐ ‐ 37 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Valeur brute 67 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 67 Amortissements et dépréciations -27 ‐ -1 ‐ ‐ ‐ -28 Valeur au bilan (1) 40 ‐ -1 ‐ ‐ ‐ 39 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie «à dire d’expert », s’élève à 37 milliers d’euros au 31 décembre 201 8 contre 39 milliers d’euros au 31 décembre 2017 . En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Prix côtés sur des marchés actif pour des instruments identiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 67 67 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 ‐ ‐ Valeur de marché des immeubles de placement 67 67 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût amorti au bilan. 6.13 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 187 933 187 933 ‐ 12 199 -5 976 ‐ ‐ 194 156 Amortissements et dépréciations (1) -102 007 -102 007 ‐ -9 133 5 795 ‐ ‐ -105 345 Valeur au bilan 85 926 85 926 ‐ 3 066 -181 ‐ ‐ 88 811 Immobilisations incorporelles Valeur brute 1 159 1 159 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 159 Amortissements et dépréciations -404 -404 ‐ -7 ‐ ‐ ‐ -411 Valeur au bilan 755 755 ‐ -7 ‐ ‐ ‐ 748 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 178 701 ‐ 14 039 -4 807 ‐ - 187 933 Amortissements et dépréciations (1) -98 276 ‐ -7 884 4 153 ‐ ‐ -102 007 Valeur au bilan 80 425 ‐ 6 155 -654 ‐ - 85 926 Immobilisations incorporelles Valeur brute 1 159 ‐ ‐ - ‐ ‐ 1 159 Amortissements et dépréciations -396 ‐ -8 - ‐ ‐ -404 Valeur au bilan 763 ‐ (8) ‐ ‐ ‐ 755 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. 6.14 Provisions En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Risques sur les produits épargne-logement 9 282 9 282 ‐ 290 ‐ -165 ‐ ‐ 9 407 Risques d’exécution des engagements par signature (3) 2 459 2 459 ‐ 10 893 ‐ -9 553 ‐ 7 036 10 835 Risques opérationnels 483 483 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 483 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 3 886 3 886 ‐ 6 ‐ -24 ‐ 95 3 963 Litiges divers 1 310 1 310 ‐ 315 -171 -484 ‐ ‐ 970 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques (2) 3 914 3 914 ‐ 671 -2 066 -48 ‐ 245 2 716 Total 21 334 21 334 ‐ 12 175 -2 237 -10 274 ‐ 7 376 28 374 (1) Dont 3 963 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 747 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Dont la provision sur le différentiel d’intérêts servis aux clients et le taux moyen sur les DAT à taux progressif, en forte diminution pour 1 444k€, et une nouvelle dotation pour geste commercial pour 244k€ (Bons échus). (3) Provisions sur les crédits baux Mobilier et Immobilier pour 1 152k€, les cautions bancaires pour 2 989k€ et sur les engagements hors bilan sains et dégradés pour 6 693k€ (application d’IFRS9 et transfert de compte à compte pour 7035k€). (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Risques sur les produits épargne-logement 13 144 0 9 0 -3 871 0 0 9 282 Risques d’exécution des engagements par signature 3 741 0 719 0 -2 001 0 0 2 459 Risques opérationnels 451 0 32 0 0 0 0 483 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 4 352 0 0 0 -126 0 -340 3 886 Litiges divers 1 063 0 587 -34 -306 0 0 1 310 Participations 44 0 0 0 -44 0 0 0 Restructurations 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres risques (2) 4 430 0 1 141 -1 632 -25 0 0 3 914 Total 27 225 0 2 488 -1 666 -6 373 0 -340 21 334 (1). Dont 3 885 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 741 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2). Dont 3 358 milliers d’euros au titre des DAT à taux progressifs. Provision épargne logement - Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne logement sur la phase d’épargne En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 149 634 126 446 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 614 947 580 624 Ancienneté de plus de 10 ans 771 675 781 888 Total plans d’épargne-logement 1 536 256 1 488 958 Total comptes épargne-logement 257 805 252 689 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 1 794 061 1 741 647 Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2018 pour les données au 31 décembre 201 8 et à fin novembre 2017 pour les données au 31 décembre 2017 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne logement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement 1 639 2 097 Comptes épargne-logement 9 509 13 033 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 11 148 15 130 Provision au titre des comptes et plans d’épargne logement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -330 -150 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -4 766 -4 705 Ancienneté de plus de 10 ans -4 291 -4 417 Total plans d’épargne-logement -9 387 -9 272 Total comptes épargne-logement -20 -9 Total provision au titre des contrats épargne-logement -9 407 -9 281 En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2018 Plans d’épargne-logement -9 273 -9 273 -114 ‐ ‐ -9 387 Comptes épargne-logement -9 -9 -11 ‐ ‐ -20 Total provision au titre des contrats épargne-logement -9 282 -9 282 -125 ‐ ‐ -9 407 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ». 6.15 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2018 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 01/01/2018 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2018 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) ‐ ‐ ‐ ‐ Dont 53 Caisses Locales ‐ ‐ ‐ ‐ Dont part du Public ‐ ‐ ‐ ‐ Dont part Sacam Mutualisation ‐ ‐ ‐ ‐ Dont part autodétenue ‐ ‐ ‐ ‐ Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 306 419 919 919 1 306 419 30,00% 0,00% Dont 53 Caisses Locales 3 506 37 882 2 661 Dont part du Public 221 494 882 37 222 339 Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ Dont part Sacam Mutualisation 1 081 419 ‐ ‐ 1 081 419 Part sociales 3 019 289 32 32 3 019 289 70,00% 100,00% Dont 53 Caisses Locales 3 018 840 ‐ ‐ 3 018 840 Dont 28 administrateurs de la Caisse régionale 448 32 32 448 Dont Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ Dont Sacam Mutualisation 1 ‐ ‐ 1 Dont Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Total 4 325 708 951 951 4 325 708 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 43 257 milliers d’euros. — Résultat par part sociale Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France sont composés de parts sociales, et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'Assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées. — Dividendes Au titre de l’exercice 2018 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 22/03/2019 le paiement d’un dividende par part sociale de 0.292 euros et par CCA de 4.25 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Dividendes Le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du TMO, sur les 3 dernières années civiles précédant la date de l’Assemblée Générale annuelle, majorée de 200 points de base (loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016). Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2015 4,45 0,180 2016 4,30 0,220 2017 4,15 0,295 Prévu 2018 4,25 0,292 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes versés au cours de l’exercice figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8 243 milliers d’euros en 2018 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2018 L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 201 8 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 22 mars 2019. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat disponible composé du résultat de l’exercice pour 60 446 484.26€, augmenté du report à nouveau lié à IFRS9 de 285 574.61€  comme suit : 1. Intérêts aux Parts Sociales 881 631,98 € 2. Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 5 552 280,75 € 3. Affectation spéciale Loi Mécénat 11 376,18  4. Affectation à la Réserve Légale 40 715 077,47 € 5. Dotation aux Autres Réserves 13 571 692,49 € 6.16 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ». En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 22 387 ‐ ‐ ‐ ‐ 22 387 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 14 14 449 3 409 351 736 355 622 Instruments dérivés de couverture 6 124 30 155 17 788 ‐ 48 073 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 971 085 971 085 Actifs financiers au coût amorti 495 059 690 928 2 595 507 3 776 950 7 537 7 565 981 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 225 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 225 Total actifs financiers par échéance 528 691 691 066 2 626 111 3 798 147 1 330 358 8 974 373 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 117 3 449 1 256 ‐ 1 825 Instruments dérivés de couverture 53 123 5 540 45 249 ‐ 50 965 Passifs financiers au coût amorti 3 105 798 1 662 281 1 728 233 654 634 ‐ 7 150 946 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 556 ‐ ‐ ‐ ‐ 39 556 Total passifs financiers par échéance 3 145 524 1 662 407 1 734 222 701 139 ‐ 7 243 292 (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 24 662 0 0 0 0 24 662 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 7 9 612 898 0 1 526 Instruments dérivés de couverture 1 628 491 33 024 27 061 0 62 204 Actifs financiers disponibles à la vente 0 92 0 237 367 938 249 1 175 708 Prêts et créances sur les établissements de crédit 65 226 56 427 86 372 369 157 0 577 182 Prêts et créances sur la clientèle 333 202 641 948 2 156 769 3 090 126 -123 6 221 922 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 4 478         4 478 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6 061 22 676 175 246 158 616 0 362 599 Total Actifs financiers par échéance 435 264 721 643 2 452 023 3 883 225 938 126 8 430 281 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 137 9 411 1 116 0 1 673 Instruments dérivés de couverture 146 142 1 141 43 819 0 45 248 Dettes envers les établissements de crédit 708 933 1 466 662 1 278 847 632 519 0 4 086 961 Dettes envers la clientèle 2 225 972 107 773 336 631 5 394 0 2 675 770 Dettes représentées par un titre 8 008 11 009 0 15 888 0 34 905 Dettes subordonnées -1 1 0 0 0 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 47 717         47 717 Total Passifs financiers par échéance 2 990 912 1 585 596 1 617 030 698 736 0 6 892 274 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Salaires et traitements (1) -42 409 -40 963 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) -4 867 -4 782 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) -2 264 -2 093 Autres charges sociales -16 335 -13 800 Intéressement et participation -8 160 -8 033 Impôts et taxes sur rémunération -7 280 -8 929 Total charges de personnel -81 315 -78 600 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 310 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 549 milliers d'euros au 31 décembre 2017. 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2018 31/12/2017 France 1 126 1 148 Étranger ‐ ‐ Total 1 126 1 148 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole Val de France n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1  23 666 ‐ 23 666 23 004 Écart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l’exercice 1 796 ‐ 1 796 1 673 Coût financier 324 ‐ 324 312 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre -56 ‐ -56 -12 Prestations versées (obligatoire) -890 ‐ -890 -1 288 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 556 ‐ 556 -131 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -146 ‐ -146 108 Dette actuarielle au 31/12/N 25 250 ‐ 25 250 23 666 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 1 796 ‐ 1 796 1 685 Charge/produit d’intérêt net 74 ‐ 74 69 Impact en compte de résultat au 31/12/N 1 870 ‐ 1 870 1 754 Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l’actif) net Montant du stock d’écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1  4 242 ‐ 4 242 4 304 Écart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l’actif -49 ‐ -49 -39 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 556 ‐ 556 -131 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -146 ‐ -146 108 Ajustement de la limitation d’actifs -11 ‐ -11 ‐ Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 350 ‐ 350 4 242 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1  20 521 ‐ 20 521 19 494 Écart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l’actif (produit) 250 ‐ 250 343 Gains/(pertes) actuariels 49 ‐ 49 39 Cotisations payées par l’employeur 2 161 ‐ 2 161 2 045 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ (12) Variations de périmètre -56 ‐ -56 ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds -890 ‐ -890 -1 288 Juste valeur des actifs au 31/12/N 22 035 ‐ 22 035 20 521 Variation de juste valeur des droits à remboursement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1  ‐ ‐ ‐ ‐ Écart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursements (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l’employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 25 250 ‐ 25 250 23 666 Impact de la limitation d’actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période -22 035 ‐ -22 035 -20 521 Position nette (passif)/ actif fin de période -3 215 ‐ -3 215 3 145 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants: - Indemnités de Fin de Carrières : 1,38% et 1,42% - Retraites Chapeau : 1,38% et 1,42% - Formugei : 0,91% et 1% Au 31 décembre 2018, le taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite supplémentaire Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,90 % 3,05 % 1,88 % 4,35 % Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 1,00 % 3,24 % 0,88 % 4,62 % Information sur les actifs des régimes – allocations d’actifs (1) En milliers d'euros Zone euro Hors zone euro Toutes zones En % en montant dont coté En % en montant dont coté En % en montant dont coté Actions 9,80% 2 160 ‐ 0,00% ‐ ‐ 9,80% 2 160 ‐ Obligations 83,00% 18 288 ‐ 0,00% ‐ ‐ 83,00% 18 288 ‐ Immobiliers 7,20% 1 587 0,00% ‐ 7,20% 1 587 7.5 Autres avantages sociaux Les provisions constituées par le groupe Crédit Agricole Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 3 963 euros au 31 décembre 2018. 7.6 Rémunérations de dirigeants Avantage à court terme de l'ensemble des membres du Conseil d'administration et des membres du comité de direction : 2 287 milliers d'euros Avantages postérieurs à l'emploi : 1 837 milliers d'euros 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés 1 152 341 2 878 061 Engagements de financement 698 250 711 073 Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ ‐ Engagements en faveur de la clientèle 698 250 711 073 Ouverture de crédits confirmés 375 168 431 075 Ouverture de crédits documentaires 1 285 1 148 Autres ouvertures de crédits confirmés 373 883 429 927 Autres engagements en faveur de la clientèle 323 082 279 998 Engagements de garantie 454 091 493 897 Engagements d'ordre des établissements de crédit 227 525 214 688 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 294 10 242 Autres garanties (1) 227 231 204 446 Engagements d'ordre de la clientèle 226 566 279 209 Cautions immobilières 3 609 2 374 Autres garanties d'ordre de la clientèle 222 957 276 835 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 2 177 623 2 099 808 Engagements de financement 17 267 22 678 Engagements reçus des établissements de crédit 17 267 22 678 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 2 160 356 2 077 130 Engagements reçus des établissements de crédit 120 387 127 302 Engagements reçus de la clientèle 2 039 969 1 949 828 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 119 551 134 983 Autres garanties reçues 1 920 418 1 814 845 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à recevoir ‐ ‐ (1) Dont 195 817 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 508 698 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 1 728 175 1 673 091 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ ‐ Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension ‐ 39 858 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 1 728 175 1 712 949 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ 39 781 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ 39 781 Au 31 décembre 2018 , le Crédit Agricole Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015, 2017 et 2018 comme dispositif de refinancement. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2018 , le Crédit Agricole Val de France a apporté 1 728 176 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 673 091 milliers d’euros en 2017 . Le Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté : 1 099 031 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 100 528 milliers d’euros en 2017 ; 135 581 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) contre 143 775 milliers d’euros en 2017; 493 564 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 428 786 milliers d’euros en 2017. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis  La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que le groupe Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 69 milliers d’euros, selon la répartition suivante : En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres 69 246 Total actifs obtenus par prise de possession de garantie 69 246 9. Reclassements d’instruments financiers Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2018 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008. 10. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : ̵ des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; ̵ des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; ̵ des instruments réalisés sur un marché réglementé pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; ̵ des actifs ou passifs exigibles à vue ; ̵ des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 7 135 287 7 233 795 ‐ 855 248 6 378 547 Prêts et créances sur les établissements de crédit 650 558 648 159 ‐ 648 159 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 128 122 128 122 ‐ 128 122 ‐ Comptes et prêts à terme 522 436 520 037 ‐ 520 037 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 484 729 6 585 636 ‐ 207 089 6 378 547 Créances commerciales 1 083 1 553 ‐ ‐ 1 553 Autres concours à la clientèle 6 459 491 6 554 775 ‐ 179 398 6 375 377 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 1 649 1 617 ‐ ‐ 1 617 Avances en comptes courants d'associés 7 645 7 537 ‐ 7 537 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 14 861 20 154 ‐ 20 154 ‐ Titres de dettes 430 694 450 389 433 845 16 544 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 134 301 143 415 143 415 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 296 393 306 974 290 430 16 544 ‐ Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 565 981 7 684 184 433 845 871 792 6 378 547 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2017 Juste valeur au 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 6 799 104 6 899 180 ‐ 755 423 6 143 757 Prêts et créances sur les établissements de crédit 577 182 575 294 ‐ 575 294 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 63 835 63 835 ‐ 63 835 ‐ Comptes et prêts à terme 473 566 471 678 ‐ 471 678 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 39 781 39 781 ‐ 39 781 ‐ Prêts subordonnés - - ‐ - ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 6 221 922 6 323 886 ‐ 180 129 6 143 757 Créances commerciales 2 316 2 740 ‐ ‐ 41740 Autres concours à la clientèle 6 194 909 6 290 989 ‐ 151 895 6 139 094 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 1 954 1 923 ‐ ‐ 1 923 Titres non cotés sur un marché actif 2 236 2 220 - 2 220 - Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 7 711 7 481 ‐ 7 481 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 12 796 18 533 ‐ 18 533 - Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 362 599 379 252 345 396 33 856 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 125 035 132 891 132 891 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 237 564 246 361 212 505 33 856 ‐ Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 161 703 7 278 432 345 396 789 279 6 143 757 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 247 210 4 244 713 ‐ 4 244 713 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 48 879 48 879 ‐ 48 879 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 198 331 4 195 834 ‐ 4 195 834 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle 2 851 979 2 847 024 ‐ 2 805 399 41 625 Comptes ordinaires créditeurs 2 241 897 2 241 881 ‐ 2 241 881 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 41 625 41 625 ‐ ‐ 41 625 Autres dettes envers la clientèle 568 457 563 518 ‐ 563 518 ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 51 757 51 379 30 372 21 007 ‐ Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7 150 946 7 143 116 30 372 7 071 119 41 625 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2017 Juste valeur au 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 086 961 4 089 319 ‐ 4 089 319 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 20 364 20 345 ‐ 20 345 ‐ Comptes et emprunts à terme 4 026 739 4 024 851 ‐ 4 024 851 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 39 858 44 123 ‐ 44 123 ‐ Dettes envers la clientèle 2 675 770 2 687 751 ‐ 2 637 468 50 283 Comptes ordinaires créditeurs 2 088 875  2 088 864 ‐ 2 088 864 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 50 283 50 283 ‐ ‐ 50 283 Autres dettes envers la clientèle 536 612 548 604 ‐ 548 604 ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 34 905 34 957 15 951 19 006 ‐ Dettes subordonnées - - ‐ - ‐ Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 6 797 636 6 812 027 15 951 6 745 793 50 283 10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 679 ‐ 1 679 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction 1 ‐ 1 ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable 1 ‐ 1 ‐ Instruments dérivés 1 678 ‐ 1 678 ‐ Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 353 943 326 879 24 206 2 858 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 9 441 1 965 7 476 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 8 913 1 965 6 948 ‐ Titres de participation non consolidés 528 ‐ 528 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 344 502 324 914 16 730 2 858 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 650 ‐ ‐ 650 Titres de dettes 343 852 324 914 16 730 2 208 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 2 208 ‐ ‐ 2 208 OPCVM 341 644 324 914 16 730 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 971 085 ‐ 971 085 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 971 085 ‐ 971 085 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 1 430 ‐ 1 430 ‐ Titres de participation non consolidés 969 655 ‐ 969 655 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 48 073 ‐ 48 073 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 374 780 326 879 1 045 043 2 858 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (1) Y compris 547 748 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 526 0 1 526 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Titres reçus en pension livrée 0       Valeurs reçues en pension         Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Instruments dérivés 1 526   1 526   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0       Valeurs reçues en pension         Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Actifs financiers disponibles à la vente 1 175 708 314 969 860 739 0 Effets publics et valeurs assimilées 13 406 13 406     Obligations et autres titres à revenu fixe 272 675 272 675     Actions et autres titres à revenu variable (1) 889 627 28 888 860 739   Créances disponibles à la vente 0       Instruments dérivés de couverture 62 204   62 204   Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 239 438 314 969 924 469 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 (1) Y compris 396 537 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables"). Passifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données Observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 825 ‐ 1 825 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 825 ‐ 1 825 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 50 965 ‐ 50 965 ‐ Total passifs financiers valorisés à la juste valeur 52 790 ‐ 52 790 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1 673 ‐ 1 673 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 1 673 ‐ 1 673 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 45 248 ‐ 45 248 ‐ Total passifs financiers valorisés à la juste valeur 46 921 ‐ 46 921 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 — Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3  - Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3  En milliers d'euros Total Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs Reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets Publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres Détenus à des fins de transaction Solde d'ouverture (01/01/2018) 2 294 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) (86) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat (86) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 650 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2018) 2 858 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2018) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 294 ‐ 2 294 Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (86) ‐ (86) Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (86) ‐ (86) Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ 650 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3  ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2018) ‐ ‐ ‐ 650 ‐ ‐ ‐ 2 208 ‐ 2 208 11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 — Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. 11.1 Information sur les filiales 11.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité du groupe Crédit Agricole Val de France à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler ses passifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de restrictions sur les entités contrôlées au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2017. Contraintes règlementaires Les filiales du groupe Crédit Agricole Val de France sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Contraintes légales Les filiales du groupe Crédit Agricole Val de France sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles Contraintes liées à des garanties : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Ce mécanisme est décrit dans la note 8 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 11.1.2 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 et FCT Crédit Agricole Habitat 2018). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du Groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 175 140 millions d’euros aux FCT (FCT Crédit Agricole Habitat 2015 : 134 510K€, FCT Crédit Agricole Habitat 2017 : 20 638K€ et FCT Crédit Agricole Habitat 2018 : 19 992K€). 11.2 Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole Val de France Méthode de consolidation Modification de périmètre (1) Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle (2) % de contrôle % d'intérêt 30/06/2018 31/12/2017 30/06/2018 31/12/2017 Val de France Rendement Intégration globale France Fond dédié 100% 100% 100% 100% 53 Caisses Locales Intégration globale France Caisses Locales 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2017 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2018 Intégration globale Création France FCT 100% 0% 100% 0% Au 31 décembre 201 8 le groupe Crédit Agricole Val de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2015, Crédit Agricole Habitat 2017 et Crédit Agricole Habitat 2018 a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2018 : ANET 4 rue Diane de Poitiers 28260 ANET ARROU 18 Grande Rue 28290 ARROU AUNEAU 23 Place du Marché 28700 AUNEAU AUTHON DU PERCHE 8 Place du Marché 28330 AUTHON DU PERCHE BLOIS 5 rue de la Paix 41000 BLOIS BONNEVAL 5 Place du Marché aux grains 28800 BONNEVAL BRACIEUX 10 rue Roger Brun 41250 BRACIEUX BREZOLLES 3 rue Saint Jean 28270 BREZOLLES BROU 1 rue des Changes 28160 BROU CHARTRES 1 rue Daniel Boutet 28023 CHARTRES CHATEAUDUN 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN CHATEAUNEUF EN THYMERAIS 11 Place des Halles 28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS CLOYES SUR LE LOIR 22 rue de Chateaudun 28220 CLOYES SUR LOIR CONTRES 10 Place du 8 mai 41700 CONTRES COUR CHEVERNY 5 Place Victor Hugo 41700 COUR CHEVERNY COURVILLE SUR EURE 53 rue Carnot 28190 COURVILLE SUR EURE DREUX 2 rue Parisis 28103 DREUX DROUE-LA VILLE AUX CLERCS 9 rue Saint Nicolas 41270 DROUE GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES 30 Place du 18 octobre 28200 CHATEAUDUN HERBAULT 2 Place de l'Hôtel de Ville 41190 HERBAULT ILLIERS COMBRAY 2 rue Léon Ferré 28120 ILLIERS COMBRAY JANVILLE 18 Place du Martroi 28310 JANVILLE LA BAZOCHE GOUET Place du Marché 28330 LA BAZOCHE GOUET LA FERTE VIDAME 25 rue Delaborde 28340 LA FERTE VIDAME LA LOUPE 7 Place de l'Hôtel de Ville 28240 LA LOUPE LAMOTTE BEUVRON 22 rue Dufort de Duras 41600 LAMOTTE BEUVRON LES MONTILS 41 rue de Bel Air 41120 LES MONTILS MAINTENON 4 Place Aristide Briand 28130 MAINTENON MARCHENOIR 2 rue Saint Laurent 41370 MARCHENOIR MENNETOU SUR CHER Rue Bonne Nouvelle 41320 MENNETOU SUR CHER MER-JOSNES 14 avenue Maunoury 41500 MER MONDOUBLEAU 40 Place du Marché 41170 MONDOUBLEAU MONTOIRE-VILLEDIEU 36/37 Place Clémenceau 41800 MONTOIRE SUR LE LOIR MONTRICHARD 39 rue Nationale 41400 MONTRICHARD MOREE-OUZOUER LE DOYEN Place du 8 Mai 41160 MOREE NEUNG SUR BEUVRON 17 rue des Colonels Marais 41210 NEUNG SUR BEUVRON NOGENT LE ROI 14 rue de l'Eglise 28210 NOGENT LE ROI NOGENT LE ROTROU 29 rue Villette Gâté 28400 NOGENT LE ROTROU ONZAIN 11 rue de la Justice 41150 ONZAIN ORGERES EN BEAUCE 25 rue Nationale 28140 ORGERES EN BEAUCE OUCQUES 1 Place du Château 41290 OUCQUES OUZOUER LE MARCHE 8 rue de la Libération 41240 OUZOUER LE MARCHE ROMORANTIN 20 Avenue de Lattre de Tassigny 41200 ROMORANTIN LANTHENAY SAINT AIGNAN SUR CHER 22 Place Wilson 41110 SAINT AIGNAN SAINT AMAND LONGPRE 8 Avenue du Président Grellet 41310 SAINT AMAND SAINT LUBIN DES JONCHERETS 13 rue de la Baronnie 28350 SAINT LUBIN DES JONCHERETS SALBRIS 19 boulevard de la République 41300 SALBRIS SAVIGNY SUR BRAYE Espace Commercial - Avenue de la Braye 41360 SAVIGNY SUR BRAYE SELLES SUR CHER 1 avenue Aristide Briand 41130 SELLES SUR CHER SENONCHES 16 Place de l'Hôtel de Ville 28250 SENONCHES THIRON BEAUMONT 13 rue de Commerce 28480 THIRON GARDAIS VENDOME 23 Faubourg Chartrain 41100 VENDOME VOVES 13 rue du Voisin 28150 VOVES 12. Participations et entités structurées non consolidées 12.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 980 523 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 836 922 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 12.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2018 31/12/2017 SAS Crédit Agricole Immobilier Val de France France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Innovation France 100,00% 100,00% Entité Non significative SAS Val de France Expansion France 100,00% 100,00% Impact inférieur aux seuils de consolidation du Groupe EURL Val de France Investissement France 100,00% 100,00% Impact inférieur aux seuils de consolidation du Groupe Agence LEMARIE France 100,00% 100,00% Entité Non significative AGENCE LA MAIRIE France 100,00% 100,00% Entité Non significative 12.1.2 Titres de participations significatifs non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Titres de participation non consolidées Siège social % d'intérêt Montant des capitaux propres Résultat du dernier exercice 31/12/2018 31/12/2017 SAFER DU CENTRE France 10,00% 10,00% 7 642 676 CARCIE France 21,00% 21,00% 2 060 165 12.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Fonds de placement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus En milliers d'euros 31/12/2018 Fonds de placement (1) Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 287 167 287 167 ‐ 287 167 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 287 167 287 167 ‐ 287 167 Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ Total bilan des entités structurées non consolidées 8 355 754 ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2017 Fonds de placement (1) Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 272 185 272 185 ‐ 272 185 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 272 185 272 185 ‐ 272 185 Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ Total bilan des entités structurées non consolidées 8 514 210 ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de crédit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 13. Événements postérieurs au 31 décembre 2018 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas constaté d’évolution postérieure au 31 décembre 2018 ayant un impact significatif sur les comptes. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2018 A l'Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion • Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. • Indépendance Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537 /2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 de l'annexe aux comptes consolidés relative à l'application, à compter du 1 er janvier 2018, de la norme IFRS 9 « Instruments financiers». Justification des appréciations – points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823- 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. • Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans les notes 1.2 et 3.1.1 de l'annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale constitue, conformément à la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers», des dépréciations sur les créances en défaut (« bucket 3 ») faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré. Le montant de ces dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés à maturité actualisés. S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles qui s'élève à M€ 105,4 présentées dans la note 3.1.1 de l'annexe aux comptes consolidés. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l'exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l'efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours. • Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur expositions non-défaut dans le contexte de la première application d'lFRS 9 Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1 de l'annexe aux comptes consolidés, depuis le 1 er janvier 2018, votre caisse régionale applique la norme IFRS 9 « Instruments financiers », qui définit en particulier une nouvelle méthodologie de dépréciation des actifs financiers. Les effets de la première application de la norme IFRS9 sont détaillés dans les « Notes annexes sur les effets de l'application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 » de l'annexe aux comptes consolidés. Dans ce cadre, votre caisse régionale constitue des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Loss ») portant sur les expositions qui ne sont pas en défaut, en distinguant : les expositions n'ayant pas subi de dégradation significative du risque de crédit, pour lesquelles les corrections de valeur représentent l'estimation des pertes de crédit attendues à un an (« bucket 1 ») ; - les expositions ayant subi une dégradation significative du risque de crédit pour lesquelles les corrections de valeur représentent l'estimation des pertes de crédit attendues à maturité (« bucket 2 »). La dégradation significative du risque de crédit a donné lieu à la définition d'un cadre méthodologique reposant sur plusieurs critères. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 1er janvier 2018 et au 31 décembre2018 respectivement un montant de M€ 48,3 et M€ 50,1 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l'annexe aux comptes consolidés. Les corrections de valeur sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries historiques des défaillances de la clientèle du Groupe Crédit Agricole, en tenant compte de données macro-économiques prospectives (« Forward Looking ») appréciées au niveau du Groupe Crédit Agricole et au regard, le cas échéant, de paramètres propres aux expositions de votre caisse régionale sur la base d'éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes consolidés tant pour la première application de la norme IFRS 9 que pour le 31 décembre 2018 en raison : - de l'importance des changements induits par la mise en œuvre pour la première fois de cette nouvelle norme ; - de l'importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; — de l'importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (« Forward Looking »central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d'expositions homogènes de risques (« bucket 1 » et« bucket 2 »). Pour apprécier la mise en œuvre de la norme IFRS 9 et les effets de son application dans les comptes de votre caisse régionale tant au 1 er janvier 2018 qu'au 31 décembre 2018, nous avons réalisé les travaux suivants : — prise de connaissance, lors d'un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du Groupe Crédit Agricole, avec l'aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (PD, LGD), - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing ; — la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l'outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; — test, par sondages, de la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d'un échantillon de dossiers ; — test de la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d'expositions homogènes de risques (« bucket 1 »et« bucket 2 ») ; — contrôle du déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l'outil de provisionnement ; — appréciation des hypothèses et de la documentation fournie par votre caisse régionale sur la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l'application du « Forward Looking » ; — analyse de l'évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l'exercice 2018. Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans l'annexe aux comptes consoli dés, au regard des exigences d'I FRS 9 tant au 1 er janvier 2018 qu'au 31 décembre 2018. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires • Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre assemblée générale du 4 avril 2001 pour ERNST & YOUNG Audit et du 22 avril 2005 pour KPMG S.A. Au 31 décembre 2018, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la dix-huitième année de sa mission sans interruption et KPMG S.A. était dans la quatorzième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés • Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes. • Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 5 mars 2019 Les Commissaires aux Comptes : KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Pascal Brouard Valérie Meeus Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et sur son site internet : https://www.ca-valdefrance.fr/Informations-financieres.html.

05/04/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900911
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 3 1 décembre 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 2 232 Effets publics et valeurs assimilées 134 334 Créances sur les établissements de crédits 35 771 Opérations internes au Crédit A gricole 642 923 Opérations avec la clientèle 6 313 982 Obligations et autres titres à revenu fixe 439 023 Actions et autres titres à revenu variable 325 347 Participations et autres titres détenus à long terme 811 944 Parts dans les entreprises liées 18 814 Immobilisations corporelles et incorporelles 90 083 Autres actifs 92 203 Comptes de régularisation 52 871 Total de l’actif 8 979 527 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 30 932 Opérations internes au Crédit A gricole 4 273 197 Comptes créditeurs de la clientèle 2  851 979 Dettes représentées par un titre 21 019 Autres passifs 55 902 Comptes de régularisation 174 308 Provisions pour risques et charges 69 290 Dettes subordonnées et titres participatifs 138 381 Fonds pour risques bancaires généraux 1 37 000 Capitaux propres hors FRBG 1  227 519 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 036 789 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau 286 Total du passif 8 979 527 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  152 451 Engagements de financements 698 250 Engagements de garantie 454 090 Engagements sur titres 111 Engagements reçus 2 037 399 Engagements de financements 17 267 Engagements de garantie 2 020 132 Engagements sur titres

24/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804880
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 septembre 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 1 792 Effets publics et valeurs assimilées 135 337 Créances sur les établissements de crédits 38 553 Opérations internes au Crédit A gricole 599 316 Opérations avec la clientèle 6 195 360 Obligations et autres titres à revenu fixe 431 338 Actions et autres titres à revenu variable 336 417 Participations et autres titres détenus à long terme 811 274 Parts dans les entreprises liées 18 923 Immobilisations corporelles et incorporelles 91 122 Autres actifs 78 602 Comptes de régularisation 66 480 Total de l’actif 8 824 514 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 32 036 Opérations internes au Crédit A gricole 4 195 639 Comptes créditeurs de la clientèle 2  800 504 Dettes représentées par un titre 21 012 Autres passifs 54 730 Comptes de régularisation 148 976 Provisions pour risques et charges 69 771 Dettes subordonnées et titres participatifs 137 675 Fonds pour risques bancaires généraux 1 36 652 Capitaux propres hors FRBG 1  227 519 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 036 789 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau 286 Total du passif 8 824 514 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  294 225 Engagements de financements 786 943 Engagements de garantie 507 171 Engagements sur titres 111 Engagements reçus 1 992 454 Engagements de financements 16 389 Engagements de garantie 1  971 126 Engagements sur titres 4 939

18/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1803936
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 30 juin 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 4 672 Effets publics et valeurs assimilées 134 940 Créances sur les établissements de crédits 35 735 Opérations internes au Crédit A gricole 643 389 Opérations avec la clientèle 6 117 446 Obligations et autres titres à revenu fixe 433 748 Actions et autres titres à revenu variable 332 877 Participations et autres titres détenus à long terme 811 344 Parts dans les entreprises liées 26 906 Immobilisations corporelles et incorporelles 92 939 Autres actifs 64 681 Comptes de régularisation 55 925 Total de l’actif 8 774 602 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 33 115 Opérations internes au Crédit A gricole 4 220 757 Comptes créditeurs de la clientèle 2  752 407 Dettes représentées par un titre 21 006 Autres passifs 63 841 Comptes de régularisation 122 146 Provisions pour risques et charges 67 960 Dettes subordonnées et titres participatifs 134 199 Fonds pour risques bancaires généraux 1 31 652 Capitaux propres hors FRBG 1  227 519 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 036 789 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau 286 Total du passif 8 774 602 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  244 318 Engagements de financements 778 536 Engagements de garantie 465 782 Engagements sur titres Engagements reçus 1 936 015 Engagements de financements 16 389 Engagements de garantie 1  919 626 Engagements sur titres

09/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801390
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative au capital variable Siège social : 1 rue Daniel Boutet, CS 5 0069, 2800 8 Chartres cedex 400 868 188 R.C.S. Chartres Situation au 31 mars 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 2 1 836 Effets publics et valeurs assimilées 135 723 Créances sur les établissements de crédits 23 357 Opérations internes au Crédit agricole 659 598 Opérations avec la clientèle 6 088 652 Obligations et autres titres à revenu fixe 383 828 Actions et autres titres à revenu variable 296 295 Participations et autres titres détenus à long terme 807 671 Parts dans les entreprises liées 26 835 Immobilisations corporelles et incorporelles 88 669 Autres actifs 95 888 Comptes de régularisation 41 614 Total de l’actif 8 669 966 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 17 413 Opérations internes au Crédit agricole 4 256 837 Comptes créditeurs de la clientèle 2  640 786 Dettes représentées par un titre 19 013 Autres passifs 71 799 Comptes de régularisation 113 297 Provisions pour risques et charges 67 892 Dettes subordonnées et titres participatifs 126 758 Fonds pour risques bancaires généraux 1 28 652 Capitaux propres hors FRBG 1  227 519 Capital souscrit 43 257 Primes d’émission 147 187 Réserves 1 036 789 Provisions règlementées et subventions d’investissement Report à nouveau 286 Total du passif 8 669 966 Hors bilan Montant Engagements donnés 1  277 146 Engagements de financements 793 271 Engagements de garantie 483 875 Engagements sur titres Engagements reçus 1 958 680 Engagements de financements 39 573 Engagements de garantie 1  919 107 Engagements sur titres

30/04/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1801421
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 4 3  25 7  080,0 0  euros Siège social : 1, rue Daniel Boutet 2800 0  C hartres 40 0  86 8  18 8  R.C.S C hartres Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2017 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Val de France en date du 2 6  Janvier 201 8  et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 2 3  Mars 2018 I. — Bilan au 3 1  décembre 2017 (En milliers d’euros) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Opé rations interbancaires et assimilées 18 1  520 15 4  754 Caisse, banques centrales 2 4  657 2 2  769 Effets publics et valeurs assimilées 5 13 5  127 12 6  232 Créances sur les établissements de crédit 3 2 1  736 5  753 Opé rations internes au C rédit A gricole 3 56 9  017 47 4  959 Opé rations avec la clientèle 4 6  06 9  552 5  98 1  154 Opé rations sur titres 67 4  154 67 6  877 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 37 7  505 34 2  840 Actions et autres titres à revenu variable 5 29 6  649 33 4  037 Valeurs immobilisées 92 1  506 91 3  117 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 80 7  349 80 4  848 Parts dans les entreprises liées 6-7 2 6  896 2 6  447 Immobilisations incorporelles 7 756 763 Immobilisations corporelles 7 8 6  505 8 1  059 Capital souscrit non verse - - Actions propres - - Comptes de régularisation et actifs divers 14 7  351 19 2  412 Autres actifs 8 8 9  741 9 5  275 Comptes de régularisation 8 5 7  610 9 7  137 Total actif 8  56 3  100 8  39 3  273 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Opé rations interbancaires et assimilées 1 6  403 1  107 Banques centrales - - Dettes envers les établissements de crédit 10 1 6  403 1  107 Opé rations internes au crédit agricole 10 4  12 2  165 4  05 3  254 Comptes créditeurs de la clientèle 11 2  67 5  739 2  61 5  151 Dettes représentées par un titre 12 1 9  017 2 0  031 Comptes de régularisation et passifs divers 17 0  858 18 6  219 Autres passifs 13 7 9  390 7 3  513 Comptes de régularisation 13 9 1  468 11 2  706 Provisions et dettes subordonnées 19 6  670 21 8  690 Provisions 14 6 7  444 9 2  915 Dettes subordonnées 18 12 9  226 12 5  775 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 17 12 8  652 11 8  152 Capitaux propres hors FRBG 19 1  23 3  596 1  18 0  669 Capital souscrit 4 3  257 4 3  257 Primes d'émission 14 7  187 14 7  187 Réserves 98 3  598 92 7  993 Ecarts de réévaluation - - Provisions réglementées et subventions d'investissement 51 345 Report à nouveau - - Résultat de l'exercice 5 9  503 6 1  887 Total passif 8  56 3  100 8  39 3  273 Hors-bilan au 3 1  décembre 2017 Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés 1  20 4  972 1  01 6  830 Engagements de financement 27 71 1  074 70 1  697 Engagements de garantie 27 49 3  898 31 5  133 Engagements sur titres 27 - - Hors-bilan au 3 1  décembre 2017 Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus 1  93 6  961 1  83 4  522 Engagements de financement 27 2 2  678 3 0  681 Engagements de garantie 27 1  91 4  283 1  80 3  841 Engagements sur titres 27 - - Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 24 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 25 I I . — C ompte de résultat au 3 1  décembre 2017 ( En milliers d'euros ) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 30 189 039 213 402 Intérêts et charges assimilées 30 - 92 503 - 97 636 Revenus des titres à revenu variable 31 26 453 20 693 Commissions Produits 32 110 826 115 104 Commissions Charges 32 - 18 166 - 16 526 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 33 337 93 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 34 948 7 659 Autres produits d'exploitation bancaire 35 3 811 4 712 Autres charges d'exploitation bancaire 35 - 1 045 - 1 219 Produit net bancaire 21 9  700 24 6  282 Charges générales d'exploitation 36 - 131 207 - 131 044 Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles - 7 892 - 7 980 Résultat brut d'exploitation 8 0  601 10 7  258 Coût du risque 37 - 3 525 - 20 341 Résultat d'exploitation 7 7  076 8 6  917 Résultat net sur actifs immobilisés 38 1 356 426 Résultat courant avant impôt 7 8  432 8 7  343 Résultat exceptionnel 39 53 - 594 Impôts sur les bénéfices 40 - 8 776 - 25 156 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - 10 206 294 Résultat net de l'exercice 5 9  503 6 1  887 III. — Affectation du résultat L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice comme suit : - Affectation à la Réserve Légale 39 893 189,13 € - Dotation aux Autres Réserves 13 297 729,71 € - Intérêts aux Parts Sociales 890 689,94 € - Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 5 421 638,85 € Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Intérêts aux parts sociales : Exercice Nombre de parts sociales Intérêt net Taux d’intérêt 2014 3  01 9  289 57 0  645,4 2  € 1,89% 2015 3  01 9  289 54 3  473,2 2  € 1,80% 2016 3  01 9  289 66 4  244,75€ 2,20% Proposition d’affectation pour l’exercice 201 7  : 2017 3  01 9  289 89 0  689,94 € 2,95% Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) : Exercice Nombre de CCA Dividende net Dividende net par CCA 2014 3  01 9  419 5  81 3  564,5 5  € 4,4 5  € 2015 3  01 9  419 5  81 3  564,5 5  € 4,4 5  € 2016 3  01 9  419 5  61 7  601,7 0  € 4,3 0  € Proposition d’affectation pour l’exercice 201 7  : 2017 1  30 6  419 5  42 1  638,8 5  € 4,1 5  € IV — Annexes Note 1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1. Cadre juridique et financier Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-2 0  et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-177 5  du 10/09/194 7  portant statut de la coopération. Sont affiliées au Crédit Agricole Val de France, 5 3  Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. Crédit Agricole Val de France est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 3 1  décembre 2017, Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 3 8  autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-3 0  du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,6 4  % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 1 4  décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,2 8  %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2  14 6  13 3  actions propres au 3 1  décembre 2017, soit 0,0 8  % de son capital, contre 2  76 5  73 6  actions propres au 3 1  décembre 2016. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance du Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : — Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». — Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». — Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.… ) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 1 5  %, 2 5  % puis 3 3  % et enfin, depuis le 3 1  décembre 2001, 5 0  % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 5 0  % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 200 4  et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 200 4  et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. — Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». — Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3  à 1 0  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. — Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. — Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité.  Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 200 1  avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 2 2  octobre 200 1  sous le numéro R.01-453. Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 201 4  (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-102 4  du 2 0  août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-1 8  de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 198 8  au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57- 1  du Code monétaire et financier et à l'article 7 3  de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 198 8  par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus actionnaire des Caisses régionales à l'issue de l'opération ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 1 7  février 201 6  (avenant n°2) et le 2 1  juillet 201 6  (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 201 6  et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2017 — Opération de titrisation Le 2 3  février 2017, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 3 9  Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 3 9  Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 201 7  » pour un montant de 1  milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 3 7  investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Val de France a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 20, 6  millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 2, 5  millions d'euros des titres subordonnés.  Note 1.4. Evénements postérieurs à l'exercice 2017 Pas d'événements significatifs postérieurs à la clôture de l'exercice 2017. Note 2. Principes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. A noter qu'aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent n'est intervenu en 2017. Note 2.1. Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours : - les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  conduit Crédit Agricole Val de France à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit. — Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux du contrat. Elle est égale à l'écart constaté entre : - la valeur nominale du prêt ; - et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt du contrat (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt. Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés. Le montant des créances restructurées détenues par Crédit Agricole Val de France s'élève à 6 0  95 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 201 7  contre 5 2  70 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 14 0  milliers d'euros. — Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. — Dépréciations au titre du risque de crédit avéré Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. — Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d'intérêt. — Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement Par ailleurs, Crédit Agricole Val de France a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions collectives ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement. — Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité. Note 2.2. Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311- 1  à 2391- 1  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition. — Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. – Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». – Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'acha t, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. 1  Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. — Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341- 2  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. — Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351- 2  à 2352- 6  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. — Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». — Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. — Dates d'enregistrement Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. — Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. — Reclassement de titres Conformément aux articles 2381- 1  à 2381- 5  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2017, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2.3. Immobilisations Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-0 6  modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Val de France, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 30 à 40 ans Second œuvre 8 à 40 ans Installations techniques 5 à 25 ans Agencements 5 à 15 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (Dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (Dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes : - soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 1 0  % du prix d'émission ; - soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 199 3  dont la prime de remboursement excède 1 0  % du prix d'émission. Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6. Provisions Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-0 2  du 2 3  février 199 0  modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Note 2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5  Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : — Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. — Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07), - la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 252 2  du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. — Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA. Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Val de France. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels, - en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2.9. Opérations en devises Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7  Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Val de France. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 2 7  et 28. Note 2.11. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 2 3  juin 201 6  pour 2016, 201 7  et 2018. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.12. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi — Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-0 2  de l'Autorité des normes comptables du 0 7  novembre 201 3  relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4  du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2  qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). — Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.13. Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Val de France. Note 2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3, 3  %. Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat. Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), Crédit Agricole Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 24 4  quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt. Note 3. Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : A vue 6  532 - - - 6  532 - 6  532 5  514 A terme 44 - - 1 5  159 1 5  203 1 1 5  204 239 Valeurs reçues en pension - - - - - - - - Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 6  576 - - 1 5  159 2 1  735 1 2 1  736 5  753 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 2 1  736 5  753 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 5 5  715 - - - 5 5  715 - 5 5  715 3 5  453 Comptes et avances à terme 523 1 5  582 8 6  372 36 9  156 47 1  633 1  888 47 3  521 43 9  506 Titres reçus en pension livrée - 3 9  781 - - 3 9  781 - 3 9  781 - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 5 6  238 5 5  363 8 6  372 36 9  156 56 7  129 1  888 56 9  017 47 4  959 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 56 9  017 47 4  959 Total 59 0  753 48 0  712 — Commentaires : Parmi les créances sur les établissements de crédit 59 0  75 3  milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4. Opé rations avec la clientèle Note 4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle ( En milliers d'euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Total ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Créances commerciales 2  316 424 - - 2  740 - 2  740 5  614 Autres concours à la clientèle 34 7  104 65 3  508 2  14 9  570 2  98 9  982 6  14 0  164 2 3  762 6  16 3  926 6  04 9  589 Valeurs reçues en pension livrée - - - - - - - - Comptes ordinaires débiteurs 1 8  533 - - - 1 8  533 49 1 8  582 2 4  259 Dépréciations - 11 5  696 - 9 8  308 Valeur nette au bilan 6  06 9  552 5  98 1  154 — Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 1  95 4  milliers d'euros. Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 2 5  13 2  milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 1  08 1  22 7  milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 3 1  décembre 201 7  contre 1  00 0  04 4  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. Le montant des créances restructurées au 3 1  décembre 201 7  s'élève à 6 0  95 9  milliers d'euros contre 5 2  70 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. Note 4.2. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques ( En milliers d'euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dé préciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dé préciations des encours douteux compromis Particuliers 3  20 0  033 5 3  219 3 1  327 - 2 4  892 - 1 7  593 3  10 6  610 5 3  530 3 1  807 - 2 2  471 - 1 6  486 Agriculteurs 84 8  043 3 0  346 2 2  302 - 2 4  020 - 1 8  579 83 1  644 2 9  716 2 0  097 - 2 1  100 - 1 5  573 Autres professionnels 47 3  491 2 4  450 1 3  999 - 1 6  951 - 1 0  970 46 6  965 2 0  441 1 2  772 - 1 3  050 - 9  714 Clientèle financière 13 8  801 2  898 2  418 - 2  086 - 1  804 12 7  510 3  103 2  849 - 2  200 - 2  099 Entreprises 93 5  808 6 3  320 3 2  529 - 4 7  685 - 2 7  007 92 1  738 5 7  423 3 5  667 - 3 9  411 - 2 9  168 Collectivités publiques 57 1  020 - - - - 60 5  679 - - - - Autres agents économiques 1 8  052 62 61 - 62 - 61 1 9  316 84 45 - 76 - 45 T otal 6  18 5  248 17 4  295 10 2  636 - 11 5  696 - 7 6  014 6  07 9  462 16 4  297 10 3  237 - 9 8  308 - 7 3  085 Note 5. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille ( En milliers d'euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - - 13 3  807 13 3  807 12 4  772 Dont surcote restant à amortir - - - 4  452 4  452 4  558 Dont décote restant à amortir - - - - 2  245 - 2  245 - 1  386 Créances rattachées - - - 1  320 1  320 1  460 Dépréciations - - - - - - Valeur nette au bilan - - - 13 5  127 13 5  127 12 6  232 Obligations et autres titres à revenu fixe - 1 : - - - - - - Emis par organismes publics - - - 4 2  647 4 2  647 4 3  049 Autres émetteurs - 2  220 - 32 9  905 33 2  125 29 6  723 Dont surcote restant à amortir - - - 3  781 3  781 4  161 Dont décote restant à amortir - - - - 664 - 664 - 654 Créances rattachées - 16 - 2  720 2  736 3  092 Dépréciations - - 3 - - - 3 - 24 Valeur nette au bilan - 2  233 - 37 5  272 37 7  505 34 2  840 Actions et autres titres à revenu variable - 28 2  546 1 4  529 - 29 7  075 33 4  652 Créances rattachées - - - - - - Dépréciations - - 4 - 422 - - 426 - 615 Valeur nette au bilan - 28 2  542 1 4  107 - 29 6  649 33 4  037 Total - 28 4  775 1 4  107 51 0  399 80 9  281 80 3  109 Valeurs estimatives - 30 3  824 1 5  681 53 1  695 85 1  200 84 9  742 ( 1 ) : dont 2 5  13 2  milliers d'euros de titres subordonnés - hors créances rattachées au 3 1  décembre et 2 6  12 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016 — Transferts de titres en cours d'exercice : Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l'article 2341- 2  du règlement ANC 2014-07, s'est élevé à 1 0  41 8  milliers d'euros. Les plus ou moins-values dégagées à cette occasion s'élèvent à 82 9  milliers d'euros. — Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 1 9  06 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017, contre 1 7  00 7  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 1  57 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017, contre 1  24 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 2 5  44 7  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017, contre 3 2  93 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -11 1  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017, contre 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Administration et banques centrales (y compris Etats) 4 1  670 4 2  074 Etablissements de crédit 14 7  858 11 6  311 Clientèle financière 43 6  253 47 2  698 Collectivités locales 977 974 Entreprises, assurances et autres clientèles 4 5  089 4 2  367 Divers et non ventilés - - Total en principal 67 1  847 67 4  424 Créances rattachées 2  736 3  092 Dépréciations - 429 - 639 Valeur nette au bilan 67 4  154 67 6  877 Note 5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Obligations e t autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Ac tions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Ac tions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 37 4  772 13 3  807 29 7  075 80 5  654 33 9  772 12 4  772 33 4  652 79 9  196 dont titres cotés 20 2  852 13 3  807 - 33 6  659 16 1  352 12 4  772 - 28 6  124 dont titres non cotés (1) 17 1  920 - 29 7  075 46 8  995 17 8  420 - 33 4  652 51 3  072 Créances rattachées 2  736 1  320 - 4  056 3  092 1  460 - 4  552 Dépréciations - 3 - - 426 - 429 - 24 - - 615 - 639 Valeur nette au bilan 37 7  505 13 5  127 29 6  649 80 9  281 34 2  840 12 6  232 33 4  037 80 3  109 — Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 29 6  64 9  milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 28 3  22 5  milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l'actif du bilan pour 4 9  99 2  milliers d'euros. Leur valeur estimative au 3 1  décembre 201 7  s'élève à 5 5  36 1  milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 3 1  décembre 201 7  : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 8 9  996 8 9  996 OPCVM obligataires 12 3  959 13 4  058 OPCVM actions - - OPCVM autres 8 2  694 9 3  173 Total 29 6  649 31 7  227 Note 5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Total ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur brute 5  000 1 9  774 11 7  684 23 2  314 37 4  772 2  736 37 7  508 34 2  864 Dépréciations - - - - - - (3) (24) Valeur nette au bilan 5  000 1 9  774 11 7  684 23 2  314 37 4  772 2  736 37 7  505 34 2  840 Effets publics et valeurs assimilées Valeur brute - - 5 7  562 7 6  245 13 3  807 1  320 13 5  127 12 6  232 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - - 5 7  562 7 6  245 13 3  807 1  320 13 5  127 12 6  232 Note 6. Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 3 1  décembre 2017. Rubriques Situation nette Quote part de capital % détenu Valeurs comptables des titres détenus - brutes Quote part de capital % détenu Prêts et avances consentis et avals donnés la société Montant des cautions et avals donnés par la société Résultats (bénéfices ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR Participations dans Ets de Crédit Néant Autres parts dans les entreprises liées CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION 1 0  537 100,00 1 0  000 10000 1  138 0 SAS VDF INNOVATION 993 100,00 1  000 992 -4 0 VAL DE France INVESTISSEMENT 1 5  037 100,00 1 5  000 15000 54 0 CREDIT AGRICOLE IMMOBILIER 703 100,00 4  000 703 -51 0 CREDIT AGRICOLE IMMOBILIER 200 Sous total 3 0  000 2 6  695 200 0 Autres titres de participations SCI DE LA SEINE 1 8  742 2,28 449 113 801 96 CA TITRES 5 4  453 1,32 732 732 1  331 0 CA TITRES 5  052 SACAM PARTICIPATION 7 6  554 1,88 1  364 1  364 1  945 0 SACAM DEVELOPPT 73 8  778 2,11 1 5  446 1 5  446 -1 8  242 0 SACAM DEVELOPPT 7  224 SACAM AVENIR 14 5  782 1,86 3  664 3  664 -26 0 SACAM IMMOBILIER 14 0  087 1,87 2  643 2  643 4  141 74 SACAM MUTULALISATION 1 8  55 6  56 9  1,81 33 5  946 33 5  946 - 1  036 4  962 CAC PME 2 9  764 7,65 4  030 4  030 -9 0 SAS LA BOETIE 1 9  26 3  678 2,11 40 8  505 40 8  505 80 3  492 2 0  231 C2MS 5 4  260 1,39 1  136 1  136 8  600 56 SCI CAM 4 0  973 2,86 437 437 1  668 0 CAPS (CT CAM) 1 4  127 1,82 1  131 1  131 90 33 TERRITOIRES ET DEVELOPT 2 0  392 4,13 509 509 239 48 TERRITOIRES ET DEVELOPT 1  687 DELTA 7 7  947 1,73 1  373 1  373 -26 0 CARCIE 2  060 21,00 630 469 226 0 SACAM INTERNATIONAL 56 7  209 2,11 1 8  963 1 2  263 -1 6  520 215 SACAM FIRECA SAS 2 1  463 1,76 788 379 -396 0 SACAM ASSUR, CAUTION 9  626 1,88 663 663 1  930 34 Sous total 79 8  409 79 0  80 3 1 3  963 0 Total 82 8  409 81 7  498 1 4  163 0 Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1% du capital de la CR Participations Ets de Crédit (ensemble) 0 0 0 Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 0 0 Autres titres de participations (ensemble) 1  266 1  095 1 3  313 60 Total parts entreprises liées et participations 82 9  675 81 8  593 2 7  476 60 6.1. Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 3 0  000 2 7  270 3 0  000 2 6  247 Titres cotés - - - - Avances consolidables 200 200 200 200 Créances rattachées - - - - Dépréciations - 3  304 - - 3  753 - Valeur nette au bilan 2 6  896 2 7  470 2 6  447 2 6  447 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 79 9  677 1  00 5  690 79 7  739 97 8  442 Titres cotés - - - - Avances consolidables 7  281 7  281 7  416 7  349 Créances rattachées 230 230 227 227 Dépréciations - 7  781 - - 8  216 - Sous-total titres de participation 79 9  407 1  01 3  201 79 7  166 98 6  018 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 7  942 8  138 7  682 7  878 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - - - - Sous-total autres titres détenus à long terme 7  942 8  138 7  682 7  878 Valeur nette au bilan 80 7  349 1  02 1  339 80 4  848 99 3  896 Total des titres de participation 83 4  245 1  04 8  809 83 1  295 1  02 0  343 (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 83 7  619 83 5  421 Titres cotés - - Total 83 7  619 83 5  421 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7. Variation de l'actif immobilisé — Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2017 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 3 0  000 - - - 3 0  000 Avances consolidables 200 - - - 200 Créances rattachées - - - - - Dépréciations - 3  753 - 228 677 - - 3  304 Valeur nette au bilan 2 6  447 - 228 677 - 2 6  896 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 79 7  739 4  036 - 2  098 - 79 9  677 Avances consolidables 7  416 50 - 185 - 7  281 Créances rattachées 227 230 - 227 - 230 Dépréciations - 8  216 - 619 1  054 - - 7  781 Sous-total titres de participation 79 7  166 3  697 - 1  456 - 79 9  407 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 7  682 274 - 14 - 7  942 Avances consolidables - - - - - Créances rattachées - - - - - Dépréciations - - - - - Sous-total autres titres détenus à long terme 7  682 274 - 14 - 7  942 Valeur nette au bilan 80 4  848 3  971 - 1  470 - 80 7  349 Total 83 1  295 3  743 - 793 - 83 4  245 (1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. — Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2017 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 17 8  768 1 4  040 - 4  808 - 18 8  000 Amortissements et dépréciations - 9 7  709 - 7  885 4  099 - - 10 1  495 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 8 1  059 6  155 - 709 - 8 6  505 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1  169 - - - 1  169 Amortissements et dépréciations - 406 - 7 - - - 413 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 763 - 7 - - 756 Total 8 1  822 6  148 - 709 - 8 7  261 — Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : – Cessions : Une variation importante entre 201 7  et 201 6  suite à la vente d'une agence (Noyers sur Cher VB = 28 5  k€) et d'une maison (Thivars VB = 59 6  k€) mais aussi une vente de TPE (AVEM VB = 1  716k€ ) ; l'inventaire sur Bracieux suite l'inondation 201 6  (VB = 743k€). – Acquisitions : L'achat de matériel informatique pour 49 7  k € ; la mise en service suite travaux à l'agence d'Anet 61 5  k€, de Bracieux 21 5  k€ et d'Onzain 43 0  k€. Note 8. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 7 10 Comptes de stock et emplois divers 432 489 Débiteurs divers (2) 8 9  298 9 4  760 Gestion collective des titres Livret de développement durable - - Comptes de règlement 4 16 Valeur nette au bilan 8 9  741 9 5  275 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 1 4  917 5 2  488 Comptes d'ajustement et comptes d'écart - - Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers - - Charges constatées d'avance 496 902 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 1 0  206 1 1  697 Autres produits à recevoir 3 1  893 3 1  961 Charges à répartir - - Autres comptes de régularisation 98 89 Valeur nette au bilan 5 7  610 9 7  137 Total 14 7  351 19 2  412 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 15 4  milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 9. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2017 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2017 Sur opérations interbancaires et assimilées - - - - - - Sur créances clientèle 9 8  308 5 1  970 - 3 3  350 - 1  232 - 11 5  696 Sur opérations sur titres 639 410 - 620 - - 429 Sur valeurs immobilisées 1 1  969 847 - 1  731 - - 1 1  085 Sur autres actifs 161 81 - 42 - - 200 Total 11 1  077 5 3  308 - 3 5  743 - 1  232 - 12 7  410 Note 10. Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 806 - - - 806 - 806 339 à terme - 435 - 1 5  158 1 5  593 4 1 5  597 768 Valeurs données en pension - - - - - - - - Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 806 435 - 1 5  158 1 6  399 4 1 6  403 1  107 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 2 7  503 - - - 2 7  503 19 2 7  522 4 6  309 Comptes et avances à terme 68 5  875 1  42 6  369 1  27 8  846 66 1  811 4  05 2  901 1  884 4  05 4  785 4  00 6  877 Titres donnés en pension livrée - 3 9  781 - - 3 9  781 77 3 9  858 68 Valeur au bilan 71 3  378 1  46 6  150 1  27 8  846 66 1  811 4  12 0  185 1  980 4  12 2  165 4  05 3  254 Total 71 4  184 1  46 6  585 1  27 8  846 67 6  969 4  13 6  584 1  984 4  13 8  568 4  05 4  361 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. Note 11. Comptes créditeurs de la clientèle Note 11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 2  08 8  833 - - - 2  08 8  833 11 2  08 8  844 1  92 1  463 Comptes d'épargne à régime spécial : 5 0  283 - - - 5 0  283 - 5 0  283 4 1  657 à vue 5 0  283 - - - 5 0  283 - 5 0  283 4 1  657 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 7 3  010 10 7  773 33 6  631 5  394 52 2  808 1 3  804 53 6  612 65 2  031 à vue 1 3  188 - - - 1 3  188 - 1 3  188 1 3  844 à terme 5 9  822 10 7  773 33 6  631 5  394 50 9  620 1 3  804 52 3  424 63 8  187 Valeurs données en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 2  21 2  126 10 7  773 33 6  631 5  394 2  66 1  924 1 3  815 2  67 5  739 2  61 5  151 Note 11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Particuliers 1  43 1  019 1  38 0  401 Agriculteurs 23 9  340 27 6  514 Autres professionnels 13 4  422 13 5  387 Clientèle financière 4 1  639 2 8  105 Entreprises 74 2  730 69 9  799 Collectivités publiques 6  797 2 0  030 Autres agents économiques 6 5  977 6 0  856 Total en principal 2  66 1  924 2  60 1  092 Dettes rattachées 1 3  815 1 4  059 Valeur au bilan 2  67 5  739 2  61 5  151 Note 12. Dettes représentées par un titre Note 12.1. Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Total ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Bons de caisse - - - - - - - - Titres du marché interbancaire - - - - - - - - Titres de créances négociables 8  000 1 1  000 - - 1 9  000 17 1 9  017 2 0  031 Emprunts obligataires - - - - - - - - Autres dettes représentées par un titre - - - - - - - - Valeur nette au bilan 8  000 1 1  000 - - 1 9  000 17 1 9  017 2 0  031 Note 13. Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) - - Dettes représentatives de titres empruntés - - Instruments conditionnels vendus 7 10 Comptes de règlement et de négociation - - Créditeurs divers 6 0  420 5 5  758 Versements restant à effectuer sur titres 1 8  963 1 7  745 Valeur au bilan 7 9  390 7 3  513 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 1 0  300 1 5  137 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 2 2 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers - - Produits constatés d'avance 2 6  782 2 5  049 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 2  334 5  374 Autres charges à payer 5 1  159 6 6  819 Autres comptes de régularisation 891 325 Valeur au bilan 9 1  468 11 2  706 Total 17 0  858 18 6  219 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 14. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2017 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2017 Provisions pour engagements de retraite et assimilés (6) 93 - - - 25 - 68 Provisions pour autres engagements sociaux 842 - - - 101 - 741 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 3  742 719 - - 2  002 - 2  459 Provisions pour litiges fiscaux (1) 16 - - - 16 - - Provisions pour autres litiges 1  047 587 - 34 - 289 - 1  311 Provision pour risques pays - - - - - - Provisions pour risques de crédit (2) 6 8  305 19 8  333 - - 21 8  103 - 4 8  535 Provisions pour restructurations - - - - - - Provisions pour impôts (3) 211 - - - 4 - 207 Provisions sur participations 44 - - - 44 - - Provisions pour risques opérationnels (4) 451 32 - 1 - - 482 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5) 1 3  144 9 - - 3  871 - 9  282 Autres provisions 5  020 1  283 - 1  631 - 313 - 4  359 Valeur au bilan 9 2  915 20 0  963 - 1  666 - 22 4  768 - 67 444 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles bâlois. Ces provisions pour risques de crédit intègrent notamment, à fin 201 7  : 20, 6  millions d’euros de provisions collectives (contre 31, 7  millions d’euros à fin 2016) et 27, 9  millions d’euros de provisions sectorielles (contre 36, 6  millions d’euros à fin 2016). La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a affiné en 201 7  les paramètres servant de base au calcul des provisions collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant de ces provisions. Par ailleurs, l’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur provisions non-affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises sur ces mêmes provisions. (3) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (5) Voir note 1 5  ci-après. (6) L'augmentation des engagements sociaux au 3 1  décembre 201 7  s'explique principalement par la baisse significative des taux de référence utilisés pour l'évaluation des engagements relatifs aux régimes à prestations définies et autres avantages à long terme. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a ajusté au second trimestre 201 7  les paramètres servant de base au calcul des provisions collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres Nationaux a eu une incidence sur le montant des provisions collectives et sectorielles. Note 15. Epargne logement — Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans 12 6  446 63 0  582 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans 58 0  624 38 3  280 Ancienneté de plus de 1 0  ans 78 1  888 40 5  452 Total plans d'épargne-logement 1  48 8  958 1  41 9  314 Total comptes épargne-logement 25 2  689 24 5  489 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 1  74 1  647 1  66 4  803 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. — Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement 2  097 3  182 Comptes épargne-logement 1 3  033 1 9  075 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 5  130 2 2  257 — Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans -150 - 4  619 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans - 4  705 - 2  153 Ancienneté de plus de 1 0  ans - 4  417 - 6  372 Total plans d'épargne-logement - 9  272 -1 3  144 Total comptes épargne-logement -9 0 Total provision au titre des contrats épargne -logement - 9  282 -1 3  144 (En milliers d'euros) 01/01/2017 Dotations Reprises 31/12/2017 Plans d'épargne-logement -1 3  144 -9 3  871 - 9  273 Comptes épargne-logement -9 Total provision au titre des contrats épargne-logement -1 3  144 -9 3  871 - 9  282 La dotation de la provision épargne logement au 3 1  décembre 201 7  est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 16. Engagements sociaux – Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies – Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. – Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. – Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France applique le régime à cotisations définies. — Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dette actuarielle au 31/12/N-1 2 3  004 2 0  439 Coût des services rendus sur l'exercice 1  672 1  477 Coût financier 313 409 Cotisations employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre -12 -84 Indemnités de cessation d'activité Prestations versées (obligatoire) - 1  288 - 1  002 (Gains) / pertes actuariels -23 1  764 D ette actuarielle au 31/12/n 2 3  666 2 3  003 — Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Coût des services rendus 1  672 1  477 Coût financier 312 409 Rendement attendu des actifs -243 -359 Coût des services passés Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 277 148 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2  018 1  675 — Variations de juste valeur des actifs des régimes et des droits à remboursements (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 1 9  493 1 8  540 Rendement attendu des actifs 243 359 Gains / (pertes) actuariels 39 -19 Cotisations payées par l'employeur 2  045 1  699 Cotisations payées par les employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre -12 -84 Indemnités de cessation d'activité Prestations payées par le fonds - 1  288 - 1  002 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n 2 0  520 1 9  493 — Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dette actuarielle au 31/12/N -2 3  665 -2 3  004 Impact de la limitation d'actifs Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 3  079 - 3  419 Juste valeur des actifs fin de période 2 0  520 1 9  493 Position nette (passif) / actifs au 31/12/n -66 -92 — Composition des Actifs Information sur les actifs des régimes Allocations d'Actifs En % En Milliers d'euros Actions 9,40% 1929 Dont actions cotées Obligations 83,40% 17114 Dont obligations cotées Immobiliers 7,20% 1477 Autres Actifs — Régimes à prestations définis : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Indemnités de Fin de Carrières : 1,38% et 1,50% - Retraites Chapeau : 1,37% et 1,38% - Formugei : 0,89% et 0,91% Au 3 1  décembre 2017, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de Retraite supplémentaire Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,90% 3,05% 1,88% 4,35% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,90% 3,24% 0,88% 4,62% Note 17. Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Fonds pour risques bancaires généraux 12 8  652 11 8  152 Valeur au bilan 12 8  652 11 8  152 Note 18. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Titres et emprunts participatifs - - - - - - - - Autres emprunts subordonnés à terme - - - - - - - - Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 12 6  706 12 6  706 2  520 12 9  226 12 5  775 Dépôts de Garantie à caractère mutuel - - - - - - - - Valeur au bilan - - - 12 6  706 12 6  706 2  520 12 9  226 12 5  775 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5  ans. — Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3  40 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 201 7  contre 3  54 4  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. Note 19. Variation des capitaux propres (avant répartition) — Variation des capitaux propres Le capital du Crédit Agricole Val de France est composé de 3  01 9  28 9  parts sociales pour une valeur nominale unitaire de 10€ et de 1  30 6  41 9  CCA pour une valeur nominale unitaire de 10€. (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2015 4 3  257 61 0  525 4 7  256 35 9  467 639 6 4  289 1  12 5  433 Dividendes versés au titre de n-2 - - - - - - - 6  357 - 6  357 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social n-2 - 4 3  449 - 1 4  483 - - - 5 7  932 - Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice n-1 - - - - - - 6 1  887 6 1  887 Autres variations - - - - - - 294 - - 294 Solde au 31/12/2016 4 3  257 65 3  974 4 7  256 37 3  950 345 6 1  887 1  18 0  669 Dividendes versés au titre de n-1 - - - - - - - 6  282 - 6  282 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social n-1 - 4 1  704 - 1 3  901 - - - 5 5  605 - Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice n - - - - - - 5 9  503 5 9  503 Autres variations - - - - - - 294 - - 294 Solde au 31/12/2017 4 3  257 69 5  678 4 7  256 38 7  851 - 51 5 9  503 1  23 3  596 Dont 11 3  71 5  milliers d'euros de primes d'émission, dont 3 3  47 3  milliers d'euros de primes de fusion. Note 20. Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Capitaux propres 1  23 3  596 1  18 0  669 Fonds pour risques bancaires généraux 12 8  652 11 8  152 Dettes subordonnées et titres participatifs 12 9  226 12 5  775 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - Total des fonds propres 1  49 1  474 1  42 4  596 Note 21 . O pérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Solde N Opérat ions avec les entreprises liées et les participations Solde N-1 Opérat ions avec les entreprises liées et les participations Créances 59 6  493 50 5  001 Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle 58 3  180 49 0  510 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 3  313 1 4  491 Dettes 4  24 9  411 4  17 5  493 Sur les établissements de crédits et institutions financières 4  12 0  185 4  04 9  718 Sur la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 12 9  226 12 5  775 Engagements donnés 60 90 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle Garanties données à des établissements de crédit Garanties données à la clientèle 60 90 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 22. Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. Note 23. Opérations effectuées en devises — Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Euro 8  60 0  119 8  45 0  504 8  37 1  859 8  25 7  070 Autres devises de l’Union Europ. 83 83 251 251 Franc suisse 2 2 814 814 Dollar 2  209 2  209 2  075 2  075 Yen - - - - Autres devises 499 499 120 120 Valeur brute 8  60 2  912 8  45 3  297 8  37 5  119 8  26 0  330 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 8 7  598 10 9  803 12 9  231 13 2  943 Dépréciations - 12 7  410 - - 11 1  077 - Total 8  56 3  100 8  56 3  100 8  39 3  273 8  39 3  273 Note 24. Op é rations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - - - - Devises - - - - Euros - - - - Opérations de change à terme 4  677 4  670 3  992 3  985 Devises 2  316 2  316 2  042 2  042 Euros 2  361 2  354 1  950 1  943 Prêts et emprunts en devises - - - - Total 4  677 4  670 3  992 3  985 Note 25. Operations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 2  00 4  251 7 8  050 2  08 2  301 2  07 8  434 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations de gré à gré (1) 2  00 4  251 7 8  050 2  08 2  301 2  07 8  434 Swaps de taux d'intérêt 2  00 4  251 7 8  050 2  08 2  301 2  07 8  434 Autres contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Fra - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations conditionnelles - 5  136 5  136 6  000 Opérations sur marchés organisés - - - - Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Opérations de gré à gré - 5  136 5  136 6  000 Options de swaps de taux Achetées - - - - Vendues - - - - Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés - 2  568 2  568 3  000 Vendus - 2  568 2  568 3  000 Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Dérivés de crédit - - - - Contrats de dérivés de crédit Achetés - - - - Vendus - - - - Total 2  00 4  251 8 3  186 2  08 7  437 2  08 4  434 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats) Note 25.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2017 dont opérations effectuées de gré à gré dont o pérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Futures - - - - - - - - - Options de change - - - - - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 28 5  029 1  15 5  083 64 2  189 28 5  029 1  15 5  083 64 2  189 - - - Caps, Floors, Collars - 5  136 - - 5  136 - - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 28 5  029 1  16 0  219 64 2  189 28 5  029 1  16 0  219 64 2  189 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 7  677 1  670 - 7  677 1  670 - - - - Sous total 7  677 1  670 - 7  677 1  670 - - - - Total 29 2  706 1  16 1  889 64 2  189 29 2  706 1  16 1  889 64 2  189 - - - (En milliers d'euros) Total 31/12/2016 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Futures - - - - - - - - - Options de change - - - - - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 37 0  571 1  16 1  737 54 6  126 37 0  571 1  16 1  737 54 6  126 - - - Caps, Floors, Collars - 6  000 - - 6  000 - - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 37 0  571 1  16 7  737 54 6  126 37 0  571 1  16 7  737 54 6  126 - - - Swaps de devises 9 - - 9 - - - - - Opérations de change à terme 7  968 - - 7  968 - - - - - Sous total 7  977 - - 7  977 - - - - - T otal 37 8  548 1  16 7  737 54 6  126 37 8  548 1  16 7  737 54 6  126 - - - Note 25.2. Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2017 Juste Valeur Négative au 31/12/2017 Encours Notionnel au 31/12/2017 Juste Valeur Positive au 31/12/2016 Juste Valeur Négative au 31/12/2016 Encours Notionnel au 31/12/2016 Futures - - - - - - Options de change - - - - - - Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 6 3  513 4 6  777 2  08 2  301 8 2  382 6 9  829 2  07 8  434 Caps, Floors, Collars 5 5 5  136 10 10 6  000 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 6 3  518 4 6  782 2  08 7  437 8 2  392 6 9  839 2  08 4  434 Swaps de devises - - - 20 19 9 Opérations de change à terme 39 45 9  347 78 74 7  968 Sous total 39 45 9  347 98 93 7  977 Total 6 3  557 4 6  827 2  09 6  784 8 2  490 6 9  932 2  09 2  411 Note 25.3. Information sur les Swaps — Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 22 1  831 1  78 2  421 11 3  502 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521- 1  du règlement ANC 2014-07. Note 26. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA. Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif. Note 27. Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements de financement 71 1  074 70 1  697 Engagements en faveur d'établissements de crédit - 1  314 Engagements en faveur de la clientèle 71 1  074 70 0  383 Ouverture de crédits confirmés 43 1  075 42 6  050 Ouverture de crédits documentaires 1  148 714 Autres ouvertures de crédits confirmés 42 9  927 42 5  336 Autres engagements en faveur de la clientèle 27 9  999 27 4  333 Engagements de garantie 49 3  898 31 5  133 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 21 4  688 20 4  912 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 1 0  242 1  622 Autres garanties 20 4  446 20 3  290 Engagements d'ordre de la clientèle 27 9  210 11 0  221 Cautions immobilières 2  374 5  181 Autres garanties d'ordre de la clientèle (1) 27 6  836 10 5  040 Engagements sur titres - - Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements à donner - - (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus Engagements de financement 2 2  678 3 0  681 Engagements reçus d'établissements de crédit 2 2  678 3 0  681 Engagements reçus de la clientèle - - Engagements de garantie 1  91 4  283 1  80 3  841 Engagements reçus d'établissements de crédit 12 7  302 11 7  620 Engagements reçus de la clientèle 1  78 6  981 1  68 6  221 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 10 5  472 10 6  236 Autres garanties reçues 1  68 1  509 1  57 9  985 Engagements sur titres - - Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements reçus - - (1) Dont 18 3  533k€ d'engagements donnés à CACIB dans le cadre d'un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 19 5  81 7  milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2  janvier 201 4  pour 50 8  69 8  milliers d'euros. Note 28. Actifs donnes et reçus en garantie Au cours de l'année 2017, Crédit Agricole Val de France a apporté 1  67 3  09 1  milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1  80 0  07 0  milliers d'euros en 2016. Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Val de France a apporté : - 1  10 0  52 9  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1  00 4  55 4  milliers d'euros en 201 6  ; - 14 3  77 5  milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 17 2  74 3  milliers d'euros en 201 6  ; - 42 8  78 7  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 62 2  77 2  milliers d'euros en 2016. Note 29. Opérations de désendettement de fait et de titrisation Note 29.1. Titrisation En 2017, Crédit Agricole Val de France a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 1. 3  Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 30. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Sur opérations avec les établissements de crédit 1  213 1  727 Sur opérations internes au Crédit Agricole 1 5  310 1 8  482 Sur opérations avec la clientèle 16 1  222 17 8  795 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 8  699 9  265 Produit net sur opérations de macro-couverture 2  594 5  133 Sur dettes représentées par un titre - - Autres intérêts et produits assimilés 1 - Intérêts et produits assimilés 18 9  039 21 3  402 Sur opérations avec les établissements de crédit - 1  232 - 1  884 Sur opérations internes au Crédit Agricole - 7 0  925 - 6 6  248 Sur opérations avec la clientèle - 2 0  075 - 2 9  075 Charge nette sur opérations de macro-couverture - - Sur obligations et autres titres à revenu fixe - 234 - 373 Sur dettes représentées par un titre - 27 - 43 Autres intérêts et charges assimilées - 10 - 13 Intérêts et charges assimilées - 9 2  503 - 9 7  636 Total produits nets d'intérêts et revenus assimiles 9 6  536 11 5  766 Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 3 1  décembre 201 7  est de 3  40 6  milliers d'euros, il était de 3  54 4  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 31. Revenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 2 6  369 2 0  640 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 84 53 Opérations diverses sur titres - - Total des revenus des titres à revenus variables 2 6  453 2 0  693 Note 32. Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 95 - 51 44 172 - 41 131 Sur opérations internes au crédit agricole 1 2  318 - 1 1  404 914 1 4  602 - 1 0  619 3  983 Sur opérations avec la clientèle 2 6  819 - 495 2 6  324 2 6  462 - 459 2 6  003 Sur opérations sur titres - - 2 - 2 - - 2 - 2 Sur opérations de change 19 - 19 19 - 19 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 15 - 15 41 - 17 24 Sur prestations de services financiers (1) 7 1  279 - 6  011 6 5  268 7 3  475 - 5  030 6 8  445 Provision pour risques sur commissions 281 - 203 78 333 - 358 - 25 Total produit net des commissions 11 0  826 - 1 8  166 9 2  660 11 5  104 - 1 6  526 9 8  578 (1) dont prestations assurance-vie : 1 2  11 0  milliers d'euros. Note 33. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Solde des opérations sur titres de transaction - - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 222 169 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 115 - 76 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 337 93 Note 34. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 8 - 19 Reprises de dépréciations 250 732 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 242 713 Plus-values de cession réalisées 1  041 6  455 Moins-values de cession réalisées - 169 - 34 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 872 6  421 Solde des opérations sur titres de placement 1  114 7  134 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations - 403 - 130 Reprises de dépréciations 371 119 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - 32 - 11 Plus-values de cession réalisées - 536 Moins-values de cession réalisées - 134 - Solde des plus et moins-values de cession réalisées - 134 536 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille - 166 525 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles 948 7  659 Note 35. Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits divers 3  811 4  374 Quote part des opérations faites en commun - - Refacturation et transfert de charges - - Reprises provisions - 338 Autres produits d'exploitation bancaire 3  811 4  712 Charges diverses - 517 - 661 Quote part des opérations faites en commun - 506 - 554 Refacturation et transfert de charges - - Dotations provisions - 22 - 4 Autres charges d'exploitation bancaire - 1  045 - 1  219 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 2  766 3  493 Note 36. Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Frais de personnel Salaires et traitements - 4 5  907 - 4 4  967 Charges sociales - 2 0  953 - 2 1  002 dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 4  782 - 4  825 Intéressement et participation - 8  033 - 8  664 Impôts et taxes sur rémunérations - 8  929 - 9  553 Total des charges de personnel - 8 3  822 - 8 4  186 Refacturation et transferts de charges de personnel 4  944 4  696 Frais de personnel nets - 7 8  878 - 7 9  490 Frais administratifs Impôts et taxes - 3  869 - 6  584 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) (3) - 4 8  604 - 4 5  171 Total des charges administratives - 5 2  473 - 5 1  755 Refacturation et transferts de charges administratives 144 201 Frais administratifs nets - 5 2  329 - 5 1  554 Charges générales d'exploitation - 13 1  207 - 13 1  044 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe (voir note 45) (2) dont 49 1  milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique (3) Les contributions réglementaires sont comptabilisées en charge générale d'exploitation pour 1  956k€ au 31/12/2017. Précédemment comptabilisé en impôts et taxes, ce reclassement comptable fait suite à une décision du comité de la FBF confirmé le 4  octobre 2017. — Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) Au titre de l'exercice écoulé, un montant de 2  13 9  milliers d'euros a été accordé à Crédit Agricole Val de France au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé pour les dépenses suivantes : - Dépenses de formation professionnelle pour 458k€ - Dépenses de recrutement 144k€ - Dépenses transition écologique et énergétique et de rénovation agences 930k€ - Dépenses d'innovation 607k€ — Rémunération de dirigeants - Avantage à court terme de l'ensemble des membres du Conseil d'administration et des membres du comité de direction : 1  92 8  milliers d'euros - Avantages postérieurs à l'emploi : 1  48 0  milliers d'euros – Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2017 31/12/2016 Cadres 302 319 Non cadres 846 897 Total de l'effectif moyen 1  148 1  217 Dont : France 1  148 1  217 Etranger Dont : personnel mis à disposition 60 57 Note 37. Coût du risque Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes. Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés. Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux provisions et dépréciations - 25 0  697 - 4 4  052 Dépréciations de créances douteuses - 5 1  140 - 3 1  074 Autres provisions et dépréciations (5) - 19 9  557 - 1 2  978 Reprises de provisions et dépréciations 25 2  290 3 3  889 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 3 1  823 2 4  059 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) et (5) 22 0  467 9  830 Variation des provisions et dépréciations 1  593 - 1 0  163 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) - 462 - 428 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) - 4  856 - 9  399 Décote sur prêts restructurés - 140 - 724 Récupérations sur créances amorties 340 373 Autres pertes - - Autres produits - - Coût du risque - 3  525 - 2 0  341 (1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 4  14 1  milliers d'euros dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 68 1  milliers d'euros (2) dont 3 4  milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 33 1  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 4  14 1  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (5) L’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur provisions non affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises sur la provision collective. Note 38. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations - 847 - 600 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 847 - 600 Reprises de dépréciations 1  776 527 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 1  776 527 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 929 - 73 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 929 - 73 Plus-values de cessions réalisées 1  037 319 Sur titres d'investissement 829 - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 208 319 Moins-values de cessions réalisées - 932 - Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 932 - Pertes sur créances liées à des titres de participation - - Solde des plus et moins-values de cessions 105 319 Sur titres d'investissement 829 - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 724 319 Solde en perte ou en bénéfice 1  034 246 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 478 184 Moins-values de cessions - 156 - 4 Solde en perte ou en bénéfice 322 180 Résultat net sur actifs immobilisés 1  356 426 Note 39. Charges et produits exceptionnels Pas de charges ni de produits exceptionnels. Note 40. Impôt sur les bénéfices Impôts sur les bénéfices (en milliers d'euros) Montant 2017 Montant 2016 Ventilation de l'impôt Partie afférente au résultat ordinaire 8  796 2 5  147 Partie afférente à un redressement fiscal 0 0 Partie afférente au résultat exceptionnel -20 9 Total - 8  776 2 5  156 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 2  19 7  K euros. Note 41. Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie. Note 42. Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Pas d'événements postérieurs à la clôture. Note 43. Affectation des résultats — La proposition d'affectation du résultat est la suivante : (En milliers d'euros) Bénéfice de l'exercice 5 9  503 Affectation à la réserve légale 3 9  893 Affectation en autres réserves 1 3  298 Intérêts des parts sociales et CCA 6  312 Note 44. Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238- 0  A du Code général des impôts. Note 45. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Val de France (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) 88 100% 88 89% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes % % Autres prestations % 11 11% Services autres que la certification des comptes Total 88 100% 99 100% (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. (1) pour 2017, prestations du 1er janvier au 31/12/2017. V .— Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 3 1  décembre 2017 Aux Sociétaires de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France , Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 3 1  décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 201 7  à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/201 4  ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823- 9  et R. 823- 7  du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2. 1  de l’annexe aux comptes annuels, les créances faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de l’importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces provisions sont intégrées dans le montant total des provisions individuelles présentées dans la note 4. 1  de l’annexe aux comptes annuels qui s’élèvent à M€ 115, 7  au 3 1  décembre 2017. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit présentant un risque avéré ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Provisions sur une base collective Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans les notes 2. 1  et 1 4  de l’annexe aux comptes annuels, la caisse régionale constitue des provisions sur une base collective concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 20, 6  au 3 1  décembre 2017. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scénarios de dégradation de ces notations ; - de l’évolution du moteur de calcul des provisions sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - tester le correct déversement des données servant de base au calcul des provisions collectives et de la correcte imputation des notations dans les outils alimentant la comptabilité ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des provisions par notation. Provisions sur une base sectorielle Risque identifié Notre réponse La caisse régionale constitue des provisions sur une base sectorielle concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, tel que cela est décrit dans la note 2. 1  de l’annexe aux comptes annuels. Ces provisions s’élèvent à M€ 27, 9  au 3 1  décembre 201 7  tel qu’indiqué dans la note 1 4  de l’annexe aux comptes annuels. S’agissant de la détermination des provisions sur une base sectorielle, la direction de votre caisse régionale établissement est conduite à formuler des hypothèses de dégradation de la notation des contreparties. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scénarios de dégradation de ces notations servant de base au calcul des provisions sur une base sectorielle ; - de l’évolution du moteur de calcul des provisions sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance de la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification du choix des secteurs retenus et des procédures appliquées par la caisse régionale pour la détermination de ces provisions ; - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - examiner le processus de sélection des encours servant de base au calcul des provisions sur une base sectorielle ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des provisions par secteur. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre assemblée générale du 4  avril 200 1  pour ERNST & YOUNG Audit et du 2 2  avril 200 5  pour KPMG S.A. Au 3 1  décembre 2017, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la dix-septième année de sa mission sans interruption et KPMG S.A. était dans la treizième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10- 1  du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - i l identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6  du règlement (UE) n° 537-201 4  confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-1 0  à L. 822-1 4  du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 8  mars 2018 Les Commissaires aux c omptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG A udit Pascal Brouard Valérie Meeus Partie B - Comptes consolidés au 3 1  décembre 2017 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 2 6  Janvier 201 8  et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 2 3  Mars 201 8 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers I. — Cadre général Présentation juridique de l’entité La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 2 4  janvier 198 4  relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Adresse du siège social : 1  rue Daniel Boutet 2 8  00 2  C HARTRES RCS Chartres : 40 0  86 8  188 Organigramme simplifié du Crédit Agricole — Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9, 7  millions de sociétaires qui élisent quelques 3 0  90 2  administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. — La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-1 8  du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-3 1  et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. – Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ». — Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». – Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 1 5  %, 2 5  %, puis 3 3  % et, depuis le 3 1  décembre 2001, 5 0  % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 5 0  % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 200 4  et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 200 4  et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. – Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». – Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3  à 1 0  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. – Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. – Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ». – Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 200 1  avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 2 2  octobre 200 1  sous le numéro R. 01-453. Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 201 4  (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-102 4  du 2 0  août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-1 8  de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 198 8  au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57- 1  du Code monétaire et financier et à l’article 7 3  de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 198 8  par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. – Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 2 3  décembre 201 1  complété par un premier avenant signé le 1 9  décembre 201 3  et amendé par deux avenants en 201 6  respectivement signés le 1 7  février (avenant n°2) et le 2 1  juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 202 7  sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : - Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses régionales ; - Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4  permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. — Informations relatives aux parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 3 1  décembre 201 7  s’élève à 12 6  70 6  milliers d’euros. Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 3 0  18 8  milliers d’euros. II. — Etats financiers consolidés Compte de résultat (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 4.1 20 8  175 23 8  618 Intérêts et charges assimilées 4.1 -8 8  093 -11 0  713 Commissions (produits) 4.2 11 0  678 11 4  968 Commissions (charges) 4.2 -1 8  180 -1 6  534 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 321 70 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 4.4-6.4 2 8  361 2 8  070 Produits des autres activités 4.5 993 2  777 Charges des autres activités 4.5 - 1  236 - 3  032 Produit net bancaire 24 1  019 25 4  224 Charges générales d'exploitation 4.6-7.1-7.4-7.6 -13 1  169 -13 1  484 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 4.7 - 7  837 - 8  571 Résultat brut d’exploitation 10 2  013 11 4  169 Coût du risque 4.8 - 3  418 -2 0  457 Résultat d'exploitation 9 8  595 9 3  712 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence     Gains ou pertes nets sur autres actifs     Variations de valeur des écarts d'acquisition 322 180 Résultat avant impôt 9 8  917 9 3  892 Impôts sur les bénéfices 4.10 -2 6  030 -3 0  407 Résultat net d'impôt des activités abandonnées     Résultat net 7 2  887 6 3  485 Participations ne donnant pas le contrôle     Résultat net part du groupe 7 2  887 6 3  485 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Résultat net 7 2  88 7  6 3  48 5  Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 4.11 6 3  - 1  78 3  Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 6 3  - 1  78 3  Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -15 0  37 7  Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -8 7  - 1  40 6  Gains et pertes sur écarts de conversion     Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 4.11 2 6  39 7  - 3  29 8  Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.11 -3 8  -26 4  Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 2 6  35 9  - 3  56 2  Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -78 3  2  39 9  Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.11 2 5  57 6  - 1  16 3  Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.11 2 5  48 9  - 2  56 9  Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 9 8  37 6  6 0  91 6  Dont part du Groupe 9 8  37 6  6 0  91 6  Dont participations ne donnant pas le contrôle 12,92% 10,61% Bilan actif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 6.1 2 4  662 2 2  782 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 1  526 2  062 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 6 2  204 8 0  358 Actifs financiers disponibles à la vente 6.4 1  17 5  708 1  18 2  473 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3.1-3.3-6.5 57 7  182 48 1  399 Prêts et créances sur la clientèle 3.1-3.3-6.5 6  22 1  922 6  10 5  042 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 4  478 1 0  527 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6.6 36 2  599 32 1  560 Actifs d'impôts courants et différés 6.12 2 5  731 3 4  120 Comptes de régularisation et actifs divers 6.13 10 5  506 14 3  136 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participation dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Immeubles de placement 6.14 39 40 Immobilisations corporelles 6.15 8 5  926 8 0  425 Immobilisations incorporelles 6.15 755 763 Ecarts d'acquisition 0 0 Total de l'actif 8  64 8  238 8  46 4  687 Bilan passif ( En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 1  673 2  395 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 4 5  248 6 7  704 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.9 4  08 6  961 4  03 0  578 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.9 2  67 5  770 2  61 5  151 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.10 3 4  905 2 0  031 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 4 7  717 6 6  465 Passifs d'impôts courants et différés 6.12 3 8 Comptes de régularisation et passifs divers 6.13 15 9  172 15 5  209 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 0 0 Provisions techniques des contrats d'assurance 0 0 Provisions 6.16 2 1  334 2 7  225 Dettes subordonnées 0 0 Total dettes 7  07 2  783 6  98 4  766 Capitaux propres 1  57 5  455 1  47 9  921 Capitaux propres part du Groupe 1  57 5  444 1  47 9  910 Capital et réserves liées 29 4  072 28 8  670 Réserves consolidées 1  16 8  865 1  11 3  624 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 3 9  620 1 4  131 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées     Résultat de l'exercice 7 2  887 6 3  485 Participations ne donnant pas le contrôle 11 11 Total du passif 8  64 8  238 8  46 4  687 Tableau de variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Capital Prime s et Réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres auto-détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et Réserves consolidées Capitaux propres au 1er janvier 2016 14 2  317 1  26 9  720     1  41 2  037 Augmentation de capital -835       -835 Variation des titres auto-détenus         0 Emissions d'instruments de capitaux propres         0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres         0 Dividendes versés en 2016   - 8  083     - 8  083 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales         0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle   828     828 Mouvements liés aux paiements en actions   194     194 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -835 - 7  061 0 0 - 7  896 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres         0 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence         0 Résultat 2017         0 Autres variations   - 1  847     - 1  847 Capitaux propres au 3 1  décembre 2016 14 1  482 1  26 0  812 0 0 1  40 2  294 Affectation du résultat 2016   6 3  485     6 3  485 Capitaux propres au 1er janvier 2017 14 1  482 1  32 4  297 0 0 1  46 5  779 Augmentation de capital 5  402       5  402 Variation des titres auto-détenus         0 Emissions d'instruments de capitaux propres         0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres         0 Dividendes versés en 2017         0 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales   - 8  380     - 8  380 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle   136     136 Mouvements liés aux paiements en actions         0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 5  402 - 8  244 0 0 - 2  842 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres         0 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence         0 Résultat 2017         0 Autres variations         0 Capitaux propres au 3 1  décembre 2017 14 6  884 1  31 6  053 0 0 1  46 2  937 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle. (En milliers d'euros) Part du Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Gains et perte s comptabilisés Directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pert es comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2016 1 8  352 - 1  652 1 6  700   1  42 8  737 Augmentation de capital     0   -835 Variation des titres auto-détenus     0   0 Emissions d'instruments de capitaux propres     0   0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres     0   0 Dividendes versés en 2016     0   - 8  083 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales     0   0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle     0   828 Mouvements liés aux paiements en actions     0   194 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0   - 7  896 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 1  163 - 1  406 - 2  569   - 2  569 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence     0 0 0 Résultat 2017     0 6 3  485 6 3  485 Autres variations     0   - 1  847 Capitaux propres au 3 1  décembre 2016 1 7  189 - 3  058 1 4  131 6 3  485 1  47 9  910 Affectation du résultat 2016     0 -6 3  485   Capitaux propres au 1er janvier 2017 1 7  189 - 3  058 1 4  131 0 1  47 9  910 Augmentation de capital   0   5  402 Variation des titres auto-détenus     0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres     0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres     0 0 0 Dividendes versés en 2017     0 0 0 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales     0   - 8  380 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle     0   136 Mouvements liés aux paiements en actions     0 0 0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0   - 2  842 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 2 5  576 -87 2 5  489   2 5  489 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence     0 0 0 Résultat 2017     0 7 2  887 7 2  887 Autres variations     0 0 0 Capitaux propres au 3 1  décembre 2017 4 2  765 - 3  145 3 9  620 7 2  887 1  57 5  444 (En milliers d'Euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et p ertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et p ertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total de s gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2016 11     0 11 1  42 8  748 Augmentation de capital       0 0 -835 Variation des titres auto-détenus       0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Dividendes versés en 2016       0 0 - 8  083 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales       0 0 0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle       0 0 828 Mouvements liés aux paiements en actions       0 0 194 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 - 7  896 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres       0 0 - 2  569 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence       0 0 0 Résultat 2017       0 0 6 3  485 Autres variations       0 0 - 1  847 Capitaux propres au 3 1  décembre 2016 11 0 0 0 11 1  47 9  921 Affectation du résultat 2016       0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 11 0 0 0 11 1  47 9  921 Augmentation de capital       0 0 5  402 Variation des titres auto-détenus       0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Dividendes versés en 2017       0 0 0 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales       0 0 - 8  380 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle       0 0 136 Mouvements liés aux paiements en actions       0 0 0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 - 2  842 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres       0 0 2 5  489 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence       0 0 0 Résultat 2017       0 0 7 2  887 Autres variations       0 0 0 Capitaux propres au 3 1  décembre 2017 11 0 0 0 11 1  57 5  455 Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. – Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. – Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille Actifs financiers disponibles à la vente sont compris dans cette rubrique. – Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. – La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Résultat avant impôt 9 8  917 9 3  892 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 7  838 8  572 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations 0 0 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions - 2  636 2 0  278 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence 0 0 Résultat net des activités d'investissement 450 -193 Résultat net des activités de financement 0 -1 Autres mouvements - 9  507 -1 1  788 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements - 3  855 1 6  868 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 5  428 6 1  904 Flux liés aux opérations avec la clientèle -6 6  017 11 9  907 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 6  628 4 7  128 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 3 3  836 2 5  297 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) 0 0 Impôts versés -1 4  593 -2 3  723 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -4 7  974 23 0  513 Flux provenant des activités abandonnées     Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 4 7  088 34 1  273 Flux liés aux participations (2) - 1  859 -34 0  813 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -1 3  009 - 9  757 Flux provenant des activités abandonnées     Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -1 4  868 -35 0  570 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) - 2  983 - 8  946 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) 1 5  888 1 Flux provenant des activités abandonnées     Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 1 2  905 - 8  945 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)     Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 4 5  125 -1 8  242 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 2 2  999 4 1  218 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 2 2  782 2 5  192 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 217 1 6  026 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 6 8  152 2 2  999 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 2 4  662 2 2  782 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 4 3  490 217 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 4 5  153 -1 8  219 * Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs sains" et "Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6. 5  et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.1 0  (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2  "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2017, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 1  85 9  milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - acquisition SACAM Assurances Caution pour 497 k€ - Augmentation de capital de SACAM Avenir pour 949 k€ - Acquisition CA PS (Protection Sécurité) pour 576 k€ (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France à ses sociétaires, à hauteur de 8 380 milliers d’euros pour l’année 2017. (3) Au cours de l’année 2017, émissions des titres séniors du FCT CA Habitat 2017 pour 15 888 milliers d’euros. III. — Notes annexes aux états financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 3 1  décembre 201 7  et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 3 9  pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 3 1  décembre 2016. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 3 1  décembre 201 7  et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2017. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IAS 1 2  Impôts sur le résultat Comptabilisation d’actifs d’impôt différé au titre de pertes latentes 6  novembre 201 7  (UE2017/1989) 1er janvier 2017 Oui Amendement à IAS 7  Etat des flux de trésorerie Informations sur les dettes faisant partie des activités de financement 6  novembre 201 7  (UE2017/1990) 1er janvier 2017 Oui Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication Par l’Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe IFRS 1 5  Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d’IAS 1 1  sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 1 8  sur la reconnaissance des produits ordinaires 2 2  septembre 2016 (UE 2016/1905) 1er janvier 2018 Oui IFRS 9  Instruments financiers Remplacement d’IAS 3 9  - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture 2 2  novembre 2016 (UE 2016/2067) 1er janvier 2018 Oui IFRS 1 6  Contrats de location Remplacement d’IAS 1 7  sur la comptabilisation des contrats de location 3 1  octobre 201 7  (UE2017/1986) 1er janvier 2019 Oui Amendement à IFRS 1 5  Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 3 1  octobre 201 7  (UE2017/1987) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 4  Contrats d'assurance / IFRS 9  Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9  et IFRS 4 3  novembre 201 7  (UE2017/1988) 1er janvier 2018 Oui — Norme IFRS 1 5  Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients La norme IFRS 1 5  Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 201 8  (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 1 5  » qui apporte des précisions complémentaires entre en vigueur à la même date (conformément au règlement UE 2017/1987). Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. La norme IFRS 1 5  remplacera les normes IAS 1 1  Contrats de construction, IAS 1 8  Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 1 3  Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 1 5  Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 1 8  Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 3 1  Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39/IFRS 9), aux contrats d’assurance (IFRS 4/IFRS 17) ou aux contrats de location (IAS 17/IFRS 16). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire. Sur la base des conclusions de l'étude d’impact menée au cours du premier semestre 2016, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 1 5  n’aura pas d’impact significatif dans les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2018. En l’état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat. — N orme IFRS 9  Instruments Financiers La norme IFRS 9  Instruments financiers est appelée à remplacer la norme IAS 3 9  Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 2 2  novembre 201 6  et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 2 9  novembre 2016. Elle entre en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L’amendement « Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative » qui précise la comptabilisation des instruments de dettes assortis de telles clauses est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur au 1er janvier 201 9  avec une application anticipée possible au 1er janvier 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prévoit d’appliquer l’amendement par anticipation conformément aux recommandations de l’AMF. IFRS 9  définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. — Les principales évolutions apportées par la norme – Classement et évaluation des actifs financiers Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action). S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9  s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers. Les trois modèles de gestion : - Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ; - Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et - Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif. Les caractéristiques contractuelles (test ‘‘Solely Payments of Principal & Interests’’ ou test ‘‘SPPI’’)  : Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation. Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘‘SPPI’’. Sur la base des critères énoncés ci-dessus : - Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test ‘‘SPPI’’. - Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test ‘‘SPPI’’. - Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dettes dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test ‘‘SPPI’’ indépendamment du modèle de gestion. S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction). En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9  par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers –OPCVM et instruments de capitaux propres–valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti : - A une augmentation des actifs à la juste valeur par résultat compte tenu du reclassement des OPCVM et de la majorité des instruments de capitaux propres dans cette catégorie ce qui entrainera une volatilité accrue du résultat ; - Au classement en coût amorti de la grande majorité des prêts et créances, dès lors que ceux-ci respectent le test ‘‘SPPI’’ ; - Au classement en juste valeur par capitaux propres recyclables ou au coût amorti des instruments de dettes en fonction de la documentation du modèle de gestion documenté en date de première application. – Dépréciation La norme IFRS 9  instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘‘Expected Credit Losses’’ ou ‘‘ECL’’) sur les crédits et les instruments de dettes évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales. Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée à la constatation d’un événement objectif de perte avérée. L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts). La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9  préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘‘Loss Given Default’’ ou ‘‘LGD’’). Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes : - 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur douze mois ; - 2è étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ; - 3è étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables. Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3è étape). Afin d’apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse : - Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ; - Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en étape 2  d’ECL à maturité). Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours. Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9  pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. – Comptabilité de couverture Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9  prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant : - Toutes les opérations de micro-couverture ; et - Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement. Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 3 9  (option). Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme : - Appliquer le volet « couverture » IFRS 9  ; ou  ; - Maintenir IAS 3 9  jusqu’à l’application d’IFRS 9  pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne). Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’appliquera pas ce volet de la norme. Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers. La norme IFRS 9  permet d’appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. Conformément à l’orientation du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas par anticipation ces dispositions. Par ailleurs, l’IASB a précisé le traitement comptable d’une modification non substantielle des termes contractuels d’une dette n'entraînant pas sa décomptabilisation. Désormais, l'impact de la modification est comptabilisé immédiatement en résultat avec maintien du TIE d'origine. – Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9  dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques. – Les étapes du projet et les réalisations à date Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur : - L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ; - L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme. Après cette étape d’analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015. Par ailleurs, durant l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a été associée aux principales réalisations qui ont concerné : - Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ; - Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ; - Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 3 1  décembre 201 5  de niveau Groupe ; - Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test ‘‘SPPI’’. Ces travaux de déploiement se sont poursuivis en 201 7  et ont intégré des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 3 1  décembre 201 6  afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). En particulier, le Groupe a précisé la gouvernance transverse applicable au futur dispositif de provisionnement. Cette gouvernance s’appuiera sur le dispositif mis en place pour répondre aux exigences prudentielles CRR /CRD. La Direction des Risques du Groupe (‘DRG’) est responsable de la définition du cadre organisationnel et méthodologique Groupe ainsi que de sa diffusion au sein des entités. – Transition La norme IFRS 9  est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 201 8  en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018. — Norme IFRS 1 6  Contrats de location La norme IFRS 1 6  Contrats de location remplacera la norme IAS 1 7  et toutes les interprétations liées (IFRIC 4  Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 1 5  Avantages dans les contrats de location et SIC 2 7  Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. La principale évolution apportée par la norme IFRS 1 6  concerne la comptabilité des locataires. IFRS 1 6  imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole a été réalisée au second trimestre 2017. À ce stade de l’avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l’interprétation de la norme. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 3 1  décembre 201 7  mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 3 1  décembre 2017. 1.2. Format de présentation des états financiers En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-0 4  du 7  novembre 2013. 1.3. Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : - les activités des marchés nationaux et internationaux ; - les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; - la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; - les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - les instruments financiers évalués à la juste valeur ; - les participations non consolidées ; - les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; - les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; - les dépréciations des créances ; - les provisions ; - les dépréciations des écarts d’acquisition ; - les actifs d’impôts différés ; - la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IAS 3 2  et 39) Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 3 9  telle qu’adoptée par la Commission européenne. Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. IFRS 1 3  définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. — Titres à l’actif – Classification des titres à l’actif Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 3 9  : - actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ; - actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; - prêts et créances ; - actifs financiers disponibles à la vente. – Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option Selon la norme IA S 39, ce portefeuille comprend l es titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides. Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat). Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations. Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que : - ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ; - ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance. Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39. La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti. – Prêts et créances La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenu fixe ou déterminable. Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti. – Actifs financiers disponibles à la vente La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 3 9  comme la catégorie par défaut ou par désignation. Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ». – Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 5 0  % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et donne lieu à une large fourchette d’évaluations possibles en fonction des éléments suivants : - La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. ; - La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales ; - Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ; - La mise en commun de moyens ; et - La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole. En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres). – Dépréciation des titres Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 3 0  % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 5 0  % ou observée pendant plus de trois ans. – Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs. À titre d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) : - Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ; - Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ; - Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ; - Constatation d’un résultat net déficitaire ; - Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ... Une dépréciation sera enregistrée en résultat conformément au paragraphe 6 6  d’IAS 39, dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritères fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes. Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances. La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi : - pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure ; - pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes. – Date d’enregistrement des titres Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation. – Reclassements d’actifs financiers Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance sont respectés. Conformément à l’amendement de la norme IAS 3 9  publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants : - des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ; - dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes. La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé. Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de l’amendement de la norme IAS 3 9  sont données dans la note 9  "Reclassements d’instruments financiers". – Acquisition et cession temporaire de titres Au sens de la norme IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 3 9  et sont considérées comme des financements garantis. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat. – Activité de crédits Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant. Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie. Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. – Dépréciations de créances Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, telle que : - des difficultés financières importantes du débiteur ; - une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ; - l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ; - une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur. Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client. Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non-recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts. L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. – Dépréciations sur base individuelle Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt du contrat. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. – Dépréciations sur base collective Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par un ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. – Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois : Dans le cadre de la réglementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39. L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction. Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant des pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat – Autres dépréciations sur base collective : Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. – Restructurations de créances Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux d'intérêt du contrat. Elle est égale à l’écart constaté entre : - la valeur comptable du prêt ; - et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt du contrat (défini à la date de l’engagement de financement). La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt. Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 3 0  jours d’impayés. Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration). – Encours en souffrance Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance). – Renégociations commerciales Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette même date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat. – Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. – Passifs financiers La norme IAS 3 9  adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers : - les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ; - les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ; - les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe. — Titres au passif – Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dettes et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle : - de remettre des liquidités ou un autre actif financier ; ou - d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. – Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.1 6  "Provisions". – Instruments dérivés Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie). – La comptabilité de couverture  La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable. La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : - éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 3 9  adoptée par l’Union européenne (version dite carve out). De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts. La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement. - couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts. - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts. - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. – Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte. – Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 1 3  définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables. – Juste valeur des émissions structurées Conformément à la norme IFRS 13, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe. – Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. – Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation – Niveau 1  : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs. Sont présentés en niveau 1  les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. – Niveau 2  : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1. Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles/accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2  : - les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ; - les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. – Niveau 3  : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité. La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2  et niveau 3  intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Absence de juste valeur reconnue pour un instrument de capitaux propres. Conformément aux principes d’IAS 39, si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7  en vigueur. Pour la Caisse Régionale de …, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur est complexe. — Gains ou pertes nets sur instruments financiers – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ; - les pertes de valeur des titres à revenu variable ; - les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ; - les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39. — Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 3 2  font l’objet d’une compensation au bilan. Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.1 2  relative à l’amendement d’IFRS 7  sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers. — Garanties financières données Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 3 7  Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels ; ou - le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 1 8  Produits des activités ordinaires. Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 3 9  ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37. — Décomptabilisation des instruments financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitatives ou qualitatives concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. — Provisions (IAS 3 7  et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; - l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : - la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; - les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.1 6  "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de fin de contrat de travail ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies. – Avantages à long terme Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. — Avantages postérieurs à l’emploi – Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7. 4  "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 1 9  révisée la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 1 9  ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. – Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2  Paiements en actions et assimilés impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2  sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres (stock options, attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit quatre ans pour tous les plans existants. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 2 0  %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A., ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. — Impôts courants et différés Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 1 2  de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : - un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : - la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; - la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. - un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 200 7  (à l’exception d’une quote-part de 1 2  % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) soit sur la même entité imposable, b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat. Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 24 4  quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 3 8  et 40) Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 3 0  à 4 0  ans Second œuvre 8à 4 0  ans Installations techniques 5à 2 5  ans Agencements 5à 1 5  ans Matériel informatique 4  à 7  ans Matériel spécialisé 4  à 5  ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan. — Opérations en devises (IAS 21) En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires. A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions : - sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ; - les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments : - les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ; - les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres. — Commissions sur prestations de services (IAS 18) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent : - les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ; - lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture : a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes est respecté : i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable, ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise, iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable, b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue. — Contrats de location (IAS 17) Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière. S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : - constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; - décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; - constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre : a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice, b) la valeur nette comptable des immobilisations louées, c) la provision pour impôts différés. Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou, - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 1 1  et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 1 1  et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. – Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5  novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 3 1  mars 189 9  qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5  août 192 0  qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. – Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 2 0  % ou plus des droits de vote dans une entité. – Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 1 0  et IAS 2 8  révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 1 0  et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21) Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 3 1  décembre 201 7  sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 1 2  "Périmètre de consolidation au 3 1  décembre 2017". — Opération de titrisation Au 31/03/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 3 9  Caisses régionales le 2 3  février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 3 9  Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 201 7  » pour un montant de 1  milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 3 7  investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 20, 6  millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 2, 5  millions d’euros des titres subordonnés. 3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la Direction des crédits. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. 3.1. Risque de crédit (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.1) — Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 1  52 6  2  06 2  Instruments dérivés de couverture 6 2  20 4  8 0  35 8  Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 28 6  08 1  32 2  07 4  Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 8  16 4  8  26 6  Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 6  26 0  91 1  6  14 0  96 0  Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 36 2  59 9  32 1  56 0  Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 6  98 1  485 6  87 5  280 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 71 1  07 3  70 0  38 3  Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 29 1  87 5  11 3  40 8  Provisions - Engagements par signature - 2  45 9  - 3  74 1  Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1  00 0  489 81 0  050 Exposition maximale au risque de crédit 7  98 1  974 7  68 5  330 Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 56 9  01 8 47 4  26 8 Prêts et créances sur la clientèle     Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) - 1  31 4 Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 20 2  02 2 20 1  72 5 La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques. — Concentrations par agent économique de l’activité de crédit – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (En milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 60 9  940 0 0 0 60 9  940 Banques centrales 0 0 0 0 0 Etablissements de crédit 8  164 0 0 0 8  164 Grandes entreprises 1  04 9  095 6 5  822 4 9  448 2 2  434 97 7  213 Clientèle de détail 4  72 7  369 10 9  305 6 6  497 2 6  103 4  63 4  769 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 6  39 4  568 17 5  127 11 5  945 4 8  537 6  23 0  086 Dont encours restructurés pour 6 0  95 9  milliers d'euros. Ces dépréciations pour risques de crédit intègrent notamment, à fin 201 7  : 20, 6  millions d’euros de dépréciations collectives (contre 31, 7  millions d’euros à fin 2016) et 27, 9  millions d’euros de dépréciations sectorielles (contre 36, 6  millions d’euros à fin 2016). La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a affiné en 201 7  les paramètres servant de base au calcul des dépréciations collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant de ces dépréciations. Par ailleurs, l’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur dépréciations non-affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises sur ces mêmes dépréciations. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 65 3  204 65 3  204 Banques centrales 0 Etablissements de crédit 7  131 7  131 Grandes entreprises 1  03 0  723 6 0  027 -4 1  015 -2 2  985 96 6  723 Clientèle de détail 4  58 7  900 10 4  848 -5 7  463 -4 5  322 4  48 5  115 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 6  27 8  958 16 4  875 -9 8  478 -6 8  307 6  11 2  173 (1) Dont encours restructurés pour 5 2  70 2  milliers d'euros. – Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement en faveur de la clientèle Administration générale 9 0  051 7 8  335 Grandes entreprises 24 9  215 24 8  945 Clientèle de détail 37 1  807 37 3  103 Total Engagements de financement 71 1  073 70 0  383 Engagements de garantie en faveur de la clientèle Administration générale 1  730 1  790 Grandes entreprises 26 3  063 9 2  603 Clientèle de détail 1 4  416 1 5  828 Total Engagements de garantie 27 9  209 11 0  221 – D ettes envers la clientèle par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Administration générale 6  849 2 0  181 Grandes entreprises 78 7  502 72 9  586 Clientèle de détail 1  88 1  419 1  86 5  384 Total Dettes envers la clientèle 2  67 5  770 2  61 5  151 — Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (En milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 6  38 0  132 17 5  125 11 5  943 4 8  537 6  21 5  652 Autres pays de l'Union européenne 9  872 2 2 0 9  870 Autres pays d'Europe 745 0 0 0 745 Amérique du Nord 751 0 0 0 751 Amériques centrale et du Sud 809 0 0 0 809 Afrique et Moyen-Orient 1  081 0 0 0 1  081 Asie et Océanie (hors Japon) 1  177 0 0 0 1  177 Japon 1 0 0 0 1 Organismes supranationaux         0 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 6  39 4  568 17 5  127 11 5  945 4 8  537 6 23 0  086 (1) Dont encours restructurés pour 6 0  95 9  milliers d'euros. Ces dépréciations pour risques de crédit intègrent notamment, à fin 201 7  : 20, 6  millions d’euros de dépréciations collectives (contre 31, 7  millions d’euros à fin 2016) et 27, 9  millions d’euros de dépréciations sectorielles (contre 36, 6  millions d’euros à fin 2016). La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a affiné en 201 7  les paramètres servant de base au calcul des dépréciations collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant de ces dépréciations. Par ailleurs, l’activation de la comptabilisation automatique des dotations et reprises sur dépréciations non-affectées (projet GERICO) a engendré des flux techniques de dotations et de reprises sur ces mêmes dépréciations. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 6 267 461 164 642 -98 334 -68 307 6 100 820 Autres pays de l'Union européenne 7 247 124 -117 0 7 130 Autres pays d'Europe 774 0 0 0 774 Amérique du Nord 497 106 -27 0 470 Amériques centrale et du Sud 905 0 0 0 905 Afrique et Moyen-Orient 1 605 3 0 0 1 605 Asie et Océanie (hors Japon) Japon 468 0 0 0 468 Organismes supranationaux 1 0 0 0 1 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 6 278 958 164 875 -98 478 -68 307 6 112 173 (1) Dont encours restructurés pour 52 702 milliers d'euros. – Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 71 0  277 69 6  636 Autres pays de l'Union européenne 701 3  576 Autres pays d'Europe 24 24 Amérique du Nord 12 14 Amériques centrale et du Sud 4 75 Afrique et Moyen-Orient 38 39 Asie et Océanie (hors Japon) 17 19 Japon     Total Engagements de financement 71 1  073 70 0  383 Engagements de garantie en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 27 9  143 11 0  155 Autres pays de l'Union européenne 66 66 Autres pays d'Europe     Amérique du Nord     Amériques centrale et du Sud     Afrique et Moyen-Orient     Asie et Océanie (hors Japon)     Japon     Total Engagements de garantie 27 9  209 11 0  221 – Dettes envers la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 2  66 3  605 2  60 3  143 Autres pays de l'Union européenne 6  234 6  224 Autres pays d'Europe 1  229 1  167 Amérique du Nord 2  198 2  837 Amériques centrale et du Sud 413 202 Afrique et Moyen-Orient 1  599 1  161 Asie et Océanie (hors Japon) 489 406 Japon 3 11 Organismes supra-nationaux     Total Dettes envers la clientèle 2  67 5  770 2  61 5  151 — Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement – Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique ( En milliers d'euros) 31/12/2017 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 9 0  jours > 9 0  jours à ≤ 18 0  jours > 18 0  jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           41 0  637 2 1  923 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 Administration générale         0     Banques centrales         0     Etablissements de crédit         0     Grandes entreprises         0     Clientèle de détail         0     Prêts et avances 6 4  809 1  138 62 0 6 6  009 5 9  182 16 4  482 Administration générale 9  966 507 0 0 1 0  473 0 0 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Etablissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 1 6  005 60 54 0 1 6  119 1 6  374 7 1  882 Clientèle de détail 3 8  838 571 8 0 3 9  417 4 2  808 9 2  600 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 6 4  809 1  138 62 0 6 6  009 46 9  819 18 6  405 (En milliers d'euros) 31/12/2016 31/12/2015 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dé préciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 9 0  jours > 9 0  jours ≤ 18 0  jours > 18 0  jours ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres 41 1  145 2 2  335 Instruments de dettes - - - - - - Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Prêts et avances 9 1  871 148 264 - 9 2  283 6 6  397 16 6  785 Administration générale 1 9  322 1 9  322 Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises 2 3  590 54 2 3  644 1 9  012 6 4  000 Clientèle de détail 4 8  959 148 210 4 9  317 4 7  385 10 2  785 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 9 1  871 148 264 - 9 2  283 47 7  542 18 9  120 3.2. Risque de marché (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.2) — Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. – Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 2  119 3 3  024 2 7  061 6 2  204 8 0  358 Futures 0 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 2  119 3 3  024 2 7  061 6 2  204 8 0  358 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors - collars 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 2  119 3 3  024 2 7  061 6 2  204 8 0  358 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 0 0 0 2  119 3 3  024 2 7  061 6 2  204 8 0  358 – Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif  ( En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 288 1  141 4 3  819 4 5  248 6 7  704 Futures 0 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 288 1  141 4 3  819 4 5  248 6 7  704 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors - collars 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 288 1  141 4 3  819 4 5  248 6 7  704 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 0 0 0 288 1  141 4 3  819 4 5  248 6 7  704 – Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif  (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 9 612 898 1  519 2  054 Futures 0 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 9 607 898 1  514 2  044 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors - collars 0 0 0 0 5 0 5 10 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or : 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 7 0 0 7 18 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 7 0 0 7 18 Sous-total 0 0 0 16 612 898 1  526 2  072 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 0 0 0 16 612 898 1  526 2  072 – Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 9 411 1  116 1  536 2  143 Futures 0 0 0 0 0 0 0 0 FRA 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 9 406 1  116 1  531 2  133 Options de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Caps - floors - collars 0 0 0 0 5 0 5 10 Autres instruments conditionnels 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 137 0 0 137 252 Dérivés sur actions & indices boursiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur métaux précieux 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur produits de base 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédits 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 137 0 0 137 252 Sous-total 0 0 0 146 411 1  116 1  673 2  395 Opérations de change à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 0 0 0 146 411 1  116 1  673 2  395 — Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements ( En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 2  11 7  753 2  08 4  434 Futures     FRA     Swaps de taux d'intérêts 2  11 2  617 2  07 8  434 Options de taux     Caps - floors - collars 5  136 6  000 Autres instruments conditionnels     Instruments de devises et or : 0 0 Opérations fermes de change     Options de change     Autres instruments 0 0 Dérivés sur actions et indices boursiers     Dérivés sur métaux précieux     Dérivés sur produits de base     Dérivés de crédits     Autres     Sous-total 2  11 7  753 2  08 4  434 Opérations de change à terme 9  347 7  978 Total Notionnels 2  12 7  100 2  09 2  412 — Risque de change (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.3.3) – Contribution des différentes devises au bilan consolidé (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif EUR 8  64 5  623 8  64 5  454 8  46 1  394 8  46 1  391 Autres devises de l’Union européenne 0 85 21 272 USD 2  629 2  211 3  271 2  089 JPY 0 0 0 0 Autres devises 2 502 1 935 Total bilan 8  64 8  254 8  64 8  252 8  46 4  687 8  46 4  687 3.3. Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.3.3) — Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle ( En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 6 5  226 5 6  427 8 6  372 36 9  157 0 57 7  182 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 39 6  878 66 4  064 2  19 5  835 3  12 9  627 0 6  38 6  404 Total 46 2  104 72 0  491 2  28 2  207 3  49 8  784 0 6  96 3  586 Dépréciations           -16 4  482 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 6 799 104 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 5 4  231 3  796 8 7  150 33 6  222 0 48 1  399 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 41 0  030 62 9  019 2  16 1  435 3  07 1  343 0 6  27 1  827 Total 46 4  261 63 2  815 2  24 8  585 3  40 7  565 0 6  75 3  226 Dépréciations           -16 6  785 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 6 586 441 — Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 70 8  933 1  46 6  662 1  27 8  847 63 2  519 0 4  08 6  961 Dettes envers la clientèle 2  22 5  972 10 7  773 33 6  631 5  394 0 2  67 5  770 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 2  93 4  905 1  57 4  435 1  61 5  478 63 7  913 0 6  76 2  731 (En milliers d'euros) 31/12/201 6 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 75 7  195 1  31 5  224 1  03 9  922 91 8  237 0 4  03 0  578 Dettes envers la clientèle 2  07 6  055 11 8  902 41 3  2017 6  987 0 2  61 5  151 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 2  83 3  250 1  43 4  126 1  45 3  129 92 5  224 0 6  64 5  729 — Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse 0 0 0 0 0 0 Titres du marché interbancaire 0 0 0 0 0 0 Titres de créances négociables 8 008 1 1  009 0 0 0 1 9  017 Titres de créances négociables Emprunts obligataires 0 0 0 1 5  888 0 1 5  888 Autres dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Total Dettes représentées par un titre 8 0 08 1 1  009 0 1 5  888 0 3 4  905 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 0 Dépôt de garantie à caractère mutuel 0 0 0 0 0 0 Titres et emprunts participatifs -1 1 0 0 0 0 Total Dettes subordonnées -1 1 0 0 0 0 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1   an à * ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse 0 Titres du marché interbancaire 0 Titres de créances négociables 1 0  018 1 0  013 2 0  031 Emprunts obligataires 0 Autres dettes représentées par un titre 0 Total Dettes représentées par un titre 1 0  018 1 0  013 0 0 0 2 0  031 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 Dépôt de garantie à caractère mutuel 0 Titres et emprunts participatifs 0 Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 — Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Garanties financières données 2  459 1 3  652       1 6  111 (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Garanties financières données 3  741       3  741 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3. 2  " Risque de marché". 3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.3.5) — Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. — Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. — Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. — Instruments dérivés de couverture (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur de marché Montant Valeur de marché Montant Positive Négative Notionnel Positive Négative Notionnel Couverture de juste valeur 6 2  204 4 3  669 2  00 9  409 8 0  358 6 6  163 1  97 8  048 Taux d'intérêt 6 2  204 4 3  669 2  00 9  409 8 0  358 6 6  163 1  97 8  048 Instruments de capitaux propres 0 0 0       Change 0 0 0       Crédit 0 0 0       Matières premières 0 0 0       Autres 0 0 0       Couverture de flux de trésorerie 0 1  579 1 0  000 0 1  541 1 0  000 Taux d'intérêt 0 1  579 1 0  000   1  541 1 0  000 Instruments de capitaux propres 0 0 0       Change 0 0 0       Crédit 0 0 0       Matières premières 0 0 0       Autres 0 0 0       Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0       Total Instruments dérivés de couverture 6 2  204 4 5  248 2  01 9  409 8 0  358 6 7  704 1  98 8  048 3.5. Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion Chapitre 5.4) 3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes "adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit" et "conglomérats financiers", la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel v al de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/3 6  et du règlement européen 575/201 3  depuis le 1er janvier 201 4  et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3  qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 3 1  décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019. Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3  ne pouvant être inférieure à 8 0  % de l’exigence Bâle 1). Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1  reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1  ou Common Equity Tier 1  (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1  (AT1) et des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1  ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1  et des fonds propres additionnels de catégorie 1  ou Additional Tier 1  ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1  et des fonds propres de catégorie 2  composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5  ans. Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1  et de catégorie 2  doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 1 0  ans jusqu’à fin 202 1  pour les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1  (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la "directive conglomérat financier", sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques. 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1. Produits et charges d’intérêts (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Sur opérations avec les établissements de crédit 1  099 1  727 Sur opérations internes au Crédit Agricole 1 5  310 1 8  482 Sur opérations avec la clientèle 16 4  873 18 2  867 Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 234 242 Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 7  135 7  566 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 1 9  524 2 7  734 Sur opérations de location-financement 0 0 Autres intérêts et produits assimilés 0 0 Produits d'intérêts (1) (2) 20 8  175 23 8  618 Sur opérations avec les établissements de crédit - 1  251 - 1  897 Sur opérations internes au Crédit Agricole -5 7  146 -5 8  167 Sur opérations avec la clientèle -1 3  434 -2 0  861 Sur dettes représentées par un titre -27 -55 Sur dettes subordonnées 0 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -1 6  122 -2 9  731 Sur opérations de location-financement 0 0 Autres intérêts et charges assimilées -113 -2 Charges d'intérêts -8 8  093 -11 0  713 (1) Dont 2  55 8  milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 3 1  décembre 201 7  contre 2  44 5  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. (2) Dont 3  65 2  milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 3 1  décembre 201 7  contre 3  86 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. 4.2. Commissions nettes (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 95 -51 44 172 -41 131 Sur opérations internes au Crédit Agricole 1 2  318 -1 1  403 915 1 4  602 -1 0  618 3  984 Sur opérations avec la clientèle 2 7  101 -698 2 6  403 2 6  794 -817 2 5  977 Sur opérations sur titres 0 -2 -2 0 -2 -2 Sur opérations de change 19 0 19 19 0 19 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 15 0 15 41 -17 24 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 6 8  837 - 6  026 6 2  811 7 0  944 - 5  039 6 5  905 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2  293 0 2  293 2  396 0 2  396 Produits nets des commissions 11 0  678 -1 8  180 9 2  498 11 4  968 -1 6  534 9 8  434 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dividendes reçus     Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature 118 -99 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option     Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 202 167 Résultat de la comptabilité de couverture 1 2 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 321 70 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (En milliers d'euros) Profits 31/12/2017 Net Pertes Couvertures de juste valeur 8 7  23 2 -8 7  23 2 0 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 3 9  13 7 -4 8  09 5 - 8  95 8 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 4 8  09 5 -3 9  13 7 8  95 8 Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace       Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace       Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 13 9  36 4 -13 9  36 3 1 Variations de juste valeur des éléments couverts 7 2  75 2 -6 6  59 9 6  15 3 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 6 6  61 2 -7 2  76 4 - 6  15 2 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 0 Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace       Total Résultat de la comptabilité de couverture 22 6  59 6 -22 6  59 5 1 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Profits Pertes Net Couvertures de juste valeur 9 4  565 -9 4  565 - Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 48 137 -46 428 1 709 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 4 6  428 -4 8  137 - 1  709 Couvertures de flux de trésorerie - - - Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 182 062 -182 060 2 Variations de juste valeur des éléments couverts 91 031 -91 020 11 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 91 031 -91 040 -9 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt - - - Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace Total Résultat de la comptabilité de couverture 276 627 -276 625 2 4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dividendes reçus 2 6  124 2 0  369 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) 2  881 7  817 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -644 -116 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances     Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 2 8  361 2 8  070 (1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4. 8  " Coût du risque". 4.5. Produits et charges nets des autres activités (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation     Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance     Autres produits nets de l'activité d'assurance     Variation des provisions techniques des contrats d'assurance     Produits nets des immeubles de placement -2 -2 Autres produits (charges) nets -241 -253 Produits (charges) des autres activités -243 -255 4.6. Charges générales d’exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Charges de personnel -7 8  60 0  -7 9  53 4  Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 5  88 4  - 6  63 4  Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -4 6  68 5  -4 5  31 6  Charges générales d'exploitation -13 1  16 9  -13 1  48 4  (1) Dont 49 1  milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution. — Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 201 7  est donnée ci-dessous : – Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) 88 100% 88 89% Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes % % Autres prestations % 11 11% Services autres que la certification des comptes Total 88 100% 99 100% 4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux amortissements - 7  89 0  - 7  97 7  Immobilisations corporelles - 7  88 3  - 7  96 6  Immobilisations incorporelles - 7  -1 1  Dotations (reprises) aux dépréciations 5 3  -59 4  Immobilisations corporelles 5 3  -59 4  Immobilisations incorporelles     Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 7  83 7  - 8  57 1  4.8. Coût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux provisions et aux dépréciations -250 704 -44 170 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe     Prêts et créances (1) -249 620 -43 217 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance     Autres actifs -42 -35 Engagements par signature -719 -682 Risques et charges -323 -236 Reprises de provisions et de dépréciations 247 548 24 488 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe     Prêts et créances (1) 245 216 22 776 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance     Autres actifs     Engagements par signature 2 002 1 641 Risques et charges 330 71 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -3 156 -19 682 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés     Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -455 -426 Récupérations sur prêts et créances amortis 340 377 Décotes sur crédits restructurés -140 -724 Pertes sur engagements par signature     Autres pertes -7 -2 Autres produits     Coût du risque -3 418 -20 457 4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 322 180 Plus-values de cession 478 184 Moins-values de cession -156 -4 Titres de capitaux propres consolidés 0 0 Plus-values de cession     Moins-values de cession     Produits (charges) nets sur opérations de regroupement     Gains ou pertes nets sur autres actifs 322 180 4.10. Impôts — Charge d’impôt (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Charge d'impôt courant -1 1  164 -2 8  164 Charge d'impôt différé -1 4  866 - 2  243 Charge d'impôt de la période -2 6  030 -3 0  407 La variation de charge d’impôt courant est principalement due à la comptabilisation de charge non déductible fiscalement comme les provisions non affectées et la dotation au fond de risque bancaire général. — Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 3 1  décembre 2017 (En milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 9 8  91 7  34,43 -3 4  057 Effet des différences permanentes   4  476 Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères     Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires   5  470 Effet de l'imposition à taux réduit   304 Changement de taux     Effet des autres éléments   -1 1  275 Taux et charge effectifs d'impôt   26,31% -2 6  030 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 3 1  décembre 2017. Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 3 1  décembre 2016. La loi de finance pour 201 7  et la loi de finances rectificative pour 201 6  ont été publiées au Journal Officiel du 3 0  décembre 2016. Cette loi de finances pour 201 7  prévoit une baisse du taux d’impôt courant sur les sociétés pour les exercices clos à compter du 3 1  décembre 202 0  ou 3 1  décembre 201 9  pour les entités dont le chiffre d’affaires est inférieur à un milliard d’euros. Le taux d’imposition courant sera alors de 28,92%. En conséquence, les actifs et passifs d’impôts différés au 3 1  décembre 201 6  sont évalués au montant que l’on s’attend à payer ou à recouvrer auprès des administrations fiscales en fonction des dates de retournement ou de réalisation des bases d’impôts différés. En synthèse : ‐ Les impôts différés dont le retournement doit intervenir au cours des exercices 201 7  à 201 9  (ou 201 8  selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 34,43% ‐ Les impôts différés dont le retournement est prévu à compter de l’exercice 202 0  (ou 201 9  selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 28,92%.  Au 3 1  décembre 201 6  (En milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 93 892   34,43% -32 327 Effet des différences permanentes   5 502 Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères     Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires   953 Effet de l'imposition à taux réduit   3 18 Changement de taux     Effet des autres éléments   - 9 731 Taux et charge effectifs d'impôt   32,39% - 30   407 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 3 1  décembre 2016. 4.11 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : — Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables     Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 Ecart de réévaluation de la période      Transferts en résultat      Autres variations      Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 2 6  397 - 3  298 Ecart de réévaluation de la période  2 8  848 4  519 Transfert en résultat  - 2  451 - 7  817 Autres variations      Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -38 -264 Ecart de réévaluation de la période  -38 -264 Transferts en résultat      Autres variations      Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -783 2  399 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 2 5  576 - 1  163 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables     Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 63 - 1  783 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -150 377 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -87 - 1  406 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 2 5  489 - 2  569 Dont part du Groupe     Dont participations ne donnant pas le contrôle     – Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (En milliers d'euros) 31/12/2016 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables         Gains et pertes sur écarts de conversion     0   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 2 4  282 - 5  963 1 8  319 1 8  319 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 1  590 460 - 1  130 - 1  130 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence 2 2  692 - 5  503 1 7  189 1 7  189 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 2 2  692 - 5  503 1 7  189 1 7  189 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables         Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi - 4  303 1  245 - 3  058 - 3  058 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence - 4  303 1  245 - 3  058 - 3  058 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables - 4  303 1  245 - 3  058 - 3  058 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 8  389 - 4  258 1 4  131 1 4  131 ( En milliers d'euros) Variation Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables         Gains et pertes sur écarts de conversion     0   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 2 6  397 -744 2 5  653 2 5  653 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -38 -39 -77 -77 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence 2 6  359 -783 2 5  576 2 5  576 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 2 6  359 -783 2 5  576 2 5  576 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables         Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 63 -150 -87 -87 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence 63 -150 -87 -87 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 63 -150 -87 -87 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 2 6  422 -933 2 5  489 2 5  489 (En milliers d'euros) 31/12/2017 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables         Gains et pertes sur écarts de conversion     0   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 5 0  679 - 6  707 4 3  972 4 3  972 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 1  628 421 - 1  207 - 1  207 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence 4 9  051 - 6  286 4 2  765 4 2  765 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4 9  051 - 6  286 4 2  765 4 2  765 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables         Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi - 4  240 1  095 - 3  145 - 3  145 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence - 4  240 1  095 - 3  145 - 3  145 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables - 4  240 1  095 - 3  145 - 3  145 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4 4  811 - 5  191 3 9  620 3 9  620 5. Informations sectorielles – Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité. La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie. 6. Notes relatives au bilan 6.1. Caisse, banques centrales   (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Caisse 2 1  965   2 1  736   Banques centrales 2  697   1  046   Valeur au bilan 2 4  662 0 22 78 2 0 6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat – Actifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1  526 2  062 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option     Valeur au bilan 1  526 2  062 Dont Titres prêtés     – Actifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Intruments de capitaux propres 0 0 Actions et autres titres à revenu variable     Titres de dettes 0 0 Effets publics et valeurs assimilées     Obligations et autres titres à revenu fixe     Prêts et avances 0 0 Créances sur les établissements de crédit     Créances sur la clientèle     Titres reçus en pension livrée     Valeurs reçues en pension     Instruments dérivés 1  526 2  062 Valeur au bilan 1  526 2  062 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. – Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Intruments de capitaux propres 0 0 Actions et autres titres à revenu variable     Titres de dettes 0 0 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Effets publics et valeurs assimilées     Obligations et autres titres à revenu fixe     Prêts et avances 0 0 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle     Titres reçus en pension livrée     Valeurs reçues en pension     Valeur au bilan 0 0 – Passifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1  673 2  395 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option     Valeur au bilan 1  673 2  395 – Passifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Titres vendus à découvert     Titres donnés en pension livrée     Dettes représentées par un titre     Dettes envers les établissements de crédit     Dettes envers la clientèle     Instruments dérivés 1  673 2  395 Valeur au bilan 1  673 2  395 6.3. Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3. 4  relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change. 6.4. Actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 1 3  406 3  314 0 1 3  617 3  525 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 27 2  675 1 0  531 -4 30 8  457 1 0  406 -114 Actions et autres titres à revenu variable (2) 5 2  705 5  534 -62 5 0  592 4  003 -500 Titres de participation non consolidés 83 6  922 3 1  829 -460 80 9  807 7  723 -759 Total des titres disponibles à la vente 1  17 5  708 5 1  208 -526 1  18 2  473 2 5  657 - 1  373 Créances disponibles à la vente             Total des créances disponibles à la vente 0 0 0 0 0 0 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 1  17 5  708 5 1  208 -526 1  18 2  473 2 5  657 - 1  373 Impôts   - 6  724 17   - 6  141 178 Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)   4 4  484 -509   1 9  516 - 1  195 (1) Dont 2 1  56 3  milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 3 1  décembre 201 7  et 2 2  40 1  milliers d'euros au 3 1  décembre 2016. (2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 39 6  53 7  milliers d’euros au 3 1  décembre 201 7  et 39 6  53 7  milliers d’euros au 3 1  décembre 2016. 6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle – Prêts et créances sur les établissements de crédit (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Etablissements de crédit Titres de dettes 0 0 Titres non cotés sur un marché actif     Prêts et avances 8 164 7 131 Comptes et prêts 8 164 7 131 dont comptes ordinaires débiteurs sains 8 120 6 892 dont comptes et prêts au jour le jour sains     Valeurs reçues en pension     Titres reçus en pension livrée     Prêts subordonnés     Autres prêts et créances     Valeur brute 8 164 7 131 Dépréciations     Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 8 164 7 131 Opérations internes au Crédit Agricole Titres de dettes 0 0 Titres non cotés sur un marché actif     Prêts et avances 569 018 474268 Comptes ordinaires 95 496 34 761 Comptes et avances à terme 473 522 439 507 Prêts subordonnés     Prêts et créances internes au Crédit Agricole 569 018 474 268 Valeur au bilan 577 182 481 399 – Prêts et créances sur la clientèle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations avec la clientèle     Titres de dettes 2  236 2  236 Titres non cotés sur un marché actif 2  236 2  236 Prêts et avances 6  38 4  168 6  26 9  591 Créances commerciales 2  740 5  614 Autres concours à la clientèle 6  35 3  180 6  22 9  269 Titres reçus en pension livrée     Prêts subordonnés 1  954 1  914 Créances nées d’opérations d’assurance directe     Créances nées d’opérations de réassurance     Avances en comptes courants d'associés 7  711 7  843 Comptes ordinaires débiteurs 1 8  583 2 4  951 Valeur brute 6  38 6  404 6  27 1  827 Dépréciations -16 4  482 -16 6  785 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 6  22 1  922 6  10 5  042 Opérations de location-financement     Location-financement immobilier     Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées     Valeur brute 0 0 Dépréciations     Valeur nette des opérations de location-financement 0 0 Valeur au bilan 6  22 1  922 6  10 5  042 6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 12 5  035 11 6  140 Obligations et autres titres à revenu fixe 23 7  564 20 5  420 Total 36 2  599 32 1  560 Dépréciations     Valeur au bilan 36 2  599 32 1  560 Durant l’exercice 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a vendu avant leur échéance deux titres : AFD pour 5,4M€ et CRH pour 10,4M€. Cette cession s’explique par l’évolution des critères d’éligibilités au ratio LCR. 6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue – Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. – Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 3 1  décembre 2017 Au titre de l’exercice 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. – Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 3 1  décembre 2016 Au titre de l’exercice 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises et utilisations Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit         0 Créances sur la clientèle -16 6  785 -25 0  459 25 2  761   -16 4  483 dont dépréciations collectives et sectorielles -6 8  307 -19 8  333 21 8  103   -4 8  537 Opérations de location-financement         0 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance         0 Actifs disponibles à la vente (1) -2 2  335 -644 1  057   -2 1  922 Autres actifs financiers -66 -42 42   -66 Total Dépréciations des actifs financiers -18 9  186 0 -25 1  145 25 3  860 0 0 -18 6  471 (En milliers d'euros) 31/12/201 5 Variations de périmètre Dotations Reprises et utilisations Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle -1 57 914 - 44 253 35 382 -1 66 785 dont dépréciations collectives et sectorielles -6 4 103 -1 1 973 7 769 - 6 8  3 0 7 Opérations de location-financement 0 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 Actifs disponibles à la vente (1) -2 2  219 - 116 1  057 -2 2   335 Autres actifs financiers -66 -42 42 -66 Total Dépréciations des actifs financiers -1 80   1 95 0 - 44 404 35 413 0 0 -18 9   186 (1) Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés en décembre 201 2  pour 9  40 9  milliers d’euros, par rapport à l’exercice précédent. 6.9. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle – Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Etablissements de crédit     Comptes et emprunts 1  245 1  107 dont comptes ordinaires créditeurs     dont comptes et emprunts au jour le jour     Valeurs données en pension     Titres donnés en pension livrée     Total 1  245 1  107 Opérations internes au Crédit Agricole     Comptes ordinaires créditeurs 6 0  222 4 1  513 Comptes et avances à terme 4  02 5  494 3  98 7  958 Total 4  08 5  716 4  02 9  471 Valeur au bilan 4  08 6  961 4  03 0  578 – Dettes envers la clientèle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 2  08 8  875 1  92 1  463 Comptes d'épargne à régime spécial 5 0  283 4 1  657 Autres dettes envers la clientèle 53 6  612 65 2  031 Titres donnés en pension livrée     Dettes nées d'opérations d'assurance directe     Dettes nées d'opérations de réassurance     Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques     Valeur au bilan 2  67 5  770 2  61 5  151 6.10. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes représentées par un titre     Bons de caisse     Titres du marché interbancaire     Titres de créances négociables 1 9  017 2 0  031 Emprunts obligataires (1) 1 5  888   Autres dettes représentées par un titre     Valeur au bilan 3 4  905 2 0  031 Dettes subordonnées     Dettes subordonnées à durée déterminée     Dettes subordonnées à durée indéterminée     Dépôts de garantie à caractère mutuel     Titres et emprunts participatifs     Valeur au bilan 0 0 (1) Emission réalisée dans le cadre des opérations de titrisation de la Caisse Régionale. 6.11. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers – Compensation – Actifs financiers 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) Montant s bruts des actifs co mptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financi ers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 63 719 63 719 295 195 63 229 Prises en pension de titres 39 781 39 781 39 781 Prêts de titres 0 0 Autres instruments financiers 0 0 Total des actifs financiers soumis à compensation 103 500 0 103 500 295 195 103 010 31/12/2016 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) Montants bruts des actifs co mptabilisés avant tout effet de compensation (1) Montants bruts des passifs effectivement compe nsés comptablement (1) et (2) Montants nets des actifs financi ers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montan ts bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie (a) (b) (c)=(a)-(b) (d) (3) et (4) (e)=(c)-(d) Dérivés 8 2  392 8 2  392 8 2  392 Prises en pension de titres 3 9  582 3 9  582 0 6 7  275 195 -6 7  470 Prêts de titres 0 0 Autres instruments financiers 0 0 Total des actifs financiers soumis à compensation 12 1  974 3 9  582 8 2  392 6 7  275 195 1 4  922 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est liée avec ses clients par la convention cadre de type FBF. – Compensation – Passifs financiers 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) Montants bruts des passifs co mptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 46 782 46 782 295 46 487 Mises en pension de titres 39 858 39 858 39 858 Emprunts de titres 0 0 Autres instruments financiers 0 0 Total des passifs financiers soumis à compensation 86 640 0 86 640 295 0 86 345 31/12/2016 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Nature des instruments financiers ( En milliers d'euros) Montants bruts des passifs co mptabilisés avant tout effet de compensation (1) Montants bruts des actifs eff ectivement compensés comptablement (1) et (2) Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie (a) (b) (c)=(a)-(b) (d) (3) et (4) (e)=(c)-(d) Dérivés 6 9  839 6 9  839 6 7  275 2  564 Mises en pension de titres 3 9  650 3 9  582 68 68 Emprunts de titres 0 0 Autres instruments financiers 0 0 Total des passifs financiers soumis à compensation 10 9  489 3 9  582 6 9  907 6 7  275 0 2  632 6.12. Actifs et passifs d’impôts courants et différés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Impôts courants 1 5  075 1 1  724 Impôts différés 1 0  656 2 2  396 Total Actifs d'impôts courants et différés 2 5  731 3 4  120 Impôts courants     Impôts différés 3 8 Total Passifs d'impôts courants et différés 3 8 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 2 0  633 -208 2 7  096 -211 Charges à payer non déductibles 241 0 369 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 1 5  045 0 2 3  673 0 Autres différences temporaires 5  347 -208 3  054 -211 Impôts différés sur réserves latentes -584 0 337 0 Actifs disponibles à la vente -133 1  667 513 1  624 Couvertures de Flux de Trésorerie 421 0 460 0 Gains et pertes sur écarts actuariels 795 0 1  031 43 Impôts différés sur résultat - 9  393 3 - 5  035 8 Total Impôts différés 1 0  656 -205 2 2  398 -203 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.13. Comptes de régularisation actif, passif et divers – Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres actifs 58 549 58 311 Comptes de stocks et emplois divers 431 489 Gestion collective des titres Livret de développement 0 0 Débiteurs divers (1) 58 114 57 806 Comptes de règlements 4 16 Capital souscrit non versé 0 0 Autres actifs d'assurance 0 0 Parts des réassureurs dans les provisions techniques 0 0 Comptes de régularisation 46 957 84 825 Comptes d'encaissement et de transfert 14 917 52 487 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 0 0 Produits à recevoir 31 427 31 338 Charges constatées d'avance 496 902 Autres comptes de régularisation 117 98 Valeur au bilan 105 506 143 136 (1) Dont 491 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention . – Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres passifs (1) 7 7  650 7 1  596 Comptes de règlements     Créditeurs divers 5 8  687 5 3  851 Versements restant à effectuer sur titres 1 8  963 1 7  745 Autres passifs d'assurance 0 0 Autres     Comptes de régularisation 8 1  522 8 3  613 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 1 0  301 1 5  136 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 2 2 Produits constatés d’avance 2 6  741 2 5  049 Charges à payer 4 3  587 4 3  101 Autres comptes de régularisation 891 325 Valeur au bilan 15 9  172 15 5  209 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.14. Immeubles de placement (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Valeur brute 67           67 Amortissements et dépréciations -27   -1       -28 Valeur au bilan (1) 40 0 -1 0 0 0 39 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Augmentations (Acquisitions) Diminutions (Cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Valeur brute 67 67 Amortissements et dépréciations -25 -2 -27 Valeur au bilan (1) 42 0 -2 0 0 0 40 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 3 9  milliers d’euros au 3 1  décembre 201 7  contre 4 0  milliers d’euros au 3 1  décembre 2016. – Juste valeur des immeubles de placement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1     Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 67 67 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3     Valeur de marché des immeubles de placement 67 67 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût amorti au bilan. 6.15. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 17 8  701 1 4  039 - 4  807   18 7  933 Amortissements et dépréciations (1) -9 8  276 - 7  884 4  153   -10 2  007 Valeur au bilan 8 0  425 0 6  155 -654 0 0 8 5  926 Immobilisations incorporelles Valeur brute 1159           1  159 Amortissements et dépréciations -396   -8       -404 Valeur au bilan 763 0 -8 0 0 0 755 (1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) Diminutions (Cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 16 9  496 9  990 -785 17 8  701 Amortissements et dépréciations (1) -9 0  447 - 8  561 732 -9 8  276 Valeur au bilan 7 9  049 0 1  429 -53 0 0 8 0  425 Immobilisations incorporelles Valeur brute 1159 1  159 Amortissements et dépréciations -384 -11 -1 -396 Valeur au bilan 775 0 -11 0 0 -1 763 (1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. 6.16. Provisions ( En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Risques sur les produits épargne-logement 1 3  144 0 9 0 - 3  871 0 0 9  282 Risques d’exécution des engagements par signature 3  741 0 719 0 - 2  001 0 0 2  459 Risques opérationnels 451 0 32 0 0 0 0 483 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 4  352 0 0 0 -126 0 -340 3  886 Litiges divers 1  063 0 587 -34 -306 0 0 1  310 Participations 44 0 0 0 -44 0 0 0 Restructurations 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres risques (2) 4  430 0 1  141 - 1  632 -25 0 0 3  914 Total 2 7  225 0 2  488 - 1  666 - 6  373 0 -340 2 1  3 34 (1). Dont 3  88 5  milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 74 1  milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2). Dont 3  35 8  milliers d’euros au titre des DAT à taux progressifs à la fin décembre 2017. ( En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Risques sur les produits épargne-logement 9  743 3  401 1 3  144 Risques d’exécution des engagements par signature 4  700 683 - 1  642 3  741 Risques opérationnels 792 4 -345 451 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 2  743 -26 1  635 4  352 Litiges divers 1  282 258 -326 -151 1  063 Participations 0 44 44 Restructurations 0 0 Autres risques (2) 4  910 2  021 - 2  054 -447 4  430 Total 2 4  170 0 6  411 - 2  380 - 2  611 0 635 2 7  2 25 (1) Dont 3  51 0  milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 84 2  milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2). Dont 3  87 3  milliers d’euros au titre des DAT à taux progressifs à la fin décembre 2016. — Provision épargne-logement : – Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (En milliers d'euros)  31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement  Ancienneté de moins de 4  ans   12 6  446 63 0  58 2  Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans   58 0  624 38 3  28 0  Ancienneté de plus de 1 0  ans   78 1  888  40 5  452 Total plans d'épargne-logement    1  48 8  958   1  41 9  314 Total comptes épargne-logement  25 2  689 24 5  489 Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement    1  74 1  647   1  66 4  803 L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-0 1  du 1 4  décembre 2007. Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 201 7  pour les données au 3 1  décembre 201 7  et à fin novembre 201 6  pour les données au 3 1  décembre 2016. – Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement 2  097 3  182 Comptes épargne-logement 1 3  033 1 9  075 Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 5  130 2 2  257 – Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans -150 - 4  619 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans - 4  705 - 2  153 Ancienneté de plus de 1 0  ans - 4  417 - 6  372 Total plans d'épargne-logement - 9  272 -1 3  144 Total comptes épargne-logement -9 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement - 9  282 -1 3  144 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2017 Plans d'épargne-logement -1 3  144 3  871 - 9  273 Comptes épargne-logement 0 -9 -9 Total Provision au titre des contrats épargne- logement -1 3  144 -9 3  871 0 - 9  282 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ». 6.17. Capitaux propres — Composition du capital au 3 1  décembre 2017 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-2 0  et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231- 1  et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-177 5  du 1 0  septembre 194 7  portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 1 0  septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 01/01/2017 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2017 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 0 0 0 0 0 0 Dont part du Public Dont part Sacam Mutualisation Dont part autodétenue Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1  30 6  419 492 37 1  30 6  419 30% 0% Dont part du Public 22 1  039 492 37 22 1  494 Dont part Crédit Agricole S.A. Dont part Sacam Mutualisation 1  08 1  419 1  08 1  419 Dont part Caisses Locales 3  961 37 492 3  506 Parts sociales 3  01 9  289 32 32 3  01 9  289 70% 100% Dont 5 3  Caisses Locales 3  01 8  840 3  01 8  840 Dont 2 8  administrateurs de la CR 448 32 32 448 Dont Crédit Agricole S.A. Dont Sacam Mutualisation 1 1 Dont Autres Total 4  32 5  708 524 69 4  32 5  708 100% 100% La valeur nominale des titres est de 1 0  euros et le montant total du capital est de 4 3  25 7  milliers d’euros. — Résultat par action Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 1 4  de la loi n° 47-177 5  du 1 0  septembre 194 7  relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'Assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 3 3  relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées. — Dividendes Au titre de l’exercice 2017, le Conseil d’administration de de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 2 3  mars 201 8  le paiement d’un dividende par part sociale de 4.1 5  euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. – Dividendes Le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du TMO, sur les 3  dernières années civiles précédant la date de l’Assemblée Générale annuelle, majorée de 20 0  points de base (loi « Sapin 2  » du 9  décembre 2016). Année de rattachement du dividende Par CCA Par Part Sociale Montant Net Montant Net 2014 4,45 0,189 2015 4,45 0,18 2016 4,3 0,22 Prévu 2017 4,15   0,295 – Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8  38 0  milliers d’euros en 2017. — Affectations du résultat et fixation du dividende 2017 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 201 7  sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France du 23/03/2018. Le texte de la résolution est le suivant : Intérêts aux Parts Sociales 89 0  689,94 Rémunératio n des Certificats Coopératifs d ’Associés 5  42 1  638,85 Affectation à la Réserve Légale 3 9  89 3  189,13 Dotation aux Autres Réserves 1 3  29 7  729,71 6.18. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ». (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 2 4  662 0 0 0 0 2 4  662 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 7 9 612 898 0 1  526 Instruments dérivés de couverture 1  628 491 3 3  024 2 7  061 0 6 2  204 Actifs financiers disponibles à la vente 0 92 0 23 7  367 93 8  249 1  17 5  708 Prêts et créances sur les établissements de crédit 6 5  226 5 6  427 8 6  372 36 9  157 0 57 7  182 Prêts et créances sur la clientèle 33 3  202 64 1  948 2  15 6  769 3  09 0  126 -123 6  22 1  922 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 4  478         4  478 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6  061 2 2  676 17 5  246 15 8  616 0 36 2  599 Total Actifs financiers par échéance 43 5  264 72 1  643 2  45 2  023 3  88 3  225 93 8  126 8  43 0  281 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 137 9 411 1  116 0 1  673 Instruments dérivés de couverture 146 142 1  141 4 3  819 0 4 5  248 Dettes envers les établissements de crédit 70 8  933 1  46 6  662 1  27 8  847 63 2  519 0 4  08 6  961 Dettes envers la clientèle 2  22 5  972 10 7  773 33 6  631 5  394 0 2  67 5  770 Dettes représentées par un titre 8  008 1 1  009 0 1 5  888 0 3 4  905 Dettes subordonnées -1 1 0 0 0 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 4 7  717         4 7  717 Total Passifs financiers par échéance 2  99 0  912 1  58 5  596 1  61 7  030 69 8  736 0 6  89 2  274 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3  mois > 3  mois à ≤ 1  an > 1  an à ≤ 5  ans > 5  ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 22 782 22 782 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 18 28 644 1 372 2 062 Instruments dérivés de couverture 1 516 1 577 42 422 34 843 80 358 Actifs financiers disponibles à la vente 92 276 336 906 045 1 182 473 Prêts et créances sur les établissements de crédit 54 231 3 796 87 150 336 222 481 399 Prêts et créances sur la clientèle 352 407 615 670 2 128 726 3 008 242 6 105 045 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 10 527 10 527 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 2 656 26 924 143 681 148 299 321 560 Total Actifs financiers par échéance 44 4  137 64 8  087 2  40 2  623 3  80 5  314 90 6  045 8  20 6  206 Banques centrales 252 49 722 1  372 2  395 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1  027 3  089 1 1  632 5 1  956 6 7  704 Instruments dérivés de couverture 0 Dettes envers les établissements de crédit 75 7  195 1  31 5  224 1  03 9  922 91 8  237 4  03 0  578 Dettes envers la clientèle 2  07 6  055 11 8  902 41 3  207 6  987 2  61 5  151 Dettes représentées par un titre 1 0  018 1 0  013 2 0  031 Dettes subordonnées 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 6 6  465 6 6  465 Total Passifs financiers par échéance 2  91 1  012 1  44 7  277 1  46 5  483 97 8  552 0 6  80 2  324 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1. Détail des charges de personnel (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Salaires et traitements (1) -4 0  963 -4 0  463 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 4  782 - 4  825 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2  093 - 1  820 Autres charges sociales -1 3  800 -1 4  209 Intéressement et participation - 8  033 - 8  664 Impôts et taxes sur rémunération - 8  929 - 9  553 Total Charges de personnel -7 8  600 -7 9  534 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 54 9  milliers d’euros au 3 1  décembre 201 7  contre 42 1  milliers d’euros au 3 1  décembre 2016. 7.2. Effectifs de la période Effectif moyen Effectif fin de période Effectifs 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2016 France 1  148 1  207 1  217 Etranger   0 0 Total 1  148 1  207 1  217 7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies — Variation dette actuarielle ( En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 2 3  004 0 2 3  004 2 0  439 Ecart de change 0 0 0 0 Coût des services rendus sur l'exercice 1  673 0 1  673 1  478 Coût financier 312 0 312 409 Cotisations employés 0 0 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 0 0 Variation de périmètre -12 0 -12 -84 Prestations versées (obligatoire) - 1  288 0 - 1  288 - 1  002 Taxes, charges administratives et primes 0 0 0 0 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -131 0 -131 36 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 108 0 108 1  728 Dette actuarielle au 31/12/N 2 3  666 0 2 3  666 2 3  004 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience – Détail de la charge comptabilisée au résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 1  68 5  0  1  68 5  1  47 7  Charge/produit d'intérêt net  6 9  0  6 9    Impact en compte de résultat au 31/12/N 1  75 4  0  1  75 4  1  47 7  – Détail des gains et pertes comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net 0 0 0 0 Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 4  304 0 4  304 2  521 Ecart de change 0 0 0 0 Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -39 0 -39 19 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -131 0 -131 36 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 108 0 108 1  728 Ajustement de la limitation d'actifs 0 0 0 0 Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 4  242 0 4  242 4  304 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience. — Variation de juste valeur des actifs (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 1 9  49 4 0 1 9  49 4 1 8  54 1 Ecart de change  0 0 0 0 Intérêt sur l'actif (produit) 24 3 0 24 3 35 9 Gains/(pertes) actuariels 3 9 0 3 9 -1 9 Cotisations payées par l'employeur 2  04 5 0 2  04 5 1  69 9 Cotisations payées par les employés 0 0 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime (1) -1 2 0 -1 2 -8 4 Variation de périmètre 0 0 0 0 Taxes, charges administratives et primes 0 0 0 0 Prestations payées par le fonds - 1  28 8 0 - 1  28 8 - 1  00 2 Juste valeur des actifs au 31/12/N 2 0  52 1 0 2 0  52 1 1 9  49 4 – Variation de juste valeur des droits à remboursement (En milliers d'euros)  31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N- 1          Ecart de change          Intérêts sur les droits à remboursement (produit)          Gains/(pertes) actuariels          Cotisations payées par l'employeur          Cotisations payées par les employés          Modifications, réductions et liquidations de régime (1)          Variation de périmètre          Taxes, charges administratives et primes          Prestations payées par le fonds          Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N  0 0 0 0 – Position nette (En milliers d'euros)  31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 2 3  666 0 2 3  666 2 3  004 Impact de la limitation d'actifs 0 0 0 0 Juste valeur des actifs fin de période -2 0  521 0 -2 0  521 -1 9  494 Position nette (passif) / actif fin de période 3  145 0 3  145 3  510 Etat BFC R-PLQ35 0  Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants : - Indemnités de Fin de Carrières 1,38% et 1,50% - Retraites Chapeau 1,37% et 1,38% - Formugei 0,89% et 0,91% – Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs Information sur les actifs des régimes Allocations d'Actifs En % En Milliers d'euros Actions 9,40% 1929 Dont actions cotées Obligations 83,40% 17114 Dont obligations cotées Immobiliers 7,20% 1477 Autres Actifs Au 3 1  décembre 2017, les taux de sensibilité démontrent que : Contrat Formugei Contrat de retraite supplémentaire Contrat IFC salariés Contrat IFC de direction Une variation de plus de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,90% 3,05% 1,88% 4,35% Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,90% 3,24% 0,88% 4,62% 7.5. Autres avantages sociaux Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 3  88 6  milliers d’euros à la fin de l’exercice 2017. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 201 6  au 3 1  décembre 2018. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement. L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 3 1  décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes. Dans le cadre de l’accord national de rétribution globale, le calcul de l’enveloppe de retour financier est déterminé en appliquant 13.50% du résultat net social après impôt de la Caisse Régionale. – Calcul de la prime d’intéressement Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 2 3  juin 2016. Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation) Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 201 7  s’élève à 8  03 3  milliers d’euros. – Engagements en matière de médailles du travail Enfin la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 3 1  décembre 201 7  s’élève à 74 1  milliers d’euros. 7.6. Rémunérations de dirigeants a) Avantage à court terme de l'ensemble des membres du Conseil d'administration et des membres du comité de direction : 1  92 8  milliers d'euros b) Avantages postérieurs à l'emploi : 1  48 0  milliers d'euros 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties – Engagements donnés et reçus (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés 2 878 061 2 816 900 Engagements de financement 711 073 701 697 Engagements en faveur des établissements de crédit 0 1 314 Engagements en faveur de la clientèle 711 073 700 383 Ouverture de crédits confirmés 431 075 426 050 Ouverture de crédits documentaires 1 148 714 Autres ouvertures de crédits confirmés 429 927 425 336 Autres engagements en faveur de la clientèle 279 998 274 333 Engagements de garantie 493 897 315 133 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 214 688 204 912 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 10 242 1 622 Autres garanties (1) 204 446 203 290 Engagements d'ordre de la clientèle 279 209 110 221 Cautions immobilières 2 374 5 181 Autres garanties d'ordre de la clientèle (2) 276 83 5 105 04 0 (1) Dont 195 817 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 508 698 milliers d’euros. (2). Dont 183 533 k€ d’engagements données à CACIB dans le cadre d’un accord de sous participation en risques. Cet accord, conclu en novembre 2017, est opaque pour les contreparties. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus 2  09 9  808 1  95 9  212 Engagements de financement 2 2  678 3 0  681 Engagements reçus des établissements de crédit 2 2  678 3 0  681 Engagements reçus de la clientèle 0 0 Engagements de garantie 2  07 7  130 1  92 8  531 Engagements reçus des établissements de crédit 12 7  302 11 7  621 Engagements reçus de la clientèle 1  94 9  828 1  81 0  910 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 13 4  983 10 6  236 Autres garanties reçues 1  81 4  845 1  70 4  674 – Instruments financiers remis et reçus en garantie (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1)     Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 1  67 3  091 1  80 0  07 0   Titres prêtés 0 0  Dépôts de garantie sur opérations de marché 0 0  Autres dépôts de garantie 0 0  Titres et valeurs donnés en pension 3 9  858 68 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 1  71 2  949 1  80 0  138 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie     Autres dépôts de garantie     Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2)     Titres empruntés     Titres et valeurs reçus en pension 3 9  781    Titres vendus à découvert     Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 3 9  781 0 (1) Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 1er juillet 2016, l’entité a versé un dépôt de 6 6  28 4  milliers d’euros en amendement du précédent dépôt versé le 2  janvier 201 4  pour 17 1  77 7  milliers d’euros. L’opération de simplification capitalistique qui s’est traduite par la cession des parts CCI/CCA le 3  août 201 6  s’est accompagnée de deux avenants au dispositif switch qui ont pris effet le 2 1  juillet 2016. Dans ce contexte, l’assiette de la garantie globale (switch) et le dépôt de gage espèces ont été en partie réduits. Ainsi, le montant plafond de la garantie a baissé à concurrence de la composante liées aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et la partie correspondante du dépôt de gage espèces a été remboursée. A l’issue de l’opération, l’entité conserve un dépôt de 6 6  28 4  milliers d’euros relatif aux exigences prudentielles liées à la mise en équivalence des participations dans Crédit Agricole Assurance détenues par Crédit Agricole S.A. (2) Cette opération de 3 9  781k€ de prise en pension d’OAT est réalisée en contrepartie de la mise en pension des titres FCT CA Habitat. Cette opération est réalisée en fonction des critères d’éligibilités des titres au ratio LCR. Au 3 1  décembre 201 7  la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 201 5  et 201 7  comme dispositif de refinancement. – Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1  67 3  09 1  milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1  80 0  07 0  milliers d’euros en 2016. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté : - 1  10 0  52 8  milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1  00 4  55 4  milliers d’euros en 201 6  ; - 14 3  77 5  milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 17 2  74 3  milliers d’euros en 201 6  ; - 42 8  78 6  milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 62 2  77 2  milliers d’euros en 2016. – Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.  Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 24 6  milliers d’euros, selon la répartition suivante : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées     Immobilisations corporelles     Immeubles de placement     Instruments de capitaux propres et de dettes     Autres 246 68 Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie 246 68 9. Reclassements d’instruments financiers Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 201 7  de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 3 9  adopté par l’Union Européenne le 1 5  octobre 2008. 10. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1  de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2  de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2  de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3  de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. – Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur ( En milliers d'euros) Valeur au bilan au 3 1  décembre 2017 Juste valeur au 3 1  décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Prêts et créances 6  79 9  104 6  89 9  180 0 75 5  423 6  14 3  757 Créances sur les établissements de crédit 57 7  182 57 5  294 0 57 5  294 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 6 3  835 6 3  835 0 6 3  835 0 Comptes et prêts à terme 47 3  566 47 1  678 0 47 1  678 0 Valeurs reçues en pension 0 0 0 0 0 Titres reçus en pension livrée 3 9  781 3 9  781 0 3 9  781 0 Prêts subordonnés 0 0 0 0 0 Titres non cotés sur un marché actif 0 0 0 0 0 Autres prêts et créances 0 0 0 0 0 Créances sur la clientèle 6  22 1  922 6  32 3  886 0 18 0  129 6  14 3  757 Créances commerciales 2  316 2  740 0 0 2  740 Autres concours à la clientèle 6  19 4  909 6  29 0  989 0 15 1  895 6  13 9  094 Titres reçus en pension livrée 0 0 0 0 0 Prêts subordonnés 1  954 1  923 0 0 1  923 Titres non cotés sur un marché actif 2  236 2  220 0 2  220 0 Créances nées d’opérations d’assurance directe 0 0 0 0 0 Créances nées d’opérations de réassurance 0 0 0 0 0 Avances en comptes courants d'associés 7  711 7  481 0 7  481 0 Comptes ordinaires débiteurs 1 2  796 1 8  533 0 1 8  533 0 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 36 2  599 37 9  252 34 5  396 3 3  856 0 Effets publics et valeurs assimilées 12 5  035 13 2  891 13 2  891 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 23 7  564 24 6  361 21 2  505 3 3  856 0 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 7  16 1  703 7  27 8  432 34 5  396 78 9  279 6  14 3  757 (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 3 1  décembre 2016 Juste valeur au 3 1  décembre 2016 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan Prêts et Créances 6  58 6  441 6  69 0  169 - 6  69 0  169 - Créances sur les établissements de crédit 48 1  399 48 0  638 - 48 0  638 - Comptes ordinaires & prêts JJ 4 1  653 4 1  653 - 4 1  653 Comptes et prêts à terme 43 9  746 43 8  985 - 43 8  985 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Titres non cotés sur un marché actif Autres prêts et créances Créances sur la clientèle 6  10 5  042 6  20 9  531 - 6  20 9  531 - Créances commerciales 5  210 5  614 5  614 Autres concours à la clientèle 6  06 9  238 6  16 7  311 6  16 7  311 Titres reçus en pension livrée - - - Prêts subordonnés 1  914 1  879 1  879 Titres non cotés sur un marché actif 2  236 2  220 2  220 Créances nées d’opérations d’assurance directe - - - Créances nées d’opérations de réassurance - - - Avances en comptes courants d'associés 7  776 7  616 7  616 Comptes ordinaires débiteurs 1 8  668 2 4  891 2 4  891 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 32 1  560 34 4  056 29 9  380 4 4  676 - Effets publics et valeurs assimilées 11 6  140 12 5  172 12 5  172 Obligations et autres titres à revenu fixe 20 5  420 21 8  884 17 4  208 4 4  676 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 6  90 8  001 7  03 4  225 29 9  380 6  73 4  845 - – Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur ( En milliers d'euros) Valeur au bilan au 3 1  décembre 2017 Juste valeur au 3 1  décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Dettes envers les établissements de crédit 4  08 6  961 4  08 9  319 0 4  08 9  319 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 2 0  364 2 0  345 0 2 0  345 0 Comptes et emprunts à terme 4  02 6  739 4  02 4  851 0 4  02 4  851 0 Valeurs données en pension 0 0 0 0 0 Titres donnés en pension livrée 3 9  858 4 4  123 0 4 4  123 0 Dettes envers la clientèle 2  67 5  770 2  68 7  751 0 2  63 7  468 5 0  283 Comptes ordinaires créditeurs 2  08 8  875 2  08 8  864 0 2  08 8  864 0 Comptes d'épargne à régime spécial 5 0  283 5 0  283 0 0 5 0  283 Autres dettes envers la clientèle 53 6  612 54 8  604 0 54 8  604 0 Titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 Dettes nées d'opérations d'assurance directe 0 0 0 0 0 Dettes nées d'opérations de réassurance 0 0 0 0 0 Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 3 4  905 3 4  957 1 5  951 1 9  006 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 6  79 7  636 6  81 2  027 1 5  951 6  74 5  793 5 0  283 (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2016 Juste valeur au 31 décembre 2016 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan Dettes envers les établissements de crédit 4 030 578 4 027 036 - 4 027 036 - Comptes ordinaires & emprunts JJ 41 445 41 436 41 436 Comptes et emprunts à terme 3 989 065 3 985 600 3 985 600 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 68 Dettes envers la clientèle 2 615 151 2 642 996 - 2 642 996 - Comptes ordinaires créditeurs 1 921 463 1 921 453 - 1 921 453 - Comptes d'épargne à régime spécial 41 657 41 657 - 41 657 - Autres dettes envers la clientèle 652 031 679 886 - 679 886 - Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques Dettes représentées par un titre 20 031 20 010 - 20 010 - Dettes subordonnées Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 6 665 760 6 690 042 - 6 690 042 - 10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. — Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – Actifs financiers valorisés à la juste valeur Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valo risation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1  526 0 1  526 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Titres reçus en pension livrée 0       Valeurs reçues en pension         Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Instruments dérivés 1  526   1  526   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0       Valeurs reçues en pension         Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Actifs financiers disponibles à la vente 1  17 5  708 31 4  969 86 0  739 0 Effets publics et valeurs assimilées 1 3  406 1 3  406     Obligations et autres titres à revenu fixe 27 2  675 27 2  675     Actions et autres titres à revenu variable (1) 88 9  627 2 8  888 86 0  739   Créances disponibles à la vente 0       Instruments dérivés de couverture 6 2  204   6 2  204   Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1  23 9  438 31 4  969 92 4  469 0 Transferts issus du Niveau 1  : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2  : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3  : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 (1) Y compris 39 6  53 7  milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1. 3  "Principes et méthodes comptables"). ( En milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiq ues : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisati on fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2  062 - 2  062 - Créances sur les établissements de crédit - Créances sur la clientèle - Titres reçus en pension livrée - Valeurs reçues en pension - - - - Titres détenus à des fins de transaction - Effets publics et valeurs assimilées - Obligations et autres titres à revenu fixe - Actions et autres titres à revenu variable Instruments dérivés 2  062 2  062 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option - - - - Créances sur les établissements de crédit - Créances sur la clientèle - Actifs représentatifs de contrats en unités de compte - Valeurs reçues en pension - - Titres à la juste valeur par résultat sur option - Effets publics et valeurs assimilées - Obligations et autres titres à revenu fixe - Actions et autres titres à revenu variable Actifs financiers disponibles à la vente 1  18 2  473 35 0  860 83 1  613 - Effets publics et valeurs assimilées 1 3  617 1 3  617 Obligations et autres titres à revenu fixe 30 8  457 30 8  457 Actions et autres titres à revenu variable (1) 86 0  399 2 8  786 83 1  613 Créances disponibles à la vente - Instrument s dérivés de c ouverture 8 0  358 8 0  358 Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1  26 4  893 35 0  860 91 4  033 - Transferts issus du Niveau 1  : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2  : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3  : Valorisation fondée sur des données non observables 3  306 Total des transferts vers chacun des niveaux 0 3  306 0 (1) Y compris 396 537 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables"). – Passifs financiers valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondé e sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 1  673 0 1  673 0 Titres vendus à découvert 0       Titres donnés en pension livrée 0       Dettes représentées par un titre 0       Dettes envers les établissements de crédit 0       Dettes envers la clientèle 0       Instruments dérivés 1  673   1  673   Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 4 5  248   4 5  248   Instruments dérivés de couverture 0       Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 4 6  921 0 4 6  921 0 Transferts issus du Niveau 1  : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2  : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3  : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 ( En milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisati on fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 2  395 - 2  395 0 Titres vendus à découvert - Titres donnés en pension livrée - Dettes représentées par un titre - Dettes envers la clientèle - Dettes envers les établissements de crédit - Instruments dérivés 2  395 2  395 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option - Instruments dérivés de couverture 6 7  704 6 7  704 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 7 0  099 - 7 0  099 0 Transferts issus du Niveau 1  : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2  : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3  : Valorisation fondée sur des données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0 — Changements de modèles de valorisation Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 – Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (En milliers d'euros) Total Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde d'ouverture (31/12/2016) 0             0   Gains / pertes de la période (1) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Comptabilisés en résultat 0             0   Comptabilisés en capitaux propres 0             0   Achats de la période 0             0   Ventes de la période 0             0   Emissions de la période 0             0   Dénouements de la période 0             0   Reclassements de la période 0             0   Variations liées au périmètre de la période 0             0   Transferts 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers niveau 3 0             0   Transferts hors niveau 3 0             0   Solde de clôture (31/12/2017) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) transfert du Fonds de Garantie des Déposants en niveau 2  : (En milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Créances sur la clientèle Titres à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Titres à la juste valeur par résultat sur option Solde d'ouverture (31/12/2016)             Gains / pertes de la période (1) 0   0 0 0 0 Comptabilisés en résultat           0 Comptabilisés en capitaux propres           0 Achats de la période           0 Ventes de la période           0 Emissions de la période           0 Dénouements de la période           0 Reclassements de la période           0 Variations liées au périmètre de la période           0 Transferts 0   0 0 0 0 Transferts vers niveau 3           0 Transferts hors niveau 3           0 Solde de clôture (31/12/2017) 0   0 0 0 0 (1) transfert du Fonds de Garantie des Déposants en niveau 2  : (En milliers d'euros) Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Créances disponibles à la vente Solde d'ouverture (31/12/2016)           Gains / pertes de la période (1) 0 0 0 0 0 Comptabilisés en résultat           Comptabilisés en capitaux propres           Achats de la période           Ventes de la période           Emissions de la période           Dénouements de la période           Reclassements de la période           Variations liées au périmètre de la période           Transferts 0 0 0 0 0 Transferts vers niveau 3           Transferts hors niveau 3           Solde de clôture (31/12/2017) 0 0 0 0 0 (1) transfert du Fonds de Garantie des Déposants en niveau 2  : 11. Périmètre de consolidation au 3 1  décembre 2017 — Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. 11.1. Information sur les filiales 11.1.1. Restrictions sur les entités contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de restrictions sur les entités contrôlées au 3 1  décembre 201 7  et au 3 1  décembre 2016. 11.1.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 3 1  décembre 201 7  et au 3 1  décembre 2016. 11.1.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France possède un fond dédié « Val de France Rendement  » consolidé au 3 1  décembre 201 7  et au 3 1  décembre 2016. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France consolide depuis 201 5  un FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6. 7  "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". En 2017, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 2  "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". 11.2. Composition du périmètre Périmètre de consol idation de la Caisse Régi onale du Crédit Agricole Mutuel Val de France Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation (Siège social si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2017 31/12/2016 Val de France Rendement Intégration globale France Fons dédié 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Intégration globale France FCT 100% 100% 100% 100% FCT Crédit Agricole Habitat 201 7  (1) Intégration globale Création France FCT 100% 0% 100% 0% 5 3  Caisses Locales Intégration France Caisses Locales 100% 100% 100% 100% Entrée dans le périmètre : Création Au 31/12/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 3 9  Caisses régionales le 2 3  février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 3 9  Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 201 7  » pour un montant de 1  milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 3 7  investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Au 3 1  décembre 2017, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé à l’opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT. Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France au 3 1  décembre 201 7  : ANET 4  rue Diane de Poitiers 2826 0  ANET ARROU 1 8  Grande Rue 2829 0  ARROU AUNEAU 2 3  Place du Marché 2870 0  AUNEAU AUTHON DU PERCHE 8  Place du Marché 2833 0  AUTHON DU PERCHE BLOIS 5  rue de la Paix 4100 0  BLOIS BONNEVAL 5  Place du Marché aux grains 2880 0  BONNEVAL BRACIEUX 1 0  rue Roger Brun 4125 0  BRACIEUX BREZOLLES 3  rue Saint Jean 2827 0  BREZOLLES BROU 1  rue des Changes 2816 0  BROU CHARTRES 1  rue Daniel Boutet 2802 3  CHARTRES CHATEAUDUN 3 0  Place du 1 8  octobre 2820 0  CHATEAUDUN CHATEAUNEUF EN THYMERAIS 1 1  Place des Halles 2817 0  CHATEAUNEUF EN THYMERAIS CLOYES SUR LE LOIR 2 2  rue de Chateaudun 2822 0  CLOYES SUR LOIR CONTRES 1 0  Place du 8  mai 4170 0  CONTRES COUR CHEVERNY 5  Place Victor Hugo 4170 0  COUR CHEVERNY COURVILLE SUR EURE 5 3  rue Carnot 2819 0  COURVILLE SUR EURE DREUX 2  rue Parisis 2810 3  DREUX DROUE-LA VILLE AUX CLERCS 9  rue Saint Nicolas 4127 0  DROUE GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES 3 0  Place du 1 8  octobre 2820 0  CHATEAUDUN HERBAULT 2  Place de l'Hô tel de Ville 4119 0  HERBAULT ILLIERS COMBRAY 2  rue Léon Ferré 2812 0  ILLIERS COMBRAY JANVILLE 1 8  Place du Martroi 2831 0  JANVILLE LA BAZOCHE GOUET Place du Marché 2833 0  LA BAZOCHE GOUET LA FERTE VIDAME 2 5  rue Delaborde 2834 0  LA FERTE VIDAME LA LOUPE 7  Place de l'Hô tel de Ville 2824 0  LA LOUPE LAMOTTE BEUVRON 2 2  rue Dufort de Duras 4160 0  LAMOTTE BEUVRON LES MONTILS 4 1  rue de Bel Air 4112 0  LES MONTILS MAINTENON 4  Place Aristide Briand 2813 0  MAINTENON MARCHENOIR 2  rue Saint Laurent 4137 0  MARCHENOIR MENNETOU SUR CHER Rue Bonne Nouvelle 4132 0  MENNETOU SUR CHER MER-JOSNES 1 4  avenue Maunoury 4150 0  MER MONDOUBLEAU 4 0  Place du Marché 4117 0  MONDOUBLEAU MONTOIRE-VILLEDIEU 36/3 7  Place Clémenceau 4180 0  MONTOIRE SUR LE LOIR MONTRICHARD 3 9  rue Nationale 4140 0  MONTRICHARD MOREE-OUZOUER LE DOYEN Place du 8  Mai 4116 0  MOREE NEUNG SUR BEUVRON 1 7  rue des Colonels Marais 4121 0  NEUNG SUR BEUVRON NOGENT LE ROI 1 4  rue de l'Eglise 2821 0  NOGENT LE ROI NOGENT LE ROTROU 2 9  rue Villette Gâté 2840 0  NOGENT LE ROTROU ONZAIN 1 1  rue de la Justice 4115 0  ONZAIN ORGERES EN BEAUCE 2 5  rue Nationale 2814 0  ORGERES EN BEAUCE OUCQUES 1  Place du Château 4129 0  OUCQUES OUZOUER LE MARCHE 8  rue de la Libération 4124 0  OUZOUER LE MARCHE ROMORANTIN 2 0  Avenue de Lattre de Tassigny 4120 0  ROMORANTIN LANTHENAY SAINT AIGNAN SUR CHER 2 2  Place Wilson 4111 0  SAINT AIGNAN SAINT AMAND LONGPRE 8  Avenue du Président Grellet 4131 0  SAINT AMAND SAINT LUBIN DES JONCHERETS 1 3  rue de la Baronnie 2835 0  SAINT LUBIN DES JONCHERETS SALBRIS 1 9  boulevard de la République 4130 0  SALBRIS SAVIGNY SUR BRAYE Espace Commercial - Avenue de la Braye 4136 0  SAVIGNY SUR BRAYE SELLES SUR CHER 1  avenue Aristide Briand 4113 0  SELLES SUR CHER SENONCHES 1 6  Place de l'Hô tel de Ville 2825 0  SENONCHES THIRON BEAUMONT 1 3  rue de Commerce 2848 0  THIRON GARDAIS VENDOME 2 3  Faubourg Chartrain 4110 0  VENDOME VOVES 1 3  rue du Voisin 2815 0  VOVES 12. Participations et entités structurées non consolidées 12.1. Participations non consolidées Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 83 6  92 2  milliers d’euros au 3 1  décembre 201 7  contre 80 9  80 7  milliers d’euros au 3 1  décembre 2016. 12.1.1. Entités exclues du périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable qui ont été exclues du périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2017 31/12/2016 CREDIT AGRICOLE VAL D E FRANCE IMMOBILIER France 100 100 Entité non significative VAL DE FRANCE EXPANSION France 100 100 Entité non significative VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT France 100 100 Entité non significative VAL DE FRANCE INNOVATION France 100 100 Entité non significative AGENCE LEMARIE (Détenue p ar VDF IMMOBILIER ) France 100 100 Entité non significative AGENCE LA MAIRIE (Détenue p ar VDF IMMOBILIER ) France 100 100 Entité non significative 12.1.2 Titres de participations significatifs non consolidés Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 1 0  % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Montant des capitaux propres (k€) Résultat du dernier exercice (k€) 31/12/2017 31/12/2016 SAFER DU CENTRE France 10 10 7  645 699 CREDIT AGRICOLE DES REGIONS DU CENTRE INGENERIE France 21 21 2  060 163 13. Événements postérieurs au 3 1  décembre 2017 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas constaté d’évolution postérieure au 3 1  décembre 201 7  ayant un impact significatif sur les comptes. IV. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 3 1  décemb re 2017 Opinion Aux Sociétaires de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 3 1  décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 201 7  à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/201 4  ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823- 9  et R. 823- 7  du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1. 3  de l’annexe aux comptes consolidés, les créances faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, professionnels et agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de l’importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées en note 3. 1  de l’annexe aux comptes consolidés qui s’élève à M€ 115, 9  au 3 1  décembre 2017. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit présentant un risque avéré ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Dépréciation des crédits sur une base collective Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans les notes 1. 3  et 3. 1  de l’annexe aux comptes consolidés, la caisse régionale constitue des dépréciations sur une base collective concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 20, 6  au 3 1  décembre 2017. Ces dépréciations sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scénarios de dégradation de ces notations ; - de l’évolution du moteur de calcul des dépréciations sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - tester le correct déversement des données servant de base au calcul des dépréciations collectives et de la correcte imputation des notations dans les outils alimentant la comptabilité ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des dépréciations par notation. Dépréciation des crédits sur une base sectorielle Risque identifié Notre réponse La caisse régionale constitue des dépréciations sur une base sectorielle concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle. Ces dépréciations sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, tel que décrit dans la note 1. 3  de l’annexe aux comptes consolidés. Ces dépréciations s’élèvent à M€ 27, 9  au 3 1  décembre 201 7  tel qu’indiqué dans la note 3. 1  de l’annexe aux comptes consolidés. S’agissant de la détermination des dépréciations sur une base sectorielle, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses de dégradation de la notation des contreparties. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scénarios de dégradation de ces notations servant de base au calcul des dépréciations sur une base sectorielle ; - de l’évolution du moteur de calcul des dépréciations sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance de la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification du choix des secteurs retenus et des procédures appliquées par la caisse régionale pour la détermination de ces dépréciations ; - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - examiner le processus de sélection des encours servant de base au calcul des dépréciations sur une base sectorielle ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des dépréciations par secteur. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion DOCPROPERTY "A_adapter" \* MERGEFORMAT Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par votre assemblée générale du 4  avril 200 1  pour ERNST & YOUNG Audit et du 2 2  avril 200 5  pour KPMG S.A. Au 3 1  décembre 2017, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la dix-septième année de sa mission sans interruption et KPMG S.A. était dans la treizième année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10- 1  du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article  6  du règlement (UE) n° 537-201 4  confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-1 0  à L. 822-1 4  du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 8  mars 2018 Les Commissaires aux Comptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG A udit Pascal Brouard Valérie Meeus V - Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France et sur son site internet : https://www.ca-valdefrance.fr/Informations-financieres.html .

20/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704763
Texte de l'annonce :

1704763

20 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°126


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, CS 50069, 28008 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 septembre 2017

 (En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 468

Effets publics et valeurs assimilées

135 205

Créances sur les établissements de crédits

29 657

Opérations internes au Crédit agricole

646 981

Opérations avec la clientèle

6 076 656

Obligations et autres titres à revenu fixe

377 883

Actions et autres titres à revenu variable

297 197

Participations et autres titres détenus à long terme

805 428

Parts dans les entreprises liées

26 726

Immobilisations corporelles et incorporelles

82 686

Autres actifs

78 486

Comptes de régularisation

51 378

Total de l’actif

8 631 751

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

17 170

Opérations internes au Crédit agricole

4 254 273

Comptes créditeurs de la clientèle

2 605 794

Dettes représentées par un titre

19 011

Autres passifs

61 362

Comptes de régularisation

161 492

Provisions pour risques et charges

78 439

Dettes subordonnées et titres participatifs

129 891

Fonds pour risques bancaires généraux

130 152

Capitaux propres hors FRBG

1 174 167

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

983 598

Provisions règlementées et subventions d’investissement

125

Report à nouveau

 

Total du passif

8 631 751

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 050 056

Engagements de financements

740 735

Engagements de garantie

309 321

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 906 714

Engagements de financements

21 423

Engagements de garantie

1 885 291

Engagements sur titres

 

 

 

1704763

28/07/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1703995
Texte de l'annonce :

1703995

28 juillet 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 juin 2017

 (En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

21 218

Effets publics et valeurs assimilées

134 801

Créances sur les établissements de crédits

19 535

Opérations internes au Crédit agricole

549 630

Opérations avec la clientèle

5 998 919

Obligations et autres titres à revenu fixe

368 310

Actions et autres titres à revenu variable

297 569

Participations et autres titres détenus à long terme

805 337

Parts dans les entreprises liées

26 695

Immobilisations corporelles et incorporelles

81 173

Autres actifs

63 289

Comptes de régularisation

78 594

Total de l’actif

8 445 070

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

21 671

Opérations internes au Crédit agricole

4 127 510

Comptes créditeurs de la clientèle

2 588 338

Dettes représentées par un titre

19 005

Autres passifs

65 092

Comptes de régularisation

119 202

Provisions pour risques et charges

80 310

Dettes subordonnées et titres participatifs

123 550

Fonds pour risques bancaires généraux

126 152

Capitaux propres hors FRBG

1 174 240

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

983 598

Provisions règlementées et subventions d’investissement

198

Report à nouveau

 

Total du passif

8 445 070

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 063 476

Engagements de financements

747 026

Engagements de garantie

316 450

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 859 068

Engagements de financements

23 707

Engagements de garantie

1 835 361

Engagements sur titres

 

 

 

1703995

19/05/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1702094
Texte de l'annonce :

1702094

19 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°60


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 31 mars 2017

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

21 514

Effets publics et valeurs assimilées

140 756

Créances sur les établissements de crédits

23 896

Opérations internes au Crédit agricole

512 040

Opérations avec la clientèle

5 974 155

Obligations et autres titres à revenu fixe

348 669

Actions et autres titres à revenu variable

296 605

Participations et autres titres détenus à long terme

804 447

Parts dans les entreprises liées

26 334

Immobilisations corporelles et incorporelles

81 371

Autres actifs

100 668

Comptes de régularisation

57 944

Total de l’actif

8 388 399

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

21 504

Opérations internes au Crédit agricole

4 087 963

Comptes créditeurs de la clientèle

2 544 439

Dettes représentées par un titre

18 019

Autres passifs

69 772

Comptes de régularisation

138 718

Provisions pour risques et charges

92 392

Dettes subordonnées et titres participatifs

123 126

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG

1 174 314

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

983 598

Provisions règlementées et subventions d’investissement

272

Report à nouveau

 

Total du passif

8 388 399

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 045 162

Engagements de financements

729 637

Engagements de garantie

315 525

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

1 916 157

Engagements de financements

89 323

Engagements de garantie

1 826 834

Engagements sur titres

 

 

 

1702094

05/05/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1701573
Texte de l'annonce :

1701573

5 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V

du Code monétaire et financier au capital de 43 257 080,00 €.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres

400 868 188 R.C.S Chartres

 

Comptes annuels au 31 décembre 2016 approuvés par l’assemblée générale ordinaire du 24 mars 2017

 

Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2016

 

Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Val de France

en date du 03 Février 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 24 Mars 2017.

 

I — Bilan au 31 décembre 2016

(En milliers d'euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Opérations interbancaires et assimilées

 

154 754

144 133

Caisse, banques centrales

 

22 769

25 181

Effets publics et valeurs assimilées

5

126 232

115 949

Créances sur les établissements de crédit

3

5 753

3 003

Opérations internes au Crédit Agricole

3

474 959

588 940

Opérations avec la clientèle

4

5 981 154

5 958 171

Opérations sur titres

 

676 877

724 403

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

342 840

340 686

Actions et autres titres à revenu variable

5

334 037

383 717

Valeurs immobilisées

 

913 117

555 210

Participations et autres titres détenus à long terme

6 - 7

804 848

452 173

Parts dans les entreprises liées

6 - 7

26 447

23 171

Immobilisations incorporelles

7

763

775

Immobilisations corporelles

7

81 059

79 091

Capital souscrit non versé

 

 

 

Actions propres

 

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

192 412

217 395

Autres actifs

8

95 275

159 070

Comptes de régularisation

8

97 137

58 325

Total actif

 

8 393 273

8 188 252

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Opérations interbancaires et assimilées

 

1 107

1 351

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

10

1 107

1 351

Opérations internes au Crédit Agricole

10

4 053 254

4 078 220

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 615 151

2 446 164

Dettes représentées par un titre

12

20 031

18 879

Comptes de régularisation et passifs divers

 

186 219

187 888

Autres passifs

13

73 513

65 390

Comptes de régularisation

13

112 706

122 498

Provisions et dettes subordonnées

 

218 690

212 165

Provisions

14-15-16

92 915

86 918

Dettes subordonnées

18

125 775

125 247

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

118 152

118 152

Capitaux propres hors FRBG

19

1 180 669

1 125 433

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

927 993

870 061

Écarts de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

345

639

Report à nouveau

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

61 887

64 289

Total passif

 

8 393 273

8 188 252

 

Hors-bilan au 31 décembre 2016

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

 

01830

39607

Engagements de financement

26

701 697

777 861

Engagements de garantie

26

315 133

615 746

Engagements sur titres

26

 

 

 

Hors-bilan au 31 décembre 2016

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

 

1 834 522

1 799 285

Engagements de financement

26

30 681

51 944

Engagements de garantie

26

1 803 841

1 747 341

Engagements sur titres

26

 

 

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2016 

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

28

213 402

250 790

Intérêts et charges assimilées

28

-97 636

-106 214

Revenus des titres à revenu variable

29

20 693

12 731

Commissions Produits

30

115 104

108 845

Commissions Charges

30

-16 526

-18 182

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

93

160

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

7 659

2 128

Autres produits d'exploitation bancaire

33

4 712

1 538

Autres charges d'exploitation bancaire

33

-1 219

-1 771

Produit net bancaire

 

246 282

250 025

Charges générales d'exploitation

34

-131 044

-131 143

Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 980

-7 251

Résultat brut d'exploitation

 

107 258

111 631

Coût du risque

35

-20 341

-13 932

Résultat d'exploitation

 

86 917

97 699

Résultat net sur actifs immobilisés

36

426

791

Résultat courant avant impôt

 

87 343

98 490

Résultat exceptionnel

37

-594

 

Impôts sur les bénéfices

38

-25 156

-34 496

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

294

295

Résultat net de l'exercice

 

61 887

64 289

 

III. — Affectation du résultat

 

(En milliers d'euros)

 

Bénéfice de l'exercice

61 887

Affectation à la réserve légale

41 704

Affectation en autres réserves

13 901

Intérêts des parts sociales et CCA

6 281

 

IV. — Annexes

Note 1 : Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

Note 1.1. Cadre juridique et financier

 

Le Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.

 

Sont affiliées au Crédit Agricole Val de France, 54 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

Le Crédit Agricole Val de France est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2016, le Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,26%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016, soit 0,10 % de son capital, contre 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Note 1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance du Crédit Agricole Val de France au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Le dispositif européen de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

Par ailleurs, dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. Cette garantie a été consentie en 1988 au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A. par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés.

 

Enfin, dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.

 

Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.

 

La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.

 

Note 1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2016

 

— Opération de simplification du groupe Crédit Agricole

L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, le Crédit Agricole Val de France a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 335 946 milliers d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 199 244 milliers d'euros en faveur du Crédit Agricole Val de France.

 

Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

 

Post opération, le Crédit Agricole Val de France conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA (312,8 millions d’euros pour le Crédit Agricole Val de France) et le remboursement du dépôt (105.5 millions d’euros pour le Crédit Agricole Val de France) auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 418.4 millions d'euros pour le Crédit Agricole Val de France).

 

Note 1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 2016

 

Pas d’événements significatifs postérieurs à la clôture de l’exercice 2016.

 

Note 2 : Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, le Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de Crédit Agricole Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

 

Suite à une modification des règles de calcul des tableaux de l’annexe, des écarts potentiels d’arrondis peuvent exister entre les données N‐1 et celles publiées lors de l’exercice précédent.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l'Etat français

Date de 1ere application :

exercices ouverts à compter du

Applicable dans Applicable dans Crédit Agricole Val de France

Règlement ANC N°2015-04 relatif aux comptes annuels des organismes de logement social

Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7

04 juin 2015

 

1er janvier 2016

Non

Règlement ANC N°2015-05 Relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture

02 juillet 2015

1er janvier 2017

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement ANC N°2015-06 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général

23 novembre 2015

1er janvier 2016

Oui

Règlement ANC N°2016-01 Relatif aux comptes annuels de l'Association de Gestion du Fonds Paritaire National (AGFPN)

05 février 2016

 

1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-02 relatif aux comptes annuels des organismes de titrisation.

11 mars 2016

1er janvier 2017 

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-03 relatif aux règles comptables applicables aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).

15 avril 2016

1er janvier 2017 

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-04 Relatif aux sociétés de libre partenariat.

1er juillet 2016

31 décembre 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-06 relatif aux règles comptables applicables aux organismes de placement collectif immobilier.

14 octobre 2016

1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-07 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général.

04 novembre 2016

1er janvier 2016

Oui

Règlement de l'ANC n° 2016-12 modifiant le règlement ANC N° 2015-11 du 26 novembre 2015 relatif aux comptes annuels des entreprises d'assurance

12 décembre 2016

1er janvier 2016

Non

Version consolidée du règlement n° 99-01 rassemblant l'ensemble des textes comptables applicables au secteur associatif.

20 septembre 2016

1er janvier 2016

Non

 

Note 2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.

 

— Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

 

La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.

 

Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par Crédit Agricole Val de France s'élève à 52 702 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 40 945 milliers d'euros au 31 décembre 2015. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 724 milliers d'euros.

 

— Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins,

- la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, le Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

– Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

– Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

— Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par le Crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

— Traitement comptable des dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.

 

— Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, le Crédit Agricole Val de France a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

— Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, le Crédit Agricole Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité.

 

Note 2.2. Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

— Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

– Obligations et autres titres à revenu fixe

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

– Actions et autres titres à revenu variable

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si le Crédit Agricole Val de France dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

— Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels le Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

— Titres de l'activité de portefeuille

Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Le Crédit Agricole Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

 

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

— Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, le Crédit Agricole Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, le Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

— Dates d'enregistrement

Le Crédit Agricole Val de France enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Reclassement de titres

Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

Le Crédit Agricole Val de France n'a pas opéré, en 2016, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Note 2.3. Immobilisations

 

Le Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent.

 

Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation.

 

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le Crédit Agricole Val de France, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d'amortissement

Foncier

Non amortissable

 

Gros œuvre

30 à 40 ans

 

Second œuvre

8 à 40 ans

 

Installations techniques

5 à 25 ans

 

Agencements

5 à 15 ans

 

Matériel informatique

4 à 7 ans

(Dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

(Dégressif ou linéaire)

 

Enfin, les éléments dont dispose le Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

Note 2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

Le Crédit Agricole Val de France applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

Note 2.6. Provisions

 

Le Crédit Agricole Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

Le Crédit Agricole Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Note 2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par le Crédit Agricole Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Note 2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

— Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

— Opérations de marché

Les opérations de marché regroupent :

- les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07),

- la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07).

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

 

– Pour les instruments :

- en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ;

- en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ;

- faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé.

 

— Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole Val de France intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Val de France.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.

 

Elle repose :

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels,

- en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

Note 2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Note 2.10. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour le Crédit Agricole Val de France.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 26.

 

Note 2.11. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L'intéressement est couvert par l'accord du 23 juin 2016 pour 2016, 2017 et 2018.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».

 

Note 2.12. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

 

— Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

Le Crédit Agricole Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.

 

En application de ce règlement, le Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés.

 

Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le Crédit Agricole Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

Le Crédit Agricole Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

— Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, le Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».

 

Note 2.13. Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Val de France.

 

Note 2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.

 

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Le Crédit Agricole Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

 

En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), le Crédit Agricole Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.

 

Note 3 : Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

5 514

 

 

 

5 514

 

5 514

2 809

à terme

239

 

 

 

239

 

239

194

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

5 753

 

 

 

5 753

 

5 753

3 003

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

5 753

3 003

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

35 453

 

 

 

35 453

 

35 453

33 218

Comptes et avances à terme

11 651

3 722

87 150

336 222

438 745

761

439 506

530 117

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

25 605

Total

47 104

3 722

87 150

336 222

474 198

761

474 959

588 940

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

474 959

588 940

Total

 

 

 

 

 

 

480 712

591 943

 

— Commentaires :

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 26 119 milliers d'euros.

 

Parmi les créances sur les établissements de crédit 480 713 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 : Opérations avec la clientèle

 

Note 4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

5 210

404

 

 

5 614

 

5 614

3 889

Autres concours à la clientèle

351 544

621 071

2 120 134

2 930 345

6 023 094

26 495

6 049 589

5 966 395

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

24 199

 

 

 

24 199

60

24 259

81 690

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-98 308

-93 803

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

5 981 154

5 958 171

 

— Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 1 914 milliers d'euros.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 23 964 milliers d'euros.

 

Parmi les créances sur la clientèle 1 000 044 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2016 contre 914 018  milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2016 s'élève à 52 702 milliers d'euros contre 40 945 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 4.2. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux

compromis

Dépréciations des encours douteux

préciations des encours douteux

compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux

compromis

Dépréciations des encours douteux

préciations des encours douteux

compromis

Particuliers

3 106 610

53 530

31 807

-22 471

-16 486

2 962 905

54 829

31 116

-21 147

-14 214

Agriculteurs

831 644

29 716

20 097

-21 100

-15 573

834 109

25 733

16 641

-16 624

-11 706

Autres professionnels

466 965

20 441

12 772

-13 050

-9 714

479 343

21 282

13 900

-11 606

-8 837

Clientèle financière

127 510

3 103

2 849

-2 200

-2 099

145 902

11 710

1 617

-6 578

-1 220

Entreprises

921 738

57 423

35 667

-39 411

-29 168

1 035 183

57 498

34 139

-37 798

-27 436

Collectivités publiques

605 679

 

 

 

 

577 003

 

 

 

 

Autres agents économiques

19 316

84

45

-76

-45

17 529

50

31

-50

-31

Total

6 079 462

164 297

103 237

-98 308

-73 085

6 051 974

171 102

97 444

-93 803

-63 444

 

Note 5 : Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Titres de

l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

124 772

124 772

114 427

dont surcote restant à amortir

 

 

 

4 558

4 558

5 729

dont décote restant à amortir

 

 

 

-1 386

-1 386

-403

Créances rattachées

 

 

 

1 460

1 460

1 522

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

126 232

126 232

115 949

Obligations et autres titres à revenu fixe (1):

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

43 049

43 049

43 945

Autres émetteurs

 

2 220

 

294 503

296 723

293 696

dont surcote restant à amortir

 

 

 

4 161

4 161

5 014

dont décote restant à amortir

 

 

 

-654

-654

-757

Créances rattachées

 

16

 

3 076

3 092

3 092

Dépréciations

 

-24

 

 

-24

-47

Valeur nette au bilan

 

2 212

 

340 628

342 840

340 686

Actions et autres titres à revenu variable

 

321 577

13 075

 

334 652

385 012

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-225

-390

 

-615

-1 295

Valeur nette au bilan

 

321 352

12 685

 

334 037

383 717

Total

 

323 564

12 685

466 860

803 109

840 352

Valeurs estimatives

 

340 555

13 927

495 260

849 742

887 361

(1) dont 26 120 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre et 27 237 milliers d'euros au 31 décembre 2015

 

— Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 17 007 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 21 251 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 1 242 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 1 439 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention).

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 32 936 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 29 263 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Administration et banques centrales (y compris Etats) (1)

42 074

42 972

Etablissements de crédit

116 311

123 219

Clientèle financière

472 698

523 024

Collectivités locales

974

972

Entreprises, assurances et autres clientèles

42 367

32 466

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

674 424

722 653

Créances rattachées

3 092

3 092

Dépréciations

-639

-1 342

Valeur nette au bilan

676 877

724 403

(1) Le Crédit Agricole Val de France détient des titres de dettes souveraines de l'Etat français exclusivement.

 

Note 5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Obligations et autres titres

à revenu fixe

Effets publics

et valeurs

assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à

revenu fixe

Effets publics

et valeurs

assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

339 772

124 772

334 652

799 196

337 641

114 427

385 012

837 080

dont titres cotés

161 352

124 772

 

286 124

158 221

114 427

 

272 648

dont titres non cotés (1)

178 420

 

334 652

513 072

179 420

 

385 012

564 432

Créances rattachées

3 092

1 460

 

4 552

3 092

1 522

 

4 614

Dépréciations

-24

 

-615

-639

-47

 

-1 295

-1 342

Valeur nette au bilan

342 840

126 232

334 037

803 109

340 686

115 949

383 717

840 352

 

— Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 3303milliers d'euros

dont OPCVM français de capitalisation 3275milliers d'euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l'actif du bilan pour 49 992 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2016 s'élève à 54 689 milliers d'euros.

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

129 998

129 998

OPCVM obligataires

122 889

132 814

OPCVM actions

 

 

OPCVM autres

81 150

89 459

Total

334 037

352 271

 

Note 5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

1 611

13 402

95 849

228 910

339 772

3 092

342 864

340 733

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-24

-47

Valeur nette au bilan

1 611

13 402

95 849

228 910

339 772

3 092

342 840

340 686

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

10 142

47 831

66 799

124 772

1 460

126 232

115 949

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

10 142

47 831

66 799

124 772

1 460

126 232

115 949

 

Note 6 : Titres de participation et de filiales

 

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2016.

 

Rubriques

Situation nette

Quote part de

capital % détenu

Valeurs comptables

des titres détenus

Prêts et avances

consentis par la

société non encore

remboursés

Montant des

cautions et avals donnés par la société

Résultats

(bénéfice

ou perte du

dernier

exercice clos)

Dividendes

Encaissés

par la société

au cours de l’exercice

Dividendes

encaissés par la société au cours de l’exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur inventaire

excède 1 % du capital de la CR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

9 532

100

10 000

9 530

 

 

92

-

-

SAS VDF INNOVATION

 

100

1 000

1 000

 

 

-

-

-

VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT

14 981

100

15 000

14 985

 

 

-19

-

-

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

732

100

200

200

200

30

33

-

-

Sous total

 

 

26 200

25 715

200

30

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCI DE LA SEINE

18 742

2

810

582

 

 

801

18 232

18

CA TITRES

54 478

1

732

732

 

 

1 046

26 160

26

CA TITRES

 

 

 

 

5 471

 

 

 

-

SACAM PARTICIPATION

74 609

2

1 364

1 364

 

 

1 493

-

-

SACAM DEVELOPPT

757 020

2

15 446

15 446

 

 

27 580

645 266

645

SACAM DEVELOPPT

 

 

 

 

7 224

 

 

326 942

327

SACAM AVENIR

145 808

2

2715

2 715

 

 

-27

-

-

SACAM IMMOBILIER

139 855

2

2643

2 643

 

 

4 180

71 353

71

SACAM MUTUALISATION

-

2

335 946

335 946

 

 

-

-

-

CAC PME

29 764

8

2 500

2 500

 

 

-15

-

-

SAS LA BOETIE

18 373 429

2

408 505

408 505

 

 

501 995

18 749 210

18 749

C2MS

54 260

1

1 136

1 136

 

 

3 721

53 604

54

SCI CAM

39 305

3

437

437

 

 

1 706

-

-

CAPS (CT CAM)

37 281

1

555

555

 

 

3 334

29 626

30

TERRITOIRES ET DEVELOPT

20 264

4

509

509

2 655 

 

3 309

1 993

2

DELTA

77 972

2

1 373

1 373

 

 

-1 570

-

-

CARCIE

2 064

21

630

479

 

 

7

-

-

SACAM INTERNATIONAL

611 931

2

18 963

12 566

 

 

16 943

379 259

379

SACAM FIA NET

449

2

754

-

-

 

-3 615

-

-

SACAM FIRECA

21 856

2

788

386

 

 

-1 190

-

-

Sous total

 

 

795 806

787 874

15 350

-

 

 

 

Total

 

 

822 006

813 589

15 550

30

 

 

 

Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1 % du capital de la CR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit (ensemble)

 

 

-

-

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

(ensemble)

 

 

-

-

 

 

 

 

 

Autres titres de participations (ensemble)

 

 

5 733

2 249

14 491

60

 

 

 

Total parts entreprises liées et participations

 

 

827 739

815 838

30 041

90

 

 

 

 

Note 6.1. Valeur estimative des titres de participation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

30 000

26 247

26 000

22 271

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

200

200

900

900

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-3 753

 

-3 729

 

Valeur nette au bilan

26 447

26 447

23 171

23 171

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

797 739

978 442

442 803

594 342

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

7 416

7 349

7 416

7 416

Créances rattachées

227

227

103

103

Dépréciations

-8 216

 

-8 212

 

Sous-total titres de participation

797 166

986 018

442 110

601 861

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

7 682

7 878

10 063

10 625

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

7 682

7 878

10 063

10 625

Valeur nette au bilan

804 848

993 896

452 173

612 486

Total des titres de participation

831 295

1 020 343

475 344

635 657

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

835 421

 

478 866

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

835 421

 

478 866

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 : Variation de l'actif immobilisé

 

— Immobilisations financières

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements (1)

31/12/2016

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

26 000

4 000

 

 

30 000

Avances consolidables

900

800

-1 500

 

200

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

-3 729

-405

381

 

-3 753

Valeur nette au bilan

23 171

4 395

-1 119

 

26 447

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

442 803

356 882

-1 946

 

797 739

Avances consolidables

7 416

18 937

-18 937

 

7 416

Créances rattachées

103

227

-103

 

227

Dépréciations

-8 212

-151

147

 

-8 216

Sous-total titres de participation

442 110

375 895

-20 839

 

797 166

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

10 063

 

-2 381

 

7 682

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

10 063

 

-2 381

 

7 682

Valeur nette au bilan

452 173

375 895

-23 220

 

804 848

Total

475 344

380 290

-24 339

 

831 295

(1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements (1)

31/12/2016

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

169 563

9 989

-784

 

178 768

Amortissements et dépréciations

-90 472

-7 968

731

 

-97 709

Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

79 091

2 021

-53

 

81 059

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

1 169

 

 

 

1 169

Amortissements et dépréciations

-394

-12

 

 

-406

Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

775

-12

 

 

763

Total

79 866

2 009

-53

 

81 822

 

Note 8 : Comptes de régularisation et actifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

10

 

Comptes de stock et emplois divers

489

632

Débiteurs divers (2)

94 760

158 409

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

16

29

Valeur nette au bilan

95 275

159 070

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

52 488

15 552

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

902

305

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

11 697

12 958

Autres produits à recevoir

31 961

29 397

Charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

89

113

Valeur nette au bilan

97 137

58 325

Total

192 412

217 395

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) dont 134 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Note 9 : Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2016

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2016

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

93 803

32 105

-26 075

-1 525

 

98 308

Sur opérations sur titres

1 342

148

-851

 

 

639

Sur valeurs immobilisées

11 941

556

-528

 

 

11 969

Sur autres actifs

62

130

-31

 

 

161

Total

107 148

32 939

-27 485

-1 525

 

111 077

 

Note 10 : Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

 

 

 

 

 

 

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

339

 

 

 

339

 

339

273

à terme

 

761

 

 

761

7

768

1 078

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

339

761

 

 

1 100

7

1 107

1 351

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

46 300

 

 

 

46 300

9

46 309

22 551

Comptes et avances à terme

711 946

1 314 395

1 039 922

937 156

4 003 419

3 458

4 006 877

4 055 669

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

68

68

 

Valeur au bilan

758 246

1 314 395

1 039 922

937 156

4 049 719

3 535

4 053 254

4 078 220

Total

758 585

1 315 156

1 039 922

937 156

4 050 819

3 542

4 054 361

4 079 571

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

Note 11 : Comptes créditeurs de la clientèle

 

Note 11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 921 453

 

 

 

1 921 453

10

1 921 463

1 716 108

Comptes d'épargne à régime spécial :

41 657

 

 

 

41 657

 

41 657

39 503

à vue

41 657

 

 

 

41 657

 

41 657

39 503

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle :

98 886

118 902

413 207

6 987

637 982

14 049

652 031

690 553

à vue

13 844

 

 

 

13 844

 

13 844

15 238

à terme

85 042

118 902

413 207

6 987

624 138

14 049

638 187

675 315

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

2 061 996

118 902

413 207

6 987

2 601 092

14 059

2 615 151

2 446 164

 

Note 11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Particuliers

1 380 401

1 331 966

Agriculteurs

276 514

268 042

Autres professionnels

135 387

131 897

Clientèle financière

28 105

26 771

Entreprises

699 799

607 868

Collectivités publiques

20 030

8 020

Autres agents économiques

60 856

58 013

Total en principal

2 601 092

2 432 577

Dettes rattachées

14 059

13 587

Valeur au bilan

2 615 151

2 446 164

 

Note 12 : Dettes représentées par un titre

 

Note 12.1. Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

 

 

 

 

 

 

 

2 857

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

10 000

10 000

 

 

20 000

31

20 031

16 022

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

10 000

10 000

 

 

20 000

31

20 031

18 879

 

Note 13 : Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

10

 

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

55 758

45 044

Versements restant à effectuer sur titres

17 745

20 346

Valeur au bilan

73 513

65 390

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

15 137

16 166

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

1

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

25 049

25 347

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

5 374

6 675

Autres charges à payer

66 819

74 231

Autres comptes de régularisation

325

78

Valeur au bilan

112 706

122 498

Total

186 219

187 888

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 : Provisions

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2016

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises non utilisées

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2016

Provisions pour engagements de retraite et assimilés (6)

117

 

 

-24

 

93

Provisions pour autres engagements sociaux

845

 

 

-3

 

842

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

4 701

682

 

-1 641

 

3 742

Provisions pour litiges fiscaux (1)

8

8

 

 

 

16

Provisions pour autres litiges

1 274

250

-326

-151

 

1 047

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (2)

64 102

11 972

 

-7 769

 

68 305

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts (3)

209

2

 

 

 

211

Provisions sur participations (4)

 

44

 

 

 

44

Provisions pour risques opérationnels (5)

792

4

 

-345

 

451

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (7)

9 743

3 401

 

 

 

13 144

Autres provisions (8)

5 127

2 681

-2 024

-764

 

5 020

Valeur au bilan

86 918

19 044

-2 350

-10 697

 

92 915

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale

(4) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations …

(5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. Provision de 345K€ dont 150K€ reprise sur des dégradations, des contrats de prêts et 159 K€ de pertes sur les chèques et cartes bancaires.

(6) L'augmentation des engagements sociaux au 31 décembre 2016 s'explique principalement par la baisse significative des taux de référence utilisés pour l'évaluation des engagements relatifs aux régimes à prestations définies et autres avantages à long terme.

(7) Dont dotation de 3 401 K€.

(8) Dont 593 K€ de provision fermeture de l’Agence Bégon et 222 K€ de reprise DAT à taux progressif.

 

Note 15 : Epargne-logement

 

— Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

630 582

531 414

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

383 280

377 265

Ancienneté de plus de 10 ans

405 452

416 536

Total plans d'épargne-logement

1 419 314

1 325 215

Total comptes épargne-logement

245 489

242 930

Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement

1 664 803

1 568 145

 

L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

— Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

3 182

4 431

Comptes épargne-logement

19 075

26 234

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

22 257

30 665

 

— Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-4 619

-2 872

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 153

-1 448

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 372

-5 423

Total plans d'épargne-logement

-13 144

-9 743

Total comptes épargne-logement

0

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-13 144

-9 743

 

 

 (En milliers d'euros)

01/01/N

Dotations

Reprises

31/12/N

Plans d'épargne-logement

-9 743

-3 401

 

-13 144

Comptes épargne-logement

 

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 743

-3 401

0

-13 144

 

La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2016 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte.

 

Note 16 : Engagements sociaux – Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

 

– Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

– Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

– Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

 

— Variations de la dette actuarielle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dette actuarielle au 31/12/N-1

20 439

20 445

Coût des services rendus sur l'exercice

1 477

1 601

Coût financier

409

304

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

- 247

Variation de périmètre

- 84

- 155

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

- 1 002

- 1 517

(Gains) / pertes actuariels

1 764

9

Dette actuarielle au 31/12/N

23 003

20 439

 

— Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Coût des services rendus

1 477

1 601

Coût financier

409

304

Rendement attendu des actifs

- 359

- 286

Coût des services passés

 

- 247

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net

148

157

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 675

1 528

 

— Variations de juste valeur des actifs des droits à remboursements

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

18 540

18 253

Rendement attendu des actifs

359

286

Gains / (pertes) actuariels

- 19

121

Cotisations payées par l'employeur

1 699

1 553

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

- 84

- 155

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

- 1 002

- 1 517

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

19 493

18 540

 

— Variations de la provision

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dette actuarielle au 31/12/N

- 23 004

- 20 439

Impact de la limitation d'actifs

0

0

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler

3 419

1 783

Juste valeur des actifs fin de période

- 19 493

- 18 540

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

-92

-116

 

— Composition des Actifs

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d’Actifs

En %

En Milliers d’euros

Actions

9,60 %

1 871

Dont actions cotées

 

 

Obligations

84,10 %

16 394

Dont obligations cotées

 

 

Immobiliers

6,30 %

1 228

Autres Actifs

 

 

 

— Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants :

- Indemnités de Fin de Carrières : 2,05 % et 1,37 %

- Retraites Chapeau : 2,05 % et 1,37 %

- Fomugei : 1,04 % et 0,89 %

 

Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent que :

 

 

Contrat

Contrat de

Contrat IFC

Contrat IFC

Formugei

retraite supplémentaire

salariés

de direction

Une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de

0,90 %

3,11 %

5,81 %

4,58 %

Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de

0,90 %

3,31 %

6,41 %

4,88 %

 

Note 17 : Fonds pour risques bancaires généraux

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

118 152

Valeur au bilan

118 152

118 152

 

Note 18 : Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l’Union Europ.

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc Suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l’Union Europ.

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc Suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

123 170

123 170

2 605

125 775

125 247

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

123 170

123 170

2 605

125 775

125 247

(1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans.

 

— Commentaires :

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3 544 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 3 524 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 19 : Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

— Variation des capitaux propres

Le capital du Crédit Agricole Val de France est composé de 3 019 289 parts sociales pour une valeur nominale unitaire de 10 € et de 1 306 419 CCA pour une valeur nominale unitaire de 10 €.

 

(En milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau

Ecarts conversion / réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2014

43 257

567 134

47 256

345 003

 

934

64 240

1 067 824

Dividendes versés au titre de N-2

 

 

 

 

 

 

-6 384

-6 384

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

43 391

 

14 464

 

 

-57 856

-1

Affectation du résultat social N-2

 

 

 

 

 

 

 

 

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice N-1

 

 

 

 

 

 

64 289

64 289

Autres variations

 

 

 

 

 

-295

 

-295

Solde au 31/12/2015

43 257

610 525

47 256

359 467

 

639

64 289

1 125 433

Dividendes versés au titre de N-1

 

 

 

 

 

 

-6 357

-6 357

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social N-1

 

43 449

 

14 483

 

 

-57 932

 

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice N

 

 

 

 

 

 

61 887

61 887

Autres variations

 

 

 

 

 

-294

 

-294

Solde au 31/12/2016

43 257

653 974

47 256

373 950

 

345

61 887

1 180 669

 

Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros de primes de fusion.

 

Note 20 : Composition des fonds propres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Capitaux propres

1 180 669

1 125 433

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

118 152

Dettes subordonnées et titres participatifs

125 775

125 247

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 424 596

1 368 832

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(En milliers d'euros)

Solde N

Solde N-1

Opérations avec les entreprises

liées et les participations

Opérations avec les entreprises

liées et les participations

Créances

5000

62474

Sur les établissements de crédit et institutions financières

 

 

Sur la clientèle

490 510 

605 859

Obligations et autres titres à revenu fixe

14 491 

19 615 

Dettes

1749

20966

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 049 718 

4 075 719 

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

125 775

125 247

Engagements donnés

9

200

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

90 

200

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 : Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché.

 

Note 23 : Opérations effectuées en devises

 

— Contributions par devise au bilan

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

8 371 859

8 257 070

8 198 996

8 044 217

Autres devises de l’Union Europ.

251

251

96

96

Franc Suisse

814

814

589

589

Dollar

2 075

2 075

756

756

Yen

 

 

 

 

Autres devises

120

120

108

108

Valeur brute

8 375 119

8 260 330

8 200 545

8 045 766

Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation

129 231

132 943

94 854

142 486

Dépréciations

-111 077

 

-107 147

 

Total

8 393 273

8 393 273

8 188 252

8 188 252

 

Note 24 Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

992

985

2003

2002

Devises

2 042

2 042

10 633

10 633

Euros

1 950

1 943

10 370

10 369

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

3 992

3 985

21 003

21 002

 

Note 25 : Opérations sur instruments financiers à terme

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations de

couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

99074

8360

07434

95880

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

1 990 074

88 360

2 078 434

1 959 880

Swaps de taux d'intérêt

1 990 074

88 360

2 078 434

1 959 880

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

000

000

987

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

6 000

6 000

2 987

Options de swaps de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

3 000

3 000

 

Vendus

 

3 000

3 000

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

1 494

Vendus

 

 

 

1 493

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

1 990 074

94 360

2 084 434

1 962 867

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

Note 25.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2016

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés

et assimilés

an

> an

ans

> ans

≤ 1an

> an

ans

> ans

≤ 1an

> an

ans

> ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

370 571

1 161 737

546 126

370 571

1 161 737

546 126

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

6 000

 

 

6 000

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

370 571

1 167 737

546 126

370 571

1 167 737

546 126

 

 

 

Swaps de devises

9

 

 

9

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

7 968

 

 

7 968

 

 

 

 

 

Sous total

7 977

 

 

7 977

 

 

 

 

 

Total

378 548

1 167 737

546 126

378 548

1 167 737

546 126

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2015

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés

et assimilés

an

> an

ans

> ans

≤ 1an

> an

ans

> ans

≤ 1an

> an

ans

> ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

352 252

1 092 468

515 160

352 252

1 092 468

515 160

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

352 252

1 092 468

515 160

352 252

1 092 468

515 160

 

 

 

Swaps de devises

2 987

 

 

2 987

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

42 006

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

44 993

 

 

2 987

 

 

 

 

 

Total

397 245

1 092 468

515 160

355 239

1 092 468

515 160

 

 

 

 

Note 25.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Juste Valeur Positive au 31/12/2016

Juste Valeur Négative au 31/12/2016

Encours Notionnel

au 31/12/2016

Juste Valeur Positive au 31/12/2015

Juste Valeur Négative au 31/12/2015

Encours Notionnel

au 31/12/2015

Futures

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

82 382

69 829

2 078 434

93 181

78 791

1 959 880

Caps, Floors, Collars

10

10

6 000

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Sous total

82 392

69 839

2 084 434

93 181

78 791

1 962 867

Swaps de devises

20

19

9

 

 

2 987

Opérations de change à terme

78

74

7 968

43

38

42 006

Sous total

98

93

7 977

43

38

44 993

Total

82 490

69 932

2 092 411

93 224

78 829

2 004 873

 

Note 25.3. Information sur les Swaps

 

— Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt

 

(En milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

224 200

1 765 874

94 360

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.

 

Note 26 : Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

 

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif.

 

Note 27 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

70697

77861

Engagements en faveur d'établissements de crédit

1 314

35 357

Engagements en faveur de la clientèle

700 383

742 504

Ouverture de crédits confirmés

426 050

496 263

Ouverture de crédits documentaires

714

1 073

Autres ouvertures de crédits confirmés

425 336

495 190

Autres engagements en faveur de la clientèle

274 333

246 241

Engagements de garantie

31133

61746

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

204 912

508 698

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

1 622

 

Autres garanties

203 290

508 698

Engagements d'ordre de la clientèle

110 221

107 048

Cautions immobilières

5 181

7 832

Autres garanties d'ordre de la clientèle

105 040

99 216

Engagements sur titres

 

 

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

 

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

30 681

51 944

Engagements reçus d'établissements de crédit

30 681

51 944

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 803 841

1 747 341

Engagements reçus d'établissements de crédit

117 620

112 583

Engagements reçus de la clientèle

1 686 221

1 634 758

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

106 236

116 481

Autres garanties reçues

1 579 985

1 518 277

Engagements sur titres

 

 

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

 

 

 

Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 195 817 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 508 698 milliers d'euros.

 

Note 28 : Actifs donnés et reçus en garantie

 

Au cours de l'année 2016, le Crédit Agricole Val de France a apporté 1 800 070 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 832 305 milliers d'euros en 2015. Crédit Agricole Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, le Crédit Agricole Val de France a apporté :

- 1 004 554 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 043 111 milliers d'euros en 2015 ;

- 172 743 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 155 187 milliers d'euros en 2015 ;

- 622 772 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 634 007 milliers d'euros en 2015.

 

Note 29 : Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 727

2 174

Sur opérations internes au Crédit Agricole

18 482

23 374

Sur opérations avec la clientèle

178 795

211 455

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 265

9 278

Produit net sur opérations de macro-couverture

5 133

4 366

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

143

Intérêts et produits assimilés

213 402

250 790

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 884

-2 215

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-66 248

-77 563

Sur opérations avec la clientèle

-29 075

-26 079

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-373

-232

Sur dettes représentées par un titre

-43

-47

Autres intérêts et charges assimilées

-13

-78

Intérêts et charges assimilées

-97 636

-106 214

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés

115 766

144 576

 

Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2016 est de 3 544 milliers d'euros, il était de 3 524 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 30 : Revenus des titres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

20 640

12 686

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

53

45

Opérations diverses sur titres

 

 

Total des revenus des titres à revenus variables

20 693

12 731

 

Note : 31 Produit net des commissions

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

172

-41

131

101

-34

67

Sur opérations internes au crédit agricole

14 602

-10 619

3 983

15 343

-11 668

3 675

Sur opérations avec la clientèle

26 462

-459

26 003

25 463

-674

24 789

Sur opérations sur titres

 

-2

-2

 

-5

-5

Sur opérations de change

19

 

19

18

 

18

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

41

-17

24

57

 

57

Sur prestations de services financiers (1)

73 475

-5 030

68 445

67 576

-5 488

62 088

Provision pour risques sur commissions

333

-358

-25

287

-313

-26

Total produit net des commissions

115 104

-16 526

98 578

108 845

-18 182

90 663

(1) dont prestations assurance-vie : 12 752 milliers d'euros.

 

Note 32 : Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

169

153

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-76

7

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

93

160

 

Note 33 : Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-19

-940

Reprises de dépréciations

732

200

Dotations ou reprises nettes aux dépréciations

713

-740

Plus-values de cession réalisées

6 455

2 626

Moins-values de cession réalisées

-34

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

6 421

2 626

Solde des opérations sur titres de placement

7 134

1 886

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-130

-82

Reprises de dépréciations

119

75

Dotations ou reprises nettes aux dépréciations

-11

-7

Plus-values de cession réalisées

536

253

Moins-values de cession réalisées

 

-4

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

536

249

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

525

242

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

7 659

2 128

 

Note 34 : Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits divers

4 374

1 534

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

338

4

Autres produits d'exploitation bancaire

712

538

Charges diverses

-661

-995

Quote part des opérations faites en commun

-554

-551

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-4

-225

Autres charges d'exploitation bancaire

-219

-771

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 493

-233

 

Note 35 : Charges générales d'exploitation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-4967

-4971

Charges sociales

-21 002

-21 582

dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-4 825

-4 795

Intéressement et participation

-8 664

-9 116

Impôts et taxes sur rémunérations

-9 553

-8 892

Total des charges de personnel

-84 186

-85 561

Refacturation et transferts de charges de personnel

4 696

4 487

Frais de personnel nets

-79 490

-81 074

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes (1)

-6 584

-5 989

Services extérieurs et autres frais administratifs

-45 171

-44 101

Total des charges administratives

-51 755

-50 090

Refacturation et transferts de charges administratives

201

21

Frais administratifs nets

-51 554

-50 069

Charges générales d'exploitation

-131 044

-131 143

(1) dont 433 milliers d'euros au titre du fonds de résolution.

 

— Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE)

Au titre de l'exercice écoulé, un montant de 1 839 milliers d'euros a été accordé à Crédit Agricole Val de France au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé pour un montant de 1 812 milliers d'euros au 31 décembre 2016 pour les dépenses suivantes :

- Dépenses de formation professionnelle pour 232k€

- Dépenses de recrutement 143k€

- Dépenses transition écologique et énergétique 522k€

- Dépenses de rénovation agences : 537k€

- Dépenses d'innovation 378k€

 

— Rémunérations de dirigeants

- avantage à court terme de l'ensemble des membres du Conseil d'administration et des membres du comité de direction : 1 757 milliers d'euros

- avantages postérieurs à l'emploi 1 584 milliers d'euros

 

– Effectif moyen

 

Catégories de personnel

31/12/2016

31/12/2015

Cadres

319

330

Non cadres

897

901

Total de l'effectif moyen

1 217

1 231

Dont : France

1 217

1 231

Etranger

 

 

Dont : personnel mis à disposition

57

23

 

Note 36 : Coût du risque

 

Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes.

 

Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés.

 

Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux provisions et dépréciations

-4052

-3024

Dépréciations de créances douteuses

-31 074

-30 836

Autres provisions et dépréciations

-12 978

-5 188

Reprises de provisions et dépréciations

3889

2631

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

24 059

23 780

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

9 830

3 851

Variation des provisions et dépréciations

-1163

-393

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-428

-3 437

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-9 399

-5 265

Décote sur prêts restructurés

-724

-229

Récupérations sur créances amorties

373

479

Autres pertes

 

 

Autres produits (5)

 

2 913

Coût du risque

-20 341

-13 932

(1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 3 864 milliers d'euros

dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 5 223 milliers d'euros

(2) dont 312 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) dont 73 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) dont 3 864 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(5) représente retour à meilleur fortune

 

Note 37 : Résultat net sur actifs immobilisés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-600

-567

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-600

-567

Reprises de dépréciations

527

1 097

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

527

1 097

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-73

530

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-73

530

Plus-values de cessions réalisées

319

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

319

 

Moins-values de cessions réalisées

 

-3

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-3

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

319

-3

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

319

-3

Solde en perte ou en bénéfice

246

527

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

184

307

Moins-values de cessions

-4

-43

Solde en perte ou en bénéfice

180

264

Résultat net sur actifs immobilises

426

791

 

Note 38 : Charges et produits exceptionnels

 

 

En raison d’un certain nombre d’incivilités, notre Conseil d’administration a pris la décision de fermer l’agence de Blois Bégon : date effective 31/12/2016.

 

La valeur comptable de l'immobilisation doit être ramenée à sa valeur recouvrable.

 

Il y a une perte de valeur avec passage d’une provision exceptionnelle pour 593k€.

 

A ce jour, pas de perspective de cession.

 

Note 39 : Impôt sur les bénéfices

 

Impôts sur les bénéfices

(En milliers d'euros)

Montant 2016

Montant 2015

Ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

25 147

36 447

Partie afférente à un redressement fiscal

0

-2160

Partie afférente au résultat exceptionnel

9

209

Total

25 156

34 496

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôts dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. La différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale s'élève à 655 K euros.

 

Note 40 : Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité.

 

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie.

 

Note 41 : Affectation des résultats

 

— La proposition d'affectation du résultat est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

 

Bénéfice de l'exercice

61 887

Affectation à la réserve légale

41 704

Affectation en autres réserves

13 901

Intérêts des parts sociales et CCA

6 281

 

Note 42 : Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

Le Crédit Agricole Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 43 : Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

— Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Val de France

 

(En milliers d'euros hors taxes)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (*)

78

95 %

78

89 %

Autres services

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (1)

2

2 %

2

2 %

Autres prestations (2)

2

2 %

8

9 %

Services autres que la certification des comptes

 

 

 

 

Total

82

100 %

88

100 %

(*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 31 décembre 2016

(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016.

 

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31décembre 2016, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

-Comme indiqué dans les notes 2.1, 4 et 14 de l'annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe aux comptes annuels. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et2.12 de l’annexe aux comptes annuels.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Fait à Paris-La Défense et Toulouse, le 3 mars 2017

 

Les Commissaires aux comptes :

 

Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2016

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 03 février 2017 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 24 mars 2017

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

 

I. – Cadre général

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 CHARTRES

RCS Chartres : 400 868 188

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

— Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

 

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

 

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

— La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») des Caisses régionales détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés dans une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales.

 

(Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subi si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57-I du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

L’opération de simplification de la structure du Groupe s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole"). Crédit Agricole S.A. n’étant plus actionnaire des Caisses régionales à l’issue de l’opération, celle-ci s’est accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch.

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses régionales ;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Sur le plan comptable :

Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune.

 

— Informations relatives aux parties liées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2016 s’élève à 123 170 milliers d’euros.

 

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

II. – États financiers consolidés

Compte de résultat

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et charges assimilées

4.1

127 905

163 917

Commissions (produits)

4.2

114 968

108 821

Commissions (charges)

4.2

-16 534

-18 183

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

70

458

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

28 070

17 188

Produits des autres activités

4.5

2 777

1 031

Charges des autres activités

4.5

-3 032

-1 915

Produit net bancaire

 

254 224

271 317

Charges générales d'exploitation

4.6 - 7.1 - 7.4 - 7.6

-131 484

-131 336

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-8 571

-7 248

Résultat brut d’exploitation

 

114 169

132 733

Coût du risque

4.8

-20 457

-13 932

Résultat d'exploitation

 

93 712

118 801

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

180

264

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

93 892

119 065

Impôts sur les bénéfices

4.10

-30 407

-41 180

Résultat net d'impôt des activités abandonnées

 

 

 

Résultat net

 

63 485

77 885

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Résultat net part du groupe

 

63 485

77 885

 

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Résultat net

 

63 485

77 885

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

4.11

-1 783

112

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

-1 783

112

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

377

-38

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

-1 406

74

Gains et pertes sur écarts de conversion

4.11

0

0

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4.11

-3 298

-215

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4.11

-264

129

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

-3 562

-86

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

2 399

665

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

4.11

-1 163

579

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

-2 569

653

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

60 916

78 538

Dont part du Groupe

 

60 916

78 538

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

Bilan Actif

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

6.1

22 782

25 192

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

2 062

4 969

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

80 358

90 077

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

1 182 473

882 999

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.9

481 399

590 567

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.9

6 105 042

6 087 875

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

10 527

21 166

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6

321 560

306 564

Actifs d'impôts courants et différés

6.12

34 120

38 023

Comptes de régularisation et actifs divers

6.13

143 136

155 885

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.14

40

42

Immobilisations corporelles

6.15

80 425

79 049

Immobilisations incorporelles

6.15

763

775

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

8 464 687

8 283 183

 

Bilan passif

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

2 395

3 626

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

67 704

75 475

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.9

4 030 578

4 060 999

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.9

2 615 151

2 446 164

Dettes représentées par un titre

3.2 - 3.3 - 6.10

20 031

18 879

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

66 465

77 114

Passifs d'impôts courants et différés

6.12

8

7

Comptes de régularisation et passifs divers

6.13

155 209

148 001

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

6.16

27 225

24 170

Dettes subordonnées

 

 

 

Total dettes

 

6 984 766

6 854 435

Capitaux propres

 

1 479 921

1 428 748

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 479 910

1 428 737

Capital et réserves liées

 

288 670

289 505

Réserves consolidées

 

1 113 624

1 044 648

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

14 131

16 700

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

63 485

77 885

Participations ne donnant pas le contrôle

 

11

11

Total du passif

 

8 464 687

8 283 183

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Capital

Primes et Réserves consolidées liées

au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Autres instruments de capitaux propres

Total Capital et Réserves consolidées

Capitaux propres au 1er janvier 2015

143 000

1 199 695

 

 

1 342 695

Augmentation de capital

-683

 

 

 

-683

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Dividendes versés en 2015

 

-8 169

 

 

-8 169

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

1

 

 

1

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

 

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-683

-8 168

0

0

-8 851

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

Résultat 2015

 

 

 

 

0

Autres variations

 

309

 

 

309

Capitaux propres au 31 décembre 2015

142 317

1 191 836

0

0

1 334 153

Affectation du résultat 2015

 

77 885

 

 

77 885

Capitaux propres au 1er janvier 2016

142 317

1 269 720

0

0

1 412 037

Augmentation de capital

-835

 

 

 

-835

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Dividendes versés en 2016

 

-8 083

 

 

-8 083

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

828

 

 

828

Mouvements liés aux paiements en actions

 

194

 

 

194

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-835

-7 061

0

0

-7 896

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

Résultat 2016

 

 

 

 

0

Autres variations

 

-1 847

 

 

-1 847

Capitaux propres au 31 décembre 2016

141 482

1 260 812

0

0

1 402 294

 

(En milliers d'euros)

Part du Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux

propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement

en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2015

17 773

-1 726

16 047

 

1 358 741

Augmentation de capital

 

 

0

 

-683

Variation des titres auto-détenus

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2015

 

 

0

 

-8 169

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

1

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

 

-8 851

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

579

74

653

 

653

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

0

0

0

Résultat 2015

 

 

0

77 885

77 885

Autres variations

 

 

0

 

309

Capitaux propres au 31 décembre 2015

18 352

-1 652

16 700

77 885

1 428 737

Affectation du résultat 2015

 

 

0

-77 885

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

18 352

-1 652

16 700

0

1 428 737

Augmentation de capital

 

 

0

 

-835

Variation des titres auto-détenus

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2016

 

 

0

 

-8 083

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

828

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

0

 

194

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

 

-7 896

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-1 163

-1 406

-2 569

 

-2 569

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

0

Résultat 2016

 

 

0

63 485

63 485

Autres variations

 

 

0

 

-1 847

Capitaux propres au 31 décembre 2016

17 189

-3 058

14 131

63 485

1 479 910

 

(En milliers d'Euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves liées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2015

10

 

 

0

10

1 358 752

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

-683

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2015

 

 

 

0

0

-8 169

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

1

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

0

-8 851

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

653

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat 2015

 

 

 

0

0

77 885

Autres variations

 

 

 

0

0

309

Capitaux propres au 31 décembre 2015

10

0

0

0

10

1 428 748

Affectation du résultat 2015

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2016

10

0

0

0

10

1 428 748

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

-835

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2016

 

 

 

0

0

-8 083

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

828

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

 

0

0

194

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

0

-7 896

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

-2 569

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat 2016

 

 

 

0

0

63 485

Autres variations

 

 

 

0

0

-1 847

Capitaux propres au 31 décembre 2016

10

0

0

0

10

1 479 921

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

– Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

– Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

– Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

– La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Résultat avant impôt

93 892

119 065

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

8 572

7 248

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

20 278

14 397

Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-193

-261

Résultat net des activités de financement

-1

0

Autres mouvements

-11 788

-9 945

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

16 868

11 439

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

61 904

-19 635

Flux liés aux opérations avec la clientèle

119 907

87 446

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

47 128

-36 763

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

25 297

-40 153

Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-23 723

-45 434

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

230 513

-54 539

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

341 273

75 965

Flux liés aux participations (1)

-340 813

-5 230

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-9 757

-23 543

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-350 570

-28 773

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-8 946

-8 876

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

1

 

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-8 945

-8 876

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-18 242

38 316

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

41 218

2 808

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

25 192

25 221

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

16 026

-22 413

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

22 999

41 218

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

22 782

25 192

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

217

16 026

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-18 219

38 410

* Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).

** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Au cours de l’année 2016, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 340 813 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- participation dans SACAM Mutualisation pour

335 946 k€

- augmentation du capital Val de France Expansion pour

3 000 k€

- création de Val de France Innovation pour

1 000 k€

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par l’entité à ses actionnaires, à hauteur de 8 083 milliers d’euros pour l’année 2016.

 

III. – Notes annexes aux états financiers

1 : Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2016 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2015.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2016 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2016. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable

dans le Groupe

Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 :

17 décembre 2014

(UE n° 2015/28)

 

 

IFRS 2 Paiement fondé sur des actions : Reformulation de la définition d’une condition d’acquisition de droits

 

1er février 2015 (1)

Oui

IFRS 3 Regroupement d’entreprises : Harmonisation sur la comptabilisation d’un ajustement éventuel du prix ; évaluation à la juste valeur des compléments de prix éventuels

 

1er février 2015 (1)

Oui

IFRS 8 Secteurs opérationnels : Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs

 

1er février 2015 (1)

Oui

IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Clarification sur la méthode optionnelle de réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles

 

1er février 2015 (1)

Non

IAS 24 Information relative aux parties liées : Modification de la définition d’une partie liée

 

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement IAS 19 Avantages du personnel

Régimes à prestations définies : précision sur la comptabilisation des cotisations des membres du personnel qui se rattachent aux services rendus mais qui ne dépendent pas du nombre d’années de service

17 décembre 2014

(UE n°2015/29)

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture

Evaluation d’un actif biologique selon IAS 41 s’il ne correspond pas à une plante productrice

23 novembre 2015

(UE 2015/2113)

1er janvier 2016

Non

Amendement à IFRS 11 Partenariats 

Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une activité conjointe selon IFRS 3 si les actifs acquis constituent un "business" au sens d'IFRS 3 et non un simple groupe d’actifs

24 novembre 2015

(UE 2015/2173)

1er janvier 2016

Oui

Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles 

Clarifications sur la méthode d’amortissement fondée sur le revenu (interdite sous IAS 16 et acceptable sous IAS 38)

02 décembre 2015

(UE 2015/2231)

1er janvier 2016

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 :

15 décembre 2015

(UE 2015/2343)

 

 

IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente : 

Précision sur les modifications apportées à un plan de cession lorsqu’un actif non courant destiné à être cédé doit être reclassé en actif non courant destiné à être distribué, et réciproquement

 

1er janvier 2016

Oui

IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir :

Clarification sur le maintien d’implication continue aux contrats de services dont la rémunération dépend de la performance des actifs transférés

Informations non obligatoires pour les arrêtés intermédiaires sur la compensation des actifs et passifs financiers

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 19 Avantages au personnel :

Précision sur le taux de rendement des obligations d’Etat utilisé pour l’actualisation de la dette actuarielle

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 34 Information financière intermédiaire : Clarification sur l’emplacement possible des autres informations à fournir

 

1er janvier 2016

Oui

Amendement à IAS 1 Présentation des états financiers 

Objectif d’amélioration de la présentation d’informations

18 décembre 2015

(UE 2015/2406)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 27 Etats financiers individuels

Autorisation à l’utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

18 décembre 2015

(UE 2015/2441)

1er janvier 2016

Non

Amendement à IFRS 10-IFRS 12-IAS 28

Entités d'investissement : application de l'exception à la consolidation

22 septembre 2016

(UE 2016/1703)

1er janvier 2016

Non

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.

 

Il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable

dans le Groupe

IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires

22 septembre 2016

(UE 2016/1905)

1er janvier 2018

Oui

IFRS 9 Instruments financiers

Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture

22 novembre 2016

(UE 2016/2067)

1er janvier 2018

Oui

 

— Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.

 

Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.

 

La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

 

Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

 

Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation, avec des premiers résultats attendus début 2017.

 

— Norme IFRS 9 Instruments Financiers

La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

 

Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

 

— Les principales évolutions apportées par la norme

– Classement et évaluation des actifs financiers

Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action).

 

S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.

 

Les trois modèles de gestion :

- Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;

- Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder l’actif s’il existe une opportunité ; et

- Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif.

 

Les caractéristiques contractuelles (test ‘Solely Payments of Principal & Interests’ ou test ‘SPPI’) :

Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation.

 

Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘SPPI’.

 

Sur cet aspect, certains points d’interprétation sont encore à l’étude au niveau de l’IASB. Ainsi, le groupe Crédit Agricole suit attentivement les discussions à l’IASB relatives notamment à certaines indemnités de remboursement anticipé et prendra en compte le cas échéant les conclusions de ces discussions.

 

Sur la base des critères énoncés ci-dessus :

- Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.

- Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.

- Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test SPPI indépendamment du modèle de gestion.

 

S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).

 

En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers –OPCVM et instruments de capitaux propres– valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti.

 

– Dépréciation

La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘Expected Credit Losses’ ou ‘ECL’) sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.

 

Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d’un événement objectif de perte avérée.

 

L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuelles et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).

 

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

 

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.

 

La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.

 

L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘Loss Given Default’ ou ‘LGD’).

 

Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :

- 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;

- 2ème étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ;

- 3ème étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité.

 

Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.

 

Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).

 

Afin d’apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse :

- Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ;

- Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en phase 2 d’ECL à maturité).

 

Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours.

 

Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.

 

Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

- Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

- L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

 

En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.

 

– Comptabilité de couverture

Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant :

- Toutes les opérations de micro-couverture ; et

- Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.

 

Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 39 (option).

 

Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :

- Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou

- Maintenir IAS 39 jusqu’à l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne).

 

Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’appliquera pas ce volet de la norme.

 

Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.

 

La norme IFRS 9 permet d’appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. A ce stade, conformément à l’orientation du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’envisage pas d’appliquer par anticipation ces dispositions.

 

– Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.

 

– Les étapes du projet et les réalisations à date

Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :

- L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ;

- L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme.

 

Après cette étape d’analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.

 

Par ailleurs, depuis le début de l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :

- Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ;

- Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;

- Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;

- Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant  des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test SPPI.

 

L’ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivront en 2017 et intègreront des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (EBA).

 

– Transition

La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018.

 

Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2016 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2016.

 

Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.

 

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location,

SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

 

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir.

 

Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d’en évaluer les principaux enjeux.

 

Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s’agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole S.A. au 1er janvier 2017 tandis que l’amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l’Union européenne.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

— Titres à l’actif

– Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

– Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

– Prêts et créances

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

– Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

– Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. ;

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales ;

- Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ;

- La mise en commun de moyens ; et

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

– Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

– Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

 

À titre d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ;

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ;

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ;

- Constatation d’un résultat net déficitaire ;

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

– Date d’enregistrement des titres

Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d’instruments financiers".

 

– Acquisition et cession temporaire de titres

Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.

 

Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.

 

Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.

Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.

 

Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

– Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois

 

Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

 

– Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Ces dépréciations sur bases collectives couvrent tous les secteurs d’activités de la Caisse Régionale.

 

– Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

 

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

– Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

– Renégociations commerciales

Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.

 

– Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

— Titres au passif

– Distinction dettes – capitaux propres

La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.

 

Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 "Provisions".

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

– La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

– Dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

– Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

– Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

– Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

–Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

« Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de …, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. »

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.

 

– Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

— Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsqu’il arrive à extinction ; ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

-les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne-logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 "Provisions".

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi

– Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies").

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19 révisée la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions.

 

– Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément :

- aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

- aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres (stock-options, attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.).

 

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

Une description de la méthode des plans attribués et des modes de valorisation est détaillée en note 7.6 "Paiements à base d’actions".

 

La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A., ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8 à 40 ans

Installations techniques

5 à 25 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice ;

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées ;

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

 

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).

 

Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle.

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate :

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire ;

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

— Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21)

Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :

- conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ;

- conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle.

 

2 : Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai.

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2016 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016".

 

— Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole

L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d’euros, a fait l’objet d’un ajustement pour tenir compte de l’évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s’élève à 517 millions d’euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s’élève à 18,542 milliards d’euros. Le financement de « Sacam Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d’acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a participé à l’augmentation de capital de Sacam Mutualisation pour un montant de 335,9 millions d’euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d’euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l’augmentation de capital de « Sacam Mutualisation », dont 199 244 milliers d’euros en faveur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Cette opération s’inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d’accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

 

Post opération, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA (312,8 millions d’euros pour le Crédit Agricole Val de France) et le remboursement du dépôt (105.5 millions d’euros pour le Crédit Agricole Val de France) auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d’euros pour l’ensemble des Caisses régionales et 418,4 millions d’euros pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France).

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Suite à l’opération de simplification de la structure du Groupe qui s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n’est plus actionnaire des Caisses régionales à l’issue de l’opération ; celle-ci s’est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.

 

Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.

 

La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

3 : Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par la Direction des crédits. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

 

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.1)

 

— Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

2 062

3 124

Instruments dérivés de couverture

80 358

90 077

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

322 074

373 085

Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

8 266

4 394

Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle

6 140 960

6 129 584

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

321 560

306 564

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 875 280

6 906 828

Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

700 383

306 564

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

113 408

106 277

Provisions - Engagements par signature

-3 741

-4 700

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

810 050

408 141

Exposition maximale au risque de crédit

7 685 330

7 314 969

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

474 268

586 179

Prêts et créances sur la clientèle

1 314

35 357

Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

201 725

509 469

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

677 307

1 131 005

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

— Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administration générale

653 204

 

 

 

653 204

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

7 131

 

 

 

7 131

Grandes entreprises

1 030 723

60 027

-41 015

-22 985

966 723

Clientèle de détail

4 587 900

104 848

-57 463

-45 322

4 485 115

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 278 958

164 875

-98 478

-68 307

6 112 173

(1) Dont encours restructurés pour 52 702 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administration générale

624 147

 

 

 

624 147

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

4 388

 

 

 

4 388

Grandes entreprises

1 149 866

69 056

-43 264

-19 701

1 086 901

Clientèle de détail

4 471 776

102 229

-50 547

-44 402

4 376 827

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 250 177

171 285

-93 811

-64 103

6 092 263

(1) Dont encours restructurés pour 40 945 milliers d'euros.

 

– Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

78 335

90 380

Grandes entreprises

248 945

286 931

Clientèle de détail

373 103

365 193

Total Engagements de financement

700 383

742 504

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

1 790

3 234

Grandes entreprises

92 603

86 837

Clientèle de détail

15 828

16 977

Total Engagements de garantie

110 221

107 048

 

– Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Administration générale

20 181

8 181

Grandes entreprises

729 586

646 865

Clientèle de détail

1 865 384

1 791 118

Total Dettes envers la clientèle

2 615 151

2 446 164

 

— Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

6 267 461

164 642

-98 334

-68 307

6 100 820

Autres pays de l'Union européenne

7 247

124

-117

0

7 130

Autres pays d'Europe

774

0

0

0

774

Amérique du Nord

497

106

-27

0

470

Amériques centrale et du Sud

905

0

0

0

905

Afrique et Moyen-Orient

1 605

3

0

0

1 605

Asie et Océanie (hors Japon)

468

0

0

0

468

Japon

1

0

0

0

1

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 278 958

164 875

-98 478

-68 307

6 112 173

(1) Dont encours restructurés pour 52 702 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

6 233 034

171 285

-93 811

-64 103

6 075 120

Autres pays de l'Union européenne

12 364

0

0

0

12 364

Autres pays d'Europe

1 271

0

0

0

1 271

Amérique du Nord

461

0

0

0

461

Amériques centrale et du Sud

1 054

0

0

0

1 054

Afrique et Moyen-Orient

1 492

0

0

0

1 492

Asie et Océanie (hors Japon)

501

0

0

0

501

Japon

 

 

 

 

 

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 250 177

171 285

-93 811

-64 103

6 092 263

(1) Dont encours restructurés pour 40 945 milliers d'euros.

 

– Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

696 636

742 475

Autres pays de l'Union européenne

3 576

 

Autres pays d'Europe

24

17

Amérique du Nord

14

 

Amériques centrale et du Sud

75

 

Afrique et Moyen-Orient

39

11

Asie et Océanie (hors Japon)

19

1

Japon

 

 

Total Engagements de financement

700 383

742 504

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

110 155

107 048

Autres pays de l'Union européenne

66

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

110 221

107 048

 

– Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

France (y compris DOM-TOM)

2 603 143

2 445 776

Autres pays de l'Union européenne

6 224

16

Autres pays d'Europe

1 167

17

Amérique du Nord

2 837

 

Amériques centrale et du Sud

202

156

Afrique et Moyen-Orient

1 161

192

Asie et Océanie (hors Japon)

406

7

Japon

11

 

Organismes supranationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

2 615 151

2 446 164

 

— Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

– Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2016

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

411 145

22 335

Instruments de dettes

-

-

-

-

-

-

-

Administration générale

 

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

91 871

148

264

-

92 283

66 397

166 785

Administration générale

19 322

 

 

 

19 322

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

23 590

 

54

 

23 644

19 012

64 000

Clientèle de détail

48 959

148

210

 

49 317

47 385

102 785

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

91 871

148

264

-

92 283

477 542

189 120

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

individuellement

Dépréciations d'actifs

financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

392 254

22 219

Instruments de dettes

-

-

-

-

-

-

-

Administration générale

 

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

116 916

5 557

44 544

-

167 017

77 474

157 914

Administration générale

9 820

 

 

 

9 820

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

40 143

3 801

42 954

 

86 898

25 792

62 965

Clientèle de détail

66 953

1 756

1 590

 

70 299

51 682

94 949

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

116 916

5 557

44 544

-

167 017

469 728

180 133

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.2)

 

— Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

– Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en

Valeur

de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

3 093

42 422

34 843

80 358

90 077

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

3 093

42 422

34 843

80 358

90 077

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

3 093

42 422

34 843

80 358

90 077

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

3 093

42 422

34 843

80 358

90 077

 

– Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en

Valeur

de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

4 116

11 632

51 956

67 704

75 475

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 116

11 632

51 956

67 704

75 475

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

4 116

11 632

51 956

67 704

75 475

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

4 116

11 632

51 956

67 704

75 475

 

– Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en

Valeur

de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

28

654

1 372

2 054

3 104

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

28

644

1 372

2 044

3 104

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

10

 

10

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

18

0

0

18

20

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

18

 

 

18

20

Sous total

0

0

0

46

654

1 372

2 072

3 124

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

46

654

1 372

2 072

3 124

 

– Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

49

722

1 372

2 143

3 317

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

49

712

1 372

2 133

3 317

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

10

 

10

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

252

0

0

252

309

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

252

 

 

252

309

Sous total

0

0

0

301

722

1 372

2 395

3 626

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

301

722

1 372

2 395

3 626

 

— Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt

2 084 434

1 959 880

Futures

 

 

F.R.A.

 

 

Swaps de taux d'intérêts

2 078 434

1 959 880

Options de taux

 

 

Caps - floors - collars

6 000

 

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or

0

2 988

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

2 988

Autres instruments

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

 

Autres

 

 

Sous-total

2 084 434

1 962 868

Opérations de change à terme

7 978

42 005

Total Notionnels

2 092 412

2 004 873

 

— Risque de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.3)

 

–Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

8 461 394

8 461 391

8 273 301

8 272 541

Autres devises de l’Union européenne

21

272

 

96

USD

3 271

2 089

9 882

9 848

JPY

 

 

 

 

Autres devises

1

935

 

698

Total bilan

8 464 687

8 464 687

8 283 183

8 283 183

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.4)

 

— Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

54 231

3 796

87 150

336 222

 

481 399

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement)

410 030

629 019

2 161 435

3 071 343

 

6 271 827

Total

464 261

632 815

2 248 585

3 407 565

0

6 753 226

Dépréciations

 

 

 

 

 

-166 785

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 586 441

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

58 761

150 403

65 303

316 100

 

590 567

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement)

566 376

619 003

2 115 933

2 944 477

 

6 245 789

Total

625 137

769 406

2 181 236

3 260 577

0

6 836 356

Dépréciations

 

 

 

 

 

-157 914

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 678 442

 

— Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an
à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

757 195

1 315 224

1 039 922

918 237

0

4 030 578

Dettes envers la clientèle

2 076 055

118 902

413 207

6 987

0

2 615 151

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 833 250

1 434 126

1 453 129

925 224

0

6 645 729

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois
à ≤ 1 an

> 1 an
à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

794 967

1 357 209

1 043 394

865 429

0

4 060 999

Dettes envers la clientèle

1 851 658

102 349

486 274

5 883

0

2 446 164

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 646 625

1 459 558

1 529 668

871 312

0

6 507 163

 

— Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

10 018

10 013

 

 

 

20 031

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

10 018

10 013

0

0

0

20 031

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

2 857

 

 

 

 

2 857

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

8 014

8 008

 

 

 

16 022

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

10 871

8 008

0

0

0

18 879

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

— Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois
à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

3 741

 

 

 

 

3 741

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois
à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

4 700

 

 

 

 

4 700

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché".

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.4)

 

— Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.

 

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

— Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

— Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

— Instruments dérivés de couverture

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

Positive

Négative

Notionnel

Positive

Négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

80 358

66 163

1 978 048

90 077

74 198

1 824 964

Taux d'intérêt

80 358

66 163

1 978 048

90 077

74 198

1 824 964

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

0

1 541

10 000

0

1 277

10 000

Taux d'intérêt

 

1 541

10 000

 

1 277

10 000

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

80 358

67 704

1 988 048

90 077

75 475

1 834 964

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.4)

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires 

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier », sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

En 2016 comme en 2015 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu aux exigences réglementaires.

 

4 : Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 727

2 175

Sur opérations internes au Crédit Agricole

18 482

23 372

Sur opérations avec la clientèle

182 867

211 308

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

242

259

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 566

8 428

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

27 734

22 331

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

238 618

267 873

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 897

-2 216

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-58 167

-58 998

Sur opérations avec la clientèle

-20 861

-17 538

Sur dettes représentées par un titre

-55

-125

Sur dettes subordonnées

 

 

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-29 731

-25 074

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-2

-5

Charges d'intérêts

-110 713

-103 956

(1) Dont 2 445 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2016 contre 4 476 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

(2) Dont 3 862 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2016 contre 4 423 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

4.2. Commissions nettes

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

172

-41

131

101

-35

66

Sur opérations internes au Crédit Agricole

14 602

-10 618

3 984

15 343

-11 666

3 677

Sur opérations avec la clientèle

26 794

-817

25 977

25 750

-988

24 762

Sur opérations sur titres

 

-2

-2

 

-5

-5

Sur opérations de change

19

 

19

18

 

18

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

41

-17

24

57

 

57

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

70 944

-5 039

65 905

65 065

-5 489

59 576

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 396

 

2 396

2 487

 

2 487

Produits nets des commissions

114 968

-16 534

98 434

108 821

-18 183

90 638

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-99

103

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option

0

199

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

167

151

Résultat de la comptabilité de couverture

2

5

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

70

458

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

94 565

-94 565

-

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

48 137

-46 428

1 709

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

46 428

-48 137

-1 709

Couvertures de flux de trésorerie

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

182 062

-182 060

2

Variations de juste valeur des éléments couverts

91 031

-91 020

11

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

91 031

-91 040

-9

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

-

-

-

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

276 627

-276 625

2

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

47 599

-47 607

-8

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

46 475

-1 124

45 351

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 124

-46 483

-45 359

Couvertures de flux de trésorerie

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

230 167

-230 154

13

Variations de juste valeur des éléments couverts

117 769

-112 384

5 385

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

112 398

-117 770

-5 372

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

-

-

-

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

277 766

-277 761

5

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dividendes reçus

20 369

12 407

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

7 817

4 977

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-116

-196

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

28 070

17 188

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque".

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-2

-2

Autres produits (charges) nets

-253

-882

Produits (charges) des autres activités

-255

-884

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Charges de personnel

-79 534

-80 917

Impôts et taxes (1)

-6 634

-5 998

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-45 316

-44 421

Charges générales d'exploitation

-131 484

-131 336

(1) Dont 433 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.

 

— Honoraires des Commissaires aux comptes

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des Commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2016 est donnée ci-dessous :

 

– Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France

 

(En milliers d'euros hors taxes)

Cabinet E&Y

Cabinet KPMG

Total 2016

2016

2015

2016

2015

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

78

78

78

78

156

Emetteur

78

78

78

78

156

Filiales intégrées globalement

 

 

 

 

0

Autres services

13

10

10

3

23

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes (1)

2

 

2

0

4

Emetteur

 

 

 

 

0

Filiales intégrées globalement

 9

 8

 

 

9

Autres prestations (1)

2

2

8

3

10

Services autres que la certification des comptes (2)

 

 

 

 

0

Total

91

88

88

81

179

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 30 juin 2016 sur la lettre d’affirmation sur les états comptables consolidés pour le projet EUREKA, autres prestations sont la mission RSE et la certification ECO FOLIO

(2) Caisses Locales

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux amortissements

-7 977

-7 248

Immobilisations corporelles

-7 966

-7 213

Immobilisations incorporelles

-11

-35

Dotations (reprises) aux dépréciations

-594

0

Immobilisations corporelles (1)

-594

 

Immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-8 571

-7 248

(1) La dépréciation concerne la fermeture de l’agence de BEGON

 

4.8. Coût du risque

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-44 170

-36 024

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-43 217

-33 727

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-35

-10

Engagements par signature

-682

-2 026

Risques et charges

-236

-261

Reprises de provisions et de dépréciations

24 488

22 366

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

22 776

19 887

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

24

Engagements par signature

1 641

1 549

Risques et charges

71

906

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-19 682

-13 658

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-426

-486

Récupérations sur prêts et créances amortis

377

479

Décotes sur crédits restructurés

-724

-229

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-2

-38

Autres produits

 

 

Coût du risque

-20 457

-13 932

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

180

264

Plus-values de cession

184

307

Moins-values de cession

-4

-43

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

180

264

 

4.10. Impôts

 

– Charge d’impôt

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Charge d'impôt courant

-28 164

-36 048

Charge d'impôt différé

-2 243

-5 132

Charge d'impôt de la période

-30 407

-41 180

 

– Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2016

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

93 892

34,43 %

-32 327

Effet des différences permanentes

 

 

5 502

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-953

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

318

Effet des autres éléments

 

 

-9 731

Taux et charge effectifs d'impôt

 

32,39 %

-30 407

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.

 

La loi de finance pour 2017 et la loi de finances rectificative pour 2016 ont été publiées au Journal Officiel du 30 décembre 2016. Cette loi de finances pour 2017 prévoit une baisse du taux d’impôt courant sur les sociétés pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2020 ou 31 décembre 2019 pour les entités dont le chiffre d’affaires est inférieur à un milliard d’euros. Le taux d’imposition courant sera alors de 28,92 %.

 

En conséquence, les actifs et passifs d’impôts différés au 31 décembre 2016 sont évalués au montant que l’on s’attend à payer ou à recouvrer auprès des administrations fiscales en fonction des dates de retournement ou de réalisation des bases d’impôts différés.

 

En synthèse :

‐ Les impôts différés dont le retournement doit intervenir au cours des exercices 2017 à 2019 (ou 2018 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 34,43 %

‐ Les impôts différés dont le retournement est prévu à compter de l’exercice 2020 (ou 2019 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 28,92 %. 

 

Au 31 décembre 2015 

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

119 065

38 %

-45 245

Effet des différences permanentes

 

 

-893

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-5 860

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

582

Effet des autres éléments

 

 

5 688

Taux et charge effectifs d'impôt

 

34,59 %

-41 180

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres variations

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-3 298

-215

Ecart de réévaluation de la période

4 519

4 762

Transfert en résultat

-7 817

-4 977

Autres variations

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-264

129

Ecart de réévaluation de la période

-264

129

Transferts en résultat

 

 

Autres variations

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

2 399

665

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

-1 163

579

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-1 783

112

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

377

-38

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-1 406

74

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

-2 569

653

Dont part du Groupe

-2 569

653

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

0

0

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

27 580

-8 359

19 221

19 221

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-1 326

457

-869

-869

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

26 254

-7 902

18 352

18 352

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

26 254

-7 902

18 352

18 352

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-2 520

868

-1 652

-1 652

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-2 520

868

-1 652

-1 652

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-2 520

868

-1 652

-1 652

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

23 734

-7 034

16 700

16 700

 

(En milliers d'euros)

Variation

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

0

0

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-3 298

2 396

-902

-902

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-264

3

-261

-261

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-3 562

2 399

-1 163

-1 163

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

-3 562

2 399

-1 163

-1 163

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-1 783

377

-1 406

-1 406

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-1 783

377

-1 406

-1 406

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-1 783

377

-1 406

-1 406

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-5 345

2 776

-2 569

-2 569

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

0

0

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

24 282

-5 963

18 319

18 319

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-1 590

460

-1 130

-1 130

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

22 692

-5 503

17 189

17 189

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

22 692

-5 503

17 189

17 189

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-4 303

1 245

-3 058

-3 058

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-4 303

1 245

-3 058

-3 058

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-4 303

1 245

-3 058

-3 058

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

18 389

-4 258

14 131

14 131

 

5 : Informations sectorielles

 

– Définition des secteurs opérationnels

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

 

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

6 : Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

21 736

 

22 883

 

Banques centrales

1 046

 

2 309

 

Valeur au bilan

22 782

0

25 192

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

2 062

4 969

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

2 062

4 969

dont Titres prêtés

 

 

 

– Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Instruments de capitaux propres

-

1 845

Actions et autres titres à revenu variable

-

1 845

Titres de dettes

-

-

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

-

-

Créances sur la clientèle

 

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

2 062

3 124

Valeur au bilan

2 062

4 969

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Instruments de capitaux propres

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

0

0

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Valeur au bilan

0

0

 

– Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 395

3 626

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

2 395

3 626

 

– Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

2 395

3 626

Valeur au bilan

2 395

3 626

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

13 617

3 525

 

13 168

3 076

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

308 457

10 406

-114

359 917

14 850

-740

Actions et autres titres à revenu variable

50 592

4 003

-500

59 705

5 004

-796

Titres de participation non consolidés

809 807

7 723

-759

450 209

7 040

-854

Total des titres disponibles à la vente

1 182 473

25 657

-1 373

882 999

29 970

-2 390

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 182 473

25 657

-1 373

882 999

29 970

-2 390

Impôts

 

-6 141

178

 

-8 889

528

Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

19 516

-1 195

 

21 081

-1 862

(1) Dont 22 401 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2016 et 22 219 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

(2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 396 537 milliers d’euros au 31 décembre 2016 et 377 599 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

– Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

7 131

4 388

Comptes et prêts

7 131

4 388

dont comptes ordinaires débiteurs sains

6 892

4 194

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

7 131

4 388

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

7 131

4 388

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

0

0

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

474 268

586179

Comptes ordinaires

34 761

30 457

Comptes et avances à terme

439 507

530 117

Prêts subordonnés

 

25 605

Valeur brute

474 268

586 179

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

474 268

586 179

Valeur au bilan

481 399

590 567

 

– Prêts et créances sur la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 236

2 236

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 236

Prêts et avances

6 269 591

6 243 553

Créances commerciales

5 614

3 889

Autres concours à la clientèle

6 229 269

6 142 653

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

1 914

4 132

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

7 843

8 419

Comptes ordinaires débiteurs

24 951

84 460

Valeur brute

6 271 827

6 245 789

Dépréciations

-166 785

-157 914

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

6 105 042

6 087 875

Opérations de location-financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Valeur brute

0

0

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location-financement

0

0

Valeur au bilan

6 105 042

6 087 875

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

116 140

105 857

Obligations et autres titres à revenu fixe

205 420

200 707

Total

321 560

306 564

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

321 560

306 564

 

6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

Au titre de l’exercice, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement.

 

6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31/12/2016

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

-157 914

 

-44 253

35 382

 

 

-166 785

dont dépréciations collectives

-64 103

 

-11 973

7 769

 

 

-68 307

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente (1)

-22 219

 

-116

 

 

 

-22 335

Autres actifs financiers

-62

 

-35

31

 

 

-66

Total Dépréciations des actifs financiers

-180 195

0

-44 404

35 413

0

0

-189 186

(1) Les titres SAS Rue La Boétie sont dépréciés pour 9 409 milliers d’euros au 31 décembre 2016, stable par rapport à l’exercice précédent.

Les variations entre le 31 décembre 2015 et le 31 décembre 2016 sont majoritairement liées aux dépréciations individuelles.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31/12/2015

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

-150 176

 

-36 340

28 602

 

 

-157 914

dont dépréciations collectives

-62 592

 

-2 883

1 372

 

 

-64 103

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

-22 026

 

-196

3

 

 

-22 219

Autres actifs financiers

-76

 

-10

24

 

 

-62

Total Dépréciations des actifs financiers

-172 278

0

-36 546

28 629

0

0

-180 195

 

6.9. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

– Dettes envers les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

1 107

1 351

dont comptes ordinaires créditeurs

 

272

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

1 107

1 351

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

41 513

18 361

Comptes et avances à terme

3 987 958

4 041 287

Total

4 029 471

4 059 648

Valeur au bilan

4 030 578

4 060 999

 

– Dettes envers la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

1 921 463

1 716 108

Comptes d'épargne à régime spécial

41 657

39 503

Autres dettes envers la clientèle

652 031

690 553

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

2 615 151

2 446 164

 

6.10. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

 

2 857

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

20 031

16 022

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

20 031

18 879

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

0

0

 

6.11. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

– Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2016

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) =( c) - (d)

Dérivés

82 392

 

82 392

 

 

82 392

Prises en pension de titres

39 582

39 582

0

67 275

195

-67 470

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

121 974

39 582

82 392

67 275

195

14 922

 

31/12/2015

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

93 180

 

93 180

421

195

92 564

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

93 180

0

93 180

421

195

92 564

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est liée avec ses clients par la convention cadre de type FBF.

 

– Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2016

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

69 839

 

69 839

67 275

 

2 564

Mises en pension de titres

39 650

39 582

68

 

 

68

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

109 489

39 582

69 907

67 275

0

2 632

 

31/12/2015

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

78 791

 

78 791

421

 

78 370

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

78 791

0

78 791

421

0

78 370

 

6.12. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Impôts courants

11 724

14 010

Impôts différés

22 396

24 013

Total Actifs d'impôts courants et différés

34 120

38 023

Impôts courants

 

 

Impôts différés

8

7

Total Passifs d'impôts courants et différés

8

7

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

26 886

0

29 202

0

Charges à payer non déductibles

369

 

329

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

23 673

 

25 853

 

Autres différences temporaires

2 843

 

3 019

 

Impôts différés sur réserves latentes

2 004

1 666

1 377

1 671

Actifs disponibles à la vente

513

1 624

306

1 671

Couvertures de Flux de Trésorerie

460

 

457

 

Gains et pertes sur écarts actuariels

1 031

43

614

 

Impôts différés sur résultat

-5 035

8

-5 107

7

Total Impôts différés (1)

23 854

1 674

25 472

1 678

(1) Dont une diminution du stock d’impôts différés nets de 3,7 millions d’euros au titre de l’exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d’imposition courant de 34,43 % à 28,92 %. Cette diminution du stock d’impôts différés est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l’exercice 2019.

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.13. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

– Comptes de régularisation et actifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres actifs

58 311

111 106

Comptes de stocks et emplois divers

489

631

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Débiteurs divers (1)

57 806

110 446

Comptes de règlements

16

29

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

84 825

44 779

Comptes d'encaissement et de transfert

52 487

15 552

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

31 338

28 810

Charges constatées d'avance

902

305

Autres comptes de régularisation

98

112

Valeur au bilan

143 136

155 885

(1) Dont 134 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

– Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres passifs (1)

71 596

63 989

Comptes de règlements

 

 

Créditeurs divers

53 851

43 642

Versement restant à effectuer sur titres

17 745

20 347

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

83 613

84 012

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

15 136

16 166

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

2

1

Produits constatés d’avance

25 049

25 347

Charges à payer

43 101

42 420

Autres comptes de régularisation

325

78

Valeur au bilan

155 209

148 001

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.14. Immeubles de placement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-25

 

-2

 

 

 

-27

Valeur au bilan (1)

42

0

-2

0

0

0

40

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-24

 

 

-1

 

 

-25

Valeur au bilan (1)

43

0

0

-1

0

0

42

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.

 

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 40 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 42 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

– Juste valeur des immeubles de placement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

 

 

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

67

67

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

 

 

Valeur de marché des immeubles de placement

67

67

 

Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût amorti au bilan.

 

6.15. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements d'entreprises)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

169 496

 

9 990

-785

 

 

178 701

Amortissements et dépréciations (1)

-90 447

 

-8 561

732

 

 

-98 276

Valeur au bilan

79 049

0

1 429

-53

0

0

80 425

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

1159

 

 

 

 

 

1 159

Amortissements et dépréciations

-384

 

-11

 

 

-1

-396

Valeur au bilan

775

0

-11

0

0

-1

763

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements d'entreprises)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

150 811

 

23 850

-5 165

 

 

169 496

Amortissements et dépréciations (1)

-88 342

 

-7 213

5 108

 

 

-90 447

Valeur au bilan

62 469

0

16 637

-57

0

0

79 049

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

1 143

 

26

-10

 

 

1 159

Amortissements et dépréciations

-349

 

-35

 

 

 

-384

Valeur au bilan

794

0

-9

-10

0

0

775

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.16. Provisions

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Risques sur les produits épargne-logement

9 743

 

3 401

 

 

 

 

13 144

Risques d’exécution des engagements par signature

4 700

 

683

 

-1 642

 

 

3 741

Risques opérationnels

792

 

4

 

-345

 

 

451

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 743

 

 

 

-26

 

1 635

4 352

Litiges divers

1 282

 

258

-326

-151

 

 

1 063

Participations

0

 

44

 

 

 

 

44

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques (2)

4 910

 

2 021

-2 054

-447

 

 

4 430

Total

24 170

0

6 411

-2 380

-2 611

0

1 635

27 225

(1) Dont 3 510 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 842 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

(2) Dont 3 873 milliers d’euros au titre des DAT à taux progressifs à fin décembre 2016

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Risques sur les produits épargne-logement

9 885

 

 

 

-142

 

 

9 743

Risques d’exécution des engagements par signature

4 224

 

2 025

 

-1 549

 

 

4 700

Risques opérationnels

714

 

225

 

-147

 

 

792

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 952

 

84

 

-24

 

-269

2 743

Litiges divers

4 081

 

268

-2 156

-911

 

 

1 282

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques (2)

4 310

 

2 346

-1 738

-8

 

 

4 910

Total

26 166

0

4 948

-3 894

-2 781

0

-269

24 170

(1) Dont 1 899 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 844 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

(2) Dont 4 095 milliers d’euros au titre des DAT à taux progressifs à fin décembre 2015

 

— Provision épargne-logement :

 

– Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

630 582

531 414

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

383 280

377 265

Ancienneté de plus de 10 ans

405 452

416 536

Total plans d'épargne-logement

1 419 314

1 325 215

Total comptes épargne-logement

245 489

242 930

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 664 803

1 568 145

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016 et à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015.

 

– Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

3 182

4 431

Comptes épargne-logement

19 075

26 234

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

22 257

30 665

 

– Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-4 619

-2 872

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 153

-1 448

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 372

-5 423

Total plans d'épargne-logement

-13 144

-9 743

Total comptes épargne-logement

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-13 144

-9 743

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2016

Plans d'épargne-logement

-9 743

-3 401

 

 

-13 144

Comptes épargne-logement

 

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-9 743

-3 401

0

0

-13 144

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.17. Capitaux propres 

 

— Composition du capital au 31 décembre 2016

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2016

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2016

%

du capital

%

des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

dont part du Public

 

 

 

 

 

 

dont part Sacam Mutualisation

 

 

 

 

 

 

dont part auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

1 084 218

1 084 218

1 306 419

30%

0%

dont part du Public

218 260

2 789

10

221 039

 

 

dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

1 081 419

0

 

 

dont part Sacam Mutualisation

0

1 081 419

 

1 081 419

 

 

dont part Caisses Locales

6 740

10

2 789

3 961

 

 

Parts sociales

3 019 289

49

49

3 019 289

70%

100%

dont 54 Caisses Locales

3 018 840

 

 

3 018 840

 

 

dont 28 administrateurs de la CR

448

48

48

448

 

 

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

1

0

 

 

dont Sacam Mutualisation

 

1

 

1

 

 

dont Autres

 

 

 

 

 

 

Total

4 325 708

1 084 267

1 084 267

4 325 708

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

Au titre de l’exercice 2016, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblée générale du 24/03/2017 le paiement d’un dividende par part sociale de 0.22 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

– Dividendes

Le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du TMO, sur les 3 dernières années civiles précédant la date de l’Assemblée Générale annuelle, majorée de 200 points de base (loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016).

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2013

4,35

0,246

2014

4,45

0,189

2015

4,45

0,18

Prévu 2016

4,30

0,22

 

– Dividendes payés au cours de l’exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8 083 milliers d’euros en 2016.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2016

L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2016 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 24 mars 2017.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Réserve Légale

41 704 090,81

Dotation aux autres réserves

13 901 363,60

Intérêts aux parts sociales

664 244,75

Rémunération des CCA

5 617 601,70

 

6.18. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

 

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».

 

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

22 782

 

 

 

 

22 782

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

18

28

644

1 372

 

2 062

Instruments dérivés de couverture

1 516

1 577

42 422

34 843

 

80 358

Actifs financiers disponibles à la vente

 

92

 

276 336

906 045

1 182 473

Prêts et créances sur les établissements de crédit

54 231

3 796

87 150

336 222

 

481 399

Prêts et créances sur la clientèle

352 407

615 670

2 128 726

3 008 242

 

6 105 045

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

10 527

 

 

 

 

10 527

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 656

26 924

143 681

148 299

 

321 560

Total Actifs financiers par échéance

444 137

648 087

2 402 623

3 805 314

906 045

8 206 206

Banques centrales

252

49

722

1 372

 

2 395

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

1 027

3 089

11 632

51 956

 

67 704

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

0

Dettes envers les établissements de crédit

757 195

1 315 224

1 039 922

918 237

 

4 030 578

Dettes envers la clientèle

2 076 055

118 902

413 207

6 987

 

2 615 151

Dettes représentées par un titre

10 018

10 013

 

 

 

20 031

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

0

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

66 465

 

 

 

 

66 465

Total Passifs financiers par échéance

2 911 012

1 447 277

1 465 483

978 552

0

6 802 324

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

25 192

0

0

0

0

25 192

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

20

168

1 268

1 668

1 845

4 969

Instruments dérivés de couverture

361

2 825

22 098

64 793

0

90 077

Actifs financiers disponibles à la vente

0

2 682

0

324 628

555 689

882 999

Prêts et créances sur les établissements de crédit

58 761

150 403

65 303

316 100

0

590 567

Prêts et créances sur la clientèle

511 303

601 883

2 086 146

2 888 542

0

6 087 874

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

21 166

 

 

 

 

21 166

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 031

14 577

135 324

154 632

 

306 564

Total Actifs financiers par échéance

618 834

772 538

2 310 139

3 750 363

557 534

8 009 408

Banques centrales

0

0

0

0

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

309

168

1 480

1 669

 

3 626

Instruments dérivés de couverture

1 130

3 448

23 694

47 203

 

75 475

Dettes envers les établissements de crédit

794 967

1 357 209

1 043 394

865 429

 

4 060 999

Dettes envers la clientèle

1 851 658

102 349

486 274

5 883

 

2 446 164

Dettes représentées par un titre

10 871

8 008

0

0

 

18 879

Dettes subordonnées

0

0

0

0

 

0

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

77 114

 

 

 

 

77 114

Total Passifs financiers par échéance

2 736 049

1 471 182

1 554 842

920 184

0

6 682 257

 

7 : Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Salaires et traitements (1)

-40 463

-41 483

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-4 825

-4 795

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 820

-1 827

Autres charges sociales

-14 209

-14 804

Intéressement et participation

-8 664

-9 116

Impôts et taxes sur rémunération

-9 553

-8 892

Total Charges de personnel

-79 534

-80 917

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 421 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 246 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2016

31/12/2015

France

1 217

1 110

Etranger

0

0

Total

1 217

1 110

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

– Variation dette actuarielle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

20 439

 

20 439

20 444

Écart de change

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 477

 

1 477

1 601

Coût financier

409

 

409

304

Cotisations employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

-247

Variation de périmètre

-84

 

-84

-155

Prestations versées (obligatoire)

-1 002

 

-1 002

-1 518

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1)

36

 

36

356

(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1)

1 728

 

1 728

-346

Dette actuarielle au 31/12/N

23 003

0

23 003

20 439

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience

 

– Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Coût des services

1 477

 

1 477

1 354

Charge/produit d'intérêt net

 

 

 

18

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 477

-

1 477

1 372

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

2 519

 

2 519

2 632

Écart de change

 

 

 

 

Gains/(pertes) actuariels sur l'actif

19

 

19

-121

Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1)

36

 

36

355

Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1)

1 728

 

1 728

-347

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

4 302

-

4 302

2 519

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.

 

– Variation de juste valeur des actifs

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

18 541

 

18 541

18 253

Écart de change

 

 

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

359

 

359

286

Gains/(pertes) actuariels

-19

 

-19

121

Cotisations payées par l'employeur

1 699

 

1 699

1 553

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

 

Variation de périmètre

-84

 

-84

-155

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 002

 

-1 002

-1 517

Juste valeur des actifs au 31/12/N

19 494

-

19 494

18 541

 

– Variation de juste valeur des droits à remboursement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1

 

 

 

 

Écart de change

 

 

 

 

Intérêt sur les droits à remboursement (produit)

 

 

 

 

Gains/(pertes) actuariels

 

 

 

 

Cotisations payées par l'employeur

 

 

 

 

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

 

Variation de périmètre

 

 

 

 

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N

0

0

0

0

 

– Position nette

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Dette actuarielle fin de période

23 004

 

23 004

-20 439

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

-19 493

 

-19 493

18 541

Position nette (passif) / actif fin de période

3 511

0

3 511

-1 898

 

– Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

 

Le rendement attendu des actifs et les taux actuariels retenus sont les suivants :

 

 

– Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs

 

(En milliers d'euros)

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

En %

En montant

Dont coté

En %

En montant

Dont coté

En %

En montant

Dont coté

Actions

9,6 %

1 871

1 871

 

 

 

9,6 %

1 871

1 871

Obligations

84,1 %

16 394

16 394

 

 

 

84,1 %

16 394

16 394

Immobiliers

6,3 %

1 228

 

 

 

 

6,3 %

1 228

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent que :

 

 

Contact Formugei

Contrat de retraite supplémentaire

Contrat IFC

salariés

Contrat IFC

de direction

Une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de

0,90 %

3,11 %

5,81 %

4,58 %

Une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de

0,90 %

3,31 %

6,41 %

4,88 %

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 4 352 milliers euros à la fin de l’exercice 2016.

 

La réserve Spéciale de participation est calculée selon la formule légale conformément à un accord local conclu le 23 juin 2016. Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2016 s’élève à 521 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

 

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

 

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de la météo client moyen de la CR obtenu suite à l’enquête de satisfaction réalisée chaque année au 1er trimestre auprès des clients de Val de France, à savoir 14% pour 2016.

 

– Calcul de l’enveloppe de retour financier au titre de 2016 :

 

Niveau de la météo client

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si météo client < ou égal à 80 %

13,00 %

Si météo client > à 80 % et < ou égale à 82 %

13,30 %

Si météo client > à 82 % et < ou égale à 83 %

13,60 %

Si météo client > à 83 % et < ou égale à 86 %

13,80 %

Si météo client > à 86 % et < ou égale à 90 %

14,00 %

Si météo client > à 90 %

14,50 %

 

– Calcul de la prime d’intéressement

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 23 juin 2016.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

 

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2016 s’élève à 8 143 milliers d’euros.

 

– Engagements en matière de médailles du travail

Enfin la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2016 s’élève à 842 milliers d’euros.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme de l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des membres du comité de direction : 1 757 milliers d’euros

b) avantages postérieurs à l’emploi 1 584 milliers d’euros

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

– Engagements donnés et reçus

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

2 816 900

3 225 912

Engagements de financement

701 697

777 861

Engagements en faveur des établissements de crédit

1 314

35 357

Engagements en faveur de la clientèle

700 383

742 504

Ouverture de crédits confirmés

426 050

496 263

Ouverture de crédits documentaires

714

1 073

Autres ouvertures de crédits confirmés

425 336

495 190

Autres engagements en faveur de la clientèle

274 333

246 241

Engagements de garantie

315 133

615 746

Engagements d'ordre des établissements de crédit

204 912

508 698

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

1 622

0

Autres garanties (1)

203 290

508 698

Engagements d'ordre de la clientèle

110 221

107 048

Cautions immobilières

5 181

7 832

Autres garanties d'ordre de la clientèle

105 040

99 216

(1) Dont 195 817 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 508 698 milliers d’euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

1 959 212

1 931 365

Engagements de financement

30 681

51 944

Engagements reçus des établissements de crédit

30 681

51 944

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 928 531

1 879 421

Engagements reçus des établissements de crédit

117 621

112 584

Engagements reçus de la clientèle

1 810 910

1 766 837

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

106 236

116 480

Autres garanties reçues

1 704 674

1 650 357

 

– Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …)

1 800 070

1 832 305

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

 

Autres dépôts de garantie

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

68

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

1 800 138

1 832 305

Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie

 

 

Autres dépôts de garantie

 

 

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres et valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

(1) Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 1er juillet 2016, l’entité a versé un dépôt de 66 284 milliers d’euros en amendement du précédent dépôt versé le 2 janvier 2014 pour 171 777 milliers d’euros.

L’opération de simplification capitalistique qui s’est traduite par la cession des parts CCI/CCA le 3 août 2016 s’est accompagnée de deux avenants au dispositif switch qui ont pris effet le 21 juillet 2016. Dans ce contexte, l’assiette de la garantie globale (switch) et le dépôt de gage espèces ont été en partie réduits. Ainsi, le montant plafond de la garantie a baissé à concurrence de la composante liées aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et la partie correspondante du dépôt de gage espèces a été remboursée. A l’issue de l’opération, l’entité conserve un dépôt de 66 284 milliers d’euros relatif aux exigences prudentielles liées à la mise en équivalence des participations dans Crédit Agricole Assurance détenues par Crédit Agricole S.A.

 

Au 31 décembre 2016 la Caisse Régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.

 

– Créances apportées en garantie

Au cours de l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1 800 070 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 832 305 milliers d’euros en 2015. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

- 1 004 554 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 043 111 milliers d’euros en 2015 ;

- Aucune créance à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

- 172 743 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 155 187 milliers d’euros en 2015 ;

- 622 772 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 534 007 milliers d’euros en 2015.

 

– Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. 

 

Les garanties détenues par de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 68 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

 

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

68

693

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

68

693

 

9 : Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2016 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008.

 

10 : Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique

 

Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

– Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2016

Juste valeur

au 31 décembre 2016

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 586 441

6 690 169

-

6 690 169

-

Créances sur les établissements de crédit

481 399

480 638

-

480 638

-

Comptes ordinaires & prêts JJ

41 653

41 653

-

41 653

 

Comptes et prêts à terme

439 746

438 985

-

438 985

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

6 105 042

6 209 531

-

6 209 531

-

Créances commerciales

5 210

5 614

 

5 614

 

Autres concours à la clientèle

6 069 238

6 167 311

 

6 167 311

 

Titres reçus en pension livrée

-

-

 

-

 

Prêts subordonnés

1 914

1 879

 

1 879

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 220

 

2 220

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

-

-

 

-

 

Créances nées d’opérations de réassurance

-

-

 

-

 

Avances en comptes courants d'associés

7 776

7 616

 

7 616

 

Comptes ordinaires débiteurs

18 668

24 891

 

24 891

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

321 560

344 056

299 380

44 676

-

Effets publics et valeurs assimilées

116 140

125 172

125 172

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

205 420

218 884

174 208

44 676

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 908 001

7 034 225

299 380

6 734 845

-

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2015

Juste valeur

au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 678 442

6 745 901

-

6 745 901

-

Créances sur les établissements de crédit

590 567

588 692

-

588 692

-

Comptes ordinaires & prêts JJ

34 651

34 644

 

34 644

 

Comptes et prêts à terme

530 311

528 448

 

528 448

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

25 605

25 600

 

25 600

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

6 087 875

6 157 209

-

6 157 209

-

Créances commerciales

3 636

3 889

 

3 889

 

Autres concours à la clientèle

5 991 286

6 054 384

 

6 054 384

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

4 132

4 044

 

4 044

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 184

 

2 184

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

8 419

8 316

 

8 316

 

Comptes ordinaires débiteurs

78 166

84 392

 

84 392

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

306 564

328 086

279 925

48 161

-

Effets publics et valeurs assimilées

105 857

114 543

114 543

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

200 707

213 543

165 382

48 161

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 985 006

7 073 987

279 925

6 794 062

-

 

– Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2016

Juste valeur

au 31 décembre 2016

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 030 578

4 027 036

-

4 027 036

-

Comptes ordinaires & emprunts JJ

41 445

41 436

 

41 436

 

Comptes et emprunts à terme

3 989 065

3 985 600

 

3 985 600

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

68

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

2 615 151

2 642 996

-

2 642 996

-

Comptes ordinaires créditeurs

1 921 463

1 921 453

-

1 921 453

-

Comptes d'épargne à régime spécial

41 657

41 657

-

41 657

-

Autres dettes envers la clientèle

652 031

679 886

-

679 886

-

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

20 031

20 010

-

20 010

-

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 665 760

6 690 042

-

6 690 042

-

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2015

Juste valeur

au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 060 999 

3 401 280 

-

3 401 280 

-

Comptes ordinaires & emprunts JJ

18 634 

18 619 

 

18 619 

 

Comptes et emprunts à terme

4 042 365 

3 382 661 

 

3 382 661 

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

2 446 164 

2 453 401 

-

2 453 401 

-

Comptes ordinaires créditeurs

1 716 108 

1 716 098 

 

1 716 098 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

39 503 

39 503 

 

39 503 

 

Autres dettes envers la clientèle

690 553 

697 800 

 

697 800 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

18 879

18 512

 

18 512

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 526 042

5 873 193

-

5 873 193

-

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

— Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

–Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

2 062

-

2 062

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

-

-

-

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Instruments dérivés

2 062

 

2 062

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

-

-

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 182 473

350 860

831 613

-

Effets publics et valeurs assimilées

13 617

13 617

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

308 457

308 457

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

860 399

28 786

831 613

 

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

80 358

 

80 358

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 264 893

350 860

914 033

-

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

3 306

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

3 306

0

(1) Y compris 396 537 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables").

(2) Il s’agit du Fonds de Garantie des Déposants

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 969

0

4 969

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 845

0

1 845

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 845

 

1 845

 

Instruments dérivés

3 124

 

3 124

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

882 999

405 937

473 756

3 306

Effets publics et valeurs assimilées

13 168

13 168

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

359 917

359 917

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

59 914

32 852

473 756

3 306

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

90 077

 

90 077

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

978 045

405 937

568 802

3 306

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Y compris 377 599 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 "Principes et méthodes comptables").

 

– Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 395

-

2 395

0

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Instruments dérivés

2 395 

 

2 395

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

67 704

 

67 704

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

70 099

-

70 099

0

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 626

-

3 626

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Instruments dérivés

3 626 

 

3 626 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

-

 

Instruments dérivés de couverture

75 475

 

75 475

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

79 101

-

79 101

0

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

 

— Changements de modèles de valorisation

 

Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3

 

Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

 

– Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

 

(En milliers d'euros)

Total

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Titres reçus en pension livrée

Titres détenus à des fins de transaction

Instruments dérivés

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Titres détenus à des fins de transaction

Solde d'ouverture (31/12/2015)

3 306

 

 

 

 

 

 

0

 

Gains / pertes de la période

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Comptabilisés en résultat

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Comptabilisés en capitaux propres

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Achats de la période

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Ventes de la période

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Emissions de la période

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Dénouements de la période

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Reclassements de la période

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Variations liées au périmètre de la période

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Transferts (1)

-3 306

0

0

0

0

0

0

0

0

Transferts vers niveau 3

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Transferts hors niveau 3

-3 306

 

 

 

 

 

 

0

 

Solde de clôture (31/12/2016)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

(1) transfert du Fonds de Garantie des Déposants en niveau 2

 

(En milliers d'euros)

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

Créances sur la clientèle

Titres à la juste valeur par résultat sur option

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Titres à la juste valeur par résultat sur option

Solde d'ouverture (31/12/2015)

 

 

 

 

 

 

Gains / pertes de la période

0

 

0

0

0

0

Comptabilisés en résultat

 

 

 

 

 

0

Comptabilisés en capitaux propres

 

 

 

 

 

0

Achats de la période

 

 

 

 

 

0

Ventes de la période

 

 

 

 

 

0

Émissions de la période

 

 

 

 

 

0

Dénouements de la période

 

 

 

 

 

0

Reclassements de la période

 

 

 

 

 

0

Variations liées au périmètre de la période

 

 

 

 

 

0

Transferts (1)

0

 

0

0

0

0

Transferts vers niveau 3

 

 

 

 

 

0

Transferts hors niveau 3

 

 

 

 

 

0

Solde de clôture (31/12/2016)

0

 

0

0

0

0

 (1) transfert du Fonds de Garantie des Déposants en niveau 2

 

(En milliers d'euros)

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Créances disponibles à la vente

Solde d'ouverture (31/12/2015)

 

 

3 306

 

 

Gains / pertes de la période

0

0

-

0

0

Comptabilisés en résultat

 

 

 

 

 

Comptabilisés en capitaux propres

 

 

 

 

 

Achats de la période

 

 

 

 

 

Ventes de la période

 

 

 

 

 

Émissions de la période

 

 

 

 

 

Dénouements de la période

 

 

 

 

 

Reclassements de la période

 

 

 

 

 

Variations liées au périmètre de la période

 

 

 

 

 

Transferts (1)

0

0

-3 306

0

0

Transferts vers niveau 3

 

 

 

 

 

Transferts hors niveau 3

 

 

-3 306

 

 

Solde de clôture (31/12/2016)

0

0

0

0

0

(1) transfert du Fonds de Garantie des Déposants en niveau 2

 

12 : Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016

 

— Date de clôture

Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe.

 

12.1. Information sur les filiales

 

12.1.1. Restrictions sur les entités contrôlées

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de restrictions sur les entités contrôlées au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.

 

12.1.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.

 

12.1.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France possède un fond dédié « Val de France Rendement » consolidé au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France consolide depuis 2015 un FCT Crédit Agricole Habitat 2015.

 

Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue".

 

12.2. Composition du périmètre

 

Périmètre de consoldation de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France

Méthode de consolidation

Modification de périmètre

Implantation

(Siège social si différent de l'implantation)

Type d'entité et nature du contrôle

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2016

31/12/2015

Val de France Rendement

Intégration globale

 

France

Fons dédié

100%

100%

100%

100%

FCT Crédit Agricole Habitat 2015

Intégration globale

 

France

FCT

100%

100%

100%

100%

54 Caisses Locales

Intégration globale

 

France

Caisses Locales

100%

100%

100%

100%

 

– Détail du périmètre de consolidation :

 

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2016 :

 

ANET

4 rue Diane de Poitiers

28260 ANET

ARROU

18 Grande Rue

28290 ARROU

AUNEAU

23 Place du Marché

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

8 Place du Marché

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 rue de la Paix

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 Place du Marché aux grains

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 rue Roger Brun

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 rue Saint Jean

28270 BREZOLLES

BROU

1 rue des Changes

28160 BROU

CHARTRES

1 rue Daniel Boutet

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

30 Place du 18 octobre

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 Place des Halles

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LE LOIR

22 rue de Châteaudun

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 Place du 8 mai

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

5 Place Victor Hugo

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 rue Carnot

28190 COURVILLE SUR EURE

DREUX

2 rue Parisis

28103 DREUX

DROUE-LA VILLE AUX CLERCS

9 rue Saint Nicolas

41270 DROUE

GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES

30 Place du 18 octobre

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 Place de l’Hôtel de Ville

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

2 rue Léon Ferré

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

18 Place du Martroi

28310 JANVILLE

LA BAZOCHE GOUET

Place du Marché

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 rue Delaborde

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 Place de l’Hôtel de Ville

28240 LA LOUPE

LAMOTTE BEUVRON

22 rue Dufort de Duras

41600 LAMOTIE BEUVRON

LES MONTILS

41 rue de Bel Air

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 Place Aristide Briand

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 rue Saint Laurent

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

Rue Bonne Nouvelle

41320 MENNETOU SUR CHER

MER-JOSNES

14 avenue Maunoury

41500 MER

MONDOUBLEAU

40 Place du Marché

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE-VILLEDIEU

36/37 Place Clemenceau

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

39 rue Nationale

41400 MONTRICHARD

MOREE-OUZOUER LE DOYEN

Place du 8 Mai

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

17 rue des Colonels Marais

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 rue de l’Eglise

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 rue Villette Gâté

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 rue de la Justice

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 rue Nationale

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

1 Place du Château

41290 OUCQUES

OUZOUER LE MARCHE

8 rue de la Libération

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 Avenue de Lattre de Tassigny

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

SAINT AIGNAN SUR CHER

22 Place Wilson

41110 SAINT AIGNAN

SAINT AMAND LONGPRE

8 Avenue du Président Grellet

41310 SAINT AMAND

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

13 rue de la Baronnie

28350 SAINT LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 boulevard de la République

41300 SALBRIS

SAVIGNYSUR BRAYE

Espace Commercial - Avenue de 1a Braye

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 avenue Aristide Briand

41130 SELLES SURCHER

SELOMMES

3 rue de la Vallée

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 Place de l’Hôtel de Ville

28250 SENONCHES

THIRON BEAUMONT

13 rue de Commerce

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 Faubourg Chartrain

41100 VENDOME

VOVES

13 rue du Voisin

28150 VOVES

 

13 : Participations et entités structurées non consolidées

 

13.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Ce poste s’élève à 809 807 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 450 209 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (acquisition de SACAM Mutualisation pour 335 946 milliers d’euros).

 

Au 31 décembre 2016, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Entité

Valeur net IAS en K€

% de contrôle

Carcie

479

21 %

SAS Crédit Agricole Immobilier Val de France

732

100 %

SAS Val de France Innovation

1 000

100 %

SAS Val de France Expansion

9 530

100 %

EURL Val de France Investissement

14 985

100 %

 

14 : Événements postérieurs au 31 décembre 2016

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas constaté d’évolution postérieure au 31 décembre 2016 ayant un impact significatif sur les comptes.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

 

- La note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et les méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues par la valorisation de ces titres, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour les dépréciations.

 

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur les méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

 

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé dans la note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues, et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans cette note 1.3 l’annexe aux comptes consolidés.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Paris-La Défense et Toulouse, le 3 mars 2017

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1701573

24/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4956
Texte de l'annonce :

1604956

24 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 septembre 2016

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

22 786

Effets publics et valeurs assimilées

116 135

Créances sur les établissements de crédits

9 790

Opérations internes au Crédit agricole

467 202

Opérations avec la clientèle

5 962 703

Obligations et autres titres à revenu fixe

343 652

Actions et autres titres à revenu variable

375 855

Participations et autres titres détenus à long terme

808 990

Parts dans les entreprises liées

25 671

Immobilisations corporelles et incorporelles

79 807

Autres actifs

74 767

Comptes de régularisation

60 779

Total de l’actif

8 348 137

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

849

Opérations internes au Crédit agricole

4 132 137

Comptes créditeurs de la clientèle

2 526 917

Dettes représentées par un titre

23 026

Autres passifs

58 143

Comptes de régularisation

103 306

Provisions pour risques et charges

88 963

Dettes subordonnées et titres participatifs

125 421

Fonds pour risques bancaires généraux

126 152

Capitaux propres hors FRBG

1 163 223

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

972 360

Provisions règlementées et subventions d’investissement

419

Report à nouveau

 

Total du passif

8 348 137

 

Hors - bilan

Montant

Engagements donnés

1 070 678

Engagements de financements

762 697

Engagements de garantie

307 981

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 795 044

Engagements de financements

29 019

Engagements de garantie

1 766 025

Engagements sur titres

 

 

 

1604956

27/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4066
Texte de l'annonce :

1604066

27 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 juin 2016

 (En milliers d’euros)

 

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 062

Effets publics et valeurs assimilées

115 684

Créances sur les établissements de crédits

7 763

Opérations internes au Crédit agricole

412 858

Opérations avec la clientèle

5 910 072

Obligations et autres titres à revenu fixe

343 736

Actions et autres titres à revenu variable

375 583

Participations et autres titres détenus à long terme

473 003

Parts dans les entreprises liées

23 927

Immobilisations corporelles et incorporelles

80 241

Autres actifs

64 893

Comptes de régularisation

51 869

Total de l’actif

7 882 691

 

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

938

Opérations internes au Crédit agricole

3 702 661

Comptes créditeurs de la clientèle

2 515 948

Dettes représentées par un titre

24 016

Autres passifs

60 856

Comptes de régularisation

87 906

Provisions pour risques et charges

82 984

Dettes subordonnées et titres participatifs

125 076

Fonds pour risques bancaires généraux

126 152

Capitaux propres hors FRBG

1 156 154

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

965 218

Provisions règlementées et subventions d’investissement

492

Report à nouveau

 

Total du passif

7 882 691

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 339 373

Engagements de financements

710 897

Engagements de garantie

628 476

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 771 597

Engagements de financements

76 806

Engagements de garantie

1 694 791

Engagements sur titres

 

 

 

1604066

04/05/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1823
Texte de l'annonce :

1601823

4 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 Situation au 31 mars 2016

 (En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

24 465

Effets publics et valeurs assimilées

116 603

Créances sur les établissements de crédits

9 195

Opérations internes au Crédit agricole

574 363

Opérations avec la clientèle

5 893 168

Obligations et autres titres à revenu fixe

339 765

Actions et autres titres à revenu variable

372 136

Participations et autres titres détenus à long terme

451 956

Parts dans les entreprises liées

23 614

Immobilisations corporelles et incorporelles

80 292

Autres actifs

111 231

Comptes de régularisation

70 907

Total de l’actif

8 067 695

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 015

Opérations internes au Crédit agricole

4 012 565

Comptes créditeurs de la clientèle

2 381 192

Dettes représentées par un titre

18 014

Autres passifs

65 329

Comptes de régularisation

126 531

Provisions pour risques et charges

85 857

Dettes subordonnées et titres participatifs

124 371

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG

1 134 669

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

943 659

Provisions règlementées et subventions d’investissement

566

Report à nouveau

 

Total du passif

8 067 695

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 393 059

Engagements de financements

774 456

Engagements de garantie

618 603

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 855 547

Engagements de financements

131 869

Engagements de garantie

1 723 678

Engagements sur titres

 

 

 

1601823

25/04/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1450
Texte de l'annonce :

1601450

25 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

 Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit.

Société de courtage d'assurances.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet – BP 90069, 28000 Chartres.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Comptes sociaux et consolidés approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 18 mars 2016.

 

A. — Comptes individuels au 31 décembre 2015.

 

Arrêté par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 29 Janvier 2016 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 18 Mars 2016.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Opérations interbancaires et assimilées

 

144 133

133 243

Caisse, banques centrales

 

25 181

25 201

Effets publics et valeurs assimilées

5

115 949

107 646

Créances sur les établissements de crédit

3

3 003

396

Opérations internes au Crédit Agricole

3

588 940

523 184

Opérations avec la clientèle

4

5 958 171

6 011 257

Opérations sur titres

 

724 403

565 199

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

340 686

195 160

Actions et autres titres à revenu variable

5

383 717

370 039

Valeurs immobilisées

 

555 210

519 334

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

452 173

433 186

Parts dans les entreprises liées

6-7

23 171

22 841

Immobilisations incorporelles

7

775

795

Immobilisations corporelles

7

79 091

62 512

Capital souscrit non versé

 

-

-

Actions propres

 

-

-

Comptes de régularisation et actifs divers

 

217 395

154 629

Autres actifs

8

159 070

102 768

Comptes de régularisation

8

58 325

51 861

Total actif

 

8 188 252

7 906 846

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Opérations interbancaires et assimilées

 

1 351

3 788

Banques centrales

 

-

-

Dettes envers les établissements de crédit

10

1 351

3 788

Opérations internes au Crédit Agricole

10

4 078 220

4 178 625

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 446 164

2 252 393

Dettes représentées par un titre

12

18 879

18 985

Comptes de régularisation et passifs divers

 

187 888

180 058

Autres passifs

13

65 390

59 781

Comptes de régularisation

13

122 498

120 277

Provisions et dettes subordonnées

 

212 165

87 021

Provisions

14

86 918

87 021

Dettes subordonnées

18

125 247

-

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

118 152

118 152

Capitaux propres hors FRBG

19

1 125 433

1 067 824

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

870 061

812 205

Ecart de réévaluation

 

-

-

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

639

934

Report à nouveau

 

-

-

Résultat de l'exercice

 

64 289

64 241

Total passif

 

8 188 252

7 906 846

 

Hors-bilan au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

1 393 607

1 377 398

Engagements de financement

27

777 861

767 856

Engagements de garantie

27

615 746

609 542

Engagements sur titres

27

-

-

Engagements reçus

 

1 799 285

2 064 091

Engagements de financement

27

51 944

195 000

Engagements de garantie

27

1 747 341

1 869 091

Engagements sur titres

27

-

-

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 24

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 25

 

II — Compte de résultat au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

29

250 790

248 054

Intérêts et charges assimilées

29

-106 214

-102 426

Revenus des titres à revenu variable

30

12 731

12 225

Commissions (produits)

31

108 845

109 596

Commissions (charges)

31

-18 182

- 16 462

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

32

160

-18

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

33

2 128

1 286

Autres produits d’exploitation bancaire

34

1 538

1 223

Autres charges d’exploitation bancaire

34

-1 771

-2 568

Produit net bancaire

 

250 025

250 910

Charges générales d’exploitation

35

-131 143

-126 530

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 251

-7 385

Résultat brut d'exploitation

 

111 631

116 995

Coût du risque

36

-13 932

-829

Résultat d'exploitation

 

97 699

116 166

Résultat net sur actifs immobilisés

37

791

-328

Résultat courant avant impôt

 

98 490

115 838

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

38

-34 496

-42 268

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

295

-9 329

Résultat net de l'exercice

 

64 289

64 241

 

III. — Affectation du résultat

 

(en milliers d'euros)

Bénéfice de l'exercice

64 289

Affectation à la réserve légale

43 449

Affectation en autres réserves

14 483

Intérêts des parts sociales et cca

6 357

 

IV. — Annexes

 

Note 1 : Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, 54 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,70 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,15 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015, soit 0,15 % de son capital, contre 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014.

 

Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposée en droit français par l’ordonnance 2015-2014 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d’une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d’une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Cette garantie Switch a été mise en œuvre pour la première fois le 30 juin 2015 (voir note 1.3 relative aux événements significatifs de l’exercice).

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Au cours de l’exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l’indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 2, 913 millions d’euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Cela s’est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d’une charge en coût du risque de 3,7 millions d’euros et d’un produit d’impôt à hauteur de 1,4 millions d’euros, et par l’annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du compte de résultat du troisième trimestre.

 

Opération de titrisation

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, un portefeuille de crédits habitat pour un montant de 135 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 116 millions d’euros et des titres subordonnés pour 19 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 2015

 

Le principal événement postérieur à la clôture de l’exercice est la parution du décret concernant la rémunération des parts sociales : la rémunération maximale des parts sociales pouvant être appliquée au titre de l’exercice 2015.

 

Désormais, pour la détermination du plafond du taux d’intérêt que les coopératives peuvent servir à leur capital, la période de référence utilisée pour le calcul du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées mentionné à l’article 14 de la loi du 10 septembre 1947 susvisée est celle des trois années civiles précédant la date de leur assemblée générale.

 

En conséquence, la rémunération maximale des parts sociales pouvant être appliquée au titre de l’exercice 2015 est de 1,80 %.

 

Aussi, l’affectation du résultat s’en trouve impactée.

 

Décret n° 2016-121 du 8 février 2016 relatif aux modalités de calcul du plafond du taux d'intérêt que les coopératives peuvent servir à leur capital pour l'application de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Note 2 : Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l’ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

 

Il n’a été opéré, par rapport à l’exercice précédent, aucun changement de méthode comptable ou de présentation des comptes ayant un impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application de l’article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014  les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L’application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d’impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 40 945 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 35 569 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 229 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, six mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l’article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2015, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

40 à 80 ans

Second œuvre

20 à 40 ans

Installations techniques

10 à 25 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07 sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les opérations de marché regroupent :

- Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07)

- La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07)

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments :

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement.

- Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2522-1. du règlement précité) font l’objet d’un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables.

 

Elle repose :

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels

- en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payés sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif (note 24).

 

2.10. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 27.

 

2.11. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord d’une durée de 3 ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er Janvier 2013 au 31 Décembre 2015.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.

 

En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13. Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3 : Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

>3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2 809

 

 

 

2 809

 

2 809

2

à terme

194

 

 

 

194

 

194

394

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

0

 

0

 

Total

3 003

0

0

0

3 003

0

3 003

396

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

3 003

0

0

0

3 003

0

3 003

396

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

33 219

 

 

 

33 219

 

33 219

28 482

Comptes et avances à terme

22 132

150 318

65 303

290 500

528 253

1863

530 116

469 095

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

25 600

25 600

5

25 605

25 606

Total

55 351

150 318

65 303

316 100

587 072

1 868

588 940

523 184

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

55 351

150 318

65 303

316 100

587 072

1 868

588 940

523 184

Total

58 354

150 318

65 303

316 100

590 075

1 868

591 943

523 579

 

Commentaires :

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 25 605 milliers d’euros.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 27 237 milliers d’euros.

 

Parmi les créances sur les établissements de crédit 591 945 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 : Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

3 494

395

 

 

3 889

 

3 889

3 732

Autres concours à la clientèle

448 619

611 207

2 078 840

2 797 853

5 936 519

29876

5 966 395

6 011 721

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

81 623

 

 

 

81 623

67

81 690

83 388

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-93 803

-87 584

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

5 958 171

6 011 257

 

Commentaires :

 

La diminution de la ligne « Autres concours à la clientèle » s’explique pour 134 168 milliers d’euros par la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 4 132 milliers d’euros.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 27 237 milliers d’euros.

 

Parmi les créances sur la clientèle 914 018 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2015 contre 973 447 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

2 962 905

54 829

31 116

21 147

14 214

2 987 447

57 087

31 444

24 915

16 759

Agriculteurs

834 109

25 733

16 641

16 624

11 706

817 641

22 857

13 200

14 365

9 345

Autres professionnels

479 343

21 282

13 900

11 606

8 837

489 840

20 934

12 937

11 130

8 060

Clientèle financière

145 902

11 710

1 617

6 578

1 220

112 032

2 444

890

1 690

694

Entreprises

1 035 183

57 498

34 139

37 798

27 436

1 016 221

52 926

31 170

35 350

25 012

Collectivités publiques

577 003

0

0

0

0

658 947

486

37

101

17

Autres agents économiques

17 529

50

31

50

31

16 712

33

1

33

1

Total

6 051 974

171 102

97 444

93 803

63 444

6 098 840

156 767

89 679

87 584

59 888

 

Note 5 : Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

114 426

114 426

106 141

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

 

 

1 523

1 523

1 505

Dépréciations

 

 

 

0

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

115 949

115 949

107 646

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

43 944

43 944

29 803

Autres émetteurs

 

4 743

 

288 955

293 698

162 302

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

74

 

3 017

3 091

3 217

Dépréciations

 

-47

 

 

-47

-162

Valeur nette au bilan

0

4 770

0

335 916

340 686

195 160

Actions et autres titres à revenu variable

 

369 844

15 168

 

385 012

370 472

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

-916

-379

 

-1 295

-432

Valeur nette au bilan

0

368 928

14 789

0

383 717

370 039

Total

0

373 698

14 789

451 865

840 352

672 845

Valeurs estimatives

0

394 873

16 229

476 261

887 363

725 702

(1) : Dont 27 237 milliers d'euros de titres subordonnés au 31 décembre 2015 et 9 244 milliers d'euros au 31 décembre 2014

 

Commentaires :

 

L’augmentation du poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » classés en titres d’investissement s’explique par la souscription d’obligations senior et de titres subordonnés pour un montant de 135 200 milliers d’euros dans le cadre de la participation de l’établissement à l’opération de titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 21 251 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 22 139 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 1 439 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 999 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 29 264 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 34 582 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Administration et banques centrales (y compris Etats) (1)

42 972

28 833

Etablissements de crédit

123 218

133 445

Clientèle financière

523 025

373 253

Collectivités locales

972

970

Entreprises, assurances et autres clientèles

32 466

26 075

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

722 653

562 576

Créances rattachées

3 092

3 217

Dépréciations

-1 342

-595

Valeur nette au bilan

724 403

565 198

(1) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient des titres de dettes souveraines français exclusivement

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

337 641

114 426

385 012

837 079

192 105

106 141

370 472

668 718

dont titres cotés

158 221

114 426

 

 

147 885

106 141

 

 

dont titres non cotés (1)

179 420

 

385 012

564 432

44 220

 

370 472

414 692

Créances rattachées

3 092

1 522

0

4 614

3 217

1 505

 

4 722

Dépréciations

-47

0

-1 295

-1 342

-162

 

-432

-594

Valeur nette au bilan

340 686

115 948

383 717

840 351

195 160

107 646

370 040

672 846

 

Commentaires :

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 383 717 milliers d’euros

Dont OPCVM français de capitalisation 370 877 milliers d’euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l’actif du bilan pour 49 992 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2015 s’élève à 54 281 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2015:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

144 813

147 560

OPCVM obligataires

153 539

163 992

OPCVM actions

 

 

OPCVM autres

86 660

94 834

Total

385 012

406 386

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

1 000

6 148

98 655

231 838

337 641

3 092

340 733

195 321

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

-47

-162

Valeur nette au bilan

1 000

6 148

98 655

231 838

337 641

3 092

340 686

195 159

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

7 543

36 670

70 213

114 426

1 522

115 948

107 647

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

7 543

36 670

70 213

114 426

1 522

115 948

107 647

 

Note 6 : Titres de participation et de filiales

 

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2015.

 

Rubriques

Quote part de capital % détenu

Valeur nette comptable des titres

Avances et prêts consentis

Montant des cautions et aval

Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

100,00

6 433

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

 

 

700

 

VAL DE FRANCE INVESTISSEMENT

100,00

15 000

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

100,00

840

200

140

Sous total

 

22 273

900

140

Autres titres de participations

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2,11

389 568

 

 

SCI DE LA SEINE

2,28

604

 

 

CA TITRES

1,32

732

 

 

CA TITRES

 

 

5 876

 

SACAM AVENIR

1,86

2 715

 

 

SACAM DEVELOPPT

2,11

15 446

 

 

SACAM DEVELOPPT

 

 

7 224

 

SACAM INTERNATIONAL

2,11

12 579

 

 

SACAM FIRECA

1,76

407

 

 

SACAM PARTICIPATION

1,88

1 364

 

 

CAPS (CT CAM)

0,94

555

 

 

SACAM IMMOBILIER

1,89

2 643

 

 

SACAM FIA NET

1,6

7

67

 

TERRITOIRES ET DEVELOPT

4,31

509

2 850

 

CARCIE

21

384

 

 

SCI CAM

2,86

437

 

 

C2MS

1,39

1 136

 

 

CAC PME

7,65

2 451

 

 

DELTA

1,73

1 373

 

 

Sous total

 

432 910

16 017

 

Total

 

455 183

16 917

140

Participations dont la valeur inventaire est inferieur 1% du capital de la CR

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit (ensemble)

 

0

0

0

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

0

0

 

Autres titres participations (ensemble)

 

11 742

19 615

60

Total parts entreprises liées et participations

 

466 925

36 532

200

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

26 000

22 273

26 000

22 342

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

900

900

500

500

Créances rattachées

-3 729

 

 

 

Dépréciations

 

 

-3 659

 

Valeur nette au bilan

23 171

23 173

22 841

22 842

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

442 803

594 344

428 581

543 142

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

7 416

7 417

7 581

7 581

Créances rattachées

103

103

106

106

Dépréciations

-8 212

 

-8 812

 

Sous-total titres de participation

442 110

601 864

427 456

550 829

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

10 063

10 624

5 730

5 939

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

10 063

10 624

5 730

5 939

Valeur nette au bilan

452 173

612 488

433 186

556 768

Total des titres de participation

475 344

635 661

456 027

579 610

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

478 865

 

460 311

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

478 865

 

460 311

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 : Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2015

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

26 000

 

 

 

26 000

Avances consolidables

500

600

-200

 

900

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

-3 659

-236

166

 

-3 729

Valeur nette au bilan

22 841

364

-34

0

23 171

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

427 456

26 156

-10 147

-1 355

442 110

Valeurs brutes

428 581

15 580

-3

-1 355

442 803

Avances consolidables

7 581

10 804

-10 969

 

7 416

Créances rattachées

106

103

-106

 

103

Dépréciations

-8 812

-331

931

 

-8 212

Sous-total titres de participation

427 456

26 156

-10 147

-1 355

442 110

Autres titres détenus à long terme

5 730

4 333

0

0

10 063

Valeurs brutes

5 730

4 333

 

 

10 063

Avances consolidables

 

 

 

 

-

Créances rattachées

 

 

 

 

-

Dépréciations

 

 

 

 

-

Sous-total autres titres détenus à long terme

5 730

4 333

0

0

10 063

Valeur nette au bilan

433 186

30 489

-10 147

-1 355

452 173

Total

456 027

30 853

-10 181

-1 355

475 344

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

150 878

23 849

-5 164

 

169 563

Amortissements et dépréciations

-88 366

-7 215

5 108

 

-90 472

Valeur nette au bilan

62 512

16 634

-56

0

79 091

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

1 152

26

 

-10

1 168

Amortissements et dépréciations

-358

-36

 

 

-393

Valeur nette au bilan

795

-10

0

-10

775

Total

63 307

16 624

-56

-10

79 866

 

Note 8 : Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de stock et emplois divers

632

720

Débiteurs divers (2)

158 409

102 027

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

29

21

Valeur nette au bilan

159 070

102 768

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

15 552

13 312

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

305

579

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

12 958

10 663

Autres produits à recevoir

29 398

26 874

Charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

112

434

Valeur nette au bilan

58 325

51 861

Total

217 395

154 629

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) Dont 5,7 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie.

Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Note 9 : Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2015

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2015

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

87 584

33 450

-25 614

-1 617

 

93 803

Sur opérations sur titres

595

1 023

-275

 

-1

1 342

Sur valeurs immobilisées

12 471

567

-1 097

 

 

11 941

Sur autres actifs

76

10

-24

 

 

62

Total

100 726

35 050

-27 010

-1 617

-1

107 148

 

Note 10 : Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

>3 mois

≤1 an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

273

 

 

 

273

 

273

2 418

à terme

 

1 068

 

 

1 068

10

1 078

1 370

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

273

1 068

0

0

1 341

10

1 351

3 788

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

22 543

 

 

 

22 543

8

22 551

26 944

Comptes et avances à terme

769 875

1 347 857

1 060 962

874 482

4 053 176

2493

4 055 669

4 151 682

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

792 418

1 347 857

1 060 962

874 482

4 075 719

2 501

4 078 220

4 178 625

Total

792 691

1 348 925

1 060 962

874 482

4 077 060

2 511

4 079 571

4 182 413

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

Note 11 : Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 716 098

 

 

 

1 716 098

10

1 716 108

1 577 156

Comptes d'épargne à régime spécial :

39 503

0

0

0

39 503

 

39 503

33 408

à vue

39 503

 

 

 

39 503

 

39 503

33 408

à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

82 470

102 349

486 274

5 883

676 976

13 577

690 553

641 829

à vue

15 238

 

 

 

15 238

 

15 238

2 670

à terme

67 232

102 349

486 274

5 883

661 738

13 577

675 315

639 159

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 838 071

102 349

486 274

5 883

2 432 577

13 587

2 446 164

2 252 393

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Particuliers

1 331 966

1 322 982

Agriculteurs

268 043

251 057

Autres professionnels

131 897

124 777

Clientèle financière

26 771

21 406

Entreprises

607 867

460 708

Collectivités publiques

8 020

516

Autres agents économiques

58 013

56 338

Total en principal

2 432 577

2 237 784

Dettes rattachées

13 587

14 609

Valeur au bilan

2 446 164

2 252 393

 

Note 12 : Dettes représentées par un titre

 

12.1. Dettes représentées par un titre – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

2 500

 

 

 

2 500

357

2 857

2 935

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

8 000

8 000

 

 

16 000

22

16 022

16 050

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

10 500

8 000

0

0

18 500

379

18 879

18 985

 

Note 13 : Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

45 043

40 743

Versements restant à effectuer sur titres

20 347

19 037

Valeur au bilan

65 390

59 781

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

16 166

6 308

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

1

2

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

25 347

27 932

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

6 675

6 769

Autres charges à payer

74 231

79 256

Autres comptes de régularisation

78

9

Valeur au bilan

122 498

120 277

Total

187 888

180 058

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 — Provisions

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2015

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2015

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

141

 

 

-24

-1

116

Provisions pour autres engagements sociaux

760

85

 

 

-1

844

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

4 224

2 026

 

-1 548

-1

4 701

Provisions pour litiges fiscaux (1)

2 169

 

-2 156

-5

 

8

Provisions pour autres litiges

1 912

268

 

-906

 

1 274

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit (2)

62 591

2 884

 

-1 372

 

64 103

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

0

Provisions pour impôts (5)

 

209

 

 

 

209

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques opérationnels (3)

714

225

 

-147

 

792

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4)

9 885

 

 

-142

 

9 743

Autres provisions

4 625

2 256

-1 738

-15

 

5 128

Valeur au bilan

87 021

7 953

-3 894

-4 159

-3

86 918

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(4) Voir note 15 ci-après

(5) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale

 

Note 15 : Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

531 414

394 525

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

377 265

375 899

Ancienneté de plus de 10 ans

416 536

445 254

Total plans d'épargne-logement

1 325 215

1 215 678

Total comptes épargne-logement

242 930

244 248

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 568 144

1 459 926

 

L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement

4 431

6 086

Comptes épargne-logement

26 234

35 100

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

30 665

41 186

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

2 872

2 619

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 448

1 683

Ancienneté de plus de 10 ans

5 423

5 583

Total plans d'épargne-logement

9 743

9 885

Total comptes épargne-logement

0

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 743

9 885

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

9 885

0

142

9 743

Comptes épargne-logement :

 

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 885

0

142

9 743

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2015 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

 

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 16 : Engagements sociaux : Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dette actuarielle au 31/12/N-1

20 444

17 611

Coût des services rendus sur l'exercice

1 601

1 328

Coût financier

304

531

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

-247

 

Variation de périmètre

-155

20

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 517

-987

(Gains) / pertes actuariels

9

1 940

Dette actuarielle au 31/12/N

20 439

20 444

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Coût des services rendus

1 601

1 328

Coût financier

304

531

Rendement attendu des actifs

-286

-520

Coût des services passés

-247

 

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net

157

7

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 529

1 346

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

18 253

17 415

Rendement attendu des actifs

286

520

Gains / (pertes) actuariels

121

-87

Cotisations payées par l'employeur

1 552

1 372

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-155

20

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1517

-987

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

18 540

18 253

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dette actuarielle au 31/12/N

-20 439

-20 445

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler

1 783

2 052

Juste valeur des actifs fin de période

18 540

18 252

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

-116

-141

 

Composition des Actifs

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d’Actifs

En %

En Milliers d’euros

Actions

9,70 %

1 798

Dont actions cotées

 

 

Obligations

84,20 %

15 611

Dont obligations cotées

 

 

Immobiliers

6,10 %

1 131

Autres Actifs

 

 

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2015

31/12/2014

Taux d'actualisation

2,05 %

1,45 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

1,45 %

3,05 %

Taux attendus d'augmentation des salaires

2,08 %

2,45 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,23 % ;

- Une variation de moins 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,44 %.

 

Note 17 : Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

118 152

Valeur au bilan

118 152

118 152

 

Note 18 : Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

0

 

 

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

0

 

 

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

121 735

121 735

3 512

125 247

 

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeur au bilan

0

0

0

121 735

121 735

3 512

125 247

0

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans

 

Note 19 : Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital (1) (2)

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau (3) (4)

Ecarts conversion/ réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2013

43 257

524 615

47 256

330 640

-

1 605

63 307

1 010 680

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2013

 

 

 

 

 

 

-6 426

-6 426

Variation de capital (2)

 

 

 

 

 

 

 

-

Variation des primes et réserves (2)

 

42 519

 

14 174

 

 

-56 693

-

Affectation du résultat social 2013

 

 

 

 

 

 

 

-

Report à nouveau

 

 

 

189

 

 

-189

-

Résultat de l’exercice 2014

 

 

 

 

 

 

64 240

64 240

Autres variations

 

 

 

 

 

-671

 

-671

Solde au 31 décembre 2014

43 257

567 134

47 256

345 003

-

934

64 240

1 067 824

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2014

 

 

 

 

 

 

-6 384

-6 384

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

-

Variation des primes et réserves

 

43 392

 

14 464

 

 

-57 856

-

Affectation du résultat social 2014

 

 

 

 

 

 

 

-

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

-

Résultat de l’exercice 2015

 

 

 

 

 

 

64 289

64 289

Autres variations

 

 

 

 

 

-295

 

-295

Solde au 31 décembre 2015

43 257

610 526

47 256

359 467

-

639

64 289

1 125 434

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros primes de fusion

(2) Dont émission de Certificats Coopératifs d'Association souscrit par Crédit Agricole S.A.

 

Note 20 : Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Capitaux propres

1 125 433

1 067 824

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

118 152

Dettes subordonnées et titres participatifs

125 247

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 368 832

1 185 976

 

Note 21 : Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2015

Solde au 31/12/2014

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

625 474

562 169

Sur les établissements de crédit et institutions financières

605 859

540 417

Sur la clientèle

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

19 615

21 754

Dettes

4 200 966

4 171 012

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 075 719

4 171 012

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

125 247

0

Engagements donnés

200

200

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

200

200

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 : Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché.

 

Note 23 : Opérations effectuées en devises

 

L’activité en devises de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 24 : Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

21 003

21 002

538

538

Devises

10 633

10 633

274

274

Euros

10 370

10 369

264

264

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

21 003

21 002

538

538

 

Note 25 : Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

1 838 016

121 864

1 959 880

1 813 959

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

1 838 016

121 864

1 959 880

1 813 959

Swaps de taux d'intérêt

1 838 016

121 864

1 959 880

1 813 959

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

0

2 987

2 987

4 742

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

2 987

2 987

4 742

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

1 493

1 493

2 371

Vendus

 

1 493

1 493

2 371

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

1 838 016

124 850

1 962 866

1 818 701

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

25.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

352 252

1 092 468

515 160

352 252

1 092 468

515 160

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

352 252

1 092 468

515 160

352 252

1 092 468

515 160

0

0

0

Swaps de devises

2 987

0

0

2 987

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

2 987

0

0

2 987

0

0

0

0

0

Total

355 239

1 092 468

515 160

355 239

1 092 468

515 160

0

0

0

 

25.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

274 145

1 188 512

351 303

274 145

1 188 512

351 303

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

274 145

1 188 512

351 303

274 145

1 188 512

351 303

0

0

0

Swaps de devises

4 742

0

0

4 742

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

4 742

0

0

4 742

0

0

0

0

0

Total

278 887

1 188 512

351 303

278 887

1 188 512

351 303

0

0

0

 

25.3. Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

246 871

1 591 145

121 864

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.

 

Note 26 : Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

 

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif.

 

Note 27 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

777 861

767 856

Engagements en faveur d'établissements de crédit

35 357

10 883

Engagements en faveur de la clientèle

742 504

756 973

Ouverture de crédits confirmés

496 263

545 217

- Ouverture de crédits documentaires

1 072

628

- Autres ouvertures de crédits confirmés

495 191

544 589

Autres engagements en faveur de la clientèle

246 241

211 756

Engagements de garantie

615 746

609 542

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

508 698

508 731

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

508 698

508 698

Autres garanties

 

33

Engagements d'ordre de la clientèle (1)

107 048

100 811

Cautions immobilières

7 832

5 495

Autres garanties d'ordre de la clientèle

99 216

95 316

Engagements sur titres

0

0

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

51 944

195 000

Engagements reçus d'établissements de crédit

51 944

195 000

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 747 341

1 869 091

Engagements reçus d'établissements de crédit

112 584

118 775

Engagements reçus de la clientèle

1 634 757

1 750 316

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

116 480

133 762

Autres garanties reçues

1 518 277

1 616 554

Engagements sur titres

0

0

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

 

 

(1) Dont 508 698 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2015, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 312 881 milliers d’euros.

 

Note 28 : Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

28.1. Titrisation

 

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 135 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 116 millions d’euros et des titres subordonnés pour 19 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France donne une garantie sur le capital restant dû des créances en défaut au sens du FCT, qui permet au FCT d’opérer une retenue de garantie sur les flux dus à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lorsque ce dernier constate des créances en défaut au sens du FCT sur le portefeuille de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Dans ce cas, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise une créance sur le FCT, qui donnera lieu à dépréciation en fonction de l’appréciation par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France).

 

Du fait de la constatation de la créance, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est toujours exposée au risque de crédit des créances cédées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France peut maintenir des provisions filières/collectives pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

 

Note 29 : Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 175

4 057

Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 373

26 710

Sur opérations avec la clientèle

211 455

204 882

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 278

11 113

Produit net sur opérations de macro-couverture

4 366

1 292

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

143

 

Intérêts et produits assimilés

250 790

248 054

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 215

4 074

Sur opérations internes au Crédit Agricole

77 562

74 850

Sur opérations avec la clientèle

26 080

22 775

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

232

464

Sur dettes représentées par un titre

47

124

Autres intérêts et charges assimilées

78

139

Intérêts et charges assimilées

106 214

102 426

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

144 576

145 628

(1) Il n'y a pas de montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2014

 

Note 30 : Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

12 686

12 200

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

44

23

Opérations diverses sur titres

1

2

Total des revenus des titres à revenus variables

12 731

12 225

 

Note 31 : Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

101

-35

66

117

0

117

Sur opérations internes au crédit agricole

15 343

-11 668

3 675

16 513

-10 069

6 444

Sur opérations avec la clientèle

25 463

-675

24 788

25 667

-668

24 999

Sur opérations sur titres

0

-5

-5

0

-4

-4

Sur opérations de change

18

0

18

19

 

19

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

57

 

57

131

 

131

Sur prestations de services financiers (1)

67 576

-5 486

62 090

66 886

-5 443

61 443

Provision pour risques sur commissions

287

-313

-26

263

-278

-15

Total produit net des commissions

108 845

-18 182

90 663

109 596

-16 462

93 134

(1) dont prestations d'assurance-vie : 11 697 milliers d'euros au 31/12/2015

 

Note 32 : Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

153

112

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

7

-130

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

160

-18

 

Note 33 : Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-940

-76

Reprises de dépréciations

200

36

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-740

-40

Plus-values de cession réalisées

2 626

1 461

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

2 626

1 461

Frais d'acquisition

0

-2

Solde des opérations sur titres de placement

1 886

1 419

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-82

-164

Reprises de dépréciations

75

37

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-7

-127

Plus-values de cession réalisées

253

137

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

253

137

Frais d'acquisition

-2

-144

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

242

-134

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

2 128

1 286

 

Note 34 : Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits divers

 

 

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

1 534

723

Reprises provisions

4

500

Autres produits d'exploitation bancaire

1 538

1 223

Charges diverses

-995

-1 673

Quote part des opérations faites en commun

-551

-497

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-225

-398

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 771

-2 568

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

-233

-1 345

(1) L’augmentation des produits divers s’explique pour 649 milliers d’euros par la comptabilisation d’un complément de prix de cession dans le cadre de la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Note 35 : Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

45 970

43 960

Charges sociales :

21 582

19 817

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

6 779

5 924

Intéressement et participation

9 116

8 886

Impôts et taxes sur rémunérations

8 892

8 725

Total des charges de personnel

85 560

81 388

Refacturation et transferts de charges de personnel

-4 487

-2 834

Frais de personnel nets

81 073

78 554

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes (1)

5 989

7 297

Services extérieurs et autres frais administratifs

44 102

40 714

Total des charges administratives

50 091

48 011

Refacturation et transferts de charges administratives

-21

- 34

Frais administratifs nets

50 070

47 977

Charges générales d'exploitation

131 143

126 530

(1) Dont 13 milliers d'euros au titre du fonds de résolution

 

Effectif moyen :

 

Catégories de personnel

31/12/2015

31/12/2014

Cadres

330

329

Non cadres

901

857

Total

1 231

1 186

Dont : - France

1 231

1 186

- Étranger

 

 

Dont : Personnel mis à disposition

23

15

 

Note 36 : Coût du risque

 

Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes.

 

Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés.

 

Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dotations aux provisions et dépréciations

-36 025

-40 940

Dépréciations de créances douteuses

-30 837

-33 448

Autres provisions et dépréciations

-5 188

-7 492

Reprises de provisions et dépréciations

27 631

45 810

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

23 780

32 967

Autres reprises de provisions et dépréciations

3 851

12 843

Variation des provisions et dépréciations

-8 394

4 870

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (2)

-3 437

-634

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (3)

-5 264

-5 651

Décote sur prêts restructurés

-229

-329

Récupérations sur créances amorties

479

914

Autres pertes

 

 

Autres produits

2 913

 

Coût du risque

-13 932

-829

(1) Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses compromises : 4 456 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses non compromises : 808 milliers d'euros

(2) Dont 272 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(3) Dont 4 456 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 37 : Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-567

-1 833

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-567

-1 833

Reprises de dépréciations

1 097

1 336

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 097

1 336

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

530

-497

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

530

-497

Plus-values de cessions réalisées

0

33

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

33

Moins-values de cessions réalisées

-3

-78

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-3

-78

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

-3

-45

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-3

-45

Solde en perte ou en bénéfice

527

-542

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

307

298

Moins-values de cessions

-43

-83

Solde en perte ou en bénéfice

264

215

Résultat net sur actifs immobilises

791

-328

 

Note 38 : Impôt sur les bénéfices

 

Impôts sur les bénéfices (en milliers d'euros)

Montant 2015

Montant 2014

Ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

36 447

40 099

Partie afférente à un redressement fiscal

-2160

2169

Partie afférente à une provision pour impôts

209

 

Total

34 496

42 268

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec le Crédit Agricole S.A une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôts dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale. La différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration fiscale s’élève à 1 268.8 K euros.

 

Note 39 : Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

 

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

Note 40 : Affectation des résultats

 

La proposition d'affectation du résultat est la suivante :

 

(en milliers d'euros)

Bénéfice de l'exercice

64 289

Affectation à la réserve légale

43 449

Affectation en autres réserves

14 483

Intérêts des parts sociales et cca

6 357

 

Note 41 : Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 42 : Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

78

90 %

78

100 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

9

10 %

 

0 %

Sous-total

87

100 %

78

100 %

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

0 %

 

0 %

Technologie de l'information

 

0 %

 

0 %

Audit interne

 

0 %

 

0 %

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0 %

 

0 %

Sous-total

0

100 %

0

0 %

Total

87

100 %

78

100 %

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2015

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val De France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

- Comme indiqué dans les notes 2.1, 4 et 14 de l'annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe aux comptes annuels. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.12 de l’annexe aux comptes annuels.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2015.

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 29 janvier 2016 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 18 mars 2016.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I — Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1, rue Daniel Boutet 28 002 Chartres

R.C.S. Chartres : 400 868 188

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8,8 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 150 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

Organigramme du groupe

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Comptablement, les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

— Informations relatives aux parties liées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de comptes courants bloqués octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2015 s’élève à 121 735 milliers d’euros.

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

II. — Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

Intérêts et charges assimilées

4.1

163 917

149 870

Commissions (produits)

4.2

108 821

109 595

Commissions (charges)

4.2

-18 183

-16 459

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

458

140

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

17 188

12 685

Produits des autres activités

4.5

1 031

1 223

Charges des autres activités

4.5

-1 915

-2 739

Produit net bancaire

 

271 317

254 315

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-131 336

-126 664

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-7 248

-7 383

 

 

Résultat brut d’exploitation

 

132 733

120 268

Coût du risque

4.8

-13 932

-828

Résultat d'exploitation

 

118 801

119 440

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

264

215

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

119 065

119 655

Impôts sur les bénéfices

4.10

-41 180

-40 902

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

77 885

78 753

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

77 885

78 753

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

Résultat net

 

77 885

78 753

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

4.11

112

-2 028

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

4.11

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

112

-2 028

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

-38

683

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

74

-1 345

Gains et pertes sur écarts de conversion

4.11

0

0

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4.11

-215

4718

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4.11

129

482

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

4.11

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

-86

5 200

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

665

-1 544

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

579

3 656

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

 

653

2 311

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

78 538

81 064

Dont part du Groupe

 

78 538

81 064

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Bilan actif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

01/01/2014

Retraité (1)

Caisse, banques centrales

6.1

25 192

25 221

21 357

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

4 969

8 718

12 889

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

90 077

105 938

92 390

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

882 999

848 344

746 921

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5

590 567

523 580

522 642

Prêts et créances sur la clientèle

6.5-6.8

6 087 875

5 960 060

5 891 829

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

21 166

34 712

33 143

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8

306 564

285 555

316 007

Actifs d'impôts courants et différés

6.11

38 023

35 361

32 315

Comptes de régularisation et actifs divers

6.12

155 885

99 480

138 006

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Immeubles de placement

6.13

42

43

45

Immobilisations corporelles

6.14

79 049

62 469

59 434

Immobilisations incorporelles

6.14

775

794

797

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

Total de l'actif

 

8 283 183

7 990 275

7 867 775

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Bilan passif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

01/01/2014

Retraité (1)

Banques centrales

6.1

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

3 626

4 697

3 978

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

75 475

43 117

46 203

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.8

4 060 999

4 054 000

4 065 590

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.8

2 446 164

2 252 826

2 213 793

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.9

18 879

18 985

18 072

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

77 114

96 045

80 788

Passifs d'impôts courants et différés

6.11

7

9

 

Comptes de régularisation et passifs divers

6.12

148 001

135 369

136 587

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions

6.15

24 170

26 166

18 516

Dettes subordonnées

 

 

 

 

Total dettes

 

6 854 435

6 631 214

6 583 527

Capitaux propres

 

1 428 748

1 359 062

1 284 248

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 428 737

1 359 051

1 284 238

Capital et réserves liées

 

289 505

290 188

287 747

Réserves consolidées

 

1 044 647

974 063

914 750

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

16 700

16 047

13 736

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

77 885

78 753

68 005

Participations ne donnant pas le contrôle

 

11

11

10

Total du passif

 

8 283 183

7 990 275

7 867 775

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Autres instruments de capitaux propres

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Publié

140 640

1 129 698

-81

 

1 270 257

-381

14 117

13 736

 

1 283 993

Impacts IFRIC 21

 

245

 

 

245

 

 

0

 

245

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Retraité

140 640

1 129 943

-81

 

1 270 502

-381

14 117

13 736

 

1 284 238

Augmentation de capital

2 450

 

 

 

2 450

 

 

0

 

2 450

Variation des titres auto-détenus

 

 

-10

 

-10

 

 

0

 

-10

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Rémunération 2014 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2014

 

-8 691

 

 

-8 691

 

 

0

 

-8 691

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

2 450

-8 691

-10

0

-6 251

0

0

0

 

-6 251

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

-1 345

3 656

2 311

 

2 311

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

 

0

 

 

0

78 753

78 753

Autres variations

 

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2014 Retraité (2)

143 090

1 121 252

-91

0

1 264 251

-1 726

17 773

16 047

78 753

1 359 051

Affectation du résultat 2014

 

78 753

 

 

78 753

 

 

0

-78 753

 

Capitaux propres au 1er janvier 2015

143 090

1 200 005

-91

0

1 343 004

-1 726

17 773

16 047

0

1 359 051

Augmentation de capital

-683

 

 

 

-683

 

 

0

 

-683

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Rémunération 2015 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2015

 

-8 169

 

 

-8 169

 

 

0

 

-8 169

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

1

 

 

1

 

 

0

 

1

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-683

-8 168

0

0

-8 851

0

0

0

 

-8 851

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

494

85

579

 

579

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2015

 

 

 

 

0

 

 

0

77 885

77 885

Autres variations

 

309

 

 

309

 

 

0

 

309

Capitaux propres au 31 décembre 2015

142 407

1 192 146

-91

0

1 334 462

-1 232

17 858

16 626

1 351 088

1 428 973

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

(2) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11

 

(en milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Publié

10

 

 

0

10

1 284 003

Impacts IFRIC 21

 

 

 

0

0

245

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Retraité

10

 

 

0

10

1 284 248

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

2 450

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

-10

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération 2014 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2014

 

 

 

0

0

-8 691

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

0

-6 251

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

2 311

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

0

0

78 753

Autres variations

1

 

 

0

1

1

Capitaux propres au 31 décembre 2014 Retraité (2)

11

0

0

0

11

1 359 062

Affectation du résultat 2014

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015

11

0

0

0

11

1 359 062

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

-683

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération 2015 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2015

 

 

 

0

0

-8 169

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

1

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

0

-8 851

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

579

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2015

 

 

 

0

0

77 885

Autres variations

 

 

 

0

0

309

Capitaux propres au 31 décembre 2015

11

0

0

0

11

1 428 984

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

(2) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (3)

Résultat avant impôt

119 065

119 655

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 248

7 383

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

14 397

6 635

Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-261

-170

Résultat net des activités de financement

0

 

Autres mouvements

-9 945

-3 566

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements

11 439

10 282

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-19 635

10 420

Flux liés aux opérations avec la clientèle

87 446

-39 707

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-36 763

-50 874

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-40 153

36 771

Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-45 434

-42 664

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-54 539

-86 054

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

75 965

43 883

Flux liés aux participations (1)

-5 230

-471

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-23 543

-10 202

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-28 773

-10 673

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-8 876

-6 241

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

0

 

Flux provenant des activités abandonnées

0

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-8 876

-6 241

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

38 316

26 969

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

2 808

-24 161

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

25 221

21 357

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-22 413

-45 518

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

41 218

2 808

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

25 192

25 221

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

16 026

-22 413

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

38 410

26 969

* Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).

** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Au cours de l’année 2015, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 5 230 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- réduction de capital de la SCI La Seine pour 1 355k€

- C2MS pour 948k€

- DELTA pour 1 373k€

- CAC PME pour 2 500k€

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par l’entité à ses actionnaires, à hauteur de 8 169 milliers d’euros pour l’année 2015 ainsi que les remboursements de parts sociales pour 683k€.

(3) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

III. — Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2015 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2014.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2015. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Interprétation IFRIC 21 Taxes

13 juin 2014

(UE n° 634/2014)

1er janvier 2015

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2011-2013 :

18 décembre 2014

(UE n° 1361/2014)

 

 

IFRS 3 Exclusion du champ d'application des formations de partenariats (i.e les co-entreprises déjà exclues et pour la 1er fois les activités conjointes)

 

1er janvier 2015

Oui

IFRS 13 Extension à certains instruments non financiers de l’exception qui permet l’évaluation de la juste valeur sur base nette

 

1er janvier 2015

Oui

IAS 40 Nécessité de jugement pour déterminer si l'acquisition d'un immeuble de placement constitue une acquisition d'actif (IAS 40) ou d'un groupe d'actifs ou un regroupement d'entreprises (IFRS 3)

 

1er janvier 2015

Oui

 

L’interprétation d’IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :

- La date à laquelle ces droits et taxes doivent être enregistrés,

- Et si l’enregistrement peut être progressif (étalement) au cours de l’exercice ou pas.

 

Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d’IFRIC 21 a pour effet de changer le fait générateur d’enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l’enregistrement d’un exercice à l’autre et/ou fin de l’étalement sur la durée de l’exercice).

 

Ainsi, sont notamment concernées les principales taxes suivantes :

- Fonds de Résolution

- FSCT

- Taxe systémique

- Taxe foncière

- Contribution Foncière des Entreprises

- Taxe ACPR

- Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés

 

L’application d’IFRIC 21 est d’application rétrospective avec retraitement des exercices antérieurs et ajustement des capitaux propres d’ouverture de l’année 2014 en comparatif dans les états financiers.

 

Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 11 Impacts des évolutions comptables et autres événements.

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 :

17 décembre 2014

(UE n°2015/28)

 

 

- IFRS 2 Conditions d'acquisition des droits, de marché, de performance, de service

 

1er février 2015 (1)

Oui

- IFRS 3  Comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix

 

1er février 2015 (1)

Oui

- IFRS 8 Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs

 

1er février 2015 (1)

Oui

- IAS 16 et IAS 38 Réévaluation et ajustement proportionnel de l'amortissement cumulé

 

1er février 2015 (1)

Non

- IAS 24 Notion de services de direction (« key management personnel services »)

 

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement IAS 19, Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel

17 décembre 2014

(UE n°2015/29)

1er février 2015 (1)

Oui

Amendements IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture : Mode de comptabilisation des plantes productrices

23 novembre 2015

(UE 2015/2113)

1er janvier 2016

Non

Amendements IFRS 11 Partenariats  Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans des entreprises communes : Application d’IFRS 3 lorsque l'activité constitue un "business" au sens d'IFRS 3

24 novembre 2015

(UE 2015/2173)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Eclaircissements sur les modes d'amortissement acceptables

02 décembre 2015

(UE 2015/2231)

1er janvier 2016

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 :

15 décembre 2015

(UE 2015/2343)

 

 

- IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées : Modifications dans les modalités de cession envisagée

 

1er janvier 2016

Oui

- IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir

Contrats de services

Application de la norme aux états financiers intermédiaires condensés

 

1er janvier 2016

Oui

- IAS 19 Avantages au personnel :

Taux d’actualisation des avantages postérieur à l’emploi

 

1er janvier 2016

Oui

- IAS 34 Information financière intermédiaire : Précision de la formulation « ailleurs dans le rapport financier intermédiaire »

 

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 1 Présentation des états financiers : Initiative concernant les informations à fournir

18 décembre 2015

(UE 2015/2406)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 27 : Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

18 décembre 2015

(UE 2015/2441)

1er janvier 2016

Non

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2015 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2015.

 

Cela concerne en particulier les normes IFRS 9 et IFRS 15.

 

La norme IFRS 9 Instruments Financiers publiée par l’IASB est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

 

La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

 

Le Groupe s’est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l’ensemble des entités concernées. Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9. Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :

- Les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers

- La refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui permet de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL). Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues sans attendre un événement objectif de perte avérée. Elle repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables.

 

A ce stade de l’avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l’interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d’architecture des systèmes d’information.

 

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

 

La norme IFRS 15 présente un modèle unique de comptabilisation du revenu pour les ventes de contrats à long terme, les ventes de biens, ainsi que les prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

 

Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole SA sera réalisé en 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

 

- Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option — Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance — La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances — La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente — La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

- Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

- Date d’enregistrement des titres

Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

- Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Dépréciations sur base individuelle — Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dépréciations sur base collective — Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois

 

Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

- Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Ces dépréciations sur bases collectives couvrent tous les secteurs d’activités de la Caisse Régionale.

 

- Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

- Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

- Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

- Titres au passif

 

Distinction dettes – capitaux propres — La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.

 

Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 Provisions.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

- La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

- Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

- Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

- Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs. — Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, [L’entité] retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1. — Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité. — La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.

 

- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsqu’il arrive à extinction, ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 Provisions.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus,;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

 

- Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions.

 

- Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8  à 40 ans

Installations techniques

5  à 25 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seule les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).

 

Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affectés la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate :

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

— Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21)

Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :

- conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère). ;

- conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle.

 

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai.

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2015 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015 ».

 

- Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par un avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif permet de transférer aux Caisses régionales les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Au cours de l’exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l’indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 2,9 millions d’euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France. Cela s’est traduit, dans les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France, par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d’une charge en coût du risque de 3,7 millions d’euros et d’un produit d’impôt à hauteur de 1,4 millions d’euros, et par l’annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du résultat du troisième trimestre.

 

- Opération de titrisation

Au 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 135 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 116,300 millions d’euros et des titres subordonnés pour 18,9 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour tenir compte de l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France est assuré par la direction des crédits qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

 

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.1)

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

3 124

6 343

Instruments dérivés de couverture

90 077

105 938

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

373 085

371 650

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

4 394

6 031

Prêts et créances sur la clientèle

6 129 584

6 000 197

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

306 564

285 555

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 906 828

6 775 714

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

742 504

756 972

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

106 277

100 844

Provisions - Engagements par signature

-4 700

-4 224

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

844 081

853 592

Exposition maximale au risque de crédit

7 750 909

7 629 306

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

161 659

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

 

 

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

 

 

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

624 147

 

 

 

624 147

Banques centrales

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

4 388

 

 

 

4 388

Grandes entreprises

1 149 866

69 056

-43 264

-19 701

1 086 901

Clientèle de détail

4 471 776

102 229

-50 547

-44 402

4 376 827

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 250 177

171 285

-93 811

-64 103

6 092 263

(1) Dont encours restructurés pour 40 945 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014 retraité

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

658 948

487

-101

 

658 847

Banques centrales

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

396

 

 

 

396

Grandes entreprises

1 094 361

55 222

-35 814

-19 054

1 039 493

Clientèle de détail

4 356 927

101 057

-51 669

-43 538

4 261 720

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 110 632

156 766

-87 584

-62 592

5 960 456

(1) Dont encours restructurés pour 35 569 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

90 380

157 756

Grandes entreprises

286 931

248 290

Clientèle de détail

365 193

350 926

Total Engagements de financement

742 504

756 972

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

3 234

3 174

Grandes entreprises

86 837

81 082

Clientèle de détail

16 977

16 554

Total Engagements de garantie

107 048

100 810

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Administration générale

8 181

516

Grandes entreprises

646 865

574 596

Clientèle de détail

1 791 118

1 677 714

Total Dettes envers la clientèle

2 446 164

2 252 826

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

6 233 034

171 285

-93 811

-64 103

6 075 120

Autres pays de l'UE

12 364

 

 

 

12 364

Autres pays d'Europe

1 271

 

 

 

1 271

Amérique du Nord

461

 

 

 

461

Amériques Centrale et du Sud

1 054

 

 

 

1 054

Afrique et Moyen Orient

1 492

 

 

 

1 492

Asie et Océanie (hors Japon)

501

 

 

 

501

Japon

 

 

 

 

 

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 250 177

171 285

-93 811

-64 103

6 092 263

(1) Dont encours restructurés pour 40 945 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014 retraité

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

6 093 196

156 470

-87 387

-62 592

5 943 217

Autres pays de l'UE

13 427

178

-175

 

13 252

Autres pays d'Europe

481

 

 

 

481

Amérique du Nord

643

104

-22

 

621

Amériques Centrale et du Sud

1 097

 

 

 

1 097

Afrique et Moyen Orient

1 248

14

 

 

1 248

Asie et Océanie (hors Japon)

1

 

 

 

1

Japon

539

 

 

 

539

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

6 110 632

156 766

-87 584

-62 592

5 960 456

(1) Dont encours restructurés pour 35 569 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

742 475

755 705

Autres pays de l'UE

 

1 152

Autres pays d'Europe

17

22

Amérique du Nord

 

25

Amériques Centrale et du Sud

 

9

Afrique et Moyen Orient

11

43

Asie et Océanie (hors Japon)

1

16

Japon

 

 

Total Engagements de financement

742 504

756 972

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

107 048

100 727

Autres pays de l'UE

 

84

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

107 048

100 811

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

France (y compris DOM-TOM)

2 445 776

2 242 804

Autres pays de l'UE

16

4 903

Autres pays d'Europe

17

548

Amérique du Nord

 

2 722

Amériques Centrale et du Sud

156

411

Afrique et Moyen Orient

192

1 016

Asie et Océanie (hors Japon)

7

411

Japon

 

11

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

2 446 164

2 252 826

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1 an

> 1 an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

392 254

22 219

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

Administration générale

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

Prêts et avances

116 916

5 557

44 544

-

167 017

77 474

157 914

Administration générale

9 820

 

 

 

9 820

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

40 143

3 801

42 954

 

86 898

25 792

62 965

Clientèle de détail

66 953

1 756

1 590

 

70 299

51 682

94 949

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

116 916

5 557

44 544

-

167 017

469 728

180 133

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

31/12/2014

Retraité

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1 an

> 1 an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

380 863

22 026

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

Administration générale

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

Prêts et avances

123 138

5 095

52 419

-

180 652

69 182

150 176

Administration générale

26 233

 

 

 

26 233

386

101

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

37 903

3 526

51 906

 

93 335

19 408

54 868

Clientèle de détail

59 002

1 569

513

 

61 084

49 388

95 207

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

123 138

5 095

52 419

-

180 652

450 045

172 202

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.2)

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

3 186

22 098

64 793

90 077

105 938

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

3 186

22 098

64 793

90 077

105 938

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

3 186

22 098

64 793

90 077

105 938

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

3 186

22 098

64 793

90 077

105 938

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

4 578

23 694

47 203

75 475

43 117

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 578

23 694

47 203

75 475

43 117

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

4 578

23 694

47 203

75 475

43 117

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

4 578

23 694

47 203

75 475

43 117

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

168

1 268

1 668

3 104

4 027

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

168

1 268

1 668

3 104

4 027

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

20

0

0

20

17

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

20

 

 

20

17

Sous total

0

0

0

188

1 268

1 668

3 124

4 044

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

188

1 268

1 668

3 124

4 044

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

168

1 480

1 669

3 317

4 381

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

168

1 480

1 669

3 317

4 381

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

309

0

0

309

316

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

309

 

 

309

316

Sous total

0

0

0

477

1 480

1 669

3 626

4 697

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

477

1 480

1 669

3 626

4 697

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

1 959 880

1 813 959

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

1 959 880

1 813 959

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

2 988

4 744

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

2 988

4 744

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

1 962 868

1 818 703

. Opérations de change à terme

42 005

1 076

Total Notionnels

2 004 873

1 819 779

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.4)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

8 273 301

8 272 541

7 989 321

7 988 543

Autres devises de l'Union européenne

 

96

 

10

USD

9 882

9 848

1 144

1 850

JPY

 

 

 

 

Autres devises

 

698

 

62

Total bilan

8 283 183

8 283 183

7 990 465

7 990 465

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.4)

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

58 761

150 403

65 303

316 100

 

590 567

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

566 376

619 003

2 115 933

2 944 477

 

6 245 789

Total

625 137

769 406

2 181 236

3 260 577

0

6 836 356

Dépréciations

 

 

 

 

 

-157 914

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 678 442

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

51 246

46 188

99 304

326 842

 

523 580

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

482 153

612 938

2 028 544

2 986 601

 

6 110 236

Total

533 399

659 126

2 127 848

3 313 443

0

6 633 816

Dépréciations

 

 

 

 

 

-150 176

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 483 640

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

794 967

1 357 209

1 043 394

865 429

 

4 060 999

Dettes envers la clientèle

1 851 658

102 349

486 274

5 883

 

2 446 164

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 646 625

1 459 558

1 529 668

871 312

0

6 507 163

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

782 727

1 211 719

1 070 055

989 499

 

4 054 000

Dettes envers la clientèle

1 721 203

184 771

339 031

7 821

 

2 252 826

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 503 930

1 396 490

1 409 086

997 320

0

6 306 826

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

2 857

 

 

 

 

2 857

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

8 014

8 008

 

 

 

16 022

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

10 871

8 008

0

0

0

18 879

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

435

 

2 500

 

 

2 935

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

13 047

3 003

 

 

 

16 050

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

13 482

3 003

2 500

0

0

18 985

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

4 700

 

 

 

 

4 700

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

4 224

 

 

 

 

4 224

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

 

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur marché

Montant notionnel

Valeur marché

Montant notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

90 077

74 198

1 824 964

105 938

41 712

1 666 397

Taux d'intérêt

90 077

74 198

1 824 964

105 938

41 712

1 665 859

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

538

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

0

1 277

10 000

0

1 406

10 000

Taux d'intérêt

 

1 277

10 000

 

1 406

10 000

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

90 077

75 475

1 834 964

105 938

43 118

1 676 397

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.4)

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu’à la fin de la période transitoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), détermines à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitué du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

En 2015 comme en 2014 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 175

4 057

Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 372

26 710

Sur opérations avec la clientèle

211 308

205 171

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

259

259

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 428

10 037

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

22 331

22 391

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

267 873

268 625

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 216

-4 074

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-58 998

-70 873

Sur opérations avec la clientèle

-17 538

-22 131

Sur dettes représentées par un titre

-125

-200

Sur dettes subordonnées

0

 

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-25 074

-21 331

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-5

-146

Charges d'intérêts

-103 956

-118 755

(1) dont 4 476 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2015 contre 4 064 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

(2) dont 4 423 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2015 contre 4 565 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

4.2. Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

101

-35

66

117

 

117

Sur opérations internes au Crédit Agricole

15 343

-11 666

3 677

16 513

-10 067

6 446

Sur opérations avec la clientèle

25 750

-988

24 762

25 930

-946

24 984

Sur opérations sur titres

 

-5

-5

 

-4

-4

Sur opérations de change

18

 

18

19

 

19

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

57

 

57

131

 

131

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

65 065

-5 489

59 576

64 069

-5 442

58 627

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 487

0

2 487

2 816

0

2 816

Produits nets des commissions

108 821

-18 183

90 638

109 595

-16 459

93 136

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

103

27

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option

199

5

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

151

112

Résultat de la comptabilité de couverture

5

-4

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

458

140

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

47 599

-47 607

-8

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

46 475

-1 124

45 351

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 124

-46 483

-45 359

Couvertures de flux de trésorerie

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

230 167

-230 154

13

Variations de juste valeur des éléments couverts

117 769

-112 384

5 385

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

112 398

-117 770

-5 372

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

-

-

-

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

277 766

-277 761

5

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

2 308

-2 299

9

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 172

-1 127

45

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 136

-1 172

-36

Couvertures de flux de trésorerie

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

245 741

-245 754

-13

Variations de juste valeur des éléments couverts

116 026

-129 715

-13 689

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

129 715

-116 039

13 676

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

-

-

-

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

248 049

-248 053

-4

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

12 407

11 902

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

4 977

2 232

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

-196

-1 449

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

17 188

12 685

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 « Coût du risque ».

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-2

-2

Autres produits (charges) nets

-882

-1 514

Produits (charges) des autres activités

-884

-1 516

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Charges de personnel

-80 917

-78 547

Impôts et taxes (1)

-5 998

-7 193

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-44 421

-40 924

Charges générales d'exploitation

-131 336

-126 664

(1) Dont 13 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.

 

Honoraires des commissaires aux comptes

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2015 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxes)

2015

2014 Retraité

E&Y

KPMG

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

86

78

164

163

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

2

3

5

0

Total Honoraires des commissaires aux comptes

88

81

169

163

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dotations aux amortissements

-7 248

-7 383

- immobilisations corporelles

-7 213

-7 367

- immobilisations incorporelles

-35

-16

Dotations (reprises) aux dépréciations

-

-

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-7 248

-7 383

 

4.8. Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-36 024

-40 940

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-33 727

-37 880

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-10

-103

Engagements par signature

-2 026

-2 370

Risques et charges

-261

-587

Reprises de provisions et de dépréciations

22 366

40 160

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

19 887

36 725

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

24

107

Engagements par signature

1 549

1 902

Risques et charges

906

1 426

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-13 658

-780

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-486

-564

Récupérations sur prêts et créances amortis

479

914

Décotes sur crédits restructurés

-229

-329

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-38

-69

Autres produits

 

 

Coût du risque

-13 932

-828

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

264

215

Plus-values de cession

307

298

Moins-values de cession

-43

-83

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

264

215

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Charge d'impôt courant

-36 048

-41 463

Charge d'impôt différé

-5 132

561

Charge d'impôt de la période

-41 180

-40 902

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

119 065

38 %

-45 245

Effet des différences permanentes

 

 

-893

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-5 860

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

582

Effet des autres éléments

 

 

5 688

Taux et charge effectifs d'impôt

 

34,59 %

-41 180

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.

 

Au 31 décembre 2014 retraité

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

119 655

38,00 %

-45 469

Effet des différences permanentes

 

 

-3 751

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-563

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

828

Effet des autres éléments

 

 

8 053

Taux et charge effectifs d'impôt

 

34,18 %

-40 902

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-215

4 718

Ecart de réévaluation de la période

4 762

6 262

Transfert en résultat

-4 977

-1 544

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

129

482

Ecart de réévaluation de la période

129

482

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

665

-1 544

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

579

3 656

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

112

-2 028

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

-38

683

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

74

-1 345

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

653

2 311

Dont part du Groupe

653

2 311

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Variation

31/12/2015

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

27 795

-9 068

18 727

18 727

-215

709

494

494

27 580

-8 359

19 221

19 221

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-1 455

501

-954

-954

129

-44

85

85

-1 326

457

-869

-869

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

26 340

-8 567

17 773

17 773

-86

665

579

579

26 254

-7 902

18 352

18 352

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

26 340

-8 567

17 773

17 773

-86

665

579

579

26 254

-7 902

18 352

18 352

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-2 632

906

-1 726

-1 726

112

-38

74

74

-2 520

868

-1 652

-1 652

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-2 632

906

-1 726

-1 726

112

-38

74

74

-2 520

868

-1 652

-1 652

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-2 632

906

-1 726

-1 726

112

-38

74

74

-2 520

868

-1 652

-1 652

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

23 708

-7 661

16 047

16 047

26

627

653

653

23 734

-7 034

16 700

16 700

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

22 883

 

22 800

 

Banques centrales

2 309

 

2 421

 

Valeur au bilan

25 192

0

25 221

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 969

6 419

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

2 299

Valeur au bilan

4 969

8 718

Dont Titres prêtés

 

 

 

Au 31/12/2015, les actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option sont arrivés à échéance. Il s’agissait des titres SEREN EPI.

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Instruments de capitaux propres

1 845

2 375

- Actions et autres titres à revenu variable

1 845

2 375

Titres de dettes

-

-

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

-

-

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

3 124

4 044

Valeur au bilan

4 969

6 419

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Instruments de capitaux propres

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

 

2 299

- Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

2 299

Prêts et avances

 

 

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

0

0

- Valeurs reçues en pension

 

 

Valeur au bilan

0

2 299

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 626

4 697

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

3 626

4 697

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

3 626

4 697

Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 626

4 697

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

13 168

3 076

 

13 369

3 277

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

359 917

14 850

-740

358 281

17 747

 

Actions et autres titres à revenu variable (2)

59 705

5 004

-796

43 446

3 949

-432

Titres de participation non consolidés

450 209

7 040

-854

433 248

4 002

-748

Total des titres disponibles à la vente

882 999

29 970

-2 390

848 344

28 975

-1 180

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

882 999

29 970

-2 390

848 344

28 975

-1 180

Impôts

 

-8 889

528

 

-9 216

149

Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (net d'impôts)

 

21 081

-1 862

 

19 759

-1 031

(1) Dont 22 219 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2015 et 22 026 milliers d'euros au 31 décembre 2014 retraité.

(2) «Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 377 599 milliers d’euros au 31 décembre 2015 et 366 863 milliers d’euros au 31 décembre 2014.»

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Etablissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

4 388

396

- Comptes et prêts

4 388

396

dont comptes ordinaires débiteurs sains

4 194

2

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

 

 

- Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

4 388

396

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

4 388

396

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

586 179

523 184

- Comptes ordinaires

30 457

982

- Comptes et avances à terme

530 117

496 596

- Prêts subordonnés

25 605

25 606

Valeur brute

586 179

523 184

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

586 179

523 184

Valeur au bilan

590 567

523 580

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 236

2 236

- Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 236

Prêts et avances

6 243 553

6 108 000

- Créances commerciales

3 889

3 732

- Autres concours à la clientèle

6 142 653

6 008 552

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

4 132

4 142

- Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

- Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

- Avances en comptes courants d'associés

8 419

8 187

- Comptes ordinaires débiteurs

84 460

83 387

Valeur brute

6 245 789

6 110 236

Dépréciations

-157 914

-150 176

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

6 087 875

5 960 060

Opérations de location-financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Valeur brute

0

0

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location-financement

0

0

Valeur au bilan

6 087 875

5 960 060

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Effets publics et valeurs assimilées

105 857

97 554

Obligations et autres titres à revenu fixe

200 707

188 001

Total

306 564

285 555

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

306 564

285 555

 

6.7. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

-150 176

 

-36 340

28 602

 

 

-157 914

dont dépréciations collectives

-62 592

 

-2 883

1 372

 

 

-64 103

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente (1)

-22 026

 

-196

3

 

 

-22 219

Autres actifs financiers

-76

 

-10

24

 

 

-62

Total Dépréciations des actifs financiers

-172 278

0

-36 546

28 629

0

0

-180 195

(1) « Les titres SAS Rue La Boétie sont dépréciés pour 9 409 milliers d’euros au 31 décembre 2015, stable par rapport à l’exercice précédent.»

Les variations entre le 31 décembre 2014 et le 31 décembre 2015 sont majoritairement liées aux dépréciations individuelles.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

-154 557

 

-40 555

44 936

 

 

-150 176

dont dépréciations collectives

-67 307

 

-4 432

9 147

 

 

-62 592

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

-20 720

 

-1 448

142

 

 

-22 026

Autres actifs financiers

-79

 

-103

106

 

 

-76

Total Dépréciations des actifs financiers

-175 356

0

-42 106

45 184

0

0

-172 278

 

6.8. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

1 351

3 787

dont comptes ordinaires créditeurs

272

2 416

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

1 351

3 787

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

18 361

20 980

Comptes et avances à terme

4 041 287

4 029 233

Total

4 059 648

4 050 213

Valeur au bilan

4 060 999

4 054 000

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Comptes ordinaires créditeurs

1 716 108

1 577 589

Comptes d'épargne à régime spécial

39 503

33 408

Autres dettes envers la clientèle

690 553

641 829

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

2 446 164

2 252 826

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

2 857

2 935

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

16 022

16 050

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

18 879

18 985

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

0

0

 

6.10. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2015

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres

instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

93 180

 

93 180

421

195

92 564

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

93 180

0

93 180

421

195

92 564

 

31/12/2014 Retraité

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres

instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

109 695

 

109 695

37 168

195

72 332

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

109 695

0

109 695

37 168

195

72 332

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est liée avec ses clients par la convention cadre de type FBF.

 

Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2015

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres

instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

78 791

 

78 791

421

 

78 370

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

78 791

0

78 791

421

0

78 370

 

31/12/2014 Retraité

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres

instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

47 498

 

47 498

37 168

 

10 330

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

47 498

0

47 498

37 168

0

10 330

 

6.11. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Impôts courants

14 010

5 995

Impôts différés

24 013

29 366

Total Actifs d'impôts courants et différés

38 023

35 361

Impôts courants

 

 

Impôts différés

7

9

Total Passifs d'impôts courants et différés

7

9

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

29 202

0

29 421

0

Charges à payer non déductibles

329

 

900

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

25 853

 

25 204

 

Autres différences temporaires

3 019

 

3 316

 

Impôts différés sur réserves latentes

1 377

1 671

1 386

1 667

Actifs disponibles à la vente

306

1 671

176

1 667

Couvertures de Flux de Trésorerie

457

 

501

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

614

 

710

 

Impôts différés sur résultat

-5 107

7

226

9

Total Impôts différés

25 472

1 678

31 033

1 676

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.12. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Autres actifs

111 106

58 279

Comptes de stocks et emplois divers

631

720

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers (1)

110 446

57 538

Comptes de règlements

29

21

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

44 779

41 201

Comptes d'encaissement et de transfert

15 552

13 311

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

28 810

26 874

Charges constatées d'avance

305

579

Autres comptes de régularisation

112

437

Valeur au bilan

155 885

99 480

(1) Dont 5,7 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Autres passifs (1)

63 989

59 860

Comptes de règlements

 

 

Créditeurs divers

43 642

40 822

Versement restant à effectuer sur titres

20 347

19 038

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

84 012

75 509

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

16 166

6 308

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

1

2

Produits constatés d’avance

25 347

27 932

Charges à payer

42 420

41 258

Autres comptes de régularisation

78

9

Valeur au bilan

148 001

135 369

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.13. Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-24

 

-1

 

 

 

-25

Valeur au bilan (1)

43

0

-1

0

0

0

42

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-22

 

-2

 

 

 

-24

Valeur au bilan (1)

45

0

-2

0

0

0

43

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 42 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 43 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Juste valeur des immeubles de placement par modèle de valorisation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

 

 

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

67

67

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

 

 

Valeur de marché des immeubles de placement non évalués à la juste valeur au bilan

67

67

 

6.14. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

150 811

 

23 850

-5 165

 

 

169 496

Amortissements et dépréciations (1)

-88 342

 

-7 213

5 108

 

 

-90 447

Valeur au bilan

62 469

0

16 637

-57

0

0

79 049

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

1143

 

26

-10

 

 

1 159

Amortissements et dépréciations

-349

 

-35

 

 

 

-384

Valeur au bilan

794

0

-9

-10

0

0

775

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

149 936

 

10 533

-9 658

 

 

150 811

Amortissements et dépréciations (1)

-90 502

 

-7 366

9 526

 

 

-88 342

Valeur au bilan

59 434

0

3 167

-132

0

0

62 469

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

1131

 

14

-2

 

 

1 143

Amortissements et dépréciations

-334

 

-17

2

 

 

-349

Valeur au bilan

797

0

-3

0

0

0

794

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.15. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Risques sur les produits épargne logement

9 885

 

 

 

-142

 

 

9 743

Risques d’exécution des engagements par signature

4 224

 

2 025

 

-1 549

 

 

4 700

Risques opérationnels

714

 

225

 

-147

 

 

792

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 952

 

84

 

-24

 

-269

2 743

Litiges divers

4 081

 

268

-2 156

-911

 

 

1 282

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

4 310

 

2 346

-1 738

-8

 

 

4 910

Total

26 166

0

4 948

-3 894

-2 781

0

-269

24 170

(1) Dont 1 899 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 844 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

Les utilisations de provisions sur litiges divers concernent le provisionnement pour litige fiscal.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Risques sur les produits épargne logement

6 194

 

3 913

 

-222

 

 

9 885

Risques d’exécution des engagements par signature

3 756

 

2 370

 

-1 902

 

 

4 224

Risques opérationnels

753

 

461

 

-500

 

 

714

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

918

 

36

 

-23

 

2 021

2 952

Litiges divers

3 043

 

2 786

-260

-1 488

 

 

4 081

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

3 852

 

1 678

-1 140

-80

 

 

4 310

Total

18 516

0

11 244

-1 400

-4 215

0

2 021

26 166

(1) Dont 2 192 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 760 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

531 414

394 525

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

377 265

375 899

Ancienneté de plus de 10 ans

416 536

445 254

Total plans d'épargne-logement

1 325 215

1 215 678

Total comptes épargne-logement

242 930

244 248

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 568 144

1 459 926

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015 et à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2015 ;

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

4 431

6 086

Comptes épargne-logement :

26 234

35 100

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

30 665

41 186

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-2 872

2 619

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-1 448

1 683

Ancienneté de plus de 10 ans

-5 423

5 583

Total plans d'épargne-logement

-9 743

9 885

Total comptes épargne-logement

0

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-9 743

9 885

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

9 885

 

142

 

9 743

Comptes épargne-logement :

 

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

9 885

0

142

0

9 743

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.16. Capitaux propres part du groupe

 

Composition du capital au 31 décembre 2015

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2015

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2015

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

2 688

2 688

1 306 419

30 %

0

Dont part du Public

215 838

2 555

133

218 260

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

9 162

133

2 555

6 740

 

 

Parts sociales

3 019 289

32

32

3 019 289

70 %

100 %

Dont 54 Caisses Locales

3 018 840

 

 

3 018 840

 

 

Dont 28 administrateurs de la CR

448

32

32

448

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

4 325 708

2 720

2 720

4 325 708

100 %

100 %

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros

 

Dividendes

Au titre de l’exercice 2015, le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 18 mars 2016 un dividende net par part sociale de 0.18 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Dividendes

Ce montant a été calculé à partir d’un taux égal à 1.80 % sous réserve que le contexte juridique au plus tard le 18 mars 2016 l’autorise.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2012

4,400

0,278

2013

4,350

0,246

2014

4,450

0,189

Prévu 2015

4,450

0,180

 

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 8 169 milliers d’euros en 2015.

 

Affectations du résultat et fixation du dividende 2015

L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2015 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 18 mars 2016.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Réserve légale

43 448 742,71

Dotations aux autres réserves

14 482 914,24

Intérêts aux parts sociales

543 473,22

Rémunération des CCA

5 813 564,55

 

6.17. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

 

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

25 192

 

 

 

 

25 192

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

20

168

1 268

1 668

1 845

4 969

Instruments dérivés de couverture

361

2 825

22 098

64 793

 

90 077

Actifs financiers disponibles à la vente

 

2 682

 

324 628

555 689

882 999

Prêts et créances sur les établissements de crédit

58 761

150 403

65 303

316 100

 

590 567

Prêts et créances sur la clientèle

511 303

601 883

2 086 146

2 888 542

 

6 087 874

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

21 166

21 166

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 031

14 577

135 324

154 632

 

306 564

Total Actifs financiers par échéance

597 668

772 538

2 310 139

3 750 363

578 700

8 009 408

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

309

168

1 480

1 669

 

3 626

Instruments dérivés de couverture

1 130

3 448

23 694

47 203

 

75 475

Dettes envers les établissements de crédit

794 967

1 357 209

1 043 394

865 429

 

4 060 999

Dettes envers la clientèle

1 851 658

102 349

486 274

5 883

 

2 446 164

Dettes représentées par un titre

10 871

8 008

 

 

 

18 879

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

77 114

77 114

Total Passifs financiers par échéance

2 658 935

1 471 182

1 554 842

920 184

77 114

6 682 257

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

25 221

 

 

 

 

25 221

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 299

29

1 832

2 183

2 375

8 718

Instruments dérivés de couverture

81

1 391

25 740

78 726

 

105 938

Actifs financiers disponibles à la vente

 

150

2 618

322 241

523 335

848 344

Prêts et créances sur les établissements de crédit

51 246

46 188

99 304

326 842

 

523 580

Prêts et créances sur la clientèle

431 783

593 131

1 987 050

2 948 096

 

5 960 060

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

34 712

34 712

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 093

10 306

107 095

167 061

 

285 555

Total Actifs financiers par échéance

511 723

651 195

2 223 639

3 845 149

560 422

7 792 128

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

29

2 192

2 160

316

4 697

Instruments dérivés de couverture

 

3 383

37 409

2 325

 

43 117

Dettes envers les établissements de crédit

782 727

1 211 719

1 070 055

989 499

 

4 054 000

Dettes envers la clientèle

1 721 203

184 771

339 031

7 821

 

2 252 826

Dettes représentées par un titre

13 482

3 003

2 500

 

 

18 985

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

96 045

96 045

Total Passifs financiers par échéance

2 517 412

1 402 905

1 451 187

1 001 805

96 361

6 469 670

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1 Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Salaires et traitements (1)

-41 483

-41 127

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-4 795

-4 536

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 827

-1 380

Autres charges sociales

-14 804

-13 893

Intéressement et participation

-9 116

-8 886

Impôts et taxes sur rémunération

-8 892

-8 725

Total Charges de personnel

-80 917

-78 547

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 246 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 450  milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

France

1 110

1 118

Etranger

0

0

Total

1 110

1 118

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

Zone euro

Hors zone

Toutes zones

Toutes zones

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation dette actuarielle

 

 

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

20 444

 

20 444

17 611

Ecart de change

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 601

 

1 601

1 328

Coût financier

304

 

304

532

Cotisations employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

-247

 

-247

 

Variation de périmètre

-155

 

-155

20

Prestations versées (obligatoire)

-1 518

 

-1 518

-987

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques

356

 

356

-98

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

-346

 

-346

2 038

Dette actuarielle au 31/12/N

20 439

0

20 439

20 444

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

 

 

Coût des services

1 354

 

1 354

1 328

Charge / produit d'intérêt net

18

 

18

12

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 372

-

1 372

1 340

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

2 632

 

2 632

604

Ecart de change

 

 

 

 

Gains / (pertes) actuariels sur l'actif

-121

 

-121

88

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques (1)

356

 

356

-98

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières (1)

-346

 

-346

2 038

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

2 521

-

2 521

2 632

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation de juste valeur des actifs

 

 

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

18 253

 

18 253

17 416

Ecart de change

 

 

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

286

 

286

520

Gains / (pertes) actuariels

121

 

121

-88

Cotisations payées par l'employeur

1 553

 

1 553

1 372

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

 

Variation de périmètre

-155

 

-155

20

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 517

 

-1 517

-987

Juste valeur des actifs au 31/12/N

18 541

-

18 541

18 253

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation de juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1

 

 

 

 

Ecart de change

 

 

 

 

Intérêts sur les droits à remboursement (produit)

 

 

 

 

Gains / (pertes) actuariels

 

 

 

 

Cotisations payées par l'employeur

 

 

 

 

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

 

Variation de périmètre

 

 

 

 

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N

0

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Position nette

 

 

 

 

Dette actuarielle fin de période

-20 439

 

-20 439

-20 444

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

18 541

 

18 541

18 253

Position nette (passif) / actif fin de période

-1 898

0

-1 898

-2 191

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1

 

 

 

-2 191

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Taux d'actualisation (1)

1,56 %

1,45 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

1,45 %

3,05 %

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2,08 %

2,45 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

En %

En montant

Dont coté

En %

En montant

Dont coté

En %

En montant

Dont coté

Actions

9,7 %

1 798

1 798

Y %

 

 

9,7 %

1 798

1 798

Obligations

84,2 %

15 612

15 612

Y %

 

 

84,2 %

15 612

15 612

Immobiliers

6,1 %

1 131

 

Y %

 

 

6,1 %

1 131

 

Autres actifs

 

 

 

Y %

 

 

 

 

 

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

 

Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 4,68 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 5,00 %.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 2 743 milliers euros à la fin de l’exercice 2015.

 

La réserve Spéciale de participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2015 s’élève à 568 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de la météo client moyen de la CR obtenu suite à l’enquête de satisfaction réalisée chaque année au 1er trimestre auprès des clients de Val de France.

 

- Calcul de l’enveloppe de retour financier

 

Niveau de la météo client

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si météo client < ou égal à 80 %

13,00 %

Si météo client > à 80 % et < ou égale à 82 %

13,30 %

Si météo client > à 82 % et < ou égale à 83 %

13,60 %

Si météo client > à 83 % et < ou égale à 86 %

13,80 %

Si météo client > à 86 % et < ou égale à 90 %

14,00 %

Si météo client > à 90 %

14,50 %

 

- Calcul de la prime d’intéressement

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 6 juin 2003.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2015 s’élève à 8 433 milliers d’euros.

 

- Engagements en matière de médailles du travail

Enfin la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2015 s’élève à 844 milliers d’euros.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme du comité de direction : 1 856 milliers d’euros

b) avantages postérieurs à l’emploi 975 milliers d’euros

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Engagements donnés

3 225 912

3 160 234

Engagements de financement

777 861

767 855

. Engagements en faveur des établissements de crédit

35 357

10 883

. Engagements en faveur de la clientèle

742 504

756 972

Ouverture de crédits confirmés

496 263

545 217

- Ouverture de crédits documentaires

1 073

628

- Autres ouvertures de crédits confirmés

495 190

544 589

Autres engagements en faveur de la clientèle

246 241

211 755

Engagements de garantie

615 746

609 542

. Engagements d'ordre des établissements de crédit

508 698

508 731

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

33

Autres garanties (1)

508 698

508 698

. Engagements d'ordre de la clientèle

107 048

100 811

Cautions immobilières

7 832

5 495

Autres garanties d'ordre de la clientèle

99 216

95 316

Engagements reçus

1 931 365

2 064 091

Engagements de financement

51 944

195 000

. Engagements reçus des établissements de crédit

51 944

195 000

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 879 421

1 869 091

. Engagements reçus des établissements de crédit

112 584

118 775

. Engagements reçus de la clientèle

1 766 837

1 750 316

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

116 480

133 762

Autres garanties reçues

1 650 357

1 616 554

(1) Dont 508 698 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 312 881 milliers d’euros.

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

1 832 305

1 782 837

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

5 630

Autres dépôts de garantie

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

 

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

1 832 305

1 788 467

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres et valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

(1) Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, l’entité a versé un dépôt de 171 777 milliers d’euros en amendement du précédent dépôt versé le 23 décembre 2011 pour 105 493 milliers d’euros.

 

Au 31 décembre 2015 la Caisse Régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.

 

Créances apportées en garantie :

Au cours de l’année 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1 832 305 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 782 836  milliers d’euros en 2014. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

- 1 043 111 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 037 190 milliers d’euros en 2014;

- Aucune créance à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

- 155 187 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 150 376 milliers d’euros en 2014 ;

- 534 007 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 595 270 milliers d’euros en 2014.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Les garanties détenues par de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 693 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

 

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

693

796

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

693

796

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2015 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 678 442

6 745 901

-

6 745 901

-

Créances sur les établissements de crédit

590 567

588 692

-

588 692

-

Comptes ordinaires et prêts JJ

34 651

34 644

 

34 644

 

Comptes et prêts à terme

530 311

528 448

 

528 448

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

25 605

25 600

 

25 600

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

6 087 875

6 157 209

-

6 157 209

-

Créances commerciales

3 636

3 889

 

3 889

 

Autres concours à la clientèle

5 991 286

6 054 384

 

6 054 384

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

4 132

4 044

 

4 044

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 184

 

2 184

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

8 419

8 316

 

8 316

 

Comptes ordinaires débiteurs

78 166

84 392

 

84 392

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

306 564

328 086

279 925

48 161

-

Effets publics et valeurs assimilées

105 857

114 543

114 543

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

200 707

213 543

165 382

48 161

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 985 006

7 073 987

279 925

6 794 062

-

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014 Retraité

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 597 581

6 556 035

1 629

6 554 406

-

Créances sur les établissements de crédit

519 093

504 161

394

503 767

-

Comptes ordinaires et prêts JJ

983

983

 

983

 

Comptes et prêts à terme

492 510

471 998

394

471 604

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

25 600

31 180

 

31 180

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

6 078 488

6 051 874

1 235

6 050 639

-

Créances commerciales

3 732

3 732

257

3 475

 

Autres concours à la clientèle

5 977 084

5 950 449

978

5 949 471

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

4 060

4 060

 

4 060

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 241

 

2 241

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

8 081

8 081

 

8 081

 

Comptes ordinaires débiteurs

83 311

83 311

 

83 311

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

280 999

314 742

249 892

64 850

-

Effets publics et valeurs assimilées

96 141

107 522

107 522

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

184 858

207 220

142 370

64 850

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 878 580

6 870 777

251 521

6 619 256

-

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 060 999

3 401 280

-

3 401 280

-

Comptes ordinaires et emprunts JJ

18 634

18 619

 

18 619

 

Comptes et emprunts à terme

4 042 365

3 382 661

 

3 382 661

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

2 446 164

2 453 401

-

2 453 401

-

Comptes ordinaires créditeurs

1 716 108

1 716 098

 

1 716 098

 

Comptes d'épargne à régime spécial

39 503

39 503

 

39 503

 

Autres dettes envers la clientèle

690 553

697 800

 

697 800

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

18 879

18 512

 

18 512

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 526 042

5 873 193

-

5 873 193

-

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014 Retraité

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 049 572

4 143 493

-

4 143 493

-

Comptes ordinaires et emprunts JJ

23 397

23 397

 

23 397

 

Comptes et emprunts à terme

4 026 175

4 120 096

 

4 120 096

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

2 238 217

2 311 717

-

2 311 717

-

Comptes ordinaires créditeurs

1 577 576

1 577 576

 

1 577 576

 

Comptes d'épargne à régime spécial

33 408

33 408

 

33 408

 

Autres dettes envers la clientèle

627 233

700 733

 

700 733

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

18 649

18 658

 

18 658

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 306 438

6 473 868

-

6 473 868

-

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 969

-

4 969

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 845

-

1 845

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 845

 

1 845

 

Instruments dérivés

3 124

 

3 124

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

-

-

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

-

-

-

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

882 999

405 937

473 756

3 306

Effets publics et valeurs assimilées

13 168

13 168

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

359 917

359 917

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

509 914

32 852

473 756

3 306

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

90 077

 

90 077

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

978 045

405 937

568 802

3 306

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

« (1) Y compris 377 599 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 Principes et méthodes comptables).»

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 419

17

6 402

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

2 375

-

2 375

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

2 375

 

2 375

 

Instruments dérivés

4 044

17

4 027

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 299

2 299

-

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

2 299

2 299

-

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 299

2 299

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

848 345

395 281

451 091

1 973

Effets publics et valeurs assimilées

13 369

13 369

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

358 281

358 281

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

476 695

23 631

451 091

1 973

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

105 938

 

105 938

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

963 001

397 597

563 431

1 973

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

« (1) Y compris 366 863  milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 Principes et méthodes comptables).»

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 626

-

3 626

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Instruments dérivés

3 626

 

3 626

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

75 475

 

75 475

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

79 101

-

79 101

-

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

4 697

-

4 697

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

4 697

 

4 697

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

43 117

 

43 117

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

47 814

-

47 814

-

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

 

Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3

 

Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers disponibles à la vente sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente", excepté pour les flux de dépréciation durable des actifs financiers à revenu fixe enregistrés en "coût du risque".

 

11. Impacts des évolutions comptables (IFRIC 21) ou autres événements

 

Compte de résultat

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

31/12/2014

Publié

Intérêts et produits assimilés

268 625

 

 

268 625

Intérêts et charges assimilées

-118 755

 

 

-118 755

Commissions (produits)

109 595

 

 

109 595

Commissions (charges)

-16 459

 

 

-16 459

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

140

 

 

140

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

12 685

 

 

12 685

Produits des autres activités

1 223

 

 

1 223

Charges des autres activités

-2 739

 

 

-2 739

Produit net bancaire

254 315

0

0

254 315

Charges générales d'exploitation

-126 664

104

 

-126 768

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-7 383

 

 

-7 383

Résultat brut d’exploitation

120 268

104

0

120 164

Coût du risque

-828

 

 

-828

Résultat d’exploitation

119 440

104

0

119 336

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

215

 

 

215

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Résultat avant impôt

119 655

104

0

119 551

Impôts sur les bénéfices

-40 902

-40

 

-40 862

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

 

Résultat net

78 753

64

0

78 689

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

Résultat net – part du groupe

78 753

64

0

78 689

Résultat par action (en euros) (1)

 

 

 

 

Résultat dilué par action (en euros) (1)

 

 

 

 

(1) correspond au résultat y compris résultat net des activités arrêtées ou en cours de cession

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

31/12/2014

Publié

Résultat net

78 753

64

 

78 689

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-2 028

 

 

-2 028

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-2 028

-

-

-2 028

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

683

 

 

683

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-1 345

-

-

-1 345

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente (1)

4 718

 

 

4 718

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

482

 

 

482

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

5 200

-

-

5 200

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe des entités mises en équivalence

 

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

-1 544

 

 

-1 544

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

3 656

-

-

3 656

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

2 311

-

-

2 311

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

81 064

64

-

81 000

Dont part du Groupe

81 064

 

 

81 000

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

Bilan Actif

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

31/12/2014

Publié

Caisse, banques centrales

25 221

 

 

25 221

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

8 718

 

 

8 718

Instruments dérivés de couverture

105 938

 

 

105 938

Actifs financiers disponibles à la vente

848 344

 

 

848 344

Prêts et créances sur les établissements de crédit

523 580

 

 

523 580

Prêts et créances sur la clientèle

5 960 060

 

 

5 960 060

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

34 712

 

 

34 712

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

285 555

 

 

285 555

Actifs d'impôts courants et différés

35 361

-190

 

35 551

Comptes de régularisation et actifs divers

99 480

 

 

99 480

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Immeubles de placement

43

 

 

43

Immobilisations corporelles

62 469

 

 

62 469

Immobilisations incorporelles

794

 

 

794

Ecarts d'acquisition

0

 

 

 

Total de l'actif

7 990 275

-190

0

7 990 465

 

Impacts d'IFRIC 21 au 01 janvier 2014

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

01/01/2014

Publié

Caisse, banques centrales

21 357

 

 

21 357

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

12 889

 

 

12 889

Instruments dérivés de couverture

92 390

 

 

92 390

Actifs financiers disponibles à la vente

746 921

 

 

746 921

Prêts et créances sur les établissements de crédit

522 642

 

 

522 642

Prêts et créances sur la clientèle

5 891 829

 

 

5 891 829

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

33 143

 

 

33 143

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

316 007

 

 

316 007

Actifs d'impôts courants et différés

32 315

-150

 

32 465

Comptes de régularisation et actifs divers

138 006

 

 

138 006

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Immeubles de placement

45

 

 

45

Immobilisations corporelles

59 434

 

 

59 434

Immobilisations incorporelles

797

 

 

797

Ecarts d'acquisition

0

 

 

 

Total de l'actif

7 867 775

-150

0

7 867 925

 

Bilan Passif

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

31/12/2014

Publié

Banques centrales

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

4 697

 

 

4 697

Instruments dérivés de couverture

43 117

 

 

43 117

Dettes envers les établissements de crédit

4 054 000

 

 

4 054 000

Dettes envers la clientèle

2 252 826

 

 

2 252 826

Dettes représentées par un titre

18 985

 

 

18 985

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

96 045

 

 

96 045

Passifs d'impôts courants et différés

9

 

 

9

Comptes de régularisation et passifs divers

135 369

-499

 

135 868

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions

26 166

 

 

26 166

Dettes subordonnées

 

 

 

 

Total dettes

6 631 214

-499

0

6 631 713

Capitaux propres

1 359 061

309

0

1 358 752

Capitaux propres - part du Groupe

1 359 051

309

0

1 358 742

Capital et réserves liées

290 188

 

 

290 188

Réserves consolidées

974 063

245

 

973 818

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

16 047

 

 

16 047

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Résultat de l'exercice

78 753

64

 

78 689

Participations ne donnant pas le contrôle

11

 

 

11

Total du passif

7 990 275

-190

0

7 990 465

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 1er janvier 2014

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

01/01/2014

Publié

Banques centrales

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

3 978

 

 

3 978

Instruments dérivés de couverture

46 203

 

 

46 203

Dettes envers les établissements de crédit

4 065 590

 

 

4 065 590

Dettes envers la clientèle

2 213 793

 

 

2 213 793

Dettes représentées par un titre

18 072

 

 

18 072

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

80 788

 

 

80 788

Passifs d'impôts courants et différés

0

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

136 587

-395

 

136 982

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

 

 

 

Provisions

18 516

 

 

18 516

Dettes subordonnées

0

 

 

 

Total dettes

6 583 527

-395

0

6 583 922

Capitaux propres

1 284 248

245

0

1 284 003

Capitaux propres - part du Groupe

1 284 238

245

0

1 283 993

Capital et réserves liées

287 747

 

 

287 747

Réserves consolidées

914 750

245

 

914 505

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

13 736

 

 

13 736

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Résultat de l'exercice

68 005

 

 

68 005

Participations ne donnant pas le contrôle

10

 

 

10

Total du passif

7 867 775

-150

0

7 867 925

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts autres

31/12/2014

Publié

Résultat avant impôts

119 655

104

 

119 551

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 383

 

 

7 383

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

0

 

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

6 635

 

 

6 635

Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-170

 

 

-170

Résultat net des activités de financement

0

 

 

 

Autres mouvements

-3 566

-104

 

-3 462

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

10 282

-104

0

10 386

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

10 420

 

 

10 420

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-39 707

 

 

-39 707

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-50 874

 

 

-50 874

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

36 771

 

 

36 771

Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Impôts versés

-42 664

 

 

-42 664

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-86 054

0

0

-86 054

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

 

 

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

43 883

0

0

43 883

Flux liés aux participations

-471

 

 

-471

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-10 202

 

 

-10 202

Flux provenant des activités abandonnées

0

 

 

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-10 673

0

0

-10 673

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-6 241

 

 

-6 241

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

 

 

 

 

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

 

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-6 241

0

0

-6 241

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

26 969

0

0

26 969

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-24 161

0

0

-24 161

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

21 357

 

 

21 357

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

-45 518

 

 

-45 518

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-2 808

0

0

-2 808

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

-25 221

 

 

-25 221

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

22 413

 

 

22 413

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-26 969

0

0

-26 969

(1) composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

(2) composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 5.3 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015

 

Date de clôture

Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe.

 

12.1. Information sur les filiales

 

12.1.1. Restrictions sur les entités contrôlées

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de restrictions sur les entités contrôlées au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2014.

 

12.1.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2014.

 

12.1.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France possède un fond dédié « Val de France Rendement » consolidé au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2014.

 

En 2015, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015, titrisation décrite au niveau de la note 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période.

 

12.2. Composition du périmètre

 

Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France

Méthode de consolidation

Modification de périmètre

Implantation

Type d'entité et nature du contrôle

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

Val de France Rendement

Intégration globale

 

France

Fond dédié

100 %

100 %

100 %

100 %

54 Caisses Locales

Intégration globale

 

France

Caisses Locales

100 %

100 %

100 %

100 %

FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Compartiment Val de France

Intégration globale

Entrée

France

FCT

100 %

100 %

100 %

100 %

 

Durant l’exercice 2015, Les Caisses Locales de Droué et Mer ont absorbés par fusion les Caisses Locales de La Ville Aux Clercs et Josnes.

 

Au 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née de d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d’euros et une souscription par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT.

 

Au 31 décembre 2015 la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France ayant participé à l’opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT.

 

Détail du périmètre de consolidation :

 

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2015 :

 

Caisse Locale

Adresse

Code Postal

Ville

ANET

4, rue Diane de Poitiers

28260

ANET

ARROU

18, Grande Rue

28290

ARROU

AUNEAU

2,  Place du Marché

28700

AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

8,  Place du Marché

28330

AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5,  rue de la Paix

41000

BLOIS

BONNEVAL

5,  Place du Marché aux grains

28800

BONNEVAL

BRACIEUX

10,  rue Roger Brun

41250

BRACIEUX

BREZOLLES

3,  rue Saint Jean

28270

BREZOLLES

BROU

1,  rue des Changes

28160

BROU

CHARTRES

1, rue Daniel Boutet

28023

CHARTRES

CHATEAUDUN

Place de la liberté

28200

CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11, Place des Halles

28170

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LE LOIR

22, rue de Châteaudun

28220

CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10, Place du 8 mai

41700

CONTRES

COUR CHEVERNY

5, Place Victor Hugo

41700

COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53, rue Carnot

28190

COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1, rue Daniel Boutet

28023

CHARTRES

DREUX

2, rue Parisis

28103

DREUX

DROUE

38, Avenue de la gare

41270

DROUE

GRANDES ENTREPRISES ET COLLECTIVITES

30, Place du 18 octobre

28200

CHATEAUDUN

HERBAULT

2, Place de l'Hôtel de Ville

41190

HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4, rue Léon Ferré

28120

ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

18, Place du Martroi

28310

JANVILLE

LA BAZOCHE GOUET

Place du Marché

28330

LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25, rue Delaborde

28340

LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7, Place de l'Hôtel de Ville

28240

LA LOUPE

LAMOTTE BEUVRON

22, rue Dufort de Duras

41600

LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41, rue de Bel Air

41120

LES MONTILS

MAINTENON

4, Place Aristide Briand

28130

MAINTENON

MARCHENOIR

2, rue Saint Laurent

41370

MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

Rue Bonne Nouvelle

41320

MENNETOU SUR CHER

MER

14, avenue Maunoury

41500

MER

MONDOUBLEAU

40, Place du Marché

41170

MONDOUBLEAU

MONTOIRE-VILLEDIEU

36/37, Place Clémenceau

41800

MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1, rue Porte aux rois

41400

MONTRICHARD

MOREE

Place du 8 Mai

41160

MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

17, rue des Colonels Marais

41210

NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14, rue de l'Eglise

28210

NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29, rue Villette Gâté

28400

NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11, rue de la Justice

41150

ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25, rue Nationale

28140

ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

1, Place du Château

41290

OUCQUES

OUZOUER LE MARCHE

8, rue de la Libération

41240

OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20, Avenue de Lattre de Tassigny

41200

ROMORANTIN LANTHENAY

SAINT AIGNAN SUR CHER

22, Place Wilson

41110

SAINT AIGNAN

SAINT AMAND LONGPRE

8, Avenue du Président Grellet

41310

SAINT AMAND

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

13, rue de la Baronnie

28350

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19, boulevard de la République

41300

SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

Espace Commercial - Avenue de la Braye

41360

SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1, avenue Aristide Briand

41130

SELLES SUR CHER

SELOMMES

3, rue de la Vallée

41100

SELOMMES

SENONCHES

16, Place de l'Hôtel de Ville

28250

SENONCHES

THIRON-BEAUMONT

13, rue de Commerce

28480

THIRON GARDAIS

VENDOME

23, Faubourg Chartrain

41100

VENDOME

VOVES

13, rue du Voisin

28150

VOVES

 

13. Participations et entités structurées non consolidées

 

13.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

Ce poste s’élève à 450 209 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 433 848 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2015, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle et la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Entité

Valeur au bilan en K€

% de contrôle

CARCIE

630

21%

SAS Crédit Agricole immobilier

4 000

100%

SAS Val de France Expansion

7 000

100%

EURL Val de France Investissement

15 000

100%

 

14. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas constaté d’évolution postérieure au 31 décembre 2015 ayant un impact significatif sur les comptes.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2015

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi,

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est mis à la disposition du public au siège social de la société.

 

1601450

26/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4852
Texte de l'annonce :

1504852

26 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 Situation au 30 septembre 2015

 (En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 573

Effets publics et valeurs assimilées

118 286

Créances sur les établissements de crédits

15 898

Opérations internes au Crédit agricole

471 172

Opérations avec la clientèle

6 061 786

Obligations et autres titres à revenu fixe

193 590

Actions et autres titres à revenu variable

377 673

Participations et autres titres détenus à long terme

446 019

Parts dans les entreprises liées

22 687

Immobilisations corporelles et incorporelles

72 257

Autres actifs

126 594

Comptes de régularisation

83 675

Total de l’actif

8 013 210

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 867

Opérations internes au Crédit agricole

4 058 063

Comptes créditeurs de la clientèle

2 337 336

Dettes représentées par un titre

21 016

Autres passifs

46 010

Comptes de régularisation

108 374

Provisions pour risques et charges

91 191

Dettes subordonnées et titres participatifs

122 960

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG :

1 108 241

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

917 084

Provisions règlementées et subventions d’investissement

713

Report à nouveau

 

Total du passif

8 013 210

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 406 090

Engagements de financements

793 401

Engagements de garantie

612 689

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

1 982 748

Engagements de financements

116 000

Engagements de garantie

1 866 748

Engagements sur titres

 

 

 

1504852

22/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3914
Texte de l'annonce :

1503914

22 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°87


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 juin 2015

 (En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 351

Effets publics et valeurs assimilées

117 842

Créances sur les établissements de crédits

10 749

Opérations internes au Crédit agricole

545 775

Opérations avec la clientèle

6 089 417

Obligations et autres titres à revenu fixe

186 277

Actions et autres titres à revenu variable

378 999

Participations et autres titres détenus à long terme

446 000

Parts dans les entreprises liées

22 687

Immobilisations corporelles et incorporelles

67 944

Autres actifs

110 620

Comptes de régularisation

39 966

Total de l’actif

8 039 627

 

 PassifMontant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 852

Opérations internes au Crédit agricole

4 039 516

Comptes créditeurs de la clientèle

2 398 122

Dettes représentées par un titre

19 991

Autres passifs

49 969

Comptes de régularisation

102 101

Provisions pour risques et charges

92 974

Dettes subordonnées et titres participatifs

122 154

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG

1 094 796

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

903 565

Provisions règlementées et subventions d’investissement

787

Report à nouveau

 

Total du passif

8 039 627

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 345 605

Engagements de financements

737 077

Engagements de garantie

608 528

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 971 528

Engagements de financements

115 000

Engagements de garantie

1 865 528

Engagements sur titres

 

 

 

1503914

29/04/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1431
Texte de l'annonce :

1501431

29 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 31 mars 2015

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 542

Effets publics et valeurs assimilées

108 303

Créances sur les établissements de crédits

11 204

Opérations internes au Crédit agricole

508 901

Opérations avec la clientèle

6 029 985

Obligations et autres titres à revenu fixe

203 357

Actions et autres titres à revenu variable

344 006

Participations et autres titres détenus à long terme

434 057

Parts dans les entreprises liées

22 841

Immobilisations corporelles et incorporelles

64 529

Autres actifs

160 546

Comptes de régularisation

59 968

Total de l’actif

7 971 239

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 038

Opérations internes au Crédit agricole

4 100 301

Comptes créditeurs de la clientèle

2 256 802

Dettes représentées par un titre

17 966

Autres passifs

50 747

Comptes de régularisation

137 883

Provisions pour risques et charges

90 521

Dettes subordonnées et titres participatifs

122 188

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG

1 074 641

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

883 336

Provisions règlementées et subventions d’investissement

861

Report à nouveau

 

Total du passif

7 971 239

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 354 176

Engagements de financements

747 640

Engagements de garantie

606 536

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

1 980 273

Engagements de financements

115 000

Engagements de garantie

1 865 273

Engagements sur titres

 

 

 

1501431

24/04/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1293
Texte de l'annonce :

1501293

24 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

 Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit.

Société de courtage d'assurances.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet – BP 90069, 28000 Chartres.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Exercice social du 01/01/2014 au 31/12/2014

 Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du 20/03/2015.

A. – Comptes individuels au 31/12/2014

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 31 janvier 2015.

 

Bilan au 31 décembre 2014

 

Actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Opérations interbancaires et assimilées

 

133 243

127 464

Caisse, banques centrales

 

25 201

21 344

Effets publics et valeurs assimilées

5

107 646

103 050

Créances sur les établissements de crédit

3

396

3 070

Opérations internes au Crédit Agricole

3

523 184

522 968

Opérations avec la clientèle

4

6 011 257

5 923 903

Opérations sur titres

 

565 199

522 799

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

195 160

235 425

Actions et autres titres à revenu variable

5

370 039

287 374

Valeurs immobilisées

 

519 334

522 510

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

433 186

440 341

Parts dans les entreprises liées

6-7

22 841

21 891

Immobilisations incorporelles

7

795

798

Immobilisations corporelles

7

62 512

59 480

Capital souscrit non versé

 

-

-

Actions propres

 

-

-

Comptes de régularisation et actifs divers

8

154 629

154 884

Autres actifs

8

102 768

65 586

Comptes de régularisation

8

51 861

89 298

Total actif

 

7 906 846

7 774 528

 

Passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Opérations interbancaires et assimilées

 

3 788

2 982

Banques centrales

 

-

-

Dettes envers les établissements de crédit

10

3 788

2 982

Opérations internes au Crédit Agricole

10

4 178 625

4 185 455

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 252 393

2 213 794

Dettes représentées par un titre

12

18 985

18 071

Comptes de régularisation et passifs divers

 

180 058

147 964

Autres passifs

13

59 781

59 125

Comptes de régularisation

13

120 277

88 839

Provisions et dettes subordonnées

 

87 021

87 431

Provisions

14

87 021

85 980

Dettes subordonnées

18

-

1 451

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

118 152

108 152

Capitaux propres hors FRBG

19

1 067 824

1 010 679

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

812 205

755 512

Ecart de réévaluation

 

-

-

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

934

1 605

Report à nouveau

 

-

-189

Résultat de l'exercice

 

64 241

63 307

Total passif

 

7 906 846

7 774 528

 

Hors-Bilan au 31 décembre 2014 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

 

1 377 398

1 333 772

Engagements de financement

27

767 856

921 734

Engagements de garantie

27

609 542

412 038

Engagements sur titres

27

-

-

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus

 

2 064 091

2 256 767

Engagements de financement

27

195 000

425 000

Engagements de garantie

27

1 869 091

1 831 767

Engagements sur titres

27

-

-

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 24

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 25

 

Compte de résultat au 31 décembre 2014 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

28

248 054

256 980

Intérêts et charges assimilées

28

-102 426

-110 900

Revenus des titres à revenu variable

29

12 225

2 901

Commissions (produits)

30

109 596

114 654

Commissions (charges)

30

-16 462

-15 495

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

-18

-115

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

1 286

2 402

Autres produits d’exploitation bancaire

33

1 223

1 470

Autres charges d’exploitation bancaire

33

-2 568

-2 450

Produit net bancaire

 

250 910

249 447

Charges générales d’exploitation

34

-126 530

-127 908

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 385

-7 408

Résultat brut d'exploitation

 

116 995

114 131

Coût du risque

35

-829

-9 712

Résultat d'exploitation

 

116 166

104 419

Résultat net sur actifs immobilisés

36

-328

-2 275

Résultat courant avant impôt

 

115 838

102 144

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

37

-42 268

-39 503

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-9 329

666

Résultat net de l'exercice

 

64 241

63 307

 

Affectation du résultat

 

L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice comme suit :

 

- Affectation à la réserve légale

43 392 267.16 Euros

- Dotation aux autres réserves

14 464 089.05 Euros

- Intérêts aux parts sociales

570 645.42 Euros

- Rémunération des certificats coopératifs d’associés

5 813 564.55 Euros

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercices

Nombre de parts sociales

Intérêt net

Taux d’Intérêt

2011

3 019 289

1 056 751,85 €

3,50 %

2012

3 019 289

839 361.82 €

2,78 %

2013

3 019  289

742 744.90

2.46 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2014 :

 

2014

3 019 289

570 645.42

1.89 %

 

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA)

 

Exercices

Nombre de CCA

Dividende net

Dividende net par CCA

2011

1 306 419

6 140 169,30 €

4,70 €

2012

1 306 419

5 748 243.60 €

4.40 €

2013

1 306 419

5 682 922.65

4.35 €

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2014 :

 

2014

1 306 419

5 813 564.55

4.45 €

 

Annexes.

 

Note 1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1 Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, 56 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,46 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,35 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014, soit 0,19 % de son capital, contre 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation ou de sa dissolution.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d’une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d’une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

1.3. Événements significatifs relatifs à l’exercice 2014

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a comptabilisé en 2014 un dividende SAS Rue La Boétie pour un montant de 10 192 milliers d’euros, qui a été payé en actions en juillet 2014.

 

En novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a procédé à la convergence du critère de défaut Bâlois, avec le critère douteux comptable. Cette opération a eu pour conséquence une augmentation des encours douteux et des dépréciations individualisées correspondantes et une diminution des encours sensibles et de la provision collective associée.

 

Note 2. Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Il n’y a pas eu lieu sur la période de changement de méthode comptable ou de présentation des comptes ayant un impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.1 Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L'application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d’impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 35 569 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 33 628 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite ci-dessus.

 

Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 329 milliers d’euros

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuivent tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions risques-pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2 Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe : Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable : Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2014, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014  par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

40 à 80 ans

Second œuvre

20  à 40 ans

Installations techniques

10  à 25 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2.1 du règlement 90-15) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2.1 du règlement 90-15). Sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s - Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les opérations de marché regroupent :

 

- Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2.1 du règlement 90-15)

- La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2.1 du règlement 90-15)

- Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés. En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement.

- Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au Règlement 90-15 relatif à la comptabilisation des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustement ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2.1. du Règlement 90-15) font l’objet d’un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables.

 

Elle repose :

 

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels

- en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors--bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payés sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatées sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.10 Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 25 et 26.

 

2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord d’une durée de 3 ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er Janvier 2013 au 31 Décembre 2015.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

En application de ce règlement la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13 Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3. Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2

 

 

 

2

 

2

2

à terme

394

 

 

 

394

 

394

3 068

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

-

 

-

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

-

 

-

 

Total

396

-

-

-

396

-

396

3 070

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

396

-

-

-

396

-

396

3 070

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

28 481

 

 

 

28 481

1

28 482

4 550

Comptes et avances à terme

18 427

45 643

99 304

301 241

464 615

4480

469 095

492 808

Titres reçus en pension livrée

-

-

-

-

-

-

-

-

Prêts subordonnés

-

-

-

25 600

25 600

6

25 606

25 609

Total

46 908

45 643

99 304

326 841

518 696

4 487

523 184

522 967

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

46 908

45 643

99 304

326 841

518 696

4 487

523 184

522 967

Total

47 304

45 643

99 304

326 841

519 092

4 487

523 579

526 037

 

Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 25 606  milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 9 243 milliers d’euros.

Parmi les créances sur les établissements de crédit 523 579 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle

 

4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

3 475

257

 

 

3 732

 

3 732

3 159

Autres concours à la clientèle

365 428

615 023

2 024 843

2 975 568

5 980 862

30859

6 011 721

5 949 522

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

83 311

 

 

 

83 311

77

83 388

58 472

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-87 584

-87 251

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

6 011 257

5 923 902

 

Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 4 142 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 9 243 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 973 447 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2014 contre 1 344 512 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciat. des encours douteux

Dépréciat. des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciat. des encours douteux

Dépréciat. des encours douteux compromis

Particuliers

2 987 447

57 087

31 444

24 915

16 759

2 910 833

52 191

28 186

25 304

18 156

Agriculteurs

817 641

22 857

13 200

14 365

9 345

810 438

16 507

9 372

12 142

7 966

Autres professionnels

489 840

20 934

12 937

11 130

8 060

490 541

19 795

11 016

11 202

7 694

Clientèle financière

112 032

2 444

890

1 690

694

103 551

2 085

1 325

1 706

1 325

Entreprises

1 016 221

52 926

31 170

35 350

25 012

1 011 776

53 563

25 234

36 416

19 586

Collectivités publiques

658 947

486

37

101

17

667 595

2 455

36

462

17

Autres agents économiques

16 712

33

1

33

1

16 420

28

1

19

1

Total

6 098 840

156 767

89 679

87 584

59 888

6 011 154

146 624

75 170

87 251

54 745

 

Note 5. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

106 141

106 141

101 717

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

 

 

1 505

1 505

1 333

Dépréciations

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

0

0

0

107 646

107 646

103 050

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Émis par organismes publics

 

 

 

29 803

29 803

25 140

Autres émetteurs

 

7 246

 

155 056

162 302

206 650

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

74

 

3 143

3 217

3 809

Dépréciations

 

-162

 

 

-162

-175

Valeur nette au bilan

0

7 158

0

188 002

195 160

235 424

Actions et autres titres à revenu variable

 

357 222

13 250

 

370 472

287 628

Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

Dépréciations

 

-61

-371

 

-432

-245

Valeur nette au bilan

0

357 161

12 879

0

370 039

287 383

Total

0

364 319

12 879

295 648

672 845

625 857

Valeurs estimatives

0

386 383

13 876

325 439

725 702

656 595

(1) : Dont 9 244 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2014 et 14 215 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Commentaires :

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 22 139 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 18 599 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 999 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 866 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 34 582 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 17 253 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Administration et banques centrales (y compris États) (1)

28 833

24 173

Établissements de crédit

133 445

168 196

Clientèle financière

373 253

290 380

Collectivités locales

970

967

Entreprises, assurances et autres clientèles

26 075

35 702

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

562 576

519 418

Créances rattachées

3 217

3 809

Dépréciations

-595

-428

Valeur nette au bilan

565 198

522 799

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Obligations

et autres titres

à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres

à revenu variable

Total

Obligations

et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres

à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

192 105

106 141

370 472

668 718

231 790

101 717

287 628

621 135

dont titres cotés

147 885

106 141

 

 

177 370

101 717

 

 

dont titres non cotés (1)

44 220

 

370 472

414 692

54 420

 

287 628

342 048

Créances rattachées

3 217

1 505

 

4 722

3 809

1 333

 

5 142

Dépréciations

162

 

432

594

175

 

254

429

Valeur nette au bilan

195 160

107 646

370 040

672 846

235 424

103 050

287 374

625 848

 

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 370 040  milliers d’euros

dont OPCVM français de capitalisation 355 876 milliers d’euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l’actif du bilan pour 49 992 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2014 s’élève à 53 657 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2014 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

146 447

150 723

OPCVM obligataires

146 215

158 240

OPCVM actions

 

 

OPCVM autres

77 810

84 138

Total

370 472

393 101

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

2 439

5 046

75 981

108 638

192 104

3 217

195 321

235 600

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

162

175

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

192 104

3 217

195 159

235 425

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeur Brute

0

1 797

33 700

70 645

106 142

1 505

107 647

103 050

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

106 142

1 505

107 647

103 050

 

Note 6. Titres de participation et de filiales

 

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2014.

 

Rubriques

Code Titre

 

Quote-part de capital

% détenu

Valeur nette comptable des titres

Avances et prêts consentis

Montant des cautions et aval

Situation nette (en K€)

Résultat dernier exercice

(en K€)

Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

N E A N T

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

FR26132AO

100,00

6 370

 

 

4 385

-560

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

FR26132AV

 

 

300

 

 

 

VAL DE France INVESTISSEMENT

FR61340PART

100,00

15 000

 

 

15 000

-1

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

FR24481AO

100,00

972

200

140

1 907

-975

Sous total

 

 

22 342

500

140

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

99112AO

2,11

378 831

 

 

17 365 750

-5 606

SCI DE LA SEINE

00155PART

2,28

2 165

 

 

78 243

13 005

CA TITRES

90700PART

1,32

732

 

 

51 188

1 490

CA TITRES

 

 

 

6 269

 

 

 

SACAM AVENIR

FR26208AO

1,86

2 715

 

 

113 394

-21

SACAM DEVELOPPT

98103AO

2,11

15 361

 

 

726 374

11 720

SACAM DEVELOPPT

98103AV1

 

 

7 224

 

 

 

SACAM INTERNATIONAL

FR00986AO

2,11

11 744

 

 

521 855

80 712

SACAM FIRECA

FR01490AO

1,76

415

 

 

23 519

-134

SACAM PARTICIPATION

98101AO

1,88

1 364

 

 

69 496

1 769

CAPS (CT CAM)

FR14032AO

0,94

555

 

 

35 237

1 753

SACAM IMMOBILIER

FR30071AO

1,89

2 643

 

 

136 522

-231

SACAM FIA NET

98108PART

1,60

64

 

 

25 935

-6 932

TERRITOIRES ET DEVELOPT

FR13149AO

4,31

509

3 239

 

16 513

407

CARCIE

FR26092AO

21,00

383

 

 

1 838

-620

SCI CAM

99104PART

2,86

437

 

 

33 877

1 872

Sous total

 

 

417 918

16 732

0

 

 

Total

 

 

440 260

17 232

140

 

 

Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1% du capital de la CR

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

0

0

0

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

0

0

 

 

 

Autres titres participations

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

7 579

21754

60

 

 

Total parts entreprises liées et participations

 

 

447 839

38 986

200

 

 

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

26 000

22 342

24 000

21 293

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

500

500

600

600

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-3 659

 

-2 709

 

Valeur nette au bilan

22 841

22 842

21 891

21 893

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

428 581

543 142

417 638

509 586

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

7 581

7 581

27 831

27 831

Créances rattachées

106

106

239

239

Dépréciations

-8 812

 

-9 265

 

Sous-total titres de participation

427 456

550 829

436 443

537 656

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

5 730

5 939

3 898

4 107

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

5 730

5 939

3 898

4 107

Valeur nette au bilan

433 186

556 768

440 341

541 763

Total des titres de participation

456 027

579 610

462 232

563 656

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

460 311

 

445 536

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

460 311

 

445 536

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7. Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2014

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

24 000

2 000

 

 

26 000

Avances consolidables

600

700

-800

 

500

Créances rattachées

0

 

 

 

 

Dépréciations

-2 709

-1 116

166

 

-3 659

Valeur nette au bilan

21 891

1 584

-634

0

22 841

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

417 638

11 856

-913

 

428 581

Avances consolidables

27 831

10 373

-30 623

 

7 581

Créances rattachées

239

106

-239

 

106

Dépréciations

-9 265

-717

1 170

 

-8 812

Sous-total titres de participation

436 443

21 618

-30 605

0

427 456

Valeurs brutes

3 898

1 832

 

 

5 730

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 898

1 832

0

0

5730

Valeur nette au bilan

440 341

23 450

-30 605

0

433 186

Total

462 232

25 034

-31 239

0

456 027

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentations acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements (1)

31/12/2014

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

150 003

10 533

-9 658

 

150 878

Amortissements et dépréciations

-90 524

-7 369

9 527

 

-88 366

Valeur nette au bilan

59 479

3 164

-131

0

62 512

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

1 141

13

-2

 

1 152

Amortissements et dépréciations

-343

-17

2

 

-358

Valeur nette au bilan

798

-4

0

0

795

Total

60 277

3 160

-131

0

63 307

 

Note 8. Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres actifs (1)

 

 

Comptes de stock et emplois divers

720

703

Débiteurs divers

102 027

64 878

Comptes de règlement

21

6

Valeur nette au bilan

102 768

65 586

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

13 312

45 839

Charges constatées d'avance

579

664

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

10 663

12 431

Autres produits à recevoir

26 874

30 363

Autres comptes de régularisation

434

 

Valeur nette au bilan

51 861

89 298

Total

154 629

154 884

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9. Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2014

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2014

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

87 251

36 122

-34 479

-1 310

 

87 584

Sur opérations sur titres

428

240

-74

 

 

595

Sur valeurs immobilisées

11 973

1 833

-1 336

 

 

12 471

Sur autres actifs

79

103

-107

 

 

76

Total

99 731

38 298

-35 996

-1 310

0

100 726

 

Note 10. Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· - à vue

2 418

 

 

 

2 418

 

2 418

1 338

· - à terme

 

1 357

 

 

1 357

13

1 370

1 644

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

2 418

1 357

0

0

3 775

13

3 788

2 982

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

26 944

 

 

 

26 944

 

26 944

53 698

Comptes et avances à terme

755 284

1 329 230

1 070 056

989 498

4 144 068

7614

4 151 682

4 131 757

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

782 228

1 329 230

1 070 056

989 498

4 171 012

7 614

4 178 625

4 185 455

Total

784 646

1 330 587

1 070 056

989 498

4 174 787

7 627

4 182 413

4 188 437

 

Opérations internes au Crédit Agricole: Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

Note 11. Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 577 143

 

 

 

1 577 143

13

1 577 156

1 492 631

Comptes d'épargne à régime spécial :

33 408

0

0

0

33 408

 

33 408

31 420

· - à vue

33 408

 

 

 

33 408

 

33 408

31 420

· - à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

95 609

159 823

363 979

7 822

627 233

14 596

641 829

689 743

·- à vue

2 670

 

 

 

2 670

 

2 670

11 173

·- à terme

92 939

159 823

363 979

7 822

624 563

14 596

639 159

678 570

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 706 160

159 823

363 979

7 822

2 237 784

14 609

2 252 393

2 213 794

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Particuliers

1 322 982

1 262 207

Agriculteurs

251 057

269 335

Autres professionnels

124 777

134 325

Clientèle financière

21 406

10 810

Entreprises

460 708

469 460

Collectivités publiques

516

4 090

Autres agents économiques

56 338

51 690

Total en principal

2 237 784

2 201 917

Dettes rattachées

14 609

11 878

Valeur au bilan

2 252 393

2 213 795

 

Note 12. Dettes représentées par un titre

 

12.1 Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

149

 

2 500

 

2 649

286

2 935

3 055

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables (1)

13 000

3 000

 

 

16 000

50

16 050

15 017

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

13 149

3 000

2 500

0

18 649

336

18 985

18 072

 

Note 13. Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres passifs (1)

 

 

Créditeurs divers

40 743

39 723

Versements restant à effectuer sur titres

19 037

19 402

Valeur au bilan

59 781

59 125

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

6 308

4 865

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

3

Produits constatés d'avance

27 932

30 734

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

6 769

11 055

Autres charges à payer

79 256

42 182

Autres comptes de régularisation

9

0

Valeur au bilan

120 277

88 839

Total

180 058

147 964

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14. Provisions

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2014

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2014

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

165

 

 

-25

1

141

Provisions pour autres engagements sociaux

724

36

 

 

 

760

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

3 756

2 370

 

-1 902

 

4 224

Provisions pour litiges fiscaux (1)

46

2 169

 

 

-46

2 169

Provisions pour autres litiges

2 997

617

-260

-1 441

-1

1 912

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit (2)

67 308

4 432

 

-9 148

-1

62 591

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

0

Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

0

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques opérationnels (3)

753

462

 

-500

-1

714

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4)

6 194

3 913

 

-222

 

9 885

Autres provisions

4 038

1 994

-1 140

-313

46

4 625

Valeur au bilan

85 981

15 993

-1 400

-13 551

-2

87 021

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(4) Voir note 15 ci-après.

 

Note 15. Épargne Logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

394 525

268 110

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

375 899

379 298

Ancienneté de plus de 10 ans

445 254

496 164

Total plans d'épargne-logement

1 215 678

1 143 572

Total comptes épargne-logement

244 248

252 541

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 459 926

1 396 113

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement

6 086

7 895

Comptes épargne-logement

35 100

40 451

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

41 186

48 346

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

2 619

93

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 683

1 027

Ancienneté de plus de 10 ans

5 583

5 074

Total plans d'épargne-logement

9 885

6 194

Total comptes épargne-logement

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 885

6 194

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

6 194

3 913

222

9 885

Comptes épargne-logement :

 

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 194

3 913

222

9 885

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2014 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

 

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 16. Engagements sociaux : Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dette actuarielle au 31/12/N-1

17 611

17 387

Coût des services rendus sur l'exercice

1 328

1 293

Coût financier

531

493

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

20

-15

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-987

-1 519

(Gains) / pertes actuariels

1940

-28

Dette actuarielle au 31/12/N

20 444

17 611

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Coût des services rendus

1 328

1 293

Coût financier

531

493

Rendement attendu des actifs

-520

-468

Coût des services passés

 

 

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net (1)

7

9

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 346

1 327

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

17 415

16 464

Rendement attendu des actifs

520

468

Gains / (pertes) actuariels

-87

-68

Cotisations payées par l'employeur

1 372

2 084

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

20

-15

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-987

-1519

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

18 253

17 414

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dette actuarielle au 31/12/N

-20445

-17611

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler (1)

2052

31

Juste valeur des actifs fin de période

18252

17414

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

-141

-166

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d’Actifs

En %

En Milliers d’euros

Actions

9,50 %

1 734

Dont actions cotées

 

 

Obligations

83,10 %

15 169

Dont obligations cotées

 

 

Immobiliers

7,40 %

1 350

Autres Actifs

 

 

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2014

31/12/2013

Taux d'actualisation (1)

1,45 %

3,05 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

3,05 %

2,85 %

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2,45 %

2,70 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

 

Au 31 décembre 2014, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 5,65 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 6,22 %.

 

Note 17. Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

108 152

Valeur au bilan

118 152

108 152

 

Note 18. Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

 

0

0

0

1 451

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeur au bilan

0

0

0

0

0

0

0

1 451

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans.

 

Note 19. Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau (1)

Ecarts conversion/

réévaluation

Provisions

Réglementées

et subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2012

43 257

481 761

47 256

316 545

-

2 271

63 725

954 815

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2012

 

 

 

 

 

 

-6 587

-6 587

Variation de capital (2)

 

 

 

 

 

 

 

-

Variation des primes et réserves (2)

 

42 854

 

14 284

 

 

-57 138

-

Affectation du résultat social 2012

 

 

 

 

 

 

 

-

Report à nouveau débiteur

 

 

 

- 189

 

 

 

-189

Résultat de l’exercice 2013

 

 

 

 

 

 

63 307

63 307

Autres variations

 

 

 

 

 

-666

 

-666

Solde au 31 Décembre 2013

43 257

524 615

47 256

330 640

-

1 605

63 307

1 010 680

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2013

 

 

 

 

 

 

-6 426

-6 426

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

-

Variation des primes et réserves

 

42 519

 

14 174

 

 

-56 693

-

Affectation du résultat social 2013

 

 

 

 

 

 

 

-

Report à nouveau débiteur

 

 

 

189

 

 

-189

-

Résultat de l’exercice 2014

 

 

 

 

 

 

64 241

64 241

Autres variations

 

 

 

 

 

-671

 

-671

Solde au 31 décembre 2014

43 257

567 134

47 256

345 003

-

934

64 241

1 067 824

 

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, et 33 473 milliers d'euros primes de fusions

(2) Dont émission de Certificats Coopératifs d'Association souscrit par Crédit Agricole S.A.

 

Note 20. Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Capitaux propres

1 067 825

1 010 680

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

108 152

Dettes subordonnées et titres participatifs

 

1 451

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 185 977

1 120 283

 

Note 21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2014

Solde au 31/12/2013

Opérations avec

les entreprises liées

et les participations

Opérations avec

les entreprises liées

et les participations

Créances

562 169

584 990

Sur les établissements de crédit et institutions financières

540 417

557 513

Sur la clientèle

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

21 754

27 477

Dettes

4 171 012

4 180 488

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 171 012

4 179 037

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

1 451

Engagements donnés

200

200

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

200

200

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22. Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché.

 

Note 23. Opérations effectuées en devises

 

L’activité en devises de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 24. Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

. Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

538

538

289

288

Devises

274

274

142

142

. Euros

264

264

147

146

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

538

538

289

288

 

Note 25. Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

1 679 887

134 072

1 813 959

2 388 703

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

1 679 887

134 072

1 813 959

2 388 703

Swaps de taux d'intérêt

1 679 887

134 072

1 813 959

2 388 703

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

0

4 742

4 742

5 830

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

4 742

4 742

5 830

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 371

2 371

2 915

Vendus

 

2 371

2 371

2 915

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

1 679 887

138 814

1 818 701

2 394 533

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

25.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

274 145

1 188 512

351 303

274 145

1 188 512

351 303

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

274 145

1 188 512

351 303

274 145

1 188 512

351 303

0

0

0

Swaps de devises

4 742

0

0

4 742

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

4 742

0

0

4 742

0

0

0

0

0

Total

278 887

1 188 512

351 303

278 887

1 188 512

351 303

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

626 699

1 252 317

509 687

626 699

1 252 317

509 687

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

626 699

1 252 317

509 687

626 699

1 252 317

509 687

0

0

0

Swaps de devises

732

5 098

0

732

5 098

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

732

5 098

0

732

5 098

0

0

0

0

Total

627 431

1 257 415

509 687

627 431

1 257 415

509 687

0

0

0

 

25.2 Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

62 471

1 813 959

45 715

2 388 703

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

62 471

1 813 959

45 715

2 388 703

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Sous total

-

-

-

-

Total

62 471

1 813 959

45 715

2 388 703

 

25.3 Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction (2)

Contrats d'échange de taux

 

26 771 

1 653 115

134 072

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90-15 du CRBF.

(2) Swaps d’intermédiation en totalité

 

Note 26. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA

 

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif.

 

Note 27. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

767 856

921 734

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

10 883

82 684

. Engagements en faveur de la clientèle

756 973

839 050

Ouverture de crédits confirmés

545 217

606 946

- Ouverture de crédits documentaires

628

478

- Autres ouvertures de crédits confirmés

544 589

606 468

Autres engagements en faveur de la clientèle

211 756

232 104

Engagements de garantie

609 542

412 038

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

508 731

312 881

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

33

 

Autres garanties

508 698

312 881

. Engagements d'ordre de la clientèle (1)

100 811

99 157

Cautions immobilières

5 495

6 027

Autres garanties d'ordre de la clientèle

95 316

93 130

Engagements sur titres

0

0

. Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements à donner

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

195 000

425 000

. Engagements reçus d'établissements de crédit

 195 000

 425 000

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 869 091

1 831 767

. Engagements reçus d'établissements de crédit

118 775

118 628

. Engagements reçus de la clientèle

1 750 316

1 713 139

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

133 762

128 017

Autres garanties reçues

1 616 554

1 585 122

Engagements sur titres

0

0

. Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements reçus

 

 

(1) Dont 508 698 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 312 881 milliers d’euros.

 

Note 28. Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 057

5 311

Sur opérations internes au Crédit Agricole

26 710

22 307

Sur opérations avec la clientèle

204 882

218 178

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

11 113

10 737

Produit net sur opérations de macro-couverture

1 292

341

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

106

Intérêts et produits assimilés

248 054

256 980

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 074

5 222

Sur opérations internes au Crédit Agricole

74 850

81 175

Sur opérations avec la clientèle

22 775

24 130

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

464

230

Sur dettes représentées par un titre

124

69

Autres intérêts et charges assimilées

139

74

Intérêts et charges assimilées

102 426

110 900

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

350 480

367 880

(1) Il n'y a pas de montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2014, il était de 1 854 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Note 29. Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres de placement

117

132

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

10 438

10 280

Opérations diverses sur titres

558

325

Revenus des titres à revenus fixes

11 113

10 737

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme (1)

12 200

2 898

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

23

3

Opérations diverses sur titres

2

0

Revenus des titres à revenus variables

12 225

2 901

Total des revenus sur titres

23 338

13 638

(1) En 2014, CRVDF a perçu en actions 10 192 milliers d'euros de dividendes SAS rue La Boëtie.

 

Note 30. Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

117

0

117

85

0

85

Sur opérations internes au crédit agricole

16 513

-10 069

6 444

20 353

-9 344

11 009

Sur opérations avec la clientèle

25 667

-668

24 999

25 818

-480

25 338

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-4

-4

Sur opérations de change

19

0

19

17

0

17

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

131

0

131

46

0

46

Sur prestations de services financiers (1)

66 885

-5 442

61 443

67 104

-5 431

61 673

Provision pour risques sur commissions

263

-278

-15

1 230

-236

994

Total produit net des commissions

109 596

-16 462

93 134

114 653

-15 495

99 158

(1) dont prestations d'assurance-vie : 11 799 milliers d'euros au 31/12/2014 contre 11 565 milliers d'euros au 31/12/2013.

 

Note 31. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

112

82

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-130

-197

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

-18

-115

 

Note 32. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-76

-40

Reprises de dépréciations

36

19

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-40

-21

Plus-values de cession réalisées

1 461

2 125

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

1 461

2 125

Frais d'acquisition

-2

-3

Solde des opérations sur titres de placement

1 419

2 101

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-164

-224

Reprises de dépréciations

37

201

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-127

-23

Plus-values de cession réalisées

137

325

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

137

325

Frais d'acquisition

-144

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

-134

302

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

1 286

2 402

 

Note 33. Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits divers

 

 

Quote-part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

723

1 442

Reprises provisions

500

28

Autres produits d'exploitation bancaire

1 223

1 470

Charges diverses

-1 673

-1 445

Quote-part des opérations faites en commun

-497

-500

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-398

-504

Autres charges d'exploitation bancaire

-2 568

-2 450

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

-1 345

-980

 

Note 34. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

43 960

43 377

Charges sociales :

19 817

21 179

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

5 924

6 830

Intéressement et participation

8 886

8 736

Impôts et taxes sur rémunérations

8 725

8 638

Total des charges de personnel

81 388

81 930

Refacturation et transferts de charges de personnel

-2 834

-3 071

Frais de personnel nets

78 554

78 859

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

7 297

6 709

Services extérieurs et autres frais administratifs

40 714

42 522

Total des charges administratives

48 011

49 231

Refacturation et transferts de charges administratives

-34

-183

Frais administratifs nets

47 977

49 048

Charges générales d'exploitation

126 530

127 908

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Au titre de l’exercice 2013, un montant de 1 169 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Il a été utilisé en totalité au 31 décembre 2014 pour les dépenses suivantes.

 

- Dépenses de formation professionnelle

Nouvelles formations (incivilités, nouveaux embauchés, ITB) : 153 K€

Alternants : 20 K€

 

- Dépenses de formation professionnelle

Nouvelles formations (incivilités, nouveaux embauchés, ITB) : 153 K€

Alternants : 20 K€

 

- Dépenses de recrutement

Création de Pôle d’expertise (gestion conseiller, formation, CCPro) : 185 K€

Dépenses d’innovation

 

- Dotation de tablettes numérique : 195 K€

Mise en place de SEA : 240 K€

Nouveau dispositif de sécurité : 378 K€

 

- Dépenses de recrutement

Création de pôle d’expertise (gestion conseiller, formation, conseillers commerciaux) : 185 K€

Dépenses d’innovation

 

- Dotation de tablettes numériques : 195 K€

Mise en place de SEA : 240 K€

Nouveau dispositif de sécurité : 378 K€

 

Effectif moyen :

 

Catégories de personnel

31/12/2014

31/12/2013

Cadres

329

331

Non cadres

857

865

Total

1186

1 196

Dont : - France

1186

1 196

        - Étranger

 

 

Dont : personnel mis à disposition

15

 12

 

Note 35. Coût du risque

 

Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissement de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes.

 

Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés.

 

Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux provisions et dépréciations

-40 940

-45 664

Dépréciations de créances douteuses

-33 448

-35 363

Autres provisions et dépréciations

-7 492

-10 301

Reprises de provisions et dépréciations

45 810

41 745

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

32 967

33 211

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

12 843

8 534

Variation des provisions et dépréciations

4 870

-3 919

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-634

-614

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-5 651

-5 753

Décote sur prêts restructurés

-329

-128

Récupérations sur créances amorties

914

701

Autres pertes

 

 

Autres produits

 

 

Coût du risque

-829

-9 712

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 4 566 milliers d'euros.

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 824 milliers d'euros.

(2) Dont 260 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(3) Dont 326 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

(4) Dont 4 566 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

 

Note 36. Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-1 833

-2 562

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-1 833

-2 562

Reprises de dépréciations

1 336

405

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 336

405

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-497

-2 157

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-497

-2 157

Plus-values de cessions réalisées

33

92

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

33

92

Moins-values de cessions réalisées

-78

0

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

-78

0

Solde des plus et moins-values de cessions

-45

92

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-45

92

Solde en perte ou en bénéfice

-542

-2 065

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

298

18

Moins-values de cessions

-83

-228

Solde en perte ou en bénéfice

215

-210

Résultat net sur actifs immobilisés

-328

-2 275

 

Note 37. Impôt sur les bénéfices

 

Impôts sur les bénéfices

(en milliers d'euros)

Montant

2014

Montant

2013

Ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

40 099

39 503

Partie afférente à un redressement fiscal

2 169

 

Partie afférente au résultat exceptionnel

 

 

Total

42 268

39 503

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôts dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale. La différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration fiscale s’élève à 1 227,5K euros.

 

Note 38. Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

 

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

Note 39. Affectation des résultats

 

La proposition d’affectation du résultat est la suivante :

 

(en milliers d'euros)

 

Bénéfice de l'exercice

64 241

Affectation à la réserve légale

43 392

Affectation en autres réserves

14 464

Intérêts des parts sociales et cca

6 384

 

Note 40. Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 41. Publicité des honoraires de Commissaires aux Comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

77

100%

77

100%

Missions accessoires

 

 

 

Sous-total

86

100%

77

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

86

100%

77

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des compte.

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le31 décembre 2014, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes,

Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.12 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 4 mars 2015.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

B. – Comptes consolidés au 31/12/2014

Cadre général

 

Présentation juridique de l'entité

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres

RCS Chartres : 400 868 188

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8.2 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

 

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole SA) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole SA consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole SA constatée à l’issue de sa liquidation ou de sa dissolution.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

 

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Comptablement, les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de DAT in fine octroyés à ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2014 s’élève à 119 250 milliers d’euros.

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

États financiers consolidés

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Produits d'intérêts & assimilés

4.1

268 625

284 902

Charges d'intérêts & assimilés

4.1

-118 755

-132 806

Commissions produits

4.2

109 595

113 653

Commissions charges

4.2

-16 459

-15 493

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

140

-686

Gains ou pertes nets sur actifs financiers

4.4 - 6.4

12 685

1 854

Produits des autres activités

4.5

1 223

2 574

Charges des autres activités

4.5

-2 739

-2 478

Produit net bancaire

 

254 315

251 520

Charges générales d'exploitation

4.6 - 7.1 - 7.4

-126 768

-128 112

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-7 383

-7 407

Résultat brut d'exploitation

 

120 164

116 001

Coût du risque

4.8

-828

-9 713

Résultat d'exploitation

4.10

119 336

106 288

Quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

4.9

215

-210

Variation de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

119 551

106 078

Impôts sur les bénéfices

4.10

-40 862

-38 073

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

78 689

68 005

Résultat net - Part minoritaires

 

0

0

Résultat net - Part groupe

 

78 689

68 005

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Résultat net

 

78 689

68 005

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-2 028

-29

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-2 028

-29

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, sur entités mises en équivalence

 

0

0

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

683

14

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, sur entités mises en équivalence

 

0

0

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

-1 345

-15

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

0

0

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

4 718

-806

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

482

733

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

 

5 200

-73

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, sur entités mises en équivalence

 

0

0

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

-1 544

-281

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, sur entités mises en équivalence

 

0

0

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

3 656

-354

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

2 311

-369

Résultat net et autres éléments du résultat global

 

81 000

67 636

Dont part du Groupe

 

81 000

67 636

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

 

Bilan actif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banque centrales

6.1

25 221

21 357

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

8 718

12 889

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

105 938

92 390

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4 - 6.6

848 344

746 921

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

523 580

522 642

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

5 960 060

5 891 829

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.2 - 3.4

34 712

33 143

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

6.6 - 6.8

285 555

316 007

Actifs d'impôts courants

6.11

5 995

3 873

Actifs d'impôts différés

6.11

29 556

28 592

Comptes de régularisation et actifs divers

6.12

99 480

138 006

Actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations et parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.13

43

45

Immobilisations corporelles

6.14

62 469

59 434

Immobilisations incorporelles

6.14

794

797

Ecart d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

7 990 465

7 867 925

 

Bilan passif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat

6.2

4 697

3 978

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

43 117

46 203

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.7

4 054 000

4 065 590

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.7

2 252 826

2 213 793

Dettes représentées par un titre

3.2 - 3.3 - 6.9

18 985

18 072

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.4

96 045

80 788

Passifs d'impôts courants

6.11

0

0

Passifs d'impôts différés

6.11

9

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.12

135 868

136 982

Dettes liées aux actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Provision technique des entreprises d'assurance

 

 

 

Provisions

6.15

26 166

18 516

Dettes subordonnées

3.3 - 6.9

0

0

Total capitaux propres

6.17

1 358 752

1 284 003

Capitaux propres part du groupe

 

1 358 741

1 283 993

. Capital et réserves liées

 

290 188

287 747

. Réserves consolidées

 

973 818

914 505

. Gains et pertes latents ou différés part du groupe

 

16 047

13 736

. Résultat de l'exercice - part du groupe

 

78 689

68 005

Intérêts minoritaires

 

11

10

Total du passif

 

7 990 465

7 867 925

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement

en capitaux propres

Résultat

net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves

conso liées

au capital

Elimination

des titres

auto-détenus

Total Capital

et

Réserves

conso

Gains et pertes compta direct en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes compta direct

en capitaux propres recyclables

Total des gains et pertes compta direct en capitaux propres

Capitaux propres au 1 janvier 2013

136 863

1 070 720

-75

1 207 508

-366

14 471

14 105

 

1 221 613

Augmentation de capital

3 777

 

 

3 777

 

 

 

 

3 777

Variation des titres auto détenus

 

 

-6

-6

 

 

 

 

-6

Dividendes versés en 2013

 

-8 901

 

-8 901

 

 

 

 

-8 901

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

3 777

-8 901

-6

-5 130

 

 

 

 

-5 130

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-15

-354

-369

 

-369

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

 

 

 

 

68 005

68 005

Autres variations

 

-126

 

-126

 

 

 

 

-126

Capitaux propres au 31 décembre 2013 

140 640

1 061 693

-81

1 202 252

-381

14 117

13 736

68 005

1 283 993

Affectation du résultat 2013

 

68 005

 

68 005

 

 

 

-68 005

 

Capitaux propres au 1 janvier 2014

140 640

1 129 698

-81

1 270 257

-381

14 117

13 736

 

1 283 993

Augmentation de capital

2 450

 

 

2 450

 

 

 

 

2 450

Variation des titres auto détenus

 

 

-10

-10

 

 

 

 

-10

Dividendes versés en 2014

 

-8 691

 

-8 691

 

 

 

 

-8 691

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

2 450

-8 691

-10

-6 251

 

 

 

 

-6 251

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-1 345

3 656

2 311

 

2 311

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

 

 

 

 

78 689

78 689

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2014

143 090

1 121 007

-91

1 264 006

-1 726

17 773

16 047

78 689

1 358 741

 

(en milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres conso

Capital

réserves

conso

et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes compta direct en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes

compta direct

en capitaux propres recyclables

Total des gains et

pertes compta direct

en capitaux propres

Capitaux propres au 1 janvier 2013

10

 

 

 

10

1 221 623

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

3 777

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

-6

Dividendes versés en 2013

 

 

 

 

 

-8 901

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

-5 130

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-369

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

 

 

68 005

Autres variations

 

 

 

 

 

-126

Capitaux propres au 31 décembre 2013 

10

 

 

 

10

1 284 003

Affectation du résultat 2013

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1 janvier 2014

10

 

 

 

10

1 284 003

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

2 450

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

-10

Dividendes versés en 2014

 

 

 

 

 

-8 691

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

-6 251

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

2 311

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

 

 

78 689

Autres variations

1

 

 

 

1

1

Capitaux propres au 31 décembre 2014

11

 

 

 

11

1 358 752

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Résultat avant impôts

119 551

106 078

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 383

7 406

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

6 635

14 294

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-170

118

Résultat net des activités de financement

 

 

Autres mouvements

-3 462

-4 393

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

10 386

17 425

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

10 420

79 422

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-39 707

-85 981

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-50 874

-70 848

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

36 771

-19 536

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-42 664

-32 753

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-86 054

-129 696

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité Opérationnelle (A)

43 883

-6 193

Flux liés aux participations (3)

-471

-6 948

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-10 202

-19 893

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'Investissement (B)

-10 673

-26 841

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (4)

-6 241

-2 811

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

 

-2 312

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-6 241

-5 123

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

26 969

-38 157

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-24 161

13 996

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

21 357

22 852

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

-45 518

-8 856

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

2 808

-24 161

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

25 221

21 357

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

-22 413

-45 518

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

26 969

-38 157

 

(1) composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

 

(2) composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 5.3 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

 

(3) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2014, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 1 496 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

 

Val de France Expansion

1 000 K€

Sacam Avenir

392 K€

CARVEST

9 K€

CAPS

95 K€

 

(4) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 3 787 K€ pour l’année 2014 ; ainsi que les souscriptions de parts sociales pour un montant de 2 451 K€.

 

Notes annexes aux états financiers

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1 Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2014 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2013.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2014. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union européenne

Date de 1ère application :

exercices ouverts

à compter du

Applicable

dans le Groupe

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012

(UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012

(UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012

(UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012

(UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Non

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012

(UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/2012)

1er janvier 2014

Oui

Amendements relatifs aux dispositions transitoires pour les normes IFRS 10 : Consolidation des états financiers, IFRS 11 : Partenariats et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

04 avril 2013

(UE n°313/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendement des normes IFRS 10 et 12 par rapport aux entreprises d’investissement

20 novembre 2013

(UE n° 1174/2013)

1er janvier 2014

Non

Amendement de la norme IAS 36 sur les informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers

19 décembre 2013

(UE n° 1374/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendements de la norme IAS 39 sur les instruments financiers, par rapport à la comptabilisation et l’évaluation de la novation de dérivés et le maintien de la comptabilité de couverture

19 décembre 2013

(UE n° 1375/2013)

1er janvier 2014

Oui

 

Les normes de consolidation, IFRS 10, 11 et 12 et IAS 28 amendée, sont entrées en vigueur au 1er janvier 2014. Elles sont d’application rétrospective. Elles conduisent à revoir la nature des intérêts détenus au regard des nouveaux critères de contrôle, de l’évolution de la méthode de consolidation en cas de contrôle conjoint, et des informations à communiquer en annexe.

 

La norme IFRS 10 se substitue à IAS 27 et SIC 12 et définit un cadre d’analyse commun du contrôle reposant sur trois critères cumulatifs :

(1) la détention du pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité visée,

(2) l’exposition ou la détention de droits sur les rendements variables et

(3) la capacité d’exercer le pouvoir pour influer sur le montant des rendements.

 

L’application des nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et les capitaux propres.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Amendement portant sur les améliorations annuelles des IFRS cycle 2011-2013 modifiant les normes suivantes : IFRS 3, IFRS 13 et IAS 40

18 décembre 2014

(UE 1361/2014)

1er janvier 2015

Oui

 

L’interprétation d’IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :

- La date à laquelle ces droits et taxes doivent être enregistrés,

- Et si l’enregistrement peut être progressif (étalement) au cours de l’exercice ou pas.

 

Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d’IFRIC 21 aura pour effet de changer le fait générateur d’enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l’enregistrement d’un exercice à l’autre et/ou fin de l’étalement sur la durée de l’exercice). Ainsi, seront notamment concernées les principales taxes suivantes :

- Taxe systémique, taxe ACPR dont l’étalement sur la période est supprimé

- Cotisation solidarité (C3S) dont le provisionnement au cours de la période d’acquisition de l’assiette est supprimé et l’enregistrement décalé sur l’exercice suivant, sans étalement.

 

L’application d’IFRIC 21 n’aura pas d’impact significatif sur le résultat annuel et la situation nette.

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2014.

 

1.2 Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3 Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

– les activités des marchés nationaux et internationaux ;

– les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

– la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

– les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

– les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

– les participations non consolidées ;

– les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

– les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

– les dépréciations des créances ;

– les provisions ;

– les actifs d’impôts différés ;

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Titres à l’actif

 

— Classification des titres à l’actif

 

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

– actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

- Seren Epi pour un montant nominal de 2 439 milliers d’euros

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

- Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

 

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

- Prêts et créances

 

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

- Actifs financiers disponibles à la vente

 

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

— Dépréciation des titres

 

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A.

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

— Date d’enregistrement des titres

 

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassements d’actifs financiers

 

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

 

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

Activité de crédits

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

— Dépréciations de créances

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Dépréciations sur base individuelle

 

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

– Dépréciations sur base collective

 

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles Bâlois.

 

Dans le cadre de la règlementation Bâlois, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâlois, d’un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

- Autres dépréciations sur base collective :

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

 

— Restructurations de créances

 

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

 

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

— Encours en souffrance

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

— Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

Passifs financiers

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

 

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

 

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

— Titres au passif

 

– Distinction dettes – capitaux propres

 

La distinction instrument de dette / capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des termes contractuels.

 

- Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle de remettre des liquidités ou un autre actif ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

Produits de la collecte

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

 

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

 

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

 

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 Provisions.

 

Instruments dérivés

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

— La comptabilité de couverture 

 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

 

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

 

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

— Dérivés incorporés :

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

Détermination de la juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

— Risque de contrepartie sur les dérivés

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

— Hiérarchie de la juste valeur

 

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

– Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, [L’entité] retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

 

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

— les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

 

— les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

– Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

« Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. »

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

— Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

Compensation des actifs et passifs financiers

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau 6.12 relatif à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

Garanties financières données

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

 

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration,

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et, lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsqu’il arrive à extinction, ou

 

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.15 Provisions.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus,;

 

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

 

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

 

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

Avantages à long terme

 

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

Avantages postérieurs à l’emploi

 

— Régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

 

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions.

 

— Régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

 

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

 

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

 

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

 

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8  à 40 ans

Installations techniques

5  à 25 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

 

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

 

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

 

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

 

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

 

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

 

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

 

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

 

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

 

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

Consolidation des Caisses régionales

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

Notions de contrôle

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle existe sur une entité lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, il convient de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affectés la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

Exclusions du périmètre de consolidation

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

 

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate :

 

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Val de France a comptabilisé en 2014 un dividende SAS Rue La Boétie pour un montant de 10 192 milliers d’euros, qui a été payé en actions en juillet 2014.

En novembre 2014, la Caisse régionale a procédé à la convergence du critère de défaut Bâlois, avec le critère douteux comptable. Cette opération a eu pour conséquence une augmentation des encours douteux et des dépréciations individualisées correspondantes et une diminution des encours sensibles et de la provision collective associée.

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, la Caisse Régionale de Val de France ainsi que les autres Caisses régionales et Crédit Agricole SA ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA).

 

Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Le montant garanti par la Caisse régionale de Val de France s’élève à 312 881 milliers d’euros au titre des CCI/CCA et à 195 816 milliers d’euros au titre de Crédit Agricole Assurances (CAA).

 

En parallèle, le 2 janvier 2014, Crédit Agricole S.A. a remboursé l’intégralité du solde de l’avance d’actionnaires consentie par les Caisses régionales et des titres de capital hybride dits “T3CJ” souscrits par elles, soit un total de 30 383 milliers d’euros.

 

À compter du 2 janvier 2014, les garanties transfèrent ainsi aux Caisses régionales le risque de baisse de la valeur de mise en équivalence (VME) des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

La garantie de la Caisse Régionale de Val de France couvre un montant fixe de valeur de mise en équivalence de 508 698 milliers d’euros.

 

Cette garantie est assortie d’un dépôt de garantie de 171 777 milliers d’euros qui permet de reconstituer sur le long terme la liquidité remboursée au titre des T3CJ et de l’avance d’actionnaires et de fournir un surcroît de ressources longues.

 

Les dépôts de garantie versés par l’ensemble des Caisses régionales sont calibrés pour matérialiser l’économie globale de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

En cas de baisse de la valeur de mise en équivalence globale, la Caisse Régionale Val de France supporte une quote-part de la perte de valeur à hauteur de son engagement maximum de 508 698 milliers d’euros, avec une clause de retour à meilleure fortune.

 

Si la garantie est activée, l’indemnisation correspondante est prélevée par Crédit Agricole S.A. sur le dépôt de garantie qui est alors reconstitué par la Caisse régionale Val de France à hauteur d’une quote-part contractuelle de la nouvelle exigence prudentielle globale.

 

L’échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027), mais certaines facultés de résiliation anticipées totales ou partielles, notamment à la main du bénéficiaire, ont été introduites.

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, mais la substance du contrat s’analyse désormais comme un contrat d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable de la garantie globale est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et sa rémunération est comptabilisée en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance, après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel de la garantie globale, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seront respectivement reconnus en Coût du risque.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la direction des crédits, des risques et de l’organisation qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1 Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.1)

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

6 343

10 952

Instruments dérivés de couverture

105 938

92 390

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

371 650

290 014

Prêts et créances sur les établissements de crédit hors opérations internes

6 031

5 395

Prêts et créances sur la clientèle

6 000 197

5 908 144

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

285 555

316 007

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 775 714

6 622 902

Engagements de financement donnés hors opérations internes

756 972

839 051

Engagements de garantie financière donnés hors opérations internes

100 844

99 134

Provisions - Engagements par signature

-4 224

-3 756

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

853 592

934 429

Total exposition nette

7 629 306

7 557 331

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

161 659

115 845

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

-

 

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

 

 

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

31/12/2014 :

 

 

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations générales

658 948

487

-101

0

658 847

Établissements de crédit

396

0

0

0

396

Grandes entreprises

1 094 361

55 222

-35 814

-19 054

1 039 493

Clientèle de détail

4 356 927

101 057

-51 669

-43 538

4 261 720

Banques centrales

0

0

0

0

0

Total (1)

6 110 632

156 766

-87 584

-62 592

5 960 456

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 35 569 milliers d'euros.

 

31/12/2013 :

 

 

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations générales (2)

784 958

4 338

2 019

0

782 939

Établissements de crédit

3 070

0

0

 

3 070

Grandes entreprises

1 016 892

53 823

35 223

-16 486

965 183

Clientèle de détail

4 244 536 

88 463

50 008

-50 821

4 143 707

Banques centrales

0

0

0

0

Total (1)

6 049 456

146 624

87 250

-67 307

5 894 899

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 20 303 milliers d'euros.

(2) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement en faveur de la clientèle

  

Administrations générales (1)

157 756

150 635

Grandes entreprises

248 290

348 612

Clientèle de détail

350 926

339 804

     Total

756 972

839 051

Engagements de financement en faveur de la clientèle

  

Administrations générales (1)

3 174

3 911

Grandes entreprises

81 082

80 670

Clientèle de détail

16 554

14 575

     Total

100 811

99 156

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013

 

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Administrations générales (1)

516

4 103

Grandes entreprises

574 596

478 520

Clientèle de détail

1 677 714

1 731 170

Total Dettes envers la clientèle

2 252 826

2 213 793

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013.

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

31/12/2014 :

 

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris Dom Tom)

6 093 196

156 470

87 387

62 592

5 943 217

Autres pays de l'UE

13 427

178

175

 

13 252

Autres pays de l'Europe

481

 

 

 

481

Amérique du Nord

643

104

22

 

621

Amérique centrale et du Sud

1 097

 

 

 

1 097

Afrique et Moyen Orient

1 248

14

 

 

1 248

Japon

1

 

 

 

1

Asie et Océanie (hors Japon)

539

 

 

 

539

Organismes supra-nationaux

 

 

 

 

0

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

6 110 632

156 766

87 584

62 592

5 960 456

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 35 569 milliers d'euros.

 

31/12/2013 :

 

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris Dom Tom)

6 032 426

146 284

86 996

67 307

5 878 123

Autres pays de l'UE

6 458

231

231

 

6 227

Autres pays de l'Europe

668

 

 

 

668

Amérique du Nord

7 772

103

22

 

7 750

Amérique centrale et du Sud

62

 

 

 

62

Afrique et Moyen Orient

1 451

5

 

 

1 451

Japon

2

 

 

 

2

Asie et Océanie (hors Japon)

608

 

 

 

608

Organismes supra-nationaux

  

 

 

 

 

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

6 049 447

146 623

87 249

67 307

5 894 891

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 20 303 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris Dom Tom)

755 705

835 574

Autres pays de l'UE

1 152

3 361

Autres pays de l'Europe

22

23

Amérique du Nord

25

20

Amérique centrale et du Sud

9

6

Afrique et Moyen Orient

43

50

Japon

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

16

16

Organismes supra-nationaux

 

 

Total engagements de financement

756 972

839 051

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris Dom Tom)

100 727

99 072

Autres pays de l'UE

84

84

Autres pays de l'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amérique centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Japon

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Organismes supra-nationaux

 

 

Total engagements de financement

100 811

99 156

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

France (y compris Dom Tom)

2 242 804

2 196 917

Autres pays de l'UE

4 903

4 357

Autres pays de l'Europe

548

381

Amérique du Nord

2 722

10 351

Amérique centrale et du Sud

411

351

Afrique et Moyen Orient

1 016

951

Japon

11

10

Asie et Océanie (hors Japon)

411

475

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

2 252 826

2 213 793

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2014

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable

des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

380 863

22 026

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

Administration générale (1)

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

Prêts et avances

123 138

5 095

52 419

-

180 652

69 182

150 176

Administration générale (1)

26 233

 

 

 

26 233

386

101

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

37 903

3 526

51 906

 

93 335

19 408

54 868

Clientèle de détail

59 002

1 569

513

 

61 084

49 388

95 207

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

123 138

5 095

52 419

 

180 652

450 045

172 202

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable

des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

370 679

20 720

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

Administration générale (1)

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

Prêts et avances

153 340

3 034

246

-

156 620

59 374

154 557

Administration générale (1)

17 907

216

 

 

18 123

2 319

2 019

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

72 522

1 367

 

 

73 889

18 600

51 709

Clientèle de détail

62 911

1 451

246

 

64 608

38 455

100 829

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

153 340

3 034

246

-

156 620

430 053

175 277

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013.

 

3.2 Risque de marché

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.2)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 472

25 740

78 726

105 938

92 390

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 472

25 740

78 726

105 938

92 390

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

1 472

25 740

78 726

105 938

92 390

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

1 472

25 740

78 726

105 938

92 390

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

3 383

37 409

2 325

43 117

46 203

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

3 383

37 409

2 325

43 117

46 203

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

3 383

37 409

2 325

43 117

46 203

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

3 383

37 409

2 325

43 117

46 203

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

29

1 832

2 166

4 027

3 320

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

29

1 832

2 166

4 027

3 320

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

17

17

1

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

17

17

1

Sous total

0

0

0

29

1 832

2 183

4 044

3 321

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

29

1 832

2 183

4 044

3 321

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

29

2 192

2 160

4 381

3 792

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

29

2 192

2 160

4 381

3 792

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

316

316

186

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

316

316

186

Sous total

0

0

0

29

2 192

2 476

4 697

3 978

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

29

2 192

2 476

4 697

3 978

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt

1 813 959

2 388 703

Futures

0

0

FRA

0

0

Swaps de taux d'intérêts

1 813 959

2 388 703

Options de taux

0

0

Caps-floors-collars

0

0

Autres instruments conditionnels

0

0

Instruments de devises et or

4 744

5 828

Opérations fermes de change

0

0

Options de change

4 744

5 828

Autres instruments

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

0

0

Dérivés sur métaux précieux

0

0

Dérivés sur produits de base

0

0

Dérivés de crédits

0

0

Autres

0

0

Sous-total

1 818 703

2 394 531

Opérations de change à terme

1 076

579

Total notionnels

1 819 779

2 395 110

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.3)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

7 989 321

7 988 543

7 866 596

7 866 596

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

USD

1 144

1 850

1 116

1 116

JPY

 

62

59

59

Autres devises

 

10

154

154

Total bilan

7 990 465

7 990 465

7 867 925

7 867 925

 

3.3 Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3.4)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

51 246

46 188

99 304

326 842

 

523 580

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

482 153

612 938

2 028 544

2 986 601

 

6 110 236

Total

533 399

659 126

2 127 848

3 313 443

0

6 633 816

Dépréciations

 

 

 

 

 

-150 176

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 483 640

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

48 117

64 179

152 656

257 690

 

522 642

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

476 135

628 722

1 966 916

2 974 488

125

6 046 386

Total

524 252

692 901

2 119 572

3 232 178

125

6 569 028

Dépréciations

 

 

 

 

 

-154 557

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 414 471

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

782 727

1 211 719

1 070 055

989 499

 

4 054 000

Dettes envers la clientèle

1 721 203

184 771

339 031

7 821

 

2 252 826

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 503 930

1 396 490

1 409 086

997 320

0

6 306 826

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

972 476

1 142 424

958 571

992 119

 

4 065 590

Dettes envers la clientèle

1 719 433

188 398

289 090

16 872

 

2 213 793

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 691 909

1 330 822

1 247 661

1 008 991

0

6 279 383

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

435

 

2 500

 

 

2 935

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

13 047

3 003

 

 

 

16 050

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

13 482

3 003

2 500

0

0

18 985

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

555

 

2 500

 

 

3 055

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

3 003

12 014

 

 

 

15 017

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

3 558

12 014

2 500

0

0

18 072

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

4 224

 

 

 

 

4 224

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

3 756

 

 

 

 

3 756

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

positive

négative

positive

négative

Couverture de juste valeur

105 938

41 712

1 666 397

92 390

44 315

2 228 886

Taux d'intérêt

105 938

41 712

1 665 859

92 390

44 315

2 228 598

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

538

 

 

288

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

0

1 406

10 000

0

1 888

15 832

Taux d'intérêt

 

1 406

10 000

 

1 888

10 000

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

5 832

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

105 938

43 118

1 676 397

92 390

46 203

2 244 718

 

3.5 Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.4)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la Directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

Le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu’à la fin de la période transitoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), détermines à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en AT1 et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitué du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1),

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

Avant toute exigence de coussin de capital, l’exigence minimale de CET1 est de 4 % en 2014, puis sera porté à 4,5 % les années suivantes. De même, l’exigence minimale de Tier 1 est de 5,5 % en 2014, puis sera porté à 6 % les années suivantes. Enfin, l’exigence minimale de fonds propres est de 8 %.

 

En 2014 comme en 2013 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1 Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 057

5 311

Sur opérations internes Crédit Agricole

26 710

22 306

Sur opérations avec la clientèle

205 171

220 404

Intérêts courus et échus sur actifs fin disponibles à la vente

259

273

Intérêts courus et échus sur actifs fin HTM

10 037

9 712

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

22 391

26 895

Opé de location financement (sans distinction EC CLT)

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

0

1

Produits d'intérêts (1) (2)

268 625

284 902

Sur opérations avec les établissements de crédit

-4 074

-5 222

Sur opérations internes Crédit Agricole

-70 873

-77 395

Sur opérations avec la clientèle

-22 131

-23 081

Sur dettes rep par un titre

-200

-143

Sur dettes subordonnées

 

0

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-21 331

-26 962

Sur opérations de location financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-146

-3

Charges d'intérêts

-118 755

-132 806

(1) dont 4 064 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement (total PCCO 70709000 et 70519000) au 31 décembre 2014 contre 4 238 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

(2) dont 4 565 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2014 contre 5 112 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

4.2 Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

117

 

117

85

 

85

Sur opérations internes Crédit Agricole

16 513

-10 067

6 446

20 353

-9 342

11 011

Sur opérations avec la clientèle

25 930

-946

24 984

26 048

-716

25 332

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-4

-4

Sur opérations de change

19

 

19

17

 

17

Sur opé sur instr fin dérivés et autres opé de hors-bilan

131

 

131

46

 

46

Sur moyens de paiements et autres prest de serv banc et fin

64 069

-5 442

58 627

64 275

-5 431

58 844

Gestion d'OPCVM, fiducie & activités analogues

2 816

 

2 816

2 829

 

2 829

Produits nets des commissions

109 595

-16 459

93 136

113 653

-15 493

98 160

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dividendes reçus

 

 

Variation à la JV "coupon plein" des A/ P à la JV par RT - Nature

27

-853

Variation à la JV "coupon plein" des A/ P à la JV par RT - Option

5

84

Solde des opérations de change et instruments fin. Assimilés

112

83

Résultat de la comptabilité de couverture

-4

0

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

140

-686

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

2 308

-2 299

9

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 172

-1 127

45

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 136

-1 172

-36

Couvertures de flux de trésorerie

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

245 741

-245 754

-13

Variations de juste valeur des éléments couverts

116 026

-129 715

-13 689

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

129 715

-116 039

13 676

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

-

-

-

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

248 049

-248 053

-4

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

3 572

-3 572

-

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 194

-2 378

-1 184

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 378

-1 194

1 184

Couvertures de flux de trésorerie

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

-

-

-

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1)

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

285 309

-285 309

-

Variations de juste valeur des éléments couverts

150 045

-135 264

14 781

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

135 264

-150 045

-14 781

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

-

-

-

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

288 881

-288 881

-

 

4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dividendes reçus (1)

11 902

484

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

2 232

3 104

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2)

-1 449

-1 734

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

0

0

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

12 685

1 854

 

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

(1) dont 10 193 k€ de dividendes SAS RLB

(2) Détail des augmentations des titres dépréciés durablement au 31 décembre 2014 :

 

CA INNOVE

3

SACAM FIA NET

689

CARCIE

1

SACAM FIRECA

3

VDF IMMO

755

 

4.5 Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

0

0

Autres produits de l'activité d'assurance

0

0

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

Produits nets des immeubles de placement

-2

-2

Autres produits (charges) nets

-1 514

98

Produits (charges) des autres activités

-1 516

96

 

4.6 Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Charges de personnel

-78 547

-78 858

Impôts & taxes

-7 297

-6 709

Services extérieurs et autres charges

-40 924

-42 545

Charges d'exploitation

-126 768

-128 112

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2014 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2014

 

2013

Ernst et Young

KPMG

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

86

77

163

163

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

 

 

0

 

Total Honoraires des commissaires aux comptes

86

77

163

163

 

4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux amortissements

-7 383

-7 407

Immobilisations corporelles

-7 367

-7 334

Immobilisations incorporelles

-16

-73

Dotations aux dépréciations

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immobilisations incorporelles

0

0

Total

-7 383

-7 407

 

4.8 Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-40 940

-45 665

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-37 880

-41 082

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-103

-7

Engagements par signature

-2 370

-2 737

Risques et charges

-587

-1 839

Reprises de provisions et de dépréciations

40 160

35 994

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

36 725

34 257

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

107

1

Engagements par signature

1 902

1 057

Risques et charges

1 426

679

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-780

-9 671

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-564

-615

Récupérations sur prêts et créances amortis

914

701

Décotes sur crédits restructurés

-329

-128

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-69

 

Autres produits

 

 

Coût du risque

-828

-9 713

 

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

215

-210

Plus-values de cession

298

18

Moins-values de cession

-83

-228

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

215

-210

 

4.10 Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/ 2014

31/12/2013

Charge d'impôt courant

-41 463

-39 453

Charge d'impôt différé

601

1 380

Charge d'impôt de la période

-40 862

-38 073

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

 

31 décembre 2014

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

119 551

38 %

-45 429

Effet des différences permanentes

 

 

-3 751

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-563

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

828

Effet des autres éléments

 

 

6 825

Impact int Fiscale hs rt individuel tête de groupe

 

 

1 228

Taux et charge effectifs d'impôt

 

34,18 %

-40 862

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.

 

31 décembre 2013 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

106 078

38 %

-40 310

Effet des différences permanentes

 

 

-762

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

274

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

795

Effet des autres éléments

 

 

1 930

Taux et charge effectifs d'impôt

 

35,89 %

-38 073

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

. Ecart de réévaluation de la période

 

 

. Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4 718

-806

. Ecart de réévaluation de la période

6 262

2 171

. Transfert en résultat

-1 544

-2 977

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

482

733

. Ecart de réévaluation de la période

482

733

. Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

. Ecart de réévaluation de la période

 

 

. Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

-1 544

-281

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

3 656

-354

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

-2 028

-29

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

683

14

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-1 345

-15

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

2 311

-369

Dont part Groupe

2 311

-369

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variation

31/12/2014

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

23 405

-7 690

15 715

15 715

4 718

-1 378

3 340

3 340

28 123

-9 068

19 055

19 055

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-1 937

667

-1 270

-1 270

482

-166

316

316

-1 455

501

-954

-954

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

21 468

-7 023

14 445

14 445

5 200

-1 544

3 656

3 656

26 668

-8 567

18 101

18 101

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

21 468

-7 023

14 445

14 445

5 200

-1 544

3 656

3 656

26 668

-8 567

18 101

18 101

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-1 115

406

-709

-709

-2 028

683

-1 345

-1 345

-3 143

1 089

-2 054

-2 054

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-1 115

406

-709

-709

-2 028

683

-1 345

-1 345

-3 143

1 089

-2 054

-2 054

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-1 115

406

-709

-709

-2 028

683

-1 345

-1 345

-3 143

1 089

-2 054

-2 054

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

20 353

-6 617

13 736

13 736

3 172

-861

2 311

2 311

23 525

-7 478

16 047

16 047

 

5. Informations sectorielles

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1 Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013 Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

22 800

 

20 723

 

Banques centrales

2 421

 

634

 

Valeur au bilan

25 221

0

21 357

0

 

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/ 2013

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 419

5 258

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 299

7 631

Juste valeur au bilan

8 718

12 889

dont titres prêtés

0

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Instruments de capitaux propres

2 375

1 937

- Actions et autres titres à revenu variable

2 375

1 937

Titres de dettes

0

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

4 044

3 321

Valeur au bilan

6 419

5 258

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Instruments de capitaux propres

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

2 299

7 631

- Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

2 299

7 631

Prêts et avances

 

 

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

0

0

- Valeurs reçues en pension

 

 

Valeur au bilan

2 299

7 631

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

4 697

3 978

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Juste valeur au bilan

4 697

3 978

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

2014.12

2013.12

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

4 697

3 978

Juste valeur au bilan

4 697

3 978

 

6.3 Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4 Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

13 369

3 277

 

12 479

2 387

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

358 281

17 747

 

277 535

15 060

 

Actions et autres titres à revenu variable

43 446

3 949

-432

36 064

3 395

-254

Titres de participation non consolidés (2)

433 248

4 002

-748

420 843

3 547

-1 058

Total des titres disponibles à la vente

848 344

28 975

-1 180

746 921

24 389

-1 312

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

848 344

28 975

-1 180

746 921

24 389

-1 312

Impôts

 

-9 216

149

 

-7 777

84

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôts)

 

19 759

-1 031

 

16 612

-1 225

(1) dont - 22 026 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.

(2) «par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 366 863 milliers d’euros au 31 décembre 2014 et 356 490 milliers d’euros au 31 décembre 2013.»

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Établissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

396

3 070

- Comptes et prêts

396

3 070

dont comptes ordinaires débiteurs sains

2

2

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

 

 

- Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

396

3 070

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

396

3 070

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

523 184

519572

- Comptes ordinaires

982

1 154

- Comptes et avances à terme

496 596

492 809

- Prêts subordonnés

25 606

25 609

Valeur brute

523 184

519 572

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

523 184

519 572

Valeur au bilan

523 580

522 642

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 236

2 236

- Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 236

Prêts et avances

6 108 000

6 044 150

- Créances commerciales

3 732

3 159

- Autres concours à la clientèle

6 008 552

5 937 167

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

4 142

13 285

- Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

- Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

- Avances en comptes courants d'associés

8 187

28 671

- Comptes ordinaires débiteurs

83 387

61 868

Valeur brute

6 110 236

6 046 386

Dépréciations

-150 176

-154 557

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

5 960 060

5 891 829

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Valeur brute

0

0

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location financement

0

0

Valeur au bilan

5 960 060

5 891 829

 

6.6 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Créances sur les établissements de crédit

0

 

0

0

 

 

0

Créances sur la clientèle

-154 557

 

-40 555

44 936

 

 

-150 176

dont dépréciations collectives

-67 307

 

-4 432

9 147

 

 

-62 592

Opérations de location financement

0

 

0

0

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

0

0

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

-20 720

 

-1 448

142

 

 

-22 026

Autres actifs financiers

-79

 

-103

106

 

0

-76

Total des dépréciations des actifs financiers

-175 356

0

-42 106

45 184

0

0

-172 278

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Créances sur les établissements de crédit

0

 

0

0

 

 

0

Créances sur la clientèle

-153 428

 

-43 767

42 638

 

 

-154 557

dont dépréciations collectives

-68 387

 

-5 718

6 798

 

 

-67 307

Opérations de location financement

0

 

0

0

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

0

0

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

-18 986

 

-1 734

0

 

 

-20 720

Autres actifs financiers

-73

 

-7

1

 

 

-79

Total des dépréciations des actifs financiers

-172 487

0

-45 508

42 639

0

0

-175 356

 

6.7 Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Établissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

3 787

2 982

dont comptes ordinaires créditeurs

2 416

1 337

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

3 787

2 982

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

20 980

45 336

Comptes et avances à terme

4 029 233

4 017 272

Total

4 050 213

4 062 608

Valeur au bilan

4 054 000

4 065 590

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

1 577 589

1 492 631

Comptes d'épargne à régime spécial

33 408

31 420

Autres dettes envers la clientèle

641 829

689 742

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

2 252 826

2 213 793

 

6.8 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

97 554

92 958

Obligations et autres titres à revenu fixe

188 001

223 049

Total

285 555

316 007

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

285 555

316 007

 

6.9 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

2 935

3 055

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

16 050

15 017

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

18 985

18 072

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

0

0

 

6.10 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers :

 

31/12/14

Nature des opérations

 

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet

de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés

dans les états de synthèse

Autres montants compensables

sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt

de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

109 965

 

109 965

37 168

195

72 602

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

109 965

0

109 965

37 168

195

72 602

 

31/12/13 

Nature des opérations

 

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet

de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés

dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt

de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

95 711

 

95 711

45 153

195

50 363

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

95 711

0

95 711

45 153

195

50 363

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est lié avec ses clients par la convention cadre de type FBF.

 

Compensation – Passifs financiers :

 

31/12/14

Nature des opérations

 

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet

de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés

dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

47 498

 

47 498

37 168

 

10 330

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

47 498

0

47 498

37 168

0

10 330

 

31/12/13

Nature des opérations

 

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet

de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés

dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

50 181

 

50 181

45 153

 

5 028

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

50 181

0

50 181

45 153

0

5 028

 

6.11 Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Impôts courants

5 995

3 873

Impôts différés

29 556

28 592

Total Actifs d'impôts courants et différés

35 551

32 465

Impôts courants

 

 

Impôts différés

9

 

Total Passifs d'impôts courants et différés

9

0

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

29 610

0

29 063

0

Charges à payer non déductibles

900

 

844

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

25 204

 

25 667

 

Autres différences temporaires

3 506

 

2 551

 

Impôts différés / Réserves latentes

1387

1667

0

635

Actifs disponibles à la vente

176

1667

 

635

Couvertures de Flux de Trésorerie

501

 

 

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

710

 

14

 

Impôts différés / Résultat

226

9

164

 

Total Impôts différés

31 223

1 676 

29 227

635

Total Impôts différés net

29 547

 

28 592

 

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.12 Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres actifs

58 279

62 307

Comptes et stocks et emplois divers

720

703

Gestion collective des titres livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

57 538

61 598

Comptes de règlements

21

6

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

41 201

75 699

Comptes d'encaissement et de transfert

13 311

45 839

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

0

0

Produits à recevoir

26 874

29 194

Charges constatées d'avance

579

664

Autres comptes de régularisation

437

2

Valeur nette au bilan

99 480

138 006

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres passifs (1)

59 860

59 198

Comptes de règlements

 

 

Créditeurs divers

40 822

39 796

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

19 038

19 402

Autres

 

 

Comptes de régularisation

76 008

77 784

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

6 308

4 865

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

2

3

Produits constatés d'avance

27 932

30 734

Charges à payer

41 757

42 182

Autres comptes de régularisation

9

0

Valeur nette au bilan

135 868

136 982

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.13 Immeubles de placement

 

(en milliers d’euros)

31/12/13

Variation de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/14

Valeur brute

67

0

0

0

0

0

67

Amortissements et dépréciations

-22

0

-2

0

0

0

-24

Valeur nette au bilan

45

0

-2

0

0

0

43

 

(en milliers d’euros)

31/12/12

Variation de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Écart de conversion

Autres mouvements

31/12/13

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-19

 

-2

 

 

 

-22

Valeur au bilan

48

0

-2

0

0

0

45

 

Juste valeur des immeubles de placement par modèle de valorisation :

 

(en milliers d'euros)

Valeur de marché estimée au 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Immeubles de placement non évalués à la Juste valeur au bilan

 

 

 

 

Immeubles de placement

67

 

67

 

Total Immeubles de placement dont la juste valeur est indiquée

67

0

67

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur de marché estimée au 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Immeubles de placement non évalués à la Juste valeur au bilan

 

 

 

 

Immeubles de placement

67

 

67

 

Total Immeubles de placement dont la juste valeur est indiquée

67

0

67

0

 

6.14 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/13

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/14

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

      

Valeur brute

149 936

0

10 533

-9 658

0

0

150 811

Amortissements et dépréciations

-90 502

0

-7 366

9 526

0

0

-88 342

Valeur nette au bilan

59 434

0

3 167

-132

0

0

62 469

Immobilisations incorporelles

 

  

0

   

Valeur brute

1 131

0

14

-2

0

0

1 143

Amortissements et dépréciations

-334

0

-17

2

0

0

-349

Valeur nette au bilan

797

0

-3

0

0

0

794

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

139 801

 

26 882

-16 747

 

 

149 936

Amortissements et dépréciations

-92 639

 

-7 333

9 470

 

 

-90 502

Valeur nette au bilan

47 162

0

19 549

-7 277

0

0

59 434

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6139

 

77

-5085

 

 

1 131

Amortissements et dépréciations

-5347

 

-73

5086

 

 

-334

Valeur nette au bilan

792

0

4

1

0

0

797

 

6.15 Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/13

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de

conversion

Autres mouvements

31/12/14

Risques sur les produits épargne-logement

6 194

0

3 913

 

-222

0

0

9 885

Risques d'exécution des engagements par signature

3 756

0

2 370

 

-1 902

0

0

4 224

Risques opérationnels

753

0

461

 

-500

0

0

714

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

918

0

36

 

-23

0

2 021

2 952

Litiges divers

3 043

0

2 786

-260

-1 488

0

0

4 081

Participations

0

0

 

 

 

0

0

0

Restructurations

0

0

 

 

 

0

0

0

Autres risques

3 852

0

1 678

-1 140

-80

0

0

4 310

Valeur nette au bilan

18 516

0

11 244

-1 400

-4 215

0

2 021

26 166

(1) Dont 2 192 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 760 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

 
 

(en milliers d'euros)

31/12/12

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31/12/13

Risques sur les produits épargne logement

4 813

 

1 381

 

 

 

 

6 194

Risques d’exécution des engagements par signature

2 077

 

2 737

 

-1 058

 

 

3 756

Risques opérationnels

1 382

 

504

 

-1 133

 

 

753

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)(2)

1 050

 

6

 

-357

 

219

918

Litiges divers

1 761

 

1 960

 

-678

 

 

3 043

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

2 284

 

2 443

-684

-191

 

 

3 852

Total

13 367

0

9 031

-684

-3 417

0

219

18 516

(1) Dont 195 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 724 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail;

(2) Dont une variation d'un montant de 219 milliers d'euros due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013.

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

394 525

268 110

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

375 899

379 298

Ancienneté de plus de 10 ans

445 254

496 164

Total plans d'épargne-logement

1 215 678

1 143 572

Total comptes épargne-logement

244 248

252 541

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 459 926

1 396 113

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2014 et à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 ;

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement

6 086

7 895

Comptes épargne-logement

35 100

40 451

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

41 186

48 346

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

2 619

93

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 683

1 027

Ancienneté de plus de 10 ans

5 583

5 074

Total plans d'épargne-logement

9 885

6 194

Total comptes épargne-logement

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 885

6 194

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

6 194

3 913

222

9 885

Comptes épargne-logement :

 

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 194

3 913

222

9 885

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.16 Capitaux propres part du groupe

 

— Composition du capital au 31 décembre 2014

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2014

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2014

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

0

1 011

1 306 419

30%

0

Dont part du Public

216 849

 

1 011

215 838

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

8 151

1 011

 

9 162

 

 

Parts sociales

3 019 289

16

16

3 019 289

70%

100%

Dont 56 Caisses Locales

3 018 840

 

 

3 018 840

 

 

Dont 28 administrateurs de la CR

448

16

16

448

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

4 325 708

16

1 027

4 325 708

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 43 257 milliers d’euros

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

 

Au titre de l’exercice 2014, le Conseil d’administration de Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 20/03/2015 un dividende net par part sociale  de 0,189 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2011

4,70

0,350

2012

4,40

0,278

2013

4,35

0,246

Prévu 2014

4,45

0,189

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2014

 

L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2014 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 20 mars 2015.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Réserve Légale

43 392 267,16 €

Dotations aux autres réserves

14 464 089,05 €

Intérêts aux parts sociales

570 645,42 €

Rémunération des CCA

5 813 564,55 €

 

6.17 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

 

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

 

 (en milliers d'euros)

 

  31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans
 > 5 ans Indéterminé Total

Caisse, banques centrales

25 221

    

25 221

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 299

29

1 832

2 183

2 375

8 718

Instruments dérivés de couverture

81

1 391

25 740

78 726

 

105 938

Actifs financiers disponibles à la vente

 

150

2 618

322 241

523 335

848 344

Prêts et créances sur les établissements de crédit

51 246

46 188

99 304

326 842

 

523 580

Prêts et créances sur la clientèle

431 783

593 131

1 987 050

2 948 096

 

5 960 060

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

34 712

34 712

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 093

10 306

107 095

167 061

 

285 555

      Total Actifs financiers par échéance

511 723

651 195

2 223 639

3 845 149

560 422

7 792 128

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

29

2 192

2 160

316

4 697

Instruments dérivés de couverture

 

3 383

37 409

2 325

 

43 117

Dettes envers les établissements de crédit

782 727

1 211 719

1 070 055

989 499

 

4 054 000

Dettes envers la clientèle

1 721 203

184 771

339 031

7 821

 

2 252 826

Dettes représentées par un titre

13 482

3 003

2 500

 

 

18 985

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

96 045

96 045

      Total Passifs financiers par échéance

2 517 412

1 402 905

1 451 187

1 001 805

96 361

6 469 670

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans
> 5 ans Indéterminé Total

Caisse, banques centrales

21 357

    

21 357

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

7 742

1 147

2 063

1 937

12 889

Instruments dérivés de couverture

850

1 890

30 993

58 657

 

92 390

Actifs financiers disponibles à la vente

 

150

2 673

241 780

502 318

746 921

Prêts et créances sur les établissements de crédit

48 117

64 179

152 656

257 690

 

522 642

Prêts et créances sur la clientèle

432 437

614 548

1 882 142

2 962 577

125

5 891 829

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

33 143

33 143

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 433

17 605

89 394

201 575

 

316 007

      Total Actifs financiers par échéance

510 194

706 114

2 159 005

3 724 342

537 523

7 637 178

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

111

1 314

2 367

186

3 978

Instruments dérivés de couverture

1 270

6 763

34 519

3 651

 

46 203

Dettes envers les établissements de crédit

972 476

1 142 424

958 571

992 119

 

4 065 590

Dettes envers la clientèle

1 719 433

188 398

289 090

16 872

 

2 213 793

Dettes représentées par un titre

3 558

12 014

2 500

 

 

18 072

Dettes subordonnées

0

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

80 788

80 788

      Total Passifs financiers par échéance

2 696 737

1 349 710

1 285 994

1 015 009

80 974

6 428 424

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1 Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

2014.12

2013.12

Salaires et traitements (1)

-41 127

-40 305

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-4 536

-4 472

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 380

-2 358

Autres charges sociales

-13 893

-14 349

Intéressement et participation

-8 886

-8 736

Impôts et taxes sur rémunération

-8 725

-8 638

Total charges de personnel

-78 547

-78 858

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 450 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 622 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code générale des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté en déduction de ses charges générales d’exploitation, au niveau de la rubrique « Autres charges sociales » un montant de 1 763 milliers d’euros au 31 décembre 2014 dans le compte 612930. Ce CICE fera l’objet d’une restitution lors de la liquidation de l’impôt sur les sociétés en mai 2014 et sera utilisé conformément à l’article 244 quater C du Code Général des Impôts au cours de l’exercice 2015.

 

7.2 Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2014

31/12/2013

France

1 118

1 196

Étranger

 

 

Total

1 118

1 196

 

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

17 611

17 387

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 328

1 293

Coût financier

531

493

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

20

-15

Prestations versées (obligatoire)

-987

-1 519

Taxes, charges administratives et primes

 

 

(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques

-98

-295

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

2 038

267

Dette actuarielle au 31/12/N

20 445

17 611

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services

1 328

1 293

Charge / produit d'intérêt net

 

 

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 328

1 293

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

604

564

Ecart de change

 

 

Gains/(pertes) actuariels sur l'actif

87

68

Gains/(pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques*

-98

-295

Gains/(pertes) actuariels liés aux hypothèses financières*

2 038

267

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

2 632

604

*dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Variation de juste valeur des actifs

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

17 416

16 465

Écart de change

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

520

468

Gains / (pertes) actuariels

-87

-68

Cotisations payées par l'employeur

1 372

2 085

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

20

-15

Taxes, charges administratives et primes

 

 

Prestations payées par le fonds

-987

-1 519

Juste valeur des actifs au 31/12/N

18 254

17 416

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Variation de juste valeur des droits à remboursement

 

 

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1

 

 

Écart de change

 

 

Intérêts sur les droits à remboursement (produit)

 

 

Gains / (pertes) actuariels

 

 

Cotisations payées par l'employeur

 

 

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Taxes, charges administratives et primes

 

 

Prestations payées par le fonds

 

 

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N

0

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Position nette

 

 

Dette actuarielle fin de période

20 445

17 611

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

-18 253

-17 416

Position nette (passif) / actif fin de période

2 192

195

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/2012

 

195

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d’Actifs

En %

En Milliers d’euros

Actions

9,50 %

1 734

Dont actions cotées

 

 

Obligations

83,10 %

15 169

Dont obligations cotées

 

 

Immobiliers

7,40 %

1 350

Autres Actifs

 

 

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2014

31/12/2013

Taux d'actualisation IBOXX A10+(1)

1,45 %

3,05 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

3,05 %

2,85 %

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2,45 %

2,70 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

Au 31 décembre 2014, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 5.65 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 6.22 %.

 

7.5 Autres avantages sociaux

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 2 952 milliers euros à la fin de l’exercice 2014.

 

La réserve Spéciale de participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2014 s’élève à 1 870 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de la météo client moyen de la CR obtenu suite à l’enquête de satisfaction réalisée chaque année au 1er trimestre auprès des clients de Val de France.

 

— Calcul de l’enveloppe de retour financier

 

Niveau de la météo client

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si météo client < ou égal à 80 %

13,60 %

Si météo client > à 80 % et < ou égale à 82 %

13,30 %

Si météo client > à 82 % et < ou égale à 83 %

13,60 %

Si météo client > à 83 % et < ou égale à 86 %

13,80 %

Si météo client > à 86 % et < ou égale à 90 %

14,00 %

Si météo client > à 90 %

14,50 %

 

— Calcul de la prime d’intéressement

 

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 6 juin 2003.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

 

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2014 s’élève à 6 995 milliers d’euros.

 

— Engagements en matière de médailles du travail

 

Enfin la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2014 s’élève à 760 milliers d’euros.

 

7.6 Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme du comité de direction : 2 586 milliers d’euros

b) avantages postérieurs à l’emploi 956 milliers d’euros

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

3 160 234

3 604 381

Engagements de financement

767 855

 921 735

Engagements en faveur d'établissements de crédit

10 883

 82 684

Engagements en faveur de la clientèle

756 972

839 051

   Ouverture de crédits confirmés

545 217

606 946

        Ouverture de crédits documentaires

628

 478

        Autres ouvertures de crédits confirmés

544 589

 606 468

   Autres engagements en faveur de la clientèle

211 755

232 105

Engagements de garantie

609 542

 412 037

Engagements d'ordre d'établissements de crédit (1)

508 731

312 881

   Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

33

 

   Autres garanties

508 698

312 881

Engagements d'ordre de la clientèle

100 811

99 156

   Cautions immobilières

5 495

6 027 

   Autres garanties d'ordre de la clientèle

95 316

93 129

Autres engagements donnés

1 782 837

 2 270 609

Engagements reçus

2 064 091

2 256 767

Engagements de financement

195 000

425 000

   Engagements reçus d'établissements de crédit (2)

195 000

 425 000

   Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 869 091

1 831 767

Engagements reçus d'établissements de crédit

118 775

 118 628

Engagements reçus de la clientèle

1 750 316

 1 713 139

   Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

133 762

 128 017

   Autres garanties reçues

1 616 554

 1 585 122

(1) Dont 508 698 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 312 881 milliers d’euros.

(2) Accord de refinancement reçu de Crédit Agricole S.A. dans le cadre du ratio de liquidité 

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeurs comptable des actifs financiers remis en garantie de passifs (dont actifs transférés)(1)

 

 

Créances apportées en garantie des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH...)

1 782 837

2 270 609

Titres prêtés

0

0

Dépôts de garantie sur opérations de marché

5 630

0

Titres et valeurs donnés en pension

0

0

Total

1 788 467

2 270 609

Juste valeur des instruments reçus en garantie d'actifs et réutilisables

 

 

Titres empruntés

0

0

Titres et valeurs reçus en pension

0

0

Titres vendus à découvert

0

0

Total

0

0

(1) Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, l’entité a versé un dépôt de 171 777 milliers d’euros en amendement du précédent dépôt versé le 23 décembre 2011 pour 105 493 milliers d’euros.

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1 782 836 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 270 609 milliers d’euros en 2013. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

 

- 1 037 190 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 443 683 milliers d’euros en 2013 

 

- Aucune créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 63 487 milliers d’euros en 2013 150 376 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement – 150 376 milliers d’euros auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 156 990 milliers d’euros en 2013 

 

- 595 270 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 606 448 milliers d’euros en 2013.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 796 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

 

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

796

782

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

796

782

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2014 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 597 581

6 556 035

1 629

6 554 406

0

Créances sur les établissements de crédit

519 093

504 161

394

503 767

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

983

983

 

983

 

Comptes et prêts à terme

492 510

471 998

394

471 604

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

25 600

31 180

 

31 180

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

6 078 488

6 051 874

1 235

6 050 639

0

Créances commerciales

3 732

3 732

257

3 475

 

Autres concours à la clientèle

5 977 084

5 950 449

978

5 949 471

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

4 060

4 060

 

4 060

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 241

 

2 241

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

8 081

8 081

 

8 081

 

Comptes ordinaires débiteurs

83 311

83 311

 

83 311

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

280 999

314 742

249 892

64 850

0

Effets publics et valeurs assimilées

96 141

107 522

107 522

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

184 858

207 220

142 370

64 850

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 878 580

6 870 777

251 521

6 619 256

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2013

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 530 386

6 531 875

-

6 511 710

20 165

Créances sur les établissements de crédit

516 668

551 937

-

551 937

-

Comptes ordinaires & prêts JJ

1 153

1 153

 

1 153

 

Comptes et prêts à terme

489 915

520 574

 

520 574

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

25 600

30 210

 

30 210

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

6 013 718

5 979 938

-

5 959 773

20 165

Créances commerciales

3 159

3 159

 

3 159

 

Autres concours à la clientèle

5 904 915

5 871 130

 

5 871 130

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

13 218

13 218

 

13 218

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 225

 

2 225

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

28 431

28 431

 

8 266

20 165

Comptes ordinaires débiteurs

61 775

61 775

 

61 775

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

311 198

314 661

266 438

48 223

-

Effets publics et valeurs assimilées

91 717

95 180

95 180

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

219 481

219 481

171 258

48 223

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 841 584

6 846 536

266 438

6 559 933

20 165

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

 

Valeur au bilan au 31 décembre 2014

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 049 572

4 143 493

-

4 143 493

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

23 397

23 397

 

23 397

 

Comptes et emprunts à terme

4 026 175

4 120 096

 

4 120 096

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

2 238 217

2 311 717

-

2 311 717

0

Comptes ordinaires créditeurs

1 577 576

1 577 576

 

1 577 576

 

Comptes d'épargne à régime spécial

33 408

33 408

 

33 408

 

Autres dettes envers la clientèle

627 233

700 733

 

700 733

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

18 649

18 658

 

18 658

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 306 438

6 473 868

-

6 473 868

0

 

(en milliers d'euros)

 

Valeur au bilan au 31 décembre 2013

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 061 484

4 127 458

-

4 127 458

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

46 672

46 671

 

46 671

 

Comptes et emprunts à terme

4 014 812

4 080 787

 

4 080 787

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

2 201 916

2 144 388

-

2 144 388

0

Comptes ordinaires créditeurs

1 492 615

1 492 615

 

1 492 615

 

Comptes d'épargne à régime spécial

31 420

31 420

 

31 420

 

Autres dettes envers la clientèle

677 881

620 353

 

620 353

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

17 839

17 862

 

17 862

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 281 239

6 289 708

-

6 289 708

0

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

L’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debit Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

— Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée

sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée

sur des données

non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 419

17

6 402

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

2 375

-

2 375

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

2 375

 

2 375

 

Instruments dérivés

4 044

17

4 027

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 299

2 299

-

-

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

2 299

2 299

-

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 299

2 299

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

481 482

395 281

84 228

1 973

Effets publics et valeurs assimilées

13 369

13 369

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

358 281

358 281

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

109 832

23 631

84 228

1 973

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

105 938

 

105 938

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

596 138

397 597

196 568

1 973

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 366 863 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013 

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée

sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée

sur des données

non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

5 258

-

5 258

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 937

-

1 937

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 937

 

1 937

 

Instruments dérivés

3 321

 

3 321

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 631

-

7 631

-

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 631

-

7 631

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 631

 

7 631

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

390 432

310 640

77 819

1 973

Effets publics et valeurs assimilées

12 479

12 479

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

277 535

277 535

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

100 418

20 626

77 819

1 973

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

92 390

 

92 390

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

495 711

310 640

183 098

1 973

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 356 489 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée

sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée

sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

4 697

 

4 697

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Instruments dérivés

4 697

 

4 697

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

43 117

 

43 117

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

47 814

 

47 814

-

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des

marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée

sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée

sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 978

-

3 978

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Instruments dérivés

3 978

 

3 978

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

46 203

 

46 203

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

50 181

0

50 181

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014

 

Composition du périmètre :

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Implantation

Évolution du périmètre

Méthode au 31 décembre 2014

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2014

31/12/2013

31/12/2014

31/12/2013

Val de France Rendement

France

 

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

56 Caisses Locales

France

 

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

 

En 2014, dissolution de la Caisse Locale départementale.

 

Détail du périmètre de consolidation :

 

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2014.

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE- OUZOUER LE DOYEN

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L'EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7 RUE DE L'EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3 R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VOVES

13.15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

12. Participations et entités structurées non consolidées

 

12.1 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

Au 31 décembre 2014, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Nom de l’entité

Valeur au bilan en K euros

% de contrôle

CARCIE

630

21 %

SAS Crédit Agricole Immobilier

4 000

100 %

SAS Val de France Expansion

7 000

100 %

EURL Val de France Investissement

15 000

100 %

 

12.2 Entités structurées non consolidées

 

Recommandation AMF 2014:

Dans le cadre de la première application de la norme IFRS 12, et compte tenu du caractère très détaillé des dispositions de cette norme, l’AMF encourage les sociétés à privilégier la pertinence de l’information et à s’assurer que les informations présentées en annexes permettent de répondre aux objectifs d’IFRS 12, à savoir donner une bonne compréhension de la nature des intérêts détenus dans d’autres entités et des risques qui leur sont associés ainsi que des incidences de ces intérêts sur la situation financière, la performance financière et les flux de trésorerie de l’entité.

 

Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus

 

Au 31 décembre 2014, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas d’intérêts détenus.

 

13. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas constaté d’évolution postérieure au 31 décembre 2014 ayant un impact significatif sur les comptes.

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi,

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

 

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

 

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers, Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

 

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 4 mars 2015.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au siège social de la Société.

 

 

1501293

24/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4872
Texte de l'annonce :

1404872

24 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 septembre 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

21 813

Effets publics et valeurs assimilées

108 726

Créances sur les établissements de crédits

36 427

Opérations internes au Crédit agricole

522 997

Opérations avec la clientèle

6 005 286

Obligations et autres titres à revenu fixe

202 728

Actions et autres titres à revenu variable

347 255

Participations et autres titres détenus à long terme

431 035

Parts dans les entreprises liées

21 337

Immobilisations corporelles et incorporelles

61 506

Autres actifs

77 954

Comptes de régularisation

65 686

Total de l’actif

7 902 750

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 464

Opérations internes au Crédit agricole

4 223 545

Comptes créditeurs de la clientèle

2 226 273

Dettes représentées par un titre

25 966

Autres passifs

44 955

Comptes de régularisation

119 253

Provisions pour risques et charges

84 585

Dettes subordonnées et titres participatifs

0

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG

1 058 557

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

867 011

Provisions règlementées et subventions d’investissement

1 102

Report à nouveau

 

Total du passif

7 902 750

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financements

1 427 038

Engagements de garantie

821 374

Engagements sur titres

 605 664

Engagements reçus :

 

Engagements de financements

2 086 850

Engagements de garantie

235 152

Engagements sur titres

 1 851 698

 

 

1404872

08/08/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4308
Texte de l'annonce :

1404308

8 août 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1? rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 Situation au 30 juin 2014

 (En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

20 413

Effets publics et valeurs assimilées

108 261

Créances sur les établissements de crédits

34 677

Opérations internes au Crédit agricole

575 131

Opérations avec la clientèle

5 934 249

Obligations et autres titres à revenu fixe

222 661

Actions et autres titres à revenu variable

331 462

Participations et autres titres détenus à long terme

431 124

Parts dans les entreprises liées

22 292

Immobilisations corporelles et incorporelles

60 757

Autres actifs

63 719

Comptes de régularisation

74 410

Total de l’actif

7 879 156

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 611

Opérations internes au Crédit agricole

4 262 394

Comptes créditeurs de la clientèle

2 196 012

Dettes représentées par un titre

23 938

Autres passifs

47 852

Comptes de régularisation

99 859

Provisions pour risques et charges

86 064

Dettes subordonnées et titres participatifs

0

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres (hors FRBG)

1 043 274

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

851 560

Provisions règlementées et subventions d’investissement

1 270

Report à nouveau

 

Total du passif

7 879 156

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 435 435

Engagements de financements

827 770

Engagements de garantie

607 665

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 130 196

Engagements de financements

305 152

Engagements de garantie

1 825 044

Engagements sur titres

 

 

 

1404308

23/05/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2305
Texte de l'annonce :

1402305

23 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 31 mars 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

20 018

Effets publics et valeurs assimilées

109 194

Créances sur les établissements de crédits

39 136

Opérations internes au Crédit agricole

589 646

Opérations avec la clientèle

5 930 593

Obligations et autres titres à revenu fixe

225 730

Actions et autres titres à revenu variable

292 544

Participations et autres titres détenus à long terme

420 876

Parts dans les entreprises liées

22 291

Immobilisations corporelles et incorporelles

60 483

Autres actifs

66 292

Comptes de régularisation

69 467

Total de l’actif

7 846 270

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 593

Opérations internes au Crédit agricole

4 243 472

Comptes créditeurs de la clientèle

2 201 024

Dettes représentées par un titre

18 109

Autres passifs

50 236

Comptes de régularisation

111 244

Provisions pour risques et charges

84 730

Dettes subordonnées et titres participatifs

0

Fonds pour risques bancaires généraux

118 152

Capitaux propres hors FRBG

1 017 710

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

825 829

Provisions règlementées et subventions d’investissement

1 437

Report à nouveau

 

Total du passif

7 846 270

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 451 167

Engagements de financements

847 573

Engagements de garantie

603 594

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 262 617

Engagements de financements

425 152

Engagements de garantie

1 837 465

Engagements sur titres

 

 

 

1402305

11/04/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 942
Texte de l'annonce :

1400942

11 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°44


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

 Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit.

Société de courtage d'assurances.

Siège Social : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Exercice social du 01/01/2013 au 31/12/2013

 

Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du 21/03/2014.

 

A. – Comptes individuels au 31/12/2013

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 31/01/2014

 

Bilan au 31 décembre 2013

 

Actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Opérations interbancaires et assimilées

 

127 464

102 815

Caisse, banques centrales

 

21 344

22 844

Effets publics et valeurs assimilées

5

103 050

72 805

Créances sur les établissements de crédit

3

3 070

7 166

Opérations internes au Crédit Agricole

3

522 968

539 171

Opérations avec la clientèle

4

5 923 903

6 000 992

Opérations sur titres

 

522 799

482 220

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

235 425

194 707

Actions et autres titres à revenu variable

5

287 374

287 513

Valeurs immobilisées

 

522 510

492 315

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

440 341

437 811

Parts dans les entreprises liées

6-7

21 891

6 502

Immobilisations incorporelles

7

798

793

Immobilisations corporelles

7

59 480

47 209

Capital souscrit non versé

 

-

-

Actions propres

 

-

-

Comptes de régularisation et actifs divers

 

154 884

168 692

Autres actifs

8

65 586

82 759

Comptes de régularisation

8

89 298

85 933

Total actif

 

7 774 528

7 786 205

 

Passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 982

1 591

Banques centrales

 

-

-

Dettes envers les établissements de crédit

10

2 982

1 591

Opérations internes au Crédit Agricole

10

4 185 455

4 008 600

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 213 794

2 359 356

Dettes représentées par un titre

12

18 071

24 073

Comptes de régularisation et passifs divers

 

147 964

159 825

Autres passifs

13

59 125

46 490

Comptes de régularisation

13

88 839

113 335

Provisions et dettes subordonnées

 

87 431

169 793

Provisions

14-15-16

85 980

81 753

Dettes subordonnées

18

1 451

88 040

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

108 152

108 152

Capitaux propres hors FRBG

19

1 010 679

954 815

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

755 512

698 375

Ecart de réévaluation

 

-

-

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

1 605

2 271

Report à nouveau

 

-189

 

Résultat de l'exercice

 

63 307

63 725

Total passif

 

7 774 528

7 786 205

 

Hors-bilan au 31 décembre 2013 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

1 333 772

1 128 120

Engagements de financement

27

921 734

723 816

Engagements de garantie

27

412 038

404 304

Engagements sur titres

27

-

-

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus

 

2 256 767

2 308 798

Engagements de financement

27

425 000

425 152

Engagements de garantie

27

1 831 767

1 883 646

Engagements sur titres

27

-

-

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 24

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 25

 

Compte de résultat au 31 décembre 2013 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

29-30

256 980

264 479

Intérêts et charges assimilées

29

-110 900

-127 715

Revenus des titres à revenu variable

30

2 901

3 342

Commissions (produits)

31

114 654

118 148

Commissions (charges)

31

-15 495

-19 799

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

32

-115

102

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

33

2 402

7 023

Autres produits d’exploitation bancaire

34

1 470

1 365

Autres charges d’exploitation bancaire

34

-2 450

-1 390

Produit net bancaire

 

249 447

245 555

Charges générales d’exploitation

35

-127 908

-129 990

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 408

-7 277

Résultat brut d'exploitation

 

114 131

108 288

Coût du risque

36

-9 712

-7 740

Résultat d'exploitation

 

104 419

100 548

Résultat net sur actifs immobilisés

37

-2 275

-2 496

Résultat courant avant impôt

 

102 144

98 052

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

38

-39 503

-34 490

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

666

163

Résultat net de l'exercice

 

63 307

63 725

 

Affectation du résultat

 

L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice minoré du report à nouveau débiteur de 189 432 euros comme suit :

 

- Affectation à la réserve légale

42 519 254.98 Euros

- Dotation aux autres réserves

14 173 085.00 Euros

- Intérêts aux parts sociales

742 744.90 Euros

- Rémunération des certificats coopératifs d’associés

5 682 922.65 Euros

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercices

Nombre de parts sociales

Intérêt net

Taux d’Intérêt

2010

3 019 289

996 365,34 €

3,30 %

2011

3 019 289

1 056 751,85 €

3,50 %

2012

3 019 289

839 361.82 €

2.78 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2013 :

 

2013

3 019 289

742 744.90 €

2.49%

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA)

 

Exercices

Nombre de CCA

Dividende net

Dividende net par CCA

2010

1 306 419

6 074 848,35 €

4,65 €

2011

1 306 419

6 140 169,30 €

4,70 €

2012

1 306 419

5 748 243.60 €

4.40 €

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2013 :

 

2013

1 306 419

5 682 922.65

4.35 €

 

Annexes

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, 57 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et les comptes du fond Val de France Rendement.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2013, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,18 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,58 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013, soit 0,24 % de son capital, contre 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés et/ou de Certificats Coopératifs d’Investissement émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des certificats coopératifs d’investissement et des certificats coopératifs d’associées (CCI/CCA) émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole S.A.. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en Produit net bancaire dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole S.A. dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

L’échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, et le traitement comptable reste inchangé.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2013

 

Néant.

 

1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 2013

 

Travaux de revue de la qualité des actifs menés par la Banque Centrale Européenne (AQR)

Dans le cadre de la préparation du transfert de la supervision de 130 banques européennes vers la BCE en novembre 2014, les superviseurs européens ont annoncé qu’un exercice de revue de la qualité des bilans des banques, et en particulier de leurs actifs (AQR ou « Asset Quality Review »), allait être mené entre octobre 2013 et octobre 2014.

Le Groupe Crédit Agricole fait partie des banques concernées par cet exercice. Dans ce contexte, la Direction Financière et la Direction des Risques Groupe ont engagé des travaux visant à se préparer à l’exercice de revue qui sera mené par les Autorités de tutelle.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif en valeurs mobilières

30 décembre 2011

N° 2011-5

1er janvier 2013

Non

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des quotas d’émission de gaz à effet de serre et unités assimilés

28 décembre 2012 N° 2012-03

1er janvier 2013

Non

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des certificats d’économie d’énergie

28 décembre 2012 N° 2012-04

1er janvier 2014 ou par anticipation

Non

Règlement ANC modifiant l’article 380-1 du règlement CRC n°99-03  sur les ventes en l’état futur d’achèvement

28 décembre 2012 N° 2012-05

1er janvier 2013

Oui

Recommandation ANC relative à la présentation de la quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence dans le compte de résultat consolidé établi selon les normes internationales

04 avril 2013
N° 2013-01

1er janvier 2014

Non

Recommandation ANC Relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises

07 novembre 2013

N° 2013-02

1er janvier 2014

ou par anticipation au 1er janvier 2013

Oui

Recommandation ANC relative au format des comptes consolidés des entreprises établis selon les normes comptables internationales (hors établissements du secteur bancaire et organismes d'assurance).

07 novembre 2013

N° 2013-03

1er janvier 2013

Non

Recommandation ANC relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales.

07 novembre 2013

N° 2013-04

1er janvier 2013

Oui

Recommandation ANC relative au format des comptes consolidés des organismes d'assurance établis selon les normes comptables internationales.

07 novembre 2013

N°2013-05

1er janvier 2013

Oui

 

L'application de ces changements de méthode comptable et de présentation des comptes n'a pas eu d'impact significatif pour la Caisse Régionale de Val de France au 31/12/13.

 

2.1 Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts distribués à la clientèle par les Caisses régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les avances aux Caisses régionales.

 

L‘application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés sortent des créances douteuses. Ils font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont reclassés en créances douteuses dès le premier impayé.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 33 628 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 35 277 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 128 milliers d’euros

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2 PortefeuilleTitres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe : Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable : Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2013, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

40 ans

Second œuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

2 à 5 ans (dégressif)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement du CRC 2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04  modifiée de l’Autorité de contrôle prudentiel (ex Commission Bancaire).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé, assimilé, de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.11 Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 24 et 25.

 

2.12 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord d’une durée de trois ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.13 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

En application de cette recommandation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

La recommandation autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor  ou selon toute la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.15 Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.16 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10.7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2

 

 

 

2

 

2

669

à terme

3 068

 

 

 

3 068

 

3 068

6 497

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

-

 

-

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

-

 

-

 

Total

3 070

-

-

-

3 070

-

3 070

7 166

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

6 140

-

-

-

6 140

-

3 070

7 166

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

4 547

 

 

 

4 547

3

4 550

1 591

Comptes et avances à terme

39 123

64 139

151 494

232 090

486 846

5 962

492 808

511 972

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Prêts subordonnés

-

-

-

25 600

25 600

9

25 609

25 608

Total

43 671

64 139

151 494

257 690

516 994

5 974

522 968

539 171

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

43 671

64 139

151 494

257 690

516 994

5 974

522 968

539 171

Total

49 811

64 139

151 494

257 690

523 134

5 974

526 038

546 337

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 14 215 milliers d’euros.

 

Parmi les créances sur les établissements de crédit 526 037 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

2 975

184

 

 

3 159

 

3 159

3 089

Autres concours à la clientèle

384 860

627 100

1 962 908

2 943 141

5 918 009

31513

5 949 522

6 032 744

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

58 379

 

 

 

58 379

93

58 472

50 196

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-87 251

-85 037

Valeur nette au bilan

446 214

627 284

1 962 908

2 943 141

5 979 548

31 606

5 923 903

6 000 992

 

Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 13 285 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 14 215 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 1 344 512 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2013 contre 1 663 141 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

2 910 833

52 191

28 186

25 304

18 156

2 871 344

48 295

25 434

29 522

19 020

Agriculteurs

810 438

16 507

9 372

12 142

7 966

771 144

14 277

10 261

10 004

8 574

Autres professionnels

490 541

19 795

11 016

11 202

7 694

488 984

18 725

10 945

12 329

8 972

Clientèle financière

103 551

2 085

1 325

1 706

1 325

125 609

13 970

88

5 886

88

Entreprises

1 011 776

53 563

25 234

36 416

19 586

1 148 838

39 201

22 071

27 104

17 332

Collectivités publiques

667 595

2 455

36

462

17

664 406

1 989

35

181

8

Autres agents économiques

16 420

28

1

19

1

15 703

15

12

11

9

Total

6 011 154

146 624

75 170

87 251

54 745

6 086 028

136 472

68 846

85 037

54 003

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

101 717

101 717

71 953

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

 

 

1 333

1 333

852

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

103 050

103 050

72 805

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

25 140

25 140

4 466

Autres émetteurs

 

7 309

 

199 341

206 650

186 903

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

74

 

3 735

3 809

3 500

Dépréciations

 

-175

 

 

-175

-162

Valeur nette au bilan

0

7 208

0

228 216

235 424

194 707

Actions et autres titres à revenu variable

 

276 918

10 710

 

287 628

287 734

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

 

-245

 

-245

-221

Valeur nette au bilan

0

276 918

10 465

0

287 383

287 513

Total

0

284 126

10 465

331 266

625 857

555 025

Valeurs estimatives

0

302 642

11 330

342 623

656 595

590 702

(1) : Dont 14 215 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2013 et 16 283 milliers d'euros au 31 décembre 2012

 

Commentaires :

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 18 599 milliers d’euros au 31 décembre 2013, contre 16 808 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 866 milliers d’euros au 31 décembre 2013, contre 1 235 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 17 253 milliers d’euros au 31 décembre 2013, contre 22 979 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Administration et banques centrales (y compris Etats)

24 173

3 500

Etablissements de crédit

168 196

158 563

Clientèle financière

290 380

290 458

Collectivités locales

967

965

Entreprises, assurances et autres clientèles

35 702

25 616

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

519 418

479 102

Créances rattachées

3 809

3 501

Dépréciations

-428

-383

Valeur nette au bilan

522 799

482 220

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

231 790

101 717

287 628

621 135

191 369

71 953

287 734

551 056

dont titres cotés

177 370

101 717

 

 

136 949

71 953

 

 

dont titres non cotés (1)

54 420

 

287 628

342 048

54 420

 

287 734

342 154

Créances rattachées

3 809

1 333

 

5 142

3 501

853

 

4 354

Dépréciations

175

 

254

429

162

 

221

383

Valeur nette au bilan

235 424

103 050

287 374

625 848

194 708

72 806

287 513

555 027

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 287 374 milliers d’euros

dont OPCVM français de capitalisation 276 162milliers d’euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l’actif du bilan pour 49 992 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2013 s’élève à 52 180 milliers d’euros.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2013 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

134 868

139 932

OPCVM obligataires

80 071

89 464

OPCVM actions

 

 

OPCVM autres

72 689

77 365

Total

287 628

306 761

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

5 975

19 255

74 322

132 239

231 791

3 809

235 600

194 870

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

162

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

231 791

3 809

235 600

194 708

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

 

20 162

81 555

101 717

1 333

103 050

72 806

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

101 717

1 333

103 050

72 806

 

Note 6 Titres de participation et de filiales

 

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31/12/2013.

 

Rubriques

Quote part de capital % détenu

Valeur nette comptable des titres

(En K€)

Avances et prêts consentis

(En K€)

Montant des cautions et aval

(en K€)

Situation nette

(en €)

Résultat dernier exercice

Participations dont la valeur inventaire excède 1% du capital de la CR

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

100,00

4385

400

 

4 385 380

-559 724

VAL DE France INVESTISSEMENT

100,00

15000

 

 

15 000

 

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

100,00

1904

 

140

1 906 364

-390 639

Sous total

 

21289

400

140

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2,11

368459

20171

 

18 330 160,92

-3 361,00

SCI DE LA SEINE

2,28

2165

 

 

90 861,00

12 619,00

CA TITRES

1,32

732

6649

 

51 171,00

3 901,00

SACAM AVENIR

1,84

2089

 

 

113 415,00

-17,00

SACAM DEVELOPPT

2,11

15357

7326

 

726 374,00

927,00

SACAM INTERNATIONAL

2,11

11062

 

 

521 855,00

-109 800,00

SACAM FIRECA

1,76

417

 

 

23 653,00

457,00

SACAM PARTICIPATION

1,88

1364

 

 

69 496,00

868,00

CT CAM

1,02

460

 

 

22 493,00

2 407,00

SACAM IMMOBILIER

1,85

2643

 

 

 

 

SACAM FIA NET

1,60

414

 

 

32 867,00

-14 300,00

TERRITOIRES ET DEVELOPT

4,31

509

 

 

15 740,00

93,00

CARCIE

21,00

385

 

 

458,00

-611,00

SCI CAM

2,86

437

 

 

33 877,00

2 101,00

Sous total

 

406493

34146

0

 

 

Total

 

427782

34546

140

 

 

Participations dont la valeur inventaire est inférieur 1% du capital de la CR

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

0

0

0

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

0

200

 

 

 

Autres titres participations

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

5780

27277

60

 

 

Total parts entreprises liées et participations

 

433562

62023

200

 

 

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

24 000

21 293

8 008

6 429

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

600

600

200

200

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-2 709

0

-1 706

0

Valeur nette au bilan

21 891

21 893

6 502

6 629

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

417 638

509 586

414 029

540 314

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

27 831

27 831

27 875

27 817

Créances rattachées

239

239

119

119

Dépréciations

-9 265

0

-8 110

0

Sous-total titres de participation

436 443

537 656

433 913

568 250

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 898

4 107

3 898

4 108

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 898

4 107

3 898

4 108

Valeur nette au bilan

440 341

541 763

437 811

572 358

Total des titres de participation

462 232

563 656

444 313

578 987

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

445 536

 

425 935

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

445 536

 

425 935

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2013

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

8 008

16 000

-8

 

24 000

Avances consolidables

200

400

 

 

600

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

-1 706

-1 183

180

 

-2 709

Valeur nette au bilan

6 502

15 217

172

0

21 891

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

414 029

3 609

 

 

417 638

Avances consolidables

27 876

100

-145

 

27 831

Créances rattachées

119

239

-119

 

239

Dépréciations

-8 110

-1 380

225

 

-9 265

Sous-total titres de participation

433 914

2 568

-39

0

436443

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 898

 

 

 

3 898

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 898

0

0

0

3898

Valeur nette au bilan

437 812

2 568

-39

0

440 341

Total

444 314

17 785

133

0

462 232

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2013

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

139 869

19 838

-9 704

 

150 003

Amortissements et dépréciations

-92 660

-7 335

9 471

 

-90 524

Valeur nette au bilan

47 209

12 503

-233

0

59 479

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 148

78

-5 085

 

1 141

Amortissements et dépréciations

-5 355

-73

5 085

 

-343

Valeur nette au bilan

793

5

0

0

798

Total

48 002

12 508

-233

0

60 277

 

Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

0

20

Comptes de stock et emplois divers

703

286

Débiteurs divers

64 878

82 408

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

6

45

Valeur nette au bilan

65 587

82 759

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

45 839

36 427

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

0

0

Charges constatées d'avance

664

529

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

12 431

17 335

Autres produits à recevoir

30 363

31 643

Charges à répartir

 

 

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

89 297

85 934

Total

154 884

168 693

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2013

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2013

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

85 037

38 048

-34 649

-1 185

 

87 251

Sur opérations sur titres

383

265

-220

 

 

428

Sur valeurs immobilisées

9 816

2 562

-405

 

 

11 973

Sur autres actifs

73

7

-1

 

 

79

Total

95 309

40 882

-35 275

-1 185

0

99 731

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

1 338

 

 

 

1 338

 

1 338

41

- à terme

 

 

 

1 629

1 629

15

1 644

1 550

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 338

0

0

1 629

2 967

15

2 982

1 591

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

53 696

 

 

 

53 696

2

53 698

47 281

Comptes et avances à terme

921 736

1 254 543

958 571

990 491

4 125 341

6416

4 131 757

3 961 319

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

975 432

1 254 543

958 571

990 491

4 179 037

6 418

4 185 455

4 008 600

Total

976 770

1 254 543

958 571

992 120

4 182 004

6 433

4 188 437

4 010 191

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 492 615

 

 

 

1 492 615

16

1 492 631

1 441 436

Comptes d'épargne à régime spécial :

31 420

0

0

0

31 420

 

31 420

27 392

- à vue

31 420

 

 

 

31 420

 

31 420

27 392

- à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

183 521

77 402

400 085

16 874

677 882

11 861

689 743

890 528

- à vue

11 173

 

 

 

11 173

 

11 173

22 163

- à terme

172 348

77 402

400 085

16 874

666 709

11 861

678 570

868 365

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 707 556

77 402

400 085

16 874

2 201 917

11 877

2 213 794

2 359 356

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Particuliers

1 262 207

1 377 843

Agriculteurs

269 335

307 756

Autres professionnels

134 325

151 445

Clientèle financière

10 810

21 914

Entreprises

469 460

423 630

Collectivités publiques

4 090

9 525

Autres agents économiques

51 690

54 226

Total en principal

2 201 917

2 346 339

Dettes rattachées

11 878

13 017

Valeur au bilan

2 213 795

2 359 356

 

Note 12 Dettes représentées par un titre

 

12.1 Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

339

 

2 500

 

2 839

216

3 055

2 981

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

3 000

12 000

 

 

15 000

17

15 017

21 092

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

3 339

12 000

2 500

0

17 839

233

18 072

24 073

 

Note 13 Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

0

20

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

39 723

41 070

Versements restant à effectuer sur titres

19 402

5 400

Valeur au bilan

59 125

46 490

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

4 865

23 025

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

3

3

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

30 734

33 586

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

11 055

13 012

Autres charges à payer

42 182

43 709

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur au bilan

88 839

113 335

Total

147 964

159 825

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 Provisions

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2013

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2013

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

332

 

 

-357

190

165

Provisions pour autres engagements sociaux

718

6

 

 

 

724

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

2 076

2 737

 

-1 057

 

3 756

Provisions pour litiges fiscaux (1)

 

46

 

 

 

46

Provisions pour autres litiges

1 761

1 914

 

-679

1

2 997

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit (2)

68 387

5 719

 

-6 798

 

67 308

Provisions pour restructurations (3)

 

 

 

 

 

0

Provisions pour impôts (4)

 

 

 

 

 

0

Provisions sur participations (5)

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques opérationnels (6)

1 382

504

 

-1 133

 

753

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (7)

4 814

1 381

 

 

-1

6 194

Autres provisions (8)

2 284

2 629

-684

-191

 

4 038

Valeur au bilan

81 754

14 936

-684

-10 215

190

85 981

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens …

(4) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale

(5) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations …

(6) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(7) Voir note 15 ci-après

(8) Inclut une dotation sur différentiel d'intérêts servis aux clients et le taux moyen sur les DAT à taux progressif pour 3,5M€ en 2013 contre 2,1M€ en 2012.

 

Note 15 Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

268 110

159 756

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

379 298

394 213

Ancienneté de plus de 10 ans

496 164

546 935

Total plans d'épargne-logement

1 143 572

1 100 904

Total comptes épargne-logement

252 541

244 911

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 396 113

1 345 815

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

7 895

9 998

Comptes épargne-logement :

40 451

46 380

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

48 346

56 378

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

93

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 027

 

Ancienneté de plus de 10 ans

5 074

4 813

Total plans d'épargne-logement

6 194

4 813

Total comptes épargne-logement

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

6 194

4 813

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

4 813

1 381

 

 

6 194

Comptes épargne-logement :

 

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

4 813

1 381

0

0

6 194

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2013 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 16 Engagements sociaux : Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N-1

17 387

15 940

Coût des services rendus sur l'exercice

1 293

1 058

Coût financier

493

744

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-15

185

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 519

-1 616

(Gains) / pertes actuariels

-28

1076

Dette actuarielle au 31/12/N

17 611

17 387

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Coût des services rendus

1 293

1 058

Coût financier

493

744

Rendement attendu des actifs

-468

-903

Coût des services passés

 

23

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net

9

1 086

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 327

2 008

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

16 464

15 935

Rendement attendu des actifs

468

102

Gains / (pertes) actuariels

-68

390

Cotisations payées par l'employeur

2 084

1 468

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-15

185

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1519

-1 616

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

17 414

16 464

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N

-17 611

608

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler

31

 

Juste valeur des actifs fin de période

17 414

16 864

Position nette (passif) / actifs au 31/12/n

-166

17 472

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

108 152

Valeur au bilan

108 152

108 152

 

Note 18 Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

 

0

1 451

1 451

88 040

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeur au bilan

0

0

0

0

0

1 451

1 451

88 040

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans

 

Au cours de l’exercice 2013, les comptes courants bloqués des Caisses Locales sont remplacés par des dépôts à termes interbancaires comptabilisés en dettes envers les établissements de crédits.

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau (1)

Ecarts conversion/

réevaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2011

43 257

435 810

47 256

301 223

 

2 434

68 470

898 450

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2011

 

 

 

 

 

 

-7 197

-7 197

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

45 951

 

15 317

 

 

-61 268

0

Affectation du résultat social 2011

 

 

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

5

 

 

-5

0

Résultat de l’exercice 2012

 

 

 

 

 

 

63 725

63 725

Autres variations

 

 

 

 

 

-163

 

-163

Solde au 31 Décembre 2012

43 257

481 761

47 256

316 545

0

2 271

63 725

954 815

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2012

 

 

 

 

 

 

-6 587

-6 587

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

42 854

 

14 284

 

 

-57 138

0

Affectation du résultat social 2012

 

 

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-189

 

 

 

-189

Résultat de l’exercice 2013

 

 

 

 

 

 

63 307

63 307

Autres variations

 

 

 

 

 

-666

 

-666

Solde au 31 décembre 2013

43 257

524 615

47 256

330 640

0

1 605

63 307

1 010 680

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros primes de fusion

 

Note 20 Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres

1 010 680

954 815

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

108 152

Dettes subordonnées et titres participatifs

1 451

88 040

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 120 283

1 151 007

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2013

Solde au 31/12/2012

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

584 990

601 222

Sur les établissements de crédit et institutions financières

557 513

578 297

Sur la clientèle

27 477

22 925

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

4 180 488

4 091 761

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 179 037

4 003 721

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

1 451

88 040

Engagements donnés

200

400

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

200

400

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché.

 

Note 23 Opérations effectuées en devises

 

L’activité en devises de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 24 Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

289

288

1 592

1 590

Devises

142

142

787

787

Euros

147

146

805

803

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

289

288

1 592

1 590

 

Note 25 Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 243 554

145 149

2 388 703

2 456 984

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

2 243 554

145 149

2 388 703

2 456 984

Swaps de taux d'intérêt

2 243 554

145 149

2 388 703

2 456 984

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

0

5 830

5 830

10 846

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

4 860

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

2 430

Vendus

 

 

0

2 430

Opérations de gré à gré

0

5 830

5 830

5 986

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 915

2 915

2 993

Vendus

 

2 915

2 915

2 993

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

2 243 554

150 979

2 394 533

2 467 830

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

25.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

626 699

1 252 317

509 687

626 699

1 252 317

509 687

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

626 699

1 252 317

509 687

626 699

1 252 317

509 687

0

0

0

Swaps de devises

732

5 098

0

732

5 098

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

732

5 098

0

732

5 098

0

0

0

0

Total

627 431

1 257 415

509 687

627 431

1 257 415

509 687

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

398 008

1 470 287

588 689

398 008

1 470 287

588 689

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

4 860

0

 

4 860

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

398 008

1 475 147

588 689

398 008

1 475 147

588 689

0

0

0

Swaps de devises

752

5 234

0

752

5 234

 

 

 

 

Opérations de change à terme

3 182

0

0

3 182

 

 

 

 

 

Sous total

3 934

5 234

0

3 934

5 234

0

0

0

0

Total

401 942

1 480 381

588 689

401 942

1 480 381

588 689

0

0

0

 

25.2 Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

45 715

2 388 703

61 965

2 456 984

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

4 860

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

45 715

2 388 703

61 965

2 461 844

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

Total

45 715

2 388 703

61 965

2 461 844

 

25.3 Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux (1)

 

32 868

2 210 686

145 149

Contrats assimilés (2)

 

 

 

 

(1) Les swaps de transaction sont uniquement constitués de swaps d'intermédiation.

(2) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90-15 du CRBF.

 

Note 26 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

 

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est non significatif.

 

Note 27 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

921 734

723 816

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

82 684

 

. Engagements en faveur de la clientèle

839 050

723 816

Ouverture de crédits confirmés

606 946

484 996

- Ouverture de crédits documentaires

478

1 597

- Autres ouvertures de crédits confirmés

606 468

483 399

Autres engagements en faveur de la clientèle

232 104

238 820

Engagements de garantie

412 038

404 304

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit (1)

312 881

312 913

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

32

Autres garanties

312 881

312 881

. Engagements d'ordre de la clientèle

99 157

91 391

Cautions immobilières

6 027

7 191

Autres garanties d'ordre de la clientèle

93 130

84 200

Engagements sur titres

0

0

. Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements à donner

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

425 000

425 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

 

152

. Engagements reçus de la clientèle

425 000

425 000

Engagements de garantie

1 831 767

1 883 646

. Engagements reçus d'établissements de crédit

118 628

114 598

. Engagements reçus de la clientèle

1 713 139

1 769 048

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

128 017

167 641

Autres garanties reçues

1 585 122

1 601 407

Engagements sur titres

0

0

. Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements reçus

 

 

(1) Garanties Switch

 

Note 28 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Dans le cadre du plan de relance de l’activité bancaire et de la création de la SFEF – Société de Financement de l’Economie Française, la Caisse Régionale Val de France a perçu des avances, via Crédit Agricole S.A., pour un montant s’élevant à 45 102 milliers d’euros au 31/12/2013.

 

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole S.A. une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 63 487 milliers d’euros.

 

Afin de couvrir le déficit en liquidités des Caisses Régionales, Crédit Agricole SA a créé une filiale à 100%, Crédit Agricole Home Loan SFH, chargée de lever des ressources redistribuées aux Caisses Régionales par l’intermédiaire de Crédit Agricole SA.

 

Au 31/12/2013 le montant des avances s’élève à 220 047 milliers d’euros pour une durée allant de 1 à 15 ans.

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole Home Loan SFH une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 320 179 milliers d’euros.

 

Dans le cadre de l’opération « switch », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté en garantie à Crédit Agricole SA des garanties à hauteur de 312 881 K€.

 

Note 29 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 311

4 984

Sur opérations internes au Crédit Agricole

22 307

24 805

Sur opérations avec la clientèle

218 178

219 768

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 737

9 966

Produit net sur opérations de macro-couverture

341

4 904

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

106

52

Intérêts et produits assimilés

256 980

264 479

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 222

4 803

Sur opérations internes au Crédit Agricole

81 175

92 476

Sur opérations avec la clientèle

24 130

29 767

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

230

320

Sur dettes représentées par un titre

69

262

Autres intérêts et charges assimilées

74

87

Intérêts et charges assimilées

110 900

127 715

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

367 880

392 194

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2013 est de 1 854 milliers d'euros, il était de 631 milliers d'euros au 31 décembre 2012

 

Note 30 Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres de placement

132

117

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

10 280

9 691

Opérations diverses sur titres

325

158

Revenus des titres à revenus fixes

10 737

9 966

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

2 898

3 342

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

3

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

2 901

3 342

Total des revenus sur titres

13 638

13 308

 

Note 31 Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

85

 

85

132

 

132

Sur opérations internes au crédit agricole

20 353

-9 344

11 009

21 490

-12 651

8 839

Sur opérations avec la clientèle

25 818

-480

25 338

24 569

-482

24 087

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-3

-3

Sur opérations de change

17

 

17

12

 

12

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

46

 

46

99

 

99

Sur prestations de services financiers (1)

67 104

-5 431

61 673

71 618

-5 311

66 307

Provision pour risques sur commissions

1 230

-236

994

227

-1 352

-1 125

Total produit net des commissions

114 653

-15 495

99 158

118 147

-19 799

98 348

(1) dont prestations d'assurance-vie : 11 565 milliers d'euros au 31/12/2013 contre 11 105 milliers d'euros au 31/12/2012

 

Note 32 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

82

102

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-197

 

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

-115

102

 

Note 33 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-40

-111

Reprises de dépréciations

19

1 590

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-21

1 479

Plus-values de cession réalisées

2 125

5 999

Moins-values de cession réalisées

 

-453

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

2 125

5 546

Frais d'acquisition

-3

-3

Solde des opérations sur titres de placement

2 101

7 022

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-224

-63

Reprises de dépréciations

201

63

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-23

0

Plus-values de cession réalisées

325

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

325

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

302

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

2 403

7 022

 

Note 34 Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits divers

 

1 310

Quote part des opérations faites en commun

 

56

Refacturation et transfert de charges

1 442

 

Reprises provisions

28

 

Autres produits d'exploitation bancaire

1 470

1 366

Charges diverses

-1 445

-1 073

Quote part des opérations faites en commun

-500

-317

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-504

 

Autres charges d'exploitation bancaire

-2 450

-1 390

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

-980

-24

 

Note 35 Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

43 377

44 614

Charges sociales :

21 179

21 897

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

6 830

6 187

Intéressement et participation

8 736

8 667

Impôts et taxes sur rémunérations

8 638

8 161

Total des charges de personnel

81 930

83 339

Refacturation et transferts de charges de personnel

-3 070

-3 256

Frais de personnel nets

78 860

80 083

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

6 709

6 150

Services extérieurs et autres frais administratifs

42 522

43 931

Total des charges administratives

49 231

50 081

Refacturation et transferts de charges administratives

-183

-173

Frais administratifs nets

49 048

49 908

Charges générales d'exploitation

127 908

129 991

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique «  Charges sociales » un montant de 1 169 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Ce CICE fera l’objet d’une restitution lors de la liquidation de l’impôt sur les sociétés en mai 2014 et sera utilisé conformément à l’article 244 quater C du Code Général des Impôts au cours de l’exercice 2014.

 

Effectif moyen

 

Catégories de personnel

31/12/2013

31/12/2012

Cadres

331

333

Non cadres

865

869

Total

1 196

1 202

Dont : - France

1 196

1 202

- Étranger

 

 

Dont : personnel mis à disposition

12

19

 

Note 36 Coût du risque

 

Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes.

Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit bail et assimilés.

Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux provisions et dépréciations

-45 664

-41 545

Dépréciations de créances douteuses

-35 363

-36 335

Autres provisions et dépréciations

-10 301

-5 210

Reprises de provisions et dépréciations

41 745

38 383

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

33 211

35 870

Autres reprises de provisions et dépréciations

8 534

2 513

Variation des provisions et dépréciations

-3 919

-3 162

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (2)

-614

-319

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (3)

-5 753

-5 487

Décote sur prêts restructurés

-128

-17

Récupérations sur créances amorties

701

1 245

Autres pertes

 

 

Coût du risque

-9 713

-7 740

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 4 767 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 986 milliers d'euros

(2) Dont 300 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(3) Dont 4 767 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 37 Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-2 562

-8 155

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 562

-8 155

Reprises de dépréciations

405

5 657

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

405

5 657

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 157

-2 498

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 157

-2 498

Plus-values de cessions réalisées

92

1

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

92

1

Moins-values de cessions réalisées

0

0

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

92

1

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

92

1

Solde en perte ou en bénéfice

-2 065

-2 497

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

18

98

Moins-values de cessions

-228

-97

Solde en perte ou en bénéfice

-210

1

Résultat net sur actifs immobilisés

-2 275

-2 496

 

Note 38 Impôt sur les bénéfices

 

Impôts sur les bénéfices (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

39 503

34 490

Partie afférente à un redressement fiscal

 

 

Partie afférente au résultat exceptionnel

 

 

Total

39 503

34 490

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale. La différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration fiscale s’élève à 913 milliers d’euros.

 

Note 39 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

Note 40 Affectation des résultats

 

La proposition d'affectation du résultat est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Bénéfice de l'exercice

63 307

Report à nouveau

-189

Affectation à la réserve légale

42 519

Affectation en autres réserves

14 173

Intérêts des parts sociales et cca

6 426

 

Note 41 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 43 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

86

100%

77

100%

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-total

86

100%

77

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

86

100%

77

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode exposé dans les notes 2 et 2.13 de l'annexe concernant la recommandation ANC 2013-02 relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 6 mars 2014

 

Les Commissaires aux Comptes

 

 

B. – Comptes consolidés au 31/12/2013

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 31/01/2014 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 21/03/2014

 

Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres

RCS Chartres : 400 868 188

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 7,4 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 921 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Crédit Agricole S.A. consolide par mise en équivalence ses participations dans les Caisses régionales. Ces participations sont des risques pondérés à 290% (CCI) ou 370% (CCA) dans le ratio de solvabilité de Crédit Agricole S.A.

 

A travers le dispositif Switch, les Caisses régionales s’engagent à supporter les exigences en Fonds Propres et les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

En conséquence, sur le plan prudentiel :

 

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses régionales.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. . Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en Produit net bancaire, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des entreprises mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

L’échéancier des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, mais la substance du contrat s’analyse désormais comme un contrat d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

En 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France disposait d’avances en comptes courants octroyées par les Caisses Locales. En 2013, remboursement de la totalité des avances en comptes courants et souscriptions de DAT in fine pour un total de 112 158 milliers d’euros.

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses

Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

4.1

284 902

295 993

Intérêts et charges assimilées

4.1

-132 806

-154 430

Commissions (produits)

4.2

113 653

117 443

Commissions (charges)

4.2

-15 493

-16 229

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-686

378

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

1 854

-12 571

Produits des autres activités

4.5

2 574

2 102

Charges des autres activités

4.5

-2 478

-2 451

Produit net bancaire

 

251 520

230 235

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-128 112

-129 245

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-7 407

-7 275

Résultat brut d’exploitation

 

116 001

93 715

Coût du risque

4.8

-9 713

-7 740

Résultat d'exploitation

 

106 288

85 975

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-210

1

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

106 078

85 976

Impôts sur les bénéfices

4.10

-38 073

-36 620

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

68 005

49 356

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

68 005

49 356

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Résultat net

 

68 005

49 356

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-29

-1 086

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-29

-1 086

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

 

14

392

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

-15

-694

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

-806

12 142

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

733

-2 670

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-73

9 472

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

 

-281

-320

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

-354

9 152

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

-369

8 458

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

67 636

57 814

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Dont part du Groupe

 

67 636

57 814

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s’appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

 

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu’en 2012 et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l’établissement des comptes consolidés des Caisses régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l’action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l’actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

 

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. s’est traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l’action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l’absence de transaction sur le titre entre les Caisses régionales, ce prix fixé par la convention n’a plus semblé pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

 

La mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d’éléments intangibles et incessibles comme :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d’établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût depuis le 31 décembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d’indication objective de perte de valeur les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation, réalisés par un expert externe, s’appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Ainsi, depuis le 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspondait à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressortait à 13,64 euros au 31 décembre 2012.

 

En conséquence, les impacts en 2012 pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ont été les suivants :

 

- Constatation d’une dépréciation de 9409 milliers d’euros déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.

 

- Reclassement intégral en résultat des pertes latentes constatées en capitaux propres pour 2 561 milliers d’euros, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et le coût de revient historique de ces titres.

 

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de 11 970 milliers d’euros

 

Au 31 décembre 2013, les titres SAS Rue La Boétie ont fait l’objet de test de dépréciation, il en résulte que la valeur de l’action SAS Rue La Boétie est estimée à 17,56 euros à fin 2013, contre 13,64 euros à fin 2012. Dès lors, aucune dépréciation complémentaire n’a été à constater ;

 

Bilan actif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

6.1

21 357

22 852

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

12 889

14 837

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

92 390

131 496

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6

746 921

744 665

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.6

522 642

546 337

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.6

5 891 829

5 965 156

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

33 143

53 694

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6-6.8

316 007

229 806

Actifs d'impôts courants et différés

6.11

32 465

37 941

Comptes de régularisation et actifs divers

6.12

138 006

140 296

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.13

45

46

Immobilisations corporelles

6.14

59 434

47 162

Immobilisations incorporelles

6.14

797

792

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

7 867 925

7 935 080

 

Bilan passif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

3 978

5 184

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

46 203

69 531

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.7

4 065 590

3 973 989

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.7

2 213 793

2 366 894

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.9

18 072

24 073

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

80 788

116 119

Passifs d'impôts courants et différés

6.11

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.12

136 982

144 300

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

6.15

18 516

13 367

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.9

0

0

Total dettes

 

6 583 922

6 713 457

Capitaux propres

 

1 284 003

1 221 623

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 283 993

1 221 613

Capital et réserves liées

 

287 747

283 976

Réserves consolidées

 

914 505

874 176

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

13 736

14 105

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

68 005

49 356

Participations ne donnant pas le contrôle

 

10

10

Total du passif

 

7 867 925

7 935 080

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Participations ne donnant pas le contrôle

K propres conso

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital réserves conso et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

K propres

Capital

Primes et Réserves conso liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Total Capital et Réserves conso

Gains et pertes compta direct en K propres non recyclables

Gains et pertes compta direct en K propres recyclables

Gains et pertes compta direct en K propres non recyclables

Gains et pertes compta direct en K propres recyclables

Capitaux propres au 1er janvier 2012

120 466

1 031 003

-52

1 151 417

5 647

 

 

1 157 064

10

 

 

10

1 157 074

Augmentation de capital

16 397

 

 

16 397

 

 

 

16 397

 

 

 

0

16 397

Variation des titres auto détenus

 

 

-23

-23

 

 

 

-23

 

 

 

0

-23

Dividendes versés en 2012

 

-9 646

 

-9 646

 

 

 

-9 646

 

 

 

0

-9 646

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

16 397

-9 646

-23

6 728

0

0

0

6 728

0

0

0

0

6 728

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

9 152

-694

 

8 458

 

 

 

0

8 458

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

 

 

49 356

49 356

 

 

 

0

49 356

Autres variations

 

7

 

7

 

 

 

7

 

 

 

0

7

Capitaux propres au 31 décembre 2012

136 863

1 021 364

-75

1 158 152

14 799

-694

49 356

1 221 613

10

0

0

10

1 221 623

Affectation du résultat 2012

 

49 356

 

49 356

 

 

-49 356

 

 

 

 

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

136 863

1 070 720

-75

1 207 508

14 799

-694

0

1 221 613

10

0

0

10

1 221 623

Augmentation de capital

3 777

 

 

3 777

 

 

 

3 777

 

 

 

0

3 777

Variation des titres auto détenus

 

 

-6

-6

 

 

 

-6

 

 

 

0

-6

Dividendes versés en 2013

 

-8 901

 

-8 901

 

 

 

-8 901

 

 

 

0

-8 901

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

 

 

0

0

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

3 777

-8 901

-6

-5 130

0

0

 

-5 130

0

0

0

0

-5 130

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-354

-15

 

-369

 

 

 

0

-369

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

68 005

68 005

 

 

 

0

68 005

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

 

 

0

 

 

 

 

0

0

Autres variations (2)

 

-126

 

-126

 

 

 

-126

 

 

 

0

-126

Capitaux propres au 31 décembre 2013

140 640

1 061 693

-81

1 202 252

14 445

-709

68 005

1 283 993

10

0

0

10

1 284 003

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Résultat avant impôts

106 078

85 976

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 406

7 275

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

14 294

25 840

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

118

-2

Résultat net des activités de financement

0

512

Autres mouvements

-4 393

-6 564

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

17 425

27 061

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

79 422

70 758

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-85 981

-69 286

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-70 848

-26 501

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-19 536

-5 911

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-32 753

-38 009

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-129 696

-68 949

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

-6 193

44 088

Flux liés aux participations (1)

-6 948

20

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-19 893

-12 895

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-26 841

-12 875

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-2 811

6 751

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-2 312

-14 254

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-5 123

-7 503

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-38 157

23 710

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

13 996

-9 714

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

22 852

24 865

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-8 856

-34 579

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-24 161

13 996

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

21 357

22 852

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-45 518

-8 856

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-38 157

23 710

* composé du solde net des postes "Caisses et Banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

 

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2013, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 7 047 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

 

 

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 6 587 k€ pour l’année 2013 ; ainsi que les souscriptions de parts sociales pour un montant de 3 776K€.

 

Notes annexes aux états financiers

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2013 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2012.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2013 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2013. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies)

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Oui

Norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IAS 12 sur les impôts différés – Recouvrement des actifs sous-jacents

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Non

Interprétation IFRIC 20 sur les frais de déblaiement engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvert

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Non

Amendement d’IFRS 1 sur l’hyperinflation grave

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Non

Amendements d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IFRS 1 (prêts publics)

04 mars 2013

(UE n°183/2013)

1er janvier 2013

Non

Amendements portant sur les améliorations annuelles des IFRS, cycle 2009-2011 modifiant les normes suivantes : IFRS 1, IAS 1, IAS 16, IAS 32, IAS 34, IFRIC 2

27 mars 2013

(UE n°301/2013)

1er janvier 2013

Oui

 

La norme IFRS 13 donne un cadre général à l’évaluation de la juste valeur, en s’appuyant sur une nouvelle définition basée sur un prix de sortie et prévoit des informations supplémentaires à communiquer en annexe sur les évaluations à la juste valeur.

 

La principale portée de cette norme est la prise en compte du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Value Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre), et selon une approche symétrique à l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Value Adjustment ou CVA).

 

L’application de ces nouveaux textes du référentiel IFRS n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

En effet :

 

- L’amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la distinction des éléments recyclables/non recyclables. La mise en œuvre de cet amendement se résume à un impact de présentation.

 

- L’amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l’obligation d’enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode étant déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version précédente d’IAS 19), les effets de cet amendement sont très limités et non significatifs (enregistrement en capitaux propres dans les comptes au 31 décembre 2013).

 

- L’amendement d’IFRS 7 qui vise à réconcilier les règles de compensation IFRS telles que définies dans IAS 32, avec les règles de compensations américaines selon le référentiel US Gaap, prévoit que soient mentionnés les effets des accords de compensation sur les actifs et les passifs financiers. La traduction de cet amendement est l’intégration d’une note complémentaire (note 6.12 « Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers ») au niveau des notes annexes des états financiers au 31 décembre 2013.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012 

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012 

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Non

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2014

Oui

Amendements relatifs aux dispositions transitoires pour les normes IFRS 10 : Consolidation des états financiers, IFRS 11 : Partenariat et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

04 avril 2013

(UE n°313/2013)05

1er janvier 2014

Oui

Amendement des normes IFRS 10 et 12 par rapport aux entreprises d’investissement

20 novembre 2013

(UE n° 1174/2013)

1er janvier 2014

Non

Amendement de la norme IAS 36 sur les informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers

19 décembre 2013

(UE n° 1374/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendements de la norme IAS 39 sur les instruments financiers, par rapport à la comptabilisation et l’évaluation de la novation de dérivés et le maintien de la comptabilité de couverture

19 décembre 2013

(UE n° 1375/2013)

1er janvier 2014

Oui

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et ses capitaux propres

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2013.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances irrécouvrables ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

- Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

- BMTN bull dividende pour un montant nominal de 5 000 milliers d’euros

- Seren Epi pour un montant nominal de 2 439 milliers d’euros

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

– Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

– Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles Bâle 2.

Dans le cadre de la règlementation Bâle 2, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâle 2, d’un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

- Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

 

– Restructurations de créances

Les créances restructurées pour cause de défaillance du client sont des créances classées en défaut au moment de la restructuration pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement dès le premier impayé.

 

– Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

– Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

– Titres au passif

Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.15.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

– La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

– Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

– Juste valeur des dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d’un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

– Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

« Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. »

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.19.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes dont leur règlement intégral est attendu dans les douze mois qui suivent la fin de l’exercice  au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondants;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel elles ont été acquises, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

- Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique "Provisions". Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

- Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8  à 40 ans

Installations techniques

5  à 25 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate :

 

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l'exercice

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2013 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013 ».

 

2.1 Événements significatifs de la période

 

Pas d’événement significatif pour l’année 2013.

2.2 Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Aucune titrisation n’a été effectuée sur la pérode.

Le fonds commun de placement Val de France Rendement est consolidé depuis le 30/06/2010.

 

2.3 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

Au 31 décembre 2013, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Nom de l'entitié

Valeur au bilan en K euros

% de contrôle

CARCIE

3 000

21%

SAS Crédit Agricole Immobilier

4 000

100%

SAS Val de France Expansion

5 000

100%

EURL Val de France Investissement

15 000

100%

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la direction des crédits, des risques et de l’organisation qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels..

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.1)

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

10 952

13 071

Instruments dérivés de couverture

92 390

131 496

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable )

290 014

316 322

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

3 070

7 166

Prêts et créances sur la clientèle

5 891 829

5 965 156

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

316 007

229 806

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 604 262

6 663 017

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

839 051

723 816

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

99 134

91 422

Provisions - Engagements par signature

-3 756

-2 077

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

934 429

813 161

Exposition maximale au risque de crédit

7 538 691

7 476 178

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

149 138

2 859 448

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

-

86 342

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

 

 

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

8 007

0

0

0

8 007

Banques centrales

3 070

0

0

0

3 070

Etablissements de crédit

776 951

4 338

2 019

0

774 932

Institutions non établissements de crédit

1 016 892

53 823

35 223

16 486

965 183

Grandes entreprises

4 244 536

88 463

50 008

50 821

4 143 707

Clientèle de détail

0

0

0

0

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

6 049 456

146 624

87 250

67 307

5 894 899

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 20 303 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

6 258

0

0

0

6 258

Banques centrales

7 166

0

0

0

7 166

Etablissements de crédit

788 684

14 650

5 976

0

782 708

Institutions non établissements de crédit

1 161 527

38 884

26 767

20 015

1 114 745

Grandes entreprises

4 162 115

82 937

52 298

48 372

4 061 445

Clientèle de détail

0

0

0

0

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

6 125 750

136 471

85 041

68 387

5 972 322

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 23 971 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

150 635

132 357

Grandes entreprises

348 612

193 033

Clientèle de détail

339 804

398 426

Total Engagements de financement

839 051

723 816

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

2 076

Institutions non établissements de crédit

3 911

4 281

Grandes entreprises

80 670

74 680

Clientèle de détail

14 575

10 354

Total Engagements de garantie

99 156

91 391

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Administrations centrales

3 068

 

Institutions non établissements de crédit

1 035

10 592

Grandes entreprises

478 520

441 115

Clientèle de détail

1 731 170

1 915 187

Total Dettes envers la clientèle

2 213 793

2 366 894

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

6 032 426

146 284

86 996

67 307

5 878 123

Autres pays de l'UE

6 458

231

231

0

6 227

Autres pays d'Europe

668

 

0

0

668

Amérique du Nord

7 772

103

22

0

7 750

Amériques Centrale et du Sud

62

 

0

0

62

Afrique et Moyen Orient

1 451

5

0

0

1 451

Asie et Océanie (hors Japon)

2

 

0

0

2

Japon

608

 

0

0

608

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

6 049 447

146 623

87 249

67 307

5 894 891

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 20 303 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

6 097 260

135 904

84 934

68 387

5 943 939

Autres pays de l'UE

10 862

452

86

0

10 776

Autres pays d'Europe

714

10

0

0

714

Amérique du Nord

14 884

104

20

0

14 864

Amériques Centrale et du Sud

1

 

0

0

1

Afrique et Moyen Orient

1 186

 

0

0

1 186

Asie et Océanie (hors Japon)

14

 

0

0

14

Japon

829

1

1

0

828

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

6 125 750

136 471

85 041

68 387

5 972 322

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 23 971 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

835 574

723 399

Autres pays de l'UE

3 361

266

Autres pays d'Europe

23

24

Amérique du Nord

20

24

Amériques Centrale et du Sud

6

5

Afrique et Moyen Orient

50

64

Asie et Océanie (hors Japon)

16

37

Japon

 

 

Total Engagements de financement

839 050

723 819

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

99 072

91390

Autres pays de l'UE

84

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

99 156

91 390

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

France (y compris DOM-TOM)

2 196 917

2 355 536

Autres pays de l'UE

4 357

4 485

Autres pays d'Europe

381

914

Amérique du Nord

10 351

3 176

Amériques Centrale et du Sud

351

646

Afrique et Moyen Orient

951

1 731

Asie et Océanie (hors Japon)

10

17

Japon

475

389

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

2 213 793

2 366 894

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

370 679

20 720

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

153 340

3 034

246

0

156 620

59 374

154 557

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

17 907

216

 

 

18 123

2 319

2 019

Grandes entreprises

72 522

1 367

0

 

73 889

18 600

51 709

Clientèle de détail

62 911

1 451

246

 

64 608

38 455

100 829

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

153 340

3 034

246

0

156 620

430 053

175 277

 

(en milliers d'euros)

31/12/12

31/12/12

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers

individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

370 422

18 986

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

217 320

6 495

22 879

0

246 694

51 430

153 428

Administrations centrales

2 503

 

 

 

2 503

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

59 375

4 754

 

 

64 129

 

5 976

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

8 674

 

Grandes entreprises

80 867

876

22 516

 

104 259

12 117

46 782

Clientèle de détail

74 575

865

363

 

75 803

30 639

100 670

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

217 320

6 495

22 879

0

246 694

421 852

172 414

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.2)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

2 740

30 993

58 657

92 390

131 496

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 740

30 993

58 657

92 390

131 496

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

2 740

30 993

58 657

92 390

131 496

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

2 740

30 993

58 657

92 390

131 496

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

8 033

34 519

3 651

46 203

69 531

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

8 033

34 519

3 651

46 203

69 531

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

8 033

34 519

3 651

46 203

69 531

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

8 033

34 519

3 651

46 203

69 531

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

111

1 147

2 062

3 320

5 184

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

111

1 147

2 062

3 320

5 171

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

13

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

1

1

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

1

1

 

Sous total

0

0

0

111

1 147

2 063

3 321

5 184

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

111

1 147

2 063

3 321

5 184

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

111

1 314

2 367

3 792

5 184

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

111

1 314

2 367

3 792

5 171

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

13

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

186

186

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

186

186

 

Sous total

0

0

0

111

1 314

2 553

3 978

5 184

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

111

1 314

2 553

3 978

5 184

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 388 703

2 461 844

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

2 388 703

2 456 984

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

 

4 860

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

5 828

5 988

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

5 828

5 988

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

2 394 531

2 467 832

. Opérations de change à terme

579

3 182

Total Notionnels

2 395 110

2 471 014

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion 5.3.3)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

7 866 596

7 866 596

7 934 981

7 934 991

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

USD

1 116

1 116

97

88

JPY

59

59

 

 

Autres devises

154

154

1

 

Total bilan

7 867 925

7 867 925

7 935 079

7 935 079

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion 5.3.4)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

48 117

64 179

152 656

257 690

 

522 642

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

476 135

628 722

1 966 916

2 974 488

125

6 046 386

Total

524 252

692 901

2 119 572

3 232 178

125

6 569 028

Dépréciations

 

 

 

 

 

-154 557

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 414 471

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

70 671

25 356

197 422

252 888

 

546 337

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

595 164

675 170

1 945 100

2 903 149

 

6 118 584

Total

665 835

700 526

2 142 522

3 156 037

0

6 664 921

Dépréciations

 

 

 

 

 

-153 428

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 511 493

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

972 476

1 142 424

958 571

992 119

 

4 065 590

Dettes envers la clientèle

1 719 433

188 398

289 090

16 872

 

2 213 793

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 691 909

1 330 822

1 247 661

1 008 991

0

6 279 383

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 138 493

963 523

926 588

945 385

 

3 973 989

Dettes envers la clientèle

1 615 338

187 642

551 626

12 289

 

2 366 894

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

2 753 831

1 151 165

1 478 214

957 674

0

6 340 883

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

555

 

2 500

 

 

3 055

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

3 003

12 014

 

 

 

15 017

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

3 558

12 014

2 500

0

0

18 072

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

481

 

2 500

 

 

2 981

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

5 074

16 019

 

 

 

21 092

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

5 555

16 019

2 500

0

0

24 073

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

3 756

 

 

 

 

3 756

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

2 077

 

 

 

 

2 077

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion 5.3)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devises étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

positive

négative

positive

négative

Couverture de juste valeur

92 390

44 315

2 228 886

131 495

66 861

2 294 803

Taux d'intérêt

92 390

44 315

2 228 598

131 495

66 861

2 293 214

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

288

 

 

1 589

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

0

1 888

15 832

0

2 670

6 984

Taux d'intérêt

 

1 888

10 000

 

2 670

1 000

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

5 832

 

 

5 984

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

92 390

46 203

2 244 718

131 495

69 531

2 301 787

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion 5.4)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », [l’entité] est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.

En 2013 comme en 2012, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 311

4 984

Sur opérations internes au Crédit Agricole

22 306

24 805

Sur opérations avec la clientèle

220 404

221 505

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

273

347

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 712

9 034

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

26 895

35 318

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

1

 

Produits d'intérêts (1) (2)

284 902

295 993

Sur opérations avec les établissements de crédit

-5 222

-4 803

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-77 395

-89 727

Sur opérations avec la clientèle

-23 081

-27 521

Sur dettes représentées par un titre

-143

-334

Sur dettes subordonnées

0

-512

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-26 962

-31 530

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-3

-3

Charges d'intérêts

-132 806

-154 430

(1) dont 4 238 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2013 contre 3 982 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

(2) dont 5 112 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2013 contre 5 080 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

4.2. Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

85

 

85

132

 

132

Sur opérations internes au Crédit Agricole

20 353

-9 342

11 011

21 490

-10 082

11 408

Sur opérations avec la clientèle

26 048

-716

25 332

24 796

-834

23 962

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-3

-3

Sur opérations de change

17

 

17

12

 

12

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

46

 

46

79

 

79

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

64 275

-5 431

58 844

67 855

-5 311

62 544

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 829

 

2 829

3 079

1

3 080

Produits nets des commissions

113 653

-15 493

98 160

117 443

-16 229

101 214

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-853

89

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

84

187

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

83

102

Résultat de la comptabilité de couverture

0

0

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-686

378

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

3 572

-3 572

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 194

-2 378

-1 184

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 378

-1 194

1 184

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

285 309

-285 309

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

150 045

-135 264

14 781

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

135 264

-150 045

-14 781

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

288 881

-288 881

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 930

-4 930

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

2 448

-2 482

-34

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 482

-2 448

34

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1)

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

322 286

-322 286

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

155 177

-167 109

-11 932

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

167 109

-155 177

11 932

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

327 216

-324 216

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dividendes reçus

484

915

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente * (1)

3 104

3 738

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2)

-1 734

-17 224

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

1 854

-12 571

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

(1) dont 2561 milliers d’euros de moins-value latente sur le titres SAS Rue La Boétie transférés en résultat. Ce montant correspond à la différence entre le coût de revient historique moyen du titre et sa juste valeur au moment du reclassement soit 14 euros par titre ».

(2) dont 9408 milliers d’euros de dépréciation sur les titres SAS Rue La Boétie. Ce montant correspond à la différence entre le coût de 14 euros par titre (juste valeur du titre au 30 septembre 2012) et sa valeur déterminée pour la détermination de la dépréciation soit 13,64 euros. » et 695 milliers d’euros de dépréciation sur les titres SACAM INTERNATIONAL.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-2

-2

Autres produits (charges) nets

98

-347

Produits (charges) des autres activités

96

-349

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Charges de personnel

-78 858

-78 996

Impôts et taxes

-6 709

-6 179

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-42 545

-44 070

Charges générales d'exploitation

-128 112

-129 245

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2012 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2013

2012

Ernst & Young

KPMG

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

86

77

163

159

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

 

 

0

 

Total Honoraires des commissaires aux comptes

86

77

163

159

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux amortissements

-7 407

-7 275

- immobilisations corporelles

-7 334

-7 242

- immobilisations incorporelles

-73

-33

Dotations aux dépréciations

0

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-7 407

-7 275

 

4.8. Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-45 665

-41 545

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-41 082

-39 949

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-7

-63

Engagements par signature

-2 737

-817

Risques et charges

-1 839

-716

Reprises de provisions et de dépréciations

35 994

32 896

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

34 257

32 083

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

1

 

Engagements par signature

1 057

464

Risques et charges

679

349

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-9 671

-8 649

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-615

-315

Récupérations sur prêts et créances amortis

701

1 245

Décotes sur crédits restructurés

-128

-17

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

 

-4

Coût du risque

-9 713

-7 740

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-210

1

Plus-values de cession

18

98

Moins-values de cession

-228

-97

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-210

1

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Charge d'impôt courant

-39 453

-36 057

Charge d'impôt différé

1 380

-563

Charge d'impôt de la période

-38 073

-36 620

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

106 078

38%

-40 310

Effet des différences permanentes

 

 

-762

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

274

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

795

Effet des autres éléments

 

 

1 930

Taux et charge effectifs d'impôt

 

35,89%

-38 073

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

 

Au 31 décembre 2012

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

85 976

36,10%

-31 037

Effet des différences permanentes

 

 

-8 487

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-304

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

332

Effet des autres éléments

 

 

2 876

Taux et charge effectifs d'impôt

 

42,59%

-36 620

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/13

31/12/12

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-806

12 142

Ecart de réévaluation de la période

2 171

820

Transfert en résultat

-2 977

11 322

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

733

-2 670

Ecart de réévaluation de la période

733

-2 670

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

-281

-320

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

-354

9 152

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-29

-1 086

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

14

392

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-15

-694

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres (1)

-369

8 458

Dont part Groupe

-369

8458

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

(1) dont 11 969 milliers d’euros de gains ou pertes latents relatifs aux titres SAS Rue La Boétie (chiffre identique à 2012).

 

Détail des effets d'impôt relatifs aux gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation

31/12/2013

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

24 211

-7 661

16 550

16 550

-806

-29

-835

-835

23 405

-7 690

15 715

15 715

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-2 670

919

-1 751

-1 751

733

-252

481

481

-1 937

667

-1 270

-1 270

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

21 541

-6 742

14 799

14 799

-73

-281

-354

-354

21 468

-7 023

14 445

14 445

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

21 541

-6 742

14 799

14 799

-73

-281

-354

-354

21 468

-7 023

14 445

14 445

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-1 086

392

-694

-694

-29

14

-15

-15

-1 115

406

-709

-709

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-1 086

392

-694

-694

-29

14

-15

-15

-1 115

406

-709

-709

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-1 086

392

-694

-694

-29

14

-15

-15

-1 115

406

-709

-709

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

20 455

-6 350

14 105

14 105

-102

-267

-369

-369

20 353

-6 617

13 736

13 736

 

5. Informations sectorielles

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

20 723

 

21 980

 

Banques centrales

634

 

872

 

Valeur au bilan

21 357

0

22 852

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

5 258

6 950

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 631

7 887

Valeur au bilan

12 889

14 837

Dont Titres prêtés

0

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 937

1 766

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

1 937

1 766

Instruments dérivés

3 321

5 184

Valeur au bilan

5 258

6 950

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 631

7 887

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

7 631

7 887

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Valeur au bilan

7 631

7 887

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 978

5 184

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

3 978

5 184

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

3 978

5 184

Valeur au bilan

3 978

5 184

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

12 479

2 387

 

13 353

3 261

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

277 535

15 068

 

302 969

15 313

-13

Actions et autres titres à revenu variable

36 064

3 395

-254

24 559

2 247

-221

Titres de participation non consolidés (2)

420 843

3 547

-1 058

403 784

3 652

-357

Total des titres disponibles à la vente

746 921

24 397

-1 312

744 665

24 473

-591

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

746 921

24 397

-1 312

744 665

24 473

-591

Impôts

 

-6 377

84

 

-7 741

80

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôts)

 

18 020

-1 228

 

16 732

-511

(1) dont – 20 720 milliers d'euros comptabilisés en 2013 au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

(2) «par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 356 489 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (chiffre identique à 2012)

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

3 070

7 166

dont comptes ordinaires débiteurs sains

2

669

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

3 070

7 166

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

3 070

7 166

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

1 154

1 591

Comptes et avances à terme

492 809

511 972

Prêts subordonnés

25 609

25 608

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Valeur brute

519 572

539 171

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

519 572

539 171

Valeur au bilan

522 642

546 337

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

3 159

3 089

Autres concours à la clientèle

5 937 167

6 021 572

Titres reçus en pension livrée

0

0

Prêts subordonnés

13 285

13 285

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 236

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

0

0

Avances en comptes courants d'associés

28 671

28 195

Comptes ordinaires débiteurs

61 868

50 207

Valeur brute

6 046 386

6 118 584

Dépréciations

-154 557

-153 428

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

5 891 829

5 965 156

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

0

0

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

0

0

Valeur brute

0

0

Dépréciations

0

0

Valeur nette des opérations de location financement

0

0

Valeur au bilan

5 891 829

5 965 156

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Créances sur les établissements de crédit

0

 

0

0

 

 

0

Créances sur la clientèle

-153 428

 

-43 767

42 638

 

 

-154 557

dont dépréciations collectives

-68 387

 

-5 718

6 798

 

 

-67 307

Opérations de location financement

0

 

0

0

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

0

0

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

-18 986

 

-1 734

0

 

 

-20 720

Autres actifs financiers

-73

 

-7

1

 

 

-79

Total Dépréciations des actifs financiers

-172 487

0

-45 508

42 639

0

0

-175 356

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

0

 

0

0

 

 

0

Créances sur la clientèle

-151 465

 

-42 020

40 057

 

 

-153 428

dont dépréciations collectives

-66 451

 

-3 614

1 678

 

 

-68 387

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente (1)

-1 789

 

-17 224

27

 

 

-18 986

Autres actifs financiers

-10

 

-63

 

 

 

-73

Total Dépréciations des actifs financiers

-153 264

0

-59 307

40 084

0

0

-172 487

(1) Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés au cours de l’exercice 2012 pour un montant de 11 970  milliers d’euros dont 2 560 milliers transférés des capitaux propres et 9 408 milliers d’euros de dépréciation durable.

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 982

1 591

dont comptes ordinaires créditeurs

1 337

40

dont comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

2 982

1 591

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

45 336

11 079

Comptes et avances à terme

4 017 272

3 961 319

Total

4 062 608

3 972 398

Valeur au bilan

4 065 590

3 973 989

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 492 631

1 448 974

Comptes d'épargne à régime spécial

31 420

27 392

Autres dettes envers la clientèle

689 742

890 528

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

2 213 793

2 366 894

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

92 958

62 714

Obligations et autres titres à revenu fixe

223 049

167 092

Total

316 007

229 806

Dépréciations

0

0

Valeur au bilan

316 007

229 806

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

3 055

2 981

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

15 017

21 092

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

18 072

24 073

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

0

0

 

6.10. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers

 

31/12/13

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

95 711

 

95 711

45 153

195

50 363

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

95 711

0

95 711

45 153

195

50 363

 

31/12/2012

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

136 679

 

136 679

2 327

 

134 352

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

136 679

0

136 679

2 327

0

134 352

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est lié avec ses clients par la convention cadre de type FBF.

 

Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

50 181

 

50 181

45 153

 

5 028

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

50 181

0

50 181

45 153

0

5 028

 

31/12/2012

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

74 715

 

74 715

74 715

 

0

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à Compensation

74 715

0

74 715

74 715

0

0

 

6.11. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Impôts courants

3 873

11 160

Impôts différés

28 592

26 781

Total Actifs d'impôts courants et différés

32 465

37 941

Impôts courants

0

0

Impôts différés

0

0

Total Passifs d'impôts courants et différés

0

0

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

29 063

0

27 910

0

Charges à payer non déductibles

844

 

799

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

25 667

 

25 742

 

Autres différences temporaires

2 551

 

1 370

 

Impôts différés / Réserves latentes

0

635

0

1 000

Actifs disponibles à la vente

 

635

 

1 000

Couvertures de Flux de Trésorerie

 

 

 

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

14

 

 

 

Impôts différés / Résultat

164

 

 

129

Total Impôts différés

29 227

635

27 910

1 129

Total Impôts différés net

28 592

 

26 781

 

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.12. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres actifs

62 307

71 693

Comptes de stocks et emplois divers

703

286

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

61 598

71 362

Comptes de règlements

6

45

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

75 699

68 603

Comptes d'encaissement et de transfert

45 839

36 429

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

29 194

31 644

Charges constatées d'avance

664

529

Autres comptes de régularisation

2

1

Valeur au bilan

138 006

140 296

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres passifs (1)

59 198

46 541

Comptes de règlements

 

 

Créditeurs divers

39 796

41 141

Versement restant à effectuer sur titres

19 402

5 400

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

77 784

97 759

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

4 865

23 025

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

3

3

Produits constatés d’avance

30 734

33 586

Charges à payer

42 182

41 145

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur au bilan

136 982

144 300

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.13. Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/13

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-21

 

-1

 

 

 

-22

Valeur au bilan

46

0

-1

0

0

0

45

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-19

 

-2

 

 

 

-21

Valeur au bilan

48

0

-2

0

0

0

46

 

Juste valeur des immeubles de placement par modèle de valorisation

 

(en milliers d'euros)

Valeur de marché estimée au 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Immeubles de placement non évalués à la Juste valeur au bilan

 

 

 

 

Immeubles de placement

67

 

67

 

Total Immeubles de placement dont la juste valeur est indiquée

67

0

67

0

 

6.14. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

139 801

 

26 882

-16 747

 

 

149 936

Amortissements et dépréciations

-92 639

 

-7 333

9 470

 

 

-90 502

Valeur au bilan

47 162

0

19 549

-7 277

0

0

59 434

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6139

 

77

-5085

 

 

1 131

Amortissements et dépréciations

-5347

 

-73

5086

 

 

-334

Valeur au bilan

792

0

4

1

0

0

797

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

128 769

 

13 395

-2 363

 

 

139 801

Amortissements et dépréciations

-87 258

 

-7 242

1 861

 

 

-92 639

Valeur au bilan

41 511

0

6 153

-502

0

0

47 162

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6153

 

3

-17

 

 

6 139

Amortissements et dépréciations

-5331

 

-33

17

 

 

-5 347

Valeur au bilan

822

0

-30

0

0

0

792

 

6.15. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/12

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/13

Risques sur les produits épargne logement

4 813

 

1 381

 

 

 

 

6 194

Risques d’exécution des engagements par signature

2 077

 

2 737

 

-1 058

 

 

3 756

Risques opérationnels

1 382

 

504

 

-1 133

 

 

753

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)(2)

1 050

 

6

 

-357

 

219

918

Litiges divers

1 761

 

1 960

 

-678

 

 

3 043

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

2 284

 

2 443

-684

-191

 

 

3 852

Total

13 367

0

9 031

-684

-3 417

0

219

18 516

(1) Dont 195 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 724 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

(2) Dont une variation d'un montant de 219 milliers d'euros due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013.

 

(en milliers d'euros)

31/12/11

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/12

Risques sur les produits épargne logement

7 823

 

 

 

-3 010

 

 

4 813

Risques d’exécution des engagements par signature

1 724

 

817

 

-464

 

 

2 077

Risques opérationnels

418

 

1 015

 

-51

 

 

1 382

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

749

 

332

 

-31

 

 

1 050

Litiges divers

1 447

 

992

-41

-637

 

 

1 761

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

501

 

2 278

-465

-30

 

 

2 284

Total

12 662

0

5 434

-506

-4 223

0

0

13 367

(1) Dont 332 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 718 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

268 110

159 756

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

379 298

394 213

Ancienneté de plus de 10 ans

496 164

546 935

Total plans d'épargne-logement

1 143 572

1 100 904

Total comptes épargne-logement

252 541

244 911

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 396 113

1 345 815

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 et à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et hors prime d'Etat ;

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

7 895

9 998

Comptes épargne-logement :

40 451

46 380

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

48 346

56 378

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

93

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 027

 

Ancienneté de plus de 10 ans

5 074

4 813

Total plans d'épargne-logement

6 194

4 813

Total comptes épargne-logement

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

6 194

4 813

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

4 813

1 381

 

 

6 194

Comptes épargne-logement :

 

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

4 813

1 381

0

0

6 194

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.16. Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2013

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement et de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2013

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2013

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

2 965

2 965

1 306 419

30%

 

Dont part du Public

219 814

 

2 965

216 849

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

5 186

2 965

 

8 151

 

 

Parts sociales

3 019 289

32

32

3 019 289

70%

100%

Dont 57 Caisses Locales

3 018 808

32

 

3 018 840

 

 

Dont 28 administrateurs de la CR

480

 

32

448

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

4 325 708

2 997

2 997

4 325 708

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est 43 257 milliers d’euros

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

 

Au titre de l’exercice 2013, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 21/03/2014 un dividende net par part sociale de 0.246 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2010

4,65

0,330

2011

4,70

0,350

2012

4,40

0,278

Prévu 2013

4,35

0,246

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2013

 

L’affectation du résultat minoré du report à nouveau débiteur de 189 432€ et la fixation et la mise en paiement du dividende 2013 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 21 mars 2014.

 

Le texte de la résolution qui affecte le résultat et qui fixe le dividende est le suivant :

 

 

6.17. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 moisà ≤ 1 an

> 1 anà ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

21 357

 

 

 

 

21 357

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

7 742

1 147

2 063

1 937

12 889

Instruments dérivés de couverture

850

1 890

30 993

58 657

 

92 390

Actifs financiers disponibles à la vente

 

150

2 673

241 780

502 318

746 921

Prêts et créances sur les établissements de crédit

48 117

64 179

152 656

257 690

 

522 642

Prêts et créances sur la clientèle

432 437

614 548

1 882 142

2 962 577

125

5 891 829

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

33 143

33 143

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 433

17 605

89 394

201 575

 

316 007

Total Actifs financiers par échéance

510 194

706 114

2 159 005

3 724 342

537 523

7 637 178

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

111

1 314

2 367

186

3 978

Instruments dérivés de couverture

1 270

6 763

34 519

3 651

 

46 203

Dettes envers les établissements de crédit

972 476

1 142 424

958 571

992 119

 

4 065 590

Dettes envers la clientèle

1 719 433

188 398

289 090

16 872

 

2 213 793

Dettes représentées par un titre

3 558

12 014

2 500

 

 

18 072

Dettes subordonnées

0

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

80 788

80 788

Total Passifs financiers par échéance

2 696 737

1 349 710

1 285 994

1 015 009

80 974

6 428 424

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 moisà ≤ 1 an

> 1 anà ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

22 852

 

 

 

 

22 852

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

224

9 714

3 133

1 766

14 837

Instruments dérivés de couverture

2 471

3 445

36 052

89 528

 

131 496

Actifs financiers disponibles à la vente

 

18 058

0

247 986

478 621

744 665

Prêts et créances sur les établissements de crédit

70 671

25 356

197 422

252 888

 

546 337

Prêts et créances sur la clientèle

519 942

626 800

1 928 009

2 890 404

 

5 965 155

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

53 694

53 694

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

4 967

15 570

68 401

140 866

 

229 804

Total Actifs financiers par échéance

620 903

689 453

2 239 598

3 624 805

534 081

7 708 840

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

57

1 994

3 133

 

5 184

Instruments dérivés de couverture

757

3 907

55 110

9 756

 

69 530

Dettes envers les établissements de crédit

1 138 493

963 523

926 588

945 385

 

3 973 989

Dettes envers la clientèle

1 615 338

187 642

551 626

12 289

 

2 366 894

Dettes représentées par un titre

5 555

16 019

2 500

 

 

24 074

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

116 119

116 119

Total Passifs financiers par échéance

2 760 143

1 171 148

1 537 818

970 563

116 119

6 555 790

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Salaires et traitements (1)

-40 305

-41 358

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-4 472

-4 613

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-2 358

-487

Autres charges sociales

-14 349

-15 710

Intéressement et participation

-8 736

-8 667

Impôts et taxes sur rémunération

-8 638

-8 161

Total Charges de personnel

-78 858

-78 996

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 622 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 870  milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code générale des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté en déduction de ses charges générales d’exploitation, au niveau de la rubrique « Autres charges sociales » un montant de 1 169 milliers d’euros au 31 décembre 2013 dans le compte 612930. Ce CICE fera l’objet d’une restitution lors de la liquidation de l’impôt sur les sociétés en mai 2014 et sera utilisé conformément à l’article 244 quater C du Code Général des Impôts au cours de l’exercice 2014.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2013

31/12/2012

France

1 196

1 202

Etranger

 

 

Total

1 196

1 202

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N-1

17 387

15 941

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 293

1 058

Coût financier

493

745

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-15

185

Prestations versées (obligatoire)

-1 519

-1 618

Taxes, charges administratives et primes

 

 

(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques

-295

1 076

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

267

 

Dette actuarielle au 31/12/N

17 611

17 387

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Coût des services

1293

1058

Charge / produit d'intérêt net

 

 

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1293

1058

 

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

(en milliers d'euros)

31/12/13

31/12/12

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

564

-522

Ecart de change

 

 

Gains/(pertes) actuariels sur l'actif

68

10

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques*

-295

1076

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières*

267

 

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

604

564

*dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience

 

Variation de juste valeur des actifs

(en milliers d'euros)

31/12/13

31/12/12

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

16 465

15 938

Ecart de change

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

468

502

Gains / (pertes) actuariels

-68

-10

Cotisations payées par l'employeur

2 085

1 468

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-15

185

Taxes, charges administratives et primes

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 519

-1 618

Juste valeur des actifs au 31/12/N

17 416

16 465

 

Variation de juste valeur des droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/13

31/12/12

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1

 

 

Ecart de change

 

 

Intérêts sur les droits à remboursement (produit)

 

 

Gains / (pertes) actuariels

 

 

Cotisations payées par l'employeur

 

 

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Taxes, charges administratives et primes

 

 

Prestations payées par le fonds

 

 

Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N

0

0

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31/12/13

31/12/12

Dette actuarielle fin de période

17 611

17 387

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

-17 416

-16 465

Position nette (passif) / actif fin de période

195

922

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/2012

 

922

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/13

31/12/12

Taux d'actualisation (1)

3,05%

2,85%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

2,85%

2,90%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2,70%

2,90%

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

3,33%

Autres (à détailler)

 

 

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs

Euro zone

En %

en montant

dont coté

Actions

8,0%

1 393

 

Obligations

86,0%

14 978

 

Immobiliers

6,0%

1 045

 

Autres actifs

 

 

 

 

Au 31 décembre 2013, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 4.96 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 5.42 %.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 889 milliers euros à la fin de l’exercice 2013.

 

La réserve Spéciale de participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2012 s’élève à 1 817 milliers d’euros.

 

La Caisse régionale Val de France a conclu un accord intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de la météo client moyen de la CR obtenu suite à l’enquête de satisfaction réalisée chaque année au 1er trimestre auprès des clients de Val de France.

 

— Calcul de l’enveloppe de retour financier

 

Niveau de la météo client

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si météo client < ou égal à 80%

13,60%

Si météo client > à 80% et < ou égale à 82%

13,30%

Si météo client > à 82% et < ou égale à 83%

13,60%

Si météo client > à 83% et < ou égale à 86%

13,80%

Si météo client > à 86% et < ou égale à 90%

14,00%

Si météo client > à 90%

14,50%

 

— Calcul de la prime d’intéressement

 

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 6 juin 2003.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

 

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2013 s’élève à 6 909 milliers d’euros.

 

— Engagements en matière de médailles du travail

 

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2013 s’élève à 724 milliers d’euros.

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme 2 204 milliers d’euros

b) avantages postérieurs à l’emploi 1 294 milliers d’euro

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthode comptables ».

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

921 735

723 816

. Engagements en faveur d'établissements de crédit (1)

82 684

0

. Engagements en faveur de la clientèle

839 051

723 816

Ouverture de crédits confirmés

606 946

484 996

- Ouverture de crédits documentaires

478

1 597

- Autres ouvertures de crédits confirmés

606 468

483 399

Autres engagements en faveur de la clientèle

232 105

238 820

Engagements de garantie

412 037

404 303

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit (2)

312 881

312 913

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

0

32

Autres garanties

312 881

312 881

. Engagements d'ordre de la clientèle

99 156

91 390

Cautions immobilières

6 027

7 191

Autres garanties d'ordre de la clientèle

93 129

84 199

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

425 000

425 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

425 000

425 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 831 767

1 883 646

. Engagements reçus d'établissements de crédit

118 628

114 598

. Engagements reçus de la clientèle

1 713 139

1 769 048

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

128 017

167 641

Autres garanties reçues

1 585 122

1 601 407

(1) dont 46.8 millions d’euros de Home Loan et 35.9 millions d’euros de financement switch

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

2 270 609

2 300 852

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

 

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

2 270 609

2 300 852

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

 

Créances apportées en garantie :

 

Afin de couvrir le déficit en liquidités des Caisses Régionales, Crédit Agricole SA a créé une filiale à 100%, Crédit Agricole Home Loan SFH, chargée de lever des ressources redistribuées aux Caisses Régionales par l’intermédiaire de Crédit Agricole SA.

 

Au cours de l’année 2013, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 2 270 609 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 300 852 milliers d’euros en 2012. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

 

- 1 443 683 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 711 228 milliers d’euros en 2012;

- 63 487 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 63 556 milliers d’euros en 2012;

- 156 990 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 153 168 milliers d’euros en 2012;

- 606 448 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 372 899 milliers d’euros en 2012

 

Au 31/12/2013 le montant des avances à Crédit Agricole Home Loan SFH s’élève à 220 047 milliers d’euros pour une durée allant de 1 à 15 ans.

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole Home Loan SFH une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 320 179 milliers d’euros.

 

Dans le cadre de l’opération « switch », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté en garantie à Crédit Agricole SA des garanties à hauteur de 312 881 K€.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donnée son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 782 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

 

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

782

0

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

782

0

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré en 2013 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

Prêts et Créances

6 531 875

0

6 511 710

20 165

Créances sur les établissements de crédit (1)

551 937

0

551 937

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

2

 

2

 

Comptes et prêts à terme

521 725

 

521 725

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Prêts subordonnés

30 210

 

30 210

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

5 979 938

0

5 959 773

20 165

Créances commerciales

3 159

 

3 159

 

Autres concours à la clientèle

5 871 130

 

5 871 130

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Prêts subordonnés

13 218

 

13 218

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 225

 

2 225

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

28 431

 

8 266

20 165

Comptes ordinaires débiteurs

61 775

 

61 775

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

314 661

266 438

48 223

0

Effets publics et valeurs assimilées

95 180

95 180

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

219 481

171 258

48 223

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 846 536

266 438

6 559 933

20 165

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 127 459

0

4 127 459

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

46 671

 

46 671

 

Comptes et emprunts à terme

4 080 787

 

4 080 787

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Autres sommes dues EC

1

 

1

 

Dettes envers la clientèle

2 144 388

0

2 144 388

0

Comptes ordinaires créditeurs

1 492 615

 

1 492 615

 

Comptes d'épargne à régime spécial

31 420

 

31 420

 

Autres dettes envers la clientèle

620 353

 

620 353

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

Autres sommes dues EC

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

17 862

 

17 862

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

6 289 709

0

6 289 709

0

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre),

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d’un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

L’impact de la première application d’IFRS 13 au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 186 milliers d’euros en Produit net bancaire (CVA = -186 milliers d’euros)

 

— Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

5 258

-

5 258

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 937

-

1 937

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 937

 

1 937

 

Instruments dérivés

3 321

 

3 321

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 631

-

7 631

-

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 631

-

7 631

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 631

 

7 631

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

390 432

310 640

77 819

1 973

Effets publics et valeurs assimilées

12 479

12 479

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

277 535

277 535

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

100 418

20 626

77 819

1 973

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

92 390

 

92 390

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

495 711

310 640

183 098

1 973

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

(1) Hors 356 489 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 950

-

6 950

-

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 766

-

1 766

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 766

 

1 766

 

Instruments dérivés

5 184

 

5 184

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 887

2 346

5 541

-

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 887

2 346

5 541

-

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 887

2 346

5 541

 

Actions et autres titres à revenu variable

-

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

388 176

327 634

60 542

-

Effets publics et valeurs assimilées

13 353

13 353

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 969

302 969

 

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

71 854

11 312

60 542

 

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

131 496

 

131 496

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

534 509

329 980

204 529

-

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

(1) Hors 356 489 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 978

-

3 978

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Instruments dérivés

3 978

 

3 978

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

46 203

 

46 203

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

50 181

-

50 181

-

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

5 184

-

5 184

-

Titres vendus à découvert

-

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

-

 

 

 

Dettes représentées par un titre

-

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

-

 

 

 

Dettes envers la clientèle

-

 

 

 

Instruments dérivés

5 184

 

5 184

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

69 531

 

69 531

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

74 715

-

74 715

-

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

-

-

-

 

11. Événements postérieurs à la clôture

 

Travaux de revue de la qualité des actifs menés par la Banque Centrale Européenne (AQR)

 

Dans le cadre de la préparation du transfert de la supervision de 130 banques européennes vers la BCE en novembre 2014, les superviseurs européens ont annoncé qu’un exercice de revue de la qualité des bilans des banques, et en particulier de leurs actifs (AQR ou « Asset Quality Review »), allait être mené entre octobre 2013 et octobre 2014.

Le Groupe Crédit Agricole fait partie des banques concernées par cet exercice. Dans ce contexte, la Direction Financière et la Direction des Risques Groupe ont engagé des travaux visant à se préparer à l’exercice de revue qui sera mené par les Autorités de tutelle. Par ailleurs, le Groupe Crédit Agricole a arrêté ses comptes au 31 décembre 2013 conformément aux normes IFRS en vigueur et aux principes comptables applicables au sein du Groupe.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Implantation

Evolution du périmètre

Méthode au 31 décembre 2013

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Val de France Rendement

France

 

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

57 Caisses Local

France

 

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

En 2013, fusion des Caisses Locales de Morée et d’Ouzouer Le Doyen.

 

Détail du périmètre de consolidation :

 

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2013.

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE- OUZOUER LE DOYEN

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L’EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7 RUE DE L’EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3 R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VOVES

13.15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi,

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans les notes 1,3 et 6,15 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités, Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1 .3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers, Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1 .3 de l'annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d:exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion,

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 6 mars 2014

 

Les Commissaires aux Comptes

 

 

Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au siège social de la Société.

 

1400942

23/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5232
Texte de l'annonce :

1305232

23 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°127


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 septembre 2013

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

20 089

Effets publics et valeurs assimilées

100 868

Créances sur les établissements de crédits

41 542

Opérations internes au Crédit agricole

544 083

Opérations avec la clientèle

5 953 375

Obligations et autres titres à revenu fixe

218 676

Actions et autres titres à revenu variable

285 902

Participations et autres titres détenus à long terme

439 040

Parts dans les entreprises liées

9 850

Immobilisations corporelles et incorporelles

55 916

Autres actifs

86 113

Comptes de régularisation

102 829

Total de l’actif

7 858 283

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 465

Opérations internes au Crédit agricole

4 263 473

Comptes créditeurs de la clientèle

2 243 478

Dettes représentées par un titre

15 058

Autres passifs

34 110

Comptes de régularisation

110 047

Provisions pour risques et charges

87 035

Dettes subordonnées et titres participatifs

694

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

Capitaux propres hors FRBG

993 771

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

801 555

Provisions règlementées et subventions d’investissement

1 772

Report à nouveau

 

Total du passif

7 858 283

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 283 854

Engagements de financements

874 202

Engagements de garantie

409 652

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 247 692

Engagements de financements

425 000

Engagements de garantie

1 822 692

Engagements sur titres

 

 

 

 

1305232

24/07/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4241
Texte de l'annonce :

1304241

24 juillet 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°88


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 juin 2013

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

20 621

Effets publics et valeurs assimilées

89 725

Créances sur les établissements de crédits

43 541

Opérations internes au Crédit agricole

532 538

Opérations avec la clientèle

5 892 514

Obligations et autres titres à revenu fixe

227 095

Actions et autres titres à revenu variable

287 875

Participations et autres titres détenus à long terme

438 417

Parts dans les entreprises liées

6 450

Immobilisations corporelles et incorporelles

52 916

Autres actifs

65 861

Comptes de régularisation

124 003

Total de l’actif

7 781 556

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 498

Opérations internes au Crédit agricole

4 199 616

Comptes créditeurs de la clientèle

2 259 677

Dettes représentées par un titre

16 140

Autres passifs

35 535

Comptes de régularisation

94 014

Provisions pour risques et charges

91 522

Dettes subordonnées et titres participatifs

694

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

Capitaux propres hors FRBG

973 708

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

781 326

Provisions règlementées et subventions d’investissement

1 938

Report à nouveau

 

Total du passif

7 781 556

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 265 446

Engagements de financements

856 868

Engagements de garantie

408 578

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 221 025

Engagements de financements

425 152

Engagements de garantie

1 795 873

Engagements sur titres

 

1304241

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1752
Texte de l'annonce :

1301752

1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 31 mars 2013

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

19 755

Effets publics et valeurs assimilées

84 546

Créances sur les établissements de crédits

43 782

Opérations internes au Crédit agricole

536 460

Opérations avec la clientèle

5 898 019

Obligations et autres titres à revenu fixe

200 983

Actions et autres titres à revenu variable

284 715

Participations et autres titres détenus à long terme

437 814

Parts dans les entreprises liées

6 437

Immobilisations corporelles et incorporelles

49 519

Autres actifs

78 861

Comptes de régularisation

156 499

Total de l’actif

7 797 390

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 464

Opérations internes au Crédit agricole

4 101 165

Comptes créditeurs de la clientèle

2 293 959

Dettes représentées par un titre

18 036

Autres passifs

36 661

Comptes de régularisation

103 293

Provisions pour risques et charges

87 048

Dettes subordonnées et titres participatifs

86 492

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

Capitaux propres hors FRBG

960 120

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

767 571

Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 105

Report à nouveau

 

Total du passif

7 797 390

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 211 883

Engagements de financements

805 104

Engagements de garantie

406 779

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 245 343

Engagements de financements

425 152

Engagements de garantie

1 815 196

Engagements sur titres

4 995

 

 

1301752

19/04/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val-de-France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1400
Texte de l'annonce :

1301400

19 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°47


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit.

Société de courtage d'assurances.

Siège Social : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Exercice social du 01/01/2012 au 31/12/2012

 

Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du 22/03/2013

 

A. – Comptes individuels au 31/12/2012

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 25/01/2013

 

Bilan au 31 décembre 2012

 

Actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Opérations interbancaires et assimilées

 

102 815

56 791

Caisse, banques centrales

 

22 844

24 859

Effets publics et valeurs assimilées

5

72 805

30 445

Créances sur les établissements de crédit

3

7 166

1 487

Opérations internes au Crédit Agricole

3

539 171

550 214

Opérations avec la clientèle

4

6 000 992

5 761 067

Opérations sur titres :

 

482 220

490 271

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

194 707

169 905

Actions et autres titres à revenu variable

5

287 513

320 366

Valeurs immobilisées

 

492 315

488 811

Participations et autres titres détenus à long terme

6,7

437 811

439 340

Parts dans les entreprises liées

6,7

6 502

7 089

Immobilisations incorporelles

7

793

823

Immobilisations corporelles

7

47 209

41 559

Comptes de régularisation et actifs divers

 

168 692

148 915

Autres actifs

8

82 759

65 624

Comptes de régularisation

8

85 933

83 291

Total actif

 

7 786 205

7 496 069

 

Passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Opérations interbancaires et assimilées

 

1 591

2 497

Banques centrales

 

-

-

Dettes envers les établissements de crédit

10

1 591

2 497

Opérations internes au Crédit Agricole

10

4 008 600

3 961 375

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 359 356

2 189 000

Dettes représentées par un titre

12

24 073

22 948

Comptes de régularisation et passifs divers

 

159 825

146 564

Autres passifs

13

46 490

41 625

Comptes de régularisation

13

113 335

104 939

Provisions et dettes subordonnées

 

169 793

167 083

Provisions

14, 15, 16

81 753

79 113

Dettes subordonnées

18

88 040

87 970

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

108 152

108 152

Capitaux propres hors FRBG :

19

954 815

898 450

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

698 375

637 106

Ecart de réévaluation

 

-

-

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

2 271

2 434

Report à nouveau

 

-

- 4

Résultat de l'exercice

 

63 725

68 470

Total passif

 

7 786 205

7 496 069

 

Hors-bilan au 31 décembre 2012

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

1 128 120

1 326 714

Engagements de financement

27

723 816

923 987

Engagements de garantie

27

404 304

402 727

Engagements sur titres

 

-

-

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus

 

2 308 798

2 125 817

Engagements de financement

27

425 152

390 152

Engagements de garantie

27

1 883 646

1 735 665

Engagements sur titres

 

-

-

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 24

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 25

 

Compte de résultat au 31 décembre 2012

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et produits assimilés

29

264 479

258 598

Intérêts et charges assimilées

29

-127 715

-126 815

Revenus des titres à revenu variable

30

3 342

22 265

Commissions (produits)

31

118 148

118 487

Commissions (charges)

31

-19 799

-16 893

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

32

102

115

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

33

7 023

-1 484

Autres produits d’exploitation bancaire

34

1 365

1 291

Autres charges d’exploitation bancaire

34

-1 390

-1 183

Produit net bancaire

 

245 555

254 381

Charges générales d’exploitation

35

-129 990

-121 922

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 277

-6 989

Résultat brut d'exploitation

 

108 288

125 470

Coût du risque

36

-7 740

-4 071

Résultat d'exploitation

 

100 548

121 399

Résultat net sur actifs immobilisés

37

-2 496

-3 507

Résultat courant avant impôt

 

98 052

117 892

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

38

-34 490

-36 165

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

163

-13 257

Résultat net de l'exercice

 

63 725

68 470

 

Affectation du résultat

 

L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice comme suit :

 

- Affectation à la réserve légale

42 853 296.65 Euros

- Dotation aux autres réserves

14 284 432.21 Euros

- Intérêts aux parts sociales

839 361.82 Euros

- Rémunération des certificats coopératifs d’associés

5 748 243.60 Euros

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercices

Nombre de parts sociales

Intérêt net

Taux d’Intérêt

2009

3 019 289

1 147 329,82 €

3,80 %

2010

3 019 289

996 365,34 €

3,30 %

2011

3 019 289

1 056 751,85 €

3,50 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2012 :

 

2012

3 019 289

839 361.82 €

2.78 %

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA)

 

Exercices

Nombre de CCA

Dividende net

Dividende net par CCA

2009

1 306 419

5 878 885,50 €

4,50 €

2010

1 306 419

6 074 848,35 €

4,65 €

2011

1 306 419

6 140 169,30 €

4,70 €

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2012 :

 

2012

1 306 419

5 748 243.60 €

4.40 €

 

Annexes

 

Note 1 - Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, 58 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et les comptes du fond Val de France Rendement.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,26 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43.46%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012, soit 0,29 % de son capital, contre 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole SA. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole SA et les Caisses régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole SA dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2012

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a basculé sur le système informatique Nice le 10 Novembre 2012.

 

A noter également en 2012, l’absence de perception par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France de dividendes en provenance de la SAS Rue de la Boetie (12 613 milliers d’euros en 2011) et l’absence de perception des intérêts T3CJ (2 205 milliers d’euros en 2011).

 

Note 2 - Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Règlements

Date

de publication par l’Etat français

Date de 1ere application :

exercices ouverts à compter du :

Règlement de l’ANC relatif au traitement comptable du dispositif prévu à l’article 1 de la loi N°2011-894

30 décembre 2011 N° 2011-04

1er janvier 2012

Règlement ANC relatif au traitement comptable du changement de régime fiscal des mutuelles et des institutions de prévoyance dans les comptes consolidés ou combinés des exercices clos au 31 décembre 2012

04 décembre 2012 N° 2012-01

1er janvier 2012

Règlement ANC relatif à l’application de l’article L. 233-24 du code de commerce, abandon du référentiel IFRS au profit du règlement CRC 99-02

04 décembre 2012 N° 2012-02

1er janvier 2012

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des quotas d’émission de gaz à effet de serre et unités assimilés

28 décembre 2012 N° 2012-03

1er janvier 2013

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des certificats d’économie d’énergie

28 décembre 2012 N° 2012-04

1er janvier 2014

Règlement ANC modifiant l’article 380-1 du règlement CRC n°99-03 sur les ventes en l’état futur d’achèvement

28 décembre 2012 N° 2012-05

1er janvier 2013

Règlement ANC relatif à l'annexe des comptes annuels des fonds et sociétés visés par le décret n° 2012-465 du 10 avril 2012 relatif à l'encadrement et à la transparence des frais et commissions prélevés

28 décembre 2012 N° 2012-06

31 décembre 2012

Règlement ANC relatif au traitement comptable du changement de régime fiscal des mutuelles et des institutions de prévoyance dans les comptes consolidés ou combinés

28 décembre 2012 N° 2012-07

1er janvier 2012

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 35 277 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 32 811 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 173 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

 

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille de d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2012, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

2 à 5 ans (dégressif)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement du CRC n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée de l’Autorité de contrôle prudentiel (ex Commission Bancaire).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé, assimilé, de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporisselon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan, libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.10. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.11. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord d’une durée de trois ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique, à compter du 1er janvier 2004, la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

En application de cette recommandation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de prestation future actualisée.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Dans la mesure où la réforme (loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites) ne modifie pas les accords de branche existants mais simplement les hypothèses actuarielles d’âge de départ en retraite, elle est analysée comme une mise à jour d’hypothèses actuarielles et non comme une modification de régime. A ce titre, l’impact de la réforme doit être enregistré comme les autres écarts actuariels, intégralement en résultat.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13. Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois ≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

669

 

 

 

669

 

669

1 487

à terme

6 497

 

 

 

6 497

 

6 497

-

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

-

 

-

-

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

-

Prêts subordonnés

 

 

 

 

-

 

-

-

Total

7 166

-

-

-

7 166

-

7 166

1 487

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

7 166

1 487

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

1 590

 

 

 

1 590

1

1 591

3 057

Comptes et avances à terme

58 751

24 148

195 993

227 288

506 180

5 792

511 972

521 539

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

-

-

-

25 600

25 600

8

25 608

25 618

Total

60 341

24 148

195 993

252 888

533 370

5 801

539 171

550 214

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

539 171

550 214

Total

 

 

 

 

 

 

546 337

551 701

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 38 818 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 16 284 milliers d’euros.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

2 870

219

 

 

3 089

 

3 089

3 230

Autres concours à la clientèle

501 777

667 172

1 960 291

2 872 704

6 001 944

30 800

6 032 744

5 804 575

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Comptes ordinaires débiteurs

50 059

 

 

 

50 059

137

50 196

38 276

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-85 037

-85 014

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

6 000 992

5 761 067

 

Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 13 285 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 16 284 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 1 663 141 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2012 contre 887 111 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

2 871 344

48 295

25 434

29 522

19 020

2 787 578

44 770

29 488

26 440

18 020

Agriculteurs

771 144

14 277

10 261

10 004

8 574

751 234

17 560

10 183

14 024

9 187

Autres professionnels

488 984

18 725

10 945

12 329

8 972

471 480

16 566

8 578

11 835

7 161

Clientèle financière

125 609

13 970

88

5 886

88

122 979

1 247

106

843

106

Entreprises

1 148 838

39 201

22 071

27 104

17 332

1 026 370

41 074

17 147

31 025

15 701

Collectivités publiques

664 406

1 989

35

181

8

672 279

4 261

4 261

832

832

Autres agents économiques

15 703

15

12

11

9

14 160

19

8

15

7

Total

6 086 028

136 472

68 846

85 037

54 003

5 846 080

125 497

69 771

85 014

51 014

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d’euros)

 

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Titres de l'activité

de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

71 953

71 953

30 087

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

 

 

852

852

358

Dépréciations

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

0

0

0

72 805

72 805

30 445

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

4 466

4 466

6 030

Autres émetteurs

 

22 451

 

164 452

186 903

160 960

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

159

 

3 341

3 500

3 277

Dépréciations

 

-162

 

0

-162

-362

Valeur nette au bilan

0

22 448

0

172 259

194 707

169 905

Actions et autres titres à revenu variable

 

279 609

8 125

 

287 734

321 867

Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

Dépréciations

 

 

-221

 

-221

-1 501

Valeur nette au bilan

0

279 609

7 904

0

287 513

320 366

Total

0

302 057

7 904

245 064

555 025

520 716

Valeurs estimatives

0

318 707

9 139

262 856

590 702

532 507

 

Commentaires :

Valeurs estimatives :

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 16 808 milliers d’euros au 31/12/2012, contre 16 442 milliers d’euros au 31/12/2011.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 1 235 milliers d’euros au 31/12/2012, contre 1 162 milliers d’euros au 31/12/2011).

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 22 979 milliers d’euros au 31/12/2012, contre 4 202 milliers d’euros au 31/12/2011.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Administration et banques centrales (y compris Etats) (1)

3 640

6 088

Etablissements de crédit

161 068

130 449

Clientèle financière

290 257

324 399

Collectivités locales

983

-

Entreprises, assurances et autres clientèles

26 272

29 335

Divers et non ventilés

 

 

Valeur nette au bilan

482 220

490 271

(1) La Caisse Régionale détient des titres de dettes souveraines de l’état français. La valeur nette au bilan est de 3 640 milliers d’euros.

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Obligations

et autres titres

à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations

et autres titres

à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

191 369

71 953

287 734

551 056

166 990

30 087

321 867

518 944

dont titres cotés

136 949

71 953

 

208 902

112 570

30 087

 

142 657

dont titres non cotés (1)

54 420

 

287 734

342 154

54 420

 

321 867

376 287

Créances rattachées

3 500

852

 

4 352

3 277

358

 

3 635

Dépréciations

162

 

221

383

362

 

1 501

1 863

Valeur nette au bilan

194 707

72 805

287 513

555 025

169 905

30 445

320 366

520 716

 

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 287 513 milliers d’euros, dont OPCVM français de capitalisation 266 511 milliers d’euros.

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figurent à l’actif du bilan pour 49 992 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2012 s’élève à 51 044 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2012:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

153 356

159 533

OPCVM obligataires

66 479

75 168

OPCVM actions

0

0

OPCVM autres

67 899

70 722

Total

287 734

305 423

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

3 381

29 520

55 447

103 021

191 369

3 500

194 869

170 267

Dépréciations

 

 

 

 

162

 

162

362

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

191 207

3 500

194 707

169 905

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

1 494

20 394

50 065

71 953

852

72 805

30 445

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

71 953

852

72 805

30 445

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

Capital

Réserves

et report

à nouveau

av. affect.

résultats

Quote part

de capital

% détenu

Valeur comptable

des titres détenus

Avances et prêts

consentis

Cautions et avals

PNB

ou CA HT

du dernier exercice

Résultat du dernier exercice

Dividendes encaissés dans l'exercice

 

 

brute

nette

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

5 000

-182

100,00

5 000

5 000

0

0

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

3 000

-747

100,00

3 000

1 294

0

140

88

-425

0

Sous total

 

 

 

8 000

6 294

0

140

 

 

0

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2 480 628

266 060

2,11

368 459

368 459

27 338

0

984 248

595 827

0

SCI DE LA SEINE

78 233

10

2,28

2 165

2 165

0

0

0

3 891

811

CA TITRES

15 245

14 422

1,27

699

699

4 462

0

110 582

1 600

0

SACAM AVENIR

88 436

-21

1,84

2 089

2 089

0

0

10

-11

0

SACAM DEVELOPPT

730 622

12 719

2,11

15 446

15 446

7 326

0

48 843

-17 894

0

SACAM INTERNATIONAL

807 036

-424

2,11

18 963

11 757

0

0

14 152

-146 935

0

SACAM FIRECA

22 510

692

1,76

788

410

0

0

1

-177

0

SACAM PARTICIPATION

62 558

1 697

1,88

1 364

1 364

0

0

2 048

1 570

0

CT CAM

391

18 184

1,02

460

460

 

 

48 621

2 461

26

SACAM FIA NET

48 815

-4

1,60

754

526

 

 

 

 

0

SCI CAM

14 563

15 698

2,86

437

437

0

0

3 335

1 515

0

Sous total

 

 

 

411 624

403 812

39 126

0

 

 

837

Total

 

 

 

419 624

410 106

39 126

140

 

 

837

Particip. Valeur inventaire inferieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

8

8

200

140

 

 

0

Autres titres participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

2 405

2 165

22 725

120

 

 

78

Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

422 037

412 279

62 051

400

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

8 008

6 429

8 008

7 074

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

200

200

200

200

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

- 1 706

0

- 1 119

 

Valeur nette au bilan

6 502

6 629

7 089

7 274

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

414 029

540 314

414 054

603 360

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

27 875

27 817

27 475

27 417

Créances rattachées

119

119

113

113

Dépréciations

-8 110

0

- 6 199

 

Sous-total titres de participation

433 913

568 250

435 443

630 890

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 898

4 108

3 897

4 000

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 898

4 108

3 897

4 000

Valeur nette au bilan

437 811

572 358

439 340

634 890

Total des titres de participation

444 313

578 987

446 429

642 164

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

425 935

 

425 959

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

425 935

 

425 959

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2012

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

8 008

 

 

 

8 008

Avances consolidables

200

 

 

 

200

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

-1 119

-587

 

 

-1 706

Valeur nette au bilan

7 089

-587

 

 

6 502

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

414 054

 

-25

 

414 029

Avances consolidables

27 475

403

-2

 

27 876

Créances rattachées

113

119

-113

 

119

Dépréciations

-6 199

-7 568

5 657

 

-8 110

Sous-total titres de participation

435 443

-7 046

5 517

 

433 914

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 898

 

 

 

3 898

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 898

 

 

 

3898

Valeur nette au bilan

439 340

-7 046

5 517

 

437 811

Total

446 429

-7 633

5 517

 

444 313

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2012

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

128 836

13 396

-2 363

 

139 869

Amortissements et dépréciations

-87 277

-7 244

1 861

 

-92 660

Valeur nette au bilan

41 559

6 152

-502

0

47 209

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 162

3

-17

 

6 148

Amortissements et dépréciations

-5 339

-33

17

 

-5 355

Valeur nette au bilan

823

-30

0

0

793

Total

42 382

6 122

-502

0

48 002

 

Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

20

30

Comptes de stock et emplois divers

286

414

Débiteurs divers

82 408

57 996

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

45

7 185

Valeur nette au bilan

82 759

65 625

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

36 427

27 835

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

2

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

529

552

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

17 335

23 522

Autres produits à recevoir

31 643

31 363

Charges à répartir

 

 

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

 

18

Valeur Nette Au Bilan

85 934

83 292

Total

168 693

148 917

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde

au 01/01/2012

Dotations

Reprises

et utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde

au 31/12/2012

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

85 014

38 406

-37 145

-1 238

 

85 037

Sur opérations sur titres

1 863

174

-1 653

 

-1

383

Sur valeurs immobilisées

7 318

8 155

-5 657

 

 

9 816

Sur autres actifs

10

63

 

 

 

73

Total

94 205

46 798

-44 455

-1 238

-1

95 309

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

41

 

 

 

41

 

41

353

- à terme

 

 

 

1 532

1 532

18

1 550

2 145

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

41

0

0

1 532

1 573

18

1 591

2 498

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

47 277

 

 

 

47 277

4

47 281

64 500

Comptes et avances à terme

1 122 514

963 508

926 587

943 835

3 956 444

4875

3 961 319

3 896 875

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 169 791

 

963 508

926 587

943 835

4 003 721

4 879

4 008 600

3 961 375

Total

1 169 832

963 508

926 587

945 367

4 005 294

4 897

4 010 191

3 963 873

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

Note 11 Comptes créditeurs de la Clientèle

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 441 409

 

 

 

1 441 409

27

1 441 436

1 421 380

Comptes d'épargne à régime spécial :

27 392

0

0

0

27 392

 

27 392

24 694

- à vue

27 392

 

 

 

27 392

 

27 392

24 694

- à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

295 715

187 642

381 892

12 289

877 538

12 990

890 528

742 926

- à vue

22 163

 

 

 

22 163

 

22 163

22 578

- à terme

273 552

187 642

381 892

12 289

855 375

12 990

868 365

720 348

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 764 516

187 642

381 892

12 289

2 346 339

13 017

2 359 356

2 189 000

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Particuliers

1 386 232

1 372 911

Agriculteurs

309 135

228 245

Autres professionnels

152 337

130 183

Clientèle financière

21 914

9 458

Entreprises

425 741

396 889

Collectivités publiques

9 551

1 231

Autres agents économiques

54 446

50 082

Total en principal

2 359 356

2 188 999

Dettes rattachées

 

 

Valeur au bilan

2 359 356

2 188 999

 

Note 12 Dettes représentées par un titre

 

12.1. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Bons de caisse

339

 

2 500

 

2 839

142

2 981

2 910

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

5 000

16 000

 

 

21 000

92

21 092

20 039

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

5 339

16 000

2 500

0

23 839

234

24 073

22 949

 

Note 13 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

20

30

Comptes de règlement et de négociation

 

38

Créditeurs divers

41 070

36 224

Versements restant à effectuer sur titres

5 400

5 332

Valeur au bilan

46 490

41 624

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

23 025

9 008

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

3

4

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

33 586

33 515

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

13 012

18 927

Autres charges à payer

43 709

43 483

Autres comptes de régularisation

 

2

Valeur au bilan

113 335

104 939

Total

159 825

146 563

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 Provisions :

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2012

Dotations

Reprises utilisées

Reprises

non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2012

Provisions pour engagements sociaux (4)

749

332

 

-32

1

1 050

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 724

817

 

-464

-1

2 076

Provisions pour autres litiges

1 447

992

-41

-637

 

1 761

Provisions pour risques de crédit (1)

66 451

3 614

 

-1 678

 

68 387

Provisions pour risques opérationnels (2)

418

1 015

 

-52

1

1 382

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

7 823

 

 

-3 010

1

4 814

Autres provisions

501

2 278

-465

-30

 

2 284

Valeur au bilan

79 113

9 048

-506

-5 903

2

81 754

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations de pertes attendues découlant des modèles Bâle II.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Voir note 15 ci-après.

(4) L’augmentation des engagements sociaux au 31 décembre 2012 s’explique principalement par la baisse significative des taux de référence utilisés pour l’évaluation des engagements relatifs aux régimes à prestations définies et autres avantages à long terme.

 

Note 15 Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

159 756

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

394 213

778 463

Ancienneté de plus de 10 ans

546 935

316 693

Total plans d'épargne-logement

1 100 904

1 095 156

Total comptes épargne-logement

244 111

302 051

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 345 015

1 397 207

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement

9 998

11 706

Comptes épargne-logement

46 380

49 126

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

56 378

60 832

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

1 465

Ancienneté de plus de 10 ans

4 813

5 238

Total plans d'épargne-logement

4 813

6 703

Total comptes épargne-logement

 

1 120

Total provision au titre des contrats épargne-logement

4 813

7 823

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

6 703

 

-1 890

4 813

Comptes épargne-logement :

1 120

 

-1 120

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 823

0

-3 010

4 813

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2012 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 16 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variation dette actuarielle :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle au 31/12/N-1

15 940

15 392

Coûts des services rendus sur la période

1 058

1 030

Coût financier

744

591

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

185

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 616

-1 478

(Gains) / pertes actuariels

1076

405

Dette actuarielle au 31/12/N

17 387

15 940

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Coût des services rendus

1 058

1 030

Coût financier

744

591

Rendement attendu des actifs

-903

-589

Amortissement du coût des services passés

23

21

Gains / (pertes) actuariels net

1 086

-407

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 008

646

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

15 935

15 158

Rendement attendu des actifs

502

589

Gains / (pertes) actuariels

390

811

Cotisations payées par l'employeur

1 468

854

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

185

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1616

-1478

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

16 865

15 935

 

Variations de la provision :

 

Variation de la provision

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

(Provisions) / actifs au 31/12/N-1

208

0

Cotisations payées par l'employeur

1 468

854

Variation de périmètre

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-2 008

-646

(Provisions) / Actifs au 31/12/N

-332

208

 

Rendement des actifs des régimes :

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2012

31.12.2011

Taux d'actualisation

2,85%

5,32%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

2,90%

4,50%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

2,90%

4,50%

Taux attendus d'augmentation des salaires

3,33%

3,66%

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2012, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 4.68 %;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 5.10 %.

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

108 152

Valeur au bilan

108 152

108 152

 

Note 18 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

 

 

 

 

13 742

Euro

 

 

 

 

 

 

 

13 742

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

85 292

85 292

2 748

88 040

74 228

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

0

0

0

85 292

85 292

2 748

88 040

87 970

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition) :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes,

autres réserves

et report

à nouveau (1)

Ecarts conversion/

réévaluation

Provisions réglementées &

subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2010

43 257

390 739

47 256

286 039

 

2 477

67 331

837 099

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2010

 

 

 

 

 

 

-7 071

-7 071

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

45 071

 

15 024

 

 

-60 095

-

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-5

 

 

-165

-170

Résultat de l’exercice 2011

 

 

 

 

 

 

68 470

68 470

Autres variations

 

 

 

165

 

-43

 

122

Solde au 31 Décembre 2011

43 257

435 810

47 256

301 223

0

2 434

68 470

898 450

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2011

 

 

 

 

 

 

-7 197

-7 197

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

45 951

 

15 317

 

 

-61 268

0

Affectation du résultat social 2011

 

 

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

5

 

 

-5

0

Résultat de l’exercice 2012

 

 

 

 

 

 

63 725

63 725

Autres variations

 

 

 

 

 

-163

 

-163

Solde au 31 décembre 2012

43 257

481 761

47 256

316 545

0

2 271

63 725

954 815

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros primes de fusion.

 

Note 20 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres

954 815

898 450

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

108 152

Dettes subordonnées et titres participatifs

88 040

87 970

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 151 007

1 094 572

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2012

Solde au 31/12/2011

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

601 222

588 652

Sur les établissements de crédit et institutions financières

578 297

577 716

Sur la clientèle

22 925

10 936

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

4 091 761

4 040 397

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 003 721

3 952 427

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

88 040

87 970

Engagements donnés

400

4 786

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

400

4 786

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas effectué de transactions significatives avec des parties liées non conclue à des conditions normales de marché.

 

Note 23 Opérations effectuées en devises

 

L’activité en devises de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 24 Opérations de change, prêts et emprunts en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

1 592

1 590

462

461

Devises

787

787

241

241

Euros

805

803

221

220

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

1 592

1 590

462

461

 

Note 25 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations

de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 303 214

153 770

2 456 984

2 328 731

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

2 303 214

153 770

2 456 984

2 328 731

Swaps de taux d'intérêt

2 303 214

153 770

2 456 984

2 328 731

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

0

10 846

10 846

6 206

Opérations sur marchés organisés

0

4 860

4 860

6 206

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 430

2 430

3 103

Vendus

 

2 430

2 430

3 103

Opérations de gré à gré

0

5 986

5 986

0

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 993

2 993

 

Vendus

 

2 993

2 993

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

2 303 214

164 616

2 467 830

2 334 937

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

25.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

dont opérations effectuées

de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

398 008

1 470 287

588 689

398 008

1 470 287

588 689

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 860

 

 

4 860

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

398 008

1 475 147

588 689

398 008

1 475 147

588 689

 

 

 

Swaps de devises

752

5 234

 

752

5 234

 

 

 

 

Opérations de change à terme

3 182

 

 

3 182

 

 

 

 

 

Sous total

3 934

5 234

 

3 934

5 234

 

 

 

 

Total

401 942

1 480 381

588 689

401 942

1 480 381

588 689

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

dont opérations effectuées

de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

322 410

1 272 512

733 810

322 410

1 272 512

733 810

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

6 206

 

 

6 206

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

322 410

1 278 718

733 810

322 410

1 278 718

733 810

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

923

 

 

923

 

 

 

 

 

Sous total

923

 

 

923

 

 

 

 

 

Total

323 333

1 278 718

733 810

323 333

1 278 718

733 810

 

 

 

 

25.2. Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

923

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

61 965

2 456 984

52 942

2 328 731

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 860

 

6 206

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

61 965

2 461 844

52 942

2 335 860

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

Total

61 965

2 461 844

52 942

2 335 860

 

25.3. Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

55 058

2 248 156

153 770

Contrats assimilés (1)

 

 

 

4 860

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 26 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

 

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivé est non significatif.

 

Note 27 Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

723 816

923 987

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

3 819

. Engagements en faveur de la clientèle

723 816

920 168

Ouverture de crédits confirmés

484 996

615 941

- Ouverture de crédits documentaires

1 597

499

- Autres ouvertures de crédits confirmés

483 399

615 442

Autres engagements en faveur de la clientèle

238 820

304 227

Engagements de garantie

404 304

402 727

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

312 913

312 953

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

32

75

Autres garanties

312 881

312 878

. Engagements d'ordre de la clientèle

91 391

89 774

Cautions immobilières

7 191

12 410

Autres garanties d'ordre de la clientèle

84 200

77 364

Engagements sur titres

0

0

. Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements à donner

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

425 152

390 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

152

152

. Engagements reçus de la clientèle

425 000

390 000

Engagements de garantie

1 883 646

1 735 665

. Engagements reçus d'établissements de crédit

114 598

82 453

. Engagements reçus de la clientèle

1 769 048

1 653 212

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

167 641

147 208

Autres garanties reçues

1 601 407

1 506 004

Engagements sur titres

0

0

. Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements reçus

 

 

 

Note 28 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Dans le cadre du plan de relance de l’activité bancaire et de la création de la SFEF – Société de Financement de l’Economie Française, la Caisse Régionale Val de France a perçu des avances, via Crédit Agricole S.A., pour un montant s’élevant à 45 102 milliers d’euros au 31/12/2012.

 

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole S.A. une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 63 557 milliers d’euros.

 

Afin de couvrir le déficit en liquidités des Caisses Régionales, Crédit Agricole SA a créé une filiale à 100%, Crédit Agricole Home Loan SFH, chargée de lever des ressources redistribuées aux Caisses Régionales par l’intermédiaire de Crédit Agricole SA.

 

Au 31/12/2012 le montant des avances s’élève à 232 786 milliers d’euros pour une durée allant de 3 à 22 ans.

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole Home Loan SFH une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 329 444 milliers d’euros.

 

Dans le cadre de l’opération « switch », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté en garantie à Crédit Agricole SA des garanties à hauteur de 312 881 K€.

 

Note 29 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 984

3 073

Sur opérations internes au Crédit Agricole

24 805

17 386

Sur opérations avec la clientèle

219 768

221 099

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 966

9 063

Produit net sur opérations de macro-couverture

4 904

7 025

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

52

952

Intérêts et produits assimilés

264 479

258 598

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 803

2 490

Sur opérations internes au Crédit Agricole

92 476

98 383

Sur opérations avec la clientèle

29 767

25 594

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

320

 

Sur dettes représentées par un titre

262

263

Autres intérêts et charges assimilées

87

85

Intérêts et charges assimilées

127 715

126 815

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

136 764

131 783

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2012 est de 2 748 milliers d'euros, il était de 2 486 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 30 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de placement

117

134

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

9 691

8 929

Opérations diverses sur titres

158

 

Revenus des titres à revenus fixes

9 966

9 063

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme (1)

3 342

22 265

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

3 342

22 265

Total des revenus sur titres

13 308

31 328

(1) Baisse 2012/2011 liée à l’absence de perception de dividendes en provenance de la SAS Rue de la Boetie et d’intérêts T3CJ.

 

Note 31 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

132

 

132

118

-2

116

Sur opérations internes au crédit agricole

21 490

-12 651

8 839

21 649

-10 091

11 558

Sur opérations avec la clientèle

24 569

-482

24 087

25 139

-497

24 642

Sur opérations sur titres

 

-3

-3

 

-4

-4

Sur opérations de change

12

 

12

42

 

42

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

99

 

99

166

 

166

Sur prestations de services financiers (1)

71 618

-5 311

66 307

71 050

-6 080

64 970

Provision pour risques sur commissions

227

-1 352

-1 125

324

-219

105

Total produit net des commissions

118 147

-19 799

98 348

118 487

-16 893

101 595

(1) dont prestations d'assurance-vie :11 105 milliers d'euros au 31/12/2012 contre 11 367 milliers d'euros au 31/12/2011.

 

Note 32 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Solde des opérations sur titres de transaction

 

3

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

102

112

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

 

 

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

102

115

 

Note 33 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-111

-1 453

Reprises de dépréciations

1 590

124

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

1 479

-1 329

Plus-values de cession réalisées

5 999

1 099

Moins-values de cession réalisées

-453

-1 484

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

5 546

-385

Frais d'acquisition

-3

-1

Solde des opérations sur titres de placement

7 022

-1 715

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-63

-50

Reprises de dépréciations

63

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

0

-50

Plus-values de cession réalisées

 

280

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

280

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

0

230

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

7 022

-1 484

 

Note 34 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits divers

1 310

1 274

Quote part des opérations faites en commun

56

17

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

1 366

1 291

Charges diverses

1 073

714

Quote part des opérations faites en commun

317

358

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

 

110

Autres charges d'exploitation bancaire

1 390

1 182

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

-24

109

 

Note 35 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

44 614

42 539

Charges sociales :

21 897

20 723

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

6 187

5 412

Intéressement et participation

8 667

9 312

Impôts et taxes sur rémunérations

8 161

5 909

Total des charges de personnel

83 339

78 483

Refacturation et transferts de charges de personnel

-3 256

-3 032

Frais de personnel nets

80 083

75 451

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

6 150

5 649

Services extérieurs et autres frais administratifs

43 931

41 187

Total des charges administratives

50 081

46 836

Refacturation et transferts de charges administratives

-173

-365

Frais administratifs nets

49 908

46 471

Charges générales d'exploitation

129 991

121 922

 

Effectif moyen

 

Catégories de personnel (effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

31/12/2012

31/12/2011

Cadres

333

325

Non cadres

869

866

Total

1 202

1 191

Dont :

 

 

- France

1 202

1 191

- Étranger

 

 

Dont : personnel mis à disposition

19

21

 

Note 36 Coût du risque :

 

Ce poste comprend les dotations et reprises de dépréciation des créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d'investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l'émetteur), les provisions sur engagement hors-bilan ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties et les autres mouvements de dépréciations et de provisions sur risque de contrepartie et passifs éventuels liés à ces postes.

Par exception, sont classées en produit net bancaire, les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et récupérations sur créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses, à la part des loyers douteux sur opérations de crédit-bail ou de location simple dont la dépréciation est obligatoire et aux indemnités de résiliation sur contrats de crédit-bail et assimilés.

Pour les titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement dans les postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de dépréciation pour risque de contrepartie sont alors inscrits en coût du risque.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux provisions et dépréciations

-41 545

-37 322

Dépréciations de créances douteuses

-36 335

-32 787

Autres provisions et dépréciations

-5 210

-4 535

Reprises de provisions et dépréciations

38 383

39 116

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

35 870

33 755

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

2 513

5 361

Variation des provisions et dépréciations

-3 162

1 794

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-319

-198

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-5 487

-6 977

Décote sur prêts restructurés

-17

-130

Récupérations sur créances amorties

1 245

1 451

Autres pertes

 

-12

Coût du risque

-7 740

-4 072

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 4183 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 1 282 milliers d'euros

(2) Dont 22 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 164 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 4 183 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 37 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-8 155

-4 615

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-8 155

-4 615

Reprises de dépréciations

5 657

1 984

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

5 657

1 984

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 498

-2 631

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 498

-2 631

Plus-values de cessions réalisées

1

2

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1

2

Moins-values de cessions réalisées

0

-884

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-884

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

1

-882

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1

-882

Solde en perte ou en bénéfice

-2 497

-3 513

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

98

8

Moins-values de cessions

-97

-2

Solde en perte ou en bénéfice

1

6

Résultat net sur actifs immobilisés

-2 496

-3 507

 

Note 38 Impôt sur les bénéfices :

 

Impôts sur les bénéfices

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

34 490

36 165

Partie afférente à un redressement fiscal

 

 

Partie afférente au résultat exceptionnel

 

 

Total

34 490

36 165

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale. La différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration fiscale s’élève à 924 milliers d’euros.

 

Note 39 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

Note 40 Affectation des résultats

 

La proposition d’affectation des résultats est la suivante :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Bénéfice de l'exercice

63 725

Affectation à la réserve légale

42 853

Affectation en autres réserves

14 284

Intérêts des parts sociales et CCA

6 588

 

Note 41 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 42 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

84

100%

75

100%

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-total

84

100%

75

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

84

100%

75

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur:

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.12 de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 7 mars 2013

 

Les Commissaires aux Comptes,

 

 

B. – Comptes consolidés au 31/12/2012

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 25/01/2013

Et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 22/03/2013

 

Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres.

RCS Chartres : 400 868 188.

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 118 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

– Garanties Switch

 

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses régionales.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. . Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyées par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2012 s’élève à 85 292 milliers d’euros (dont 2 748 milliers d’euros de dettes rattachées).

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

Etats financiers consolidés

 

 

Compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

Notes

2012.12

2011.12

Produits d'intérêts & assimilés

4.1

295 993

297 885

Charges d'intérêts & assimilés

4.1

-154 430

-158 632

Commissions produits

4.2

117 443

121 031

Commissions charges

4.2

-16 229

-14 720

Gains ou pertes nets sur instr. fin à la jv par résultat

4.3

378

436

Gains ou pertes nets sur actifs financiers

4.4

-12 571

11 528

Produits des autres activités

4.5

2 102

2 365

Charges des autres activités

4.5

-2 451

-1 235

Produit net bancaire

 

230 235

258 658

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1 7.4-7.6

-129 245

-122 614

Dot aux amort et aux dépr sur immo incorp et corp

4.7

-7 275

-6 987

Résultat brut d'exploitation

 

93 715

129 057

Coût du risque

4.8

-7 740

-4 071

Résultat d'exploitation

 

85 975

124 986

Quote part de résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

4.9

1

6

Variation de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

85 976

124 992

Impôts sur les bénéfices

4.10

-36 620

-38 803

Résultat net d'impôt des act arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

49 356

86 189

Résultat net - part minoritaires

 

 

 

Résultat net - part groupe

 

49 356

86 189

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(en milliers d'euros)

Notes

2012.12

2011.12

Réserves de conv. - part Gp

 

0

0

Réserves IAS liées aux actifs disponibles à la vente

 

10 903

-4 833

Réserves IAS liées aux instruments dérivés

 

-1 751

0

Réserves IAS gains / pertes actuar sur avantage post emploi

 

-694

259

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe, hors entités mises en équivalence

 

8 458

-4 574

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

0

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

4.11

8 458

-4 574

Résultat de l'exercice - part groupe

 

49 356

86 189

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

57 814

81 615

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

0

0

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

57 814

81 615

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

(1) Comme mentionné dans la partie « cadre général », l’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s’appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

 

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu’à présent et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l’établissement des comptes consolidés des Caisses régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l’action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l’actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

 

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. se traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l’action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l’absence de transaction sur le titre entre les Caisses régionales, ce prix fixé par la convention ne semble plus pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

 

En outre, la mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d’éléments intangibles et incessibles comme :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d’établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont désormais valorisés à leur coût qui correspond à leur juste valeur au 30 septembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d’indication objective de perte de valeur (cf. principes et méthodes comptables – dépréciation des titres), les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation s’appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Ainsi, au 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspond à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressort à 13,64 euros. En conséquence, les impacts pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont les suivants :

 

- Constatation d’une dépréciation de 9409 milliers d’euros déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.

 

- Reclassement intégral en résultat des pertes latentes constatées en capitaux propres pour 2 561 milliers d’euros, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et le coût de revient historique de ces titres.

 

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de 11 970 milliers d’euros.

 

Bilan actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

2012.12

2011.12

Caisse, banque centrales

6.1

22 852

24 865

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

14 837

12 696

Instruments dérives de couverture

3.2 - 3.4

131 496

115 775

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4 - 6.6

744 665

755 676

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

546 337

551 193

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

5 965 156

5 727 295

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.2 - 3.4

53 694

50 734

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

6.6 - 6.8

229 806

192 941

Actifs d'impôts courants

6.10

11 160

9 472

Actifs d'impôts différés

6.10

26 781

27 399

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

140 296

115 360

Actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations et parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.12

46

48

Immobilisations corporelles

6.13

47 162

41 511

Immobilisations incorporelles

6.13

792

822

Ecart d'acquisition

 

 

 

Actif

 

7 935 080

7 625 787

 

Bilan passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

2012.12

2011.12

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat

6.2

5 184

3 463

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

69 531

62 835

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.7

3 973 989

3 937 879

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 6.7

2 366 894

2 189 000

Dettes représentées par un titre

3.3, 6.9

24 073

22 949

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.2 - 3.4

116 119

101 227

Passifs d'impôts courants

6.10

0

0

Passifs d'impôts différés

6.10

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

144 300

124 956

Dettes liées aux actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Provision technique des entreprises d'assurance

 

 

 

Provisions

6.14

13 367

12 662

Dettes subordonnées

3.3 -6.9

0

13 742

Total capitaux propres

6.15

1 221 623

1 157 074

Capitaux propres part du groupe

 

1 221 613

1 157 064

Capital et réserves liées

 

283 976

267 602

Réserves consolidées

 

874 176

797 626

Gains et pertes latents ou différés part du groupe

 

14 105

5 647

Résultat de l'exercice - part du groupe

 

49 356

86 189

Intérêts minoritaires

 

10

10

Passif

 

7 935 080

7 625 787

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves conso. part

du Groupe

Total des gains et pertes comptab. Direct. en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total

des capitaux propres part du groupe

Capitx propres part des minorit.

Total

des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et réserves conso. liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Capitaux propres au 1er janvier 2011

106 832

953 692

-52

1 060 472

10 221

 

1 070 693

10

1 070 703

Augmentation de capital

13 634

 

 

13 634

 

 

13 634

 

13 634

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2011

 

-8 874

 

-8 874

 

 

-8 874

 

-8 874

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stocks options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

13 634

-8 874

0

4 760

0

0

4 760

0

4 760

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-4 574

0

-4 574

0

-4 574

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2011

 

 

 

0

 

86 189

86 189

 

86 189

Autres variations

 

-4

 

-4

 

 

-4

 

-4

Capitaux propres au 31 décembre 2011

120 466

944 814

-52

1 065 228

5 647

86 189

1 157 064

10

1 157 074

Affectation du résultat 2011

 

86 189

 

86 189

 

-86 189

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

120 466

1 031 003

-52

1 151 417

5 647

0

1 157 064

10

1 157 074

Augmentation de capital

16 397

 

-23

16 374

 

 

16 374

 

16 374

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2012

 

-9 646

 

-9 646

 

 

-9 646

 

-9 646

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stocks options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

16 397

-9 646

-23

6 728

0

0

6 728

0

6 728

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

8 458

0

8 458

0

8 458

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

 

49 356

49 356

 

49 356

Autres variations

 

7

 

7

 

 

7

 

7

Capitaux propres au 31 décembre 2012

136 863

1 021 364

-75

1 158 152

14 105

49 356

1 221 613

10

1 221 623

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

 

 (en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Résultat avant impôts

85 976

124 992

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 275

6 988

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

25 840

3 558

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-2

875

Résultat net des activités de financement

512

533

Autres mouvements

-6 564

16 778

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

27 061

28 732

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

70 758

36 986

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-69 286

-172 749

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-26 501

-81

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-5 911

1 399

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-38 009

-57 635

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-68 949

-192 080

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

44 088

-38 356

Flux liés aux participations

20

-5 289

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-12 895

-7 592

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-12 875

-12 881

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

6 751

4 812

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-14 254

-533

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-7 503

4 279

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

23 710

-46 958

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-9 714

37 244

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

24 865

22 611

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-34 579

14 633

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

13 996

-9 714

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

22 852

24 865

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-8 856

-34 579

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

23 710

-46 958

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à

ses actionnaires, à hauteur de 9 646 K€ pour l’année 2012 ; ainsi que les souscriptions de parts sociales pour un montant de 16 397 K€.

 

Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2012. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IFRS 7, informations complémentaires à donner sur les transferts d’actifs financiers

22 novembre 2011

(UE n° 1205/2011)

1er janvier 2012

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er juillet 2012

Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies)

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012

 

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Amendement de la norme IAS 12, par rapport au recouvrement des actifs sous-jacents

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Amendement de la norme IFRS 1, sur l’hyperinflation grave, nouveau guide d'application pour les 1ers adoptants qui ont (ou avaient) une monnaie fonctionnelle touchée par une hyperinflation grave

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Interprétation d’IFRIC 20 sur les frais de déblaiement engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvert

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2014

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

En effet :

- L’amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux, la distinction recyclable/non recyclable.

- L’amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l’obligation d’enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode est déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version actuelle d’IAS 19).

- L’amendement de la norme IAS 12 prévoit une nouvelle méthode d'évaluation des impôts différés Actif et Passif issus des différences temporaires relatives à certains actifs réévalués. Cette approche ne concerne pas le Groupe qui n’a pas opté pour la méthode de réévaluation des immobilisations corporelles non amortissables selon IAS 16, ni des immeubles de placement selon IAS 40.

- L’amendement IFRS 1 ne s’applique qu’aux 1er adoptants.

 

Les études d’impact concernant la mise en œuvre des normes pour IFRS 10, IFRS 12 et IFRS 13 sont en cours.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2012.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances irrécouvrables ;

- les provisions ;

- les actifs d’impôts différés ;

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

- Classification des titres à l’actif

 

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

- BMTN bull dividende pour un montant nominal de 5 000 milliers d’euros,

- Seren Epi pour un montant nominal de 2 439 milliers d’euros.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

 

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

– Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

– Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

 

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

 

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

– Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur;

 

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

 

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

 

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les créances restructurées sont des créances, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

 

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

– Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

Dépréciations sur encours en souffrance. — Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle 2.

 

Dans le cadre de la règlementation Bâle 2, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâle 2, d’un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

Autres dépréciations sur base collective. — Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

 

– Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

— Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

 

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

 

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

– Titres au passif

 

– Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

 

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

— Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18.

 

— Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

– La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

 

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

 

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

 

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

 

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

– Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

 

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

 

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

— Détermination de la juste valeur des instruments financiers

 

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

– Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, [l’entité] retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

 

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

- Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres : – Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de …, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. »

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

– Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

 

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

 

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

 

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

 

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

— Garanties financières données

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

 

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

 

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

 

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

 

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

 

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.18.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

 

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

 

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

 

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

- Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres.

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

 

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique "Provisions". Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la nouvelle Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

- Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill ;

 

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 10 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

40 ans

Second œuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les éléments dont dispose La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

I) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

II) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

III) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

 

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l'exercice

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2012 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12.

 

2.1. Événements significatifs de la période

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a basculé sur le système informatique Nice le 10 Novembre 2012.

 

A noter également en 2012, l’absence de perception par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France de dividendes en provenance de la SAS Rue de la Boetie (12 613 milliers d’euros en 2011) et l’absence de perception des intérêts T3CJ (2 205 milliers d’euros en 2011).

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a comptabilisé en 2012 par résultat les dépréciations suivantes :

- SAS Rue de La Boetie : pour un montant de 11 970 milliers d’euros, constitués du recyclage par résultat de moins-values latentes pour 2 561 milliers d’euros et de 9 409 milliers d’euros de dotations aux dépréciations durables,

- SACAM International : pour un montant de 7 206 milliers d’euros de dotation en dépréciation durable.

 

2.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Aucune titrisation n’a été effectuée sur la période.

Le fonds commun de placement Val de France rendement est consolidé depuis le 30/06/2010.

2.3. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

Au 31 décembre 2012, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Nom de l’entité

Valeur au bilan en K€

% de contrôle

SAS Crédit Agricole Immobilier

3 000

100%

SAS Val de France Expansion

5 000

100%

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la direction des crédits, des risques et de l’organisation qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.1)

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

Exposition maximale au risque de crédit

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

13 071

10 634

Instruments dérivés de couverture

131 496

115 775

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

316 322

302 703

Prêts et créances sur les établissements de crédit hors opérations internes

7 166

1 487

Prêts et créances sur la clientèle

5 965 156

5 727 295

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

229 806

192 941

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 663 017

6 350 835

Engagements de financement donnés hors opérations internes

723 816

920 168

Engagements de garantie financière donnés hors opérations internes

91 422

89 837

Provisions - Engagements par signature

-2 077

-1 724

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

813 161

1 008 281

Total Exposition nette

7 476 178

7 359 116

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 2 859 448

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

 86 342

 

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

 

 

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par agent économique au 31/12/2012

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

6 258

0

0

0

6 258

Etablissements de crédit

7 166

0

0

0

7 166

Institutions non établissements de crédit

788 684

14 650

-5 976

0

782 708

Grandes entreprises

1 161 527

38 884

-26 767

-20 015

1 114 745

Clientèle de détail

4 162 115

82 937

-52 298

-48 372

4 061 445

Banques centrales

 

 

 

 

 

Total

6 125 750

136 471

-85 041

-68 387

5 972 322

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par agent économique au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours dépréciés

Dépréciation individuelle

Dépréciation collective

Total

Administrations centrales

6 347

 

 

 

6 347

Etablissements de crédit

1 487

 

 

 

1 487

Institutions non établissements de crédit

795 587

5 400

-1 567

 

794 020

Grandes entreprises

1 034 919

41 001

-31 256

-17 357

986 306

Clientèle de détail

4 041 907

79 096

-52 191

-49 094

3 940 622

Banques centrales

 

 

 

 

0

Total

5 880 247

125 497

-85 014

-66 451

5 728 782

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

1 789

Institutions non établissements de crédit

132 357

279 714

Grandes entreprises

193 033

235 679

Clientèle de détail

398 426

402 986

Banques centrales - hors IG

 

 

Total

723 816

920 168

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

2 076

9 113

Institutions non établissements de crédit

4 281

157

Grandes entreprises

74 680

72 659

Clientèle de détail

10 354

7 845

Banques centrales - hors IG

 

 

Total

91 391

89 774

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

Dettes envers la clientèle - ventilation par agent économique

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Administrations centrales

 

 

Etablissements de crédit

 

 

Institutions non établissements de crédit

10 592

1 244

Grandes entreprises

441 115

403 572

Clientèle de détail

1 915 187

1 784 184

Banques centrales - hors IG

 

 

Total

2 366 894

2 189 000

Valeur au bilan

2 366 894

2 189 000

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par zone géographique au 31/12/2012

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base

individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris Dom Tom)

6 097 260

135 904

84 934

68 387

5 943 939

Autres pays de l'UE

10 862

452

86

0

10 776

Autres pays de l'Europe

714

10

0

0

714

Amérique du Nord

14 884

104

20

0

14 864

Amérique centrale et du Sud

1

 

0

0

1

Afrique et Moyen Orient

1 186

 

0

0

1 186

Japon

14

 

0

0

14

Asie et Océanie (hors Japon)

829

1

1

0

828

Total

6 125 750

136 471

85 041

68 387

5 972 322

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par zone géographique au 31/12/2011

(en milliers d’euros)

Encours Bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base

individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris Dom Tom)

5 860 932

125 141

84 772

66451

5 709 709

Autres pays de l’UE

8 321

231

231

 

8 090

Autres pays de l’Europe

845

 

 

 

845

Amérique du Nord

8 009

121

8

 

8 001

Amérique centrale et du Sud

 

 

 

 

0

Afrique et Moyen Orient

1 256

3

2

 

1 254

Japon

19

 

 

 

19

Asie et Océanie (hors Japon)

864

 

 

 

864

Total

5 880 247

125 497

85 014

66 451

5 728 782

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris Dom Tom)

723 399

919 793

Autres pays de l'UE

266

233

Autres pays de l'Europe

24

30

Amérique du Nord

24

27

Amérique centrale et du Sud

5

5

Afrique et Moyen Orient

64

69

Japon

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

37

11

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

723 819

920 168

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris Dom Tom)

91 391

89 774

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays de l'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amérique centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Japon

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

91 391

89 774

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

Dettes envers la clientèle - ventilation par zone géographique

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

France (y compris Dom Tom)

2 355 536

2 178 754

Autres pays de l'UE

4 485

4 647

Autres pays de l'Europe

914

1 094

Amérique du Nord

3 176

1 911

Amérique centrale et du Sud

646

465

Afrique et Moyen Orient

1 731

1 791

Japon

17

20

Asie et Océanie (hors Japon)

389

318

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

2 366 894

2 189 000

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2012

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur

nette comptable

des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement

et

collectivement

testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur

comptable

des actifs

financiers

en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

370 422

18 986

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

Administrations centrales

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

Prêts et avances

217 320

6 495

22 879

-

246 694

51 430

153 428

Administrations centrales

2 503

 

 

 

2 503

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

59 375

4 754

 

 

64 129

 

5 976

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

-

8 674

 

Grandes entreprises

80 867

876

22 516

 

104 259

12 117

46 782

Clientèle de détail

74 575

865

363

 

75 803

30 639

100 670

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

217 320

6 495

22 879

-

246 694

421 852

172 414

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur

nette comptable des actifs

dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs

financiers

individuellement

et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur

comptable

des actifs financiers

en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

2 970

1 789

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

Administrations centrales

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

Prêts et avances

118 621

4 898

14

-

123 533

40 483

151 465

Administrations centrales

 

 

 

 

-

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

-

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

Institutions non établissements de crédit

65 370

 

 

 

65 370

3 833

1 567

Grandes entreprises

14 207

1 521

 

 

15 728

9 745

48 613

Clientèle de détail

39 044

3 377

14

 

42 435

26 905

101 285

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

118 621

4 898

14

-

123 533

43 453

153 254

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.2)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

Instruments dérivés de couverture

JV actif

(en milliers d'euros)

2012.12

2012.12

2011.12

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

Instrument de taux d'intérêt

 

 

 

5 916

36 052

89 528

131 496

115 775

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

5 916

36 052

89 528

131 496

115 775

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

5 916

36 052

89 528

131 496

115 775

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

5 916

36 052

89 528

131 496

115 775

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

Instruments dérivés de couverture

JV Passif

(en milliers d'euros)

2012.12

2012.12

2011.12

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de

marché

Total en valeur de

marché

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

Instrument de taux d'intérêt

 

 

 

4 664

55 110

9 756

69 531

62 835

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 664

55 110

9 756

69 531

62 835

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

4 664

55 110

9 756

69 531

62 835

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

4 664

55 110

9 756

69 531

62 835

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

Instruments dérivés de transaction

JV Actif

(en milliers d'euros)

2012.12

2012.12

2011.12

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

Instrument de taux d'intérêt

 

 

 

57

1 994

3 133

5 184

3 463

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

57

1 981

3 133

5 171

3 442

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

13

 

13

21

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

57

1 994

3 133

5 184

3 463

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

57

1 994

3 133

5 184

3 463

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

Instruments dérivés de transaction - JV Passif

(en milliers d'euros)

2012.12

2012.12

2011.12

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

Instrument de taux d'intérêt

0

0

0

57

1 994

3 133

5 184

3 463

Futures

0

0

0

 

 

 

0

0

FRA

 

 

 

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

57

1 981

3 133

5 171

3 442

Options de taux

 

 

 

0

0

0

0

0

Caps-floors-collars

 

 

 

0

13

0

13

21

Autres instruments conditionnels

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur métaux précieux

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur produits de base

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédits

 

 

 

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Sous-total

 

 

 

57

1 994

3 133

5 184

3 463

Opérations de change à terme

 

 

 

0

0

0

0

0

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

57

1 994

3 133

5 184

3 463

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

Opérations sur Instruments dérivés - montant des engagements

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Instruments de taux d'intérêt

2 461 844

2 334 937

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

2 456 984

2 328 731

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

4 860

6 206

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or

5 988

 

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

5 988

 

Autres instruments

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

 

Autres

 

 

Sous-total

2 467 832

2 334 937

Opérations de change à terme

3 182

923

Total

2 471 014

2 335 860

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

Contribution des devises au bilan consolidé

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Actif

Passif

Actif

Passif

EURO

7 934 981

7 934 991

7 621 608

7 620 610

YEN

 

 

 

 

DOLLAR US

97

88

3 106

4 104

AUTRES DEVISES

 

 

991

991

AUTRES DEVISES DE L'UE

1

 

82

82

Total

7 935 079

7 935 079

7 625 787

7 625 787

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

Détail des emprunts obligataires

et des dettes subordonnées

par monnaie d'émission

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Emprunts obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

EURO

0

0

0

0

13 720

0

YEN

0

0

0

0

0

0

DOLLAR US

0

0

0

0

0

0

AUTRES DEVISES

0

0

0

0

0

0

AUTRES DEVISES DE L'UE

0

0

0

0

0

0

TOTAL

0

0

0

0

13 720

0

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

Prêts et créances sur les EC et sur la clientèle

par durée résiduelle au 31/12/2012

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

70 671

25 356

197 422

252 888

546 337

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

595 164

675 170

1 945 100

2 903 149

6 118 584

Total

665 835

700 526

2 142 522

3 156 037

6 664 921

Dépréciations

 

 

 

 

-153 428

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

6 511 493

 

Prêts et créances sur les EC et sur la clientèle

par durée résiduelle au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

63 024

9 331

208 378

270 460

551 193

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

420 634

640 203

1 972 240

2 845 683

5 878 760

Total

483 658

649 534

2 180 618

3 116 143

6 429 953

Dépréciations

 

 

 

 

-151 465

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

6 278 488

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

Dettes envers les EC et la clientèle

par durée résiduelle au 31/12/2012

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 138 493

963 523

926 588

945 385

3 973 989

Dettes envers la clientèle

1 615 338

187 642

551 626

12 289

2 366 894

Valeur nettes au bilan

2 753 831

1 151 165

1 478 214

957 674

6 340 883

 

Dettes envers les EC et la clientèle

par durée résiduelle au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y comrpis opérations internes au Crédit Agricole)

1 074 496

1 061 833

834 926

966 629

3 937 879

Dettes envers la clientèle

1 689 449

61 525

437 839

186

2 189 000

Valeur nettes au bilan (1)

2 763 945

1 123 358

1 272 765

966 815

6 126 879

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

Dettes représentées par un titre

et dettes subordonnées par DRAC

(en milliers d'euros)

2012.12

=< 3 mois

> 3 mois =< 1an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

481

0

2500

0

2 981

Titres du marché interbancaire

0

0

0

0

0

Titres de créances négociables

5 074

16 019

0

0

21 092

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

5 555

16 019

2 500

0

24 073

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

0

0

0

0

0

Titres et emprunts participatifs

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

0

 

0

0

0

 

Dettes représentées par un titre

et dettes subordonnées par DRAC 

(en milliers d'euros)

2011.11

=< 3 mois

> 3 mois =< 1an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

410

0

2500

0

2 910

Titres du marché interbancaire

0

0

0

0

0

Titres de créances négociables

4 826

15 212

0

0

20 039

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

5 236

15 212

2 500

0

22 949

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

22

0

0

13 720

13 742

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

0

0

0

0

0

Titres et emprunts participatifs

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

22

0

0

13 720

13 742

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Garanties financières données

2 077

 

 

 

2 077

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Garanties financières données

1 724

 

 

 

1 724

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

Instruments dérivés de couverture

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Valeur de marché

Montant

notionnel

Valeur de marché

Montant

notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

131 495

66 861

2 294 803

115 775

62 835

2 173 302

Taux d'intérêt

131 495

66 861

2 293 214

115 775

62 835

2 173 302

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

1 589

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

 

2 670

15 984

 

 

 

Taux d'intérêt

 

2 670

10 000

 

 

 

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

5 984

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité a l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

131 496

69 531

2 310 787

115 775

62 835

2 173 302

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.4)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.

En 2012 comme en 2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et charges d’intérêts :

 

Produits et charges d'intérêts

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 984

3 071

Sur opérations internes Crédit Agricole

24 805

14 152

Sur opérations avec la clientèle

221 505

228 813

Intérêts courus et échus sur actifs fin disponibles à la vente

347

31

Intérêts courus et échus sur actifs fin HTM

9 034

8 592

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

35 318

43 226

Opé de location financement (sans distinction EC CLT)

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

0

0

Produits d'intérêts (1) (2)

295 993

297 885

Sur opérations avec les établissements de crédit

-4 803

-2 489

Sur opérations internes Crédit Agricole

-89 727

-95 349

Sur opérations avec la clientèle

-27 521

-22 676

Sur dettes rep par un titre

-334

-324

Sur dettes subordonnées

-512

-533

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-31 530

-37 260

Sur opérations de location financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-3

-1

Charges d'intérêts

-154 430

-158 632

(1) dont 3 982 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2012 contre 4 274 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

(2) dont 5 080 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2012 contre 4 738 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

4.2. Commissions nettes :

 

Commissions nettes

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

132

0

132

118

-2

116

Sur opérations internes Crédit Agricole

21 490

-10 082

11 408

21 649

-7 370

14 279

Sur opérations avec la clientèle

24 796

-834

23 962

25 353

-716

24 637

Sur opérations sur titres

0

-3

-3

0

-4

-4

Sur opérations de change

12

0

12

42

0

42

Sur opé sur instr fin dérivés et autres opé de hors-bilan

79

0

79

2 819

-548

2 271

Sur moyens de paiements et autres prest de serv banc et fin

67 855

-5 311

62 544

67 901

-6 080

61 821

Gestion d'OPCVM, fiducie & activités analogues

3 079

1

3 080

3 149

0

3 149

Produits nets des commissions

117 443

-16 229

101 214

121 031

-14 720

106 311

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Dividendes reçus

 

 

Variation à la JV "coupon plein" des A/ P à la JV par RT - Nature

89

91

Variation à la JV "coupon plein" des A/ P à la JV par RT - Option

187

231

Solde des opé de change et instruments fin. Assimilés

102

114

Résultat de la comptabilité de couverture

0

0

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

378

436

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité

de couverture

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Profits

Pertes

Net

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 930

-4 930

0

4 991

-4 991

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

2 448

-2 482

-34

2 551

-2 440

111

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 482

-2 448

34

2 440

-2 551

-111

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

322 286

-322 286

0

250 489

-250 489

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

155 177

-167 109

-11 932

115 466

-135 023

-19 557

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

167 109

-155 177

11 932

135 023

-115 466

19 557

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

0

0

0

0

0

0

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

327 216

-327 216

0

255 480

-255 480

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

Profit net ou perte nette sur actifs disponibles à la vente

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Dividendes reçus

915

13 942

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

3 738

-1 227

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2)

-17 224

-1 187

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

0

0

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-12 571

11 528

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

(1) dont 2561 milliers d’euros de moins-value latente sur le titres SAS Rue La Boétie transférés en résultat. Ce montant correspond à la différence entre le coût de revient historique moyen du titre et sa juste valeur au moment du reclassement soit 14 euros par titre ».

(2) dont 9408 milliers d’euros de dépréciation sur les titres SAS Rue La Boétie. Ce montant correspond à la différence entre le coût de 14 euros par titre (juste valeur du titre au 30 septembre 2012) et sa valeur déterminée pour la détermination de la dépréciation soit 13,64 euros. »

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

Produits et charges nets des autres activités

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

0

0

Autres produits de l'activité d'assurance

0

0

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

Produits nets des immeubles de placement

-2

-2

Autres produits (charges) nets

-347

1 132

Produits (charges) des autres activités

-349

1 130

 

4.6. Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Charges de personnel

-78 996

-75 859

Impôts & taxes

-6 179

-5 664

Services extérieurs et autres charges

-44 070

-41 091

Charges d'exploitation

-129 245

-122 614

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2012 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

84

100%

75

100%

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-total

84

100%

75

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

84

100%

75

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles

et corporelles

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Dotations aux amortissements

-7 275

-6 987

Immobilisations corporelles

-7 242

-6 948

Immobilisations incorporelles

-33

-39

Dotations aux dépréciations

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immobilisations incorporelles

0

0

Total

-7 275

-6 987

 

4.8. Coût du risque :

 

Coût du risque

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-41 545

-37 323

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-39 949

-35 549

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-63

 

Engagements par signature

-817

-1 570

Risques et charges

-716

-204

Reprises de provisions et de dépréciations

32 896

32 128

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

32 083

30 865

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

4

Engagements par signature

464

1 164

Risques et charges

349

95

 

 

 

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-8 649

-5 195

 

 

 

Autres pertes nettes

909

1 124

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-315

-197

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 245

1 451

Décotes sur crédits restructurés

-17

-130

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-4

0

Total

-7 740

-4 071

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

1

6

Plus-values de cession

98

8

Moins-values de cession

-97

-2

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

0

Total

1

6

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

Charges d'impôts

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Charge d'impôt courant

-36 057

-37 193

Charge d'impôt différé

-563

-1 610

Charge d'impôt de la période

-36 620

-38 803

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

 

31/12/2012

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

85 976

36,10%

-31 037

Etat des différences permanentes

 

 

-8 487

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-304

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

332

Effet des autres éléments

 

 

2 876

Taux et charge effectif d'impôt

 

42.59%

-36 620

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2012.

 

31/12/2011

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

124 992

36,10%

45 122

Etat des différences permanentes

 

 

-3 940

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

219

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-332

Effet des autres éléments

 

 

-2 266

Taux et charge effectif d'impôt

 

31,04%

38 803

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, nets d’impôts.

 

Variation des gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres

(en milliers d'euros)

Liés aux écarts de conversion

Variation

de juste valeur des actifs

disponibles

à la vente (1)

Variation

de juste valeur

des dérivés

de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantage post emploi

Total

des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres

2012.12

 

 

 

 

 

Variation de juste valeur

 

-2 671

-1 751

 

-4 422

Transfert en compte de résultat

 

13 574

0

 

13 574

Variation de l'écart de conversion

0

0

0

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

-694

-694

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

0

0

0

0

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N (part du groupe)

0

10 903

-1 751

-694

8 458

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N (part minoritaire)

0

0

0

0

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N (1)

0

10 903

-1 751

-694

8 458

2011.12

 

 

 

 

 

Variation de juste valeur

 

-5 638

0

 

-5 638

Transfert en compte de résultat

 

805

0

 

805

Variation de l'écart de conversion

0

0

0

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

259

259

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

0

0

0

0

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N-1 (part du groupe)

0

-4 833

0

259

-4 574

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N-1 (part minoritaire)

0

0

0

0

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N-1 (1)

0

-4 833

0

259

-4 574

 

Total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente

Montant brut

Impôt

Total net

2012.12

12 142

-1 239

10 903

2011.12

-4 418

-415

-4 833

(1) dont 11 969 milliers d’euros de pertes latentes relatifs aux titres SAS Rue La Boétie ».

 

5. Informations sectorielles

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales :

 

Caisses, banques centrales

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

21 980

 

24 318

 

Banques centrales

872

0

547

0

Valeur au bilan

22 852

0

24 865

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 950

4 655

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 887

8 041

Juste valeur au bilan

14 837

12 696

dont titres prêtés

0

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

1 766

1 192

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

1 766

1 192

Instruments dérivés de transaction

5 184

3 463

Juste valeur au bilan

6 950

4 655

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

0

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 887

8 041

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 887

7 171

Actions et autres titres à revenu variable

 

870

Juste valeur au bilan

7 887

8 041

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

5 184

3 463

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Juste valeur au bilan

5 184

3 463

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Titres vendus à découvert

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

5 184

3 463

Juste valeur au bilan

5 184

3 463

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

Gains et pertes sur AFS

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

13 353

3 261

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 969

15 313

-13

302 703

15 816

-164

Actions et autres titres à revenu variable

24 559

2 247

-221

37 249

1 550

-890

Titres de participation non consolidés (1)

403 784

3 652

-357

415 724

3 660

-8 231

Créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

744 665

24 473

-591

755 676

21 026

-9 285

Impôts

 

-7 741

80

 

-6 497

75

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (Net IS)

 

16 732

-511

 

14 529

-9 210

(1) en 2012, par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 356 489 milliers d’euros.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

7 166

1 487

- dont comptes ordinaires débiteurs sains

669

1 486

- dont comptes et prêts au jour le jour sains

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Titres non cotés sur un marché actif

0

0

Autres prêts et créances

0

0

Total

7 166

1 487

Dépréciations

0

0

Valeur nette

7 166

1 487

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

1 591

2 549

Comptes et avances à terme

511 972

521 539

Prêts subordonnés

25 608

25 618

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

539 171

549 706

Dépréciations

0

0

Valeur nette

539 171

549 706

Valeur nette au bilan

546 337

551 193

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

Prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Etablissements de crédit

 

 

Créances commerciales

3 089

3 230

Autres concours à la clientèle

6 021 572

5 793 436

Titres reçus en pension livrée

0

0

Prêts subordonnés

13 285

13 286

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 236

Créances nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Créances nées d'opérations de réassurance

0

0

Avances en comptes courants d'associés

28 195

27 788

Comptes ordinaires débiteurs

50 207

38 784

Total

6 118 584

5 878 760

Dépréciations

-153 428

-151 465

Valeur nette

5 965 156

5 727 295

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

0

0

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilés

0

0

Total

0

0

Dépréciations

0

0

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan

5 965 156

5 727 295

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :

 

Dépréciations inscrites en déduction

des actifs financiers

(en milliers d'euros)

2011.12

Variation

de

périmètre

Dotation

Reprises

et

utilisations

Ecart

de

conversion

Autres mvements

2012.12

Créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

-151 465

0

-42 020

40 057

0

0

-153 428

- dont dépréciations collectives

-66 451

0

-3 614

1 678

0

0

-68 387

Opérations de location financement

0

0

0

0

0

0

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

Actifs disponibles à la vente (1)

-1 789

0

-17 224

27

0

0

-18 986

Autres actifs financiers

-10

0

-63

0

0

0

-73

Total des dépréciations des actifs financiers

-153 264

0

-59 307

40 084

0

0

-172 487

(1) Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés au cours de l’exercice pour un montant de 11 970 milliers d’euros dont 2 561 milliers transférés des capitaux propres et 9 408 milliers d’euros de dépréciation durable.

 

Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers au 31/12/2011

(en milliers d’euros)

12/2010

Variation

de

Périmètre

Dotation

Reprises

et

utilisations

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

12/2011

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

-154 792

 

-37 521

40 848

 

 

-151 465

- dont dépréciations collectives et sectorielles

-67 586

 

-2 762

3 897

 

 

-66 451

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

-1 485

 

-1 187

883

 

 

-1 789

Autres actifs financiers

-14

 

 

 

 

 

-10

Total des dépréciations des actifs financiers

-156 291

0

-38 708

41 731

0

0

-153 264

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

1 591

2 497

- dont comptes ordinaires créditeurs

40

101

- dont comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

1 591

2 497

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

11 079

38 507

Comptes et avances à terme

3 961 319

3 896 875

Total

3 972 398

3 935 382

Valeur au bilan

3 973 989

3 937 879

 

Dettes envers la clientèle :

 

Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Comptes ordinaires créditeurs

1 448 974

1 421 380

Comptes d'épargne à régime spécial

27 392

24 694

Autres dettes envers la clientèle

890 528

742 926

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

2 366 894

2 189 000

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Effets publics et valeurs assimilées

62 714

30 445

Obligations et autres titres à revenu fixe

167 092

162 496

Total

229 806

192 941

Dépréciations

0

0

Valeur au bilan

229 806

192 941

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

2 981

2 910

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

21 092

20 039

Emis en France

0

0

Emis à l'étranger

0

0

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Valeur au bilan

24 073

22 949

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

13 742

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

0

0

Titres et emprunts participatifs

0

0

Valeur au bilan

0

13 742

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

Actifs et passifs d'impôts courants et différés

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Impôts courants

11 160

9 472

Impôts différés

26 781

27 399

Total actifs d'impôts courants et différés

37 941

36 871

Impôts courants

0

0

Impôts différés

0

0

Total passifs d'impôts courants et différés

0

0

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

Actifs et passifs d'impôts différés

(en milliers d'euros)

2012.12

2012.12

2011.12

2011.12

Impôts différés actif

Impôts différés passif

Impôts différés actif

Impôts différés passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

27 910

0

28 510

0

Charges à payer non déductibles

799

 

1 252

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

25 742

 

25 647

 

Autres différences temporaires

1 370

0

1 611

0

Réserves latentes

-1 000

0

-945

0

Actifs disponibles à la vente

1 032

2 032

76

1 021

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

0

Gains et pertes actuariels sur avantage post-emploi

0

0

0

0

Résultat

-129

0

-166

0

Total impôts différés

26 781

0

27 399

0

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Comptes de régularisation actif

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Autres actifs

71 693

55 588

Comptes et stocks et emplois divers

286

414

Gestion collective des titres livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

71 362

47 989

Comptes de règlements

45

7 185

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

68 603

59 772

Comptes d'encaissement et de transfert

36 429

27 835

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

0

2

Produits à recevoir

31 644

31 363

Charges constatées d'avance

529

552

Autres comptes de régularisation

1

20

Valeur nette au bilan

140 296

115 360

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

Comptes de régularisation passif

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Autres passifs (1)

46 541

41 657

Comptes de règlements

 

38

Créditeurs divers

41 141

36 287

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

5 400

5 332

Autres

 

 

Comptes de régularisation

97 759

83 299

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

23 025

9 008

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

3

4

Produits constatés d'avance

33 586

33 513

Charges à payer

41 145

40 772

Autres comptes de régularisation

0

2

Valeur nette au bilan

144 300

124 956

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12. Immeubles de placement :

 

Immeubles de placement

(en milliers d'euros)

2011.12

Variation

de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et

utilisations

Ecart

de conversion

Autres

mouvements

2012.12

Valeur brute

67

0

0

0

0

0

67

Amortissements et dépréciations

-19

0

-2

0

0

0

-21

Valeur nette au bilan

48

0

-2

0

0

0

46

 

Immeubles de placement

(en milliers d'euros)

2010.12

Variation

de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Ecart

de conversion

Autres

mouvements

2011.12

Valeur brute

67

0

0

0

0

0

67

Amortissements et dépréciations

-18

0

-1

0

0

0

-19

Valeur nette au bilan

49

0

-1

0

0

0

48

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

Immobilisations corporelles

et incorporelles au 31/12/2012

(en milliers d'euros)

2011.12

Variation

de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Reprises

Et

utilisations

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

2012.12

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

128 769

0

13 395

-2 363

0

0

139 801

Amortissements et dépréciations

-87 258

0

-7 242

1 861

0

0

-92 639

Valeur nette au bilan

41 511

0

6 153

-502

0

0

47 162

Immobilisations incorporelles

 

 

 

0

 

 

 

Valeur brute

6 153

0

3

-17

0

0

6 139

Amortissements et dépréciations

-5 331

0

-33

17

0

0

-5 347

Valeur nette au bilan

822

0

-30

0

0

0

792

 

Immobilisations corporelles

et incorporelles au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

2010.12

Variation

de

périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises

et

utilisations

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

2011.12

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

122 498

 

7546

-1 275

 

 

128 769

Amortissements et dépréciations

-81 582

 

-6 948

1 272

 

 

-87 258

Valeur nette au bilan

40 916

 

598

-3

 

 

41 511

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 147

 

55

 

 

 

6 153

Amortissements et dépréciations

-5 340

 

-40

 

 

 

-5 331

Valeur nette au bilan

807

 

15

 

 

 

822

 

6.14. Provisions :

 

Provisions

(en milliers d'euros)

2011.12

Variat.

de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises

non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

2012.12

Risques sur les produits épargne-logement

7 823

0

 

 

-3 010

0

0

4 813

Risques d'exécution des engagements par signature

1 724

0

817

 

-464

0

0

2 077

Risques opérationnels

418

0

1 015

 

-51

0

0

1 382

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

749

0

332

 

-31

0

0

1 050

Litiges divers

1 447

0

992

-41

-637

0

0

1 761

Participations

0

0

 

 

 

0

0

0

Restructurations

0

0

 

 

 

0

0

0

Autres risques

501

0

2 278

-465

-30

0

0

2 284

Valeur nette au bilan

12 662

0

5 434

-506

-4 223

0

0

13 367

(1) Dont 332 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 718 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Provisions

(en milliers d'euros)

2010.12

Variat.

de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises

non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

2011.12

Risques sur les produits épargne-logement

7 870

 

233

 

-280

 

 

7 823

Risques d'exécution des engagements par signature

1 428

 

1 570

-110

-1 164

 

 

1 724

Risques opérationnels

1 412

 

133

-12

-1 115

 

 

418

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

743

 

6

 

 

 

 

749

Litiges divers

1 572

 

222

-79

-268

 

 

1 447

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

387

 

739

-590

-35

 

 

501

Valeur nette au bilan

13 412

 

2 903

-791

-2862

 

 

12 662

(1) Dont 749 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 159 756

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

394 213

778 463

Ancienneté de plus de 10 ans

546 935

316 693

Total plans d'épargne-logement

1 100 904

1 095 156

Total comptes épargne-logement

244 111

302 051

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 345 015

1 397 207

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement

9 998

11 706

Comptes épargne-logement

46 380

49 126

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

56 378

60 832

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

1 465

Ancienneté de plus de 10 ans

4 813

5 238

Total plans d'épargne-logement

4 813

6 703

Total comptes épargne-logement

 

1 120

Total provision au titre des contrats épargne-logement

4 813

7 823

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

6 703

 

-1 890

4 813

Comptes épargne-logement :

1 120

 

-1 120

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 823

0

-3 010

4 813

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2012 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin d’introduire les conditions de marché.

 

6.15. Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2012

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement et de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre

de titres

au 01/01/2012

Nombre

de

titres émis

Nombre

de titres remboursés

Nombre

de titres

au 31/12/2012

%

du capital

%

des droits

de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

30,00%

 

Dont part du Public

219 814

 

 

219 814

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

5 186

 

 

5 186

 

 

Parts sociales

3 019 289

 

 

3 019 289

70,00%

100,00%

Dont 58 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

 

 

Dont 30 administrateurs de la CR

480

32

32

480

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

4 325 708

32

32

4 325 708

100,00%

100,00%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est 43 257 milliers d’euros.

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale sont composés de parts sociales, et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

 

Au titre de l’exercice 2012, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a proposé un dividende net par part sociale de 0.278 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2009

4,50

0,38

2010

4,65

0,33

2011

4,70

0,35

Prévu 2012

4,40

0,278

 

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2012

 

L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2012 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 22 mars 2013.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Réserve Légale

42 853 296,65 €

Dotations aux autres réserves 

14 284 432,21 €

Intérêts aux parts sociales 

839 361,82 €

Rémunération des CCA 

5 748 243,60 €

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance

(en milliers d'euros)

Indéterminée

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Caisses, banques centrales

 

22 852

 

 

 

22 852

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 766

 

224

9 714

3 133

14 837

Instruments dérivés de couverture

 

2 471

3 445

36 052

89 528

131 496

Actifs financiers disponibles à la vente

478 621

 

18 058

0

247 986

744 665

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

70 671

25 356

197 422

252 888

546 319

Prêts et créances sur la clientèle

 

519 942

626 800

1 928 009

2 890 404

5 965 155

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

53 694

 

 

 

53 694

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

4 967

15 570

68 401

140 866

229 804

Total actifs financiers par échéance

480 387

674 597

689 453

2 239 598

3 624 805

7 708 843

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat

 

 

57

1 994

3 133

5 184

Instruments dérivés de couverture

 

757

3 907

55 110

9 756

69 530

Dettes envers les établissements de crédit

 

1 138 493

963 523

926 588

945 385

3 973 989

Dettes envers la clientèle

 

1 615 338

187 642

551 626

12 289

2 366 894

Dettes représentées par un titre

 

5 555

16 019

2 500

 

24 074

Dettes subordonnées

0

 

 

 

 

 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

116 119

 

 

 

116 119

Total passifs financiers par échéance

0

2 876 262

1 171 148

1 537 818

970 563

6 555 790

 

Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance

au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Indéterminée

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Caisses, banques centrales

 

24 865

 

 

 

24 865

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 062

 

225

7 135

3 275

12 696

Instruments dérivés de couverture

 

 

5 558

34 228

75 989

115 775

Actifs financiers disponibles à la vente

499 349

3

376

 

255 948

755 676

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

63 024

9 331

208 378

270 460

551 193

Prêts et créances sur la clientèle

 

377 120

620 505

1 931 826

2 797 844

5 727 295

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

50 734

 

 

 

50 734

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

2 427

12 287

57 868

120 358

192 941

Total actifs financiers par échéance

501 411

518 173

648 282

2 239 435

3 523 874

7 431 175

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat

 

 

58

1 654

1 752

3 463

Instruments dérivés de couverture

 

256

3 686

45 496

13 397

62 835

Dettes envers les établissements de crédit

 

1 074 494

1 061 833

834 926

966 629

3 937 879

Dettes envers la clientèle

 

1 689 449

61 525

437 839

186

2 189 000

Dettes représentées par un titre

 

5 236

15 212

2 500

 

22 949

Dettes subordonnées

 

22

 

 

13 720

13 742

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

101 227

 

 

 

101 227

Total passifs financiers par échéance

 

2 870 682

1 142 314

1 322 415

995 684

6 331 095

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

Détail des charges de personnel

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Salaires et traitements (1)

-41 358

-39 508

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-4 613

-4 193

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-487

-1 626

Autres charges sociales

-15 710

-15 311

Intéressement et participation

-8 667

-9 312

Impôts et taxes sur rémunération

-8 161

-5 909

Total charges de personnel

-78 996

-75 859

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 870 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 603 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Effectifs France

1 202

1 191

Effectifs Etranger

 

 

Total

1 202

1 191

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies :

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle au 31/12/n-1

15 941

15 392

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 058

1 030

Coût financier

744

591

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

185

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 618

-1 478

(Gains) / pertes actuariels *

1 076

405

Dette actuarielle au 31/12/n

17 386

15 941

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Coût des services rendus

1 058

1 030

Coût financier

744

591

Rendement attendu des actifs

-502

-589

Amortissement du coût des services passés

23

21

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 323

1 053

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

15 937

15 159

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

503

589

Gains / (pertes) actuariels

390

811

Cotisations payées par l'employeur

1 468

854

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

185

 

Prestations payées par le fonds

-1 618

-1 478

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

16 865

15 937

 

Position nette 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle fin de période

17 387

15 941

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

189

-213

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

16 865

15 937

Position nette (passif) / actif fin de période

-333

209

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global

(Montants en millions d'Euros)

31/12/2012

31/12/2011

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

1 086

-407

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

1 086

-407

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

575

-511

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation (1)

2,85%

5,32%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

2,90%

4,50%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

2,90%

4,50%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

3,33%

3,66%

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Au 31 décembre 2012, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 4.68 %;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 5.10 %.

7.5. Autres avantages sociaux

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 1 050 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2012.

 

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2011 s’élève à 2 988 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de ses parts de marché financières calculées comme suit :

 

(Parts de marché sur encours de collecte bilan au 30 septembre de l’année de référence + parts de marché encours de crédit au 30 septembre de l’année de référence) / 2

ou à défaut, des dernières parts de marché disponibles au moment de la détermination du résultat de l’année de référence.

 

– Calcul de l’enveloppe de retour financier :

 

Niveau de part de marché

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si parts de marché < ou égal à 38%

13,60%

Si parts de marché comprises entre 38 et 38,5%

13,75%

Si parts de marché comprises entre 38,5 et 39%

13,90%

Si parts de marché > 39%

14,00%

 

– Calcul de la prime d’intéressement

 

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 6 juin 2003.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

 

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2012 s’élève à 6 849 milliers d’euros.

 

– Engagements en matière de médailles du travail

 

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2012 s’élève à 718 milliers d’euros.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme 2 001 milliers d’euros ;

b) avantages postérieurs à l’emploi 1 047 milliers d’euros ;

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Engagements donnés

3 428 971

2 908 554

Engagements de financement

723 816

923 987

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

3 819

Engagements en faveur de la clientèle

723 816

920 168

Ouverture de crédits confirmés

484 996

616 132

Ouverture de crédits documentaires

1 597

499

Autres ouvertures de crédits confirmés

483 399

615 633

Autres engagements en faveur de la clientèle

238 820

304 036

Engagements de garantie

404 303

402 727

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

312 913

312 953

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

32

72

Autres garanties

312 881

312 881

Engagements d'ordre de la clientèle

91 390

89 774

Cautions immobilières

7 191

12 410

Garanties financières

40 200

35 907

Autres garanties d'ordre de la clientèle

43 999

41 457

Autres engagements donnés

2 300 852

1 581 840

Engagements reçus

2 308 798

2 125 817

Engagements de financement

425 152

390 152

Engagements reçus d'établissements de crédit

425 152

390 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 883 646

1 735 665

Engagements reçus d'établissements de crédit

114 598

82 453

Engagements reçus de la clientèle

1 769 048

1 653 212

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

167 641

147 208

Autres garanties reçues

1 601 407

1 506 004

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

2 300 852

1 581 840

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

 

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

2 300 852

1 581 840

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

 

Créances apportées en garantie :

Au cours de l’année 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 2 300 852 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 581 840 milliers d’euros en 2011. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

- 1 711 228 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 932 308 milliers d’euros en 2011;

- 63 556 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 182 757 milliers d’euros en 2011;

- 153 168 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 152 161 milliers d’euros en 2011 ;

- 43 455 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 314 614 milliers d’euros en 2011.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’ a pas obtenus d’actifs par prise de possession de garantie.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas opéré en 2012 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

Juste valeur des actifs et passifs financiers

comptabilisés au coût amorti

(en milliers d'euros)

2012.12

2011.12

Valeur

au bilan

Valeur

de marché estimée

Différence

Valeur

au bilan

Valeur

de marché estimée

Différence

ACTIF

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

546 337

546 337

0

551 193

551 193

0

Prêts et créances sur la clientèle

5 965 156

5 965 156

0

5 727 295

5 726 933

362

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

229 806

248 157

-18 351

192 941

190 283

2 658

PASSIF

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 973 989

4 071 377

-97 388

3 937 879

4 021 225

-83 346

Dettes envers la clientèle

2 366 894

2 366 894

0

2 189 000

2 189 000

0

Dettes représentées par un titre

24 073

24 073

0

22 949

22 949

0

Dettes subordonnées

0

0

0

13 742

13 778

-36

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

– Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – actif au 31/12/2012

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1- Prix côté sur des marchés actifs

pour des instruments identiques

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3

Valorisation fondée sur des données non observables

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 950

0

6 950

0

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

1 766

0

1 766

0

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

1 766

 

1 766

 

Instruments dérivés de transaction

5 184

0

5 184

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 887

2 346

5 541

0

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 887

2 346

5 541

0

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 887

2 346

5 541

0

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

744 665

327 634

60 542

0

Effets publics et valeurs assimilées

13 353

13 353

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 969

302 969

0

0

Actions et autres titres à revenu variable (1)

428 343

11 312

60 542

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

131 496

 

131 496

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

890 998

329 980

204 529

0

(1) Hors 356 489 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 2).

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – actif au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs

pour des instruments identiques

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3

Valorisation fondée sur des données non observables

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 655

 

4 655

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 192

 

1 192

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 192

 

1 192

 

Instruments dérivés de transaction

3 463

 

3 463

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

8 041

2 393

5 648

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

8 041

2 393

5 648

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 171

1 523

5 648

 

Actions et autres titres à revenu variable

870

870

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

755 676

339 952

413 751

1 973

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 703

302 703

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

452 973

37 249

413 751

1 973

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

115 775

 

115 775

 

Total actifs financiers valorisés à la Juste Valeur

884 147

342 345

539 829

1 973

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – passif au 31/12/2012

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs

pour des instruments identiques

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3

Valorisation fondée sur des données non observables

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

5 184

0

5 184

0

Titres vendus à découvert

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

5 184

 

5 184

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

69 531

 

69 531

 

Total passifs financiers valorisés à la JV

74 715

0

74 715

0

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – passif au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs

pour des instruments identiques

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3

Valorisation fondée sur des données non observables

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 463

0

3 463

0

Titres vendus à découvert

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

3 463

 

3 463

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

62 835

 

62 835

 

Total passifs financiers valorisés à la JV

66 298

0

66 298

0

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012

 

Liste des filiales, et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2009

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2012

31.12.2011

31.12.2012

31.12.2011

Val de France Rendement

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

58 Caisses Locales

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

Détail du périmètre de consolidation :

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2012.

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L’EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7 RUE DE L’EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE DOYEN

PL.DE L'EGLISE

41160 OUZOUER LE DOYEN

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3 R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VOVES

13.15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation. Nous avons revu plus particulièrement les critères ayant conduit à valoriser les titres SAS. Rue La Boétie à leur coût ainsi que la cohérence des approches multicritères et des paramètres retenus dans le cadre du test de dépréciation de ces titres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 7 mars 2013

 

Les Commissaires aux Comptes

 

 

 

Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au siège social de la Société.

 

 

1301400

05/12/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6680
Texte de l'annonce :

1206680

5 décembre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°146


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

 

Situation au 30 septembre 2012 

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

26 298

Effets publics et valeurs assimilées

62 443

Créances sur les établissements de crédits

43 832

Opérations internes au Crédit agricole

542 428

Opérations avec la clientèle

5 889 887

Obligations et autres titres à revenu fixe

176 570

Actions et autres titres à revenu variable

306 229

Participations et autres titres détenus à long terme

441 352

Parts dans les entreprises liées

6 649

Immobilisations corporelles et incorporelles

44 595

Autres actifs

86 489

Comptes de régularisation

108 300

    Total de l’actif

7 735 072

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 228

Opérations internes au Crédit agricole

3 981 971

Comptes créditeurs de la clientèle

2 353 486

Dettes représentées par un titre

17 046

Autres passifs

33 640

Comptes de régularisation

115 614

Provisions pour risques et charges

82 676

Dettes subordonnées et titres participatifs

101 472

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

Capitaux propres hors FRBG

937 787

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

745 031

Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 312

Report à nouveau

 

    Total du passif

7 735 072

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 265 631

Engagements de financements

860 615

Engagements de garantie

405 016

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 227 329

Engagements de financements

425 152

Engagements de garantie

1 802 177

Engagements sur titres

 

 

1206680

25/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5055
Texte de l'annonce :

1205055

25 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°89


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres 

Situation au 30 juin 2012 

(En milliers d’euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

25 502

Effets publics et valeurs assimilées

34 555

Créances sur les établissements de crédits

49 305

Opérations internes au Crédit agricole

542 158

Opérations avec la clientèle

5 779 694

Obligations et autres titres à revenu fixe

171 745

Actions et autres titres à revenu variable

309 525

Participations et autres titres détenus à long terme

440 752

Parts dans les entreprises liées

7 074

Immobilisations corporelles et incorporelles

43 038

Autres actifs

70 419

Comptes de régularisation

72 852

    Total de l’actif

7 546 619

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 590

Opérations internes au Crédit agricole

3 892 975

Comptes créditeurs de la clientèle

2 281 397

Dettes représentées par un titre

21 630

Autres passifs

34 026

Comptes de régularisation

98 153

Provisions pour risques et charges

79 660

Dettes subordonnées et titres participatifs

100 587

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

Capitaux propres hors FRBG

925 449

    Capital souscrit

43 257

    Primes d’émission

147 187

    Réserves

732 652

    Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 353

    Report à nouveau

 

        Total du passif

7 546 619

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 247 718

    Engagements de financements

841 522

    Engagements de garantie

406 196

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 185 481

    Engagements de financements

425 000

    Engagements de garantie

1 760 481

    Engagements sur titres

 

 

 

1205055

08/06/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 3654
Texte de l'annonce :

1203654

8 juin 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres 

Situation au 31 mars 2012 

(En milliers d’euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

25 818

Effets publics et valeurs assimilées

36 344

Créances sur les établissements de crédits

9 642

Opérations internes au Crédit agricole

542 751

Opérations avec la clientèle

5 779 226

Obligations et autres titres à revenu fixe

173 060

Actions et autres titres à revenu variable

307 984

Participations et autres titres détenus à long terme

440 348

Parts dans les entreprises liées

7 074

Immobilisations corporelles et incorporelles

41 978

Autres actifs

80 668

Comptes de régularisation

86 534

Total de l’actif

7 531 427

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 677

Opérations internes au Crédit agricole

4 027 871

Comptes créditeurs de la clientèle

2 148 627

Dettes représentées par un titre

23 023

Autres passifs

33 491

Comptes de régularisation

110 487

Provisions pour risques et charges

82 808

Dettes subordonnées et titres participatifs

86 241

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

Capitaux propres hors FRBG

908 050

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

715 213

Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 393

Report à nouveau

0

Total du passif

7 531 427

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 300 052

Engagements de financements

892 679

Engagements de garantie

407 373

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 142 327

Engagements de financements

390 152

Engagements de garantie

1 752 175

Engagements sur titres

 

 

 

1203654

27/04/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1736
Texte de l'annonce :

1201736

27 avril 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

 

Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit.

Société de courtage d'assurances.

Siège Social : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Exercice social du 01/01/2011 au 31/12/2011

 

Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du 22/03/2012

 

A.– Comptes individuels au 31/12/2011

 

Arrêté par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 27/01/2012

 

Bilan au 31 décembre 2011

 

Actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

56 791

43 787

Caisse, banques centrales

 

24 859

22 611

Effets publics et valeurs assimilées

5

30 445

21 157

Créances sur les établissements de crédit

3

1 487

19

Opérations internes au Crédit Agricole

3

550 214

333 226

Opérations avec la clientèle

4

5 761 067

5 468 400

Opérations sur titres :

 

490 271

488 236

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

169 905

171 451

Actions et autres titres à revenu variable

5

320 366

316 785

Valeurs immobilisées

 

488 811

531 606

Participations et autres titres détenus à long terme

6,7

439 340

486 680

Parts dans les entreprises liées

6,7

7 089

3 153

Immobilisations incorporelles

7

823

807

Immobilisations corporelles

7

41 559

40 966

Capital souscrit non versé

 

-

-

Actions propres

 

-

-

Comptes de régularisation et actifs divers

 

148 915

201 150

Autres actifs

8

65 624

101 801

Comptes de régularisation

8

83 291

99 349

Total actif

 

7 496 069

7 066 405

 

Passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 497

3 731

Banques centrales

 

-

-

Dettes envers les établissements de crédit

10

2 497

3 731

Opérations internes au Crédit Agricole

10

3 961 375

3 650 428

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 189 000

2 115 729

Dettes représentées par un titre

12

22 948

11 944

Comptes de régularisation et passifs divers

 

146 564

195 092

Autres passifs

13

41 625

103 816

Comptes de régularisation

13

104 939

91 276

Provisions et dettes subordonnées

 

167 083

157 531

Provisions

14,15,16

79 113

80 999

Dettes subordonnées

18

87 970

76 532

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

108 152

94 852

Capitaux propres hors FRBG :

19

898 450

837 098

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

637 106

577 011

Ecart de réévaluation

 

-

-

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

2 434

2 477

Report à nouveau

 

-4

-165

Résultat de l'exercice

 

68 470

67 331

Total passif

 

7 496 069

7 066 405

 

Hors-bilan au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

 

1 326 714

903 001

Engagements de financement

26

923 987

813 048

Engagements de garantie

26

402 727

89 953

Engagements sur titres

 

-

-

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus

 

2 125 817

1 925 349

Engagements de financement

26

390 152

340 000

Engagements de garantie

26

1 735 665

1 585 349

Engagements sur titres

 

-

-

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

 

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

Compte de résultat au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

28

258 598

249 654

Intérêts et charges assimilées

28

-126 815

-120 035

Revenus des titres à revenu variable

29

22 265

21 429

Commissions (produits)

30

118 487

120 525

Commissions (charges)

30

-16 893

-16 862

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

115

145

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

-1 484

3 085

Autres produits d’exploitation bancaire

34

1 291

1 496

Autres charges d’exploitation bancaire

34

-1 183

-1 001

Produit net bancaire

 

254 381

258 436

Charges générales d’exploitation

34

-121 922

-117 937

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-6 989

-7 450

Résultat brut d'exploitation

 

125 470

133 049

Coût du risque

35

-4 071

-19 384

Résultat d'exploitation

 

121 399

113 665

Résultat net sur actifs immobilisés

36

-3 507

-2 931

Résultat courant avant impôt

 

117 892

110 734

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

37

-36 165

-36 089

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-13 257

-7 314

Résultat net de l'exercice

 

68 470

67 331

 

Affectation du Résultat

 

L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice minoré du report à nouveau débiteur de 4 376,81 euros comme suit :

 

- Affectation à la réserve légale

45 951 433,76 Euros

- Dotation aux autres réserves

15 317 144,58 Euros

- Intérêts aux parts sociales

1 056 751,85 Euros

- Rémunération des certificats coopératifs d’associés

6 140 169,30 Euros

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercices

Nombre de parts sociales

Intérêt net

Taux d’Intérêt

2008

3 019 289

1 147 331,85 €

3,80 %

2009

3 019 289

1 147 329,82 €

3,80 %

2010

3 019 289

996 365,34 €

3,30 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2011 :

 

2011

3 019 289

1 056 751,85 €

3,50 %

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) :

 

Exercices

Nombre de CCA

Dividende net

Dividende net par CCA

2008

1 306 419

5 617 601,70 €

4,30 €

2009

1 306 419

5 878 885,50 €

4,50 €

2010

1 306 419

6 074 848,35 €

4,65 €

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2011 :

 

2011

1 306 419

6 140 169,30 €

4,70 €

 

Annexes

 

Note 1 - Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, 58 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,25 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,47 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011, soit 0.28 % de son capital, contre 9 324 639 actions propres au 31 décembre 2010.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital sous la forme des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction pour une durée d’un an renouvelable. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’ACP.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole SA. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole SA et les Caisses régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleur fortune fait naitre une provision dans les comptes de Crédit Agricole SA dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2011

 

Le conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a décidé le 25 novembre 2011 de la construction d’un nouveau bâtiment abritant le site administratif de Blois et de la réhabilitation du site administratif de Chartres.

 

Note 2 - Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

L’année 2011, n’a pas donné lieu à des changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comptabilise depuis le 01/01/2010 les frais d’acquisition sur titres (hors portefeuille de transaction) dans leur prix d’acquisition comme autorisé par le règlement CRC 2008-07 et selon les dispositions liées au changement d’option fiscale prévues à l’article 314.2 du PCG.

Ce changement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la période.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 32 811 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 34 350 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 253 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises. — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe. — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable. — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quel que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille de d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance,

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2011, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

2 à 5 ans (dégressif)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle‑ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.10. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.11. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord d’une durée de trois ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Dans la mesure où la réforme (loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites) ne modifie pas les accords de branche existants mais simplement les hypothèses actuarielles d’âge de départ en retraite, elle est analysée comme une mise à jour d’hypothèses actuarielles et non comme une modification de régime. A ce titre, l’impact de la réforme doit être enregistré comme les autres écarts actuariels, intégralement en résultat.

Les engagements relevant de la catégorie des régimes à prestations définies portent sur :

 

- Les indemnités de départ à la retraite dont bénéficient l’ensemble des salariés,

- Le régime de retraite surcomplémentaire pour les cadres de direction, le président et le vice-président

 

Ces engagements sont couverts par quatre polices d’assurance souscrites auprès d’organismes spécialisés, à qui la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France verse des cotisations, qui sont comptabilisées en charge durant l’exercice au titre duquel elles sont dues.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13. Stock-options et souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise

 

Souscription d’actions dans le cadre du plan d’épargne entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14. Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

1 486

 

 

 

1 486

1

1 487

19

à terme

 

 

 

 

-

 

-

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

-

 

-

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

-

 

-

 

Total

1 486

-

-

-

1 486

1

1 487

19

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 487

19

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

3 048

 

 

 

3 048

9

3 057

15 991

Comptes et avances à terme

56 917

37 409

182 347

238 860

515 533

6 006

521 539

291 589

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

-

Prêts subordonnés

-

-

-

25 600

25 600

18

25 618

25 647

Total

59 965

37 409

182 347

264 460

544 181

6 033

550 214

333 227

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

550 214

333 227

Total

 

 

 

 

 

 

551 701

333 246

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 38 818 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 19 825 milliers d’euros.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

3 151

79

-

-

3 230

-

3 230

2 773

Autres concours à la clientèle

347 371

639 941

1 972 992

2 813 632

5 773 936

30 639

5 804 575

5 525 912

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

-

Comptes ordinaires débiteurs

38 142

 

 

 

38 142

134

38 276

26 920

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-85 014

-87 205

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

5 761 067

5 468 400

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 13 286 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 19 825 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 887 111 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2011 contre 760 652 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Les encours restructurés au 31 décembre 2011 s’élèvent à 32811 milliers d’euros contre 34 350 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Déprécia-

tions des encours douteux

Déprécia-

tions des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Déprécia-

tions des encours douteux

Déprécia-

tions des encours douteux compromis

Particuliers

2 787 578

44 770

29 488

26 440

18 020

2 584 314

40 232

23 099

23 917

15 093

Agriculteurs

751 234

17 560

10 183

14 024

9 187

726 201

20 702

8 839

14 938

7 689

Autres professionnels

471 480

16 566

8 578

11 835

7 161

458 316

16 853

7 875

11 591

6 732

Société financières

122 979

1 247

106

843

106

150 170

1 805

437

1 281

437

Entreprises

1 026 370

41 074

17 147

31 025

15 701

1 002 126

45 105

16 957

34 227

15 178

Collectivités publiques

672 279

4 261

4 261

832

832

619 680

3 195

80

1 233

74

Autres agents économiques

14 160

19

8

15

7

14 798

20

17

18

16

Total

5 846 080

125 497

69 771

85 014

51 014

5 555 605

127 912

57 304

87 205

45 219

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Titres de

l'activité de

portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

30 087

30 087

20 820

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

-

-

550

- dont décote restant à amortir

 

 

 

-

-

130

Créances rattachées

 

 

 

358

358

337

Dépréciations

 

 

 

-

-

-

Valeur nette au bilan

-

-

-

30 445

30 445

21 157

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

6 030

6 030

4 959

Autres émetteurs

 

2 584

 

158 376

160 960

163 520

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

-

-

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

-

-

Créances rattachées

 

19

 

3 258

3 277

3 023

Dépréciations

 

-362

 

 

-362

-51

Valeur nette au bilan

-

2 241

-

167 664

169 905

171 451

Actions et autres titres à revenu variable

 

316 222

5 645

 

321 867

317 217

Créances rattachées

 

 

 

 

-

-

Dépréciations

 

-1 280

-221

 

-1 501

-432

Valeur nette au bilan

-

314 942

5 424

-

320 366

316 785

Total

-

317 183

5 424

198 109

520 716

509 393

Valeurs estimatives

-

333 607

6 586

192 314

532 507

529 349

 

Valeurs estimatives :

 

- La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 16 442 milliers d’euros au 31/12/2011, contre 16 518 milliers d’euros au 31/12/2010.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

- La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 1 162 milliers d’euros au 31/12/2011, contre 871 milliers d’euros au 31/12/2010.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

- La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 4 202 milliers d’euros au 31/12/2011, contre 7 784 milliers d’euros au 31/12/2010.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Administration et banques centrales (y compris Etats) (1)

6 088

5 010

Etablissements de crédit

130 449

134 467

Sociétés financières

324 399

319 647

Collectivités locales

-

-

Entreprises, assurances et autres clientèles

29 335

29 111

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

490 271

488 235

Créances rattachées

3 635

3 360

Dépréciations

-1 863

-483

Valeur nette au bilan

492 043

491 112

(1) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient des titres de dettes souveraines de l’état français.

La valeur nette au bilan est de 6 088 milliers d’euros.

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics

et valeurs

assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

166 990

30 087

321 867

518 944

168 479

20 820

317 218

506 517

dont titres cotés

112 570

30 087

 

 

114 059

20 820

 

134 879

dont titres non cotés (1)

54 420

 

321 867

376 287

54 420

 

317 218

371 638

Créances rattachées

3 277

358

 

3 635

3 023

337

 

3 360

Dépréciations

362

 

1 501

1 863

51

 

433

484

Valeur nette au bilan

169 905

30 445

320 366

520 716

171 451

21 157

316 785

509 393

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 317 916 milliers d’euros

dont OPCVM français de capitalisation 282 122 milliers d’euros

OPCVM étrangers 2 450 milliers d’euros

dont OPCVM étrangers de capitalisation 2 450 milliers d’euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif (Val de Fance Rendement) figurent à l’actif du bilan pour 49 992 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2011 s’élève à 49 528 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2011:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

38 769

38 942

OPCM obligataires

7 426

7 433

OPCM actions

1 239

1 217

OPCM autres

1 980

1 939

Total

49 414

49 531

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

>5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

936

8 680

51 862

105 512

166 990

3 277

170 267

171 502

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

362

51

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

166 990

3 277

169 905

171 451

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

2 014

11 006

17 066

30 086

358

30 444

21 158

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

30 086

358

30 444

21 158

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

Capital

Réserves et

report à nouveau

av. affect résultats

Quote part

de capital

% détenu

Valeur comptable

des titres détenus

avances et prêts consentis

cautions et avals

Chiffre d'affaires HT du dernier exercice

Résultat du dernier exercice

Dividendes encaissés dans l'exercice

 

 

 

 

brute

nette

 

 

 

 

 

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

5 000

-182

100,00

5 000

5 000

0

0

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

3 000

-747

100,00

3 000

1 881

0

140

88

-372

0

Sous total

 

 

 

8 000

6 881

0

140

 

 

0

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2 480 628

243 834

2,11

368 459

368 459

20 176

0

966 667

568 510

12 613

SCI DE LA SEINE

78 233

10

2,28

2 165

2 165

0

0

6

7 297

503

CA TITRES

15 245

9 259

1,27

699

699

0

0

92 607

50

0

SACAM AVENIR

88 436

0

2,36

2 089

2 089

0

0

3

-19

0

SACAM DEVELOPPT

730 622

22 241

2,11

15 446

15 446

7 326

0

38 563

11 652

448

SACAM INTERNATIONAL

807 036

-446

2,11

18 963

13 312

0

0

17 327

-28 179

0

SACAM FIRECA

22 510

869

1,76

788

410

0

0

1

-177

0

SACAM PARTICIPATION

62 558

-198

1,88

1 364

1 364

0

0

2 673

1 894

0

SACAM FIA-NET

48 815

0

1,55

754

754

0

0

0

0

0

CTCAM

391

14 161

1,02

460

460

 

 

38 759

3 027

26

SCI CAM

14 563

14 034

2,86

437

437

0

0

3 350

1 664

0

Sous total

 

 

 

411 624

405 595

27 502

0

 

 

13 590

Total

 

 

 

419 624

412 476

27 502

140

 

 

13 590

Particip. valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées (ensemble)

 

 

 

8

8

200

140

 

 

280

Autres titres participations (ensemble)

 

 

 

2 430

2 318

10 736

4 506

 

 

48

Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

422 062

414 802

38 438

4 786

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

8 008

7 074

4 891

3 339

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

200

200

100

100

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-1 119

 

-1 838

 

Valeur nette au bilan

7 089

7 274

3 153

3 439

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

414 054

603 360

400 605

593 135

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

27 475

27 417

86 201

86 201

Créances rattachées

113

113

124

124

Dépréciations

-6 199

 

-2 848

 

Sous-total titres de participation

435 443

630 890

484 082

679 460

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 897

4 000

2 598

2 652

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 897

4 000

2 598

2 652

Valeur nette au bilan

439 340

634 890

486 680

682 112

Total des titres de participation

446 429

642 164

489 833

685 551

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

425 959

 

408 094

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

425 959

 

408 094

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2011

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

4 891

4 000

-883

 

8 008

Avances consolidables

100

300

-200

 

200

Créances rattachées

0

280

-280

 

0

Dépréciations

-1 838

-1 119

1 838

 

-1 119

Valeur nette au bilan

3 153

3 461

475

 

7 089

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

484 082

24 139

72 778

 

435 443

Valeurs brutes

400 605

14 230

781

 

414 054

Avances consolidables

86 201

13 292

72 018

 

27 475

Créances rattachées

124

113

124

 

113

Dépréciations

2 848

3 496

145

 

6 199

Sous-total titres de participation

484 082

24 139

72 778

 

435 443

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 597

1 300

 

 

3 897

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 597

1 300

 

 

3897

Valeur nette au bilan

486 679

25 439

72 778

 

439 340

Total

489 832

28 900

73 253

 

446 429

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2011

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

122 567

7 545

-1 275

 

128 837

Amortissements et dépréciations

-81 600

-6 950

1 272

 

-87 278

Valeur nette au bilan

40 967

595

-3

 

41 559

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 156

55

-49

 

6 162

Amortissements et dépréciations

-5 349

-40

50

 

-5 339

Valeur nette au bilan

807

15

1

 

823

Total

41 774

610

-2

 

42 382

 

Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres actifs

 

 

Instruments conditionnels achetés

30

45

Comptes de stock et emplois divers

414

243

Débiteurs divers

57 996

90 868

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

7 185

10 645

Valeur nette au bilan

65 625

101 801

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

27 835

45 789

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

2

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

552

1 140

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

23 522

21 875

Autres produits à recevoir

31 363

30 542

Charges à répartir

 

 

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

18

 

Valeur nette au bilan

83 292

99 348

Total

148 917

201 149

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2011

Dotations

Reprises et

utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2011

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

-

Sur créances clientèle

87 205

34 758

-35 753

-1 197

1

85 014

Sur opérations sur titres

484

1 503

-124

 

 

1 863

Sur valeurs immobilisées

4 687

4 615

-1 984

 

 

7 318

Sur autres actifs

14

-

-4

 

 

10

Total

92 390

40 876

-37 865

-1 197

1

94 205

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

353

 

 

 

353

 

353

1 359

- à terme

 

 

 

2 125

2 125

20

2 145

2 372

Valeurs données en pension

 

 

 

 

-

 

-

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Valeur au bilan

353

-

-

2 125

2 478

20

2 498

3 731

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

64 493

 

 

 

64 493

7

64 500

23 168

Comptes et avances à terme

1 026 882

1 061 649

834 919

964 484

3 887 934

8 941

3 896 875

3 627 261

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Valeur au bilan

1 091 375

1 061 649

834 919

964 484

3 952 427

8 948

3 961 375

3 650 429

Total

1 091 728

1 061 649

834 919

966 609

3 954 905

8 968

3 963 873

3 654 160

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 421 346

 

 

 

1 421 346

34

1 421 380

1 415 466

Comptes d'épargne à régime spécial :

24 694

-

-

-

24 694

 

24 694

23 845

- à vue

24 694

 

 

 

24 694

-

24 694

23 845

- à terme

 

 

 

 

-

 

-

-

Autres dettes envers la clientèle :

234 297

61 491

438 061

186

734 035

 

742 926

676 418

- à vue

22 578

 

 

 

22 578

 

22 578

28 798

- à terme

211 719

61 491

438 061

186

711 457

8 891

720 348

647 620

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

-

Valeur au bilan

1 680 337

61 491

438 061

186

2 180 075

8 925

2 189 000

2 115 729

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Particuliers

1 372 911

1 346 708

Agriculteurs

228 245

210 989

Autres professionnels

130 183

122 695

Sociétés financières

9 458

5 825

Entreprises

396 889

375 486

Collectivités publiques

1 231

2 963

Autres agents économiques

50 082

51 062

Total en principal

2 188 999

2 115 728

Dettes rattachées

 

 

Valeur au bilan

2 188 999

2 115 728

 

Note 12 Dettes représentées par un titre

 

12.1. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

339

 

2 500

 

2 839

71

2 910

752

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

-

 

-

-

Titres de créances négociables (1)

4 800

15 100

 

 

19 900

139

20 039

11 193

Emprunts obligataires

 

 

 

 

-

 

-

-

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

-

 

-

-

Valeur au bilan

5 139

15 100

2 500

-

22 739

210

22 949

11 945

(1) les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France

 

Note 13 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

30

45

Comptes de règlement et de négociation

38

 

Créditeurs divers

36 224

99 689

Versements restant à effectuer sur titres

5 332

4 082

Valeur au bilan

41 624

103 816

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

9 008

18 539

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

4

2

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

33 515

28 914

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

18 927

15 867

Autres charges à payer

43 483

27 953

Autres comptes de régularisation

2

2

Valeur au bilan

104 939

91 277

Total

146 563

195 093

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 Provisions :

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2011

Dotations

Reprises utilisées

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2011

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

 

 

 

 

 

Provisions pour autres engagements sociaux

743

6

 

 

 

749

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 428

1 570

-110

-1 164

 

1 724

Provisions pour litiges fiscaux

 

 

 

 

 

 

Provisions pour autres litiges

1 572

222

-79

- 269

1

1 447

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (1)

67 587

2 762

-

-3 898

 

66 451

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

 

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques opérationnels (2)

1 412

133

-12

-1 115

 

418

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

7 870

233

-

- 280

 

7 823

Autres provisions

387

739

-591

-34

 

501

Valeur au bilan

80 999

5 665

-792

-6 760

1

79 113

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Voir note 15 ci-après.

 

Note 15 Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

778 463

794 858

Ancienneté de plus de 10 ans

316 693

341 257

Total plans d'épargne-logement

1 095 156

1 136 116

Total comptes épargne-logement

302 051

241 511

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 397 207

1 377 627

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement

11 706

14 648

Comptes épargne-logement

49 126

52 663

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

60 832

67 311

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 465

650

Ancienneté de plus de 10 ans

5 238

5 820

Total plans d'épargne-logement

6 703

6 470

Total comptes épargne-logement

1 120

1 398

Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 823

7 868

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

En milliers d'euros

01/01/2011

Dotations

Reprises

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

6 470

233

 

6 703

Comptes épargne-logement :

1 400

 

280

1 120

Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 870

233

280

7 823

 

Note 16 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle au 31/12/N-1

15 392

15 187

Coûts des services rendus sur la période

1 030

994

Coût financier

591

737

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 478

-1 820

(Gains) / pertes actuariels

405

294

Dette actuarielle au 31/12/N

15 940

15 392

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Coût des services rendus

1 030

994

Coût financier

591

737

Rendement attendu des actifs

-589

-582

Amortissement du coût des services passés

21

24

Gains / (pertes) actuariels net

-407

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains/(pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

646

1 173

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

15 158

15 215

Rendement attendu des actifs

589

582

Gains / (pertes) actuariels

811

5

Cotisations payées par l'employeur

854

1 176

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 478

-1 820

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

15 935

15 158

 

Variations de la provision :

 

Variation de la provision

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

(Provisions) / actifs au 31/12/N-1

234

-30

Cotisations payées par l'employeur

-854

-1 177

Variation de périmètre

 

 

Paiements directs de l'employeur

-21

-22

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

646

1 463

(Provisions) / actifs au 31/12/n

4

234

 

Composition des actifs des régimes :

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2011

31.12.2010

Taux d'actualisation

5,32 %

3,98 %

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50 %

4,50 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50 %

4,50 %

Taux attendus d'augmentation des salaires

3,66 %

3,33 %

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

94 852

Valeur au bilan

108 152

94 852

 

Note 18 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

13 720

 

13 720

22

13 742

13 742

Euro

 

 

13 720

 

13 720

22

13 742

13 742

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

71 742

71 742

2 486

74 228

62 790

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

0

0

13 720

71 742

85 462

2 508

87 970

76 532

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Réserve légale

Réserve

statutaire

Primes, autres réserves

et report à nouveau (1)

Ecarts conversion/

réevaluation

Provisions

réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2009

43 257

346 951

47 256

271 608

-

2 463

65 410

776 945

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

 

 

 

-7 026

-7 026

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

43 788

 

14 596

 

 

-58 384

 

Affectation du résultat social 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-165

 

 

 

-165

Résultat de l’exercice 2010

 

 

 

 

 

 

67 331

67 331

Autres variations

 

 

 

 

 

14

 

14

Solde au 31 Décembre 2010

43 257

390 739

47 256

286 039

-

2 477

67 331

837 099

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2010

 

 

 

 

 

 

-7 071

-7 071

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

45 071

 

15 024

 

 

-60 095

-

Affectation du résultat social 2010

 

 

 

 

 

 

 

-

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-5

 

 

-165

-170

Résultat de l’exercice 2011

 

 

 

 

 

 

68 470

68 470

Autres variations

 

 

 

165

 

-43

 

122

Solde au 31 décembre 2011

43 257

435 810

47 256

301 223

-

2 434

68 470

898 450

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 475 milliers d'euros primes de fusion.

 

Note 20 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres

898 450

837 099

Fonds pour risques bancaires généraux

108 152

94 852

Dettes subordonnées et titres participatifs

87 970

76 532

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 094 572

1 008 483

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2011

Solde au 31/12/2010

 

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

588 652

429 870

Sur les établissements de crédit et institutions financières

577 716

419 525

Sur la clientèle

10 936

10 345

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

4 040 397

3 720 747

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 952 427

3 644 215

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

87 970

76 532

Engagements donnés

4 786

34 602

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

4 786

34 602

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 Opérations effectuées en devises

 

L’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 23 Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

462

461

701

699

Devises

241

241

351

351

Euros

221

220

350

348

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

462

461

701

699

 

Note 24 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 173 302

155 429

2 328 731

2 170 219

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

2 173 302

155 429

2 328 731

2 170 219

Swaps de taux d'intérêt

2 173 302

155 429

2 328 731

2 170 219

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

6 206

6 206

7 498

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

6 206

6 206

7 498

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

3 103

3 103

3 749

Vendus

 

3 103

3 103

3 749

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

2 173 302

161 635

2 334 937

2 177 717

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Options de change

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Options de taux

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

-

-

-

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

322 410

1 272 512

733 810

322 410

1 272 512

733 810

 

 

 

Caps, Floors, Collars

-

6 206

-

 

6 206

 

 

 

 

Forward taux

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Sous total

322 410

1 278 718

733 810

322 410

1 278 718

733 810

-

-

-

Swaps de devises

-

-

-

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

923

-

-

923

 

 

 

 

 

Sous total

923

-

-

923

-

-

-

-

-

Total

323 333

1 278 718

733 810

323 333

1 278 718

733 810

0

0

0

 

24.2. Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

923

 

1 400

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

52 942

2 328 731

34 896

2 170 219

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

6 206

 

7 498

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

52 942

2 335 860

34 896

2 179 117

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Sous total

-

-

-

-

Total

52 942

2 335 860

34 896

2 179 117

 

24.3. Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

70 175

2 103 127

155 429

Contrats assimilés (1)

 

 

 

6 206

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 25 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

 

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivé est donc non significatif pour la Caisse.

 

Note 26 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

923 987

813 048

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

3 819

 

. Engagements en faveur de la clientèle

920 168

813 048

Ouverture de crédits confirmés

615 941

-

- Ouverture de crédits documentaires

499

 

- Autres ouvertures de crédits confirmés

615 442

 

Autres engagements en faveur de la clientèle

304 227

 

Engagements de garantie

402 727

89 953

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

312 953

-

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

75

 

Autres garanties

312 881

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

89 774

89 953

Cautions immobilières

 

 

Garanties financières

 

 

Autres garanties d'ordre de la clientèle

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

390 152

340 000

. Engagements reçus d'établissements de crédit

152

 

. Engagements reçus de la clientèle

390 000

340 000

Engagements de garantie

1 735 665

1 585 349

. Engagements reçus d'établissements de crédit

82 453

84 131

. Engagements reçus de la clientèle

1 506 004

1 349 432

. Engagements garanties reçues des administrations publiques et assimilées

147 208

151 786

 

Note 27 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Dans le cadre du plan de relance de l’activité bancaire et de la création de la SFEF – Société de Financement de l’Economie Française, la Caisse Régionale Val de France a perçu des avances, via Crédit Agricole S.A., pour un montant s’élevant à 122 856 milliers d’euros au 31/12/2011.

 

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole S.A. une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 182 757 milliers d’euros.

 

Afin de couvrir le déficit en liquidités des Caisses Régionales, Crédit Agricole SA a créé une filiale à 100%, Crédit Agricole Home Loan SFH, chargée de lever des ressources redistribuées aux Caisses Régionales par l’intermédiaire de Crédit Agricole SA.

 

Au 31/12/2011 le montant des avances s’élève à 196 273 milliers d’euros pour une durée allant de 3 à 22 ans.

 

En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole Home Loan SFH une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s’élève à 314 614 milliers d’euros.

 

Dans le cadre de l’opération « Switch », la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole SA des garanties à la hauteur de 312 881 K€.

 

Note 28 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 073

708

Sur opérations internes au Crédit Agricole

17 386

15 648

Sur opérations avec la clientèle

221 099

214 682

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 063

9 340

Produit net sur opérations de macro-couverture

7 025

9 013

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

952

263

Intérêts et produits assimilés

258 598

249 654

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 490

331

Sur opérations internes au Crédit Agricole

98 383

90 411

Sur opérations avec la clientèle

25 594

29 022

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Sur dettes représentées par un titre (1)

263

109

Autres intérêts et charges assimilées

85

162

Intérêts et charges assimilées

126 815

120 035

Total produits nets d'intérêt et revenus assimilés (1)

131 783

129 619

(1) Le montant des dettes subordonnées au 31 décembre 2011 est de 87 970 milliers d'euros, il était de 76 532 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 29 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres de placement

134

119

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

8 929

9 221

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus fixes

9 063

9 340

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

22 265

21 429

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

22 265

21 429

Total des revenus sur titres

31 328

30 769

 

Note 30 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

118

-2

116

187

-2

185

Sur opérations internes au crédit agricole

21 649

-10 091

11 558

23 545

-8 614

14 931

Sur opérations avec la clientèle

25 139

-497

24 642

23 282

-425

22 857

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-4

-4

Sur opérations de change

42

 

42

24

 

24

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

166

 

166

 

 

-

Sur prestations de services financiers (1)

71 050

-6 080

64 970

72 265

-6 790

65 475

Provision pour risques sur commissions

324

-219

105

1 222

-1 027

195

Total produit net des commissions

118 487

-16 893

101 595

120 525

-16 862

103 663

(1) dont prestations d'assurance-vie : 11 367 milliers d'euros.

 

Note 31 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Solde des opérations sur titres de transaction

3

-16

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

112

95

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-

66

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

115

145

 

Note 32 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-1 453

-341

Reprises de dépréciations

124

468

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-1 329

127

Plus-values de cession réalisées

1 099

3 002

Moins-values de cession réalisées

-1 484

-62

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

-385

2 940

Frais d'acquisition

-1

 

Solde des opérations sur titres de placement

-1 715

3 067

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-50

-7

Reprises de dépréciations

 

68

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-50

61

Plus-values de cession réalisées

280

 

Moins-values de cession réalisées

 

-44

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

280

-44

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

230

17

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

-1 484

3 085

 

Note 33 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Produits divers

1 274

1 480

Quote part des opérations faites en commun

17

17

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

1 291

1 497

Charges diverses

714

726

Quote part des opérations faites en commun

358

235

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

110

40

Autres charges d'exploitation bancaire

1 183

1 001

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

108

496

 

Note 34 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

42 539

42 086

Charges sociales :

20 723

20 404

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

5 412

5 521

Intéressement et participation

9 312

9 157

Impôts et taxes sur rémunérations

5 909

5 610

Total des charges de personnel

78 483

77 257

Refacturation et transferts de charges de personnel

-3 032

-3 271

Frais de personnel nets

75 451

73 986

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

5 649

4 566

Services extérieurs et autres frais administratifs

41 187

39 839

Total des charges administratives

46 836

44 405

Refacturation et transferts de charges administratives

-365

-454

Frais administratifs nets

46 471

43 951

Charges générales d'exploitation

121 922

117 937

 

Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégories de personnel

31/12/2011

31/12/2010

Cadres

325

321

Non cadres

866

852

Total

1 191

1 173

Dont :

 

 

- France

1 191

1 173

- Étranger

 

 

Dont : personnel mis à disposition

21

28

 

Rémunérations des dirigeants :

 

Durant l’année 2011, le montant global des rémunérations de toute nature allouées aux membres du Conseil d’Administration s’est élevé à 109 milliers d’euros et le montant global des rémunérations de toutes natures allouées aux membres de la direction de la société s’est élevé à 1 998 milliers d’euros.

 

Note 35 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux provisions et dépréciations

-37 322

-69 443

Dépréciations de créances douteuses

-32 787

-40 191

Autres provisions et dépréciations

-4 535

-29 252

Reprises de provisions et dépréciations

39 116

54 711

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

33 755

33 357

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

5 361

21 354

Variation des provisions et dépréciations

1 794

-14 732

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-198

-312

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-6 977

-5 963

Décote sur prêts restructurés

-130

-41

Récupérations sur créances amorties

1 451

1 664

Autres pertes

-12

 

Coût du risque

-4 072

-19 384

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 4 743 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 2 045 milliers d'euros

(2) Dont 201 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 60 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises :

(4) Dont 4 743 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 36 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-4 615

-2 818

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-4 615

-2 818

Reprises de dépréciations

1 984

33

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 984

33

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 631

-2 785

Sur titres d'investissement

-

-

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 631

-2 785

Plus-values de cessions réalisées

2

405

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2

405

Moins-values de cessions réalisées

-884

-1 078

Sur titres d'investissement

 

-1 078

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-884

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

-882

-673

Sur titres d'investissement

-

-1 078

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-882

405

Solde en perte ou en bénéfice

-3 513

-3 458

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

8

535

Moins-values de cessions

-2

-7

Solde en perte ou en bénéfice

6

528

Résultat net sur actifs immobilisés

-3 507

-2 930

 

Note 37 Impôt sur les bénéfices :

 

Impôts sur les bénéfices

(en milliers d'euros)

Montant 2011

Montant 2010

Ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

36 165

36 089

Partie afférente à un redressement fiscal

 

 

Partie afférente au résultat exceptionnel

 

 

Total

36 165

36 089

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale. La différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration fiscale s’élève à 1 139 milliers d’euros.

 

Note 38 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

Note 39 Affectation des résultats

 

(En milliers d'euros)

 

Bénéfice de l'exercice

68 470

Report à nouveau

-4

Affectation à la réserve légale

45 951

Affectation en autres réserves

15 317

Intérêts des parts sociales et CCA

7 197

 

Note 40 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 41 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

 

(en milliers d'euros)

ERNST & YOUNG

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

82

100 %

73

100 %

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-total

82

100 %

73

100 %

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

0

0 %

0

0 %

Total

82

100 %

73

100 %

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre Caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre Caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre Caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre Caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte appli cation.

- Votre Caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifique prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 24 février 2012.

Les Commissaires aux Comptes,

 

KPMG Audit FSI

ERNST & YOUNG Audit

Gabriel Morin

Frank Astoux

 

B.– Comptes consolidés au 31/12/2011

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 27/01/2012

Et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 22/03/2012

 

Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres.

RCS Chartres : 400 868 188.

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,5 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

  

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d’épargne à régime spécial

Les ressources d’épargne à régime spécial (Livret d’Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d’épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d’avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d’origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

– Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA.

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25% de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole SA exerce sur les Caisses régionales.

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction pour une durée d’un an renouvelable. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’ACP.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA, compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole SA . Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole SA. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole SA.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyées par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2011 s’élève à 74 228 milliers d’euros (dont 2 486 milliers d’euros de dettes rattachées).

 

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat :

 

(en milliers d’euros)

Notes

12/2011

12/2010

Produits d’intérêts & assimilés

4.1

297 885

284 657

Charges d’intérêts & assimilés

4.1

-158 632

-147 473

Commissions produits

4.2

121 031

122 049

Commissions charges

4.2

-14 720

-14 372

Gains ou pertes nets sur instr fin à la jv par résultat

4.3

436

696

Gains ou pertes nets sur afs

4.4 - 6.4

11 528

15 155

Produits des autres activités

4.5

2 365

2 807

Charges des autres activités

4.5

-1 235

-2 697

Produit net bancaire

 

258 658

260 822

Charges générales d’exploitation

4.6 - 7.1 - 7.4

-122 614

-117 922

Dot aux amort et aux dépr sur immo incorp et corp

4.7

-6 987

-7 448

Résultat brut d’exploitation

 

129 057

135 452

Coût du risque

4.8

-4 071

-19 384

Résultat d’exploitation

4.10

124 986

116 068

Quote part de résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

4.9

6

528

Variation de valeur des écarts d’acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

4.10

124 992

116 596

Impôts sur les bénéfices

4.10

-38 803

-34 566

Résultat net d’impôt des act arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

4.10

86 189

82 030

Résultat net - part minoritaires

4.10

0

0

Résultat net - part groupe

 

86 189

82 030

 

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres :

 

Actifs donnés en garantie de passif

(en milliers d’euros)

Notes

12/2011

12/2010

Réserves de conv. - part Gp

 

 

 

Réserves IAS liées aux actifs disponibles à la vente

 

-4 833

-3 918

Réserves IAS liées aux instruments dérivés

 

 

436

Réserves IAS gains / pertes actuar sur avantage post emploi

 

259

69

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe, hors entités mises en équivalence

 

-4 574

-3 413

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

4.11

-4 574

-3 413

Résultat de l’exercice - part groupe

 

86 189

82 030

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

81 615

78 617

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

 

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

81 615

78 617

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

Bilan actif :

 

(en milliers d’euros)

Notes

12/2011

12/2010

Caisse, banque centrales

6.1

24 865

22 611

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

12 696

22 261

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

115 775

82 327

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4 - 6.6

755 676

728 402

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

551 193

333 245

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

5 727 295

5 491 515

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.2 - 3.4

50 734

32 905

Actifs financiers détenus jusqu’à échéance

6.6 - 6.8

192 941

184 601

Actifs d’impôts courants

6.10

9 472

21 961

Actifs d’impôts différés

6.10

27 399

29 182

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

115 360

156 975

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations et parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.12

48

49

Immobilisations corporelles

6.13

41 511

40 916

Immobilisations incorporelles

6.13

822

807

Ecart d’acquisition

 

 

 

Actif

 

7 625 787

7 147 757

 

Bilan passif :

 

(en milliers d’euros)

Notes

12/2011

12/2010

Banques centrales

 

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat

6.2

3 463

2 079

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

62 835

47 431

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.7

3 937 879

3 630 999

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.7

2 189 000

2 115 729

Dettes représentées par un titre

3.2 - 3.3 - 6.9

22 949

11 944

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.4

101 227

63 841

Passifs d’impôts courants

6.10

 

32 542

Passifs d’impôts différés

6.10

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

124 956

145 335

Dettes liées aux actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Provision technique des entreprises d’assurance

 

 

 

Provisions

6.14

12 662

13 412

Dettes subordonnées

3.2 - 3.3 - 6.9

13 742

13 742

Total capitaux propres

6.15

1 157 074

1 070 703

Capitaux propres part du groupe

 

1 157 064

1 070 693

Capital et réserves liées

 

267 602

253 968

Réserves consolidées

 

797 626

724 474

Gains et pertes latents ou différés part du groupe

 

5 647

10 221

Résultat de l’exercice - part du groupe

 

86 189

82 030

Intérêts minoritaires

 

10

10

Passif

 

7 625 787

7 147 757

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves conso. part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitx propres part des minorit.

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves conso. liées au capital (1)

Elim. des titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

89 242

880 630

-19

969 853

13 634

 

983 487

10

983 497

Augmentation de capital

17 590

 

-33

17 557

 

 

17 557

 

17 557

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2010

 

-8 544

 

-8 544

 

 

-8 544

 

-8 544

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

17 590

-8 544

-33

9 013

0

0

9 013

0

9 013

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-3 413

0

-3 413

0

-3 413

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2010

 

 

 

 

 

82 030

82 030

 

82 030

Autres variations

 

-424

 

-424

 

 

-424

 

-424

Capitaux propres au 31 décembre 2010

106 832

871 662

-52

978 442

10 221

82 030

1 070 693

10

1 070 703

Affectation du résultat 2010

 

82 030

 

82 030

 

-82 030

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2011

106 832

953 692

-52

1 060 472

10 221

0

1 070 693

10

1 070 703

Augmentation de capital

13 634

 

 

13 634

 

 

13 634

 

13 634

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2011

 

-8 874

 

-8 874

 

 

-8 874

 

-8 874

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

13 634

-8 874

0

4 760

0

0

4 760

0

4 760

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-4 574

0

-4 574

0

-4 574

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2011

 

 

 

 

 

86 189

86 189

 

86 189

Autres variations

 

-4

 

-4

 

 

-4

 

-4

Capitaux propres au 31 décembre 2011

120 466

944 814

-52

1 065 228

5 647

86 189

1 157 064

10

1 157 074

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

L’augmentation de capital (13.634 milliers d’euros) correspond aux souscriptions de parts sociales caisses locales par les clients sur l’exercice 2011.

Les capitaux propres du Groupe s’élèvent à 1 157 074 milliers d’euros. Ils augmentent de 86 371 milliers d’euros depuis la clôture de l’exercice précédent (soit + 8%). Cette hausse s’explique principalement par :

 

- le résultat net consolidé au 31 décembre 2011, qui s’élève à 86 189 milliers d’euros,

- les dividendes versés à Crédit Agricole SA et aux sociétaires des Caisses locales, qui s’élèvent à 8 874 milliers d’euros.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de [l’entité] en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Résultat avant impôts

124 992

116 596

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

6 988

7 450

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

3 558

18 001

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

875

-678

Résultat net des activités de financement

533

534

Autres mouvements

16 778

-2 634

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

28 732

22 673

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

36 986

68 550

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-172 749

-184 794

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-81

-80 137

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

1 399

-7 504

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-57 635

-33 784

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-192 080

-237 669

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

-38 356

-98 400

Flux liés aux participations (1)

-5 289

-367

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 592

-4 198

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-12 881

-4 565

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

4 812

9 056

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-533

-534

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

4 279

8 522

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-46 958

-94 443

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

37 244

131 687

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

22 611

25 552

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

14 633

106 135

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-9 714

37 244

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

24 865

22 611

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-34 579

14 633

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-46 958

-94 443

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2011, l’impact des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 6 100 K€, portant notamment sur les opérations suivantes :

Val de France Expansion : 3 000 K€

Val de France Immobilier : 1 000 K€

SEMCAD : 56 K€

Logiciel Immo : 12 K€

Sacam Avenir : 469 K€

Fiatnet : 754 K€

Sacam International : 809 K€ (libération de 1 264 196 titres)

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des sociétaires comprend le paiement des intérêts versés aux porteurs de parts sociales, à hauteur de 8 874 K€ pour l’année 2011 ; ainsi que les souscriptions de parts sociales pour un montant de 13 634 milliers d’euros.

 

Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2011 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2010

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2011 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2011. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droits de souscription d’actions. 

23 décembre 2009

(UE n° 1293/2009)

1er janvier 2011

Amendement des normes IFRS 1R, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants.

30 juin 2010

(UE n° 574/2010)

1er janvier 2011

Amendement de la norme IAS 24, relatif à l’information au titre des parties liées sous forme d’organisme d’Etat. 

19 juillet 2010

(UE 632/2010)

1er janvier 2011

Amendement de l’interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. 

19 juillet 2010

(UE 633/2010)

1er janvier 2011

Interprétation d’IFRIC 19, relative à l’extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres.

23 juillet 2010

(UE n° 662/2010)

1er janvier 2011

Amendements portant améliorations annuelles (2008-2010) modifiant les normes et interprétations suivantes : IFRS 1, IFRS 3R, IFRS 7, IAS 1, IAS 27, IAS 34, IFRIC13

18 février 2011

UE n° 149/2011

1er janvier 2011

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement d’IFRS 7 sur les transferts d’actifs financiers

22 novembre 2011

(UE n°1205/2011)

1er janvier 2012

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2011.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances irrécouvrables ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entités mises en équivalence.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

- Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

 

- Force Clic euro pour un montant de 1 000 milliers d’euros

- BMTN Bull Dividende pour un montant de 5 000 milliers d’euros

- Protection boost actions pour 893 milliers d’euros

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

- Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Les titres non cotés SAS Rue la Boétie, classés en AFS ont une « nature particulière » ils sont essentiels à la structure mutualiste du groupe. Leur détention permet d’assurer la stabilité et la cohésion au sein des différentes entités du Groupe. Compte tenu du contexte de crise financière et de la volatilité des marchés constatée ces dernières années, le calibrage de la durée d’observation pour ces titres stratégiques doit être modifié dans la mesure où la période de 3 ans ne permet plus – dans ce contexte - d’appréhender les caractéristiques spécifiques de ces titres, qui, par ailleurs, ne peuvent être librement cédés par les Caisses régionales sur le marché. Ainsi, une indication objective de baisse prolongée est dorénavant constatée lorsque la situation de moins-value latente de ces titres au regard de leur valeur comptable s’étend sur une période de plus de 10 ans (qui correspond mieux à la nature de ces titres particuliers)

 

Cette évolution est sans impact sur les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

- Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

- Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

- Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée d’encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

Dépréciations sur encours en souffrance. — Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Autres dépréciations sur base collective. — Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles.

 

Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a doté une provision filière portant sur les secteurs CHR, boulangerie, LBO, agences immobilières, céréales.

 

- Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l’Etat.

En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l’Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l’origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

- Titres au passif

- Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.17.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

- La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

 

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur: seul l’instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L’élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l’arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d’écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture de flux de trésorerie: l’instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu’à ce que l’élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d’écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture d’investissement net à l’étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l’investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l’investissement net à l’étranger sort du périmètre de consolidation.

 

– Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé.

Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l’AMF, le CNC et l’ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

- Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

- Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c’est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

-Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres : – Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d’actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n’entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l’inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises.

 

- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d’actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l’élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu’à l’échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.14.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les rémunérations différés de plus de douze mois.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

- Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d’actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l’engagement, c’est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d’évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 la totalité des écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat.

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

- Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d’impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill ;

- la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d’impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l’on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 10% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L’impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l’exercice sauf dans la mesure où l’impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d’entreprises.

 

Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l’entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d’impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l’intention, soit de régler les passifs et actifs d’impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s’attend à ce que des montants importants d’actifs ou de passifs d’impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions:

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d’une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

I) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

II) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

III) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

 

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôt que par l’utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l’actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s’est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s’inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l’Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d’organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d’intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d’un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C’est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l’agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu’elles n’entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité, par le SIC 12.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L’intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d’actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

 

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2011 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12.

 

2.1. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Le fonds commun de placement Val de France Rendement est consolidé depuis le 30/06/2010.

 

2.2. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Au 31 décembre 2011, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20% et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Nom de l’entité

valeur au bilan en K€

% de contrôle

EURL Boutet

8

100%

SAS Crédit Agricole Immobilier

3 000

100%

SAS Val de France Expansion

5 000

100%

CARCIE

210

21%

 

Ces entités sont exclues du périmètre de consolidation car leur contribution est non significative.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la direction des crédits, des risques et de l’organisation qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.1)

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

Exposition maximale au risque de crédit

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

10 634

9 661

Instruments dérivés de couverture

115 775

82 327

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

302 703

283 617

Prêts et créances sur les établissements de crédit hors opérations internes

1 487

19

Prêts et créances sur la clientèle

5 727 295

5 491 515

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

192 941

184 601

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 350 835

6 051 740

Engagements de financement donnés hors opérations internes

920 168

813 048

Engagements de garantie financière donnés hors opérations internes

89 837

89 953

Provisions - Engagements par signature

-1 724

-1 428

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

1 008 281

901 573

Total Exposition nette

7 359 116

6 953 313

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

Au 31/12/2011 :

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par agent économique

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours

dépréciés

Dépréciation

individuelle

Dépréciation

collective

Total

Administrations centrales

6 347

 

 

 

6 347

Etablissements de crédit

1 487

 

 

 

1 487

Institutions non établissements de crédit

795 587

5 400

1 567

 

794 020

Grandes entreprises

1 034 919

41 001

31 256

17 357

986 306

Clientèle de détail

4 041 907

79 096

52 191

49 094

3 940 622

Banques centrales

 

 

 

 

0

Total (1)

5 880 247

125 497

85 014

66 451

5 728 782

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées.

 

Au 31/12/2010 :

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par agent économique

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours

dépréciés

Dépr indiv

Dépr coll

Total

Administrations centrales

11 329

 

 

 

11 329

Etablissements de crédit

19

 

 

 

19

Institutions non établissements de crédit

736 504

3 650

1 087

 

735 417

Grandes entreprises

1 090 741

44 764

33 514

10 130

1 047 097

Clientèle de détail

3 777 960

75 093

48 199

57 456

3 672 305

Banques centrales

 

 

 

 

0

Total

5 616 553

123 507

82 800

67 586

5 466 167

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

25 367

Valeurs au bilan

 

 

 

 

5 491 534

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

1 789

3 401

Etablissements de crédit

 

 

Institutions non établissements de crédit

279 714

210 936

Grandes entreprises

235 679

188 184

Clientèle de détail

402 986

410 527

Banques centrales - hors IG

 

 

Total

920 168

813 048

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

9 113

 

Etablissements de crédit

 

 

Institutions non établissements de crédit

157

4 522

Grandes entreprises

72 659

75 825

Clientèle de détail

7 845

9 606

Banques centrales - hors IG

 

 

Total

89 774

89 953

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

Dettes envers la clientèle - ventilation par agent économique

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Administrations centrales

 

 

Etablissements de crédit

 

 

Institutions non établissements de crédit

1 244

2 955

Grandes entreprises

403 572

377 829

Clientèle de détail

1 784 184

1 726 149

Banques centrales - hors IG

 

 

Total

2 189 000

2 106 933

Dettes rattachées

 

8 796

Valeur au bilan

2 189 000

2 115 729

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

Au 31/12/2011 :

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par zone géographique

(en milliers d’euros)

Encours Bruts

Dont encours dépréciés

Dépréciations / encours dépréciés

Total

France (y compris Dom Tom)

5 860 932

125 141

-84 772

5 776 160

Autres pays de l’UE

8 321

231

-231

8 090

Autres pays de l’Europe

845

 

 

845

Amérique du Nord

8 009

121

-8

8 001

Amérique centrale et du Sud

 

 

 

0

Afrique et Moyen Orient

1 256

3

-2

1 254

Japon

19

 

 

19

Asie et Océanie (hors Japon)

864

 

 

864

Total (1)

5 880 247

125 497

-85 014

5 795 233

Dépréciations sur base collective

 

 

 

-66 451

Valeurs au bilan

 

 

 

5 728 782

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées.

 

Au 31/12/2010 :

 

Prêts et créances sur les EC et la clientèle par zone géographique

(en milliers d'euros)

Encours Bruts

Dont encours dépréciés

Dépréciations / encours

dépréciés

Total

France (y compris Dom Tom)

5 596 825

123 165

-82 610

5 514 215

Autres pays de l'UE

8 748

209

-185

8 563

Autres pays de l'Europe

614

 

 

614

Amérique du Nord

7 849

131

-4

7 845

Amérique centrale et du Sud

284

 

 

284

Afrique et Moyen Orient

1 275

2

-1

1 274

Japon

26

 

 

26

Asie et Océanie (hors Japon)

932

 

 

932

Total

5 616 553

123 507

-82 800

5 533 753

Dépréciations sur base collective

 

 

 

-67 586

Créances rattachées nettes

 

 

 

25 367

Valeurs au bilan

 

 

 

5 491 534

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris Dom Tom)

919 793

812 482

Autres pays de l'UE

233

412

Autres pays de l'Europe

30

44

Amérique du Nord

27

34

Amérique centrale et du Sud

5

9

Afrique et Moyen Orient

69

59

Japon

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

11

8

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

920 168

813 048

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris Dom Tom)

89 774

89 953

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays de l'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amérique centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Japon

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

89 774

89 953

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

Dettes envers la clientèle - ventilation par zone géographique

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

France (y compris Dom Tom)

2 178 754

2 097 575

Autres pays de l'UE

4 647

4 233

Autres pays de l'Europe

1 094

1 085

Amérique du Nord

1 911

1 472

Amérique centrale et du Sud

465

766

Afrique et Moyen Orient

1 791

1 651

Japon

20

15

Asie et Océanie (hors Japon)

318

136

Total

2 189 000

2 106 933

Dettes rattachées

 

8 796

Valeur au bilan

2 189 000

2 115 729

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

individue-

llement

Dépréciations d'actifs financiers

individue-

llement et

collectivement testés

 

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

 ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

2 970

1 789

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

118 621

4 898

14

0

123 533

40 483

151 465

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

65 370

 

 

 

65 370

3 833

1 567

Grandes entreprises

14 207

1 521

 

 

15 728

9 745

48 613

Clientèle de détail

39 044

3 377

14

 

42 435

26 905

101 285

Total

118 621

4 898

14

0

123 533

43 453

153 254

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2010

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette

comptable des actifs dépréciés

individu-

ellement

Dépréciations d'actifs financiers

individu-

ellement et

collectivement testés

 

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

1 188

1 485

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

112 079

17 154

568

0

129 801

40 707

154 792

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

32 751

13 912

 

 

46 663

2 563

1 131

Grandes entreprises

18 840

615

1

 

19 456

11 250

45 159

Clientèle de détail

60 488

2 627

567

 

63 682

26 894

108 502

Total

112 079

17 154

568

0

129 801

41 895

156 277

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.2)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

Instruments dérivés de couverture -

JV actif

(en milliers d’euros)

12/2011

12/2011

12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

moins 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

 

 

Instrument de taux d’intérêt

0

0

0

5 558

34 228

75 989

115 775

82 327

Futures

 

 

 

 

 

 

0

0

FRA

 

 

 

 

 

 

0

0

Swaps de taux d’intérêts

 

 

 

5 558

34 228

75 989

115 775

82 327

Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

0

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

0

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Options de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

 

 

 

 

0

0

Sous-total

 

 

 

5 558

34 228

75 989

115 775

82 327

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

5 558

34 228

75 989

115 775

82 327

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

Instruments dérivés de couverture -

JV Passif

(en milliers d’euros)

12/2011

12/2011

12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de

marché

Total en valeur de marché

 

moins 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

 

 

Instrument de taux d’intérêt

0

0

0

3 942

45 496

13 397

62 835

47 431

Futures

 

 

 

 

 

 

0

0

FRA

 

 

 

 

 

 

0

0

Swaps de taux d’intérêts

 

 

 

3 942

45 496

13 397

62 835

47 431

Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

0

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

0

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Options de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

 

 

 

 

0

0

Sous-total

 

 

 

3 942

45 496

13 397

62 835

47 431

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

3 942

45 496

13 397

62 835

47 431

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

Instruments dérivés de transaction - JV Actif

(en milliers d'euros)

2011.12

2011.12

2010.12

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

moins 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

 

 

Instrument de taux d'intérêt

0

0

0

58

1 654

1 752

3 463

2 079

Futures

 

 

 

 

 

 

0

0

FRA

 

 

 

 

 

 

0

0

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

58

1 633

1 752

3 442

2 055

Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

0

Caps-floors-collars

 

 

 

 

21

 

21

24

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

0

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Options de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

 

 

 

 

0

0

Sous-total

 

 

 

58

1 654

1 752

3 463

2 079

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

58

1 654

1 752

3 463

2 079

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

Instruments dérivés de transaction - JV Passif

(en milliers d'euros)

2011.12

2011.12

2010.12

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de

marché

Total en valeur de

marché

 

moins 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

- de 1 an

de 1 à 5 ans

+ 5 ans

 

 

Instrument de taux d'intérêt

0

0

0

58

1 654

1 752

3 463

2 079

Futures

 

 

 

 

 

 

0

0

FRA

 

 

 

 

 

 

0

0

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

58

1 633

1 752

3 442

2 055

Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

0

Caps-floors-collars

 

 

 

 

21

 

21

24

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

0

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Options de change

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

0

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

 

 

 

 

0

0

Sous-total

 

 

 

58

1 654

1 752

3 463

2 079

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

58

1 654

1 752

3 463

2 079

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

Opérations sur Instruments dérivés - montant des engagements

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Instruments de taux d'intérêt

2 334 937

2 177 717

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

2 328 731

2 170 219

Options de taux, Caps-floors-collars, Autres instruments conditionnels

6 206

7 498

Instruments de devises et or

0

0

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

 

Autres instruments

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

 

Autres

 

 

Sous-total

2 334 937

2 177 717

Opérations de change à terme

923

1 400

Total

2 335 860

2 179 117

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

Contribution des devises au bilan consolidé

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EURO

7 621 608

7 620 610

7 144 346

7 144 346

YEN

 

 

19

19

DOLLAR US

3 106

4 104

3 144

3 153

Autres devises

991

991

197

197

Autres devises de l'UE

82

82

51

42

Total

7 625 787

7 625 787

7 147 757

7 147 757

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées à durée déterminée

Dettes

subordonnées à durée indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées à

durée déterminée

Dettes

subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

13 720

 

 

13 720

 

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

USD

 

 

 

 

 

 

JPY

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Total

0

13 720

0

0

13 720

0

 

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

Prêts et créances sur les EC et sur la clientèle par durée résiduelle au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

63 024

9 331

208 378

270 460

551 193

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

420 634

640 203

1 972 240

2 845 683

5 878 760

Total

483 658

649 534

2 180 618

3 116 143

6 429 953

Dépréciations

 

-151 465

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

6 278 488

 

Prêts et créances sur les EC et sur la clientèle par durée résiduelle au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

71 527

9 242

151 061

94 088

325 918

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

327 285

619 774

1 936 937

2 732 538

5 616 534

Total

398 812

629 016

2 087 998

2 826 626

5 942 452

Dépréciations

 

616 650

2 075 632

2 814 260

154 792

Créances rattachées

 

37 100

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 824 760

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

Dettes envers les EC et la clientèle par durée résiduelle au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 074 496

1 061 833

834 926

966 629

3 937 879

Dettes envers la clientèle

1 689 449

61 525

437 839

186

2 189 000

Valeur nettes au bilan (1)

2 763 945

1 123 358

1 272 765

966 815

6 126 879

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées.

 

Dettes envers les EC et la clientèle par durée résiduelle au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

974 441

946 489

811 537

892 290

3 624 757

Dettes envers la clientèle

1 676 183

51 855

355 114

23 781

2 106 933

Total

2 650 624

998 344

1 166 651

916 071

5 731 690

Dettes rattachées

 

 

 

 

15 038

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 746 728

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par DRAC

(en milliers d'euros)

12/2011

 

=< 3 mois

> 3 mois =< 1an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

410

 

2500

 

2 910

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

4 826

15 212

 

 

20 039

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Valeur au bilan

5 236

15 212

2 500

0

22 949

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

22

 

 

13 720

13 742

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Valeur au bilan

22

0

0

13 720

13 742

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par DRAC

(en milliers d'euros)

12/2010

 

=< 3 mois

> 3 mois =< 1an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

482

250

 

 

732

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

8 150

3 000

 

 

11 150

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

8 632

3 250

0

0

11 882

Dettes rattachées

 

 

 

 

62

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 944

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

13 720

13 720

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Valeur au bilan

0

0

0

13 720

13 720

Dettes rattachées

 

 

 

 

22

Valeur au bilan

 

 

 

 

13 742

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c’est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Garanties financières données

1 724

 

 

 

1 724

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Garanties financières données

1 428

 

 

 

1 428

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.3)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

Instruments dérivés de couverture

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Valeur de marché

Montant

Valeur de marché

Montant

 

Positive

Négative

Notionnel

Positive

Négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

115 775

62 835

2 173 302

82 327

47 431

2 069 989

Taux d'intérêt

115 775

62 835

2 173 302

82 327

47 431

2 069 989

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

0

0

0

Taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

0

0

0

Total instruments dérivés de couverture

115 775

62 835

2 173 302

82 327

47 431

2 069 989

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion chapitre 5.4)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l’exigence Bâle II ne pouvant être inférieure à 80% de l’exigence Bâle I).

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%. En 2011 comme en 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

Produits et charges d'intérêts

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 071

708

Sur opérations internes Crédit Agricole

14 152

12 486

Sur opérations avec la clientèle

228 813

223 019

Intérêts courus et échus sur actifs fin disponibles à la vente

31

12

Intérêts courus et échus sur actifs fin HTM

8 592

8 887

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

43 226

39 545

Opérations de location financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

297 885

284 657

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 489

-331

Sur opérations internes Crédit Agricole

-95 349

-88 415

Sur opérations avec la clientèle

-22 676

-26 262

Sur dettes représentées par un titre

-324

-117

Sur dettes subordonnées

-533

-534

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-37 260

-31 814

Opérations de location financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-1

 

Charges d'intérêts

-158 632

-147 473

(1) Dont 4274 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2011 contre 4 320 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

(2) Dont 4 738 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31décembre 2011 contre 4359 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

4.2. Commissions nettes :

 

Commissions nettes

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

118

-2

116

187

-2

185

Sur opérations internes Crédit Agricole

21 649

-7 370

14 279

23 545

-7 232

16 313

Sur opérations avec la clientèle

25 353

-716

24 637

23 479

-619

22 860

Sur opérations sur titres

0

-4

-4

0

-4

-4

Sur opérations de change

42

0

42

24

0

24

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors-bilan

2 819

-548

2 271

2 549

-408

2 141

Sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers

67 901

-6 080

61 821

68 752

-6 106

62 646

Gestion d'OPCVM, fiducie & activités analogues

3 149

0

3 149

3 513

-1

3 512

Produits nets des commissions

121 031

-14 720

106 311

122 049

-14 372

107 677

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Dividendes recus

 

 

Variation à la JV "coupon plein" des A/ P à la JV par RT - Nature

91

188

Variation à la JV "coupon plein" des A/ P à la JV par RT - Option

231

413

Solde des opé de change et instruments fin. Assimilés

114

95

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

436

696

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Profits

Pertes

Net

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 991

-4 991

0

3 849

-3 849

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

2 551

-2 440

111

2 257

-1 574

683

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 440

-2 551

-111

1 592

-2 275

-683

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

250 489

-250 489

0

188 311

-188 311

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

115 466

-135 023

-19 557

94 160

-93 657

503

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

135 023

-115 466

19 557

94 151

-94 654

-503

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

255 480

-255 480

0

192 160

-192 160

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers :

 

Profit net ou perte nette sur actifs disponibles à la vente

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Dividendes reçus

13 942

12 861

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

-1 227

3 372

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (1)

-1 187

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

-1 078

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

11 528

15 155

* Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8.

(1) Crédit agricole Val de France Rendement : 1 119

Sacam Santeffi : 12

CA Innove : 32

Greenway Arbitrage : 23

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

Produits et charges nets des autres activités

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniqies des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-2

-2

Autres produits (charges) nets

1 132

112

Produits (charges) des autres activités

1 130

110

 

4.6. Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Charges de personnel

-75 859

-73 696

Impôts & taxes

-5 664

-4 568

Services extérieurs et autres charges

-41 091

-39 658

Charges d'exploitation

-122 614

-117 922

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2011 est donnée ci-dessous :

 

(En milliers d'euros hors taxe)

2011

2010

 

Ernst et Young

KPMG

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

82

73

155

153

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

 

 

0

 

Total

82

73

155

153

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Dotations aux amortissements

-6 987

-7 448

Immobilisations corporelles

-6 948

-7 435

Immobilisations incorporelles

-39

-13

Dotations aux dépréciations

0

0

Immobilisations corporelles

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

Total

-6 987

-7 448

 

4.8. Coût du risque :

 

Coût du risque

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-37 323

-69 442

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-35 549

-68 449

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

-9

Engagements par signature

-1 570

-750

Risques et charges

-204

-234

Reprises de provisions et de dépréciations

32 128

48 747

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

30 865

46 317

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

4

 

Engagements par signature

1 164

12

Risques et charges

95

2 418

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-5 195

-20 695

Autres pertes nettes

1 124

1 311

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-197

-307

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 451

1 664

Décôtes sur crédits restructurés

-130

-41

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

0

-5

Total

-4 071

-19 384

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

6

528

Plus-values de cession

8

535

Moins-values de cession

-2

-7

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

0

Total

6

528

 

4.10. Impôts :

 

Charge d’impôt :

 

Charges d'impôts

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Charge d'impôt courant

-37 193

-36 702

Charge d'impôt différé

-1 610

2 136

Charge d'impôt de la période

-38 803

-34 566

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

 

31/12/2011

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

124 992

36,10 %

45 122

Etat des différences permanentes

 

 

-3 940

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

219

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-332

Effet des autres éléments

 

 

-2 266

Taux et charge effectif d'impôt

 

31,04 %

38 803

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2011.

 

31/12/2010

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

116 596

34,43 %

40 144

Etat des différences permanentes

 

 

231

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 354

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-493

Effet des autres éléments

 

 

-7 670

Taux et charge effectif d'impôt

 

29,64 %

34 566

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d’impôts.

 

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(en milliers d'euros)

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation

de juste valeur

des dérivés

de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantage

post emploi

Total des gains / pertes comptabilisés

directement

en capitaux propres

12/2011

 

 

 

 

 

Variation de juste valeur

 

-5 638

 

 

-5 638

Transfert en compte de résultat

 

805

 

 

805

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

259

259

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

0

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N (part du groupe)

0

-4 833

0

259

-4 574

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N (part minoritaire)

0

0

0

0

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N

0

-4 833

0

259

-4 574

12/2010

 

 

 

 

 

Variation de juste valeur

 

-1 629

436

 

-1 193

Transfert en compte de résultat

 

-2 289

 

 

-2 289

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

69

69

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N-1 (part du groupe)

0

-3 918

436

69

-3 413

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N-1 (part minoritaire)

0

0

0

0

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres de la période N-1

0

-3 918

436

69

-3 413

 

Total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente

Montant brut

Impôt

Total net

2011.12

-4 418

-415

-4 833

2010.12

2 089

-6 007

-3 918

 

5. Informations sectorielles

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité et dans la banque de proximité.

La clientèle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d’épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d’assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d’assurance IARD et de prévoyance, s’ajoutant à la gamme des produits d’assurance-vie.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, Banques centrales :

 

Caisses, banques centrales

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

24 318

 

21 382

 

Banques centrales

547

 

1 229

 

Valeur au bilan

24 865

0

22 611

0

 

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 655

3 492

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

8 041

18 769

Juste valeur au bilan

12 696

22 261

dont titres prêtés

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros)

 12/2011

12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 192

1 413

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

302

Actions et autres titres à revenu variable

1 192

1 111

Instruments dérivés de transaction

3 463

2 079

Juste valeur au bilan

4 655

3 492

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

8 041

18 769

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 171

7 280

Actions et autres titres à revenu variable

870

11 489

Juste valeur au bilan

8 041

18 769

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 463

2 079

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Juste valeur au bilan

3 463

2 079

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

3 463

2 079

Juste valeur au bilan

3 463

2 079

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

Gains et pertes sur AFS

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Juste Valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 703

15 816

-164

283 617

13 109

-53

Actions et autres titres à revenu variable

37 249

1 550

-890

40 539

3 221

-351

Titres de participation non consolidés

415 724

3 660

-8 231

404 246

5 921

-5 688

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

755 676

21 026

-9 285

728 402

22 251

-6 092

Impôts

 

-6 497

75

 

-6 066

59

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

14 529

-9 210

 

16 185

-6 033

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

1 487

19

- dont comptes ordinaires débiteurs sains

1 487

19

- dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

1 487

19

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 487

19

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

2 549

15 991

Comptes et avances à terme

521 539

291 588

Prêts subordonnés

25 618

25 647

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

549 706

333 226

Dépréciations

 

 

Valeur nette

549 706

333 226

Valeur nette au bilan

551 193

333 245

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

Prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Créances commerciales

3 230

2 772

Autres concours à la clientèle

5 793 436

5 484 881

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

13 286

43 068

Titres non cotés sur un marché actif

2 236

2 240

Créances nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Créances nées d'opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

27 788

86 425

Comptes ordinaires débiteurs

38 784

26 921

Total

5 878 760

5 646 307

Dépréciations

-151 465

-154 792

Valeur nette

5 727 295

5 491 515

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilés

 

 

Total

0

0

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan

5 727 295

5 491 515

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2011, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1 581 840 K€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 298 339 K€ en 2010. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l’intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

- 932 308 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 789 900 K€ en 2010

- 182 757 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l’Economie Française), contre 241 571 K€ en 2010

- 152 161 K€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l’Habitat), contre 146 362 K€ en 2010

- 314 614 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d’autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 117 505 K€ en 2010.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction d’actifs financiers :

 

Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

12/2010

Variation de périmètre

Dotation

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

12/2011

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

-154 792

 

-37 521

40 848

 

 

-151 465

- dont dépréciations collectives et sectorielles

-67 586

 

-2 762

3 897

 

 

-66 451

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

-1 485

 

-1 187

883

 

 

-1 789

Autres actifs financiers

-14

 

 

 

 

 

-10

Total des dépréciations des actifs financiers

-156 291

0

-38 708

41 731

0

0

-153 264

 

Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

12/2009

Variation de périmètre

Dotation

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

-139 155

 

-70 126

54 489

 

 

-154 792

- dont dépréciations collectives et sectorielles

-57 567

 

-28 258

18 239

 

 

-67 586

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

-1 485

 

 

 

 

 

-1 485

Autres actifs financiers

-5

 

-9

 

 

 

-14

Total des dépréciations des actifs financiers

-140 645

0

-70 135

54 489

0

0

-156 291

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 497

3 731

- dont comptes ordinaires créditeurs

101

1 358

- dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

2 497

3 731

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

38 507

8

Comptes et avances à terme

3 896 875

3 627 260

Total

3 935 382

3 627 268

Valeur au bilan

3 937 879

3 630 999

 

Dettes envers la clientèle :

 

Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

1 421 380

1 415 466

Comptes d'épargne à régime spécial

24 694

23 845

Autres dettes envers la clientèle

742 926

676 418

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

2 189 000

2 115 729

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

30 445

21 157

Obligations et autres titres à revenu fixe

162 496

163 444

Total

192 941

184 601

Dépréciations

0

0

Valeur au bilan

192 941

184 601

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

2 910

751

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

20 039

11 193

Emis en France

 

 

Emis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

22 949

11 944

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

13 742

13 742

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

13 742

13 742

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

Actifs et passifs d'impôts courants et différés

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Impôts courants

9 472

21 961

Impôts différés

27 399

29 182

Total actifs d'impôts courants et différés

36 871

51 143

Impôts courants

 

32 542

Impôts différés

 

 

Total passifs d'impôts courants et différés

0

32 542

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

Actifs et passifs d'impôts différés

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Impôts différés actif

Impôts différés passif

Impôts différés actif

Impôts différés passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

28 510

0

30 163

0

Charges à payer non déductibles

1 252

 

1 345

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

25 647

 

26 403

 

Autres différences temporaires

1 611

 

2 415

 

Impôts différés s/ Réserves latentes

76

1 021

59

831

Actifs disponibles à la vente

76

1 021

59

831

Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantage post-emploi

 

 

 

 

Impôts différés s/ Résultat

18 697

18 863

35 370

35 579

Total impôts différés

47 283

19 884

65 592

36 410

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Comptes de régularisation actif

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Autres actifs

55 588

79 496

Comptes et stocks et emplois divers

414

243

Gestion collective des titres livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

47 989

68 608

Comptes de règlements

7 185

10 645

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

59 772

77 479

Comptes d'encaissement et de transfert

27 835

45 790

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

2

7

Produits à recevoir

31 363

30 542

Charges constatées d'avance

552

1 140

Autres comptes de régularisation

20

 

Valeur nette au bilan

115 360

156 975

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

Comptes de régularisation passif

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Autres passifs (1)

41 657

71 300

Comptes de règlements

38

 

Créditeurs divers

36 287

67 218

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

5 332

4 082

Autres

 

 

Comptes de régularisation

83 299

74 035

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

9 008

18 539

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

4

2

Produits constatés d'avance

33 513

28 910

Charges à payer

40 772

26 582

Autres comptes de régularisation

2

2

Valeur nette au bilan

124 956

145 335

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachés.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.12. Immeubles de placement :

 

Immeubles de placement au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

12/2010

Variation de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

12/2011

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-18

 

-1

 

 

 

-19

Valeur nette au bilan

49

0

-1

0

0

0

48

 

Immeubles de placement au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

12/2009

Variation de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

12/2010

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-16

 

-2

 

 

 

-18

Valeur nette au bilan

51

0

-2

0

0

0

49

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

Immobilisations corporelles et incorporelles au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

12/2010

Variat. de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Ecart de convers.

Autres mvns

12/2011

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

122 498

 

7 546

-1 275

 

 

128 769

Amortissements et dépréciations

-81 582

 

-6 948

1 272

 

 

-87 258

Valeur nette au bilan

40 916

0

598

-3

0

0

41 511

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 147

 

55

-49

 

 

6 153

Amortissements et dépréciations

-5 340

 

-40

49

 

 

-5 331

Valeur nette au bilan

807

0

15

0

0

0

822

 

Immobilisations corporelles et incorporelles au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

12/2009

Variat. de périm.

Augmentations (Acquisitions)

Reprises et utilisations

Ecart de convers.

Autres mvts

12/2010

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

120 543

 

5 143

-3 188

 

 

122 498

Amortissements et dépréciations

-76 904

 

-7 435

2 757

 

 

-81 582

Valeur nette au bilan

43 639

0

-2 292

-431

0

0

40 916

Immobilisations incorporelles

 

 

 

0

 

 

 

Valeur brute

6 987

 

14

-854

 

 

6 147

Amortissements et dépréciations

-6 181

 

-13

854

 

 

-5 340

Valeur nette au bilan

806

0

1

0

0

0

807

 

6.14. Provisions :

 

Provisions au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

12/2010

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres

mouvements

12/2011

Risques sur les produits épargne-logement

7 870

 

233

 

-280

 

 

7 823

Risques d'exécution des engagements par signature

1 428

 

1 570

-110

-1 164

 

 

1 724

Risques opérationnels

1 412

 

133

-12

-1 115

 

 

418

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

743

 

6

 

 

 

 

749

Litiges divers

1 572

 

222

-79

-268

 

 

1 447

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

387

 

739

-590

-35

 

 

501

Valeur nette au bilan

13 412

0

2 903

-791

-2 862

0

0

12 662

(1) Provision pour médailles du travail.

 

Provisions au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

12/2009

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres

mouvements

12/2010

Risques sur les produits épargne-logement

9 680

 

2 110

 

-3 920

 

 

7 870

Risques d'exécution des engagements par signature

690

 

750

 

-12

 

 

1 428

Risques opérationnels

1 419

 

1 027

-683

-351

 

 

1 412

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

537

 

206

 

 

 

 

743

Litiges divers

2 941

 

308

-857

-820

 

 

1 572

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

1 888

 

388

-183

-1 706

 

 

387

Valeur nette au bilan

17 155

0

4 789

-1 723

-6 809

0

0

13 412

(1) Provision pour médailles du travail.

 

Provision épargne-logement

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

778 463

794 858

Ancienneté de plus de 10 ans

316 693

341 257

Total plans d'épargne-logement

1 095 156

1 136 116

Total comptes épargne-logement

302 051

241 511

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 397 207

1 377 627

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2011 pour les données au 31 décembre 2011 et à fin novembre 2010 pour les données au 31 décembre 2010 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

11 706

14 648

Comptes épargne-logement :

49 126

52 663

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

60 832

67 311

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 465

650

Ancienneté de plus de 10 ans

5 238

5 820

Total plans d'épargne-logement

6 703

6 470

Total comptes épargne-logement

1 120

1 398

Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 823

7 868

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises

Autres mvts

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

6 470

233

 

 

6 703

Comptes épargne-logement :

1 400

 

280

 

1 120

Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 870

233

280

0

7 823

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.15. Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2011

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement et de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2011

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2011

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

30,00 %

 

Dont part du Public

219 814

 

 

219 814

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

5 186

 

 

5 186

 

 

Parts sociales

3 019 289

 

 

3 019 289

70,00 %

100,00 %

Dont 58 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

 

 

Dont 30 administrateurs de la CR

480

32

32

480

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

4 325 708

0

0

4 325 708

100,00 %

100,00 %

 

La valeur nominale des titres est de 10 € et le montant total du capital est 43 257 K€

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales,et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

 

Montant Net

Montant Net

2008

4,30

0,38

2009

4,50

0,38

2010

4,65

0,33

Prévu 2011

4,70

0,35

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2011

 

L’affectation du résultat minoré du report à nouveau débiteur de 4 376.81 € et la fixation du dividende 2011 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 22/03/2012.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

 Réserve Légale 

 45 951 433,76 €

 Dotations aux autres réserves 

15 317 144,58 € 

 Intérêts aux parts sociales 

1 056 751,85 € 

 Rémunération des CCA 

6 140 169,30 € 

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Indéterminée

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Caisses, banques centrales

 

24 865

 

 

 

24 865

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 062

 

225

7 135

3 275

12 696

Instruments dérivés de couverture

 

 

5 558

34 228

75 989

115 775

Actifs financiers disponibles à la vente

499 349

3

376

 

255 948

755 676

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

63 024

9 331

208 378

270 460

551 193

Prêts et créances sur la clientèle

 

377 120

620 505

1 931 826

2 797 844

5 727 295

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

50 734

 

 

 

50 734

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

2 427

12 287

57 868

120 358

192 941

Total actifs financiers par échéance

501 411

518 173

648 282

2 239 435

3 523 874

7 431 175

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs à la juste valeur par résultat

 

 

58

1 654

1 752

3 463

Instruments dérivés de couverture

 

256

3 686

45 496

13 397

62 835

Dettes envers les établissements de crédit

 

1 074 494

1 061 833

834 926

966 629

3 937 879

Dettes envers la clientèle

 

1 689 449

61 525

437 839

186

2 189 000

Dettes représentées par un titre

 

5 236

15 212

2 500

 

22 949

Dettes subordonnées

 

22

 

 

13 720

13 742

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

101 227

 

 

 

101 227

Total passifs financiers par échéance

 

2 870 682

1 142 314

1 322 415

995 684

6 331 095

 

Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

Indéterminée

=< 3 mois

> 3 mois =< 1 an

> 1 an =< 5 ans

> 5 ans

Total

Caisses, banques centrales

 

22 611

 

 

 

22 611

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

14 107

167

 

6 102

1 885

22 261

Instruments dérivés de couverture

 

583

2 731

33 205

45 808

82 327

Actifs financiers disponibles à la vente

728 032

2

368

 

 

728 402

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur clientèle

 

390 230

609 304

2 043 680

2 781 546

5 824 760

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

32 905

 

 

 

32 905

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

4 649

10 042

53 461

116 449

184 601

Total actifs financiers par échéance

742 139

451 147

622 445

2 136 448

2 945 688

6 897 867

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat

 

 

 

496

1 583

2 079

Instruments dérivés de couverture

 

516

706

36 317

9 892

47 431

Dettes envers les établissements de crédit

 

980 683

946 489

811 537

892 290

3 630 999

Dettes envers la clientèle

 

1 684 979

51 855

355 114

23 781

2 115 729

Dettes représentées par un titre

 

8 694

3 250

 

 

11 944

Dettes subordonnées

 

22

 

 

13 720

13 742

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

63 841

 

 

 

63 841

Total passifs financiers par échéance

 

2 738 735

1 002 300

1 203 464

941 266

5 885 765

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

Détail des charges de personnel

(en milliers d’euros)

12/ 2011

12/2010

Salaires et traitements (1)

-39 508

-38 815

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-4 193

-3 989

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 626

-1 242

Autres charges sociales

-15 311

-14 883

Intéressement et participation

-9 312

-9 157

Impôts et taxes sur rémunération

-5 909

-5 610

Total charges de personnel

-75 859

-73 696

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 603 milliers d’euros au 31/12/2011 contre 818 milliers d’euros au 31/12/2010.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

Effectifs France

1191

1 173

Effectifs Etranger

 

 

Total

1 191

1 173

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n’ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

Variation dette actuarielle (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle au 31/12/n-1

15 392

15 187

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 030

994

Coût financier

591

737

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 478

-1 820

(Gains) / pertes actuariels

405

294

Dette actuarielle au 31/12/n

15 941

15 392

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Coût des services rendus

1 030

994

Coût financier

591

737

Rendement attendu des actifs

-589

-582

Amortissement du coût des services passés

21

24

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 053

1173

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

15 159

15 215

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

589

582

Gains / (pertes) actuariels

811

5,49

Cotisations payées par l'employeur

854

1 176,49

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations payées par le fonds

-1478

-1820

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

15 937

15 159

 

Position nette (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle fin de période

15 941

15 392

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

-213

-233

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

15 937

15 159

Position nette (passif) / actif fin de période

209

0

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global

(Montants en millions d'Euros)

31/12/2011

31/12/2010

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

-407

290

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

-407

290

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

-511

-104

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2011

31/12/2010

Composition des actifs

 

 

-% d'obligations

85,9 %

83,6 %

-% d'actions

7,4 %

9,6 %

-% autres actifs

6,7 %

6,8 %

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation (1)

5,32 %

3,98 %

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50 %

4,50 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50 %

4,50 %

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

3,66 %

3,33 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

 

7.4. Autres avantages sociaux

 

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2011 s’élève à 2 988 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de ses parts de marché financières calculées comme suit :

 

(Parts de marché sur encours de collecte bilan au 30 septembre de l’année de référence + parts de marché encours de crédit au 30 septembre de l’année de référence) / 2

ou à défaut, des dernières parts de marché disponibles au moment de la détermination du résultat de l’année de référence.

Source : RCR

 

- Calcul de l’enveloppe de retour financier :

 

Niveau de part de marché

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si parts de marché < ou égal à 38 %

13,60 %

Si parts de marché comprises entre 38 et 38,5 %

13,75 %

Si parts de marché comprises entre 38,5 et 39 %

13,90 %

Si parts de marché > 39 %

14,00 %

 

- Calcul de la prime d’intéressement

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 6 juin 2003.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

 

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2011 s’élève à 6 324 milliers d’euros.

 

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2011 s’élève à 749 milliers d’euros.

 

7.5. Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme  2 107 milliers d’euros

b) avantages postérieurs à l’emploi 1018 milliers d’euros

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus :

 

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros)

2011.12

2010.12

Engagements donnés

1 326 714

903 001

Engagements de financement

923 987

813 048

Engagements en faveur d'établissements de crédit

3 819

 

Engagements en faveur de la clientèle

920 168

813 048

Ouverture de crédits confirmés

616 132

504 743

Ouverture de crédits documentaires

499

1 397

Autres ouvertures de crédits confirmés

615 633

503 346

Autres engagements en faveur de la clientèle

304 036

308 305

Engagements de garantie

402 727

89 953

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

312 953

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

72

0

Autres garanties

312 881

0

Engagements d'ordre de la clientèle

89 774

89 953

Cautions immobilières

12 410

12 310

Garanties financières

43 296

30 037

Autres garanties d'ordre de la clientèle

34 068

47 606

Engagements reçus

2 125 817

1 925 349

Engagements de financement

390 152

340 000

Engagements reçus d'établissements de crédit

390 152

340 000

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 735 665

1 585 349

Engagements reçus d'établissements de crédit

82 453

84 131

Engagements reçus de la clientèle

1 653 212

1 501 218

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

147 208

151 786

Autres garanties reçues

1 506 004

1 349 432

 

Garanties détenues

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

Les garanties détenues par Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l’établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas obtenus d’actif par prise de possession de garantie.

 

Actifs obtenus par prise de possession de garantie

(en milliers d’euros)

12/ 2011

12/2010

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

253

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total

 

253

 

9. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti :

 

Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti

(en milliers d'euros)

12/2011

12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Différence

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Différence

Actif

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

551 193

551 193

0

333 245

333 245

0

Prêts et créances sur la clientèle

5 727 295

5 726 933

362

5 491 515

5 491 498

17

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

192 941

190 283

2 658

184 601

189 922

-5 321

Passif

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 937 879

4 021 225

-83 346

3 630 999

3 641 976

-10 977

Dettes envers la clientèle

2 189 000

2 189 000

0

2 115 729

2 115 729

0

Dettes représentées par un titre

22 949

22 949

0

11 944

11 944

0

Dettes subordonnées

13 742

13 778

-36

13 742

13 742

0

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers: soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

9.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

- Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – actif au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 2 - Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3 - Valorisation fondée sur des données non observables

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 655

 

4 655

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 192

 

1 192

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 192

 

1 192

 

Instruments dérivés de transaction

3 463

 

3 463

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

8 041

2 393

5 648

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

8 041

2 393

5 648

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 171

1 523

5 648

 

Actions et autres titres à revenu variable

870

870

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

755 676

339 952

413 751

1 973

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 703

302 703

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

452 973

37 249

413 751

1 973

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

115 775

 

115 775

 

Total actifs financiers valorisés à la Juste Valeur

884 147

342 345

539 829

1 973

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – actif au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 2 - Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3 - Valorisation fondée sur des données non

observables

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

3 492

302

3 190

0

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 413

302

1 111

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302

302

0

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 111

 

1 111

 

Instruments dérivés de transaction

2 079

 

2 079

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

18 769

18 769

0

0

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

18 769

18 769

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 280

7 280

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

11 489

11 489

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

728 402

324 156

404 246

0

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

283 617

283 617

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

444 785

40 539

404 246

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

82 327

 

82 327

 

Total actifs financiers valorisés à la JV

832 990

343 227

489 763

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – passif au 31/12/2011

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 2 - Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3 - Valorisation fondée sur des données non

observables

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 463

0

3 463

0

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

3 463

 

3 463

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

62 835

 

62 835

 

Total passifs financiers valorisés à la JV

66 298

0

66 298

0

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – passif au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

Flux de clôture

Niveau 1 - Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 2 - Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 3 - Valorisation fondée sur des données non

observables

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 079

 

2 079

 

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

47 431

 

47 431

 

Total passifs financiers valorisés à la JV

49 510

0

49 510

0

 

10. Événements postérieurs à la clôture

 

Néant.

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011 :

 

Liste des filiales, et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2009

% de contrôle

% d'intérêt

 

 

 

31.12.2010

31.12.2009

31.12.2010

31.12.2009

Val de France Rendement

France

Intégration globale

100 %

 

100 %

 

58 Caisses Locales

France

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

 

Détail du périmètre de consolidation :

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2011.

 

ANET

4, RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18, GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23, PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5, RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5, PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10, RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3, RUE ST-JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1, RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1, RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11, PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22, RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10, PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53, R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1, RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

DREUX

2, RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38, AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2, PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4, RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7, GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25, RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7, PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7, PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22, RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41, RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4, PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2, RUE SAINT-LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14, AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38, PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36-37, PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1, RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14, RUE DE L’EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25, RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7, RUE DE L’EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE DOYEN

PL.DE L'EGLISE

41160 OUZOUER LE DOYEN

OUZOUER LE MARCHE

8, RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20, AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22, PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38, RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19, BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1, RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3, R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16, PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13, RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23, FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VOVES

13-15, RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel lFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre Caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre Caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre Caisse régionale.

- Votre Caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 24 février 2012

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit FSI :

ERNST & YOUNG Audit :

Gabriel Morin ;

Frank Astoux.

 

Rapport de gestion

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au siège social de la Société.

 

 

1201736

25/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6550
Texte de l'annonce :

1106550

25 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°141


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres Cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Situation au 30 septembre 2011

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 068

Effets publics et valeurs assimilées

21 503

Créances sur les établissements de crédits

4 189

Opérations internes au Crédit agricole

412 788

Opérations avec la clientèle

5 672 824

Obligations et autres titres à revenu fixe

170 994

Actions et autres titres à revenu variable

318 645

Participations et autres titres détenus à long terme

505 952

Parts dans les entreprises liées

6 479

Immobilisations corporelles et incorporelles

40 986

Autres actifs

212 475

Comptes de régularisation

69 013

Total de l’actif

7 458 918

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 900

Opérations internes au Crédit agricole

3 923 888

Comptes créditeurs de la clientèle

2 092 290

Dettes représentées par un titre

22 549

Autres passifs

134 363

Comptes de régularisation

120 458

Provisions pour risques et charges

85 861

Dettes subordonnées et titres participatifs

86 870

Fonds pour risques bancaires généraux

104 352

Capitaux propres hors FRBG

885 387

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

692 502

Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 445

Report à nouveau

-4

Total du passif

7 458 918

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 020 151

Engagements de financements

930 612

Engagements de garantie

89 539

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

2 026 913

Engagements de financements

340 152

Engagements de garantie

1 686 761

Engagements sur titres

 

 

 

1106550

03/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5009
Texte de l'annonce :

1105009

3 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°92


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

 

Situation au 30 juin 2011

 (En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

23 016

Effets publics et valeurs assimilées

21 275

Créances sur les établissements de crédits

3 354

Opérations internes au Crédit agricole

369 301

Opérations avec la clientèle

5 552 677

Obligations et autres titres à revenu fixe

170 460

Actions et autres titres à revenu variable

319 300

Participations et autres titres détenus à long terme

504 678

Parts dans les entreprises liées

6 179

Immobilisations corporelles et incorporelles

40 729

Autres actifs

155 575

Comptes de régularisation

68 215

Total de l’actif

7 234 759

 

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 272

Opérations internes au Crédit agricole

3 819 203

Comptes créditeurs de la clientèle

2 032 137

Dettes représentées par un titre

16 938

Autres passifs

118 227

Comptes de régularisation

97 707

Provisions pour risques et charges

86 109

Dettes subordonnées et titres participatifs

86 373

Fonds pour risques bancaires généraux

104 352

Capitaux propres hors FRBG

871 441

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

678 546

Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 456

Report à nouveau

(4)

Total du passif

7 234 759

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 043 130

Engagements de financements

957 642

Engagements de garantie

85 488

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 980 556

Engagements de financements

340 327

Engagements de garantie

1 640 229

Engagements sur titres

 

 

 

 

1105009

18/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2462
Texte de l'annonce :

1102462

18 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres 

 

 

Situation au 31 mars 2011 

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

24 525

Effets publics et valeurs assimilées

21 381

Créances sur les établissements de crédits

4 524

Opérations internes au Crédit agricole

342 016

Opérations avec la clientèle

5 524 172

Obligations et autres titres à revenu fixe

174 483

Actions et autres titres à revenu variable

325 001

Participations et autres titres détenus à long terme

489 219

Parts dans les entreprises liées

8 459

Immobilisations corporelles et incorporelles

40 618

Autres actifs

138 687

Comptes de régularisation

74 281

Total de l’actif

7 167 366

 

 

Passif

Montant

Banques centrales

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 355

Opérations internes au Crédit agricole

3 795 673

Comptes créditeurs de la clientèle

2 019 570

Dettes représentées par un titre

21 632

Autres passifs

134 047

Comptes de régularisation

85 103

Provisions pour risques et charges

84 972

Dettes subordonnées et titres participatifs

75 378

Fonds pour risques bancaires généraux

101 852

Capitaux propres hors FRBG

846 784

Capital souscrit

43 257

Primes d’émission

147 187

Réserves

653 874

Provisions règlementées et subventions d’investissement

2 466

Report à nouveau

 

Total du passif

7 167 366

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

953 647

Engagements de financements

869 846

Engagements de garantie

83 801

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

1 953 298

Engagements de financements

340 152

Engagements de garantie

1 613 146

Engagements sur titres

 

 

 

 

 

1102462

06/04/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1052
Texte de l'annonce :

1101052

6 avril 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°41


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE 

Société coopérative au capital variable

Siège social : 1 rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex

400 868 188 R.C.S. Chartres

 

Exercice social du 01/01/2010 au 31/12/2010

 

Comptes annuels approuvés par l’A.G.O. du 22/03/2011

 

A.– Comptes individuels au 31/12/2010

 

Arrêté par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 28/01/2011

 

Bilan au 31 décembre 2010

 

Actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

 

43 787 

49 008 

Caisse, banques centrales

 

22 611 

25 552 

Effets publics et valeurs assimilées

5

21 157 

21 142 

Créances sur les établissements de crédit

3

19 

2 314 

Opérations internes au Crédit Agricole

3

333 226 

340 726 

Opérations avec la clientèle

4

5 468 400 

5 164 551 

Opérations sur titres :

 

488 236 

405 321 

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

171 451 

174 273 

Actions et autres titres à revenu variable

5

316 785 

231 048 

Valeurs immobilisées

 

531 606 

537 658 

Participations et autres titres détenus à long terme

6

486 680 

489 229 

Parts dans les entreprises liées

6

3 153 

3 933 

Immobilisations incorporelles

6

807 

806 

Immobilisations corporelles

6

40 966 

43 690 

Capital souscrit non versé

 

 

 

Actions propres

 

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

201 150 

126 561 

Autres actifs

7

101 801 

44 592 

Comptes de régularisation

7

99 349 

81 969 

    Total actif

 

7 066 405 

6 623 825 

 

Passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

 

3 731

2 641

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

9

3 731

2 641

Opérations internes au Crédit Agricole

9

3 650 428

3 504 768

Comptes créditeurs de la clientèle

10

2 115 729

1 984 654

Dettes représentées par un titre

11

11 944

11 647

Comptes de régularisation et passifs divers

 

195 092

125 643

Autres passifs

12

103 816

41 483

Comptes de régularisation

12

91 276

84 160

Provisions et dettes subordonnées

 

157 531

129 976

Provisions

13, 14, 15

80 999

74 722

Dettes subordonnées

17

76 532

55 254

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

16

94 852

87 552

Capitaux propres hors FRBG :

18

837 098

776 944

Capital souscrit

 

43 257

43 257

Primes d'émission

 

147 187

147 187

Réserves

 

577 011

518 627

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

2 477

2 463

Report à nouveau

 

-165

 

Résultat de l'exercice

 

67 331

65 410

    Total passif

 

7 066 405 

6 623 825 

 

Hors-bilan au 31 décembre 2010:

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés

903 001 

887 776 

Engagements de financement

813 048 

803 664 

Engagements de garantie

89 953 

84 112 

Engagements sur titres

0

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus

1 925 349 

1 377 896

Engagements de financement

340 000 

152 

Engagements de garantie

1 585 349 

1 377 744 

Engagements sur titres

0

0

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

 

- Opérations de change au comptant et à terme : note 22

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 23

 

Compte de résultat au 31 décembre 2010 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Intérêts et produits assimilés

25

249 654

261 771

Intérêts et charges assimilées

25

-120 035

-138 806

Revenus des titres à revenu variable

26

21 429

22 178

Commissions (produits)

27

120 525

118 270

Commissions (charges)

27

-16 862

-18 485

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

28

145

-1 378

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

29

3 085

3 521

Autres produits d’exploitation bancaire

30

1 496

1 868

Autres charges d’exploitation bancaire

30

-1 001

-611

    Produit net bancaire

 

258 436

248 328

Charges générales d’exploitation

31

-117 937

-112 975

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 450

-7 089

    Résultat brut d'exploitation

 

133 049

128 264

Coût du risque

32

-19 384

-20 945

    Résultat d'exploitation

 

113 665

107 319

Résultat net sur actifs immobilisés

33

-2 931

-1 212

    Résultat courant avant impôt

 

110 734

106 107

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

39

-36 089

-34 236

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-7 314

-6 461

    Résultat net de l'exercice

 

67 331

65 410

 

Affectation du Résultat

 

L’Assemblée générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice minoré du report à nouveau débiteur de 165 450,41 € comme suit :

 

- Affectation à la Réserve Légale 45 070 885,30 €

- Dotation aux Autres Réserves 15 023 628,43 €

- Intérêts aux Parts Sociales au taux de 3,30 % 996 365,37 €

- Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés 6 074 848,35 €

 

Conformément à la loi, l’Assemblée générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercices

Nombre de parts sociales

Total net versé

Taux d’intérêt

2007

3 019 289

1 147 327,29 €

3.80 %

2008

3 019 289

1 147 331,85 €

3.80 %

2009

3 019 289

1 147 329,82 €

3.80 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2010 :

 

2010

3 019 289

996 365,37 €

3.30 %

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) :

 

Exercices

Nombre de certificats

Total net versé

Dividende net par CCA

2007

1 306 419

5 552 280,75 €

4.25 €

2008

1 306 419

5 617 601,70 €

4.30 €

2009

1 306 419

5 878 885,50 €

4.50 €

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2010 :

 

2010

1 306 419

6 074 848,35 €

4.65 €

 

Annexes

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cinquante neuf Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et les comptes de Val de France Rendement.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole s.a. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,86 % du capital de Crédit Agricole s.a., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole s.a. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,75 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole s.a. détient 9 324 639 actions propres au 31 décembre 2010, soit 0,39 % de son capital, contre 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009.

Pour sa part Crédit Agricole s.a. détient 25% des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole s.a. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole s.a. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole s.a.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole s.a., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2010

 

Suite à la signature le 21 avril 2010, d’une convention avec Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie à compter de l’exercice 2010, du groupe fiscal constitué par Crédit Agricole S.A.

Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle serait redevable en l’absence d’intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d’impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.

 

1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 2010

 

Néant.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole s.a., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

 

Règlement du CRC relatif à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours

03 décembre 2009

N° 2009-03

1er janvier 2010

L’application de ces nouveaux règlements n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de l’Entité sur la période

Règlement de l’ANC, pour les établissements de crédit, relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan

07 octobre 2010

N° 2010-04

1er janvier 2010

 

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 34 350 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 32 710 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 520 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises.– Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises.– Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe.– Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable.– Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille de d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2010, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

2 à 5 ans (dégressif)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

-dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

-comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

-comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle‑ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.10. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France .

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 23 et 24.

 

2.11. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord d’une durée de trois ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

Souscription d’actions dans le cadre du plan d’épargne entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.13. Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France .

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

19

 

 

 

19

 

19

2 315

à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

0

 

0

 

Total

19

0

0

0

19

0

19

2 315

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

19

2 315

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

15 966

 

 

 

15 966

25

15 991

103 917

Comptes et avances à terme (1)

55 542

28 645

131 659

68 488

284 334

7255

291 589

211 164

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés (1)

 

 

 

25 600

25 600

47

25 647

25 644

Total

71 508

28 645

131 659

94 088

325 900

7 327

333 227

340 725

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

333 227

340 725

    Total

 

 

 

 

 

 

333 246

343 040

(1) les "prêts subordonnés" sont désormais présentés sur une ligne spécifique de la rubrique "opérations internes au Crédit Agricole" et ne sont plus rattachés à la ligne "comptes et avances à terme". Le solde de ces opérations s'élevait à 46 milliers d'euros en 2009.

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 68715 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 18 885 milliers d’euros.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole s.a. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

2 509

264

0

0

2 773

0

2 773

4 170

Autres concours à la clientèle

295 528

619 629

1 938 343

2 642 930

5 496 430

29482

5 525 912

5 212 519

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

26 774

 

 

 

26 774

146

26 920

29 450

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-87 205

-81 588

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

5 468 400

5 164 551

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 43 000 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 18 885 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 760 652 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2010 contre 791 435 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Les encours restructurés au 31 décembre 2010 s’élèvent à 34 350 milliers d’euros contre 32 710 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

2 584 314

40 232

23 099

23 917

15 093

2 408 115

35 256

15 360

25 810

11 824

Agriculteurs

726 201

20 702

8 839

14 938

7 689

733 878

21 565

9 794

14 947

8 039

Autres professionnels

458 316

16 853

7 875

11 591

6 732

467 526

17 664

7 008

12 241

5 978

Société financières

150 170

1 805

437

1 281

437

125 793

1 210

569

1 019

428

Entreprises

1 002 126

45 105

16 957

34 227

15 178

910 474

36 203

14 637

27 419

13 256

Collectivités publiques

619 680

3 195

80

1 233

74

586 217

149

75

97

75

Autres agents économiques

14 798

20

17

18

16

14 136

61

52

55

51

    Total

5 555 605

127 912

57 304

87 205

45 219

5 246 139

112 108

47 495

81 588

39 651

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

20 820

20 820

20 805

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

550

550

602

- dont décote restant à amortir

 

 

 

130

130

197

Créances rattachées

 

 

 

337

337

337

Dépréciations

 

 

 

0

0

0

    Valeur nette au bilan

0

0

0

21 157

21 157

21 142

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

0

0

 

4 959

4 959

4 956

Autres émetteurs

302

2 566

 

160 652

163 520

166 236

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

22

 

3 001

3 023

3 134

Dépréciations

 

-51

 

 

-51

-52

    Valeur nette au bilan

302

2 537

0

168 612

171 451

174 274

Actions et autres titres à revenu variable

 

310 836

6 381

 

317 217

231 670

Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

Dépréciations

 

-261

-171

 

-432

-621

    Valeur nette au bilan

0

310 575

6 210

0

316 785

231 049

    Total

302

313 112

6 210

189 769

509 393

426 465

Valeurs estimatives

302

329 608

7 081

192 358

529 349

444 618

 

Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l’article 7 bis du règlement CRB n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, s'est élevé à 2000 milliers d’euros. La moins-value dégagée à cette occasion s'élève à 1078 milliers d’euros.

 

Valeurs estimatives :

 

- La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 16 518 milliers d’euros au 31/12/2010, contre 15 913 milliers d’euros au 31/12/2009.

La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres de placement faisant l’objet d’une dépréciation s’élève à 312 milliers d’euros au 31/12/2010.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

- La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 871 milliers d’euros 31/12/2010, contre 414 milliers d’euros au 31/12/2009.

La valeur estimée des moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 171 milliers d’euros au 31/12/2010.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

- La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 7 784 milliers d’euros au 31/12/2010, contre 8 525 milliers d’euros au 31/12/2009.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Administration et banques centrales (y compris Etats)

5 010

5 007

Etablissements de crédit

134 467

143 061

Sociétés financières

319 647

238 827

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

29 111

18 426

Divers et non ventilés

 

 

    Total en principal

488 235

405 321

Créances rattachées

3 360

3 471

Dépréciations

-483

-673

    Valeur nette au bilan

491 112

408 119

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

168 479

20 820

317 218

506 517

171 191

20 805

231 669

423 665

dont titres cotés

114 059

20 820

 

134 879

113 778

20 805

 

134 583

dont titres non cotés (1)

54 420

 

317 218

371 638

57 413

 

231 669

289 082

Créances rattachées

3 023

337

 

3 360

3 134

337

 

3 471

Dépréciations

51

 

433

484

52

 

621

673

    Valeur nette au bilan

171 451

21 157

316 785

509 393

174 273

21 142

231 048

426 463

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 311 932 milliers d’euros, dont OPCVM français de capitalisation 276 475 milliers d’euros.

OPCVM étrangers 4 853 milliers d’euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 4 853 milliers d’euros.

 

L’OPCVM sous contrôle exclusif (Val de France Rendement) figure à l’actif du bilan pour 44 985 milliers d’euros. Sa valeur estimative au 31 décembre 2010 s’élève à 45 485 milliers d’euros.

 

La répartition de l’OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2010 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

29 931

29 996

OPCM obligataires

7 650

7 631

OPCM actions

3 387

3 702

OPCM autres

4 082

4 168

    Total

45 050

45 497

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

1 816

9 033

53 432

104 198

168 479

3 023

171 502

174 325

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

51

52

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

168 479

3 023

171 451

174 273

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

1 000

5 286

14 535

20 821

337

21 158

21 142

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

20 821

337

21 158

21 142

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

Capital

Réserves et

report à nouveau

av. affect résultats

Quote part de capital % détenu

valeur comptable des titres détenus

avances et prêts consentis

cautions et avals

Chiffre d'affaires HT du dernier exercice

Résultat du dernier exercice

Dividendes encaissés dans l'exercice

 

 

 

 

brute

nette

 

 

 

 

 

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INOVAL

2 568

0

91,98

884

0

0

0

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

2 000

-2

100,00

2 000

1 818

0

0

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

2 000

-347

100,00

2 000

1 227

0

60

62

-242

0

sous total

 

 

 

4 884

3 045

0

60

 

 

0

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2 394 380

233 827

2,11

355 737

355 737

78 972

0

891 463

535 286

11 693

SCI DE LA SEINE

100 193

10

2,28

2 665

2 665

0

0

6

7 297

798

CA TITRES

15 245

9 259

1,27

699

699

0

0

92 607

50

0

CTCAM

391

14 161

1,02

460

460

0

0

38 759

3 027

0

SACAM AVENIR

88 436

0

1,83

1 620

1 620

0

0

3

-1

0

SACAM DEVELOPPT

730 622

13 874

2,11

15 446

15 446

7 326

0

61 836

18 669

218

SACAM INTERNATIONAL

856 238

-7

2,11

18 963

16 687

0

0

28 002

-49 641

0

SACAM FIRECA

22 510

-23 642

1,76

788

413

0

0

5

1 479

0

SACAM PARTICIPATION

62 558

-27

1,88

1 364

1 364

0

0

21

11

0

SCI CAM

14 563

12 304

2,86

437

437

0

0

3 350

1 731

0

sous total

 

 

 

398 179

395 528

86 298

0

 

 

12 709

    Total

 

 

 

403 063

398 573

86 298

60

 

 

12 709

Particip. valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

7

8

100

60

 

 

110

Autres titres participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

2 426

2 229

10 245

34 482

 

 

42

    Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

405 496

400 810

96 643

34 602

 

 

 

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

4 891

3 339

4 891

3 947

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

100

100

100

100

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-1 838

 

-1 058

 

    Valeur nette au bilan

3 153

3 439

3 933

4 047

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

400 605

593 135

388 983

562 022

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

86 201

86 201

90 616

90 616

Créances rattachées

124

124

7 275

7 275

Dépréciations

-2 848

 

-843

 

Sous-total titres de participation

484 082

679 460

486 031

659 913

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 598

2 652

3 198

3 401

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

    Sous-total autres titres détenus à long terme

2 598

2 652

3 198

3 401

Valeur nette au bilan

486 680

682 112

489 229

663 314

    Total des titres de participation

489 833

685 551

493 162

667 361

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

408 094

 

397 072

 

Titres cotés

 

 

-

 

    Total

408 094

 

397 072

 

 

La rubrique autres mouvements présente notamment l’effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements (1)

31/12/2010

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

120 610

5 144

-3 188

 

122 566

Amortissements et dépréciations

-76 920

-7 437

2 757

 

-81 600

    Valeur nette au bilan

43 690

-2 293

-431

0

40 966

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 996

14

-854

 

6 156

Amortissements et dépréciations

-6 190

-13

854

 

-5 349

    Valeur nette au bilan

806

1

0

0

807

    Total

44 496

-2 292

-431

0

41 773

 

Note 7 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

45

49

Comptes de stock et emplois divers

243

112

Débiteurs divers

90 868

34 133

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

10 645

10 297

    Valeur nette au bilan

101 801

44 591

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

45 789

19 030

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

2

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

1 140

917

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

21 875

22 231

Autres produits à recevoir

30 542

39 790

Charges à répartir

 

 

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

 

 

    Valeur nette au bilan

99 348

81 970

    Total

201 149

126 561

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 8 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2010

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2010

Sur opérations interbancaires et assimilées

0

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

81 588

41 869

-35 315

-937

 

87 205

Sur opérations sur titres

673

347

-536

 

 

484

Sur valeurs immobilisées

1 902

2 818

-33

 

 

4 687

Sur autres actifs

4

10

 

 

 

14

    Total

84 167

45 044

-35 884

-937

0

92 390

 

Note 9 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

1 353

 

 

 

1 353

6

1 359

56 

· à terme

 

 

 

2 350

2 350

22

2 372

2 585 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

    Valeur au bilan

1 353

0

0

2 350

3 703

28

3 731

2 641

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

23 160

 

 

 

23 160

8

23 168

26 665

Comptes et avances à terme

973 089

946 489

811 537

889 940

3 621 055

6206

3 627 261

3 478 104

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

   Valeur au bilan

996 249

946 489

811 537

889 940

3 644 215

6 214

3 650 429

3 504 769

   Total

997 602

946 489

811 537

892 290

3 647 918

6 242

3 654 160

3 507 410

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole s.a. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. Cf. Cadre Juridique et Financier.

 

Note 10 Comptes créditeurs de la clientèle

 

10.1. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 415 437

 

 

 

1 415 437

29

1 415 466

1 260 121

Comptes d'épargne à régime spécial :

23 845

0

0

0

23 845

 

23 845

24 220

· à vue

23 845

 

 

 

23 845

 

23 845

24 220

· à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dettes envers la clientèle :

236 900

51 855

355 115

23 781

667 651

8767

676 418

700 313

· à vue

28 798

 

 

 

28 798

 

28 798

34 162

· à terme

208 102

51 855

355 115

23 781

638 853

8767

647 620

666 151

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

    Valeur au bilan

1 676 182

51 855

355 115

23 781

2 106 933

8 796

2 115 729

1 984 654

 

10.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Particuliers

1 346 708

1 298 529

Agriculteurs

210 989

168 931

Autres professionnels

122 695

116 616

Sociétés financières

5 825

9 273

Entreprises

375 486

335 941

Collectivités publiques

2 963

8 175

Autres agents économiques

51 062

47 189

    Total en principal

2 115 728

1 984 654

Dettes rattachées

 

 

    Valeur au bilan

2 115 728

1 984 654

 

Note 11 Dettes représentées par un titre

 

11.1. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

482

250

 

 

732

20

752

542

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables (1)

8 150

3 000

 

 

11 150

43

11 193

11 105

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

    Valeur au bilan

8 632

3 250

0

0

11 882

63

11 945

11 647

(1) les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France .

 

Note 12 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

45

49

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

99 689

36 421

Versements restant à effectuer sur titres

4 082

5 012

Valeur au bilan

103 816

41 482

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

18 539

11 528

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

3

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

28 914

25 759

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

15 867

15 257

Autres charges à payer

27 953

31 613

Autres comptes de régularisation

2

 

Valeur au bilan

91 277

84 160

Total

195 093

125 642

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 13 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2010

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2010

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

0

 

 

 

 

0

Provisions pour autres engagements sociaux

537

206

 

 

 

743

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

690

750

0

-12

 

1 428

Provisions pour litiges fiscaux

0

 

 

 

 

0

Provisions pour autres litiges

2 941

308

-686

-728

-263

1 572

Provisions pour risques de crédit (1)

57 567

28 258

 

-18 238

 

67 587

Provisions pour risques opérationnels (2)

1 419

1 027

-854

-443

263

1 412

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

9 680

2 110

 

-3 920

 

7 870

Autres provisions

1 888

388

-183

-1 706

 

387

    Valeur au bilan

74 722

33 047

-1 723

-25 047

0

80 999

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Voir note 14 ci-après

 

Note 14 Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

794 858

765 670

Ancienneté de plus de 10 ans

341 257

335 472

    Total plans d'épargne-logement

1 136 116

1 101 142

Total comptes épargne-logement

241 511

248 889

    Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 377 627

1 350 031

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

14 648

17 673

Comptes épargne-logement

52 663

56 266

    Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

67 311

73 939

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

650

1 531

Ancienneté de plus de 10 ans

5 820

2 827

    Total plans d'épargne-logement

6 470

4 358

Total comptes épargne-logement

1 398

5 322

    Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 868

9 680

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

En milliers d'euros

01/01/2010

Dotations

Reprises

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

4 360

2 110

 

6 470

Comptes épargne-logement :

5 320

 

-3 920

1 400

    Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 680

2 110

-3 920

7 870

 

 

Note 15 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dette actuarielle au 1er janvier

15 187

14 897

Coûts des services rendus sur la période

994

899

Effet de l'actualisation

737

757

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

282

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 820

-1 010

(Gains) / pertes actuariels

294

-638

    Dette actuarielle au 31 décembre

15 392

15 187

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Coûts des services rendus sur la période

994

899

Effet de l'actualisation

737

757

Rendement attendu des actifs sur la période

-582

-602

Amortissement du coût des services passés

24

24

Autres gains ou pertes

 

 

    Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 173

1 078

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

15 215

14 908

Rendement attendu des actifs

582

602

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

5

-244

Cotisation de l'employeur

1 176

959

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 820

-1 010

    Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

15 158

15 215

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dette actuarielle fin de période

15 392

15 187

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

-233

-258

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

15 159

15 215

    Position nette (passif) / actif fin de période

0

-286

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2010

31.12.2009

Taux d'actualisation

3,98%

5,14%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4,50%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4,50%

Taux attendus d'augmentation des salaires

3,33%

3,33%

 

Note 16 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Fonds pour risques bancaires généraux

94 852

87 552

    Valeur au bilan

94 852

87 552

 

Note 17 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

13 720

0

13 720

22

13 742

13 742

Euro

 

 

13 720

 

13 720

22

13 742

13 742

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

61 202

61 202

1 588

62 790

41 512

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

    Valeur au bilan

0

0

13 720

61 202

74 922

1 610

76 532

55 254

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en >5 ans

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 534 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 637 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Note 18 Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital (1) (2)

Primes, réserves et report à nouveau (1)

Ecarts conversion/ réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2008

43 257

610 312

0

2 102

62 267

717 938

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

 

-6 764

-6 764

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

55 503

 

 

 

55 503

Affectation du résultat social 2008

 

 

 

 

-55 503

-55 503

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2009

 

 

 

 

65 410

65 410

Autres variations

 

 

 

361

 

361

Solde au 31 Décembre 2009

43 257

665 815

0

2 463

65 410

776 945

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

 

-7 026

-7 026

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

58 384

 

 

-58 384

0

Affectation du résultat social 2009

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau débiteur

 

-165

 

 

 

-165

Résultat de l’exercice 2010

 

 

 

 

67 331

67 331

Autres variations

 

 

 

14

 

14

    Solde au 31 décembre 2010

43 257

724 034

0

2 477

67 331

837 099

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros primes de fusion

 

Note 19 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Capitaux propres

837 099

776 945

Fonds pour risques bancaires généraux

94 852

87 552

Dettes subordonnées et titres participatifs

76 532

55 254

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

    Total des fonds propres

1 008 483

919 751

 

Note 20 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2010

Solde au 31/12/2009

 

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

429 870

442 549

Sur les établissements de crédit et institutions financières

419 525

438 207

Sur la clientèle

10 345

4 342

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

3 720 747

3 560 023

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 644 215

3 504 769

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

76 532

55 254

Engagements donnés

34 602

3 780

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

34 602

3 780

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 21 Opérations effectuées en devises

 

L’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 22 Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

701

699

283

282

Devises

351

351

142

142

Euros

350

348

141

140

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

    Total

701

699

283

282

 

Note 23 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 069 988

100 231

2 170 219

2 162 689

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

2 069 988

100 231

2 170 219

2 162 689

Swaps de taux d'intérêt

2 069 988

100 231

2 170 219

2 162 689

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

0

7 498

7 498

9 140

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

7 498

7 498

9 140

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

3 749

3 749

4 570

Vendus

 

3 749

3 749

4 570

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

    Total

2 069 988

107 729

2 177 717

2 171 829

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

23.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤1an

de 1à 5 ans

>5 ans

≤1an

de 1à 5 ans

>5 ans

≤1an

de 1à 5 ans

>5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

127 807

1 094 388

948 024

127 807

1 094 388

948 024

 

 

 

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

7 498

0

 

7 498

 

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

127 807

1 101 886

948 024

127 807

1 101 886

948 024

0

0

0

Opérations de change à terme

1 400

 

 

1 400

 

 

 

 

 

    Total

129 207

1 101 886

948 024

129 207

1 101 886

948 024

0

0

0

 

23.2. Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

1 400

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

34 896

2 170 219

36 387

2 162 689

Swaps de devises

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

7 498

 

4 570

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

    Sous total

34 896

2 179 117

36 387

2 167 259

Opérations de change à terme

 

 

 

 

    Total

34 896

2 179 117

36 387

2 167 259

 

23.3. Information sur les Swaps

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

74 841

1 995 148

100 230

Contrats assimilés (1)

 

 

 

7 498

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 24 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse.

 

Note 25 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Sur opérations avec les établissements de crédit

708

710

Sur opérations internes au Crédit Agricole

15 648

21 390

Sur opérations avec la clientèle

214 682

217 858

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 340

9 639

Produit net sur opérations de macro-couverture

9 012

12 086

Sur dettes représentées par un titre

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

263

88

    Intérêts et produits assimilées

249 653

261 771

Sur opérations avec les établissements de crédit

331

118

Sur opérations internes au Crédit Agricole

90 411

108 282

Sur opérations avec la clientèle

29 022

29 077

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe (1)

109

1 141

Sur dettes représentées par un titre (1)

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

162

188

    Intérêts et charges assimilées

120 035

138 806

    Total produits nets d'intérêt et revenus assimilés

129 618

122 965

(1) les intérêts et charges assimilés liés aux "dettes représentées par un titre" sont désormais présentés sur une ligne spécifique et ne sont plus rattachés à la ligne "intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe". Le solde de ces opérations s'élevait à 1 140 milliers d'euros en 2009

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 26 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Titres de placement

119

342

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

9 221

9 297

Opérations diverses sur titres

 

 

    Revenus des titres à revenus fixes

9 340

9 639

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

110

60

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

21 319

22 118

Opérations diverses sur titres

 

 

    Revenus des titres à revenus variables

21 429

22 178

    Total des revenus sur titres

30 769

31 817

 

Note 27 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

187

-2

185

123

-2

121

Sur opérations internes au crédit agricole

23 545

-8 614

14 931

20 535

-13 138

7 397

Sur opérations avec la clientèle

23 282

-425

22 857

24 835

-141

24 694

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-8

-8

Sur opérations de change

24

 

24

24

 

24

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

 

 

0

94

 

94

Sur prestations de services financiers (1)

72 265

-6 790

65 475

72 483

-4 820

67 663

Provision pour risques sur commissions

1 222

-1 027

195

175

-375

-200

    Total produit net des commissions

120 525

-16 862

103 663

118 269

-18 484

99 785

(1) dont prestations d'assurance-vie : 11 442 milliers d'euros en 2010.

 

Note 28 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Solde des opérations sur titres de transaction

-16

49

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

95

75

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

66

-1 502

    Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

145

-1 378

 

Note 29 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-341

-249

Reprises de dépréciations

468

2 183

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

127

1 934

Plus-values de cession réalisées

3 002

3 565

Moins-values de cession réalisées

-62

-1 811

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

2 940

1 754

    Solde des opérations sur titres de placement

3 067

3 688

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-7

-195

Reprises de dépréciations

68

29

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

61

-166

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

-44

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

-44

0

    Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

17

-166

    Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

3 084

3 522

 

Note 30 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Produits divers

1 480

858

Quote part des opérations faites en commun

17

 

Refacturation et transfert de charges

 

1 009

Reprises provisions

 

 

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

1 497

1 868

Charges diverses

726

516

Quote part des opérations faites en commun

235

47

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

40

47

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

0

    Autres charges d'exploitation bancaire

1 001

611

    Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

496

1 257

 

Note 31 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

42 086

40 602

Charges sociales :

20 404

19 991

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

5 521

5 296

Intéressement et participation

9 157

9 157

Impôts et taxes sur rémunérations

5 610

4 952

Total des charges de personnel

77 257

74 702

Refacturation et transferts de charges de personnel

-3 271

-2 997

    Frais de personnel nets

73 986

71 705

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

4 566

4 606

Services extérieurs

40 596

37 568

Autres frais administratifs

-757

-775

    Total des charges administratives

44 405

41 399

Refacturation et transferts de charges administratives

-454

-130

    Frais administratifs nets

43 951

41 269

    Charges générales d'exploitation

117 937

112 974

 

Effectif moyen

 

Effectif par catégorie :

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégories de personnel

31/12/2010

31/12/2009

Cadres

321

308

Non cadres

852

864

    Total

1 173

1 172

Dont : personnel mis à disposition

28

31

 

Les avantages à court terme alloués en 2010 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 1 876 milliers d’euros.

Le montant global des crédits accordés en 2010 à l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à1 656 milliers d’euros.

 

Note 32 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux provisions et dépréciations

-69 443

-58 743

Dépréciations de créances douteuses

-40 191

-41 838

Autres provisions et dépréciations

-29 252

-16 905

Reprises de provisions et dépréciations

54 711

46 559

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

33 357

34 410

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

21 354

12 149

Variation des provisions et dépréciations

-14 732

-12 184

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-312

-1 394

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-5 963

-9 178

Décote sur prêts restructurés

-41

-72

Récupérations sur créances amorties

1 664

1 883

Autres pertes

 

 

    Coût du risque

-19 384

-20 945

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 2 978 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 2 300 milliers d'euros

(2) Dont 686 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 130 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 2 978 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 33 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-2 818

-560

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 818

-560

Reprises de dépréciations

33

161

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

33

161

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 785

-399

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 785

-399

Plus-values de cessions réalisées

405

99

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

405

99

Moins-values de cessions réalisées

-1 078

-737

Sur titres d'investissement

-1 078

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-737

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

-673

-638

Sur titres d'investissement

-1 078

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

405

-638

Solde en perte ou en bénéfice

-3 458

-1 037

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

535

 

Moins-values de cessions

-7

-175

Solde en perte ou en bénéfice

528

-175

    Résultat net sur actifs immobilisés

-2 930

-1 212

 

Note 34 Impôt sur les bénéfices :

 

Impôts sur les bénéfices

Montant 2010

Montant 2009

(en milliers d'euros)

 

 

ventilation de l'impôt

 

 

Partie afférente au résultat ordinaire

36 089 

34 236 

Partie afférente à un redressement fiscal

 

 

Partie afférente au résultat exceptionnelle

 

 

    Total

36 089 

34 236 

 

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale. La différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration fiscale s’élève à 879 milliers d’euros.

 

34.1. Formation du produit net bancaire par secteur d’activité

 

Au 31 Décembre 2010 :

 

Secteur d'activité formation du PNB

(en milliers d'euros)

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

129 619

 

129 619

Revenus des titres à revenus variables

 

21 429

21429

Produits nets des commissions

103 663

 

103 663

Produits nets sur opérations financières

 

3 230

3 230

Autres produits nets d'exploitation

495

 

495

    Produit net bancaire

233 777

24 659

258 436

 

Au 31 Décembre 2009 :

 

Secteur d'activité formation du PNB

(en milliers d'euros)

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

122 965

 

122 965

Revenus des titres à revenus variables

 

22 178

22 178

Produits nets des commissions

99 785

 

99 785

Produits nets sur opérations financières

 

2 143

2 143

Autres produits nets d'exploitation

1257

 

1257

    Produit net bancaire

224 007

24 321

248 328

 

Note 35 Affectation des résultats :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice de l’exercice

67 331

Report à nouveau

-165

Affectation à la réserve légale

-45 071

Affectation en autres réserves

-15 024

Intérêts des parts sociales et cca

-7 071

 

Note 36 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 37 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

 

(en milliers d'euros)

ERNST & YOUNG

%

KPMG

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

77

100%

56

100%

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-total

77

100%

56

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si >à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

77

100%

56

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe concernant les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 13 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.12 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 25 février 2011

Les Commissaires aux Comptes :

 

 KPMG Audit

 ERNST & YOUNG

 Département de KMPG S.A.

 

 Gabriel Morin

 Frank Astoux

 

  

 

 

B.– Comptes consolidés au 31/12/2010

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en date du 28/01/2011

Et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale ordinaire en date du 22/03/2011

 

Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres.

RCS Chartres : 400 868 188.

Code NAF : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole s.a. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole s.a. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole s.a. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

>Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

- Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ou dettes envers les établissements de crédit ».

 

- Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et Plans d’Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

- Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole s.a. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A.et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole s.a. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole s.a.

 

- Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

- Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 10ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

- Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations interbancaires du marché monétaire.

 

- Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

- Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

>Informations relatives aux parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyées par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2010 s’élève à61 202 milliers d’euros (dont 1 588 milliers d’euros de dettes rattachées).

 

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2010

31.12.2009

Intérêts et produits assimilés

4.1

284 657

298 142

Intérêts et charges assimilées

4.1

-147 473

-166 676

Commissions (produits)

4.2

122 049

120 715

Commissions (charges)

4.2

-14 372

-17 148

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

696

-2 221

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

15 155

15 803

Produits des autres activités

4.5

2 807

1 883

Charges des autres activités

4.5

-2 697

-953

Produit net bancaire

 

260 822

249 545

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.3-7.5

-117 922

-113 239

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-7 448

-7 088

Résultat brut d’exploitation

 

135 452

129 218

Coût du risque

4.8

-19 384

-20 944

Résultat d'exploitation

 

116 068

108 274

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.8

528

-175

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

116 596

108 099

Impôts sur les bénéfices

4.9

-34 566

-33 532

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

82 030

74 567

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

82 030

74 567

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2010

31.12.2009

Résultat net part du groupe

 

82 030 

74 567 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

10 152 

14 070 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

 

-436 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

69 

 

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

10 221 

13 634 

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

-

-

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.10

10 221 

13 634 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

10 221 

13 634 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

 

 

    Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

10 221 

13 634 

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

Bilan actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2010

31.12.2009

Caisse, banques centrales

6.1

22 611

25 552

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

22 261

22 438

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

82 327

78 738

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

728 402

635 313

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5

333 245

343 041

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5

5 491 515

5 208 569

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

32 905

28 925

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6-6.8

184 601

187 718

Actifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

51 143

27 411

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

156 975

104 299

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.12

49

51

Immobilisations corporelles

6.13

40 916

43 639

Immobilisations incorporelles

6.13

807

806

Ecarts d'acquisition

 

 

 

    Total de l'actif

 

7 147 757

6 706 500

 

Bilan passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2010

31.12.2009 

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

2 079

3 359

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

47 431

42 351

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.7

3 630 999

3 480 743

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.7

2 115 729

1 984 653

Dettes représentées par un titre

3.3-6.9

11 944

11 647

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

63 841

60 364

Passifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

32 542

8 015

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

145 335

100 984

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

6.14

13 412

17 155

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.9

13 742

13 742

    Total dettes

 

6 077 054

5 723 013

Capitaux propres

 

1 070 703

983 487

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 070 693

983 487

Capital et réserves liées

 

253 968

236 411

Réserves consolidées

 

724 474

658 875

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

10 221

13 634

Résultat de l'exercice

 

82 030

74 567

Intérêts minoritaires

 

10

 

    Total du passif

 

7 147 757

6 706 500

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2009

81 975

147 188

 

658 875

-93 983

8 154

802 209

 

802 209

Augmentation de capital

7 248

 

 

 

 

 

7 248

 

7 248

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dividendes versés en 2009

 

 

 

 

 

-8 154

-8 154

 

-8 154

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

7 248

 

 

 

 

-8 154

-906

 

-906

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (2)

 

 

 

 

107 617

 

107 617

 

107 617

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31.12.2010

 

 

 

 

 

74 567

74 567

 

74 567

Autres variations

 

 

 

 

-424

 

-424

 

-424

    Capitaux propres au 31 décembre 2009

89 223

147 188

 

658 875

13 210

74 567

983 063

 

983 063

Affectation du résultat 2009

 

 

 

65 599

424

-66 023

 

 

 

    Capitaux propres au 1er janvier 2010

89 223

147 188

 

724 474

13 634

8 544

983 063

 

983 063

Augmentation de capital

17 557

 

 

 

 

 

17 557

10

17 567

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dividendes versés en 2010

 

 

 

 

 

-8 544

-8 544

 

-8 544

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

17 557

 

 

 

 

-8 544

9 013

10

9 023

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (1)

 

 

 

 

-3 413

 

-3 413

 

-3 413

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31.12.2010

 

 

 

 

 

82 030

82 030

 

82 030

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Capitaux propres au 31 décembre 2010

106 780

147 188

 

724 474

10 221

82 030

1 070 693

10

1 070 703

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

2010

2009

Résultat avant impôts

116 596

106 740

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 450

7 089

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

0

0

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

18 001

19 932

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

0

0

Résultat net des activités d'investissement

-678

904

Résultat net des activités de financement

534

645

Autres mouvements

-2 634

-4 926

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

22 673

23 644

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

68 550

225 188

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-184 794

-200 107

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-80 137

-163 306

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-7 504

7 824

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-33 784

-18 887

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-237 669

-149 288

Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

-98 400

-18 904

Flux liés aux participations (1)

-367

-12 337

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 198

-7 902

Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-4 565

-20 239

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

9 056

-887

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-534

-5 729

Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

8 522

-6 616

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-94 443

-45 759

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

131 687

177 446

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

25 552

30 253

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

106 135

147 193

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

37 244

131 687

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

22 611

25 552

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

14 633

106 135

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-94 443

-45 759

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

 

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2010, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 1 484 K€, portant notamment sur les opérations suivantes :

CTCAM : 461 K€

SEMPAT : 76 K€

GIE CA INNOVE : 84 K€

SACAM INTERNATIONAL : 846 K€

SEM CA : 12 K€

SEMPAT : 2 K€

CHARTRES DEVELOPPEMENT : 3 K€

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 8 544 K€ pour l’année 2010.

 

Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2010 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2009 à l’exception du changement d’option relatif à la comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l’emploi. En effet, selon la norme IAS 19, les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies peuvent être comptabilisés :

 

- Soit en contrepartie du résultat pour leur totalité ;

- Soit en contrepartie du résultat pour une fraction déterminée selon la méthode du corridor ;

- Soit en contrepartie des autres éléments du résultat global pour la totalité.

 

Jusqu’au 31 décembre 2009, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France imputait les écarts actuariels dans le résultat de la période pendant laquelle ils étaient constatés.

 

Afin de fournir une information plus comparable avec les principes appliqués par les autres sociétés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a décidé de les enregistrer intégralement en « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Cette méthode est appliquée de manière permanente et homogène à tous les régimes de retraite à compter du 1er janvier 2010.

 

Cette modification d’option comptable est traitée conformément aux dispositions de la norme IAS 8 avec application rétrospective. Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 1.5.

 

Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers au 31 décembre 2009 ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2010 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2010. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts

à compter du

Amendement annuel visant à améliorer la norme IFRS 5, relatif aux filiales faisant l’objet d’un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle ;

23 janvier 2009

(CE n° 70/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IAS 27 relative aux états financiers consolidés et individuels ;

03 juin 2009

(CE n° 494/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IFRS 3 relative aux regroupements d’entreprises ;

03 juin 2009

(CE 495/2009)

1er janvier 2010

Amendement de la norme IAS 39, relatif aux éléments éligibles à la couverture et qui apporte notamment des clarifications quant à l’application de la comptabilité de couverture à la composante inflation des instruments financiers ;

15 septembre 2009

(CE n° 839/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IFRS 1, relatifs à la première adoption des normes internationales ;

25 novembre 2009

(CE n° 1136/2009)

et

23 juin 2010 

(CE n°550/2010)

1er janvier 2010

Amendement annuels visant à améliorer et clarifier 9 normes et 2 interprétations et issus du règlement du 23 mars 2010 (UE n°243/2010) ;

23 mars 2009

 

1er janvier 2010

Amendement de la norme IFRS 2, relative aux paiements fondés sur des actions et qui incorpore en s’y substituant les interprétations IFRIC 8et IFRIC 11 ;

23 mars 2009

(UE n° 244/2010)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 12, relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe ;

25 mars 2009

(UE n° 254/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 16 relative aux couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger ;

04 juin 2009

(UE n° 460/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 15, relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires ;

22 juillet 2009

(CE n°636/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 17, relative à la distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires ;

26 novembre 2009

(CE n° 1142/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 18, relative au transfert d’actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe.

27 novembre 2009

(CE n° 1164/2009)

1er janvier 2010

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période, à l’exception de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3.

 

En effet, l’application prospective de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3aux opérations d’acquisitions effectives à compter du 1er janvier 2010 entraîne un changement de méthode comptable pour le Groupe. Les principaux points concernent :

 

- l’évaluation initiale des intérêts minoritaires : elle peut se faire, au choix de l’acquéreur, de deux manières :

 

– à la juste valeur à la date d’acquisition ;

– à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur.

 

Cette option est exerçable acquisition par acquisition ; le Groupe a appliqué par anticipation l’amendement à la norme IFRS 3 révisée des améliorations annuelles 2010qui précise que cette option ne s’applique pas à l’ensemble des instruments de capitaux propres détenus par les actionnaires mais à ceux qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation ;

- les frais d’acquisition : ils ne peuvent plus être activés au sein de l’écart d’acquisition et doivent obligatoirement être comptabilisés en charges en totalité. Dès lors que l'opération a de très fortes probabilités de se réaliser, ils sont enregistrés dans le poste "Gains ou pertes nets sur autres actifs", sinon ils sont enregistrés dans le poste "Charges générales d'exploitation" ;

- certaines opérations doivent être désormais comptabilisées séparément du regroupement d’entreprises ;

- les modalités de comptabilisation des prises de contrôle par étape ou des cessions partielles entraînant la perte de contrôle ;

- le rattachement des clauses d'ajustement de prix, lorsqu'elles sont des instruments financiers, aux dispositions de la norme IAS 39.

 

Au cours de l’année 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas effectué d’opération susceptible d’être concernée par ce changement de méthode comptable.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droit. 

23 décembre 2009

(UE n° 1293/2009)

1er janvier 2011

Amendement des normes IFRS 1 et IFRS 7, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants.

30 juin 2010

(UE n° 574/2010)

1er janvier 2011

Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties liées sous forme d'organisme d'Etat. 

19 juillet 2010

(UE 632/2010)

1er janvier 2011

Amendement de l’interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. 

19 juillet 2010

(UE 633/2010)

1er janvier 2011

Interprétation d’IFRIC 19, relative à l’extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 

23 juillet 2010

(UE n° 662/2010)

1er janvier 2011

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2010.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ; tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R-04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

>Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les actifs d’impôt différé

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

>Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

# Titres à l’actif

- Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

 

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- Prêts et créances,

- Actifs financiers disponibles à la vente

 

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France .

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

 

- OPCVM Force Clic euro pour un montant de 1 000 milliers d’euros.

- BMTN Bull Dividende pour un montant de 5 000 milliers d’euros.

- FCP garantie éonia clic action pour 10 000 milliers d’euros.

- Protection boost actions pour 1 000 milliers d’euros.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

- Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

- Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

- Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

- Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme…

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

- Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole s.a. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

# Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance», si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

#Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

- Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou, sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance .

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

- Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

- Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

- Dépréciations sur encours en souffrance .– Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

- Autres dépréciations sur base collective.– Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a doté une provision filière portant sur les secteurs CHR, boulangerie, LBO, agences immobilières, céréales.

 

- Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

# Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

- Titres au passif

- Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

L’amendement IAS 32 adopté par l’Union européenne le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d’instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

 

- les instruments, émis par l’émetteur, remboursables au gré du porteur ;

- les instruments créant une obligation pour l’émetteur d’avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l’actif net.

 

Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d’OPCVM émises au passif doivent être classées en capitaux propres.

 

# Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole s.a. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

# Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

- La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole s.a. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

 

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulé en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent,

 

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

- Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

-séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

# Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

- Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

- Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et basée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

- Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.– Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

# Gains ou pertes nets sur instruments financiers

- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

- Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

# Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

# Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

# Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

>Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels

- les avantages au personnel

- les risques d’exécution des engagements par signature

- les litiges et garanties de passif

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16

 

>Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice)

- les indemnités de fin de contrat de travail

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

# Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

# Avantages postérieurs à l’emploi

- Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 les écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat. Le principal impact de ce changement d’option comptable sur les états financiers au 31/12/2009 est non significatif et présenté en note 1.5.

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

- Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

>Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus ou moins values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l’entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a)soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

>Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole s.a. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole s.a. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

>Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

>Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrée en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

I) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable, 

II) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

III) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

>Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

 

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

>Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

 

>Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

# Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole s.a., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole s.a., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

# Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

# Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

>Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de compte différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

 

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

>Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

1.5. Impact du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels (IAS 19)

 

Depuis le 1er janvier 2010, la Caisse régionale de Crédit Agricole Val de France comptabilise les écarts actuariels directement en capitaux propres et non plus en résultat. Si cette méthode avait été appliquée en 2009, l’impact net d’impôts sur le résultat aurait été de 259 milliers d’euros.

 

2. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

2.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

 

>Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2010 

 

Le fonds commun de placement Val de France Rendement est consolidé depuis le 30/06/2010.

 

>Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2010 

 

Néant

 

>Changement de dénomination sociale

 

Néant

 

>Changement de méthode de consolidation Néant

 

2.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Le fonds commun de placement Val de France Rendement est consolidé depuis le 30/06/2010.

 

2.3. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Au 31 décembre 2010, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est ≥ 20% sont les suivantes :

 

Nom de l’entité

valeur au bilan en K€

% de contrôle

EURL Boutet

8

100%

SAS Crédit Agricole Immobilier

2 000

100%

SAS Val de France Expansion

2 000

100%

CARCIE

210

21%

 

Ces entités sont exclues du périmètre de consolidation car leur contribution est inférieure aux trois seuils cumulés suivants :

 

- 0,03% du total bilan du palier ;

- 0,1% de la situation nette du palier ;

- 0,3% du résultat net du palier.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la direction de la qualité, des risques, des contrôles et de la technologie qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. rapport de gestion 5.1)

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

9 661

19 556

Instruments dérivés de couverture

82 327

78 738

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable )

687 863

219 051

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

19

2 315

Prêts et créances sur la clientèle

5 491 515

5 208 569

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

184 601

187 718

    Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

6 455 986

5 715 947

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

813 048

803 664

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

89 953

84 112

Provisions - Engagements par signature

-1 428

-690

   Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

901 573

887 086

   Total exposition nette

7 357 559

6 603 033

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au crédit agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

11 329

 

 

 

11 329

Banques centrales

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

19

 

 

 

19

Institutions non établissements de crédit

736 504

3 650

1 087

 

735 417

Grandes entreprises

1 090 741

44 764

33 514

10 130

1 047 097

Clientèle de détail

3 777 960

75 093

48 199

57 456

3 672 305

    Total *

5 616 553

123 507

82 800

67 586

5 466 167

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

25 367

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

5 491 534

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 700 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

6 890

 

 

 

6 890

Banques centrales

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

2 314

 

 

 

2 314

Institutions non établissements de crédit

655 958

603

459

 

655 499

Grandes entreprises

1 027 188

34 094

25 212

9 257

992 719

Clientèle de détail

3 618 485

72 725

51 231

48 310

3 518 944

    Total *

5 310 835

107 422

76 902

57 567

5 176 366

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

34 518

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

5 210 884

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 635 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

3 401

4 375

Institutions non établissements de crédit

210 936

155 462

Grandes entreprises

188 184

203 431

Clientèle de détail

410 527

440 396

    Total

813 048

803 664

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

4 522

2 581

Grandes entreprises

75 825

74 664

Clientèle de détail

9 606

6 867

    Total

89 953

84 112

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

2 955

8 172

Grandes entreprises

377 829

342 151

Clientèle de détail

1 726 149

1 626 755

    Total

2 106 933

1 977 078

Dettes rattachées

8 796

7 575

    Valeur au bilan

2 115 729

1 984 653

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

5 596 825

123 165

82 610

67 586

5 446 629

Autres pays de l'UE

8 748

209

185

 

8 563

Autres pays d'Europe

614

 

 

 

614

Amérique du Nord

7 849

131

4

 

7 845

Amériques Centrale et du Sud

284

 

 

 

284

Afrique et Moyen Orient

1 275

2

1

 

1 274

Asie et Océanie (hors Japon)

932

 

 

 

932

Japon

26

 

 

 

26

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

    Total *

5 616 553

123 507

82 800

67 586

5 466 167

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

25 367

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

5 491 534

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 700 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

5 294 185

106 495

76 307

57 567

5 160 311

Autres pays de l'UE

5 428

319

287

 

5 141

Autres pays d'Europe

690

9

9

 

681

Amérique du Nord

8 242

134

67

 

8 175

Amériques Centrale et du Sud

303

 

 

 

303

Afrique et Moyen Orient

1 129

465

232

 

897

Asie et Océanie (hors Japon)

803

 

 

 

803

Japon

55

 

 

 

55

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

    Total *

5 310 835

107 422

76 902

57 567

5 176 366

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

34 518

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

5 210 884

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 635 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

812 482

803 390

Autres pays de l'UE

412

146

Autres pays d'Europe

44

25

Amérique du Nord

34

26

Amériques Centrale et du Sud

9

8

Afrique et Moyen Orient

59

62

Asie et Océanie (hors Japon)

8

7

Japon

 

 

    Total

813 048

803 664

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

89 953

84 107

Autres pays de l'UE

 

5

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

    Total

89 953

84 112

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

France (y compris DOM-TOM)

2 097 575

1 968 953

Autres pays de l'UE

4 233

3 599

Autres pays d'Europe

1 085

1 190

Amérique du Nord

1 472

1 593

Amériques Centrale et du Sud

766

407

Afrique et Moyen Orient

1 651

1 092

Asie et Océanie (hors Japon)

136

227

Japon

15

17

Organismes supra-nationaux

 

 

    Total

2 106 933

1 977 078

Dettes rattachées

8 796

7 575

    Valeur au bilan

2 115 729

1 984 653

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2010

31.12.2010

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

 

≤90 jours

>90 jours ≤180jours

>180 jours ≤1an

>1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

1188

1485

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

112 079

17 154

568

 

129 801

40 707

154 792

38 132

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

32 751 

13 912 

 

 

46 663 

2 563 

1 131 

 

Grandes entreprises

18 840 

615 

 

19 456 

11 250 

45 159 

11 227 

Clientèle de détail

60 488 

2 627 

567 

 

63 682 

26 894 

108 502 

26 905 

Total

112 079

17 154

568

 

129 801

41 895

156 277

38 132

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2009

31.12.2009

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

 

≤90 jours

>90 jours ≤180jours

>180 jours ≤1an

>1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

2789

1485

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

111 465

9 076

1 283

 

121 824

112 108

139 155

24 364

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

19 926

 

 

 

19 926

656

512

 

Grandes entreprises

27 342

3 839

629

 

31 810

35 380

35 755

2 870

Clientèle de détail

64 197

5 237

654

 

70 088

76 072

102 888

21 494

    Total

111 465

9 076

1 283

 

121 824

114 897

140 640

24 364

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.2. Risque de marché

(cf. rapport de gestion chapitre 5.2)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

3 314

33 205

45 808

82 327

78 738

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

3 314

33 205

45 808

82 327

78 738

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

3 314

33 205

45 808

82 327

78 738

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

0

0

0

3 314

33 205

45 808

82 327

78 738

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 222

36 317

9 892

47 431

42 351

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 222

36 317

9 892

47 431

42 351

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

1 222

36 317

9 892

47 431

42 351

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

0

0

0

1 222

36 317

9 892

47 431

42 351

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

 

496

1 583

2 079

3 359

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

472

1 583

2 055

3 330

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

24

 

24

29

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

496

1 583

2 079

3 359

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

496

1 583

2 079

3 359

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

≤1 an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

 

496

1 583

2 079

3 359

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

472

1 583

2 055

3 330

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

24

 

24

29

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

496

1 583

2 079

3 359

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

496

1 583

2 079

3 359

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 177 717

2 171 829

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

2 170 219

2 162 689

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

7 498

9 140

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

 

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

    Sous total

2 177 717

2 171 829

. Opérations de change à terme

1 400

565

    Total

2 179 117

2 172 394

 

Risque de change

(cf. rapport de gestion chapitre 5.3.3)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

7 144 346

7 144 346

6 705 629

6 705 629

Autres devises del'UE

51

42

13

13

USD

3 144

3 153

773

773

JPY

19

19

33

33

Autres devises

197

197

52

52

Total bilan

7 147 757

7 147 757

6 706 500

6 706 500

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

13 720

 

 

13 720

 

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

USD

 

 

 

 

 

 

JPY

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Total

 

13 720

 

 

13 720

 

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

71 527

9 242

151 061

94 088

325 918

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

327 285

619 774

1 936 937

2 732 538

5 616 534

    Total

398 812

629 016

2 087 998

2 826 626

5 942 452

Créances rattachées

 

 

 

 

37 100

Dépréciations

 

 

 

 

154 792

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 824 760

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

160 085

8 530

75 418

91 784

335 817

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

315 068

605 987

1 840 446

2 547 020

5 308 521

    Total

475 153

614 517

1 915 864

2 638 804

5 644 338

Créances rattachées

 

 

 

 

46 427

Dépréciations

 

 

 

 

139 155

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 551 610

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

974 441

946 489

811 537

892 290

3 624 757

Dettes envers la clientèle

1 676 183

51 855

355 114

23 781

2 106 933

    Total

2 650 624

998 344

1 166 651

916 071

5 731 690

Dettes rattachées

 

 

 

 

15 038

    Valeur au bilan

 

 

 

 

5 746 728

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

707 269

874 244

940 933

951 831

3 474 277

Dettes envers la clientèle

1 351 804

222 120

375 902

27 252

1 977 078

    Total

2 059 073

1 096 364

1 316 835

979 083

5 451 355

Dettes rattachées

 

 

 

 

14 041

    Valeur au bilan

 

 

 

 

5 465 396

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

482

250

 

 

732

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

8 150

3 000

 

 

11 150

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

    Total

8 632

3 250

0

0

11 882

Dettes rattachées

 

 

 

 

62

    Valeur au bilan

 

 

 

 

11 944

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

13 720

13 720

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

    Total

0

0

0

13 720

13 720

Dettes rattachées

 

 

 

 

22

    Valeur au bilan

 

 

 

 

13 742

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

515

8

 

 

523

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

3 067

8 000

 

 

11 067

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

    Total

3 582

8 008

0

0

11 590

Dettes rattachées

 

 

 

 

57

    Valeur au bilan

 

 

 

 

11 647

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

13 720

13 720

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

    Total

0

0

0

13 720

13 720

Dettes rattachées

 

 

 

 

22

    Valeur au bilan

 

 

 

 

13 742

 

Garanties financières en risque données par maturité

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

Les garanties financières en risque présentées sont désormais limitées à la seule partie de la garantie couverte par la provision, le reliquat n’étant pas considéré comme en risque.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Garanties financières données

1 428

 

 

 

1 428

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. rapport de gestion chapitre 5.3.5)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

 

positive

négative

Notionnel

positive

négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

82 327

47 431

2 069 989

78 465

41 345

2 007 319

Taux d'intérêt

82 327

47 431

2 069 989

78 465

41 345

2 007 319

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

273

1 006

41 122

Taux d'intérêt

 

 

 

273

1 006

41 122

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

    Total instruments dérivés de couverture

82 327

47 431

2 069 989

78 738

42 351

2 048 441

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. rapport de gestion chapitre 5.4)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine oud’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

 

- 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007 ;

- 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008 ;

- 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2010.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.

En 2010 comme en 2009,la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu à ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Sur opérations avec les établissements de crédit

708

710

Sur opérations internes au Crédit Agricole

12 486

19 869

Sur opérations avec la clientèle

223 019

221 778

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

12

222

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 887

8 960

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

39 545

46 515

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

88

    Produits d'intérêts (1) (2)

284 657

298 142

Sur opérations avec les établissements de crédit

-331

-118

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-88 415

-104 926

Sur opérations avec la clientèle

-26 262

-27 413

Sur dettes représentées par un titre

-117

-1 178

Sur dettes subordonnées

-534

-645

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-31 814

-32 396

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Charges d'intérêts

-147 473

-166 676

(1) dont 4 320 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2010 contre 4 592 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

(2) dont 4 359 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2010 contre 3 158 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

187

-2

185

123

-2

121

Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 545

-7 232

16 313

20 535

-11 691

8 844

Sur opérations avec la clientèle

23 479

-619

22 860

25 010

-324

24 686

Sur opérations sur titres

 

-4

-4

 

-8

-8

Sur opérations de change

24

 

24

24

 

24

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

2 549

-408

2 141

2 539

-303

2 236

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

68 752

-6 106

62 646

69 277

-4 785

64 492

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 513

-1

3 512

3 207

-35

3 172

    Produits nets des commissions

122 049

-14 372

107 677

120 715

-17 148

103 567

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

188

-3 111

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

413

815

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

95

75

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

    Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

696

-2 221

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

3 849

3 849

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

2 257

1 574

683

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 592

2 275

-683

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

188 311

188 311

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

94 160

93 657

503

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

94 151

94 654

-503

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

    Total résultat de la comptabilité de couverture

192 160

192 160

0

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

18

18

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

 

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

18

18

0

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

16 038

16 038

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

4 352

4 502

-150

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

11 686

11 536

150

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

    Total résultat de la comptabilité de couverture

16 056

16 056

0

 

4.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Dividendes reçus

12 861

14 575

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

3 372

1 228

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

 

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

-1 078

 

    Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

15 155

15 803

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

 

Au 31/12/2010, la cession du titre Sélecta classé en actifs financiers détenu jusqu’à l’échéance a générée une moins value de 1078 K€. La vente a été justifiée par une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-2

-1

Autres produits (charges) nets

112

931

    Produits (charges) des autres activités

110

930

 

4.6. Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Charges de personnel

73 696

71 941

Impôts et taxes

4 568

4 608

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

39 658

36 690

    Charges d'exploitation

117 922

113 239

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France .

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2009 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2010

2009

 

Cabinet ERNST & YOUNG

Cabinet KPMG

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

85

68

153

136

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes

 

 

 

 

    Total

85

68

153

136

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Dotations aux amortissements

7 448

7 088

- immobilisations corporelles

7 435

7 023

- immobilisations incorporelles

13

65

Dotations aux dépréciations

0

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

    Total

7 448

7 088

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Dotations aux provisions et aux dépréciations

- 69 442 

-58 743 

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

- 68 449 

-56 516 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

- 9 

 

Engagements par signature

- 750 

- 614 

Risques et charges

- 234 

-1 613 

Reprises de provisions et de dépréciations

48 747 

37 382 

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

46 317 

37 205 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

26 

Engagements par signature

12 

135 

Risques et charges

2 418 

16 

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

- 20 695 

-21 361 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

- 307 

-1 388 

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 664 

1 883 

Décotes sur crédits restructurés

- 41 

- 72 

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

- 5 

-6 

    Coût du risque

- 19 384 

-20 944 

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

 

31.12.2010

31.12.2009

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

528

-175

Plus-values de cession

535

 

Moins-values de cession

-7

-175

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

    Gains ou pertes sur autres actifs

528

-175

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Charge d'impôt courant

-36 702

-34 568

Charge d'impôt différé

2 136

1 036

    Charge d'impôt de la période

-34 566

-33 532

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

Au 31/12/2010 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

116 596

34,43%

40 144

Effet des différences permanentes

 

 

231

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 354

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-493

Effet des autres éléments

 

 

-7 670

 Taux et charge effectif d'impôt

 

29,64%

34 566

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2010.

 

Au 31/12/2009 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

108 099

34,43%

37 218

Effet des différences permanentes

 

 

-2 588

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 881

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-92

Effet des autres éléments

 

 

-3 887

Taux et charge effectif d'impôt

 

31,02%

33 532

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d’impôts.

 

(en milliers d'euros)

gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence

 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

Variation de juste valeur

 

10 152

 

 

10 152

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

69

69

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part du Groupe)

0

10 152

 

69

10 221

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (1)

0

10 152

 

69

10 221

Variation de juste valeur

 

14 070

-436

 

13 634

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

 

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe)

0

14 070

-436

 

13 634

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part minoritaire)

 

 

 

 

 

    Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (1)

0

14 070

-436

 

13 634

 

(1) les données « total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente » se décomposent comme suit :

 

 

31.12.2010

31.12.2009

Montant brut

16 159 

19 717 

Impôt

- 6 007 

-5 647 

    Total net

10 152 

14 070 

 

5. Informations sectorielles

 

Formation du produit net bancaire par secteur :

 

 

31/12/2010

 

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

137 184

 

137 184

Revenus des titres à revenus variables

 

696

696

Produits nets des commissions

107 677

 

107 677

Produits nets sur opérations financières

 

15 155

15 155

Autres produits nets d’exploitation

110

 

110

    Produit net bancaire

244 971

15 851

260 822

 

 

31/12/2009

 

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

131 466

 

131 466

Revenus des titres à revenus variables

 

-2 221

-2 221

Produits nets des commissions

103 567

 

103 567

Produits nets sur opérations financières

 

15 803

15 803

Autres produits nets d’exploitation

930

 

930

    Produit net bancaire

235 963

13 582

249 545

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, Banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

21 382

 

23 741

 

Banques centrales (1)

1 229

 

1 811

 

    Valeur au bilan

22 611

0

25 552

0

(1) les créances et dettes rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence.

 

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

3 492

3 743

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

18 769

18 695

    Valeur au bilan

22 261

22 438

Dont Titres prêtés

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.20010

31.12.2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 413

384

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

302

0

- Actions et autres titres à revenu variable

1 111

384

Instruments dérivés

2 079

3 359

    Valeur au bilan

3 492

3 743

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

18 769

18 695

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

7 280

16 216

- Actions et autres titres à revenu variable

11 489

2 479

    Valeur au bilan

18 769

18 695

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 079

3 359

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

    Valeur au bilan

2 079

3 359

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

2 079

3 359

    Valeur au bilan

2 079

3 359

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêts

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009 (2)

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

283 617

13 109

53

219 051

14 239

 

- Actions et autres titres à revenu variable

40 539

3 221

351

19 108

1 314

601

- Titres de participation non consolidés

404 246

5 921

5 688

397 154

5 331

565

- Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

    Total des titres disponibles à la vente

728 402

22 251

6 092

635 313

20 884

1 166

Total des créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

728 402

22 251

6 092

635 313

20 884

1 166

Impôts

 

-6 066

-59

 

-5 855

-207

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

16 185

6 033

 

15 029

959

(1) dont 1 485 M€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.

(2) les créances rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

19

2 314

dont comptes ordinaires débiteurs sains

19

2 314

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

    Total

19

2 314

Créances rattachées

 

1

Dépréciations

 

 

Valeur nette

19

2 315

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

15 966

103 876

Comptes et avances à terme

284 333

204 027

Prêts subordonnés

25 600

25 600

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

    Total

325 899

333 503

Créances rattachées

7 327

7 223

Dépréciations

 

 

Valeur nette

333 226

340 726

    Valeur nette au bilan

333 245

343 041

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

2 772

4 170

Autres concours à la clientèle

5 455 467

5 139 190

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

43 000

43 000

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 220

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

86 301

90 717

Comptes ordinaires débiteurs

26 774

29 224

    Total

5 616 534

5 308 521

Créances rattachées

29 773

39 203

Dépréciations

-154 792

-139 155

    Valeur nette

5 491 515

5 208 569

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

    Valeur nette au bilan

5 491 515

5 208 569

 

Au cours de l’année 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 1 298 339 K€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 194 941 K€ en 2009. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté :

 

- 789 900 K€ de créances à Crédit Agricole s.a. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 674 233 K€ en 2009 ;

- 241 571 K€ de créances à Crédit Agricole s.a. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 276 204 K€ en 2009 ;

- 146 362 K€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole s.a. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 193 952 K€ en 2009 ;

- 117 505 K€ de créances à Crédit Agricole s.a. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 50 552 K€ en 2009

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction d’actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

139 155

 

70 126

-54 489

 

 

154 792

dont dépréciations collectives

46 738

 

 

-15 540

 

 

31 198

dont risques sectoriels

10 829

 

28 258

-2 699

 

 

36 388

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

1 485

 

 

 

 

 

1 485

Autres actifs financiers

5

 

9

 

 

 

14

    Total des dépréciations des actifs financiers

140 645

0

70 135

-54 489

0

0

156 291

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

129 533

 

58 374

-48 752

 

 

139 155

dont dépréciations collectives

51 888

 

4 105

-9 255

 

 

46 738

dont risques sectoriels

2 962

 

10 573

-2 706

 

 

10 829

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

1 597

 

 

-112

 

 

1 485

Autres actifs financiers

41

 

 

-36

 

 

5

Total des dépréciations des actifs financiers

131 171

0

58 374

-48 900

0

0

140 645

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

3 703

2 616

dont comptes ordinaires créditeurs

1 352

55

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Sous-total

3 703

2 616

Dettes rattachées

28

24

    Total

3 731

2 640

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

Comptes et avances à terme

3 621 054

3 471 661

    Sous-total

3 621 054

3 471 661

Dettes rattachées

6 214

6 442

    Total

3 627 268

3 478 103

    Valeur au bilan

3 630 999

3 480 743

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Comptes ordinaires créditeurs

1 415 437

1 260 105

Comptes d'épargne à régime spécial

23 845

24 220

Autres dettes envers la clientèle

667 651

692 753

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

    Total

2 106 933

1 977 078

Dettes rattachées

8 796

7 575

    Valeur au bilan

2 115 729

1 984 653

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009 (1)

Effets publics et valeurs assimilées

21 157

21 142

Obligations et autres titres à revenu fixe

163 444

166 576

    Total

184 601

187 718

Dépréciations

 

 

    Valeur nette au bilan

184 601

187 718

(1) les créances rattachées ne sont plus isolées; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassées en conséquence

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

732

523

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

11 150

11 067

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total

11 882

11 590

Dettes rattachées

62

57

Valeur au bilan

11 944

11 647

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

13 720

13 720

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

    Total

13 720

13 720

Dettes rattachées

22

22

    Valeur au bilan

13 742

13 742

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Impôts courants

21 961

 

Impôts différés

29 182

27 411

    Total actifs d'impôts courants et différés

51 143

27 411

Impôts courants

32 542

8 015

Impôts différés

 

 

    Total passifs d'impôts courants et différés

32 542

8 015

 

Les actifs et passifs d’impôts différés se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

30 163

 

28 034

 

Charges à payer non déductibles

1 345

 

1 279

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

26 403

 

24 189

 

Autres différences temporaires

2 415

 

2 566

 

Impôts différés/réserves latentes

59

831

399

806

Actifs disponibles à la vente

59

831

80

716

Couvertures de Flux de Trésorerie

 

 

319

90

Gains et pertes/écarts actuariels

 

 

 

 

Impôts différés/résultat

35 370

35 579

32 473

32 689

Effet des compensations

 

 

 

 

    Total impôts différés

65 592

36 410

60 906

33 495

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Autres actifs

79 496

44 562

Comptes de stocks et emplois divers

243

111

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

68 608

34 154

Comptes de règlements

10 645

10 297

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

77 479

59 737

Comptes d'encaissement et de transfert

45 790

19 030

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

7

0

Produits à recevoir

30 542

39 790

Charges constatés d'avance

1 140

917

Autres comptes de régularisation

 

 

    Valeur nette au bilan

156 975

104 299

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Autres passifs (1)

71 300

33 533

Comptes de règlements

0

0

Créditeurs divers

67 218

28 521

Versement restant à effectuer sur titres

4 082

5 012

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

74 035

67 451

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

18 539

11 528

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

2

3

Produits constatés d’avance

28 910

25 752

Charges à payer

26 582

30 168

Autres comptes de régularisation

2

 

    Valeur au bilan

145 335

100 984

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2010

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-16

 

-2

 

 

 

-18

    Valeur nette au bilan

51

0

-2

0

0

0

49

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2009

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-15

 

-1

 

 

 

-16

    Valeur nette au bilan

52

0

-1

0

0

0

51

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 49 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 51 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2010

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

120 543

 

5 143

-3 188

 

 

122 498

Amortissements et dépréciations

-76 904

 

-7 435

2 757

 

 

-81 582

    Valeur nette au bilan

43 639

0

-2 292

-431

0

0

40 916

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6987

 

14

-854

 

 

6 147

Amortissements et dépréciations

-6181

 

-13

854

 

 

-5 340

    Valeur nette au bilan

806

0

1

0

0

0

807

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2009

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

119 505

 

7 816

-6 778

 

 

120 543

Amortissements et dépréciations

-76 484

 

-7 023

6 603

 

 

-76 904

    Valeur nette au bilan

43 021

0

793

-175

0

0

43 639

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6902

 

86

-1

 

 

6 987

Amortissements et dépréciations

-6117

 

-65

1

 

 

-6 181

    Valeur nette au bilan

785

0

21

0

0

0

806

 

6.14. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2010

Risques sur les produits épargne logement

9 680

 

2 110

 

-3 920

 

 

7 870

Risques d’exécution des engagements par signature

690

 

750

 

-12

 

 

1 428

Risques opérationnels

1 419

 

1 027

-683

-351

 

 

1 412

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

537

 

206

 

 

 

 

743

Litiges divers

2 941

 

308

-857

-820

 

 

1 572

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

1 888

 

388

-183

-1 706

 

 

387

    Total

17 155

0

4 789

-1 723

-6 809

0

0

13 412

(1) provision pour médaille du travail

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2009

Risques sur les produits épargne logement

11 186

 

1 490

 

-2 996

 

 

9 680

Risques d’exécution des engagements par signature

211

 

614

 

-135

 

 

690

Risques opérationnels

1 030

 

389

 

 

 

 

1 419

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

685

 

 

 

-148

 

 

537

Litiges divers

2 892

 

263

-162

-52

 

 

2 941

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

444

 

1 625

-151

-30

 

 

1 888

    Total

16 448

0

4 381

-313

-3 361

0

0

17 155

(1) provision pour médaille du travail

 

Provision épargne logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

794 858

765 670

Ancienneté de plus de 10 ans

341 257

335 472

    Total plans d'épargne-logement

1 136 116

1 101 142

Total comptes épargne-logement

241 511

248 889

    Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 377 627

1 350 031

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2010 pour les données au 31 décembre 2010 et à fin novembre 2009 pour les données au 31 décembre 2009 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Plans d'épargne-logement :

14 648

17 673

Comptes épargne-logement :

52 663

56 266

    Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

67 311

73 939

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

650

1 531

Ancienneté de plus de 10 ans

5 820

2 827

    Total plans d'épargne-logement

6 470

4 358

Total comptes épargne-logement

1 398

5 322

    Total provision au titre des contrats épargne-logement

7 868

9 680

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31.12.2010

Plans d'épargne-logement :

4 360

2 110

 

 

6 470

Comptes épargne-logement :

5 320

 

3 920

 

1 400

    Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 680

2 110

3 920

0

7 870

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.15. Capitaux propres

 

>Composition du capital au 31 décembre 2010

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01.01.2010

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31.12.2010

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

30%

 

Dont part du Public

224 561

 

 

219 814

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

439

 

 

5 186

 

 

Parts sociales

3 019 289

 

 

3 019 289

70%

100%

Dont 59 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

 

 

Dont 30 administrateurs de la CR

480

16

16

480

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

 

4 325 708

16

16

4 325 708

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10,00 €et le montant total du capital est 43 257 K€.

 

>Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

>Dividendes

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCI

Par CCA

Par Part Sociale

 

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2007

 

4,25

0,38

2008

 

4,30

0,38

2009

 

4,50

0,38

Prévu 2010

 

4,65

0,33

 

>Affectations du résultat et fixation du dividende 2010

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2010 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 22/03/2011.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

- Réserve légale : 45 070 885.30 €

- Dotations aux autres réserves : 15 023 628.43 €

- Intérêts aux parts sociales : 996 365.37 €

- Rémunération des certificats coopératifs d’associés : 6 074 848.35 €

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

 

Indéterminé

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

22 611

 

 

 

22 611

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

14 107

167

 

6 102

1 885

22 261

Instruments dérivés de couverture

 

583

2 731

33 205

45 808

82 327

Actifs financiers disponibles à la vente

728 032

2

368

 

 

728 402

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur clientèle

 

390 230

609 304

2 043 680

2 781 546

5 824 760

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

32 905

 

 

 

32 905

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

4 649

10 042

53 461

116 449

184 601

Total actifs financiers par échéance

742 139

451 147

622 445

2 136 448

2 945 688

6 897 867

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

496

1 583

2 079

Instruments dérivés de couverture

 

516

706

36 317

9 892

47 431

Dettes envers les établissements de crédit

 

980 683

946 489

811 537

892 290

3 630 999

Dettes envers la clientèle

 

1 684 979

51 855

355 114

23 781

2 115 729

Dettes représentées par un titre

 

8 694

3 250

 

 

11 944

Dettes subordonnées

 

22

 

 

13 720

13 742

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

63 841

 

 

 

63 841

Total passifs financiers par échéance

0

2 738 735

1 002 300

1 203 464

941 266

5 885 765

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Indéterminé

≤3 mois

>3 mois à ≤1 an

>1 an à ≤5 ans

>5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

25 552

 

 

 

25 552

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

13 282

170

3 359

5 627

 

22 438

Instruments dérivés de couverture

 

 

78 725

 

13

78 738

Actifs financiers disponibles à la vente

634 962

 

 

351

 

635 313

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur clientèle

 

483 428

593 359

1 876 693

2 598 130

5 551 610

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

28 925

 

 

 

28 925

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

3 599

11 800

64 217

108 102

187 718

    Total actifs financiers par échéance

648 244

541 674

687 243

1 946 888

2 706 245

6 530 294

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

3 330

 

29

3 359

Instruments dérivés de couverture

 

 

42 351

 

 

42 351

Dettes envers les établissements de crédit

 

713 735

874 244

940 933

951 831

3 480 743

Dettes envers la clientèle

 

1 359 379

222 120

375 902

27 252

1 984 653

Dettes représentées par un titre

 

3 639

8 008

 

 

11 647

Dettes subordonnées

 

22

 

 

13 720

13 742

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

60 364

 

 

 

60 364

    Total passifs financiers par échéance

0

2 137 139

1 150 053

1 316 835

992 832

5 596 859

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Salaires et traitements

38 815

37 840

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

3 989

3 984

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 242

1 313

Autres charges sociales

14 883

14 695

Intéressement et participation

9 157

9 157

Impôts et taxes sur rémunération

5 610

4 952

    Total charges de personnel

73 696

71 941

 

Dont indemnités liées à la retraite pour 818 K€ au 31/12/2010 contre 506 K€ au 31/12/2009.

Dont médailles du travail pour161 K€ au 31/12/2010 contre 124 k€ au 31/12/2009.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31.12.2010

31.12.2009

France

1 173

1 172

Etranger

 

 

    Total

1 173

1 172

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/n-1

15 187

14 897

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

994

899

Coût financier

737

757

Cotisations employés

 

 

Modifications / réductions / liquidations de régime

 

282

Prestations versées (obligatoire)

-1 820

-1 010

(Gains) / pertes actuariels

294

-638

   Dette actuarielle au 31/12/n

15 392

15 187

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services rendus

994

899

Coût financier

737

757

Rendement attendu des actifs

- 582

- 602

Amortissement du coût des services passés

24

24

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

    Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 173

1 078

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

 

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

15 215

14 908

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

582

602

Gains / (pertes) actuariels

5

- 244

Cotisations payées par l'employeur

1 176

959

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications / Réductions / liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 820

-1 010

    Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

15 159

15 215

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Position nette

 

 

Dette actuarielle fin de période

15 392

15 187

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

-233

-258

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

15 159

15 215

   Position nette (passif) / actif fin de période

0

-286

 

Eléments reconnus immédiatement en Sorie et comptabilisés dans le résultat global (montants en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

290

-394

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en Sorie dans l'année

290

-394

Montant du stock d'écart actuariels cumulés en Sorie en fin d'année

-104

-394

 

Information sur les actifs des régimes (1)

31.12.2010

31.12.2009

Composition des actifs

 

 

-% d'obligations

83,6%

77,0%

-% d'actions

9,6%

15,7%

-% autres actifs

6,8%

7,3%

(1) calculé sur la base de 15 159 K€ d'actifs sur le périmètre au 31/12/2010.

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2010

31.12.2009

Taux d'actualisation (2)

3,98

5,14

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4,50%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4,50%

Taux attendus d'augmentation des salaires (3)

3,33%

3,33%

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

(2) les taux d’actualisation sont déterminés en fonction des durées moyenne de l’engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d’évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

(3) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

 

7.4. Autres avantages sociaux

 

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2010 s’élève à 3 428 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, il s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de ses parts de marché financières calculées comme suit :

 

(Parts de marché sur encours de collecte bilan au 30 septembre de l’année de référence + parts de marché encours de crédit au 30 septembre de l’année de référence) / 2 

ou à défaut, des dernières parts de marché disponibles au moment de la détermination du résultat de l’année de référence.

Source : RCR

 

- Calcul de l’enveloppe de retour financier :

 

Niveau de part de marché

Retour financier en pourcentage du résultat net social

Si parts de marché <ou égal à 38%

13,60%

Si parts de marché comprises entre 38 et 38,5%

13,75%

Si parts de marché comprises entre 38,5 et 39%

13,90%

Si parts de marché >39%

14,00%

 

- Calcul de la prime d’intéressement

Le montant de l’intéressement correspond à la différence entre l’enveloppe globale fixée ci-dessus et la réserve spéciale de participation calculée conformément aux dispositions de l’accord du 6 juin 2003.

 

Intéressement = (Enveloppe de retour financier – réserve spéciale de participation)

 

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2010 s’élève à 5 729 milliers d’euros.

 

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2010 s’élève à 743 milliers d’euros.

 

7.5. Rémunérations de dirigeants

 

a) avantage à court terme : 1 876 milliers d’euros.

b) avantages postérieurs à l’emploi : 1 035 milliers d’euros.

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

813 048

803 664

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

. Engagements en faveur de la clientèle

813 048

803 664

Ouverture de crédits confirmés

504 743

540 148

- Ouverture de crédits documentaires

1 397

1 351

- Autres ouvertures de crédits confirmés

503 346

538 797

Autres engagements en faveur de la clientèle

308 305

263 516

Engagements de garantie

89 953

84 112

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

0

0

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

 

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

89 953

84 112

Cautions immobilières

12 310

11 720

Garanties financières

30 037

30 664

Autres garanties d'ordre de la clientèle

47 606

41 728

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

340 000

152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

340 000

152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 585 349

1 377 744

. Engagements reçus d'établissements de crédit

84 131

56 867

. Engagements reçus de la clientèle

1 501 218

1 320 877

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

151 786

133 461

Autres garanties reçues

1 349 432

1 187 416

 

Garanties détenues

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France .

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à253 K€, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

253

112

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

    Total

253

112

 

9. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

333 245

333 245

343 041

343 041

Prêts et créances sur la clientèle

5 491 515

5 491 498

5 208 569

5 208 569

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

184 601

189 922

187 718

192 388

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

3 630 999

3 641 976

3 480 743

3 493 989

Dettes envers la clientèle

2 115 729

2 115 729

1 984 653

1 984 653

Dettes représentées par un titre

11 944

11 944

11 647

11 647

Dettes subordonnées

13 742

13 742

13 742

13 742

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment au taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

9.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

- Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation :

 

(en milliers d'euros)

Total 31.12.2010

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

3 492

302

3 190

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 413

302

1 111

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302

302

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 111

 

1 111

 

Instruments dérivés

2 079

 

2 079

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

18 769

18 769

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

18 769

18 769

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 280

7 280

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

11 489

11 489

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

728 402

324 156

404 246

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

283 617

283 617

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

444 785

40 539

404 246

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

82 327

 

82 327

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

832 990

343 227

489 763

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées :

 

(en milliers d'euros)

Total 31.12.2010

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 079

 

2 079

 

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

47 431

 

47 431

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

49 510

 

49 510

 

 

10. Événements postérieurs à la clôture

 

Néant

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 :

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2009

% de contrôle

% d'intérêt

 

 

 

31.12.2010

31.12.2009

31.12.2010

31.12.2009

Val de France Rendement

France

Intégration globale

100%

 

100%

 

59 Caisses Locales

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

Détail du périmètre de consolidation :

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2010.

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DUCOLONELMARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7 RUE DE L EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE DOYEN

PL.DE L'EGLISE

41160 OUZOUER LE DOYEN

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3 R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VILLEDIEU

PL.MONUMENT AUX MORT-VILLEDIEU

41800 VILLEDIEU

VOVES

13.15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.5 de l'annexe des comptes consolidés qui expose le changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux engagements sociaux.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place parla direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière ainsi que les écarts d'acquisition et les impôts différés. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 25 février 2011

Les Commissaires aux Comptes :

 

 KPMG Audit

 ERNST & YOUNG

 Département de KMPG S.A.

 

 Gabriel Morin

Frank Astoux

 

 

 

Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au siège social de la société.

 

1101052

03/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1759
Texte de l'annonce :

1001759

3 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAL DE FRANCE

 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Documents comptables approuvés par l’assemblée générale ordinaire du 19 mars 2010.

 

(En milliers d'euros).

 

A. — Comptes annuels au 31/12/2009.

 

I. — Bilan.

 

Actif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

49 008

53 239

Caisse, banques centrales

25 552

30 253

Effets publics et valeurs assimilées (Note 5)

21 142

21 248

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

2 314

1 738

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3)

340 726

544 062

Opérations avec la clientèle (Note 4)

5 164 551

4 973 306

Opérations sur titres :

405 321

367 535

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

174 273

163 305

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5)

231 048

204 230

Valeurs immobilisées

537 658

514 836

Participations et autres titres détenus à long terme (Notes 6 et 7)

489 229

466 869

Parts dans les entreprises liées (Notes 6 et 7)

3 933

4 108

Immobilisations incorporelles (Note 7)

806

785

Immobilisations corporelles (Note 7)

43 690

43 074

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

126 561

155 148

Autres actifs (Note 8)

44 592

60 488

Comptes de régularisation (Note 8)

81 969

94 660

Total actif

6 623 825

6 608 126

 

Passif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

2 641

3 656

Banques centrales

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

2 641

3 656

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10)

3 504 768

3 434 224

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

1 984 654

1 971 626

Dettes représentées par un titre (Note 12)

11 647

130 299

Comptes de régularisation et passifs divers

125 643

137 379

Autres passifs (Note 13)

41 483

55 339

Comptes de régularisation (Note 13)

84 160

82 040

Provisions et dettes subordonnées

129 976

131 552

Provisions (Notes 14, 15 et 16)

74 722

71 299

Dettes subordonnées (Note 18)

55 254

60 253

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 17)

87 552

81 452

Capitaux propres hors FRBG : (Note 19)

776 944

717 938

Capital souscrit

43 257

43 257

Primes d'émission

147 187

147 187

Réserves

518 627

463 125

Ecart de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

2 463

2 102

Report à nouveau

 

 

Résultat de l'exercice

65 410

62 267

Total passif

6 623 825

6 608 126

 

Hors-bilan

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés

887 776

966 347

   Engagements de financements

803 664

904 424

   Engagements de garantie

84 112

61 825

   Engagements sur titres

0

98

Engagements reçus

1 377 896

1 284 109

   Engagements de financement

152

174

   Engagements de garantie

1 377 744

1 283 837

   Engagements sur titres

0

98

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II. — Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Intérêts et produits assimilés (Notes 26)

261 771

271 002

Intérêts et charges assimilées (Note 26)

-138 806

-178 807

Revenus des titres à revenu variable (Note 27)

22 178

27 803

Commissions (produits) (Note 28)

118 270

94 568

Commissions (charges) (Note 28)

-18 485

-14 231

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 29)

-1 378

791

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 30)

3 521

3 060

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 31)

1 868

18 847

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 31)

-611

-427

Produit net bancaire

248 328

222 606

Charges générales d’exploitation (Note 32)

-112 975

-111 176

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 089

-6 894

Résultat brut d'exploitation

128 264

104 536

Coût du risque (Note 33)

-20 945

-13 074

Résultat d'exploitation

107 319

91 462

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 34)

-1 212

550

Résultat courant avant impôt

106 107

92 012

Résultat exceptionnel

 

 

Impôt sur les bénéfices (Note 35)

-34 236

-19 432

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

-6 461

-10 313

Résultat net

65 410

62 267

 

III. — Affectation du Résultat.

 

L’Assemblée générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice comme suit :

 

Affectation à la Réserve Légale

43.788.155,39 €

Dotation aux Autres Réserves

14.596.051,80 €

Intérêts aux Parts Sociales au taux de 3,80 %

1.147.329,82 €

Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés

5.878.885,50 €

 

Conformément à la loi, l’Assemblée générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales.

 

Exercice

Nombre de parts sociales

Distribution

Intérêt net

Abattement

2006

3 019 289

1 117 135,95

1 117 135,95

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2007

3 019 289

1 147 327,29

1 147 327,29

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2008

3 019 289

1 147 331,85

1 147 331,85

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2009 :

 

2009

3 019 289

1 147 329,82

1 147 329,82

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) :

 

Exercice

Nombre de CCA

Distribution

Dividende net

Abattement

2006

1 306 419

4 637 787,50

4 637 787,50

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2007

1 306 419

5 552 280,75

5 552 280,75

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

2008

1 306 419

5 617 601,70

5 617 601,70

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2009 :

 

2009

1 306 419

5 878 885,50

5 878 885,50

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice.

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cinquante neuf Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2009, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,17 % du capital de Crédit Agricole S.A. cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,39%.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009, soit 0,44% de son capital, contre 13 011 521 actions propres au 31 décembre 2008.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 82.8 % des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

 

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2009

 

Parmi les faits caractéristiques, mentionnons notamment les suivants :

- Participation à l’augmentation de capital de la SAS La Boétie pour 13 155 milliers d’euros.

- Participation dans Sacam Participation pour 1 359 milliers d’euros.

- Participation à SACAM Avenir SAS pour 1 584 milliers d’euros.

Les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, reflètent l’évolution dynamique de son activité, malgré un contexte économique difficile.

Le produit net bancaire s’accroît de 11,6 %, en regard de charges de fonctionnement nettes qui augmentent de 1,7 %. Il en résulte un accroissement du résultat brut d'exploitation de 22 % à 128 264 milliers d’euros. La gestion du risque génère une dotation nette de provisions de 20 945 milliers d’euros contre 13 074 milliers d’euros en 2008.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables.

 

Les états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2009 le règlement CRC 2009-04 du 3 décembre 2009, afférent à la valorisation des swaps et modifiant le règlement CRB 90-15, relatif à la comptabilisation des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de l’Entité sur la période.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2009, dans les conditions fixées par l’arrêté du 6 octobre 2009, l’article L511-45 du Code Monétaire et Financier créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009, relatif à l’information sur les implantations des établissements de crédit dans les Etats ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces informations sont présentées en note 38.

 

Par ailleurs, le règlement CRC 2009-03 du 3 décembre 2009, afférent à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours, ne sera applicable qu’au 1er janvier 2010.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

La mise en place du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

Créances restructurées

 

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 32 710 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 34 253 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 782 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Créances douteuses

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré 

 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

2.2 Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

 

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

 

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

 

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

Prix de marché

 

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

 

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille de d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

 

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2009, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

2 à 5 ans (linéaire)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l’instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

 

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : «Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

 

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.10 Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 23 et 24.

 

2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par un accord d’une durée de trois ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2007 au 31 Décembre 2009.

La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».

 

2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13 Souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14 Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

 

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

>5 ans

*Total

en principal

*Créances

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

2 314

 

 

 

2 314

1

2 315

1 738

· à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

0

 

0

 

Total

2 314

0

0

0

2 314

1

2 315

1 738

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

2 315

1 738

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

103 876

 

 

 

103 876

41

103 917

146 885

Comptes et avances à terme

53 894

8 530

75 418

66 184

204 026

7 138

211 164

371 539

Prêts subordonnés

0

0

0

25 600

25 600

44

25 644

25 640

Total

157 770

8 530

75 418

91 784

333 502

7 223

340 725

544 064

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

340 725

544 064

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 25 600 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 21 979 milliers d’euros.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle.

 

4.1 Opérations avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(en milliers d'euros) 

Durée résiduelle

 

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

*Total

en principal

*Créances

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

3 740

430

0

0

4 170

0

4 170

6 576

Autres concours à la clientèle

275 886

634 959

1 829 582

2 440 409

5 180 836

31 683

5 212 519

5 019 075

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

29 225

 

 

 

29 225

225

29 450

22 338

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-81 588

-74 682

Valeurs nettes au bilan

308 851

635 389

1 829 582

2 440 409

5 214 231

31 908

5 164 551

4 973 307

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 43 068 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 21 979 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 791 435 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2009 contre 590 405 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Les encours restructurés au 31 décembre 2009 s’élèvent à 32 710 milliers d’euros contre 34 253 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Encours

brut

Dont encours

douteux

Dont encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

Encours

brut

Dont encours

douteux

Dont encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

- Particuliers 

2 408 115

35 256

15 360

25 810

11 824

2 322 683

36 264

11 872

23 810

9 760

- Agriculteurs

733 878

21 565

9 794

14 947

8 039

721 895

22 346

10 269

14 964

7 422

- Autres professionnels

467 526

17 664

7 008

12 241

5 978

472 262

17 708

7 735

11 374

6 324

- Société financières

125 793

1 210

569

1 019

428

112 008

4 272

2

2 393

2

- Entreprises

910 474

36 203

14 637

27 419

13 256

900 330

26 985

11 387

22 001

10 782

- Collectivités publiques

586 217

149

75

97

75

506 747

77

46

77

46

- Autres agents économiques

14 136

61

52

55

51

12 063

64

34

63

34

Total

5 246 139

112 108

47 495

81 588

39 651

5 047 988

107 716

41 345

74 682

34 370

 

Note 5 - Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Titres

de l'activité

de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

20 805

20 805

20 910

· dont surcote restant à amortir

 

 

 

602

602

732

· dont décote restant à amortir

 

 

 

197

197

222

Créances rattachées

 

 

 

337

337

337

Dépréciations

 

 

 

0

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

21 142

21 142

21 247

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

2 559

 

168 632

171 191

160 616

· Emis par organismes publics

 

 

 

4 956

4 956

4 952

· Autres émetteurs

 

2 559

 

163 677

166 236

155 663

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

539

539

758

- dont décote restant à amortir

 

36

 

2 963

2 999

2 088

Créances rattachées

 

20

 

3 114

3 134

3 071

Dépréciations

 

-52

 

0

-52

-381

Valeur nette au bilan

 

2 527

 

171 746

174 274

163 305

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

113

 

113

89

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

 

-23

 

-23

-35

Valeur nette au bilan

 

 

90

 

90

54

OPCVM et FCPR

 

226 518

5 039

 

231 557

206 199

Créances rattachées

 

0

 

 

 

 

Dépréciations

 

-388

-210

 

-598

-2 023

Valeurs nettes au bilan

 

226 130

4 829

 

230 959

204 176

Total valeurs nettes

0

228 657

4 919

192 888

426 465

388 783

Valeurs estimatives

0

244 550

5 333

194 735

444 618

396 981

 

Valeurs estimatives :

* La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 15 913 milliers d’euros au 31/12/2009, contre 15 499 milliers d’euros au 31/12/2008.

La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres de placement faisant l’objet d’une provision pour dépréciation s’élève à 440 milliers d’euros.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

* La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité portefeuille s’élève à 414 milliers d’euros au 31/12/2009 contre 503 milliers d’euros au 31/12/2008.

La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres de l’activité de portefeuille faisant l’objet d’une provision pour dépréciation s’élève à 233 milliers d’euros.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

* La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 8 525 au 31/12/2009, contre 4 193 milliers d’euros au 31/12/2008.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

Encours nets 31/12/2009

Encours nets 31/12/2008

Administration et banques centrales (y compris Etats)

5 007

5 004

Etablissements de crédit

143 061

125 053

Sociétés financières

238 827

210 785

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

18 426

26 693

Divers et non ventilés

 

 

Valeurs nettes au bilan

405 321

367 535

Créances rattachées

3 471

3 408

Dépréciations

-673

-2 439

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Effets

publics

et valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Effets

publics

et valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

171 191

20 805

231 669

423 665

160 615

20 910

206 288

387 813

dont titres cotés

113 778

20 805

 

134 583

101 203

20 910

 

122 113

dont titres non cotés (1)

57 413

 

231 669

289 082

59 412

 

206 288

265 700

Créances rattachées

3 134

337

 

3 471

3 071

337

 

3 408

Dépréciations

52

 

621

673

381

 

2 059

2 440

Valeurs nettes au bilan

174 273

21 142

231 048

426 463

163 305

21 247

204 229

388 781

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 227 594 milliers d’euros, dont OPCVM français de capitalisation 217 594 milliers d’euros.

OPCVM étrangers 3 364 milliers d’euros, dont OPCVM étrangers de capitalisation 3 364 milliers d’euros.

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Créances

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

655

11 800

52 834

105 902

171 191

3 134

174 325

163 686

Dépréciations

 

 

 

 

52

 

52

381

Valeur nette au bilan

655

11 800

52 834

105 902

171 139

3 134

174 273

163 305

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

4 449

16 356

20 805

337

21 142

21 248

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

4 449

16 356

20 805

337

21 142

21 248

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

Capital

Réserves

et report

à nouveau

av. affect.

résultats

Quote part

de capital

% détenu

Valeur comptable

des titres détenus

Avances

et prêts consentis

1) 2)

Montants

cautions

&

avals

Chiffre

d'affaires

HT

du dernier

exercice

Résultat

dernier

exercice

Dividendes

encaissés

dans l'ex.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INOVAL

2 568

0

91,98

884

0

0

0

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

2 000

0

100,00

2 000

1 946

0

0

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

2 000

-29

100,00

2 000

1 879

0

60

12

-319

0

Sous total

 

 

 

4 884

3 825

0

60

 

 

0

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2 312 121

224 878

2,11

343 603

343 603

90 156

0

115 489

32

11 242

SCI DE LA SEINE

100 193

10

2,28

2 665

2 665

0

0

6

7 297

166

CA TITRES

15 245

9 259

1,27

699

699

0

0

92 607

50

0

SACAM AVENIR

88 436

0

1,83

1 620

1 620

0

0

3

-1

0

SACAM DEVELOPPT

730 622

65 922

2,11

15 446

15 446

7 326

0

12 108

-39 839

258

SACAM INTERNATIONAL

900 040

427

2,11

18 963

18 660

0

0

18 219

-44 237

0

SACAM FIRECA

52 539

-23 642

1,76

1 317

927

0

0

5

1 479

0

SACAM PARTICIPATION

62 558

-27

1,88

1 364

1 364

0

0

21

11

0

SCI CAM

14 563

10 389

2,86

437

437

0

0

3 350

1 914

0

Sous total

 

 

 

386 114

385 421

97 482

0

 

 

11 666

Total

 

 

 

390 998

389 246

97 482

60

 

 

11 666

Particip. valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Participations Ets de Crédit (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

7

8

100

60

 

 

60

Autres titres participations (ensemble)

 

 

 

2 869

2 719

4 242

3 660

 

 

2 849

Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

393 874

391 973

101 824

3 780

 

 

 

1) Avances et prêts en brut, créances rattachées comprises

2) dont prêts consentis = 3 832

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

· Titres non cotés

4 891

3 947

4 891

4 010

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

100

100

100

100

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

-1 058

 

-884

 

Valeur nette au bilan

3 933

4 047

4 107

4 110

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

· Titres non cotés

388 983

562 022

373 693

549 556

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

90 616

90 616

90 173

90 173

· Créances rattachées

7 275

7 275

125

125

· Dépréciations

-843

 

-619

 

Sous-total titres de participation

486 031

659 913

463 372

639 854

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

· Titres non cotés

3 198

3 401

3 498

3 703

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

 

 

 

 

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 198

3 401

3 498

3 703

Valeur nette au bilan

489 229

663 314

466 870

643 557

Total des titres de participation

493 162

667 361

470 977

647 667

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

397 072

 

382 082

 

Titres cotés

 

 

-

 

Total

397 072

 

382 082

 

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé.

 

Immobilisations financières :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

01/01/2009

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions,

échéance)

Autres

mouvements

(1)

31/12/2009

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

4 891

 

 

 

4 891

Avances consolidables

100

 

 

 

100

Créances rattachées

 

60

-60

 

0

Dépréciations

-884

-175

 

 

-1 059

Valeur nette au bilan part entreprises liées

4 107

-115

-60

0

3 932

Titres de participation :

463 372

37 802

-15 040

-102

486 032

Valeurs brutes

373 693

16 374

-1 084

 

388 983

Avances consolidables

90 173

14 538

-13 992

-102

90 617

Créances rattachées

125

7 275

-125

 

7 275

Dépréciations

-619

-385

161

 

-843

Autres titres détenus à long terme :

3 498

0

-300

0

3 198

Valeurs brutes

3 498

 

-300

 

3 198

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan titres participation et ATDLT

466 870

37 802

-15 340

-102

489 230

Total immobilisations financières

470 977

37 687

-15 400

-102

493 162

(1) La rubrique autres mouvements présente notamment l’effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

01/01/2009

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions,

échéance)

Autres

mouvements

31/12/2009

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

119 571

7 817

-6 778

 

120 610

Amortissements et dépréciations

-76 498

-7 024

6 602

 

-76 920

Valeur nette au bilan

43 073

793

-176

0

43 690

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 911

86

-1

 

6 996

Amortissements et dépréciations

-6 126

-64

0

 

-6 190

Valeur nette au bilan

785

22

-1

0

806

Total

43 858

815

-177

0

44 496

 

Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs (1)

 

 

- Instruments conditionnels achetés

49

60

- Comptes de stock et emplois divers

112

107

- Débiteurs divers

34 133

40 021

- Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

- Comptes de règlement

10 297

20 301

Valeur nette au bilan

44 591

60 489

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

19 030

30 801

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

4

- Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

- Charges constatées d'avance

917

802

- Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

22 231

28 271

- Autres produits à recevoir

39 790

34 782

- Charges à répartir

 

1

- Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

- Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

81 970

94 661

Valeur au bilan

126 561

155 150

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde

au 01/01/2009

Dotations

Reprises

et utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde

au 31/12/2009

Dépréciations déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

74 682

43 696

-36 212

-578

 

81 588

Opérations sur titres

3 943

1 004

-2 373

 

1

2 575

Valeurs immobilisées

 

 

 

 

 

0

Autres actifs

41

 

-37

 

 

4

Total des dépréciations - Actif

78 666

44 700

-38 622

-578

1

84 167

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

56

 

 

 

56

 

56

871

· à terme

 

 

 

2 561

2 561

24

2 585

2 785

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeurs au bilan

56

0

0

2 561

2 617

24

2 641

3 656

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

26 665

 

 

 

26 665

 

26 665

19 268

Comptes et avances à terme

707 215

874 244

940 933

949 270

3 471 662

6 442

3 478 104

3 414 957

Valeurs au bilan

733 880

874 244

940 933

949 270

3 498 327

6 442

3 504 769

3 434 225

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyées par la Caisse Régionale. [Cf. Cadre Juridique et Financier)].

 

Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle.

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 294 268

 

 

 

1 294 268

15

1 294 283

1 234 881

Comptes d'épargne à régime spécial :

24 220

0

0

0

24 220

 

24 220

24 437

· à vue

24 220

 

 

 

24 220

 

24 220

24 437

· à terme

 

 

 

 

0

 

0

0

Autres dettes envers la clientèle

33 317

222 120

375 902

27 252

658 591

7 560

666 151

712 307

· à vue

 

 

 

 

0

 

0

0

· à terme

33 317

222 120

375 902

27 252

658 591

7 560

666 151

712 307

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeur au bilan

1 351 805

222 120

375 902

27 252

1 977 079

7 575

1 984 654

1 971 625

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Particuliers

1 298 529

1 342 350

Agriculteurs

168 931

212 722

Autres professionnels

116 616

129 055

Sociétés financières

9 273

5 879

Entreprises

335 941

231 611

Collectivités publiques

8 175

664

Autres agents économiques

47 189

49 345

Total en principal

1 984 654

1 971 626

Dettes rattachées

 

 

Valeur au bilan

1 984 654

1 971 626

 

Note 12 Dettes représentées par un titre.

 

12.1 Dettes représentées par un titre – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

515

8

 

 

523

19

542

534

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables (1)

3 067

8 000

 

 

11 067

38

11 105

129 765

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

3 582

8 008

0

0

11 590

57

11 647

130 299

(1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France

 

Note 13 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs (1)

 

 

- Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

- Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

- Instruments conditionnels vendus

49

60

- Comptes de règlement et de négociation

0

19 387

- Créditeurs divers

36 421

29 957

- Versements restant à effectuer sur titres

5 012

5 935

Valeur au bilan

41 482

55 339

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

11 528

6 458

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

3

 

- Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

- Produits constatés d'avance

25 759

22 440

- Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

15 257

27 762

- Autres charges à payer

31 613

25 381

- Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur au bilan

84 160

82 041

Valeur au bilan

125 642

137 380

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

Solde

au

01/01/2009

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises non

utilisées

Autres

mouvements

Solde

au

31/12/2009

- Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour autres engagements sociaux

685

 

 

-149

1

537

- Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 

211

614

 

-135

 

690

- Provisions pour litiges fiscaux

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour autres litiges

2 892

263

-160

-53

-1

2 941

- Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour risques de crédit (1)

54 850

14 678

 

-11 962

1

57 567

- Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

0

- Provisions sur participations

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour risques opérationnels (2)

1 030

389

 

 

 

1 419

- Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

11 186

1 490

 

-2 996

 

9 680

- Autres provisions

444

1 625

-151

-30

 

1 888

Valeur au bilan

71 298

19 059

-311

-15 325

1

74 722

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Voir note 15 ci-après.

 

Note 15 Epargne logement.

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

765 670

684 231

Ancienneté de plus de 10 ans

335 472

403 119

Total plans d'épargne-logement

1 101 142

1 087 350

Total comptes épargne-logement

248 889

261 347

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 350 031

1 348 697

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

17 673

15 911

Comptes épargne-logement :

56 266

54 457

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

73 939

70 368

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 531

2 213

Ancienneté de plus de 10 ans

2 827

2 016

Total plans d'épargne-logement

4 358

4 229

Total comptes épargne-logement

5 322

6 958

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 680

11 187

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2009

Dotations

Reprises

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

4 228

520

-388

4 360

Comptes épargne-logement :

6 958

970

-2 608

5 320

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 186

1 490

-2 996

9 680

 

Note 16 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France étant celui de Prédica, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements retraite mais enregistre en frais de personnel le montant des cotisations correspondantes.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes actuarielle au 1er janvier

14 897

19 573

Coûts des services rendus sur la période

899

840

Effet de l'actualisation

757

945

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

282

-5 575

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 010

-1 855

(Gains)/pertes actuariels

-638

969

Dettes actuarielle au 31 décembre

15 187

14 897

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Coûts des services rendus sur la période

899

840

Effet de l'actualisation

757

945

Rendement attendu des actifs sur la période

-602

-805

Amortissement du coût des services passés

24

 

Autres gains ou pertes

-394

292

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

684

1 272

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 1er janvier

14 908

19 896

Rendement attendu des actifs

602

805

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

-244

677

Cotisation de l'employeur

959

961

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

-5 576

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1010

-1855

Juste valeur des actifs/droit à remboursement au 31 décembre

15 215

14 908

 

Variation de la provision :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

(Provisions)/actifs au 1er janvier

11

323

Cotisation de l'employeur

959

961

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-683

-1 273

(Provisions)/actifs au 31 décembre

287

11

 

Rendement des actifs des régimes :

 

Indemnités fin de carrière

Retraite des présidents

Retraites cadres dirigeants

4,50%

4,00%

3,75%

 

Hypothèses actuarielles utilisées :

 

Indemnités fin de carrière

Retraite des présidents

Retraites cadres dirigeants

5,14%

4,23%

4,66%

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Provision risques crédit non avérés

34 461

30 791

Fonds pour risques bancaires généraux

53 091

50 661

Valeurs au bilan

87 552

81 452

 

Note 18 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Dettes subordonnées (1) (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

13 720

13 720

22

13 742

18 348

Euro

 

 

 

13 720

13 720

22

13 742

18 348

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

478

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (3)

 

 

 

 

0

0

0

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

39 992

39 992

1 520

41 512

41 427

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeurs au bilan

0

0

0

53 712

53 712

1 542

55 254

60 253

(1) Les dettes subordonnées doivent être ventilées par monnaie d'émission.

(2) Il s'agit d'indiquer si le taux d’intérêt est fixe ou variable

(3) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 637 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 824 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition) :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Primes,

réserves

et report

à nouveau

(1)

Ecarts

conversion/

réévaluation

Provisions

réglementées

&

Subventions

d'investissement

Résultat

Total

des

capitaux

propres

Solde au 31 Décembre 2007

43 257

556 136

 

1 719

60 876

661 988

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

 

-6 700

-6 700

Variation de capital (6)

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves (6)

 

54 176

 

 

 

54 176

Affectation du résultat social 2007

 

 

 

 

-54 176

-54 176

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2008

 

 

 

 

62 267

62 267

Autres variations

 

 

 

383

 

383

Solde au 31 Décembre 2008

43 257

610 312

0

2 102

62 267

717 938

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

 

-6 764

-6 764

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

55 503

 

 

-55 503

0

Affectation du résultat social 2008

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2009

 

 

 

 

65 410

65 410

Autres variations

 

 

 

361

 

361

Solde au 31 Décembre 2009

43 257

665 815

0

2 463

65 410

776 945

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros primes de fusion.

 

Note 20 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Capitaux propres

776 945

717 939

Fonds pour risques bancaires généraux

87 552

81 452

Dettes subordonnées et titres participatifs

55 254

60 253

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

919 751

859 644

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2009

Solde au 31/12/2008

 

Opérations

avec les

entreprises liées

et les

participations

Opérations

avec

autres

contreparties

Opérations

avec les

entreprises liées

et les

participations

Opérations

avec autres

contreparties

Créances

442 549

173 506

639 543

162 005

Sur les établissements de crédit et institutions financières

438 207

2 315

633 628

1 738

Sur la clientèle

4 342

 

5 915

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

171 191

 

160 267

Dettes

3 560 023

2 641

3 494 000

4 134

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 504 769

2 641

3 434 225

3 656

Sur la clientèle

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

55 254

0

59 775

478

Engagements donnés

3 780

883 996

1 120

965 108

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

803 664

 

904 424

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

0

0

Garanties données à la clientèle

3 780

80 332

1 120

60 684

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

Note 22 Opérations effectuées en devises.

 

L’activité de la Caisse régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France n’est pas significative.

 

Note 23 Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

Opérations de change

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

283

282

167

167

Devises

142

142

87

87

Euros

141

140

80

80

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

283

282

167

167

 

Note 24 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Type d'opération

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations

de couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 162 689

0

2 162 689

1 601 782

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

- Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

0

- Contrats à terme de change

 

 

0

0

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

0

- Autres contrats à terme

 

 

0

0

Opérations de gré à gré (1)

2 162 689

0

2 162 689

1 601 782

- Swaps de taux d'intérêt

2 162 689

 

2 162 689

1 601 782

- Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

0

- Contrats à terme de change

 

 

0

0

- FRA

 

 

0

0

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

0

- Autres contrats à terme

 

 

0

0

Opérations conditionnelles

9 140

0

9 140

5 418

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

- Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

0

0

- Instr. sur action et ind. Bours. à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

0

0

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

0

0

Opérations de gré à gré

9 140

0

9 140

5 418

- Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetées

 

 

0

0

Vendues

 

 

0

0

- Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

4 570

 

4 570

2 709

Vendus

4 570

 

4 570

2 709

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

0

0

- Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

0

0

- Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

- Contrats de dérivés de crédit :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

2 171 829

0

2 171 829

1 607 200

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

24.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

Répartition par durée restant à courir

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2009

dont opérations effectuées

de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1

à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1

à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1

à 5 ans

> 5 ans

- Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

271 168

1 126 101

765 420

271 168

1 126 101

765 420

 

 

 

- Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

1 641

7 498

0

1 641

7 498

 

 

 

 

- Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

272 809

1 133 599

765 420

272 809

1 133 599

765 420

0

0

0

- Opérations de change à terme

565

 

 

565

 

 

 

 

 

Total général

273 374

1 133 599

765 420

273 374

1 133 599

765 420

0

0

0

 

24.2 Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Total

juste valeur

Encours

notionnel

Total

juste valeur

Encours

notionnel

- Futures

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

- Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

- Options de taux

 

 

 

 

- F.R.A.

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

36 387

2 162 689

30 034

1 601 782

- Swaps de devises

 

 

 

 

- Forward taux

 

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

0

4 570

0

2 709

- Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

36 387

2 167 259

30 034

1 604 491

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

Total général

36 387

2 167 259

30 034

1 604 491

 

24.3 Information sur les Swaps.

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

(en milliers d'euros)

Position ouverte

isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps

de transaction

Contrats d'échange de taux

 

77 422

1 971 018

114 249

Contrats assimilés (1)

 

 

 

4 570

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

 

Note 25 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Note 26 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

Produits nets d'intérêts (en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Intérêts et produits assimilés

261 771

271 002

sur opérations avec les établissements de crédit

710

2 648

sur opérations internes au Crédit Agricole

21 390

33 657

sur opérations avec la clientèle

217 858

225 273

sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 639

8 613

Produit net sur opérations de macro-couverture

12 086

808

Autres intérêts et produits assimilés

88

3

Intérêts et charges assimilées

138 806

178 807

sur opérations avec les établissements de crédit

118

175

sur opérations internes au Crédit Agricole

108 282

143 263

sur opérations avec la clientèle

29 077

27 666

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

sur obligations et autres titres à revenu fixe

1 141

7 558

Autres intérêts et charges assimilées

188

145

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

400 577

449 809

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 27 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Titres de placement

342

140

Livret développement durable

 

 

Titres d’investissement

9 297

8 473

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus fixes

9 639

8 613

Parts dans les entreprises liées

60

155

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

22 118

27 648

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

22 178

27 803

Total des revenus sur titres

31 817

36 416

 

Note 28 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

123

-2

121

127

-8

119

- Sur opérations internes au crédit agricole

20 535

-13 138

7 397

15 106

-9 325

5 781

- Sur opérations avec la clientèle

24 835

-141

24 694

25 585

-116

25 469

- Sur opérations sur titres

 

-8

-8

 

 

 

- Sur opérations de change

24

 

24

25

 

25

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

94

 

94

29

 

29

- Sur prestations de services financiers (1)

72 483

-4 820

67 663

53 538

-4 613

48 925

- Provision pour risques sur commissions

175

-375

-200

158

-168

-10

Total

118 269

-18 484

99 785

94 568

-14 230

80 338

(1) Dont prestations d'assurance-vie : 10 064 K€

 

Note 29 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Solde des opérations sur titres de transaction

49

-66

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

75

99

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-1 502

758

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

-1 378

791

 

Note 30 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

Titres de placement

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux dépréciations

-249

-2 333

Reprises de dépréciations

2 183

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

1 934

-2 333

Plus-values de cession réalisées

3 565

6 667

Moins-values de cession réalisées

-1 811

-1 038

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

1 754

5 629

Frais d'acquisition

 

-197

Solde des opérations sur titres de placement

3 688

3 099

Titres de l'activité de portefeuille

40 178

39 813

Dotations aux dépréciations

-195

-39

Reprises de dépréciations

29

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-166

-39

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

-166

-39

Total gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

3 522

3 060

 

Note 31 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

Produits divers

858

18 805

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Produits accessoires

1 009

 

Reprises provisions

 

42

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

Total des autres produits d'exploitation bancaire

1 868

18 847

Autres charges d'exploitation bancaire

 

 

Charges diverses

516

391

Quote part des opérations faites en commun

47

36

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

47

 

Opérations de Crédit bail et assimilés

0

 

Total des autres charges d'exploitation bancaire

611

427

 

Note 32 Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d’exploitation

(en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Frais de personnel :

 

 

- Salaires et traitements :

40 602

40 951

- Charges sociales :

19 991

19 667

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

5 296

5 190

- Intéressement et participation

9 157

8 349

- Impôts et taxes sur rémunérations

4 952

4 929

Total des charges de personnel

74 702

73 896

Refacturation et transferts de charges de personnel

-2 997

-3 593

Frais de personnel nets

71 705

70 303

Frais administratifs :

 

 

- Impôts et taxes

4 606

4 066

- Services extérieurs

37 568

37 824

- Autres frais administratifs

-775

-871

Total des charges administratives

41 399

41 019

Refacturation et transferts de charges administratives

-130

-147

Frais administratifs nets

41 269

40 872

Charges générales d'exploitation

112 974

111 175

 

Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) :

 

Catégorie de personnel

31/12/2009

31/12/2008

Cadres

308

305

Non cadres

864

903

Total

1 172

1 208

Dont : France

 

 

Etranger

 

 

Dont personnel mis à disposition

31

28

 

Les avantages à court terme alloués en 2009 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 2 045 milliers d’euros.

Le montant global des crédits accordés en 2009 l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à 2 410 milliers d’euros.

 

Note 33 Coût du risque :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux provisions et dépréciations

-58 743

-37 648

Dépréciations de créances douteuses

-41 838

-36 959

Autres provisions et dépréciations

-16 905

-689

Reprises de provisions et dépréciations

46 559

34 564

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

34 410

34 362

Autres reprises de provisions et dépréciations

12 149

202

Variation des provisions et dépréciations

-12 184

-3 084

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (2)

-1 394

-1 690

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (3)

-9 178

-8 827

Décote sur prêts restructurés

-72

-489

Récupérations sur créances amorties

1 883

1 018

Pertes sur risques opérationnels

 

 

Coût du risque

-20 945

-13 072

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 6 950 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 2 228 milliers d'euros

(2) Dont 296 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(3) Dont 6 950 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 34 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-560

-20

Reprises de dépréciations

 

 

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

161

80

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-399

60

- De titres d'investissement

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-399

60

Plus-values de cessions réalisées

 

 

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

99

125

Moins-values de cession réalisées

 

 

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-737

 

- Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cession

-638

125

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-638

125

Solde en perte ou en bénéfice

-1 037

185

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

- Plus-values de cession

0

383

- Moins-values de cession

-175

-18

Solde en perte ou en bénéfice

-175

365

Résultat net sur actifs immobilisés

-1 212

550

 

Note 35 Impôt sur les bénéfices :

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Impôt sur les bénéfices

34 236

19 432

 

La charge fiscale réelle pour 2009 s’élève à 35 551 milliers d’euros, viennent en déduction :

- Des crédits d’impôts au titre des années antérieures pour 168 milliers d’euros.

- Une régularisation d’impôt sociétés pour 42 milliers d’euros.

- L’étalement de la charge d’impôt afférente au crédit d’impôts sur les prêts à taux zéro pour 1 104 milliers d’euros.

 

Note 36 Formation du produit net bancaire par secteur d’activité.

 

Au 31 Décembre 2009 :

 

Secteur d'activité formation du PNB

(en milliers d'euros)

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte

propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

122 965

 

122 965

Revenus des titres à revenus variables

 

22 178

22 178

Produits nets des commissions

99 785

 

99 785

Produits nets sur opérations financières

 

2 143

2 143

Autres produits nets d'exploitation

1257

 

1257

Produit net bancaire

224 007

24 321

248 328

 

Au 31 Décembre 2008 :

 

Secteur d'activité formation du PNB

(en milliers d'euros)

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte

propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

92 195

 

92 195

Revenus des titres à revenus variables

 

27 803

27 803

Produits nets des commissions

80 337

 

80 337

Produits nets sur opérations financières

 

3 851

3 851

Autres produits nets d'exploitation

18 420

 

18 420

Produit net bancaire

190 952

31 654

222 606

 

Note 37 Affectation des résultats :

 

(en milliers d'euros)

2009

Bénéfice de l'exercice

65410

Affectation à la réserve légale

43788

Dotation aux autres réserves

14596

Intérêts des parts sociales et CCA

7026

 

Note 38 Implantation dans des états ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Note 39 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

 

En K EUR

ERNST & YOUNG

%

KPMG

%

Audit :

 

 

 

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

71

100%

65

100%

- Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

71

100%

65

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0%

 

0%

- Technologie de l'information

 

0%

 

0%

- Audit interne

 

0%

 

0%

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

0

0%

0

0%

Total

71

100%

65

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

Note 40 Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion ainsi que le rapport joint prévu par la loi de la sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social – 1 rue Daniel Boutet – à Chartres.

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. - Opinion sur les comptes annuels.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. II consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe qui expose le changement de méthode comptable résultant de l’application du règlement CRC 2009-04 afférent à la valorisation des swaps.

 

II - Justification des appréciations.

 

Les estimations comptables concourant à ta préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

Estimations comptables

— Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l’annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

— Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme par votre caisse régionale sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

— Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. - Vérifications et informations spécifiques.

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense, le 19 février 2010

Toulouse, le 19 février 2010

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A.

Frank Astoux

Gabriel Morin

Associé

Associé

 

 

 

B — Comptes consolidés .

 

Cadre général.

 

Présentation juridique de l’entité.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet 28 002 Chartres.

RCS Chartres : 400 868 188.

Code APE : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole.

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste.

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 600 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

* A l’exception de la Caisse régionale de la Corse.

 

Relations internes au Crédit agricole.

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

— Comptes ordinaires des Caisses régionales

 

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et Plans d’Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A. où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

— Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A.et figurent à ce titre à son bilan.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A. en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A. les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’avance en comptes courants octroyés par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2009 s’élève à 41 512 milliers d’euros (dont 1 520 milliers d’euros de dettes rattachées).

 

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

Etats financiers consolidés.

 

I – Compte de résultat.

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Intérêts et produits assimilés

4.1

298 142

325 761

Intérêts et charges assimilées

4.1

-166 676

-230 106

Commissions (produits)

4.2

120 715

97 449

Commissions (charges)

4.2

-17 148

-13 140

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-2 221

50

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

15 803

29 696

Produits des autres activités

4.5

1 883

18 877

Charges des autres activités

4.5

-953

-572

Produit net bancaire

 

249 545

228 015

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-113 239

-111 386

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-7 088

-6 893

Résultat brut d’exploitation

 

129 218

109 736

Coût du risque

4.8

-20 944

-13 073

Résultat d'exploitation

 

108 274

96 663

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-175

364

Variations de valeur des écarts d'acquisition

2.6

 

 

Résultat avant impôt

 

108 099

97 027

Impôts sur les bénéfices

4.10

-33 532

-24 931

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

74 567

72 096

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

74 567

72 096

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Ecarts de conversion

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

 

14 070 

-93 720

Instruments dérivés de couverture

 

-436

-263

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

13 634 

-93 983

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

-

-

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

13 634 

-93 983

Résultat net part du groupe

 

74 567 

72 096 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

88 201 

-21 887

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

 

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

88 201 

-21 887

 

Les Caisses régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie, prévues par la convention de liquidité, reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.

En conséquence, la juste valeur des titres SAS Rue la Boétie détenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s'est trouvée augmentée de 112 325 K€ et les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente -net d’impôt- de 110 391 K€.

 

II – Bilan.

 

Actif

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Caisse, banques centrales

6.1

25 552

30 253

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

22 438

9 456

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

78 738

58 771

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6

635 313

501 981

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.6

343 041

545 802

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.6

5 208 569

5 012 451

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

28 925

24 573

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6-6.8

187 718

172 154

Actifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

27 411

34 705

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

104 299

118 387

Actifs non courants destinés à être cédés

6.12

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Immeubles de placement

6.13

51

52

Immobilisations corporelles

6.14

43 639

43 021

Immobilisations incorporelles

6.14

806

785

Ecarts d'acquisition

2.6

 

 

Total de l'actif

 

6 706 500

6 552 391

(1) Au 31/12/2008, cette ligne se décomposait comme suit : actifs d'impôts courants pour 8 461 K€ et actifs d'impôts différés pour 26 244 K€

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

3 359

1 566

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

42 351

28 737

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.7

3 480 743

3 418 612

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.7

1 984 653

1 971 625

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.9

11 647

130 299

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

60 364

55 862

Passifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

8 015

 

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

100 984

108 207

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

6.12

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

6.15

 

 

Provisions

6.16

17 155

16 448

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.9

13 742

18 826

Total dettes

 

5 723 013

5 750 182

Capitaux propres

 

983 487

802 209

Capitaux propres - part du Groupe

 

983 487

802 209

Capital et réserves liées

 

236 411

229 163

Réserves consolidées

 

658 875

594 933

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

13 634

-93 983

Résultat de l'exercice

 

74 567

72 096

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total capitaux propres

 

983 487

802 209

Total du passif

 

6 706 500

6 552 391

(1) Au 31/12/2008, cette ligne se décomposait comme suit : passifs d'impôts courants pour 0 K€ et passifs d'impôts différés pour 0 K€

 

III – Tableau de variation des capitaux propres.

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital

et Réserves

consolidées

part

du Groupe

Total

des gains

et pertes

comptabilisés

directement

en capitaux

propres (1)

Résultat

net

part

du

groupe

Total

des

capitaux

propres

part

du

groupe

Capitaux

propres

part des

minoritaires

Total

des

capitaux

propres

consolidés

 

Capital

Primes

et Réserves

consolidées

liées

au capital

Elimination

des titres

auto

détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

80 592

147 188

 

594 933

210 673

8 026

1 041 412

 

1 041 412

Augmentation de capital

1 383

 

 

 

 

 

1 383

 

1 383

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dividendes versés en 2008

 

 

 

 

 

-8 026

-8 026

 

-8 026

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stocks options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

1 383

 

 

 

 

-8 026

-6 643

 

-6 643

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-304 656

 

-304 656

 

-304 656

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31.12.2008

 

 

 

 

 

72 096

72 096

 

72 096

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2008

81 975

147 188

 

594 933

-93 983

72 096

802 209

 

802 209

Affectation du résultat 2008

 

 

 

63 942

 

-63 942

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2009

81 975

147 188

 

658 875

-93 983

8 154

802 209

 

802 209

Augmentation de capital

7 248

 

 

 

 

 

7 248

 

7 248

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dividendes versés en 2009

 

 

 

 

 

-8 154

-8 154

 

-8 154

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux stocks options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

7 248

 

 

 

 

-8 154

-906

 

-906

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (1)

 

 

 

 

107 617

 

107 617

 

107 617

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31.12.2009

 

 

 

 

 

74 567

74 567

 

74 567

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2009

89 223

147 188

 

658 875

13 634

74 567

983 487

 

983 487

(1) dont une augmentation de 110 391 K€ des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres liée à l’augmentation de la juste valeur des titres SAS Rue la Boétie dans le cadre de la modification des modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie telle que décrite sous le tableau du "résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres"

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

IV – Tableau des flux de trésorerie.

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Résultat avant impôts

106 740

97 027

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

7 089

6 895

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

0

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

19 932

10 757

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

0

 

Résultat net des activités d'investissement

904

-421

Résultat net des activités de financement

645

851

Autres mouvements

-4 926

47 997

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

23 644

66 079

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

225 188

225 886

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-200 107

-175 751

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-163 306

-88 601

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

7 824

11 153

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-18 887

-27 939

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-149 288

-55 252

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-18 904

107 854

Flux liés aux participations (1)

-12 337

-73 745

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 902

-3 064

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-20 239

-76 809

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-887

-6 643

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-5 729

-3 984

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-6 616

-10 627

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-45 759

20 418

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

177 446

157 028

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

30 253

28 121

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

147 193

128 907

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

131 687

177 446

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

25 552

30 253

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

106 135

147 193

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-45 759

20 418

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole.

 

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2009, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 15 013 K€, portant notamment sur les opérations suivantes :

Sacam avenir SAS 1 620 k€

Sacam Machinisme 25 K€

Carvest SAS 16 K€

SAS Rue de la Boétie 13 155 K€

Chartres développement 15 K€

Caagis 131 K€

Sacam Santefi 51 K€

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à ses actionnaires, à hauteur de 6 765 K€ pour l’année 2009.

 

V – Notes annexes aux états financiers.

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité.

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2009.

 

Le groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l’Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2008.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2009 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2009. Celles-ci portent sur :

 

- la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IAS 14 relative à l’information sectorielle. La première application d’IFRS 8  n’a pas entraîné de modification dans l’information sectorielle présentée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. En effet, le premier niveau d’information sectorielle présentée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les exercices précédents correspond déjà en pratique aux secteurs opérationnels à présenter selon les dispositions d’IFRS 8 ;

 

- l’amendement de la norme IAS 23 issu du règlement du 10 décembre 2008 (CE n° 1260/2008), relative aux coûts d’emprunt ;

 

- l’amendement de la norme IFRS 2 issu du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1261/2008), relative au paiement fondé sur des actions et portant sur les conditions d’acquisition des droits et annulations de transactions ;

 

- la révision de la norme IAS 1 issue du règlement du 17 décembre 2008 (CE n° 1274/2008), relative à la présentation des états financiers. En application de cet amendement un état du « résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » est désormais présenté dans les états financiers et est complété par des notes annexes ;

 

- les amendements des normes IAS 32 et IAS 1, issus du règlement du 21 janvier 2009 (CE n° 53-2009), relatifs au classement de certains instruments financiers et aux informations liées à fournir ;

 

- 35 amendements visant à améliorer et clarifier 18 normes et issus du règlement du 23 janvier 2009 (CE n°70-2009). La date de première application de l’amendement de la norme IFRS 5, et de l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle, est repoussée aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2009 ;

 

- les amendements des normes IAS 39 et IFRS 7, issus du règlement du 9 septembre 2009 (CE n° 824-2009), relatifs à la date d’entrée en vigueur et à la transition pour le reclassement des actifs financiers ;

 

- l’amendement de la norme IFRS 7 issu du règlement du 27 novembre 2009 (CE n° 1165-2009), relative aux informations à fournir sur les instruments financiers. L’objectif principal de cet amendement est d’améliorer les informations données dans les états financiers en matière d’évaluation à la juste valeur des instruments financiers et de présentation du risque de liquidité ;

 

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007), relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions ;

 

- l’interprétation IFRIC 13 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1262/2008), relative au programme de fidélisation des clients ;

 

- l’interprétation IFRIC 14 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1263/2008), relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel ;

 

- les amendements de l’interprétation IFRIC 9 et de la norme IAS 39 issus du règlement du 30 novembre 2009 (CE n° 1171/2009), relatifs aux dérivés incorporés et à leur réexamen lors de reclassements.

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Néanmoins, la révision de la norme IAS 1 et l’amendement IFRS 7 ont eu des conséquences en matière de présentation des états financiers avec :

 

- la communication du nouvel état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (IAS 1) ;

 

- la présentation en annexe des instruments comptabilisés à la juste valeur selon une hiérarchie fondée sur trois niveaux (IFRS 7).

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

- l’amendement de la norme IFRS 5, issu du règlement du 23 janvier 2009 (CE n° 70-2009), relatif aux filiales faisant l’objet d’un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle. Ces amendements seront appliqués pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- la révision de la norme IAS 27 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n° 494/2009), relative aux états financiers consolidés et individuels. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- la révision de la norme IFRS 3 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n° 495/2009), relative aux regroupements d’entreprises. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’amendement de la norme IAS 39, issu du règlement du 15 septembre 2009 (CE n° 839/2009), relatif aux éléments éligibles à la couverture. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- la révision de la norme IFRS 1 issue du règlement du 25 novembre 2009 (CE n° 1136/2009), relative à la première adoption des normes internationales. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’amendement de la norme IAS 32, issu du règlement du 23 décembre 2009 (CE n° 1293/2009), relatif au classement des émissions de droit. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 ;

 

- l’interprétation IFRIC 12 issue du règlement du 25 mars 2009 (CE n° 254/2009), relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 16 issue du règlement du 4 juin 2009 (CE n° 460/2009), relative aux couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 15 issue du règlement du 22 juillet 2009 (CE n° 636/2009), relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 17 issue du règlement du 26 novembre 2009 (CE n° 1142/2009), relative à la distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 18 issue du règlement du 27 novembre 2009 (CE n° 1164/2009), relative au transfert d’actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2009.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ; tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R-04 du 2 juillet 2009 qui annule et remplace la recommandation CNC n°2004-R-03 du 27 octobre 2004.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les actifs d’impôt différé

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d’actifs financiers.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

— Titres à l’actif

 

– Classification des titres à l’actif

 

Les titres sont classés dans les quatre catégories d’actifs financiers définis par la norme IAS 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- Prêts et créances,

- Actifs financiers disponibles à la vente

 

* Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L’option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d’éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

- OPCVM Force Clic euro pour un montant de 1 000 milliers d’euros.

- BMTN Bull Dividende pour un montant de 5 000 milliers d’euros.

- FCP garantie éonia clic action pour 10 000 milliers d’euros.

- Protection boost actions pour 1 000 milliers d’euros.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

* Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

* Prêts et créances

 

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

* Actifs financiers disponibles à la vente

 

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

– Dépréciation des titres

 

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme…

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constate une dépréciation en cas de baisse de cours supérieure à 50% ou observée pendant plus de 2 ans.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

– Date d’enregistrement des titres

 

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Titres détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Reclassements d’instruments financiers

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

— Activité de crédits

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Créances dépréciées

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou, sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

* Créances dépréciées sur base individuelle

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours dépréciés, par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :

- les créances dépréciées compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé,

- les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

* Créances dépréciées sur base collective

 

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

- Dépréciations sur encours en souffrance :

 

Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

- Autres dépréciations sur base collective :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a estimé une provision filière de 10 829 K€ portant sur les secteurs bovins, porcins, aviculture, CHR, boulangerie, LBO, agences immobilières.

 

– Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

— Passifs financiers

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

– Titres au passif

 

* Distinction dettes – capitaux propres

 

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

L’amendement IAS 32  adopté par l’UE le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d’instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

- les instruments, émis par l’émetteur, remboursables au gré du porteur ;

- les instruments créant une obligation pour l’émetteur d’avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l’actif net.

 

Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d’OPCVM émises au passif doivent dorénavant être classées en capitaux propres.

 

Par symétrie, le groupe Crédit Agricole a revu la qualification des parts d’OPCVM détenues à l’actif. Ainsi les parts d’OPCVM Obligataires et Monétaires sont toujours considérées comme des instruments de dettes ; les autres parts d’OPCVM (Equity, mixtes, alternatives), sont désormais considérées comme des instruments de capitaux propres.

 

— Produits de la collecte

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

— Instruments dérivés

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

– La comptabilité de couverture 

 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulé en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent,

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

– Dérivés incorporés :

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

— Détermination de la juste valeur des instruments financiers

 

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

- Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

 

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et basée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

– Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

Ces titres, listés dans la note 2.5 spécifique, sont destinés à être conservés durablement.

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

– Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

— Garanties financières données

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant

Le plus élevé de :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37, 19)

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels

- les avantages au personnel

- les risques d’exécution des engagements par signature

- les litiges et garanties de passif

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice)

- les indemnités de fin de contrat de travail

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

— Avantages à long terme

 

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi

 

– Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19  93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

– Plans de retraite – régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale du goodwill

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

- l’entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrée en résultat.

b) les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

I) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

II) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

III) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

c) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et :

- représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte

- fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte

- est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

 

— Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

– Consolidation des Caisses régionales

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31  1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole mutuel Val de France,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de compte différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation.

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2009 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

2.1 Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

 

— Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2009 Néant

 

— Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2009 Néant

 

— Changement de dénomination sociale  Néant

 

— Changement de méthode de consolidation Néant

 

2.2. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur au bilan

% de capital

détenu par le

Groupe

Valeur au bilan

% de capital

détenu par le

Groupe

Titres de participation non consolidés (détail)

 

 

 

 

Groupe CAM

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

344 696

2,11

219 216 

2,11

SACAM DEVELOPT

16 914

2,11

16 632 

2,11

SACAM INTERNATIONAL

18 660

2,11

22 288 

2,11

SACAM

0

0,00

3 586 

3,85

SCI DE LA SEINE

3 079

2,28

2 675 

2,28

SCI CAM

1 690

2,86

1 690 

2,86

CA TITRES

839

1,27

839 

1,27

SACAM FIRECA

927

1,76

901 

1,76

VAUBAN FINANCE

441

1,92

420 

1,92

SACAM ASSURANCE CAUTION

323

1,66

386 

2,32

SACAM PLEIN CHAMP

302

7,02

277 

7,02

SACAM PROGICA

174

1,84

166 

1,84

CEDICAM

148

1,03

148 

1,02

ATTICA

88

0,87

88 

0,87

SACAM MACHINISME

104

3,40

78 

2,57

SAS TLJ

0

0,00

43 

0,99

SACAM SANTEFI

75

1,67

24 

1,65

RADIAN

18

0,75

28 

1,28

SACAM AVENIR SAS

1 620

1,83

0

0,00

SACAM SQUARE HABITAT

11

1,32

10 

1,39

MIROMESNIL SAS

3

2,10

2,10

SEGUR SAS

3

2,10

2,10

SACAM PARTICIPATION

1 365

1,88

1,89

COURCELLE SNC

4

2,10

2,10

Filiales

 

 

 

 

INOVAL (en liquidation)

 

 

 

 

BOUTET IMMOBILIER *

122

13,33

10 

100,00

CREDIT VDF IMMOBILIER *

1 879

100,00

2 000 

100,00

VAL DE France EXPANSION *

1 946

100,00

2 000 

100,00

Autres

 

 

 

 

SP AGRALYS

803

1,91

1 105 

2,87

SP ARIANE

625

0,27

625 

0,27

CARCIE SAS

130

21,00

210 

21,00

CARVEST SAS

16

5,00

0

0,00

CAAGIS SAS

131

0,88

0

0,00

SAFER DU CENTRE

426

10,03

394 

10,03

SEM PATRIMOINE

381

7,93

353 

7,93

SEM GEDIA

201

1,50

200 

1,50

CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT

144

1,35

145 

1,35

SAEM TERRITOIRES ET DEVELOPPEMENT

80

1,25

80 

1,25

SEM CAD

50

1,47

50 

1,47

GRAND BLOIS DEVELOPPEMENT

64

4,23

63 

4,23

CHARTEXPO

26

0,93

25 

0,93

SEMPAT 28

48

0,80

48 

0,80

CA TOP GIE

5

8,33

8,33

SEM CHARTRES

17

0,15

0,17

SICA VIGNERONS VALLEE DU CHER

2

4,86

4,81

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)

398 581

 

276 825

 

(1) Dont 1 485 K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

* Sociétés non consolidées : activité non significative

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture.

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assurée par la direction de la qualité, des risques, des contrôles et de la technologie qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

 

3.1 Risque de crédit — (cf. rapport de gestion 5.1)

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

19 556

9 379

Instruments dérivés de couverture

78 738

30 034

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

219 051

217 593

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

2 315

1 738

Prêts et créances sur la clientèle

5 208 569

5 012 451

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

187 718

172 154

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

5 715 947

5 443 349

Engagements de financement donnés

803 664

904 424

Engagements de garantie financière donnés

84 112

61 824

Provisions - Engagements par signature

690

211

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

888 466

966 459

Total exposition nette

6 604 413

6 409 808

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au crédit agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Total

 

 

Encours

bruts non

compromis

Encours

bruts

compromis

sur encours

non

compromis

sur

encours

compromis

 

Administrations centrales

6 890

 

 

 

 

6 890

Etablissements de crédit

2 314

 

 

 

 

2 314

Institutions non établissements de crédit

655 355

62

541

16

443

655 499

Grandes entreprises

993 094

22 664

11 430

15 841

9 371

1 001 976

Clientèle de détail

3 545 760

41 152

31 573

25 344

25 887

3 567 254

Total *

5 203 413

63 878

43 544

41 201

35 701

5 233 933

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

34 518

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

57 567

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 210 884

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 635 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Encours

bruts

dont encours bruts dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Total

 

 

Encours

bruts non

compromis

Encours

bruts

compromis

sur encours

non

compromis

sur

encours

compromis

 

Administrations centrales

5 366

 

 

 

 

5 366

Etablissements de crédit

1 735

 

 

 

 

1 735

Institutions non établissements de crédit

542 206

30

30

43

43

542 133

Grandes entreprises

1 042 718

18 424

14 025

12 180

10 132

1 018 561

Clientèle de détail

3 516 551

47 019

25 360

25 390

20 462

3 470 729

Total *

5 108 576

65 473

39 415

37 613

30 637

5 038 524

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

30 515

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

54 850

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 014 189

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 22 114 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

4 375

488

Institutions non établissements de crédit

155 462

240 017

Grandes entreprises

203 431

336 667

Clientèle de détail

440 396

327 252

Total

803 664

904 424

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

2 581

494

Grandes entreprises

74 664

53 519

Clientèle de détail

6 867

7 790

Total

84 112

61 803

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

8 172

664

Grandes entreprises

342 151

235 149

Clientèle de détail

1 602 535

1 730 919

Total

1 952 858

1 966 732

Dettes rattachées

7 575

4 893

Valeur au bilan

1 960 433

1 971 625

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

 (en milliers d'euros)

  31.12.2009

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Total

 

 

Encours

bruts non

compromis

Encours

bruts

compromis

sur encours

non

compromis

sur

encours

compromis

 

France (y compris DOM-TOM)

5 187 690

63 741

42 754

41 131

35 176

5 217 878

Autres pays de l'UE

5 109

 

319

 

287

5 141

Autres pays d'Europe

681

3

6

3

6

681

Amérique du Nord

8 108

134

 

67

 

8 175

Amériques Centrale et du Sud

303

 

 

 

 

303

Afrique et Moyen Orient

664

 

465

 

232

897

Asie et Océanie (hors Japon)

803

 

 

 

 

803

Japon

55

 

 

 

 

55

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

0

Total *

5 203 413

63 878

43 544

41 201

35 701

5 233 933

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

34 518

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

57 567

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 210 884

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 635 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Total

 

 

Encours

bruts non

compromis

Encours

bruts

compromis

sur encours

non

compromis

sur encours

compromis

 

France (y compris DOM-TOM)

5 099 438

65 277

39 344

36 979

30 320

5 029 774

Autres pays de l'UE

4 849

196

71

156

71

4 707

Autres pays d'Europe

346

 

 

14

14

332

Amérique du Nord

1 389

 

 

 

 

1 389

Amériques Centrale et du Sud

343

 

 

 

 

343

Afrique et Moyen Orient

1 253

 

 

464

232

1 021

Asie et Océanie (hors Japon)

873

 

 

 

 

873

Japon

85

 

 

 

 

85

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

0

Total *

5 108 576

65 473

39 415

37 613

30 637

5 038 524

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

30 515

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

54 850

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 014 189

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 22 114 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

803 390

904 246

Autres pays de l'UE

146

141

Autres pays d'Europe

25

1

Amérique du Nord

26

8

Amériques Centrale et du Sud

8

 

Afrique et Moyen Orient

62

28

Asie et Océanie (hors Japon)

7

 

Japon

 

 

Total

803 664

904 424

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

84 107

61 785

Autres pays de l'UE

5

5

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

13

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total

84 112

61 803

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

France (y compris DOM-TOM)

1 968 953

1 957 876

Autres pays de l'UE

3 599

5 056

Autres pays d'Europe

1 190

474

Amérique du Nord

1 593

1 453

Amériques Centrale et du Sud

407

253

Afrique et Moyen Orient

1 092

1 332

Asie et Océanie (hors Japon)

227

257

Japon

17

31

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

1 977 078

1 966 732

Dettes rattachées

7 575

4 893

Valeur au bilan

1 984 653

1 971 625

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement.

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2009

31.12.2009

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours

en souffrance

Valeur nette

comptable

des actifs

dépréciés

individuellement

Dépréciations

d'actifs

financiers

individuellement

et

collectivement

testés

Garanties

et autres

rehaussements

de crédit reçus

relatifs aux actifs

dépréciés et en

arriéré

de paiement

 

≤90 jours

>90 jours

≤ 180jours

>180 

jours

≤ 1an

> 1an

Valeur

comptable

des actifs

financiers

en

souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

2789

-1485

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

111 465

9 076

1 283

 

121 824

112 108

-139 155

24 364

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

19 926

 

 

 

19 926

656

-512

 

Grandes entreprises

27 342

3 839

629

 

31 810

35 380

-35 755

2 870

Clientèle de détail

64 197

5 237

654

 

70 088

76 072

-102 888

21 494

Total

111 465

9 076

1 283

 

121 824

114 897

-140 640

24 364

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2008

31.12.2008

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours

en souffrance

Valeur nette

comptable

des actifs

dépréciés

individuellement

Dépréciations

d'actifs

financiers

individuellement

et

collectivement

testés

Garanties

et autres

rehaussements

de crédit reçus

relatifs aux

actifs dépréciés

et en arriéré de

paiement

 

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

>180 

jours

≤ 1an

> 1an

Valeur

comptable

des actifs

financiers

en

souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

1246

-1597

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

109 969

5 143

521

 

115 633

33 034

-129 533

28 489

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

31 090

 

 

 

31 090

 

-78

 

Grandes entreprises

18 210

1 505

1

 

19 716

6 447

-38 319

1 903

Clientèle de détail

60 669

3 638

520

 

64 827

26 587

-91 136

26 586

Total

109 969

5 143

521

 

115 633

34 280

-131 130

28 489

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.2. Risque de marché — (cf. rapport de gestion chapitre 5.2).

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

78 725

0

13

78 738

58 771

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

78 725

 

13

78 738

58 771

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

78 725

0

13

78 738

58 771

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

78 725

0

13

78 738

58 771

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

42 351

0

0

42 351

28 737

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

42 351

 

 

42 351

28 737

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

42 351

0

0

42 351

28 737

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

42 351

0

0

42 351

28 737

 

Instruments dérivés de transaction - juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

3 359

0

0

3 359

1 566

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

3 330

 

 

3 330

1 532

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

29

 

 

29

34

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

3 359

0

0

3 359

1 566

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

3 359

0

0

3 359

1 566

 

Instruments dérivés de transaction - juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total

en valeur

de marché

Total

en valeur

de marché

 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

3 330

0

29

3 359

1 566

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

3 330

 

 

3 330

1 532

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

29

29

34

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

3 330

0

29

3 359

1 566

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

3 330

0

29

3 359

1 566

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 171 829

1 607 200

- Futures

 

 

- FRA

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

2 162 689

1 601 782

- Options de taux

 

 

- Caps-floors-collars

9 140

5 418

- Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

- Options de change

 

 

Autres instruments :

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

-Dérivés sur métaux précieux

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

- Autres

 

 

Sous total

2 171 829

1 607 200

- Opérations de change à terme

565

333

Total

2 172 394

1 607 533

 

Risque de taux — (cf. rapport de gestion chapitre 5.3).

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

Subordonnées

à durée

indéterminée

EUR

0

13 720

0

0

18 220

 

- Taux fixe

 

13 720

 

 

18 220

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

 

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

0

0

0

0

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

0

0

0

0

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

0

0

0

0

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

13 720

0

0

18 220

0

- Taux fixe

0

13 720

0

0

18 220

0

- Taux variable

0

0

0

0

0

0

 

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables).

 

Risque de change — (cf. rapport de gestion chapitre 5.3.3).

 

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

6 705 629

6 705 629

6 550 671

6 551 027

Autres devises de l'UE

13

13

4

4

USD

773

773

1 669

1 313

JPY

33

33

16

16

Autres devises

52

52

31

31

Total bilan

6 706 500

6 706 500

6 552 391

6 552 391

 

Risque de prix — (cf. rapport de gestion chapitre 5.2).

 

3.3. Risque de liquidité et de financement.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4).

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

- le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,

- l’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité

- l’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

160 085

8 530

75 418

91 784

335 817

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

315 068

605 987

1 840 446

2 547 020

5 308 521

Total

475 153

614 517

1 915 864

2 638 804

5 644 338

Créances rattachées

 

 

 

 

46 427

Dépréciations

 

 

 

 

139 155

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 551 610

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

253 750

140 983

20 742

122 825

538 300

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

797 570

506 353

1 621 422

2 181 496

5 106 841

Total

1 051 320

647 336

1 642 164

2 304 321

5 645 141

Créances rattachées

 

 

 

 

42 645

Dépréciations

 

 

 

 

129 533

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 558 253

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

707 269

874 244

940 933

951 831

3 474 277

Dettes envers la clientèle

1 351 804

222 120

375 902

27 252

1 977 078

Total

2 059 073

1 096 364

1 316 835

979 083

5 451 355

Dettes rattachées

 

 

 

 

14 041

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 465 396

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

435 760

716 714

1 045 102

1 212 938

3 410 514

Dettes envers la clientèle

1 428 829

452 837

84 946

120

1 966 732

Total

1 864 589

1 169 551

1 130 048

1 213 058

5 377 246

Dettes rattachées

 

 

 

 

12 991

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 390 237

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

515

8

 

 

523

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

3 067

8 000

0

0

11 067

- Émis en France

3 067

8 000

 

 

11 067

- Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

3 582

8 008

0

0

11 590

Dettes rattachées

 

 

 

 

57

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 647

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

13 720

13 720

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

13 720

13 720

Dettes rattachées

 

 

 

 

22

Valeur au bilan

 

 

 

 

13 742

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

515

 

 

 

515

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

105 686

22 740

0

0

128 426

- Émis en France

105 686

22 740

 

 

 

- Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

106 201

22 740

0

0

128 941

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 358

Valeur au bilan

 

 

 

 

130 299

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

18 220

18 220

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

457

 

457

Total

0

0

457

18 220

18 677

Dettes rattachées

 

 

 

 

149

Valeur au bilan

 

 

 

 

18 826

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.3.5).

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie.

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

 

positive

négative

 

positive

négative

 

Couverture de juste valeur

78 465

41 345

2 007 319

58 402

28 014

1 445 223

Taux d'intérêt

78 465

41 345

2 007 319

58 402

28 014

1 445 223

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

273

1 006

41 122

369

723

43 697

Taux d'intérêt

273

1 006

41 122

369

723

43 697

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

78 738

42 351

2 048 441

58 771

28 737

1 488 920

 

3.5. Risques opérationnels — (cf. rapport de gestion chapitre 5.4).

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires.

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

- 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007 ;

- 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008 ;

- 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2009.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.

En 2009 comme en 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu à ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat.

 

4.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Opérations avec les établissements de crédit

710

2 648

Sur opérations internes au Crédit Agricole

19 869

31 736

Sur opérations avec la clientèle

221 778

225 909

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

222

19

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 960

8 136

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

46 515

57 313

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

88

 

Produits d'intérêts (1) (2)

298 142

325 761

Sur opérations avec les établissements de crédit

-118

-175

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-104 926

-140 426

Sur opérations avec la clientèle

-27 413

-25 372

Actifs financiers disponibles à la vente

 

-197

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-1 178

-7 559

Sur dettes subordonnées

-645

-851

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-32 396

-55 526

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-166 676

-230 106

(1) dont 4 592 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2009 contre 4 678 milliers d'euros au 31 décembre 2008.

(2) dont 3 158 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2009 contre 3 688 milliers d'euros au 31 décembre 2008.

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

123

-2

121

286

-175

111

Sur opérations internes au Crédit Agricole

20 535

-11 691

8 844

15 106

-7 853

7 253

Sur opérations avec la clientèle

25 010

-324

24 686

25 585

-116

25 469

Sur opérations sur titres

 

-8

-8

 

 

0

Sur opérations de change

24

 

24

25

 

25

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

2 539

-303

2 236

2 908

-383

2 525

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers (1)

72 484

-4 820

67 664

39 663

-4 507

35 156

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

 

 

0

13 876

-106

13 770

Produits nets des commissions

120 715

-17 148

103 567

97 449

-13 140

84 309

(1) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" de la rubrique "produits et charges nets des autres activités" (note 4.5) ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 18 843 milliers d'euros en 2009 et à 17 439 milliers d'euros en 2008

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature (1)

-3 111

-422

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

815

372

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

75

100

Résultat de la comptabilité de couverture (1)

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 221

50

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

18

18

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

 

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

18

18

0

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

16 038

16 038

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

4 352

4 502

-150

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

11 686

11 536

150

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

16 056

16 056

0

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

1 416

1 416

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 416

 

1 416

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

 

1 416

-1 416

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

81 161

81 161

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

23 960

74 481

-50 521

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

57 201

6 680

50 521

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

82 577

82 577

0

 

4.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dividendes reçus

14 575

23 955

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

1 228

5 754

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

 

-13

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

15 803

29 696

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-1

-2

Autres produits (charges) nets (1)

931

18 307

Produits (charges) des autres activités

930

18 305

(1) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers" de la rubrique "commissions nettes" (note 4.2). Le montant net de ces commissions s'élève à 18 843 milliers d'euros en 2009 et à 17 439 milliers d'euros en 2008.

 

4.6. Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Charges de personnel

71 941

70 303

Impôts et taxes

4 608

4 067

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

36 690

37 016

Charges d'exploitation

113 239

111 386

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2009 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2009

2008

 

Cabinet

ERNST & YOUNG

Cabinet KPMG

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

71

65

136

154

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes

 

 

 

 

Total

71

65

136

154

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dotations aux amortissements

7 088

6 893

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux dépréciations

0

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Total

7 088

6 893

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-58 743

-37 648 

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-56 516

-36 813

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

-145

Engagements par signature

-614

 

Risques et charges

-1 613

-690

Reprises de provisions et de dépréciations

37 382

25 736

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

37 205

25 374

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

26

160

Engagements par signature

135

8

Risques et charges

16

194

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-21 361

-11 912

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-1 388

-1 690

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 883

1 018

Décotes sur crédits restructurés

-72

-489

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-6

 

Coût du risque

-20 944

-13 073

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

 

31.12.2009

31.12.2008

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-175

364

Plus-values de cession

 

382

Moins-values de cession

-175

-18

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

-175

364

 

4.10. Impôts.

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Charge d'impôt courant

-34 568

-24 058

Charge d'impôt différé

1 036

-873

Charge d'impôt de la période

-33 532

-24 931

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté.

 

Au 31/12/2009 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

108 099

34,43%

33 532

Effet des différences permanentes

 

 

-2 588

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 881

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-92

Effet des autres éléments

 

 

-3 887

Taux et charge effectif d'impôt

 

27,60%

29 846

 

Au 31/12/2008 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

97 027

34,43%

33 406

Effet des différences permanentes

 

 

-4 208

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-3 316

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-94

Effet des autres éléments

 

 

-857

Taux et charge effectif d'impôt

 

25,70%

24 931

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d’impôts :

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total

des gains / pertes

comptabilisés

directement en

capitaux propres

hors QP

des entités mises

en équivalence

Quote part

des gains/pertes

comptabilisés

directement en

capitaux propres

sur entités mises

en équivalence

 

Liés aux écarts de conversion

Variation

de juste

valeur

des actifs

disponibles

à la vente (1)

Variation

de juste

valeur

des dérivés

de

couverture

 

 

Variation de juste valeur

 

14 070

-436

13 634

 

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe)

0

14 070

-436

13 634

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part minoritaire)

 

 

 

0

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (1)

0

14 070

-436

13 634

0

Variation de juste valeur

 

-93 720

-263

-93 983

 

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part du Groupe)

0

-93 720

-263

-93 983

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part minoritaire)

 

 

 

0

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (1)

0

-93 720

-263

-93 983

0

(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

 

 

31.12.2009

31.12.2008

Montant brut

19 717

-88 563

Impôt

-5 647

-5 157

Total net

14 070

-93 720

 

5. Informations sectorielles.

 

Formation du produit net bancaire par secteur :

 

 

31/12/2009

 

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte

propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

131 466

 

131 466

Revenus des titres à revenus variables

 

-2 221

-2 221

Produits nets des commissions

103 567

 

103 567

Produits nets sur opérations financières

 

15 803

15 803

Autres produits nets d’exploitation

930

 

930

Produit net bancaire

235 963

13 582

249 545

 

 

31/12/2008

 

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte

propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

95 655

 

95 655

Revenus des titres à revenus variables

 

50

50

Produits nets des commissions

84 309

 

84 309

Produits nets sur opérations financières

 

29 696

29 696

Autres produits nets d’exploitation

18 305

 

18 305

Produit net bancaire

198 269

29 746

228 015

 

6. Notes relatives au bilan.

 

6.1. Caisse, Banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

23 741

 

27 449

 

Banques centrales

1 811

 

2 804

 

Total en principal

25 552

0

30 253

0

Créances / Dettes rattachées

 

 

 

 

Valeur au bilan

25 552

0

30 253

0

 

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

3 743

2 240

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

18 695

7 216

Valeur au bilan

22 438

9 456

Dont Titres prêtés

 

 

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

403

674

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

0

597

* Titres cotés

0

349

* Titres non cotés

0

248

- Actions et autres titres à revenu variable

403

77

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

403

77

Instruments dérivés

3 359

1 566

Valeur au bilan

3 762

2 240

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

18 525

7 046

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

16 046

7 046

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

 

7 046

- Actions et autres titres à revenu variable

2 479

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

2 479

 

Valeur au bilan

18 525

7 046

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 359

1 566

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

3 359

1 566

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

3 359

1 566

Valeur au bilan

3 359

1 566

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêts.

 

6.3. Instruments dérivés de couverture.

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

219 051

217 574

* Titres cotés

351

 

* Titres non cotés

218 700

217 574

- Actions et autres titres à revenu variable

416 262

284 388

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

416 262

284 388

Total des titres disponibles à la vente

635 313

501 962

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

 

19

Valeur au bilan (1)

635 313

501 981

(1) dont 1 485 M€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Juste valeur

Gains

comptabilisés

directement

en capitaux

propres

Pertes

comptabilisées

directement

en capitaux

propres

Juste valeur

Gains

comptabilisés

directement

en capitaux

propres

Pertes

comptabilisées

directement

en capitaux

propres

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

219 051

14 239

 

217 574

15 007

2 323

Actions et autres titres à revenu variable

19 108

1 314

601

9 290

708

66

Titres de participation non consolidés

397 154

5 331

565

275 098

9 350

111 239

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

19

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

635 313

20 884

1 166

501 981

25 065

113 628

Impôts

 

-5 855

-207

 

-5 980

-823

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

15 029

959

 

19 085

112 805

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

2 314

1 735

dont comptes ordinaires débiteurs sains

2 314

1 735

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

2 314

1 735

Créances rattachées

1

3

Dépréciations

 

 

Valeur nette

2 315

1 738

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

103 876

146 329

Comptes et avances à terme

204 027

364 636

Prêts subordonnés

25 600

25 600

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

333 503

536 565

Créances rattachées

7 223

7 499

Dépréciations

 

 

Valeur nette

340 726

544 064

Valeur nette au bilan

343 041

545 802

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

4 170

6 576

Autres concours à la clientèle

5 139 190

4 942 647

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

43 000

43 000

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 220

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

90 717

90 273

Comptes ordinaires débiteurs

29 224

22 125

Total

5 308 521

5 106 841

Créances rattachées

39 203

35 143

Dépréciations

-139 155

-129 533

Valeur nette

5 208 569

5 012 451

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan

5 208 569

5 012 451

 

Au cours de l’année 2009, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a apporté 276 204 K€ de créances en garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF) contre 46 985 K€ en 2008. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances."

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variation

de

périmètre

Dotations

Reprises

et

utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

129 533

 

58 374

-48 752

 

 

139 155

dont dépréciations collectives

51 888

 

4 105

-9 255

 

 

46 738

dont risques sectoriels

2 962

 

10 573

-2 706

 

 

10 829

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

1 597

 

 

-112

 

 

1 485

Autres actifs financiers

41

 

 

-36

 

 

5

Total des dépréciations des actifs financiers

131 171

0

58 374

-48 900

0

0

140 645

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variation

de

périmètre

Dotations

Reprises

et

utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2008

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

129 240

 

38 549

-38 256

 

 

129 533

dont dépréciations collectives

53 157

 

 

-1 269

 

 

51 888

dont risques sectoriels

2 470

 

1 717

-1 225

 

 

2 962

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

1 584

 

13

 

 

 

1 597

Autres actifs financiers

56

 

145

-160

 

 

41

Total des dépréciations des actifs financiers

130 880

0

38 707

-38 416

0

0

131 171

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 616

3 630

dont comptes ordinaires créditeurs

55

871

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Sous-total

2 616

3 630

Dettes rattachées

24

26

Total

2 640

3 656

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

Comptes et avances à terme

3 471 661

3 406 884

Sous-total

3 471 661

3 406 884

Dettes rattachées

6 442

8 072

Total

3 478 103

3 414 956

Valeur au bilan

3 480 743

3 418 612

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Comptes ordinaires créditeurs

1 260 105

1 214 007

Comptes d'épargne à régime spécial

24 220

24 437

Autres dettes envers la clientèle

692 753

728 288

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

1 977 078

1 966 732

Dettes rattachées

7 575

4 893

Valeur au bilan

1 984 653

1 971 625

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Effets publics et valeurs assimilées

20 805

20 910

Obligations et autres titres à revenu fixe

163 632

148 047

Total

184 437

168 957

Créances rattachées

3 281

3 197

Dépréciations

 

 

Valeur nette au bilan

187 718

172 154

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

523

515

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

11 067

128 426

- Émis en France

11 067

128 426

- Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

11 590

128 941

Dettes rattachées

57

1 358

Valeur au bilan

11 647

130 299

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

13 720

18 220

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

457

Total

13 720

18 677

Dettes rattachées

22

149

Valeur au bilan

13 742

18 826

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Impôts courants

 

 

Impôts différés

27 411

26 244

Total actifs d'impôts courants et différés

27 411

26 244

Impôts courants

8 015

0

Impôts différés

 

 

Total passifs d'impôts courants et différés

8 015

0

 

Les actifs et passifs d’impôts différés se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Actifs disponibles à la vente

80

716

 

813

Couvertures de Flux de Trésorerie

319

90

250

112

Provisions non déductibles

24 189

 

23 091

 

Charges à payer non déductibles

1 279

 

786

 

Autres différences temporaires

 

 

 

 

Autres Impôts différés

35 039

32 689

31 987

28 945

Effet des compensations

 

 

 

 

Total impôts différés

60 906

33 495

56 114

29 870

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers.

 

Comptes de régularisation actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Autres actifs

44 562

52 000

Comptes de stocks et emplois divers

111

107

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

34 154

31 592

Comptes de règlements

10 297

20 301

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

59 737

66 387

Comptes d'encaissement et de transfert

19 030

30 801

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

0

2

Produits à recevoir

39 790

34 782

Charges constatés d'avance

917

802

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

104 299

118 387

 

Comptes de régularisation passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Autres passifs (1)

33 533

55 411

Comptes de règlements

0

19 387

Créditeurs divers

28 521

30 089

Versement restant à effectuer sur titres

5 012

5 935

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

67 451

52 796

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

11 528

6 458

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

3

 

Produits constatés d’avance

25 752

22 430

Charges à payer

30 168

23 908

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur au bilan

100 984

108 207

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations

de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(Cessions

et échéances)

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2009

Valeur brute

67

 

 

 

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-15

 

-1

 

 

 

-16

Valeur nette au bilan

52

0

-1

0

0

0

51

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations

de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(Cessions

et échéances)

Ecart

de conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2008

Valeur brute

125

 

 

-58

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-13

 

-2

 

 

 

-15

Valeur nette au bilan

112

0

-2

-58

0

0

52

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur des immeubles de placement est estimée « à dire d’expert ».

 

La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 51 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 52 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations

de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements

d'entreprises

Diminutions

(Cessions

et échéances)

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2009

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

119 505

 

7 816

-6 778

 

 

120 543

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements et dépréciations

-76 484

 

-7 023

6 603

 

 

-76 904

Valeur nette au bilan

43 021

0

793

-175

0

0

43 639

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 902

 

86

-1

 

 

6 987

Amortissements et dépréciations

-6 117

 

-65

1

 

 

-6 181

Valeur nette au bilan

785

0

21

0

0

0

806

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations

de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements

d'entreprises

Diminutions

(Cessions

et

échéances)

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2008

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

117 148

 

3 595

-1 238

 

 

119 505

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-70 679

 

-6 851

1 046

 

 

-76 484

Valeur nette au bilan

46 469

0

-3 256

-192

0

0

43 021

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 877

 

25

 

 

 

6 902

Amortissements et dépréciations

-6 075

 

-42

 

 

 

-6 117

Valeur nette au bilan

802

0

-17

0

0

0

785

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

6.14. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations

de

périmètre

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non utilisées

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

31.12.2009

Risques sur les produits épargne logement

11 186

 

1 490

 

-2 996

 

 

9 680

Risques d’exécution des engagements par signature

211

 

614

 

-135

 

 

690

Risques opérationnels

1 030

 

389

 

 

 

 

1 419

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

685

 

 

 

-148

 

 

537

Litiges divers

2 892

 

263

-162

-52

 

 

2 941

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

444

 

1 625

-151

-30

 

 

1 888

Total

16 448

0

4 381

-313

-3 361

0

0

17 155

(1) provision pour médaille du travail

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations

de

périmètre

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non

utilisées

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

31.12.2008

Risques sur les produits épargne logement

10 757

 

1 502

 

-1 073

 

 

11 186

Risques d’exécution des engagements par signature

219

 

 

 

-8

 

 

211

Risques opérationnels

938

 

142

-42

-8

 

 

1 030

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

730

 

 

 

-45

 

 

685

Litiges divers

2 933

 

416

-226

-231

 

 

2 892

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

103

 

508

-149

-18

 

 

444

Total

15 680

0

2 568

-417

-1 383

0

0

16 448

(1) provision pour médaille du travail

 

Provision épargne logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

765 670

684 231

Ancienneté de plus de 10 ans

335 472

403 119

Total plans d'épargne-logement

1 101 142

1 087 350

Total comptes épargne-logement

248 889

261 347

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 350 031

1 348 697

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2009 et 2008 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

17 673

15 911

Comptes épargne-logement :

56 266

54 457

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

73 939

70 368

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 531

2 213

Ancienneté de plus de 10 ans

2 827

2 016

Total plans d'épargne-logement

4 358

4 229

Total comptes épargne-logement

5 322

6 958

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 680

11 187

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007 :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31.12.2009

Plans d'épargne-logement :

4 228

520

388

 

4 360

Comptes épargne-logement :

6 958

970

2 608

 

5 320

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 186

1 490

2 996

0

9 680

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.15. Capitaux propres.

 

— Composition du capital au 31 décembre 2009

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre

de titres au

01.01.2009

Nombre

de titres

émis

Nombre

de titres

remboursés

Nombre

de titres au

31.12.2009

%

du capital

%

des droits

de vote

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

30%

 

Dont part du Public

224 561

 

 

224 561

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

 

 

Dont part Caisses Locales

439

 

 

439

 

 

Parts sociales

3 019 289

 

 

3 019 289

70%

100%

Dont 59 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

 

 

Dont 30 administrateurs de la CR

480

 

 

480

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

 

4 325 708

 

 

4 325 708

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10,00 € et le montant total du capital est 43 257 K€.

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCI

Par CCA

Par Part Sociale

 

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2006

 

3,55

0,37

2007

 

4,25

0,38

2008

 

4,30

0,38

Prévu 2009

 

4,50

0,38

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2009

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2009 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 19/03/2010.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

- Réserve légale : 43 788 155,39 €

- Dotations aux autres réserves : 14 596 051,80 €

- Intérêts aux parts sociales au taux de 3.80% : 1 147 329,82 €

- Rémunération des certificats coopératifs d’associés : 5 878 885,50 €

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales

 

25 552

 

 

 

25 552

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

13 282

170

3 359

5 627

 

22 438

Instruments dérivés de couverture

 

 

78 725

 

13

78 738

Actifs financiers disponibles à la vente

634 962

 

 

351

 

635 313

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur clientèle

 

483 428

593 359

1 876 693

2 598 130

5 551 610

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

3 599

11 800

64 217

108 102

187 718

Total actifs financiers par échéance

648 244

512 749

687 243

1 946 888

2 706 245

6 501 369

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

3 330

 

29

3 359

Instruments dérivés de couverture

 

 

42 351

 

 

42 351

Dettes envers les établissements de crédit

 

713 735

874 244

940 933

951 831

3 480 743

Dettes envers la clientèle

 

1 359 379

222 120

375 902

27 252

1 984 653

Dettes représentées par un titre

 

3 639

8 008

 

 

11 647

Dettes subordonnées

 

22

 

 

13 720

13 742

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total passifs financiers par échéance

0

2 076 775

1 150 053

1 316 835

992 832

5 536 495

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales

 

30 253

 

 

 

30 253

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 790

170

1 566

349

5 581

9 456

Instruments dérivés de couverture

 

 

58 771

 

 

58 771

Actifs financiers disponibles à la vente

497 293

19

 

 

4 669

501 981

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur clientèle

 

1 061 404

636 666

1 606 434

2 253 749

5 558 253

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

4 361

10 326

51 444

106 023

172 154

Total actifs financiers par échéance

499 083

1 096 207

707 329

1 658 227

2 370 022

6 330 868

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

1 532

 

34

1 566

Instruments dérivés de couverture

 

 

28 737

 

 

28 737

Dettes envers les établissements de crédit

 

443 858

716 714

1 045 102

1 212 938

3 418 612

Dettes envers la clientèle

 

1 433 722

452 837

84 946

120

1 971 625

Dettes représentées par un titre

 

107 559

22 740

 

 

130 299

Dettes subordonnées

 

149

 

457

18 220

18 826

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total passifs financiers par échéance

0

1 985 288

1 222 560

1 130 505

1 231 312

5 569 665

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations.

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Salaires et traitements

37 840

37 357

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

3 984

3 899

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 313

1 291

Autres charges sociales

14 695

14 477

Intéressement et participation

9 157

8 350

Impôts et taxes sur rémunération

4 952

4 929

Total charges de personnel

71 941

70 303

 

Dont indemnités liées à la retraite pour 506 K€.

Dont Autres avantages à long terme : Médailles du travail pour 124 K€.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31.12.2009

31.12.2008

France

1 172

1 208

Etranger

 

 

Total

1 172

1 208

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Dette actuarielle au 31/12/n-1

14 897

19 573

21 086

20 365

18 349

Ecart de change

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

899

840

821

866

692

Coût financier

757

945

894

769

871

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

282

-5 575

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 010

-1 855

-1 365

-536

-421

(Gains) / pertes actuariels

-638

969

-1 863

351

185

Dette actuarielle au 31/12/n

15 187

14 897

19 573

21 815

19 676

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Coût des services rendus sur l'exercice

899

840

821

866

692

Coût financier

757

945

894

769

871

Rendement attendu des actifs sur la période

-602

-805

-844

-788

-766

Amortissement du coût des services passés

24

 

-217

638

1 469

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

-394

292

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

684

1 272

654

1 485

2 266

 

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

14 908

19 896

21 107

19 694

18 325

Ecart de change

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

602

805

844

788

766

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-244

677

-1 646

-287

-1 284

Cotisations de l'employeur

959

961

956

1 356

2 321

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

-

-5 576

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

-13

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées

-1 010

-1 855

-1 365

-444

-421

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

15 215

14 908

19 896

21 107

19 694

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Dette actuarielle fin de période

15 187

14 897

19 573

21 815

19 676

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

-258

 

 

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

14 929

14 897

19 573

21 815

19 676

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

15 215

14 908

19 896

21 107

19 694

Position nette (passif) / actif fin de période

-286

11

323

-708

18

 

Information sur les actifs des régimes (1)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Composition des actifs

 

 

 

 

 

- % d'obligations

77,0%

81,2%

75,1%

71,3%

78,0%

- % d'actions

15,7%

9,2%

17,1%

19,2%

19,0%

- % autres actifs

7,3%

9,6%

7,8%

9,5%

3,0%

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Taux d'actualisation (2)

5,14

5,22%

4,91%

4,24%

3,81%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4%

4%

4%

4%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4,15%

4,15%

4,05%

4,20%

Taux attendus d'augmentation des salaires (3)

3,33%

3,33%

3,33%

3,33%

3,33%

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

 

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) calculé sur la base de 15 216 K€ d'actifs sur le périmètre au 31/12/2009

(2) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles d'engagements

(3) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

7.5. Autres engagements sociaux.

 

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2009 s’élève à 3 222 milliers d’euros.

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2009. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de résultat brut d’exploitation d’activité.

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2009 s’élève à 5 935 milliers d’euros.

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2009 s’élève à 537 milliers d’euros.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants.

 

a) avantage à court terme : 2 045 milliers d’euros.

b) avantages postérieurs à l’emploi : 1 087 milliers d’euros.

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties.

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

803 664

904 424

- Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

- Engagements en faveur de la clientèle

803 664

904 424

Ouverture de crédits confirmés

540 148

631 244

- Ouverture de crédits documentaires

1 351

11

- Autres ouvertures de crédits confirmés

538 797

631 233

Autres engagements en faveur de la clientèle

263 516

273 180

Engagements de garantie

84 112

61 824

- Engagements d'ordre d'établissement de crédit

0

21

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

21

Autres garanties

 

 

- Engagements d'ordre de la clientèle

84 112

61 803

Cautions immobilières

11 720

15 740

Garanties financières

30 664

13 638

Autres garanties d'ordre de la clientèle

41 728

32 425

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

152

174

- Engagements reçus d'établissements de crédit

152

174

- Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 377 744

1 283 838

- Engagements reçus d'établissements de crédit

56 867

52 721

- Engagements reçus de la clientèle

1 320 877

1 231 117

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

133 461

155 831

Autres garanties reçues

1 187 416

1 075 286

 

Garanties détenues.

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 112 K€, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

112

 

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total

112

0

 

9. Juste valeur des instruments financiers.

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur

au bilan

Valeur

de marché

estimée

Valeur

au bilan

Valeur

de marché

estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

343 041

343 041

545 802

545 802

Prêts et créances sur la clientèle

5 208 569

5 208 569

5 012 451

4 663 309

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

187 718

192 388

172 154

167 774

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

3 480 743

3 493 989

3 418 612

3 429 268

Dettes envers la clientèle

1 984 653

1 984 653

1 971 625

1 971 625

Dettes représentées par un titre

11 647

11 647

130 299

130 299

Dettes subordonnées

13 742

13 742

18 826

18 826

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment au taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

9.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur.

 

– Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation.

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur.

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation :

 

(en milliers d'euros)

Total

31.12.2009

Prix cotés sur

des marchés actifs

pour des

instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée

sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée

sur des données

non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

3 743

 

3 743

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

384

 

384

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

384

 

384

 

Instruments dérivés

3 359

 

3 359

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

18 695

18 695

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

18 695

18 695

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

16 216

16 216

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

2 479

2 479

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

635 313

635 313

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

219 051

219 051

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

416 262

416 262

 

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

78 738

 

78 738

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

736 489

654 008

82 481

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur.

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées :

 

(en milliers d'euros)

Total

31.12.2009

prix cotés sur

des marchés actifs

pour des

instruments

identiques :

Niveau 1

valorisation fondée

sur des données

observables :

Niveau 2

valorisation fondée

sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 359

 

3 359

 

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Instruments dérivés

3 359

 

3 359

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

42 351

 

42 351

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

45 710

 

45 710

 

 

10. Événements postérieurs à la clôture.

 

Néant.

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2009.

 

Liste des filiales,

coentreprises

et entreprises

associées

Pays d'implantation

Méthode

de consolidation

au 31.12.2009

% de contrôle

% d'intérêt

 

 

 

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2009

31.12.2008

59 Caisses Locales

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

Détail du périmètre de consolidation :

 

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2009.

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 PL. DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL. VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 R. CARNOT - COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE - BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 PLACE A. BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L'EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7 RUE DE L'EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE DOYEN

PL.DE L'EGLISE

41160 OUZOUER LE DOYEN

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 AVE MAL. DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3 R. DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 PL. DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VILLEDIEU

PL. MONUMENT AUX MORT-VILLEDIEU

41800 VILLEDIEU

VOVES

13-15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

VI – Rapport des commissaires aux comptes.

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1 de l’annexe des comptes consolidés qui décrit les nouvelles normes et interprétations que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a appliquées à compter du 1er janvier 2009, notamment IAS1 et IFRS 7.

 

II. Justification des appréciations.

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

- Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives.

 

- La note 1 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par la caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

 

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par la caisse régionale.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique.

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Toulouse, le 19 février 2010

 

Les Commissaires aux Comptes

 

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KMPG S.A.

Frank Astoux

Gabriel Morin

 

 

VII. – Rapport de gestion

 

1. Contexte économique et financier 2009.

 

A l’aube de l’année 2009, toutes les économies ou presque sont entrées en récession. Devant les menaces de faillite et de crise bancaire systémique, les Etats ont accordés des aides massives. Malgré tout, il en a résulté une récession mondiale qui a conduit à un ralentissement du commerce international (le produit intérieur brut des pays les plus avancés a diminué de 4,25%, ce qui constitue la baisse la plus importante depuis la seconde guerre mondiale). Le commerce mondial et les flux financiers ralentissent brutalement, le chômage augmente un peu partout alors qu’en décembre 2007, il avait atteint dans les pays industrialisés son plus bas niveau depuis les années 80.

 

Jusqu’en mars, les marchés prévoyaient un effondrement du système financier, à l’image de 1929, et s’attendaient à une faillite en chaîne des grands groupes (General Motors, Chrysler et Ford) et notamment des banques. Le G20 de début avril, qui adopte des mesures pour relancer la croissance mondiale, continue d’asseoir la reprise boursière, laquelle est renforcée par la publication des indicateurs économiques plus encourageants du premier trimestre. Les banques centrales abaissent leurs taux directeurs à l’image de la BCE, pour amener celui-ci à 1% en mai.

 

Les matières premières reprennent de la hauteur ; l’automobile, un temps au bord du chaos, reprend des couleurs. Le 1er juin General Motors est mis en faillite, permettant ainsi la restructuration du secteur automobile.

 

Quant à elle, la France est entrée en récession en 2009, ce qui a amené la Présidence française à mettre en oeuvre un plan de relance massif avec 28 milliards d’€ injectés dans l’économie. Cette intervention a eu lieu à plusieurs niveaux.

 

Tout d’abord, la prime à la casse a eu pour effet de soutenir l’industrie automobile française. Le marché automobile français termine ainsi l’année au plus haut depuis 2001 avec près de 2,2 millions de voitures neuves commercialisées.

 

La seconde intervention de l’Etat s’est portée sur le secteur bancaire avec des apports de fonds propres aux banques, mise en place d’un médiateur du crédit, création du Fonds Stratégique d’investissement pour soutenir la trésorerie des entreprises. Le bilan de ces mesures est davantage contrasté, avec certains financements qui ont mieux résistés que d’autres. Le crédit aux entreprises a particulièrement souffert, pour les petites entreprises le ralentissement de leur activité a réduit les besoins en fonds de roulement et les plus grandes entreprises se tournant massivement vers les marchés obligataires pour assurer leurs financements. Avec +3,7% de croissance, les encours de crédits aux ménages se porte mieux.

 

Enfin pour tenter de limiter la montée du chômage, des mesures d’assouplissement du chômage partiel, d’embauches sans charges dans les très petites entreprises ont été adoptées. Néanmoins, le retournement du marché de l’emploi s’est amplifié en 2009 suivant le recul de l’activité, ainsi le taux de chômage atteindra 9,6% en 2009. Le reflux d’inflation, quant à lui, a été bénéfique aux gains de pouvoir d’achat et au niveau du taux d’épargne des ménages à 17% des revenus, celui-ci étant au plus haut niveau depuis 2002.

 

Dans ce contexte tumultueux, les banques françaises semblent mieux résister que leurs voisines européennes. Les Caisses Régionales du Crédit Agricole affichent un encours global de crédits 357 milliards d’euros soit une croissance de +2,1% sur l’ensemble des financements, avec notamment une contribution aux financements des projets immobiliers qui progresse de +3%, aux collectivités publiques +6% et à l’agriculture +4%. Les encours de crédits aux entreprises sont, quant à eux, en légère régression de -0,5%. La production nouvelle est en retrait de 10% et notamment le marché de l’habitat qui s’est contracté de -21%.

 

La collecte, quant à elle, progresse de 5,6% ; plus particulièrement les valeurs mobilières qui évoluent de +8% par rapport à 2008, sous l’impulsion notamment de la hausse des indices boursiers. L’assurance à caractère d’épargne ainsi que l’épargne bancaire augmentent de 6%, le monétaire quant à lui est quasi-stable.

 

2. L’activité de la Caisse Régionale Val de France

 

Dans le domaine de la collecte de ressources, l’activité fut en croissance globale de 4,8% ; avec comme évènements marquants, la commercialisation du Livret A pour l’ensemble des établissements financiers à compter de 2009 et l’effet bénéfique de l’évolution du CAC40 sur les valeurs mobilières.

 

L’activité crédit est restée soutenue à +4% d’évolution d’encours, avec une contribution élevée pour les crédits d’équipement proche de 10%. Qu’il s’agisse des activités traditionnelles que sont collecte et crédits ou de diversification, telles les assurances des biens et personnes, la Caisse Régionale poursuit l’enrichissement de ses gammes de façon à proposer à sa clientèle des produits et services indispensables au quotidien dans un contexte chahuté.

 

En 2009, la collecte nette annuelle est de +314,3 millions d’€ contre -13,8 millions d’€ en 2008 et génère globalement un accroissement d’encours de +3,6% ou +4,9% en collecte globale intégrant les obligations en valeur de marché.

 

L’encours de dépôts à vue augmente de +4,8% au 31-12-2009, avec toutefois une moyenne annuelle des encours en solde moyen journalier en régression de -0,6%. La collecte monétaire rémunérée décroît par rapport au 31-12-2008, compte tenu du transfert des pré-réservations Livrets A vers le compartiment épargne.

 

Les encours d’épargne traditionnelle progressent à hauteur de +7,2% sous l’impulsion du transfert des pré-réservations Livrets A, générant ainsi une progression des encours de livrets de 19%. Les comptes et plans d’épargne logement quant à eux progressent légèrement à +0,9%.

 

L’encours de collecte tierce évolue de +5,1% contre -4,8% en 2008, soit une augmentation de la collecte de 162 millions d’€ contre -160 millions € en 2008. Les évolutions boursières ont engendré un accroissement de la ligne d’encours SICAV et FCP de +1,3% en fin d’année. Les encours d’assurance-vie de la gamme Prédica (+5,9%) et de la BGPI (+26,9%) connaissent à nouveau une évolution positive.

 

La production de crédits à moyen et long terme en 2009 décroît de -14,8% par rapport à 2008. Les réalisations de l’année s'élèvent à 1.012 millions d’€ soit 176 millions d’€ de moins que l’année précédente. Le financement de l’habitat avec 415,7 millions d’€ et -20,3% représente 41% de la production totale de crédits 2009 contre 44% en 2008. La production de crédits à la consommation est supérieure de 8,6% à 2008 avec 149 millions d’€ et représentent 14,7% de la production totale de crédits.

 

L’accompagnement des projets d’investissement régresse de -15,5% par rapport à 2008 à 447,7 millions d’€ et représente 44,2 % des nouveaux crédits avec des rythmes d’évolution assez différenciés selon les marchés auxquels ils s’adressent. Les financements consentis à l’agriculture et aux professionnels représentent 19% des financements, l’évolution sur le marché de l’agriculture est de -19,3% et de -15,7% pour les financements aux professionnels. Les crédits d’investissement aux entreprises enregistrent également une baisse de -36% et représentent 11,7% des financements de la Caisse Régionale; les financements aux collectivités enregistrent une belle progression de +28%.

 

En 2009, la dynamique commerciale de Crédit Agricole Val de France est toujours impulsée par l’action des «moteurs » créés en 2006 ; ceux-ci par leurs animations régulières et plusieurs « temps forts » ont permis de rencontrer 140 000 clients soit +8% qu’en 2008 et de réaliser 492 000 entretiens. Le maillage du réseau s’intensifie et intègre de plus en plus les nouvelles technologies, avec l’ouverture de l’agence « projets » Les Epars située à Chartres, ainsi que l’Agence selon ce nouveau concept à Vineuil galerie marchande.

 

Près de 15 000 nouveaux clients ont été conquis en 2009, dont près de 1 300 professionnels et agriculteurs. Nos performances sont en léger repli (-0,08% par rapport à 2008), pénalisées par le ralentissement de l’activité habitat, par une action conquête moins structurée et des recommandations insuffisantes.

 

Avec un nombre de propositions et de devis en contrat d’assurance aux particuliers qui a presque doublé comparé à 2008, nous enregistrons une croissance de 7,3% de notre portefeuille potentiel IARD et +20% sur la prévoyance.

 

Le nombre de connexions de nos clients au site Internet de la Caisse Régionale augmente de 18% en 2009 et dépasse les 950 000 connexions par mois. Nos clients effectuent 10% de plus de virements par le « multi-canal ». Enfin 3 300 clients excentrés du territoire de CA Val de France et désirant bénéficier d’une relation de nature « contact Agence » sont domiciliés dans l’Agence directe.

 

Le Crédit Agricole Val de France est une entreprise régionale engagée dans le développement durable de son territoire. Dans le cadre de notre politique mutualiste,  la structure « Passerelle » qui a été créée en 2004, dont l’objectif est de permettre aux personnes fragilisées par des accidents de la vie (perte d’emploi, divorce, décès, maladie, jeunes sans soutien familial…), de bénéficier d’une assistance du Crédit Agricole Val de France. Des résultats concrets : 950 clients ont déjà bénéficié de cet  accompagnement. En 2007, le Crédit Agricole Val de France a signé avec l’UDAF 28 une convention de partenariat sur le micro crédit social, régi par la loi «Borloo». Cette signature permet de renforcer notre dispositif « Passerelle ».  Dans ce cadre, l’UDAF s’engage à accompagner les emprunteurs et Val de France assure le dispositif crédit.

 

Le Crédit Agricole Val de France accompagne les initiatives locales : grâce à nos 680 administrateurs et nos 59 caisses locales, nous participons à l’animation de notre territoire en soutenant financièrement ou matériellement des associations qui oeuvre dans divers domaines : culture, sport, éducation, solidarité, patrimoine, humanitaire, … (Ex : district de foot, UNSS, comité départemental de cyclisme, journées du patrimoine, rendez-vous de la créativité et reprise d’entreprises, comices agricoles, congrès des maires, AFDI, et de nombreuses associations locales). Au global, c’est près de 470 000 € que le Crédit Agricole Val de France a ainsi injecté sur nos deux départements.

 

Par ailleurs en 2009 notre « Projet mutualiste » a été initié ainsi que la mise en place d’actions concrètes : l’enrichissement de l’offre sociétaire, avec l’arrivée au printemps de la carte sociétaire ; la nomination dans chaque agence d’un correspondant sociétariat ; la mise en place d’un Fonds de Développement aux Initiales Locales (FDIL) et l’organisation d’une journée environnement.

 

Crédit Agricole Val de France, acteur du Développement Durable avec les actions mises en place : utilisation de papier recyclé, covoiturage entre les sites de Blois, suppression de la communication écrite sous forme papier, développement de la visio-conférence et de web-cam, récupération de piles, de cartouches d’encre et de toner au profit de l’association « Enfance et Partage », recyclage du papier et du carton par l’ensemble des collaborateurs et aménagement des agences avec le souci d’économies d’énergie. Aussi, l’agence projets Les Epars a été construite selon les normes « HQE » et la Caisse Régionale s'est engagée dans un processus « Bilan carbone ».

 

3. Les Comptes Sociaux 2009 de la Caisse Régionale

 

Les comptes de la Caisse régionale au 31 décembre 2009, leader bancaire de la place, reflètent l’évolution dynamique de son activité malgré le contexte économique et boursier vécu cette année, la maîtrise de ses charges et des risques qui tendent à progresser.

 

Le produit net bancaire s’accroît de 11,6 %, en regard de charges de fonctionnement nettes qui augmentent de 1,7 %. Il en résulte un accroissement du résultat brut d'exploitation de +22 % à 128,3  millions d’€.

 

La gestion du risque génère une dotation nette de provisions de 20,9 millions d’€ contre 13 millions d’€ en 2008.

 

La Caisse Régionale dégage un résultat net après impôt de 65,4 millions d’€, soit +5,05 %.

 

Examinons plus en détail les comptes de la Caisse Régionale arrêtés à fin 2009.

 

3.1. Bilan au 31/12/2009

 

Le total du bilan est de 6,6milliards d’€, en très légère augmentation de 0,2 %.

 

Bilan (en millions d'€)

Actif

2009

2008

%

lnterbancaire & Groupe

389,7 

597,3 

-34,8%

Créances sur la clientèle

5 164,6 

4 973,3 

3,8%

dont provisions

81,6 

74,7 

9,2%

Emplois de fonds propres

943,0 

882,4 

6,9%

Divers

126,6 

155,1 

-18,4%

Total

6 623,8 

6 608,1 

02%

Passif

2009

2008

%

lnterbancaire & Groupe

3 507,4 

3 437,9 

2,0%

dont avances

3 077,1 

3 402,2 

-9,6%

Collecte monétaire

1 996,3 

2 101,9 

-5,0%

Provisions pour risques et charges

74,7 

71,3 

4,8%

Fonds propres yc FRBG/Dettes Sub

854,3 

797,4 

7,1%

Divers

125,6 

137,4 

-8,5%

Bénéfice de l'exercice

65,4 

62,3 

5,0%

Total

6 623,8 

6 608,1 

0,2%

 

3.1.1. Ressources

 

1. Les opérations interbancaires et internes du groupe Crédit agricole s'élèvent à 3,5 milliards d’€ et progressent de 70 millions d’€ par rapport à 2008 ; ces ressources représentent quasi-intégralement les avances de Crédit Agricole SA, soit 50% des prêts à moyen et long terme réalisés sur avances traditionnelles avant le 1er janvier 2004 (0,260 milliard d’€), qui s’amortissent, auxquelles s’ajoutent les avances globales (0,963 milliard d’€ ) et les avances miroir, en progression de 4% compte tenu de l’évolution de l’épargne bancaire incluant désormais les Livrets A (1,621 milliard d’€). Plus récemment, les avances SFEF (Soutien Financier à l’Economie Française) et avances spécifiques représentent 233 millions d’€ pour la Caisse Régionale. L’optimisation de la liquidité, nous a amené cette année à rembourses des avances globales qui sont partiellement compensées par la souscription d’emprunts en blanc auprès de Crédit Agricole S.A.

 

2. La collecte monétaire conservée, sous la forme de dépôts à vue et dépôts à terme de nos clients, soit 1,99milliards d’€ est en diminution de -5 % au 31 décembre 2009. Les dépôts à vue, y compris associés aux PEA, progressent de +4,8% ; la collecte rémunérée diminue de 165 millions d’€ soit -19,6% du transfert de la pré-réservation livret A pour 170,8 millions d’€ désormais intégré en collecte épargne pour la partie conservée et centralisé à la Caisse des Dépôts et Consignations courant 2009.

 

3. Les provisions d’un montant de 74,7 millions d’€ progressent de 4,8% par rapport à l’exercice précédent soit : provisions de 9,7 millions d’€ au titre de la collecte épargne logement (reprise nette aux dotations de 1,5 Millions €), 7,5 millions d’€ en risques opérationnels et divers (dotation nette de 2,2 millions d’€), provisions pour couverture de risques filières de 10,8 millions d’€ (dotation nette de 7,9 million d’€) et 46,7 millions d’€ en provisions collectives (reprise de 5,2 millions €).

 

4. Les fonds propres atteignent 854 millions d’€ avant incorporation du résultat conservé et progressent de 7,1% soit 56,9 millions d’€ après dotation nette de 6,1 millions d’€ de FRBG. La mise en réserves du résultat conservé 2008 augmente le niveau des fonds propres de 55,5 millions d’€.

 

5. Les comptes de tiers et divers, soit 125,6 millions d’€ représentent les écritures de régularisation et instances envers les tiers et sont en diminution de 11,7millions d’€ par rapport à 2008.

 

6. Enfin, le résultat net de l'exercice s'élève à 65,4 millions d’€ et progresse de 5,05%.

 

3.1.2. Emplois

 

1. Les opérations interbancaires et Groupe s'élèvent à 389,7 millions d’€ et représentent principalement des excédents de trésorerie ; elles diminuent de 34,8 % soit -207,6 millions d’€ par rapport à l'exercice précédent en raisons majeures de moindres placements (-228 millions d’€), de ressources interbancaires, Groupe et monétaires inférieures de 36 millions d’€ et a contrario +191 millions d’€ d’emplois nets Crédits clientèle.

 

2. Les créances sur la clientèle, nettes de provisions sur créances douteuses et litigieuses atteignent 5,16 milliards d’€ en progression de 3,8% et représentent 78% des emplois de la Caisse Régionale, contre 75% en 2008. A noter que le total des créances douteuses et litigieuses est en augmentation de 4,4 millions € à 112,1 millions d’€ et représente 2,15 % des encours globaux de crédits (inchangé par rapport à 2008).

 

3. Les emplois de fonds propres enregistrent une progression soutenue de 6,9% à 943 millions d’€ ; ceci résulte de l’encours de titres de placement et d’investissement en progression de 37,8 millions d’€ en raison de l’accroissement des excédents de fonds propres, du réinvestissement des dividendes La Boétie, de l’acquisition de 1,6 million d’€ pour le Sacam Avenir (BforBank) et 2,5 millions d’€ Sacam développement.

Enfin, il a été réalisé pour 7,9 millions d’€ d'investissements contre 3,6millions d’€ en 2008 et des amortissements qui s’élèvent à 7,1 millions € contre 6,9 millions € en 2008.

 

4. Les comptes divers s’élèvent à 126,6 millions d’€ et régressent de 18,4% ; ils sont constitués par les encaissements en cours auprès des tiers.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers», la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

 

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

- 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007 ;

- 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008 ;

- 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2009.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres sur-complémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation : (information extra-comptable non auditée par les Commissaires aux Comptes)

 

 

31.12.2009

31.12.2008

Fonds propres de base (tier 1)

516 225

424 836

Fonds propres complémentaires (tier 2)

Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)

 

11 968

Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d’assurance (si concerné)

N/A

N/A

Total des fonds propres prudentiels

516 225

436 804

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.

 

En 2009 comme en 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a répondu à ces exigences réglementaires.

 

3.2. Les engagements hors bilan

 

Les engagements reçus pour 1 377 millions d’€ sont exclusivement des garanties de sociétés tierces (caution) pour des crédits consentis par la caisse régionale; la CAMCA cautionne 1 187 millions d’€ soit +10,4% par rapport à 2008.

 

Les engagements donnés pour 887,8 millions d’€, concernent les autorisations de crédits (OC) confirmées pour 539,9 millions d’€ soit -14,4% par rapport à 2008 et les autres engagements par signature donnés à la clientèle pour 263,5 millions d’€ dont 165,9 millions d’€ de crédits accordés non réalisés ; -3,5% par rapport à 2008.

 

3.3. Le compte de résultat 2009

 

Le compte de résultat

(en milliers d'€)

2009

2008

Variation

Intérêts et produits assimilés

261 771 

271 002 

-3,4%

Intérêts et charges assimilés

-138 806 

-178 807 

-22,4%

Revenus des titres à revenu variable

22 178 

27 803 

-20,2%

Produits nets d'intérêts+revenus assimilés

145 143 

119 998 

21,0%

Commissions produits

118 270 

94 568 

25,1%

Commissions charges

-18 485 

-14 231 

29,9%

Produits nets de commissions

99 785 

80 337 

24,2%

Autres produits d'exploitation bancaire

1 868 

18 847 

-90,1%

Autres charges d'exploitation bancaire

-611 

-427 

43,1%

Autres produits nets

1 257

18 420 

-93,2%

Gain ou perte s/op du ptf de négociation

-1 378 

791 

-274,2%

Gain ou perte s/op du ptf placement et ass

3 521 

3 060 

15,1%

Produits nets sur opérations financières

2 143 

3 851 

-44,4%

P.N.B.

248 328 

222 606 

11,6%

Frais de personnel

-71 706 

-70 304 

2,0%

Autres frais administratifs

-41 269 

-40 872 

1,0%

Dotations aux amortissements

-7 089 

-6 894 

2,8%

Résultat brut d'exploitation

128 264 

104 536 

22,7%

Coût risque crédits + litiges

-20 945 

-13 074 

60,2%

Résultat net sur actifs immobilisés

-1 212 

550 

-320,4%

Résultat courant

106 107 

92 012 

15,3%

Dotations nettes FRBG & prov. réglementées

-6 461 

-10 313 

-37,4%

Résultat exceptionnel

NS

Charge fiscale

-34 236 

-19 432 

76,2%

Résultat net

65 410

62 267

5,05%

 

3.3.1. Le produit net bancaire

 

Le produit net bancaire s’élève à 248,3 millions d’€, en progression de 11,6% soit +25,7 millions d’€ par rapport à 2008, avec pour principales composantes :

 

1. La marge constituée des produits nets d'intérêts et revenus assimilés : 145,1 millions d’€ qui progresse de 21,0% soit 25 millions d’€. Ceci provient, d’une diminution des charges d’intérêts sur opérations internes avec le Crédit Agricole de 22,7 millions d’€ (refinancement par avances globales et miroir), ainsi qu’un accroissement de la marge sur obligations et autres titres à hauteur de 7,4 millions d’€ et d’une baisse de 8,8 millions d’€ pour la marge sur opérations avec la clientèle ; d’autre part une baisse des dividendes et intérêts assimilés reçus du Groupe: -5,6  millions d’€ soit -20,2 % à 22,2 millions d’€.

 

2. Les produits nets de commissions progressent de 24 % à 99,8 millions d’€ soit +19,5 millions d’€ ;

- Hausse de 38 % des commissions sur prestations de services financiers à 67,6 millions d’€ soit +18,7 millions d’€ composées par :

- transfert en 2009, des commissions liées à l’Assurance Décès et Invalidité et des commissions liées aux cautions CAMCA vers ce compartiment, pour un montant total de 18,8 millions d’€ et en progression de 8% comparé à 2008,

- les produits issus des moyens de paiement utilisés par nos clients augmentent de 1,84 % à 20 millions d’€ ;

- les produits nets de gestion d’opcvm et de titres diminuent de 7,79 %,

- une progression des commissions assurance Iard et sécuricompte de 1,7% avec une sinistralité proche de l’exercice précédent,

- des commissions assurance-vie qui évoluent faiblement à +0,9 % portées à 10,6 millions d’€, avec néanmoins un volume de souscriptions brutes progressant de 23 %.

- Progression des commissions sur opérations internes au Crédit Agricole de +28 % soit à 7,4 millions d’€, amélioré par la facture de la liquidité qui est un produit pour la Caisse Régionale de 3,9 millions d’€,

- Régression de 3% des commissions sur opérations avec la clientèle (autres qu’issues des moyens de paiement) qui atteignent 24,7 millions d’€.

 

3. Les autres produits nets d'exploitation baissent de 93 % soit -17,1 millions d’€ à 1,3 millions d’€, conséquence du transfert des commissions ADI et Camca vers les commissions pour prestations de services financiers.

 

4. Les produits nets sur opérations financières s’élèvent à 2,1 millions d’€ contre 3,8 millions d’€ en 2008 soit une régression de 44%, due à une perte sur opération du portefeuille de négociation à hauteur de 1,38 million d’€ (net swaps clientèle).

 

3.3.2. Les charges de fonctionnement

 

Les charges de fonctionnement augmentent de 1,7 % à 120,06 millions d’€.

 

1. Les frais de personnel qui concentrent 59,7% des charges de l’entreprise progressent de +2% à 71,7 millions d’€ (soit +1,4 million d€). L’évolution des salaires et charges de personnel est légèrement positive de 0,16% soit +0,10 million d’€, en raison de l’accroissement des rémunérations fixes et variables pour 0,24 million d’€ et des sommes versées pour le Plan d’Epargne Entreprise (+0,1 million d’€) et avec une baisse des indemnités de départ en retraite pour -0,4 million d’€. Les sommes dégagées au titre de la participation des salariés et de l’accord d’intéressement évoluent à la hausse, compte tenu de l’accord d’intéressement signé en 2007 et de l’évolution du résultat net, à 9,16 millions d’€ soit +0,8 million d’€ (+10%) contre 8,35 millions d’€ en 2008.

 

2. Les autres frais administratifs augmentent de 1% pour atteindre 41,3 millions d’€ ; l’ensemble des taxes progressant de 13% et les sous-traitances internes et externes au Groupe progressant de 7,3%.

 

3. Les dotations aux amortissements augmentent de 2,8% à 7,09 millions d’€ avec l’acquisition de deux biens immobiliers en 2009.

 

3.3.3. Le résultat brut d'exploitation

 

Synthèse d’une progression de 11,6% du produit net bancaire et de charges en évolution de +1,7%, le résultat brut d'exploitation s’adjuge +22,7% à 128,3 millions d’€. Cette progression contribue à un gain de 4,7 point du coefficient d'exploitation de la Caisse Régionale à 48,35%. Ceci consolide l’amélioration récurrente de productivité de Crédit agricole Val de France illustrée par le gain de presque 20 points de coefficient d’exploitation depuis 1999, date d’intégration dans le GIE de moyens et prestations informatiques Synergie ; gains de productivité destinés à servir nos clients au meilleur rapport qualité - prix du moment.

 

3.3.4. Les provisions

 

1. Le risque crédit de la Caisse régionale génère une dotation nette de provisions de 16,2 millions d’€ contre une dotation nette de 13,4 millions d’€ en 2008 ; cette évolution provient d’un encours de créances douteuses et litigieuses à hauteur de 112,1 millions d’€ soit un taux de 2,15% (contre 107,7 millions en 2008) sur l’ensemble des créances et d’un taux de provisionnement de 72,8% contre 69,3% en 2008.

 

En 2009, les axes majeurs de la politique crédit de Val de France demeurent :

- développer les encours de crédit sur les clients de la zone d’activité de la Caisse régionale,

- optimiser la distribution du crédit en fonction de la rentabilité et du risque, par une adaptation permanente aux marchés et en conformité avec les règles prudentielles de Bâle II.

- mettre l’accent sur la vente du crédit et l’équilibre de la relation globale crédit-épargne-services-assurance.

 

2. Les provisions constitutives du coût du risque autre que crédit individualisé sont en dotation nette de 4,7 millions d’€ contre une reprise nette de 0,3 millions d’€ en 2008. Elles sont justifiées par :

- Reprise nette au titre des risques crédits collectifs pour 5,1 millions d’€ dont un impact conjoncture pour les professionnels et les promotions immobilières pour -3,3 millions d’€,

- Dotation nette au titre de risques filières pour 7,9  millions d’€,

- Dotation aux provisions pour risque de contrepartie à hauteur de 2 millions d’€.

 

3. Le fonds pour risques bancaires généraux (FRBG), enregistre une dotation nette de 6,1 millions d’€ correspondant à :

- Dotation aux risques crédits 1,04 millions d’€,

- Dotation pour risques de réaménagement de prêts habitat 2,6 millions d’€,

- Dotation pour risques opérationnels 2,4 millions d’€.

 

4. Les provisions réglementées pour amortissements dérogatoires et investissement enregistrent une dotation nette de 0,36 million d’€.

 

3.3.5. Le résultat net

 

Le résultat net après déduction de l'impôt sur les sociétés, soit 34,2  millions d’€, s'élève à 65,4 millions d’€, en progression de 5,05 %.

La rentabilité financière (ROE) mesurée par le rapport entre résultat net et capitaux propres atteint 9,22% contre 9,53% en 2008 et la rentabilité de l’actif (ROA) mesurant le rapport entre le résultat net et le total bilan retraité atteint 0,96% contre 0,94% fin 2008.

 

3.4. L’affectation du résultat

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice de comme suit :

- Affectation à la réserve légale : 43 788 155,39 €

- Dotation aux autres réserves : 14 596 051,8 €

- Intérêts aux parts sociales au taux de 3,80% : 1 147 332 €

- Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés : 5 878 886 €

 

4. Les perspectives d’avenir

 

En se maintenant à l’avant garde des établissements bancaires dans le domaine des outils technologiques performants, Crédit agricole Val de France, propriétaire d’un réseau d’agences moderne entre les mains d’équipes motivées et compétentes dispose des meilleurs atouts pour servir sa clientèle.

 

Pour 2010, nos ambitions ont été bâties en tenant compte du contexte économique,

Ces dernières peuvent se résumer comme suit :

- Conquérir et développer notre fonds de commerce,

- Rencontrer 100% de nos clients dans l’année, par tous les canaux et renforcer la relation de service et l’équipement global,

- S’affirmer partout, comme Assureur de Référence,

- Susciter l’adhésion à notre positionnement d’entreprise coopérative, développeur de son territoire, pour accroître le nombre de sociétaires,

- Et enfin, Etendre l’innovation favorisant la proximité relationnelle et la relation de service, en agence, avec Internet et le téléphone et se l’approprier.

 

5. Les facteurs de risques

 

La CR Val de France est exposée aux risques suivants :

- Les risques de crédit : risques de pertes liés à la défaillance d’une contrepartie entraînant l’incapacité de faire face à ses engagements vis-à-vis de l’entité,

- Les risques de marché : risques de pertes liés à la variation des paramètres de marché (taux d’intérêt, taux de change, prix),

- Les risques structurels de gestion de bilan : risques de pertes liés à la variation des taux d’intérêt (Risque de Taux d’Intérêt Global) ou des taux de change (risque de change) et risque de ne pas disposer des ressources nécessaires pour faire face à ses engagements (risque de liquidité) ; y compris les risques du secteur de l’assurance,

- Les risques induits par la crise financière.

 

Afin de couvrir l’ensemble des risques inhérents à l’activité bancaire, des informations complémentaires sont fournies concernant :

- Les risques opérationnels : risques de pertes résultant principalement de l’inadéquation ou de la défaillance des processus, des systèmes ou des personnes en charge du traitement des opérations,

- Les risques juridiques : risques d’exposition potentielle du groupe à des procédures civiles ou pénales,

- Les risques de non-conformité : risques liés au non-respect des dispositions légales et réglementaires des activités bancaires et financières exercées par le Groupe.

 

Le pilotage des risques est intégré dans le périmètre du Contrôle Permanent et s’appuie sur les différentes instances du suivi du risque (comités recouvrement, comité crédit-risque, comité de surveillance des risques, comité de pilotage sur les impacts de la crise).

Le reporting trimestriel est réalisé lors des comités d’Audit et des Comptes et présenté au Conseil d’Administration.

 

5.1. Risque de crédit

 

La Politique Crédit doit permettre l’optimisation de la distribution du crédit en fonction de la rentabilité et du risque par une adaptation permanente aux marchés. Les règles Bâle II doivent donner une pertinence supplémentaire à la distribution du crédit. Celle-ci s’appuie sur la notation systématique de tous les emprunteurs et l’évaluation du risque de défaut et de perte finale.

 

A ce titre, l’actualisation permanente de la connaissance client et de son groupe de risque exige la mise à jour régulière de sa notation et ainsi favoriser une approche risque de qualité et les systèmes internes de notation et d’estimation des taux de défaut et de perte devront jouer un rôle majeur dans l’attribution des crédits, le pilotage des risques, l’allocation de fonds propres et les principes de gouvernance d’entreprise.

 

Les usages de Bâle II concernent donc :

- Les scores d’octroi et les pré-attributions de crédit,

- Les délégations de crédit,

- La détection, le traitement et le suivi du risque potentiel ou avéré,

- La fixation du niveau de conditions de crédit et de garantie,

- L’évaluation et le calcul des provisions collectives, filières et individuelles,

- La gestion des situations débitrices et le renouvellement des concours court terme,

- Le suivi et la qualité des risques sur la production et le portefeuille de crédit,

- Le pilotage de l’allocation de Fonds Propres

 

La Caisse Régionale Val de France capitalise sur le dispositif Bâle II pour bien sûr conforter sa gestion du risque mais aussi et surtout promouvoir le développement du crédit de manière rentable et durable. Pour cela, les principes suivants sont développés dans le cadre des usages Bâle II :

- Distribution sélective du crédit selon la notation des emprunteurs et système de délégation adapté.

- Concentration du temps d’analyse sur les notations dégradées.

- Développement de système de pré-attribution pour tous les marchés.

- Différenciation des conditions du crédit selon la qualité du client.

 

Dispositif de contrôle :

Le respect de la politique crédit sur les thèmes suivants: respect de délégations, respect des différents critères d’intervention, détection des risques nés, est contrôlé par :

- les Directeurs d’Agence (réseau de proximité et réseaux spécialisés) qui assurent un contrôle au 1er degré pour l’ensemble de leurs collaborateurs,

- la Direction Crédit pour un contrôle,

- au deuxième degré-1er niveau sur les engagements initiés par le réseau,

- au premier degré sur les engagements pris par les unités d’engagement

- le Contrôle Permanent pour un contrôle au 2ème degré - 2ème niveau au travers des contrôles sur les grands risques et la division des risques, et des contrôles automatiques ciblés,

- le Contrôle périodique lors de ses missions siège ou réseau,

- le Comité de surveillance des risques trimestriel au travers de l’analyse du stock et du flux de risques de contrepartie et de l’étude des grands risques.

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.

 

5.1.1 Objectifs et politique

 

La politique de risque est définie par la Direction des Risques et approuvée par le Conseil d’Administration.

D’une manière générale, les règles de la Commission Bancaire s’appliquent naturellement et plus particulièrement :

- à la déclaration des risques >10% des fonds propres,

- à la limite sur 1 risque: 25% des fonds propres

- l’ensemble des grands risques ne doit pas excéder 800% des fonds propres.

 

La Caisse régionale fixe le risque net (après couverture Foncaris et Onic) maximal par groupe emprunteur par rapport au RBE de la Caisse Régionale et selon la notation de l’emprunteur sauf dérogation du Conseil d’Administration. Pour les Entreprises, sur la base des notations Corporate, les seuils suivants s’appliquent :

- A+ à C+ : 30 % du RBE

- C à D+ : 20 % du RBE

- D à D- : 10 % du RBE

- E+ à E- : 5 % du RBE.

 

Chaque année le Conseil d’Administration examine et valide les limites d’encours maximum sur les grands emprunteurs avec indication de la cotation, l’encours à J et le nouveau plafond d’engagements proposé. La détermination du plafond résulte de la connaissance d’un projet futur dont le financement pourrait être sollicité auprès de la Caisse Régionale ou la capacité maximale d’endettement et de remboursement du client voulu par la Caisse Régionale pour ce même client et dans le cadre de la stratégie commerciale.

 

Des limites d’encours sont également fixées pour les crédits syndiqués réalisés auprès de Calyon ou d’autres Caisses Régionales et sur les financements LBO :

- 100 Millions d’€ pour les crédits syndiqués Calyon,

- 100 Millions d’€ pour les crédits syndiqués Caisses Régionales et autres banques.

Avec un plafond de réalisation annuelle (40 Millions d’€ pour 2009)

- 100 Millions d’€ sur les financements LBO.

Ces limites font l’objet d’un reporting semestriel auprès du Conseil d’Administration.

 

Le choix des seuils d’éligibilité à la réassurance FONCARIS fait par la Caisse Régionale a été validé par le Conseil d’Administration et est détaillé en annexe n° 9.

En conséquence, tout dossier éligible devra être présenté à la garantie de FONCARIS sauf décision contraire du Conseil d’Administration lors de la fixation des limites annuelles.

 

5.1.2 Gestion du risque de crédit

 

a) Principes généraux de prise de risque

La gestion du risque de crédit est conduite par un ensemble de règles et de principes :

 

Elle s’appuie sur le système de notation Bâle II, elle encadre le développement des encours de crédit sur toutes les clientèles, elle intègre et coordonne ou complète les mesures de provisionnement, les principes de garantie et les modalités d’entrée en relation, elle est validée annuellement par le conseil d’administration.

 

Les décisions sont prises par le Comité Régional (Direction Générale et Président du Conseil d’Administration) pour les dossiers dont l’encours atteint 6 millions d’€ et en délégation le comité départemental (Direction et élu du Conseil d’Administration) pour les dossiers dont l’encours se situe entre 3 millions d’€ et 6 millions d’€.

 

b) Méthodologies et systèmes de mesure des risques

 

– Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit

Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, la Caisse régionale, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises.

La gouvernance du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.

 

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse régionale a la responsabilité de définir, de mettre en oeuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse régionale dispose de modèles Groupe d’évaluation du risque.

 

Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.

 

La Caisse Régionale Val de France applique au niveau de la banque de détail, la méthode dite « IRB avancée », commune au groupe Crédit Agricole. Dans la banque de détail, sont intégrés les marchés de clientèle : Particuliers, Agriculture, Professionnels et Associations.

 

La Caisse Régionale Val de France applique la méthode « IRB Fondation » pour sa clientèle d’Entreprises, Collectivités Publiques et Promotion Immobilière. La notation de la clientèle est préalablement définie par l’usage de l’outil de notation qui permet l’obtention de la notation à partir des éléments comptables de l’entité notée.

 

- Mesure du risque de crédit

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés. Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.

 

c) Dispositif de surveillance

 

– Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées

Pour le suivi des risques de contrepartie, la notion de groupe de risque est totalement intégrée dans les processus de suivi. Le dispositif interne s’appuie sur la notion de groupe avec tête de groupe et filiales. Tous les dossiers de financement pour des contreparties supérieures à 3 millions d’euros sont constitués avec intégration complète des engagements du groupe.

 

L’analyse de toutes lignes de créances détenues – engagements de bilan, engagements de hors bilan, caution bancaire – est effectuée afin d’en dégager le risque initial et d’en vérifier le respect des limites internes. Les limites internes sont définies annuellement par le conseil d’administration ; ainsi les seuils d’encours sont préalablement accordés pour une évolution mesurée des encours par groupe de contrepartie ou par contrepartie pour les entreprises isolées.

 

Le niveau de délégation dépend de la limite accordée ; tout dossier de financement dont la limite accordée (ou effective) est de 6 millions d’€ doit être présenté au Comité Régional, instance la plus haute de la Caisse Régionale pour accorder de nouveaux engagements.

 

La direction des risques suit de manière très exhaustive l’application de ces règles internes. La mise en place de ‘l’Avis Risque indépendant’ conformément à la préconisation du Groupe permet de déplacer le contrôle en amont de la décision (contenu de ces dossiers – périmètre, limites, notation). Les dix plus grandes contreparties représentent 8,8% de l’encours au 31/12/2008  et 8,1% de l’encours au 31/12/2009.

 

Plusieurs contreparties sont couvertes par des garanties souscrites auprès de Foncaris. La prise de garantie par Foncaris au 31/12/2009 est de 50 % sur un encours de 114 millions d’euros.

 

– Processus de revue de portefeuille et de suivi sectoriel

Les revues de portefeuille ont pour objectif de vérifier le niveau de connaissance du client. Ces revues de portefeuille sont enrichies lors des Comités de validation de notation. Toutes les notations effectuées au cours du mois sont soumises à ce comité et dans l’année. L’ensemble des contreparties du portefeuille « Corporate » est soumis à la notation.

 

Processus global de maitrise du risque :

Premier niveau :

- l’Agence et/ou le gestionnaire doit intervenir en amont pour obtenir régularisation à l’amiable.

 

Second niveau :

- le Comité Crédit Risque qui décide des restructurations ou du traitement de situations dégradées (classe de risque 5) nécessitant la mise en place de nouveaux concours. Le recours à cette instance est précisé dans les grilles de délégation du réseau et est présidée par le Directeur des Crédits.

- le Comité recouvrement décide de la stratégie d’accompagnement ou de recouvrement et de la politique de provisionnement.

 

Instance de suivi :

Le Comité de surveillance des risques se réunit une fois par trimestre et assure la surveillance globale des risques de la Caisse Régionale. L’animation est assurée par le Contrôle Permanent.

 

– Processus de suivi des contreparties défaillantes et sous surveillance

Les contreparties défaillantes sont détectées d’une part, par un dispositif interne de détection du retard sur les créances, compte courant ou emprunt, pour une action immédiate sur le compte, et d’autre part par le dispositif Bâle II. Ce dispositif est utilisé pour suivre le défaut et pour mesurer le périmètre de risque engendré par un défaut sur un compte ou une entité.

Les outils de détection des défaillances sont à la disposition des unités de recouvrement, chargées de les exploiter deux fois par mois et d’interpeller les gestionnaires des comptes défaillants.

 

– Processus de suivi des risques sur base consolidée

Le Comité des Risques, réuni hebdomadairement, traite les dossiers dont la situation est en écart par rapport aux autorisations. Son rôle est de faire constituer un dossier par le gestionnaire, chargé de portefeuille ou responsable d’agence, d’en étudier le contenu. Suivant le cas, une proposition de régularisation est effectuée et/ou le dossier est aiguillé vers l’unité la plus adaptée pour donner un avis sur le dossier (restructuration par engagements) ou prise en charge immédiate par le recouvrement amiable pou le recouvrement contentieux.

 

Le Comité des Risques procède aussi, à fréquence trimestrielle, aux revues du stock en défaut sur les risques :

- dans le domaine des entreprises et de la promotion immobilière. Le déploiement de Bâle II a contribué à déterminer des références communes à tous les unités gestionnaires en s’appuyant sur les notions de défaut et de note dégradée,

- dans la clientèle de détail. Les principales expositions au risque en termes d’encours et en perte attendue (au sens Bâle II) sont examinées avec les responsables du réseau de proximité.

 

d) Mécanismes de réduction du risque de crédit

 

Garanties reçues et sûretés

Dans le cadre de Bâle II, la CR Val de France met en oeuvre les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés établis par le Comité Normes et Méthodologies du Groupe permettant une approche cohérente au sein du groupe.

 

5.1.3 Exposition

 

a) Exposition maximale :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

19 556

9 379

Instruments dérivés de couverture

78 738

30 034

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

219 051

217 593

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

2 315

1 738

Prêts et créances sur la clientèle

5 208 569

5 012 451

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

187 718

172 154

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

5 715 947

5 443 349

Engagements de financement donnés

803 664

904 424

Engagements de garantie financière donnés

84 112

61 824

Provisions - Engagements par signature

690

211

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

888 466

966 459

Total exposition nette

6 604 413

6 409 808

 

b) Concentration

 

Diversification du portefeuille par filière d’activité économique

 

Ventilation au 31/12/2008 du portefeuille global par filière économique :

 

 

 

Diminution de la part de la filière agricole (de 30% à 27% en 2009), des activités immobilières (de 18% à 17% en 2009) ; accroissement de l’encours des administrations publiques (+ 3 points).

 

Ventilation au 31/12/2009 du portefeuille global par filière économique :

 

 

– Ventilation au 31/12/2009 du portefeuille global par filière économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Total

 

 

Encours

bruts non

compromis

Encours

bruts

compromis

sur encours

non

compromis

sur

encours

compromis

 

Administrations centrales

6 890

 

 

 

 

6 890

Etablissements de crédit

2 314

 

 

 

 

2 314

Institutions non établissements de crédit

655 355

62

541

16

443

655 499

Grandes entreprises

993 094

22 664

11 430

15 841

9 371

1 001 976

Clientèle de détail

3 545 760

41 152

31 573

25 344

25 887

3 567 254

Total *

5 203 413

63 878

43 544

41 201

35 701

5 233 933

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

34 518

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

57 567

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 210 884

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 635 milliers d'euros

 

c) Qualité des encours

 

– Analyse des prêts et créances par catégories

 

Lien vers note 3.1 – Etat des actifs financiers en souffrance ou dépréciés par agent économique.

 

Actif financier en souffrance : Selon l’IFRS 7, un actif financier est en souffrance lorsqu’une contrepartie n’a pas effectué un paiement à la date d’échéance contractuelle.

 

Prêts et créances

2008

Prêts et créances

2009

Ni en souffrance, ni dépréciés

4 765

Ni en souffrance, ni dépréciés

4 948

En souffrance, non dépréciés

116

En souffrance, non dépréciés

122

Dépréciation

131

Dépréciation

140

Total

5 012

Total

5 210

 

– Analyse des encours par notation interne

 

La politique de notation interne vise à couvrir l’ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, Administrations et Collectivités publiques). Au 31 décembre 2009, les emprunteurs notés par les systèmes de notation interne représentent 23% des encours portés par la Caisse régionale, hors banque de détail.

Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements portés par la Caisse régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 5,2 Milliards d’euros. La répartition par rating et présentée en équivalent notation Standard &Poors.

 

 

* Dépréciation et couverture du risque

 

Politique de dépréciation et couverture des risques

 

La dépréciation de créance individuelle est effectuée au vu de la garantie de couverture. La valorisation de cette garantie est elle-même dépréciée sur la base du délai, statistiquement estimé, pour le recouvrement de la créance.

 

La dépréciation collective est effectuée sur la base de toutes les créances réalisées depuis plus d’un an, en note Bâle II dégradée, selon le principe d’une provision collective préconisée par le Groupe.

 

Encours d’actifs financiers dépréciés

 

Tableau des encours douteux non compromis et douteux compromis et des dépréciations, ventilés par agent économique :

 

Encours au 31/12/2009

(en millions d'euros)

Encours bruts

dont

encours

dépréciés

dont

encours

douteux

compromis

Dépréciation

dont

dépréciation

sur encours

douteux

compromis

taux

de couverture

encours

dépréciés

taux

de couverture

douteux compromis

par dépréciations

Administrations centrales et institutions

662

0

0

0

0

 

 

Etablissements de crédit

2

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

995

23

12

16

9

70%

75%

Clientèle de détail

3 551

41

31

25

26

62%

84%

Total

5 210

64

43

41

35

65%

81%

 

d) Coût du risque

Le coût du risque crédit de la Caisse Régionale s’élève à 20,94 Millions d’€ au 31.12.2009, soit +7,81 millions d’€. Il est dû à une augmentation sensible des créances douteuses en fin d’année et à un taux moyen de provision plus élevé. Les domaines en augmentation sensible sont le domaine des Particuliers et le domaine des grandes entreprises.

 

e) Risque de contrepartie sur instruments dérivés

La Caisse Régionale n’est pas exposée à ce risque (cf. note 3.1 des états financiers consolidé).

 

5.2. Risque de marché

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

Définition des risques de marché :

 

Les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêts ;

Les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

Les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières ;

Les spreads de crédit : le risque de crédit correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution des spreads de crédit des indices ou des émetteurs. Pour les produits plus exotiques de crédit s’ajoute également le risque de variation de juste valeur lié à l’évolution de la corrélation entre les défauts des émetteurs.

 

5.2.1 Objectifs et politique

La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

 

On distingue comptablement le Trading book(*) (portefeuille de négociation) et le Banking book (portefeuille de titre de placement). La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.

* : par référence à la LJ 2009-408  (portefeuille de négociation prudentiel)

 

La Caisse Régionale Val de France intervient sur les marchés financiers pour son compte propre (gestion des excédents de fonds propres et de trésorerie), et pour le compte de la clientèle.

Ces opérations sont effectuées par les opérateurs de l’unité Gestion Financière (Direction Financière).

Ces opérations sont réalisées dans le respect d’un triple cadre réglementaire :

- Règles publiées par la Commission Bancaire

- Règles financières internes propres au groupe Crédit Agricole

- Procédures internes à la Caisse Régionale.

 

La gestion des risques de marché repose sur un dispositif de surveillance interne et une organisation indépendante des hiérarchies opérationnelles. Le dispositif prévoit notamment :

- L’enregistrement comptable et la valorisation quotidienne des opérations de marchés,

- La simulation d’un scénario « catastrophe » et le calcul de la VAR,

- La fixation et le suivi des limites internes de pertes maximales validées par le Comité Financier et le Conseil d’Administration.

 

Ces limites s’appliquent au risque global encouru sur les activités suivantes :

- portefeuille de négociation,

- portefeuille de titres de placement.

 

Afin de prévenir l’atteinte des limites globales de pertes maximales, des règles internes sont mises en place (reporting mensuel à la Direction Générale, au Responsable du Contrôle Interne et au Conseil d’Administration, suivi hebdomadaire et quotidien des positions).

 

Gestion du risque

 

1. Dispositif local et central

 

Le contrôle des risques de marché du groupe du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires.

- Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d’assurer l’homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.

- En local à la Caisse régionale, un Responsable des Risques et Contrôles Permanents pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse régionale et lui est directement rattaché.

 

2. Les comités de décision et de suivi des risques

 

– Organes de suivi des risques de niveau Groupe :

 

Le Comité des Risques Groupe (CRG) :

Le CRG présidé par le Directeur Général du Crédit Agricole S.A., examine la situation des marchés et des risques encourus sur une base trimestrielle. L’utilisation des limites, les dépassements ou incidents significatifs observés, l’analyse du produit net bancaire au regard des risques pris sont ainsi passés en revue. Ce comité valide les limites globales encadrant les risques de marché de chaque entité lors de la présentation de leur stratégie des risques et arrête les principaux choix en matière de risques.

 

Le Comité de suivi des Risques des Caisses Régionales (CRCR) :

La mission du CRCR est de superviser le suivi des risques de contrepartie, financiers (marché et ALM) et opérationnels des Caisses régionales. Il est présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. et se réunit trimestriellement.

 

Le Comité Normes et Méthodologies

C’est une instance périodique présidée par le Directeur des risques et contrôle permanent Groupe. Il est notamment responsable de la validation et la diffusion des normes et méthodologies d’identification et mesure de risques de marché au sein du Groupe CASA.

 

– Organes de suivi des risques de niveau local :

 

Le Comité Financier :

Il est composé du Directeur Général, du Directeur Général Adjoint, du Directeur financier, du directeur des risques et du contrôle permanent, du responsable finance, du trésorier et du responsable du Contrôle de gestion. Il participe à la définition des stratégies de la Caisse Régionale et du système de limites. Il contrôle l’utilisation de ces dernières et apprécie l’allocation des fonds propres en fonction de scénario de stress. Il se réunit mensuellement.

 

Le Comité Liquidité :

Il est composé des membres du Comité de Direction, du responsable Finance, du Trésorier et du responsable du Contrôle de gestion. Il se réunit tous les quinze jours et a pour objet de suivre les éléments de la collecte et la gestion de la trésorerie (refinancement et suivi du ratio de liquidité).

 

5.2.2 Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marchés

 

Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché :

L’encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d’alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (Seuils d’alertes).

 

1. Les indicateurs

 

1.1. La VaR (value at risk)

 

La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.

Sur son portefeuille de titres, la Caisse régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois. La VaR se calcul à partir d’un échantillon de données historiques duquel se déduit des lois statistiques habituelles.

Actuellement, la méthodologie de calcul retenue est une VaR paramétrique. Pour converger avec le standard du Groupe, il est prévu de changer en 2010 de méthodologie afin de calculer une VaR historique.

 

Limites du calcul de la VaR paramétrique :

- La VAR paramétrique fait l’hypothèse d’une distribution Normale des rendements des actifs composant le portefeuille, ce qui n’est pas le cas pour certains actifs ;

- L’horizon fixé à « 1 mois » suppose que toutes les positions peuvent être liquidées ou couvertes en un mois, ce qui n’est pas toujours le cas pour certains produits et dans certaines situations de crise ;

- L’utilisation d’un intervalle de confiance de 99% ne tient pas compte des pertes pouvant intervenir au-delà de cet intervalle. La VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle.

 

Le calcul de Var contribue à la fixation des limites des risques de pertes et fait l’objet d’un suivi en Comité Financier.

 

1.2. Les stress scenarii

 

La mesure du risque en stress test :

- Le deuxième élément quantitatif, « stress scénarii », complète la mesure en VaR qui ne permet pas d’appréhender correctement l’impact de conditions extrêmes de marchés.

- Ces calculs de scénarii de stress, conformément aux principes du groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires :

– Les scénarii historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l’effet de crises majeures survenues dans le passé ;

– Les scénarii hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes ;

– Les scénarii adverses consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé.

 

Ces scénarios sont adaptés aux risques propres des différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.

 

Le risque de marché porté par la Caisse Régionale Val de France est défini à partir du stress scénario suivant :

 

Type d'Actif

Stress Scenario

Monétaire Dynamique

- 3%

Obligations (hausse des taux)

+ 2%

Convertibles

- 8%

Actions et FCPR

- 25%

Gestion Alternative

- 15%

 

Scénario catastrophe sur le portefeuille de Titres de Placement :

 

Matelas de PVL avant scénario catastrophe

15,64 M€

Scénario catastrophe

- 3,64 M€

Matelas PVL résultant du scénario catastrophe

12 M€

 

Dans le cas extrême d’une matérialisation de l’ensemble des risques, l’impact sur le résultat de la Caisse Régionale serait de l’ordre de -3,64 Millions d’€, soit 5,6% du résultat net. Ces calculs constituent un ensemble d’indicateurs quantitatifs qui permettent d’établir et d’assurer une cohérence entre les limites globales et les limites opérationnelles utilisées par les opérateurs de front-office. Ces limites permettent également d’encadrer les risques qui ne seraient pas correctement capturés par les mesures en VaR.

 

1.3. Les indicateurs complémentaires

 

Le portefeuille fait l’objet d’un suivi en pertes potentielles avec la mise en place d’un dispositif d’alerte calibré à partir de l’allocation cible, validé par le Conseil d’Administration :

 

Seuil d’alerte 1 : Direction Générale

- Variation négative nette du stock de plus-values latentes // au stock du 31/12/08 : 5% du résultat net consolidé de l’exercice précédent arrondi au demi M€ inférieur (soit -3,5 M€ sur base 72,4 M€ de RN consolidé au 31/12/2008).

- Performance annuelle négative de 10% sur une ligne (référence : valeur au 31/12 A-1)

- Enclenche une information à la Direction générale pour étudier le maintien de la position.

 

Seuil d’alerte 2 : Conseil d’Administration

- Variation négative nette du stock de plus-values latentes // au stock du 31/12/08 : 10% du résultat net consolidé de l’exercice précédent arrondi au demi M€ inférieur (soit -7 M€ sur base 72,4 M€ de RN consolidé au 31/12/2008).

- Information au Conseil d’Administration

 

5.2.3 Exposition : activités de marché (Value at Risk)

 

L’exposition aux risques de marché est seulement issue de l’activité de portefeuille de titres de placement. En 2009, l’allocation du portefeuille de la Caisse régionale est restée extrêmement prudente tout au long de l’année, avec une concentration importante sur le monétaire euro (88 %). Cette prudence se traduit par une Var (risque de perte potentielle) de 1,8 M€ au 31/12/2009.

 

Actif

Valeur

de marché (€)

PVL

Pourcentage

Volatilité MT

Volatilité CT

Total Monétaire :

217,62

14,14

 

 

 

Monétaire Euro

217,62

14,14

88,30%

0,00%

0,00%

Total Monétaire dynamique:

10,42

0,42

 

 

 

Monétaire dynamique

10,42

0,42

4,23%

1,00%

1,00%

Total Obligations :

1,43

0,09

 

 

 

Obligations Euro Credit 1-3 ans

1,43

0,09

0,58%

1,88%

2,06%

Total Convertible:

0,50

0,00

 

 

 

Convertibles Euro

0,5

0

0,20%

10,02%

10,08%

Total Actions :

7,65

0,69

 

 

 

Actions Europe

2,99

0,49

1,21%

17,85%

28,96%

Actions France

0,52

0,02

0,21%

19,19%

30,16%

Actions France petites et moyennes capi

4,14

0,18

1,68%

25,47%

28,34%

Total Gestion alternative :

8,84

0,30

 

 

 

Arbitrage de taux

7,21

0,57

2,93%

16,68%

16,68%

Event driven

0,51

-0,13

0,21%

7,35%

7,35%

Multi-strategies

1,12

-0,14

0,45%

9,98%

9,98%

Totaux :

246,46

15,64

 

 

 

 

VAR au cours de l'année (en M€)

31/12/2008

31/03/2009

30/06/2009

30/09/2009

31/12/2009

Portefeuille de Titre de Placement (yc FCPR)

2,04

1,60

1,35

1,58

1,80

 

Voir Note 3.2 : Instruments dérivés de transactions.

 

5.2.4 Risque Action

 

1. Risque sur actions provenant des activités de trading et d’arbitrage

 

La Caisse Régionale ne réalise pas d’opérations de trading ou d’arbitrage sur actions.

Son exposition sur ce type de risque se réduit à la détention d’OPCVM actions.

 

2. Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement

 

La Caisse Régionale détient un portefeuille de Titres de placement investi en partie en action, dont la valeur de marché dépend de l’évolution du prix des sous jacents actions et indices actions. Le montant total des encours exposés au risque sur actions de la Caisse Régionale s’élève au 31 décembre 2009 à 7,65M€ (y compris 4,1 M€ de FCPR).

La note 6.4a des états financiers présente, notamment, les encours d’actions et les gains et pertes latents sur actions.

 

Voir Note 6.4 : Encours d’actifs financiers disponibles à la vente (ainsi que les gains et pertes latentes).

 

5.3. Gestion du bilan

 

5.3.1 La gestion du bilan – les risques financiers structurels

 

La Direction Financière de la Caisse régionale définit les principes de la gestion financière (en conformité avec les normes et méthodes préconisées par Crédit Agricole S.A.). Elle met en oeuvre la politique de placement, de refinancement, de gestion actif-passif, de pilotage des ratios prudentiels. L’ensemble de ces règles de gestions et de limite est validé par le Conseil d’Administration :

Description des seuils d’alerte sur le portefeuille AFS :

 

Seuil d’alerte 1 : Direction Générale

* Le risque de perte potentiel : 3,3 M€. Il est calculé par la méthode de VaR avec un indice de confiance à 99 % et un horizon 1 mois.

* Variation négative nette du stock de plus-values latentes // au stock du 31/12/08 : 5% du résultat net consolidé de l’exercice précédent arrondi au demi M€ inférieur (soit -3,5 M€ sur base 72,1 M€ de RN consolidé au 31/12/2008).

* Performance annuelle négative de 10% sur une ligne (référence : valeur au 31/12 A-1)

- Enclenche une information à la Direction générale pour étudier le maintien de la position.

 

Seuil d’alerte 2 : Conseil d’Administration

* Variation négative nette du stock de plus-values latentes // au stock du 31/12/08 : 10% du résultat net consolidé de l’exercice précédent arrondi au demi M€ inférieur (soit -7 M€ sur base 72,1 M€ de RN consolidé au 31/12/2008).

- Information au Conseil d’Administration

 

Quant au Risque de Taux d’Intérêt Global, les méthodes de mesure, d’analyse et de gestion sont définies par Crédit Agricole S.A. Un système cohérent de conventions et de modèle d’écoulement est adopté pour l’ensemble des Caisses régionales. Des limites d’exposition validées par le Conseil d’Administration, (variation de 200 BP à la hausse ou à la baisse des taux) encadrent l’impasse. Elles font l’objet d’un suivi régulier (niveau du GAP, limite et comparaison avec la Caisse régionale moyenne).

 

5.3.2 Risque de taux d’intérêt global

 

1. Objectif et politique

 

Le Risque de Taux est « le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book") ».

 

2. Méthodologie

 

La Caisse Régionale utilise pour mesurer son risque de taux d’intérêt global la méthode des gaps. Celle-ci consiste à calculer les échéanciers en taux des actifs, passifs et dérivés de couverture à taux fixe, révisables ou sensibles à l’inflation. Le calcul de ces gaps nécessite une modélisation de l’écoulement de certains postes du bilan (non échéancés). Ces modélisations font l’objet d’une validation par le Comité des normes et méthodologies de Crédit Agricole S.A. La détermination de ces conventions d’écoulement est basée sur une méthodologie d’observation du comportement passé du poste de bilan concerné.

 

Pour mesurer les gaps, la Caisse Régionale utilise l’outil ‘Cristaux II ‘ depuis 2006. La Caisse Régionale mesure son risque de taux d’intérêt global selon une approche statique. Elle détermine des gaps de taux fixe et des gaps inflations.

 

Les règles de fixation des limites préconisées par le groupe Crédit Agricole visent notamment à permettre au groupe de respecter les dispositions du pilier 2 de la réglementation Bâle II en matière de risque de taux d’intérêt global mais aussi à limiter l’impact des variations de taux sur le résultat. Ces limites sont approuvées chaque année par le Conseil d’Administration.

 

Les limites sont calibrées en pas mensuels sur 24 mois, puis en pas annuels sur 28 ans (soit 30 ans). Les limites fixées sont décroissantes avec les années, dans la mesure où les postes du bilan s’amortissent progressivement.

 

La limite fixée est déterminée selon le seuil de perte potentielle maximale préconisé par CASA. Suite à un choc de taux de +/- 200 BP, elle doit respecter les 3 critères suivants :

- La variation de la valeur actuelle nette sur 30 ans doit rester inférieure à 10 % des Fonds Propres*

- La variation de la valeur actuelle nette sur 12 mois doit rester inférieure 4 % PNB*

- La variation de la valeur actuelle nette sur 12 mois doit rester inférieure 10 % RBE*

- Sur la base des chiffres au 31/12/2008 

 

En 2009, le Conseil d’Administration a validé les limites suivantes :

 

En M€

Limite Basse

Limite haute

Mois 1 à Mois 3

250

200

Mois 4 à Mois 9

250

100

Mois 10 à Mois 15

200

100

Mois 16 à Année 8

150

100

Année 9 à Année 20

100

100

Année 21 à Année 22

75

75

Année 23 à Année 24

50

50

Année 25 à Année 26

30

30

Année 27 à Année 28

15

15

Année 29

10

10

Année 30

5

5

 

Ces limites, revues annuellement, sont soumises au Comité Financier et validés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale. La Caisse Régionale gère son risque de taux en fonction des ces limites et respecte par l’utilisation d’instruments financiers de bilan ou de hors bilan (swaps, caps).

 

3. Gestion du risque

 

L’exposition au risque de taux de la Caisse Régionale est présentée chaque trimestre au Comité Financier pour examen des positions et fixation des limites. Le Comité Financier est composé du Directeur Général, du Directeur Général Adjoint, du Directeur financier, du directeur des risques et du contrôle permanent, du responsable finance, du responsable de la gestion financière et du responsable du Contrôle de gestion.

 

4. Exposition

 

Les gaps de taux du groupe sont ventilés par nature de risque (taux fixe, inflation). Ils mesurent l’excédent ou le déficit de ressources à taux fixes. Conventionnellement, un chiffre positif (négatif) représente un risque à la baisse (hausse) des taux sur l’année considérée. Il indique une sensibilité économique à la variation des taux d’intérêt.

 

Le résultat de ces mesures au 31/12/2009, sur le périmètre de la Caisse Régionale, sont les suivants :

 

 

0-1 an

2-5 ans

6-10 ans

>10 ans

Gap en M€

-72

+16

-65

-23

 

En terme de sensibilité du PNB de la 1ère année (2009), la Caisse Régionale Val de France est exposée à une hausse des taux de la zone euros et perdrait 1,4 millions d’euros en cas de hausse des taux de 200 points de base, soit une sensibilité de son PNB de 0,6 % (PNB de référence de 248 millions d’euros).

 

La valeur actuelle nette de la perte encourue sur les 10 prochaines années en cas de la variation défavorable de la courbe des taux de 200 points de base est inférieure à 1,5 % des fonds propres de la CR.

 

La note 3.2 des Annexes aux comptes consolidés présente la répartition des instruments utilisés.

 

5.3.3 Risque de change

 

Les opérations en devises de la clientèle sont systématiquement adossées à Crédit Agricole SA. En conséquence, la Caisse Régionale n’a pas de position de change significative (cf. Note 3.2 des Annexes aux comptes consolidés).

 

5.3.4 Risque de liquidité et de financement

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Le suivi de la liquidité est effectué par le Service gestion financière qui en réfère à :

- La Cellule «optimisation de la liquidité» réunie hebdomadairement pour faire le point sur la situation et apporter des solutions aux problèmes rencontrés. Cette cellule travaille à la mise en place d’outils de suivi de la liquidité et d’optimisation de la liquidité

- Comité Financier mensuellement qui prend des décisions en matière de politique financière et à ce titre en matière de la politique de refinancement de la Caisse Régionale.

 

1. Objectifs et politique

 

Les exigences réglementaires en matière de liquidité sont définies par :

- Le règlement CRBF n°88-01 modifiée par l'arrêté du 11 septembre 2008 relatif à la liquidité modifiée;

- L'instruction de la Commission bancaire n°88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité modifiée par l'instruction n°93-01 du 29 janvier 1993 et n°2000-11 du 4 décembre 2000;

- L'instruction de la Commission bancaire n°89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

La gestion du risque de liquidité a pour but d’optimiser la gestion de la trésorerie et des refinancements en respectant les exigences réglementaires (ratio de liquidité) et financières internes (limite à Court terme, montant des avances globales, échéancement des dettes à moyen et long terme, etc.).

 

2. Gestion du risque

 

CA.s.a. est en charge de la gestion de la liquidité globale du groupe au travers de l’organisation financière de ce dernier. A ce titre, elle se doit d’apporter la liquidité nécessaire à chaque Caisse Régionale. Les sources de liquidité de la Caisse Régionale proviennent de sa collecte monétaire (DAV, DAT, CDN), des avances miroirs (50% de sa collecte bilantielle autres que monétaire), des avances globales (50% des réalisations de crédits dont la durée initiale est supérieure à 2 ans).

 

La Caisse Régionale a bénéficié d'apport en liquidité sous forme d’avances spécifiques issues d’emprunts fait par Crédit Agricole S.A sur les marchés financiers (CRH, COVERED, SFEF). De plus, elle s’est refinancée à cour terme sous forme d’emprunts en blanc auprès de CA.s.a. En contrepartie, CA.s.a. conserve la moitié de l’épargne des Caisses Régionales, elle utilise les actifs éligibles des Caisses Régionales à la BCE pour se refinancer auprès de la banque centrale et les excédents monétaires des Caisses Régionales sont obligatoirement placer chez CA.s.a. (Sur le compte courant ou bien sous forme de placement en blanc). De plus CAs.a. facture le coût de liquidité relatif au déficit entre l’Epargne reçus par CA.s.a. et les avances faites aux Caisses Régionales (autres que spécifiques) et en mettant en place des limites d’endettement à court terme (inférieures à 1 an) pour chaque Caisse Régionale. La limite à court terme est la capacité de la Caisse Régionale à générer des liquidités sur une année dans un contexte de marchés financiers stressés (le financement sur les marchés est très réduit) tout en poursuivant son activité commerciale (prêts à ses clients …).

 

La Direction financière suit l’ensemble de ces nouveaux indicateurs (Ratio collecte/crédit, position moyen long terme, position à court terme, limite cour terme, consommation de sa limite à court terme imite à CT et déficit Epargne/avances) ainsi que le coefficient de liquidité.

- Reporting hebdomadaire (cellule optimisation liquidité) : suivi du compte courant, des placements/emprunts en blanc, des taux de marché à CT et LT, des encours de collecte (monétaire et bilantielle) et des encours de DAV,

- Reporting mensuel (comité financier) : suivi de la liquidité globale de la CR : Ratio collecte/crédit, position moyen long terme, position à court terme, limite cour terme, consommation de sa limite à court terme imite à CT,  déficit Epargne/avances épargne/avance, stratification de ce déficit ainsi que de la facturation mensuelle,

- Le seul indicateur suivi dans le cadre du contrôle permanent est le respect du ratio de liquidité à 100% à travers son outil de reporting. De plus, le Contrôle permanent est destinataire du compte rendu et du rapport du comité financier et reçoit donc mensuellement l’information sur la gestion de la liquidité.

 

3. Méthodologie

 

Dans le cadre de son activité, la Caisse régionale est tenue de respecter des limites réglementaires, mais aussi fait l’objet d’un encadrement interne au groupe.

 

A cet égard, elle se doit de respecter un ratio de liquidité à 100%. Dans sa gestion mensuelle, la Caisse régionale se fixe un pilotage du ratio autour de 120%, pour garantir la limite réglementaire.

 

De plus, la Caisse Régionale doit respecter une limite à court terme correspondant à un montant maximum d’emprunt à CT (durée initiale < à 1 an). Mensuellement, la Caisse Régionale remonte à l’aide d’un outil informatique les données permettant le calcul et la consommation de cette limite.

 

4. Impact de la crise financière sur la gestion du risque de liquidité

 

La Caisse Régionale présente un ratio Collecte/Crédit proche de 100%. La Caisse Régionale n’a pas de problème de refinancement et en a profiter pour optimiser ses résultats en transformant une partie de ses liquidités afin de capturer des spreads de liquidité à moyen terme encore élevés en 2009.

 

5. Exposition

 

Le ratio de liquidité de la Caisse régionale ressort au 31/12/2009 à 119% contre 146% un an auparavant. Cette baisse résulte de la décision de piloter le ratio autour de 120. Au 31/12/2009, la limite à court terme de la Caisse Régionale est de 964 M€. La consommation de la limite est de 33,25% au 31/12/2009, soit un montant nets d’emprunts de 321 M€, les emprunts de durée initiale < à 1 an représente, quant à eux, un montant de 400 M€ (Cf. note 3.3 dettes envers les établissements de crédits et de la clientèle par durée restant à courir).

 

5.3.5 Politique de couverture

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à concilier les deux approches ci-dessous. La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- Éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert,

- Documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

Voir dans les Annexes aux comptes consolidés en Note 3.2 : Risque de marché et Note 3.4 : Couverture des risques de flux de trésorerie et couverture de juste valeur.

 

1. Couverture de juste valeur (Fair Value Hedge)

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture.

 

2. Couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge)

 

La réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale Val de France a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position nette d’instruments dérivés.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture.

 

3. Couverture de l’investissement net en devise (Net Investment Hedge)

 

Au 31 décembre 2009, la Caisse Régionale n’a pas documenté de relations de couverture d’investissement net en devise.

 

5.4. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l’inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d’évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.

 

5.4.1 Objectifs et politique

 

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l’ensemble du Groupe :

- gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels : supervision du dispositif par la direction générale (via le comité des risques opérationnels ou le volet risques opérationnels du comité de contrôle interne), rôles des Responsables des Contrôles Permanents et des Risques (Crédit Agricole S.A et entités) en matière d’animation du dispositif et de synthèse, responsabilités des entités dans la maîtrise de leurs risques (par l’intermédiaire du réseau des Managers des Risques Opérationnels),

- identification et évaluation qualitative des risques à travers des cartographies, complétées par la mise en place d’indicateurs permettant la surveillance des processus les plus sensibles,

- collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents significatifs, avec une consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque,

- calcul et allocation des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels au niveau consolidé et au niveau entité,

- réalisation périodique d’un tableau de bord des risques opérationnels au niveau entité, complété par une synthèse Groupe.

 

5.4.2 Gestion du risque : organisation, dispositif de surveillance

 

Depuis 2005, le MRO est rattaché au service Contrôle Permanent. Il a été créé un Comité de Pilotage des Risques Opérationnels qui se réunit à périodicité trimestrielle.

 

Il a été créé un Comité de Pilotage des Risques Opérationnels à périodicité trimestrielle.

 

En 2009, ont été présentés les résultats de la collecte trimestrielle faisant ressortir les Processus/Risques les plus coûteux, les informations sur les Scénarios Majeurs, et les sujets d’actualité (Cartographie, Plans d’Actions, Exigence de Fonds Propres.)

 

Une synthèse trimestrielle est diffusée à la Direction Générale, elle comprend :

- La situation et le descriptif des principaux Risques Opérationnels déclarés.

- La répartition des incidents par Eléments Organisationnels, par Domaine et Type de Conséquences

- L’évolution des Risques Opérationnels Estimés, Provisionnés et passés en pertes.

 

Une information est également faite au Comité de Contrôle Interne, et au Comité d’Audit et des Comptes avec compte rendu au Conseil d’Administration.

 

Lors de l’exercice 2009, la Caisse Régionale a engagé les actions suivantes :

- Actualisation des Scénarios Majeurs,

- Actualisation de la Cartographie 2008 des Risques Opérationnels,

- Rapprochement comptable trimestrielle, notamment des provisions,

- Audit interne réalisé en octobre 2009,

- Suivi trimestriel des corrections d’incidents en fichier,

- Rédaction de la procédure de rapprochement comptable.

 

5.4.3 Méthodologie

 

Méthodologie utilisée pour le calcul des exigences de fonds propres

 

La Caisse Régionale met en oeuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels.

 

Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l’ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d’un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d’analyses de scénarios et de facteurs reflétant l’environnement).

 

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.

 

Ce modèle LDA est mis en oeuvre d’une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d’autre part sur des scénarios majeurs qui permettent d’envisager des situations non observées dans l’entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l’horizon d’un an. Ce travail d’analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d’une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole SA. Cette liste de scénarios majeurs fait l’objet d’une révision annuelle et a pour but de couvrir l’ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d’intervenir dans l’activité banque de détail.

 

Pour les Caisses Régionales un principe de mutualisation des données internes est mis en oeuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l’Exigence de Fonds Propres pour l’ensemble des Caisses Régionales concerne la partie de l’Exigence de Fonds Propres qui dépend de l’historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l’ensemble des Caisses Régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d’une profondeur d’historique d’incidents accrus et d’un profil de risque plus complet.

 

La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Pour ce faire Crédit Agricole SA utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse Régionale (coût du risque et PNB de l’année écoulée).

 

Un mécanisme de diversification du risque est mise en oeuvre dans le modèle LDA du Groupe. Pour ce faire un travail d’experts est mené à Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarios majeurs. Ce travail d’expert a fait l’objet cette année d’une formalisation accrue, visant à structurer l’argumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d’incertitude…).

 

5.4.4 Exposition

 

Les pertes opérationnelles se répartissent de la façon suivante :

 

Fraude interne

0%

Fraude Externe

18%

Pratiques emploi / sécurité sur lieu de travail

0%

Relation Clientèle / produits/ et pratiques commerciales

27%

Dommages aux actifs corporels

1%

Dysfonctionnement activités / systèmes

1%

Traitement des opérations / gestion processus

53%

 

Ci-après la répartition figurant dans le rapport de contrôle interne (Partie II / I. Risques Opérationnels)

 

Résultats de la mesure des risques opérationnels au 31 décembre 2009

VDF 844 - (le tableau sera fourni par DRC)

 

 

Fraude

Interne

Fraude

Externe

Pratiques

emploi/sécurité

sur le lieu

de travail

Rel. clientèle/

Produits/et

pratiques

commerciales

Dommages

aux actifs

corporels

Dysfonct.

Activités/

systèmes

Traitement

opérations/gestion

processus

 

Nb I

MB

Nb I

MB

N I

MB

Nb I

MB

Nb I

MB

Nb I

MB

Nb I

MB

Coût du risque opérationnel : tous domaines

 

 

629

-472

 

 

22

-732

18

-15

1

-20

88

-232

Coût du risque opérationnel frontière : tous domaines

 

 

3

-9

 

 

 

 

 

 

 

 

20

-1 196

 

 

Synthèse (coût du risque opérationnel)

Synthèse (coût du risque frontière)

 

Nb I

MB

MB

définitif

MN

définitif

Nb I

MB

MB

définitif

MN

définitif

Coût du risque opérationnel : tous domaines

758

-1 470

-517

-517

 

 

 

 

Coût du risque opérationnel frontière : tous domaines

 

 

 

 

23

-1 205

-85

 

 

NbI : Nombre total d'incidents

MB : Montant brut

MN : Montant net

 

5.4.5 Assurance et couverture des risques opérationnels.

 

En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l’assurance pour diminuer l’exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l’effet assurance est pris en compte au niveau d’un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l’Exigence en Fonds Propres prenant en compte l’effet réducteur de l’assurance il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l’assureur à savoir le taux de couverture, le taux d’assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d’assurance susceptibles d’intervenir.

 

La prise en compte de la part d’exigence en fonds propres mutualisée liée à l’historique de pertes, de la part d’exigence en fonds propres relatives aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l’assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l’exigence en fonds propres AMA.

 

5.5. Risques de non-conformité

Se rapporter au rapport du Président du Conseil d’Administration à l’assemblée générale des actionnaires.

 

6. Les comptes consolidés

 

Le périmètre de consolidation est constitué par la Caisse Régionale et les 59 Caisses Locales.

Les comptes consolidés sont établis aux normes IAS-IFRS.

 

Le bilan et le compte de résultat consolidé.

 

Le total du bilan consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France arrêté au 31 décembre 2009 s’élève à 6 706 millions d’euros contre 6 552 millions d’euros au 31 décembre 2008.

 

Les capitaux propres consolidés atteignent 983 millions d’euros au 31 décembre 2009 contre 802 millions d’euros au 31 décembre 2008, soit +22,6%.

 

Le résultat consolidé au 31 décembre 2009 s’établit à 74,6 millions d’euros contre 72,1 millions d’euros au 31 décembre 2008, soit +3,47%.

 

Les capitaux propres consolidés.

 

Capitaux propres consolidés

au 31/12/2009

(en milliers d'euros)

Comptes

individuels

de le CR

Incidences

IAS

 

Comptes IAS

de la CR

Comptes

Caisses Locales

Elimations

consolidation

 

Comptes consolidés

IAS

Capital et réserves liées

190 444 

 

 

190 444 

76 173 

- 30 207 

(1)

236 411 

Réserves consolidées

518 627 

118 210 

(3)

636 837 

20 891 

1 147 

(2)

658 875 

Provisions réglementées

2 463 

-2 378 

 

 

 

 

 

 

Gains ou pertes latents

 

13 634 

(4)

13 634 

 

 

 

13 634 

Résultat net exercice

65 410 

7 249 

(5)

72 659 

3 055 

- 1 147 

 

74 567 

Total des Capitaux Propres Consolidés

776 944 

136 715 

 

913 574 

100 119 

- 30 207 

 

983 487 

 

(1) Elimination des titres de la caisse régionale

 

(2) Dividendes intragroupe

 

(3) Retraitement sur réserves :

 

Amortissements dérogatoires

11

Retraitements primes/décôtes HTM

75 

Provision pour FRBG

81 451 

Provision pour investissements

2 091 

Retraitements provisions temporaires sur titres

2 647 

Retraitements provisions durables

- 101 

Valorisation des titres en JV sur option

183 

Impôts différés

32 657 

Retraitements de l'impôt sur OPCVM

- 3 007 

Valorisation des titres investissements HFT

782 

Valorisation des titres de placement HFT

264 

Affectation Résultat 2006 

2 189 

Report à nouveau 31/12/2007 

- 445 

Report à nouveau 31/12/2006 

- 114 

Annulation plus values sur titres placement

-473 

Total

118 210 

(4) Retraitement sur titres

 

Réévaluation AFS titres groupe

14 070 

Réévaluation dérivés micro couvert

- 436 

Total

13 634 

(5) Retraitement sur résultat

 

Amortissements dérogatoires

- 12 

Retraitement FRBG

6 100 

Retraitement provision pour investissements

373 

Retraitements provisions temporaires sur titres

- 1 208 

Retraitements provisions durables

-48 

Valorisation des titres JV sur option

478 

Impôts différés

1 036 

Arrondis

-l

Retraitements de l'impôt sur OPCVM

531 

 

7 249 

 

1001759

24/04/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1733
Texte de l'annonce :

0901733

24 avril 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAL DE FRANCE  

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Documents comptables approuvés par l’assemblée générale ordinaire du 20 mars 2009.

 

(en milliers d'euros)

 

A. —Comptes annuels au 31/12/2008.

 

I. — Bilan

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

53 239

52 385

Caisse, banques centrales

30 253

28 122

Effets publics et valeurs assimilées (Note 5)

21 248

21 290

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

1 738

2 973

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3)

544 062

761 403

Opérations avec la clientèle (Note 4)

4 973 306

4 572 150

Opérations sur titres :

367 535

349 195

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

163 305

141 894

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5)

204 230

207 301

Valeurs immobilisées

514 836

357 758

Participations et autres titres détenus à long terme (Notes 6 et 7)

466 869

309 266

Parts dans les entreprises liées (Notes 6 et 7)

4 108

1 108

Immobilisations incorporelles (Note 7)

785

802

Immobilisations corporelles (Note 7)

43 074

46 582

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

155 148

156 615

Autres actifs (Note 8)

60 488

52 690

Comptes de régularisation (Note 8)

94 660

103 925

Total actif

6 608 126

6 249 506

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

3 656

3 819

Banques centrales

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

3 656

3 819

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10)

3 434 224

3 443 253

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

1 971 626

1 651 976

Dettes représentées par un titre (Note 12)

130 299

151 089

Comptes de régularisation et passifs divers

137 379

131 176

Autres passifs (Note 13)

55 339

50 221

Comptes de régularisation (Note 13)

82 040

80 955

Provisions et dettes subordonnées

131 552

134 683

Provisions (Notes 14, 15 et 16)

71 299

71 308

Dettes subordonnées (Note 18)

60 253

63 375

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 17)

81 452

71 522

Capitaux propres hors FRBG : (Note 19)

717 938

661 988

Capital souscrit

43 257

43 257

Primes d'émission

147 187

147 187

Réserves

463 125

408 276

Ecart de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

2 102

1 719

Report à nouveau

 

673

Résultat de l'exercice

62 267

60 876

Total passif

6 608 126

6 249 506

 

Hors bilan.

 

Hors bilan (en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés

966 347

903 615

Engagements de financements

904 424

814 517

Engagements de garantie

61 825

89 098

Engagements sur titres

98

 

Engagements reçus

1 284 109

1 149 292

Engagements de financement

174

33 174

Engagements de garantie

1 283 837

1 116 118

Engagements sur titres

98

 

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II. — Compte de résultat.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Intérêts et produits assimilés (Notes 26 et 27)

271 002

246 150

Intérêts et charges assimilées (Note 26)

-178 807

-150 827

Revenus des titres à revenu variable (Note 27)

27 803

23 502

Commissions (produits) (Note 28)

94 568

88 305

Commissions (charges) (Note 28)

-14 231

-11 758

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 29)

791

572

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 30)

3 060

5 473

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 31)

18 847

17 257

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 31)

-427

-479

Produit net bancaire

222 606

218 195

Charges générales d’exploitation (Note 32)

-111 176

-110 673

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-6 894

-7 220

Résultat brut d'exploitation

104 536

100 302

Coût du risque (Note 33)

-13 074

-4 884

Résultat d'exploitation

91 462

95 418

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 34)

550

1 420

Résultat courant avant impôt

92 012

96 838

Résultat exceptionnel

 

 

Impôt sur les bénéfices (Note 35)

-19 432

-25 114

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

-10 313

-10 848

Résultat net

62 267

60 876

 

III. — Affectation du résultat.

 

L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice comme suit :

 

Affectation à la Réserve Légale

41.626.791,16 Euros

Dotation aux autres réserves

13.875.597,05 Euros

Intérêts aux parts sociales au taux de 3,80 %

1.147.331,85 Euros

Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés

5.617.601,70 Euros

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercice

Nombre de parts sociales

Distribution

Intérêt net

Abattement

2005

3 019 289

1 102 040,63

1 102 040,63

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2006

3 019 289

1 117 135,95

1 117 135,95

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2007

3 019 289

1 147 327,29

1 147 327,29

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2008 :

 

2008

3 019 289

1 147 331,85

1 147 331,85

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA)

 

Exercice

Nombre de CCA

Distribution

Dividende net

Abattement

2005

1 306 419

3 657 973,20

3 657 973,20

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2006

1 306 419

4 637 787,50

4 637 787,50

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2007

1 306 419

5 552 280,75

5 552 280,75

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2007 :

 

2008

1 306 419

5 617 601,70

5 617 601,70

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice.

 

1.1. Cadre juridique et financier.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, cinquante neuf Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 54,78 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,64 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 13 011 521 actions propres au 31 décembre 2008, soit 0,58 % de son capital, contre 12 552 962 actions propres au 31 décembre 2007.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 82,3% des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole.

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales.

 

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : ce dernier verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (reversée aux Caisses régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts accordés ;

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales.

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont toutes les caractéristiques sont identiques à celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises.

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Comptes d'épargne à régime spécial.

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2008.

 

Parmi les faits caractéristiques, mentionnons notamment les suivants :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, en collaboration avec 4 caisses régionales a créé le GIE Carcentre. Ce GIE a notamment pour vocation, de créer une cellule dédiée au recrutement de collaborateurs.

 

En matière de prise de participations :

 

— Participation à hauteur de 1 000 milliers d’euros à l’augmentation de capital de la SAS Crédit Agricole Val de France immobilier.

 

— Création de la SAS Val de France Expansion avec une participation de 2 000 milliers d’euros.

 

— Prise de participation dans la SAS Carcie pour 210 milliers d’euros.

 

— Participation à l’augmentation de capital de la SAS La Boétie pour 67 611 milliers d’euros.

 

— Capitalisation des avances de la SAS La Boétie pour 3 213 milliers d’euros.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables.

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié par les règlements CRC 2004-16, 2005-04 et 2007-05 et 2008-02.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2008 les règlements CRC 2008-01 et 2008-02 du 3 avril 2008, afférents au traitement des opérations de fiducie et aux informations.

L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette sur la période.

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2008 le règlement CRC 2008-07 du 3 avril 2008, afférent à la comptabilisation des frais d’acquisition de titres et modifiant le règlement CRB 90-01 modifié relatif à la comptabilisation des opérations sur titres.

L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de l’Entité sur la période.

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2008 le règlement CRC 2008-15 du 4 décembre 2008, afférent au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés.

L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de l’Entité sur la période.

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique au plus tôt à compter du 1er juillet 2008, et à la même date que le règlement européen CE 1004-2008, le règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, afférent aux transferts de titres hors de la catégorie "titres de transaction" et hors de la catégorie "titres de placement" et à la comptabilisation des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés et modifiant le règlement CRB 90-01 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres modifié par le règlement CRB 95-04 et les règlements CRC 2000-02, 2002-01, 2005-01 et 2008-07.

 

En 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas effectué de reclassement de titres en application du règlement CRC 2008-17 et du règlement européen CE 1004-2008.

 

2.1 Créances et engagements par signature.

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 du 12 décembre 2002, modifié par les règlements CRC 2005-03 et 2007-06, relatifs au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

— les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

— les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

— les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

La mise en place du règlement CRC n°2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

Créances restructurées.

 

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

— les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

— les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France s’élève à 34 253 milliers d’euros au 31 décembre 2008 contre 39 561 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 1 175 milliers d’euros milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Créances douteuses.

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

 

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

 

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

 

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré.

 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

2.2 Portefeuille-Titres.

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction.

 

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement.

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement.

 

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce CRC et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille.

 

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme.

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché.

 

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres.

 

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

 

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2008, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3 Immobilisations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Conformément au règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

2 à 5 ans (linéaire)

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

Dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

Comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

Comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

Soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

Soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de service financier, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

 

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.).

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels.

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88 02 et 90-15 modifié et de l’instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

 

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

 

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9 Opérations en devises.

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significatif.

 

2.10 Engagements hors-bilan.

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement.

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par un accord d’une durée de trois ans et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2009.

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13 Souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale).

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

1 735

 

 

 

1 735

3

1 738

2 973

· à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

1 735

 

 

 

1 735

3

1 738

2 973

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

1 738

2 973

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

146 329

 

 

 

146 329

556

146 885

129 041

Comptes et avances à terme

107 136

140 908

20 342

96 250

364 636

6 903

371 539

606 715

Prêts subordonnés

 

 

 

25 600

25 600

40

25 640

25 647

Total

253 465

140 908

20 342

121 850

536 565

7 499

544 064

761 403

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

544 064

761 403

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 25 640 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 25 904 milliers d’euros.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole s.a. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

Créances

 

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

6 396

180

 

 

6 576

 

6 576

8 104

Autres concours à la clientèle

747 393

524 618

1 622 924

2 089 358

4 984 293

34 782

5 019 075

4 616 714

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

22 125

 

 

 

22 125

213

22 338

20 946

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-74 682

-73 614

Valeurs nettes au bilan

775 914

524 798

1 622 924

2 089 358

5 012 994

34 995

4 973 307

4 572 150

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 43 068 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à.25 904 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 590 405 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale) au 31 décembre 2008.

Les encours restructurés au 31 décembre 2008 s’élèvent à 34 253 milliers d’euros contre 39 561 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

- Particuliers

2 322 683

36 264

11 872

23 810

9 760

2 183 142

33 519

12 607

23 208

10 523

- Agriculteurs

721 895

22 346

10 269

14 964

7 422

677 285

24 209

12 736

15 755

10 472

- Autres professionnels

472 262

17 708

7 735

11 374

6 324

466 232

16 285

9 060

10 978

7 362

- Société financières

112 008

4 272

2

2 393

2

62 144

239

239

239

239

- Entreprises

900 330

26 985

11 387

22 001

10 782

791 314

30 035

13 027

23 344

12 056

- Collectivités publiques

506 747

77

46

77

46

458 247

52

52

52

52

- Autres agents économiques

12 063

64

34

63

34

7 402

43

30

38

30

Total

5 047 988

107 716

41 345

74 682

34 370

4 645 766

104 382

47 751

73 614

40 734

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

20 910

20 910

20 954

· dont surcote restant à amortir

 

 

 

732

732

799

· dont décote restant à amortir

 

 

 

222

222

245

Créances rattachées

 

 

 

337

337

336

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

21 247

21 247

21 290

Obligations et autres titres à revenu fixe :

349

7 220

 

153 047

160 616

139 338

· Emis par organismes publics

 

 

 

4 952

4 952

3 952

· Autres émetteurs

349

7 220

 

148 094

155 663

135 386

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

758

758

1 048

- dont décote restant à amortir

 

 

 

2 088

2 088

1 037

Créances rattachées

 

41

 

3 030

3 071

2 595

Dépréciations

 

-381

 

 

-381

-40

Valeurs nettes au bilan

349

6 880

 

156 077

163 305

141 893

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

89

 

89

207 329

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

-35

 

-35

-28

Valeurs nettes au bilan

 

 

54

 

54

 

OPCVM et FCPR

248

200 890

5 061

 

206 199

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-1 992

-31

 

-2 023

 

Valeurs nettes au bilan

248

198 898

5 030

 

204 176

207 301

Total valeurs nettes

597

205 778

5 084

177 324

388 783

370 484

Valeurs estimatives

0

221 236

5 587

170 158

396 981

388 288

 

Valeurs estimatives :

— La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 15 499 milliers d’euros au 31/12/2008, contre 24 526 milliers d’euros au 31/12/2007.

La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres de placement faisant l’objet d’une provision pour dépréciation s’élève à 2 373 milliers d’euros.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

— La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élève à 503 milliers d’euros 31/12/2008, contre 285 milliers d’euros au 31/12/2007.

La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres de l’activité de portefeuille faisant l’objet d’une provision pour dépréciation s’élève à 66 milliers d’euros.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

— La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 4 193 milliers d’euros au 31/12/2008, contre 1 326 milliers d’euros au 31/12/2007.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

En milliers d'euros

Encours nets 31/12/2008

Encours nets 31/12/2007

Administration et banques centrales (y compris Etats)

5 004

3 991

Etablissements de crédit

125 053

105 108

Sociétés financières

210 785

220 818

Collectivités locales

-

-

Entreprises, assurances et autres clientèles

26 693

19 278

Divers et non ventilés

 

 

Valeurs nettes au bilan

367 535

349 195

Dont Créances rattachées

3 408

2 931

Dont Dépréciations

- 2 439

- 40

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

160 615

20 910

206 288

387 813

139 339

20 954

207 329

367 622

dont titres cotés

101 203

20 910

 

122 113

110 419

20 954

 

131 373

dont titres non cotés (1)

59 412

 

206 288

265 700

28 920

 

207 329

236 249

Créances rattachées

3 071

337

 

3 408

2 596

336

 

2 932

Dépréciations

381

 

2 059

2 440

40

 

28

68

Valeurs nettes au bilan

163 305

21 247

204 229

388 781

141 895

21 290

207 301

370 486

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

Dont OPCVM français de capitalisation 194 327 milliers d’euros.

OPCVM étrangers 9 849 milliers d’euros.

 

En milliers d'euros

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

- OPCVM monétaires

182 465

197 501

- OPCM obligataires

248

248

- OPCM actions

6 063

6 371

- OPCM autres

17 423

16 149

Total

206 199

220 269

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

<3mois

>3mois <1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances rattachées

Total 31/12/2008

Total 31/12/2007

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

2 499

9 328

47 206

101 582

160 615

3 071

163 686

141 934

Dépréciations

 

 

 

 

381

 

381

40

Valeur nette au bilan

2 499

9 328

47 206

101 582

160 234

3 071

163 305

141 894

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

0

 

Valeur Brute

0

0

4 514

16 397

20 911

337

21 248

21 289

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

4 514

16 397

20 911

337

21 248

21 289

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

Milliers d'euros

Capital

 

Réserves et

report à nouveau

av. affect résultats

Quote part

de capital

% détenu

Valeur comptable

des titres détenus

Avances et prêts consentis

1) 2)

Montants

Cautions &

Avals

PNB ou chiffre

D'affaire H T du

Dernier exercice

Résultat

Dernier

Exercice

Dividendes

Encaissés

Dans l'ex.

Brute

Nette

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N E A N T

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INOVAL

2 568

0

91,98

884

0

0

0

CA

/

/

0

CREDIT AGRICOLE VDF EXPANSION

2 000

0

100,00

2 000

2 000

0

0

CA

/

/

/

CREDIT AGRICOLE VDF IMMOBILIER

2 000

0

100,00

2 000

2 000

0

60

CA

0

-29

0

Sous total

 

 

 

4 884

4 000

0

60

 

 

 

0

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

2 222 942

177 810

2,11

330 448

330 448

84 588

0

PNB

1 229 673

1 099 617

23 181

SACAM

6 048

46 014

3,85

863

863

0

0

CA

21 236

19 514

0

SCI DE LA SEINE

100 193

10

2,28

2 665

2 665

0

0

CA

7

6 452

147

CA TITRES

15 245

8 641

1,27

699

699

0

0

CA

82 776

618

0

SACAM DEVELOPPT

730 622

46 027

2,11

15 446

15 446

4 874

0

CA

45 358

34 583

311

SACAM INTERNATIONAL

900 040

90

2,11

18 963

18 963

0

0

CA

8 062

7 537

13

SACAM FIRECA

74 700

-25 594

1,76

1 317

900

0

0

CA

226

1 952

0

SCI CAM

14 563

8 566

2,86

437

437

0

0

CA

3 350

1 823

0

Sous total

 

 

 

370 838

370 421

89 462

0

 

 

 

23 652

Total

 

 

 

375 722

374 421

89 462

60

 

 

 

23 652

Particip. valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

7

7

100

0

 

 

 

155

Autres titres participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

 

 

 

2 855

2 653

5 917

1 060

 

 

 

260

Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

378 584

377 081

95 479

1 120

 

 

 

 

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Valeur au

bilan

Valeur

estimative

Valeur au

bilan

Valeur

estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

· Titres non cotés

4 891

4 010

1 008

1 010

· Titres cotés

 

 

884

 

· Avances consolidables

100

100

100

100

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

- 884

 

- 884

 

Valeur nette

4 107

4 110

1 108

1 110

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

· Titres non cotés

373 693

549 556

301 034

499 144

· Titres cotés

 

 

1 858

 

· Avances consolidables

90 173

90 173

5 752

5 752

· Créances rattachées

125

125

102

102

·Dépréciations

- 619

 

- 679

 

Sous-total titres de participation

463 372

639 854

308 067

504 998

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

· Titres non cotés

3 498

3 703

1 200

1 448

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

 

 

 

 

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 498

3 703

1 200

1 448

Valeur nette

466 870

643 557

309 267

506 446

Total des titres de participation

470 977

647 667

310 375

507 556

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

382 082

 

303 242

 

Titres cotés

-

 

884

 

Total

382 082

 

305 984

 

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé.

 

Immobilisations financières :

 

Rubriques (en milliers d'euros)

01/01/2008

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements (1)

31/12/2008

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

1 891

3 000

 

 

4 891

Avances consolidables

100

 

 

 

100

Créances rattachées

 

155

155

 

 

Dépréciations

-884

 

 

 

-884

Valeur nette au bilan part entreprises liées

1 107

3 155

155

 

4 107

Titres de participation :

308 067

163 593

8 288

 

463 372

Valeurs brutes

302 892

71 087

286

 

373 693

Avances consolidables

5 752

88 682

4 261

 

90 173

Créances rattachées

102

3 844

3 821

 

125

Dépréciations

-679

-20

-80

 

-619

Autres titres détenus à long terme :

1 200

625

300

1 973

3 498

Valeurs brutes

1 200

625

300

1 973

3 498

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan titres participation et ATDLT

309 267

164 218

8 588

1 973

466 870

Total immobilisations financières

310 374

167 373

8 743

1 973

470 977

(1) La rubrique autres mouvements présente notamment l’effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Rubriques (en milliers d'euros)

01/01/2008

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2008

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

117 274

3 595

-1 298

 

119 571

Amortissements et dépréciations

-70 691

-6 853

-1 046

 

-76 498

Valeur nette au bilan

46 583

-3 258

-2 344

 

43 073

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 886

25

 

 

6 911

Amortissements et dépréciations

-6 085

-41

 

 

-6 126

Valeur nette au bilan

801

-16

 

 

785

Total

47 384

-3 274

-2 344

 

43 858

 

Note 8 Autres actifs et comptes de régularisation :

 

Rubriques (en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Autres actifs (1)

 

 

- Instruments conditionnels achetés

60

 

- Comptes de stock et emplois divers

107

107

- Débiteurs divers

40 021

34 249

- Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

- Comptes de règlement

20 301

18 334

Valeur nette au bilan

60 489

52 690

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

30 801

47 241

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

4

 

- Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

- Charges constatées d'avance

802

713

- Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

28 271

27 067

- Autres produits à recevoir

34 782

28 904

- Charges à répartir

1

3

- Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

- Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

94 661

103 928

Total comptes de régularisation et actifs divers

155 150

156 618

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif.

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2008

Dotations

Reprises et

utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2008

Dépréciations déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur interbancaire

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

73 614

36 833

-34 156

-1 609

 

74 682

Opérations sur titres

1 631

2 392

-80

 

 

3 943

Autres valeurs immobilisées

56

145

-160

 

 

41

Total des dépréciations - Actif

75 301

39 370

-34 396

-1 609

 

78 666

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

871

 

 

 

871

 

871

847

· à terme

 

 

 

2 759

2 759

26

2 785

2 971

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs au bilan

871

 

 

2 759

3 630

26

3 656

3 818

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

19 268

 

 

 

19 268

 

19 268

19 764

Comptes et avances à terme

434 890

716 713

1 045 103

1 210 179

3 406 885

8072

3 414 957

3 423 489

Valeurs au bilan

454 158

716 713

1 045 103

1 210 179

3 426 153

8 072

3 434 225

3 443 253

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. [Cf. Cadre Juridique et Financier)].

 

Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle.

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 234 809

 

 

 

1 234 809

72

1 234 881

1 271 318

Comptes d'épargne à régime spécial :

24 437

-

-

-

24 437

 

24 437

32 387

· à vue

24 437

 

 

 

24 437

 

24 437

32 387

· à terme

-

-

-

-

-

-

-

-

Autres dettes envers la clientèle

169 584

452 836

84 946

120

707 486

4 821

712 307

348 272

· à vue

 

 

 

 

-

-

-

 

· à terme

169 584

452 836

84 946

120

707 486

4 821

712 307

348 272

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

-

 

-

 

Valeurs au bilan

1 428 830

452 836

84 946

120

1 966 732

4 893

1 971 625

1 651 977

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Particuliers

1 342 350

1 064 018

Agriculteurs

212 722

190 764

Autres professionnels

129 055

105 207

Sociétés financières

5 879

7 310

Entreprises

231 611

243 536

Collectivités publiques

664

320

Autres agents économiques

49 345

40 822

Total en principal

1 971 626

1 651 977

Dettes rattachées

 

 

Total

1 971 626

1 651 977

 

Note 12 Dettes représentées par un titre.

 

Dettes représentées par un titre – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

515

 

 

 

515

19

534

607

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables (1)

105 686

22 740

 

 

128 426

1339

129 765

150 481

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs au bilan

106 201

22 740

 

 

128 941

1 358

130 299

151 088

(1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France

 

Note 13 Autres passifs et comptes de régularisation :

 

Rubriques

31/12/2008

31/12/2007

Autres passifs (1)

 

 

- Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

- Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

- Instruments conditionnels vendus

60

 

- Comptes de règlement et de négociation

19 387

15 510

- Créditeurs divers

29 957

29 908

- Versements restant à effectuer sur titres

5 935

4 803

Valeurs nettes au bilan

55 339

50 221

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

6 458

12 107

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

- Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

- Produits constatés d'avance

22 440

18 127

- Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

27 762

27 284

- Autres charges à payer

25 381

23 438

- Autres comptes de régularisation

 

 

Valeurs nettes au bilan

82 041

80 956

Total comptes de régularisation et passifs divers

137 380

131 177

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 Provisions :

 

En milliers d'euros

Solde au

01/01/2008

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2008

- Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

 

 

 

 

 

- Provisions pour autres engagements sociaux

730

 

 

-45

 

685

- Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

219

 

 

-8

 

211

- Provisions pour litiges fiscaux

 

 

 

 

 

 

- Provisions pour autres litiges

2 933

416

-226

-231

 

2 892

- Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

- Provisions pour risques de crédit (1)

55 627

1 717

 

-2 494

 

54 850

- Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

- Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

 

- Provisions sur participations

 

 

 

 

 

 

- Provisions pour risques opérationnels (2)

938

142

-42

-8

 

1 030

- Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

10 757

1 502

 

-1 073

 

11 186

- Autres provisions (4)

103

508

-149

-18

 

444

Valeur au bilan

71 307

4 285

-417

-3 877

 

71 298

(1) cette provision inclue une provision collective établie sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles

Bâle II et des provisions sectorielles

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Voir note 15 ci-après

(4) y compris les provisions pour risques sur GIE d’investissement

 

Note 15 Epargne logement.

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- Le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

684 231

646 567

Ancienneté de plus de 10 ans

403 119

515 055

Total plans d'épargne-logement

1 087 350

1 161 622

Total comptes épargne-logement

261 347

272 105

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 348 697

1 433 727

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement :

15 911

13 477

Comptes épargne-logement :

54 457

51 387

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

70 368

64 864

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 213

1 732

Ancienneté de plus de 10 ans

2 016

2 570

Total plans d'épargne-logement

4 229

4 302

Total comptes épargne-logement

6 958

6 455

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 187

10 757

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

En milliers d'euros

01/01/2008

Dotations

Reprises

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

4 302

495

569

4 228

Comptes épargne-logement :

6 455

1 007

504

6 959

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 757

1 502

1 073

11 187

 

Note 16 Engagements sociaux : Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies.

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France étant celui de Prédica, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements retraite mais enregistre en frais de personnel le montant des cotisations correspondantes.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dettes actuarielle au 1er janvier

19 573

21 086

Coûts des services rendus sur la période

840

821

Effet de l'actualisation

945

894

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

-5 575

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 855

-1 365

(Gains) / pertes actuariels

969

-1 863

Dettes actuarielle au 31 décembre

14 897

19 573

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Coûts des services rendus sur la période

840

821

Effet de l'actualisation

945

894

Rendement attendu des actifs sur la période

-805

-844

Amortissement du coût des services passés

 

-217

Autres gains ou pertes

292

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 272

654

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

19 896

21 107

Rendement attendu des actifs

805

844

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

677

-1 646

Cotisation de l'employeur

961

956

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

-5 576

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1855

-1365

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31 décembre

14 908

19 896

 

Variations de la provision :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

(Provisions) / actifs au 1er janvier

323

21

Cotisation de l'employeur

961

956

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 273

-654

(Provisions) actifs au 31 décembre

11

323

 

Taux de rendement effectif des actifs des régimes :

 

Indemnités fin de carrière

Retraite des présidents

Retraites cadres dirigeants

4,15%

4,15%

4,15%

 

Hypothèses actuarielles utilisées :

 

Indemnités fin de carrière

Retraite des présidents

Retraites cadres dirigeants

5,22%

4,71%

4,71%

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Provision risques crédit non avérés

30 791

25 411

Fonds pour risques bancaires généraux

50 661

46 111

Valeurs au bilan

81 452

71 522

 

Note 18 Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Dettes subordonnées (1) (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

18 220

18 220

128

18 348

21 480

Euro

 

 

 

18 220

18 220

128

18 348

21 480

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

457

 

457

21

478

478

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (3)

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

40 037

40 037

1 390

41 427

41 417

Dépôts Gtie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs au bilan

 

 

457

58 257

58 714

1 539

60 253

63 375

(1) Les dettes subordonnées doivent être ventilées par monnaie d'émission.

(2) Il s'agit d'indiquer si le taux d’intérêt est fixe ou variable

(3) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 824 milliers d’euros au 31 décembre 2008 contre 944 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition).

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Primes, réserves et report à nouveau (1)

Ecarts conversion/ réévaluation

Provisions

réglementées

& subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2006

43 257

509 548

 

1 537

51 670

606 012

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2006

 

 

 

 

- 5 755

- 5 755

Variation de capital

 

 

 

 

 

-

Variation des primes et réserves

 

46 029

 

 

 

46 029

Affectation du résultat social 2006

 

 

 

 

- 45 915

- 45 915

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

-

Report à nouveau créditeur

 

559

 

 

 

559

Résultat de l’exercice 2007

 

 

 

 

60 876

60 876

Autres variations

 

 

 

182

 

182

Solde au 31 décembre 2007

43 257

556 136

-

1 719

60 876

661 988

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

 

- 6 700

- 6 700

Variation de capital

 

 

 

 

 

-

Variation des primes et réserves

 

54 176

 

 

 

54 176

Affectation du résultat social 2007

 

 

 

 

- 54 176

- 54 176

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

-

Résultat de l’exercice 2008

 

 

 

 

62 267

62 267

Autres variations

 

 

 

383

 

383

Solde au 31 décembre 2008

43 257

610 312

-

2 102

62 267

717 938

 

Commentaires :

(1) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros primes de fusion.

Au 31/12/2008, l'encours de CCA souscrit par Crédit Agricole SA est de 1 081 419 CCA de 10 euros.

 

Note 20 Composition des fonds propres :

 

 

31/12/2008

31/12/2007

Capitaux propres

717 939

661 988

Fonds pour risques bancaires généraux

81 452

71 522

Dettes subordonnées et titres participatifs

60 253

63 375

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

859 644

796 885

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2008

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec autres contreparties

Créances

639 543

162 005

Sur les établissements de crédit et institutions financières

633 628

1 738

Sur la clientèle

5 915

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

160 267

Dettes

3 494 000

4 134

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 434 225

3 656

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

59 775

478

Engagements donnés

1 120

965 108

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

904 424

Garanties données à des établissements de crédit

0

0

Garanties données à la clientèle

1 120

60 684

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 Opérations effectuées en devises.

 

L’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est pas significative :

 

Note 23 Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

Opérations de change

31/12/2008

31/12/2007

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

167

167

1 435

1 433

Devises

87

87

693

693

Euros

80

80

742

740

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

167

167

1 435

1 433

 

Note 24 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Type d'opération

Opérations de couverture

Opérations

autres que de couverture

Total

31/12/2008

Total

31/12/2007

Opérations fermes

1 601 782

0

1 601 782

1 483 154

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

- Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

1 601 782

0

1 601 782

1 483 154

- Swaps de taux d'intérêt

1 601 782

 

1 601 782

1 483 154

- Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- FRA

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

5 418

0

5 418

1 318

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

- Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. sur action et ind. bours. à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

5 418

0

5 418

1 318

- Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetées

 

 

0

 

Vendues

 

 

0

 

- Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

2 709

 

2 709

659

Vendus

2 709

 

2 709

659

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

154 630

- Contrats de dérivés de crédit :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

154 630

Total

1 607 200

0

1 607 200

1 639 102

(1) : Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats)

 

24.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

Répartition par durée restant à courir

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2008

dont opérations effectuées

de gré à gré

dont opérations sur marchés

organisés et assimilés

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

- Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

157 465

820 772

623 545

157 465

820 772

623 545

 

 

 

- Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

5 419

0

0

5 419

 

 

 

 

 

- Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

162 884

820 772

623 545

162 884

820 772

623 545

0

0

0

- Opérations de change à terme

333

 

 

333

 

 

 

 

 

Total général

163 217

820 772

623 545

163 217

820 772

623 545

0

0

0

 

24.2 Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

 

31/12/2008

31/12/2007

Total juste

valeur

Encours

notionnel

Total juste

valeur

Encours

notionnel

- Futures

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

- Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

- Options de taux

 

 

 

 

- F.R.A.

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

30 034

1 601 782

-17 982

1 483 154

- Swaps de devises

 

 

 

 

- Forward taux

 

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

-

2 709

13

1 318

- Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

154 630

Sous total

30 034

1 604 491

-17 969

1 639 102

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

Total général

30 034

1 604 491

-17 969

1 639 102

 

24.3 Information sur les Swaps.

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de

transaction

Contrats d'échange de taux

 

77 631

1 411 289

112 862

Contrats assimilés (1)

 

 

 

2 709

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 25 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole SA.

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Note 26 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

Produits nets d'intérêts (en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Intérêts et produits assimilés

271 002

246 150

sur opérations avec les établissements de crédit

2 648

1 840

sur opérations internes au Crédit Agricole

33 657

35 592

sur opérations avec la clientèle

225 273

198 333

sur obligations et autres titres à revenu fixe

8 613

7 604

Produit net sur opérations de macro-couverture

808

 

Autres intérêts et produits assimilés

3

2 781

Intérêts et charges assimilées

178 807

150 827

sur opérations avec les établissements de crédit

175

1 045

sur opérations internes au Crédit Agricole

143 263

129 175

sur opérations avec la clientèle

27 666

14 716

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

895

sur obligations et autres titres à revenu fixe

7 558

4 713

Autres intérêts et charges assimilées

145

283

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

449 809

396 977

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont donc désormais présentées sur des lignes spécifiques.

Au 31 décembre 2007, le montant de la charge nette sur opérations de couverture s’élevait à 895 milliers d’euros.

 

Note 27 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

· Titres de placement

140

128

· Livret développement durable

 

 

· Titres d’investissement

8 473

7 476

· Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus fixes

8 613

7 604

· Parts dans les entreprises liées

155

107

· Titres de participation et autres titres détenus à long terme

27 648

23 395

· Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

 

· Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

27 803

23 502

Total des revenus sur titres

36 416

31 106

 

Note 28 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

127

-8

119

132

-25

107

- Sur opérations internes au crédit agricole

15 106

-9 325

5 781

12 814

-6 644

6 170

- Sur opérations avec la clientèle

25 585

-116

25 469

23 614

-146

23 468

- Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

- Sur opérations de change

25

 

25

21

 

21

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

29

 

29

13

 

13

- Sur prestations de services financiers (1)

53 538

-4 613

48 925

51 528

-4 799

46 729

- Provision pour risques sur commissions

158

-168

-10

182

-144

38

Total

94 568

-14 230

80 338

88 304

-11 758

76 546

(1) dont prestations d'assurance-vie : 9 893 K€

 

Note 29 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Solde des opérations sur titres de transaction

-66

-4

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

99

471

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

758

105

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

791

572

 

Note 30 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

Titres de placement (en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux dépréciations

-2 333

-40

Reprises de dépréciations

 

6

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 333

-34

Plus-values de cession réalisées

6 667

5 530

Moins-values de cession réalisées

-1 038

-28

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

5 629

5 502

Frais d'acquisition

-197

-1

Solde des opérations sur titres de placement

3 099

5 467

Titres de l'activité de portefeuille

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux dépréciations

-39

 

Reprises de dépréciations

 

5

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-39

5

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

-39

5

Total gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

3 060

5 472

 

Note 31 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

Produits divers

18 805

17 147

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

42

110

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

Total des autres produits d'exploitation bancaire

18 847

17 257

Autres charges d'exploitation bancaire

 

 

Charges diverses

391

289

Quote part des opérations faites en commun

36

40

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

 

150

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

Total des autres charges d'exploitation bancaire

427

479

Total des autres produits et charges d'exploitation bancaire

18 420

16 778

 

Note 32 Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d’exploitation

(en millions d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Frais de personnel :

 

 

- Salaires et traitements :

40 951

40 833

- Charges sociales :

19 667

19 695

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

5 190

5 216

- Intéressement et participation

8 349

8 263

- Impôts et taxes sur rémunérations

4 929

4 949

Total des charges de personnel

73 896

73 740

Refacturation et transferts de charges de personnel

- 3 593

- 2 716

Frais de personnel nets

70 303

71 024

Frais administratifs :

 

 

- Impôts et taxes

4 066

4 001

- Services extérieurs

37 824

36 785

- Autres frais administratifs

-871

- 1 138

Total des charges administratives

41 019

39 648

Refacturation et transferts de charges administratives

-147

 

Frais administratifs nets

40 872

39 648

Valeur nette au bilan

111 175

110 672

 

Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) :

 

Catégorie de personnel

31/12/2008

31/12/2007

Cadres

305

303

Non cadres

903

938

Total

1 208

1 241

Dont : France

 

 

Etranger

 

 

Dont personnel mis à disposition

28

28

 

Les avantages à court terme alloués en 2008 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 1 993 milliers d’euros.

Le montant global des crédits accordés en 2008 à l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à 1 886 milliers d’euros.

 

Note 33 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux provisions et dépréciations

-37 648

-31 993

Dépréciations de créances douteuses

-36 959

-30 275

Autres provisions et dépréciations

-689

-1 718

Reprises de provisions et dépréciations

34 564

34 637

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

34 362

31 686

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

202

2 951

Variation des provisions et dépréciations

-3 084

2 644

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-1 690

-530

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-8 827

-7 748

Décote sur prêts restructurés

-489

 

Récupérations sur créances amorties

1 018

750

Pertes sur risques opérationnels

 

 

Coût du risque

-13 072

-4 884

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises :

7930

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises :

897

(2) Dont 9 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

 

(3) Dont 866 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

(4) Dont 7 930 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

 

Note 34 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-20

-7

Reprises de dépréciations

 

 

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

80

775

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

60

768

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

60

768

Plus-values de cessions réalisées

 

 

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

125

158

Moins-values de cession réalisées

 

511

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-442

- Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

-69

Solde des plus et moins-values de cession

125

-353

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

125

-353

Solde en perte ou en bénéfice

185

415

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

- Plus-values de cession

383

1 018

- Moins-values de cession

-18

-12

Solde en perte ou en bénéfice

365

1 006

Résultat net sur actifs immobilisés

550

1 421

 

Note 35 Impôt sur les bénéfices :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Impôt sur les bénéfices

19 432

25 114

 

La charge fiscale réelle pour 2008 s’élève à 20 691 milliers d’euros, viennent en déduction :

— Des crédits d’impôts au titre des années antérieures pour 293 milliers d’euros.

— Une régularisation d’impôt sociétés pour 88 milliers d’euros.

— L’étalement de la charge d’impôt afférente au crédit d’impôts sur les prêts à taux zéro pour 878 milliers d’euros.

 

Note 36 Formation du produit net bancaire par secteur d’activité.

 

Au 31 décembre 2008 :

 

Secteur d'activité formation du PNB

(en milliers d'euros)

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte

propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

92 195

 

92 195

Revenus des titres à revenus variables

 

27 803

27 803

Produits nets des commissions

80 337

 

80 337

Produits nets sur opérations financières

 

3 851

3 851

Autres produits nets d'exploitation

18 420

 

18 420

Produit net bancaire

190 952

31 654

222 606

 

Au 31 décembre 2007 :

 

Secteur d'activité formation du PNB

(en milliers d'euros)

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte

propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

95 323

 

95 323

Revenus des titres à revenus variables

 

23 502

23 502

Produits nets des commissions

76 547

 

76 547

Produits nets sur opérations financières

 

6 045

6 045

Autres produits nets d'exploitation

16 778

 

16 778

Produit net bancaire

188 648

29 547

218 195

 

Note 37 Affectation des résultats :

 

En milliers d'euros

2008

Bénéfice de l'exercice

62 267

Affectation à la réserve légale

41 627

Dotation aux autres réserves

13 876

Intérêts des parts sociales et CCA

6 765

 

Note 38 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

 

En K EUR

Ernst&Young

%

KPMG

%

Audit :

 

 

 

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

82

100%

72

100%

- Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

82

100%

72

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0%

 

0%

- Technologie de l'information

 

0%

 

0%

- Audit interne

 

0%

 

0%

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

0

0%

0

0%

Total

82

100%

72

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

Note 39 Rapport de gestion :

 

Le rapport de gestion ainsi que le rapport joint prévu par la loi de sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social – 1, rue Daniel Boutet – à Chartres

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1 Opinion sur les comptes annuels.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable exposés dans la note 2 de l'annexe relatifs à de nouveaux règlements du Comité de la Réglementation Comptable applicables à compter de l'exercice 2008.

 

2. Justification des appréciations.

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements de méthode comptable.

 

Ainsi qu'il est mentionné dans la note 2 de l'annexe, des changements de méthode comptable sont intervenus au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2008 relatifs à de nouveaux règlements du Comité de la Réglementation Comptable. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse Régionale, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et du caractère approprié de la présentation qui en est faite.

 

Estimations comptables.

 

— Comme indiqué dans les notes 2.1 et 2.6 de l'annexe, la Caisse Régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

— Les parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme par votre Caisse Régionale sont évalués à leur valeur d'utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

— Votre Caisse Régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse Régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques.

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Toulouse, le 27 février 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG SA

 

Pascal Brouard

Frank Astoux

Associé

Associé

 

B. — Comptes consolidés.

 

Cadre général.

 

Présentation juridique de l’entité :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et par la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Adresse du siège social : 1 rue Daniel Boutet, 28002 Chartres.

RCS Chartres : 400 868 188.

Code APE : 6419

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole.

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste.

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 900 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie est détenue par les Caisses régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole.

 

— Mécanismes financiers internes.

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales. — Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial. — Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme. — Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Elles permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales. — Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. — Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises. — Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. — Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité. — Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Informations relatives aux parties liées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyés par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2008 s’élève à 41 427 milliers d’euros (dont 1 390 milliers d’euros de dettes rattachées).

 

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

Etats financiers consolidés.

 

I. — Compte de résultat.

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2008

31.12.2007

Intérêts et produits assimilés

4.1

325 761

297 752

Intérêts et charges assimilées

4.1

-230 106

-205 133

Commissions (produits)

4.2

97 449

90 427

Commissions (charges)

4.2

-13 140

-10 623

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

50

942

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

29 696

28 196

Produits des autres activités

4.5

18 877

20 336

Charges des autres activités

4,5

-572

-763

Produit net bancaire

 

228 015

221 134

Charges générales d'exploitation

4.6

-111 386

-111 042

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-6 893

-7 218

Résultat brut d’exploitation

 

109 736

102 874

Coût du risque

4.8

-13 073

-4 657

Résultat d'exploitation

 

96 663

98 217

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

364

783

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

97 027

99 000

Impôts sur les bénéfices

4.10

-24 931

-26 606

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

72 096

72 394

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – Part du groupe

 

72 096

72 394

 

II. — Bilan.

 

Actif

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2008

31.12.2007

Caisse, banques centrales

6.1

30 253

28 121

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

9 456

8 014

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

58 771

11 158

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6

501 981

732 230

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.6

545 802

766 348

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.6

5 012 451

4 524 659

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.4

24 573

614

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6-6.8

172 154

155 812

Actifs d'impôts courants

 

8 461

2 605

Actifs d'impôts différés

6.10

26 244

23 682

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

118 387

124 208

Immeubles de placement

6,12

52

112

Immobilisations corporelles

6,13

43 021

46 469

Immobilisations incorporelles

6,13

785

802

Total de l'actif

 

6 552 391

6 424 834

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2008

31.12.2007

Banques centrales

6.1

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

1 566

816

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

28 737

29 140

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.7

3 418 612

3 429 564

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.7

1 971 625

1 651 777

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.9

130 299

151 088

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.4

55 862

-18 618

Passifs d'impôts courants

 

 

 

Passifs d'impôts différés

6.10

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

108 207

102 016

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

6.12

 

 

Provisions

6.14

16 448

15 680

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.9

18 826

21 959

Total dettes

 

5 750 182

5 383 422

Capitaux propres

6.15

802 209

1 041 412

Capitaux propres part du groupe

 

802 209

1 041 412

Capital et réserves liées

 

229 163

227 780

Réserves consolidées

 

594 933

530 565

Gains ou pertes latents ou différés

 

-93 983

210 673

Résultat de l'exercice

 

72 096

72 394

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total capitaux propres

 

802 209

1 041 412

Total du passif

 

6 552 391

6 424 834

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

Tableau de variation des capitaux propres

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimination des titres auto-detenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur

des actifs disponibles

à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2007

78 198

147 188

 

530 225

 

370 922

497

6 913

1 133 943

 

1 133 943

Augmentation de capital

2 394

 

 

 

 

 

 

 

2 394

 

2 394

Distributions versés en 2007

 

 

 

 

 

 

 

-6 913

-6 913

 

-6 913

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

2 394

 

 

 

 

 

 

-6 913

-4 519

 

-4 519

Variation de juste valeur

 

 

 

 

 

-161 181

435

 

-160 746

 

-160 746

Gains ou pertes latents de l'exercice

 

 

 

 

 

-161 181

435

 

-160 746

 

-160 746

Résultat au 31.12.2007

 

 

 

 

 

 

 

72 394

72 394

 

72 394

Autres variations

 

 

 

340

 

 

 

 

340

 

340

Capitaux propres au 31 décembre 2007

80 592

147 188

 

530 565

 

209 741

932

72 394

1 041 412

 

1 041 412

Affectation du résultat 2007

 

 

 

64 368

 

 

 

-64 368

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

80 592

147 188

 

594 933

 

209 741

932

8 026

1 041 412

 

1 041 412

Augmentation de capital

1 383

 

 

 

 

 

 

 

1 383

 

1 383

Distributions versés en 2008

 

 

 

 

 

 

 

-8 026

-8 026

 

-8 026

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

1 383

 

 

 

 

 

 

-8 026

-6 643

 

-6 643

Variation de juste valeur

 

 

 

 

 

-303 461

-1 195

 

-304 656

 

-304 656

Gains ou pertes latents de l'exercice

 

 

 

 

 

-303 461

-1 195

 

-304 656

 

-304 656

Résultat au 31.12.2008

 

 

 

 

 

 

 

72 096

72 096

 

72 096

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2008

81 975

147 188

 

594 933

 

-93 720

-263

72 096

802 209

 

802 209

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de crédit Agricole Mutuel Val de France en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

Tableau des flux de trésorerie

(en milliers d'euros)

2008

2007

Résultat avant impôts

97 027

99 000

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

6 895

7 220

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

10 757

-7 879

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-421

-890

Résultat net des activités de financement

851

939

Autres mouvements

47 997

-10 938

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

66 079

-11 548

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

225 886

9 959

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-175 751

-228 353

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-88 601

58 227

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

11 153

-29 995

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-27 939

-24 449

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-55 252

-214 611

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité Opérationnelle (A)

107 854

-127 159

Flux liés aux participations

-73 745

-46 723

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-3 064

-4 015

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'Investissement (B)

-76 809

-50 738

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-6 643

-4 519

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-3 984

-1 427

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de Financement (C)

-10 627

-5 946

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

20 418

-183 843

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

157 028

340 871

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

28 121

71 640

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

128 907

269 231

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

177 446

157 028

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

30 253

28 121

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

147 193

128 907

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

20 418

-183 843

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

 

V. — Notes annexes aux états financiers.

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1 Normes applicables et comparabilité.

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2008.

 

Le Groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l’Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2007.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31/12/08 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2008. Celles-ci portent sur :

 

— l’amendement de la norme IAS 39 issu du règlement CE n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 permettant de reclasser dans d’autres catégories certains instruments financiers initialement détenus à des fins de transaction ou classés en « disponibles à la vente ».

 

— l’amendement de la norme IFRS 7 relatif aux informations à fournir sur ces reclassements.

 

En 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas reclassé d’actifs financiers en application de l’amendement de la norme IAS 39 du 15 octobre 2008.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

— l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

 

— la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IAS 14 relative à l’information sectorielle. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

— l’amendement de la norme IAS 23 issu du règlement du 10 décembre 2008 (CE n° 1260/2008), relative aux coûts d’emprunt. Cet amendement sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

— l’amendement de la norme IFRS 2 issu du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1261/2008), relative au paiement fondé sur des actions. Cet amendement sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

— l’interprétation IFRIC 13 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1262/2008), relative au programme de fidélisation des clients. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009

 

— l’interprétation IFRIC 14 issue du règlement CE n° 1263/2008 du 16 décembre 2008 et relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel

 

— l’amendement de la norme IAS 1 issu du règlement du 17 décembre 2008 (CE n° 1274/2008), relative à la présentation des états financiers. Cet amendement sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2008.

1.2 Format de présentation des états financiers.

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

1.3 Principes et méthodes comptables.

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers.

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les actifs d’impôt différé.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39).

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d’actifs financiers.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Titres à l’actif.

 

Classification des titres à l’actif. — Les titres sont classés dans les quatre catégories d’actifs financiers définis par la norme IAS 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

-Placements détenus jusqu’à l’échéance,

- Prêts et créances.

-Actifs financiers disponibles à la vente.

 

* Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option.

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L’option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d’éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants:

 

* OPCVM Force Clic euro pour un montant de 1 000 milliers d’euros.

* BMTN Bull Dividende pour un montant de 5 000 milliers d’euros.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

* Placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

La catégorie "Placements détenus jusqu’à l’échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

 

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

 

- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois),

- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif),

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible,

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la dépréciation excédentaire est reprise.

 

* Titres du portefeuille « prêts et créances ».

 

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus, et par la suite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

* Actifs financiers disponibles à la vente.

 

La catégorie Actifs disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les principes de comptabilisation des titres classés en "Actifs disponibles à la vente" sont les suivants :

 

- les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

- les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat,

- les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif,

- en cas de signes objectifs de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est reprise et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas de variation de juste valeur positive ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette et par capitaux propres pour les instruments de capitaux propres.

 

* Dépréciation des titres.

 

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise un critère guide de nature quantitative pour identifier les baisses significatives ou durables : une dépréciation est présumée nécessaire lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

La Direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …) ; ceux-ci n’ont pas de caractère intangible.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

* Date d’enregistrement des titres.

 

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Titres détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Titres au passif (IAS 32).

 

Distinction dettes – capitaux propres. — Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Par ailleurs, l’IFRIC a communiqué en novembre 2006 l’état de ses interprétations et commentaires sur la norme IAS 32 sur laquelle elle avait été sollicitée. Cela concerne la qualification de certains instruments financiers en instruments de dettes ou de capitaux propres. Néanmoins, il a rappelé que pour que ses analyses soient opérationnelles, il convenait de poursuivre un processus réglementaire inachevé à ce jour.

 

Reclassements d’instruments financiers.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financiers concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

 

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers à la juste valeur par résultat » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés.

 

Le Groupe n’a pas utilisé cette dernière possibilité de reclassement lié à des circonstances rares.

 

Les reclassements sont comptabilisés à compter du 1er juillet 2008 et jusqu’au 31 octobre 2008 pour les transferts effectués avant le 1er novembre 2008, et à la date du transfert à compter de cette date.

L’actif financier est reclassé à sa juste valeur à la date du reclassement.

Cette juste valeur devient son nouveau coût ou son nouveau coût amorti selon le cas.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas opéré, en 2008, de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39.

 

Activité de crédits.

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

* Créances dépréciées.

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

* Créances dépréciées sur base individuelle.

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits,

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours dépréciés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :

 

- les créances dépréciées compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé,

 

- les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

* Créances dépréciées sur base collective.

 

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en dépréciés. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse régionale de crédit Agricole Mutuel Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours sensibles (encours sous surveillance), calculées à partir de modèles Bâle II, et les dépréciations sectorielles:

 

- Dépréciations sur encours sensibles :

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendu, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

- Autres dépréciations sur base collective :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a estimé une provision filière de 2 962 K€ portant sur les secteurs bovins, porcins, caprins et aviculture.

 

* Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20).

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

Passifs financiers.

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables.

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Produits de la collecte.

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.14.

 

Instruments dérivés.

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

* La comptabilité de couverture.

 

La couverture de juste valeur a pour objet de protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où l’élément couvert impacte le résultat,

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

* Dérivés incorporés :

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

Détermination de la juste valeur des instruments financiers.

 

Pour les instruments financiers évalués à la juste valeur, la meilleure indication de celle-ci est constituée par l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation.

 

* Instruments traités sur un marché actif.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

S’il existe un marché actif, les prix disponibles sur ce marché constituent la méthode d’évaluation de base.

 

Les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs pour les positions nettes vendeuses et aux cours vendeurs pour les positions nettes acheteuses. Par ailleurs, ces valeurs tiennent compte des risques de contrepartie.

 

Si, en date de valorisation, le prix côté n’est pas disponible, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France se référera notamment au prix des transactions les plus récentes.

 

* Instruments traités sur des marchés non actifs.

 

En l’absence de marché actif, la juste valeur est déterminée en utilisant une technique de valorisation basée sur des données de marché « observables » ou « non observables ».

Ces méthodologies et ces modèles de valorisation intègrent tous les facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant.

La détermination de ces justes valeurs tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

* Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché observables.

 

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes), et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite des options), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera souvent retenue.

 

* Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché non observables.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose, quant à elle, sur des techniques d'évaluation utilisant des paramètres non observables, c'est-à-dire non directement comparables à des données de marché .

Le prix de transaction est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté sur un marché actif pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient, lorsque cela est possible, des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

* Absence de technique de valorisation reconnue.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de Juste Valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif et non consolidées, dont l’évaluation à la juste valeur est rendue difficile par le caractère non significatif de leur importance au sein du Groupe ou par la faiblesse du pourcentage de contrôle

 

Ces titres, listés dans la note 2.2 spécifique, sont destinés à être conservés durablement.

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers.

 

* Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers conclus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

* Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

Compensation des actifs et passifs financiers.

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Garanties financières données.

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument d’emprunt.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

Décomptabilisation des instruments financiers.

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37,19).

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.14

 

— Avantages au personnel (IAS 19).

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.3).

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés.

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40).

 

Le Groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21).

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires et non monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés pour les actifs monétaires en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

 

- les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18).

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

— les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

 

— lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

- les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

- Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

* le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

* il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

* le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

- les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17).

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

    a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

    b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

    c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5).

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et :

 

- qui représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte,

- fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte,

- ou est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession,

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31).

 

— Périmètre de consolidation.

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

 

Le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé, l’impact sur la structure des états financiers, ou sur le total du bilan, présumé significatif s’il excède 1 % du total de bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France consolidée qui détient ses titres.

 

Consolidation des Caisses régionales.

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

Notions de contrôle

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

Exclusions du périmètre de consolidation.

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation.

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations.

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation.

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2008 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

2.1 Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice.

 

— Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2008.

 

Néant.

 

— Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2008.

 

Néant.

 

— Changement de dénomination sociale.

 

Néant.

 

— Changement de méthode de consolidation.

 

Néant.

 

2.2 Participations non consolidées.

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur au bilan

% de capital détenu par

le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par

le Groupe

Titres de participation non consolidés (détail)

 

 

 

 

Groupe CAM

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

219 216

2,11

447 795

2,11

SACAM DEVELOPT

16 632

2,11

19 927

2,11

SACAM INTERNATIONAL

22 288

2,11

18 963

2,11

SACAM

3 586

3,85

3 491

3,85

SCI DE LA SEINE

2 675

2,28

2 675

2,28

SCI CAM

1 690

2,86

1 526

2,86

CA TITRES

839

1,27

1 040

1,79

SACAM FIRECA

901

1,76

866

1,76

VAUBAN FINANCE

420

1,92

413

1,92

SACAM ASSURANCE CAUTION

386

2,32

327

2,32

SACAM PLEIN CHAMP

277

7,02

238

7,02

SACAM PROGICA

166

1,84

164

1,84

CEDICAM

148

1,02

148

1,02

ATTICA

88

0,87

88

0,87

SACAM MACHINISME

78

2,57

78

2,57

SAS TLJ

43

0,99

50

1,00

SACAM SANTEFI

24

1,65

38

1,65

RADIAN

28

1,28

27

1,28

SACAM SQUARE HABITAT

10

1,39

10

1,39

MIROMESNIL SAS

3

2,10

6

2,10

SEGUR SAS

3

2,10

6

2,10

SACAM PARTICIPATION

5

1,89

5

1,89

COURCELLE SNC

3

2,10

3

2,10

Filiales

 

 

 

 

INOVAL (en liquidation)

 

 

 

 

BOUTET IMMOBILIER *

10

100,00

10

100,00

CREDIT VDF IMMOBILIER *

2 000

100,00

1 000

100,00

VAL DE France EXPANSION

2 000

100,00

-

-

Autres

 

 

 

 

SP AGRALYS

1 105

2,87

 

 

SP ARIANE

625

0,27

 

 

CARCIE SAS

210

21,00

-

-

SAFER DU CENTRE

394

10,03

365

10,03

SEM PATRIMOINE

353

7,93

353

7,93

SEM GEDIA

200

1,50

198

1,50

CENTRE CAPITAL DEVELOPPEMENT

145

1,35

140

1,35

SAEM TERRITOIRES ET DEVELOPPEMENT

80

1,25

79

1,25

SEM CAD

50

1,47

50

1,47

GRAND BLOIS DEVELOPPEMENT

63

4,23

47

4,23

CHARTEXPO

25

0,93

24

0,93

SEMPAT 28

48

0,80

 

 

CA TOP GIE

5

8,33

 

 

SEM CHARTRES

1

0,17

2

0,17

SICA VIGNERONS VALLEE DU CHER

2

4,81

2

4,81

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)

276 825

 

500 154

 

(1) Dont 714 K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

 

* Sociétés non consolidées : activité non significative.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture.

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par la direction de la qualité, des risques, des contrôles et de la technologie qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

 

3.1 Risque de crédit. — (cf. rapport de gestion chapitre 5.1).

 

Le risque de crédit désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.

 

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 6 ans.

 

Après examen du dossier au sein d'un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse régionale, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés".

 

Exposition maximum au risque de crédit.

 

L’exposition maximum au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrat en unités de compte)

9 379

8 014

Instruments dérivés de couverture

30 034

- 17 982

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

217 593

226 046

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 738

4 946

Prêts et créances sur la clientèle

5 012 451

4 524 659

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

172 154

155 812

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation)

5 443 349

4 901 495

Engagements de financement donnés

904 424

814 518

Engagements de garantie financière donnés

61 824

89 099

Provisions - Engagements par signature

211

219

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

966 459

903 836

Total Exposition nette

6 409 808

5 805 331

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales

5 366

 

 

 

 

5 366

Etablissements de crédit

1 735

 

 

 

 

1 735

Institutions non établissements de crédit

542 206

30

30

43

43

542 133

Grandes entreprises

1 042 718

18 424

14 025

12 180

10 132

1 018 561

Clientèle de détail

3 516 551

47 019

25 360

25 390

20 462

3 470 729

Total *

5 108 576

65 473

39 415

37 613

30 637

5 038 524

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

30 515

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

54 850

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 014 189

* Dont encours clientèle sains restructurés pour 22 114 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales

20 364

 

 

 

 

20 364

Etablissements de crédit

4 938

 

 

 

 

4 938

Institutions non établissements de crédit

433 213

 

 

 

49

433 164

Grandes entreprises

1 093 586

21 864

13 490

18 706

15 355

1 064 741

Clientèle de détail

3 074 392

34 135

18 758

24 286

20 620

3 035 014

Total *

4 626 493

55 999

32 248

42 992

36 024

4 558 221

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

27 011

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

55 627

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 529 605

* Dont encours clientèle sains restructurés pour 29 422 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

488

2 704

Institutions non établissements de crédit

240 017

102 898

Grandes entreprises

336 667

412 550

Clientèle de détail

327 252

296 222

Total

904 424

814 374

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

494

494

Grandes entreprises

53 519

79 793

Clientèle de détail

7 790

8 812

Total

61 803

89 099

 

Dettes envers la clientèle - Ventilation par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Administrations centrales

 

320

Institutions non établissements de crédit

664

7 310

Grandes entreprises

235 149

284 358

Clientèle de détail

1 730 919

1 357 700

Total

1 966 732

1 649 688

Dettes rattachées

4 893

2 089

Valeur au bilan

1 971 625

1 651 777

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

5 099 438

65 277

39 344

36 979

30 320

5 029 774

Autres pays de l'UE

4 849

196

71

156

71

4 707

Autres pays d'Europe

346

 

 

14

14

332

Amérique du Nord

1 389

 

 

 

 

1 389

Amériques Centrale et du Sud

343

 

 

 

 

343

Afrique et Moyen Orient

1 253

 

 

464

232

1 021

Asie et Océanie (hors Japon)

873

 

 

 

 

873

Japon

85

 

 

 

 

85

Total *

5 108 576

65 473

39 415

37 613

30 637

5 038 524

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

30 515

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

54 850

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 014 189

* Dont encours clientèle sains restructurés pour 22 114 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

4 616 985

55 892

32 217

42 426

35 708

4 549 060

Autres pays de l'UE

4 707

107

31

5

4

4 672

Autres pays d'Europe

273

 

 

15

15

258

Amérique du Nord

1 782

 

 

131

65

1 717

Amériques Centrale et du Sud

49

 

 

 

 

49

Afrique et Moyen Orient

1 650

 

 

464

232

1 418

Asie et Océanie (hors Japon)

974

 

 

 

 

974

Japon

73

 

 

 

 

73

Total *

4 626 493

55 999

32 248

43 041

36 024

4 558 221

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

27 011

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

55 627

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 529 605

* Dont encours clientèle sains restructurés pour 29 422 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

904 246

813 838

Autres pays de l'UE

141

388

Autres pays d'Europe

1

89

Amérique du Nord

8

18

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

28

41

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total

904 424

814 374

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

61 785

89 094

Autres pays de l'UE

5

5

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

13

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total

61 803

89 099

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

France (y compris DOM-TOM)

1 933 439

1 610 374

Autres pays de l'UE

5 056

3 714

Autres pays d'Europe

474

797

Amérique du Nord

1 453

1 315

Amériques Centrale et du Sud

253

122

Afrique et Moyen Orient

1 332

816

Asie et Océanie (hors Japon)

257

142

Japon

31

21

Organismes supra-nationaux

24 437

32 387

Total

1 966 732

1 649 688

Dettes rattachées

4 893

2 089

Valeur au bilan

1 971 625

1 651 777

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés.

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2008

31.12.2008

Arriérés de paiement sur créances non dépréciées

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties

et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable

des actifs

financiers en

souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

1 246

-1 597

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

109 969

5 143

521

 

115 633

33 034

-129 533

28 489

Administrations centrales

 

 

 

 

-

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

31 090

 

 

 

31 090

-

-78

 

Grandes entreprises

18 210

1 505

1

 

19 716

6 447

- 38 319

1 903

Clientèle de détail

60 669

3 638

520

 

64 827

26 587

- 91 136

26 586

Autres actifs financiers

 

 

 

 

-

 

 

 

Total

109 969

5 143

521

 

115 633

34 280

-131 130

28 489

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2007

31.12.2007

Arriérés de paiement sur créances non dépréciées

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable

des actifs financiers en

souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

1 192

-1 584

 

Instruments de dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Administrations centrales

 

 

 

 

-

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

-

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

-

 

 

 

Prêts et avances

130 587

5 831

439

102

136 959

30 768

-129 240

112 355

Administrations centrales

 

 

 

 

-

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

-

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

45 546

158

 

60

45 764

-

-668

 

Grandes entreprises

31 656

4 502

142

27

36 327

11 725

- 43 598

38 444

Clientèle de détail

53 385

1 171

297

15

54 868

19 043

- 84 974

73 911

Autres actifs financiers

 

 

 

 

-

 

 

 

Total

130 587

5 831

439

102

136 959

30 768

-129 240

112 355

Garanties non affectées

 

 

 

 

-

 

 

 

 

Opérations sur instruments dérivés – Risque de contrepartie.

 

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est représenté par le risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur de marché

Risque

de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque

de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

115

129

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

-

-

115

129

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

 

 

 

 

- dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Total

-

-

-

-

Incidence des accords de compensation

-

-

-

-

Total après effets des accords de compensation

-

-

115

129

 

3.2 Risques de marché. — (cf. rapport de gestion chapitre 5.2).

 

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

 

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

58 771

0

0

58 771

11 158

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

58 771

 

 

58 771

11 158

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

58 771

0

0

58 771

11 158

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

58 771

0

0

58 771

11 158

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 566

0

0

1 566

816

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 532

 

 

1 532

816

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

34

 

 

34

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

17

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

17

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

1 566

0

0

1 566

833

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

1 566

0

0

1 566

833

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

28 737

0

0

28 737

29 140

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

28 737

 

 

28 737

29 140

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

28 737

0

0

28 737

29 140

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

28 737

0

0

28 737

29 140

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 532

0

34

1 566

816

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 532

 

 

1 532

816

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

34

34

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

1 532

0

34

1 566

816

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

1 532

0

34

1 566

816

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Total encours

notionnel

Total encours

notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

1 607 200

1 484 472

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

1 601 782

1 483 154

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

5 418

1 318

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

 

Autres instruments :

0

154 630

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

154 630

. Autres

 

 

Sous total

1 607 200

1 639 102

. Opérations de change à terme

333

2 868

Total

1 607 533

1 641 970

 

Risques de taux.

 

(cf. rapport de gestion chapitre 5.3).

 

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées à durée déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

EUR

-

18 220

-

-

21 270

 

. Taux fixe

 

18 220

 

 

21 270

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

-

-

-

 

 

 

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

-

-

-

-

 

 

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

-

-

-

-

 

 

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

-

-

-

-

 

 

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

-

18 220

-

-

21 270

-

. Taux fixe

-

18 220

-

-

21 270

-

. Taux variable

-

-

-

-

-

-

 

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables).

 

Risque de change.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.2).

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

6 550 671

6 551 027

6 423 263

6 423 181

Autres devises de l'UE

4

4

6

158

USD

1 669

1 313

1 565

1 495

JPY

16

16

 

 

Autres devises

31

31

 

 

Total bilan

6 552 391

6 552 391

6 424 834

6 424 834

 

Risque de prix.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.2).

 

Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions.

Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

3.3 Risque de liquidité et de financement.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.4).

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

- le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,

- L’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité,

- L’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

253 750

140 983

20 742

122 825

538 300

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

797 570

506 353

1 621 422

2 181 496

5 106 841

Total

1 051 320

647 336

1 642 164

2 304 321

5 645 141

Créances rattachées

 

 

 

 

42 645

Dépréciations

 

 

 

 

129 533

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 558 253

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

2 965

 

 

1 973

4 938

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

666 525

506 783

1 565 205

1 883 042

4 621 555

Total

669 490

506 783

1 565 205

1 885 015

4 626 493

Créances rattachées

 

 

 

 

32 352

Dépréciations

 

 

 

 

129 240

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

4 529 605

 

Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

435 760

716 714

1 045 102

1 212 938

3 410 514

Dettes envers la clientèle

1 428 829

452 837

84 946

120

1 966 732

Total

1 864 589

1 169 551

1 130 048

1 213 058

5 377 246

Dettes Rattachées

 

 

 

 

12 991

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 390 237

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

428 959

752 807

1 017 817

1 221 938

3 421 521

Dettes envers la clientèle

1 477 012

43 550

7 796

121 330

1 649 688

Total

1 905 971

796 357

1 025 613

1 343 268

5 071 209

Dettes Rattachées

 

 

 

 

10 132

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 081 341

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

515

 

 

 

515

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables :

105 686

22 740

-

-

128 426

. Émis en France

105 686

22 740

 

 

 

. Émis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Total

106 201

22 740

-

-

128 941

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 358

Valeur au bilan

 

 

 

 

130 299

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

18 220

18 220

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

-

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

-

Titres et emprunts participatifs

 

 

457

 

457

Total

-

-

457

18 220

18 677

Dettes rattachées

 

 

 

 

149

Valeur au bilan

 

 

 

 

18 826

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

588

 

 

 

588

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

-

Titres de créances négociables :

60 139

89 320

-

-

149 459

. Émis en France

60 139

89 320

 

 

149 459

. Émis à l'étranger

 

 

 

 

-

Emprunts obligataires

 

 

 

 

-

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

-

Total

60 727

89 320

-

-

150 047

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 041

Valeur au bilan

 

 

 

 

151 088

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

21 270

21 270

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

-

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

-

Titres et emprunts participatifs

 

 

457

 

457

Total

-

-

457

21 270

21 727

Dettes rattachées

 

 

 

 

232

Valeur au bilan

 

 

 

 

21 959

 

3.4 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.5)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur.

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie.

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise.

 

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

positive

négative

positive

négative

Couverture de juste valeur

58 402

28 014

1 445 223

9 556

28 995

1 369 049

Taux d'intérêt

58 402

28 014

1 445 223

9 556

28 995

1 369 049

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

369

723

43 697

1 602

145

58 389

Taux d'intérêt

369

723

43 697

1 602

145

58 389

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

58 771

28 737

1 488 920

11 158

29 140

1 427 438

 

3.5 Risques opérationnels.

(cf. rapport de gestion chapitre 5.6)

 

Le risque opérationnel est le risque de pertes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures, personnels, systèmes interne ou à des évènements externes et qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels avec dans un premier temps l’outil « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales, permettant par une approche qualitative et quantitative d’apprécier le niveau d’exposition d’une entité à ces risques opérationnels avérés et potentiels dans l’ensemble des métiers et fonctions (opérationnelles et support) qui la concernent et de recenser, de qualifier et de coter ces risques opérationnels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et continuelle permet de recenser et de collecter les risques opérationnels avérés et d’en mesurer les fréquences et les impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel qui doit figurer dans le tableau de bord de l’entité, d’en analyser l’évolution et ses composantes afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices, d’alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées, ou de fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurance et/ou pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité.

 

3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires.

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droits français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

* 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007 ;

* 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008 ;

* 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2009.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.

Au 31/12/08, comme au 31/12/07, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France répond à ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat.

 

4.1 Produits et Charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 648

2 424

Sur opérations internes au Crédit Agricole

31 736

34 098

Sur opérations avec la clientèle

225 909

195 795

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

19

 

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 136

7 140

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

57 313

58 295

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

325 761

297 752

Sur opérations avec les établissements de crédit

-175

-138

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-140 426

-126 812

Sur opérations avec la clientèle

-25 372

-13 424

Actifs financiers disponibles à la vente

-197

-1

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-7 559

-4 713

Sur dettes subordonnées

-851

-939

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-55 526

-59 106

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-230 106

-205 133

(1) dont 4 678 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement

(2) dont 3 688 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat

 

4.2 Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

286

-175

111

266

-170

96

Sur opérations internes au Crédit Agricole

15 106

-7 853

7 253

12 814

-5 153

7 661

Sur opérations avec la clientèle

25 585

-116

25 469

23 613

-146

23 467

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

25

 

25

21

 

21

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

2 908

-383

2 525

2 185

-355

1 830

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

39 663

-4 507

35 156

38 855

-4 786

34 069

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

13 876

-106

13 770

12 673

-13

12 660

Produits nets des commissions

97 449

-13 140

84 309

90 427

-10 623

79 804

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-422

358

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

372

484

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

100

99

Résultat de la comptabilité de couverture

 

1

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

50

942

 

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture.

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

2008

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 416

 

1 416

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

 

1 416

-1 416

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts

23 960

74 481

-50 521

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

57 201

6 680

50 521

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

 

 

 

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

82 577

82 577

-

 

(en milliers d'euros)

2007

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

 

 

 

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts

15 711

7 329

8 382

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

1 676

10 058

-8 382

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

 

 

 

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

17 387

17 387

 

 

4.4 Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dividendes reçus

23 955

23 016

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

5 754

5 187

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable) (1)

-13

-7

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

29 696

28 196

(1) Sacam Fireca SAS : 13 K€

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-2

221

Autres produits (charges) nets

18 307

19 352

Produits (charges) des autres activités

18 305

19 573

 

4.6 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Charges de personnel

70 303

71 137

Impôts et taxes

4 067

4 003

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

37 016

35 902

Charges d'exploitation

111 386

111 042

 

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(en milliers d’euros)

Cabinet Ernst & Young

Cabinet KPMG

Total

2008

2008

2008

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

82

72

154

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes

 

 

 

Total

82

72

154

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dotations aux amortissements

6 893

7 218

Dotations aux dépréciations

 

 

Total

6 893

7 218

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dotations aux provisions et aux dépréciations

- 37 648

-31 990

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

- 36 813

-30 273

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-145

 

Engagements par signature

 

- 345

Risques et charges

-690

-1 372

Reprises de provisions et de dépréciations

25 736

27 113

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

25 374

23 930

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

160

232

Engagements par signature

8

1 282

Risques et charges

194

1 669

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

- 11 912

-4 877

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

- 1 690

- 530

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 018

750

Décotes sur crédits restructurés

-489

 

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

 

 

Coût du risque

- 13 073

-4 657

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs:

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

364

783

Plus-values de cession

382

795

Moins-values de cession

-18

-12

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

364

783

 

4.10. Impôts.

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Charge d'impôt courant

-24 058

-25 123

Charge d'impôt différé

-873

-1 483

Charge d'impôt de la période

-24 931

-26 606

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté.

 

Au 31/12/2008 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

97 027

34,43%

33 406

Effet des différences permanentes

 

 

-4 208

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-3 316

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-94

Effet des autres éléments

 

 

-857

Taux et charge effectif d'impôt

 

25,70%

24 931

 

Au 31/12/2007 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

99 000

34,43%

34 086

Effet des différences permanentes

 

 

-3 627

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-899

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-100

Effet des autres éléments

 

 

-2 854

Taux et charge effectif d'impôt

 

26,87%

26 606

 

5. Informations sectorielles.

 

Formation du produit net bancaire par secteur :

 

 

31/12/2008

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

95 655

 

95 655

Revenus des titres à revenus variables

 

50

50

Produits nets des commissions

84 309

 

84 309

Produits nets sur opérations financières

 

29 696

29 696

Autres produits nets d’exploitation

18 305

 

18 305

Produit net bancaire

198 269

29 746

228 015

 

 

31/12/2007

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

92 619

 

92 619

Revenus des titres à revenus variables

 

942

942

Produits nets des commissions

79 804

 

79 804

Produits nets sur opérations financières

 

28 196

28 196

Autres produits nets d’exploitation

19 573

 

19 573

Produit net bancaire

191 996

29 138

221 134

 

6. Notes relatives au bilan.

 

6.1 Caisse, Banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

27 449

 

25 159

 

Banques centrales

2 804

 

2 962

 

Total en principal

30 253

0

28 121

0

Créances / Dettes rattachées

 

 

 

 

Valeur au bilan

30 253

0

28 121

0

 

6.2 Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

2 240

833

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

7 216

7 181

Juste valeur au bilan

9 456

8 014

Dont Titres prêtés

 

 

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

674

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

597

0

* Titres cotés

349

 

* Titres non cotés

248

 

- Actions et autres titres à revenu variable

77

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

77

 

Instruments dérivés

1 566

833

Juste valeur au bilan

2 240

833

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 046

7 181

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

7 046

7 181

* Titres cotés

 

7 181

* Titres non cotés

7 046

 

- Actions et autres titres à revenu variable

0

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

 

 

Juste valeur au bilan

7 046

7 181

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

1 566

816

Passifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

 

 

Juste valeur au bilan

1 566

816

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

1 566

816

Juste valeur au bilan

1 566

816

 

6.3 Instruments dérivés de couverture.

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4 Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

217 574

226 046

* Titres cotés

 

226 046

* Titres non cotés

217 574

 

- Actions et autres titres à revenu variable

284 388

506 184

* Titres cotés

 

100

* Titres non cotés

284 388

506 084

Total des titres disponibles à la vente

501 962

732 230

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

19

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

501 981

732 230

(1) dont 714K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

217 574

15 007

2 323

226 046

Actions et autres titres à revenu variable

9 290

708

66

6 030

Titres de participation non consolidés

275 098

9 350

111 239

500 154

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Créances rattachées

19

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

501 981

25 065

113 628

732 230

Impôts

 

-5 980

-823

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

19 085

112 805

 

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

1 735

2 965

dont comptes ordinaires débiteurs sains

1 735

2 965

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

1 973

Autres prêts et créances

 

 

Total

1 735

4 938

Créances rattachées

3

8

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 738

4 946

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

146 329

129 026

Comptes et avances à terme

364 636

599 316

Prêts subordonnés

25 600

25 600

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

536 565

753 942

Créances rattachées

7 499

7 460

Dépréciations

 

 

Valeur nette

544 064

761 402

Valeur nette au bilan

545 802

766 348

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations avec la clientèle (1)

 

 

Créances commerciales

6 576

8 104

Autres concours à la clientèle

4 942 647

4 541 653

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

43 000

43 000

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 220

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

90 273

5 852

Comptes ordinaires débiteurs

22 125

20 726

Total

5 106 841

4 621 555

Créances rattachées

35 143

32 344

Dépréciations

-129 533

-129 240

Valeur nette

5 012 451

4 524 659

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

 

 

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

 

 

Valeur nette au bilan

5 012 451

4 524 659

(1) dont 46 985 K€ apportés en garantie à Casa dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l’Economie Françaises (SFEF). La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France conserve l’intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2008

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances clientèle

129 240

 

38 549

-38 256

 

 

129 533

dont dépréciations collectives

53 157

 

 

-1 269

 

 

51 888

dont risque sectoriels

2 470

 

1 717

-1 225

 

 

2 962

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

1 584

 

13

 

 

 

1 597

Autres actifs financiers

56

 

145

-160

 

 

41

Total des dépréciations des actifs financiers

130 880

 

38 707

-38 416

 

 

131 171

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2007

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances clientèle

132 921

 

34 545

-38 226

 

 

129 240

dont dépréciations collectives

55 710

 

 

-2 553

 

 

53 157

dont risques sectoriels

 

 

2 470

 

 

 

2 470

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

2 019

 

7

-442

 

 

1 584

Autres actifs financiers

288

 

 

-232

 

 

56

Total des dépréciations des actifs financiers

135 228

 

34 552

-38 900

 

 

130 880

 

6.7 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

3 630

3 791

dont comptes ordinaires créditeurs

871

827

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

3 630

3 791

Dettes rattachées

26

27

Valeur au bilan

3 656

3 818

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

2 257

Comptes et avances à terme

3 406 884

3 415 473

Total

3 406 884

3 417 730

Dettes rattachées

8 072

8 016

Valeur au bilan

3 414 956

3 425 746

Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

3 418 612

3 429 564

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Comptes ordinaires créditeurs

1 214 007

1 262 407

Comptes d'épargne à régime spécial

24 437

32 387

Autres dettes envers la clientèle

728 288

354 894

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

1 966 732

1 649 688

Dettes rattachées

4 893

2 089

Valeur au bilan

1 971 625

1 651 777

 

6.8 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Effets publics et valeurs assimilées

20 910

20 954

Obligations et autres titres à revenu fixe

148 047

132 119

Total

168 957

153 073

Créances rattachées

3 197

2 739

Dépréciations

 

 

Valeurs nettes au bilan

172 154

155 812

 

6.9 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

515

588

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

128 426

149 459

. Émis en France

128 426

149 459

. Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

128 941

150 047

Dettes rattachées

1 358

1 041

Valeur au bilan

130 299

151 088

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

18 220

21 270

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

457

457

Total

18 677

21 727

Dettes rattachées

149

232

Valeur au bilan

18 826

21 959

 

6.10 Actifs et passifs d’impôts différés :

 

Impôts différés - Actif

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Provisions pour risques et charges non déductibles

23 091

23 179

Charges à payer non déductibles

786

1 187

Couvertures de Flux de Trésorerie

250

47

Autres impôts différés actif

31 987

13 453

Total impôt différé actif

56 114

37 866

 

Impôts différés - Passif

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs disponibles à la vente

813

3 493

Couvertures de Flux de Trésorerie

112

536

Autres différences temporaires

 

 

Autres impôts différés passif

28 945

10 155

Total impôt différé passif

29 870

14 184

 

Les impôts différés actif et passif sont compensés au bilan.

 

6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers.

 

Comptes de régularisation actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Autres actifs

52 000

47 495

Comptes de stocks et emplois divers

107

107

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

31 592

29 054

Comptes de règlements

20 301

18 334

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

66 387

76 713

Comptes d'encaissement et de transfert

30 801

47 096

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

2

 

Produits à recevoir

34 782

28 904

Charges constatés d'avance

802

713

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

118 387

124 208

 

Comptes de régularisation passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Autres passifs (1)

55 411

49 982

Comptes de règlements

19 387

15 510

Créditeurs divers

30 089

29 469

Versement restant à effectuer sur titres

5 935

4 803

Autres

 

200

Comptes de régularisation

52 796

52 034

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

6 458

11 891

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

22 430

18 124

Charges à payer

23 908

21 947

Autres comptes de régularisation

 

72

Valeur au bilan

108 207

102 016

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12 Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations

de périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2008

Valeur brute

125

 

 

-58

 

 

67

Amortissements et dépréciations

-13

 

-2

 

 

 

-15

Valeur nette au bilan

112

 

-2

-58

 

 

52

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations

de périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2007

Valeur brute

177

 

 

-52

 

 

125

Amortissements et dépréciations

-27

 

-2

16

 

 

-13

Valeur nette au bilan

150

 

-2

-36

 

 

112

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

 

6.13 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations

de périmètre

Augmentations (Acquisitions,

regroupements d'entreprises

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2008

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

117 148

 

3 595

-1 238

 

 

119 505

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-70 679

 

-6 851

1 046

 

 

-76 484

Valeur nette au bilan

46 469

 

-3 256

-192

 

 

43 021

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6877

 

25

 

 

 

6 902

Amortissements et dépréciations

-6075

 

-42

 

 

 

-6 117

Valeur nette au bilan

802

 

-17

 

 

 

785

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations

de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde

31.12.2007

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

112 714

 

5 114

-680

 

 

117 148

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-63 841

 

-7 179

341

 

 

-70 679

Valeur nette au bilan

48 873

 

-2 065

-339

 

 

46 469

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6854

 

23

 

 

 

6 877

Amortissements et dépréciations

-6036

 

-39

 

 

 

-6 075

Valeur nette au bilan

818

 

-16

 

 

 

802

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

6.14 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations de

périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2008

Risques sur les produits épargne logement

10 757

 

1 502

 

-1 073

 

 

11 186

Risques d’exécution des engagements par signature

219

 

 

 

-8

 

 

211

Risques opérationnels

938

 

142

-42

-8

 

 

1 030

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

730

 

 

 

-45

 

 

685

Litiges divers

2 933

 

416

-226

-231

 

 

2 892

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

103

 

508

-149

-18

 

 

444

Provisions

15 680

 

2 568

-417

-1 383

 

 

16 448

(1) provision pour médaille du travail

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2007

Risques sur les produits épargne logement

10 498

 

2 451

 

-2 192

 

 

10 757

Risques d’exécution des engagements par signature

1 156

 

345

-557

-725

 

 

219

Risques opérationnels

4 845

 

513

-382

-4 038

 

 

938

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

730

 

1 060

-818

-242

 

 

730

Litiges divers

1 885

 

1 686

-72

-566

 

 

2 933

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

97

 

145

-134

-5

 

 

103

Provisions

19 211

 

6 200

-1 963

-7 768

 

 

15 680

(1) provision pour médaille du travail

 

Provision épargne logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

684 231

646 567

Ancienneté de plus de 10 ans

403 119

515 055

Total plans d'épargne-logement

1 087 350

1 161 622

Total comptes épargne-logement

261 347

272 105

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 348 697

1 433 727

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2008 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

15 911

13 477

Comptes épargne-logement :

54 457

51 387

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

70 368

64 864

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 213

1 732

Ancienneté de plus de 10 ans

2 016

2 570

Total plans d'épargne-logement

4 229

4 302

Total comptes épargne-logement

6 958

6 455

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 187

10 757

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

4 302

495

569

 

4 228

Comptes épargne-logement :

6 455

1 007

504

 

6 958

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 757

1 502

1 073

0

11 187

 

6.15 Capitaux propres.

 

— Composition du capital au 31 décembre 2008.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au

01.01.2008

Nombre de

titres émis

Nombre de

titres remboursés

Nombre de titres au

31.12.2008

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

Dont part du Public

225 000

 

 

224 561

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

Dont part Caisses Locales

 

 

 

439

Parts sociales

3 019 289

16

16

3 019 289

Dont 59 Caisses Locales

3 018 808

16

16

3 018 808

Dont 30 administrateurs de la CR

480

 

 

480

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

4 325 708

16

16

4 325 708

 

La valeur nominale des titres est de 10,00 € et le montant total du capital est 43 257 K€.

 

— Résultat par action.

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales, et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes.

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres :

 

Année de rattachement du dividende

Par CCI

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2005

 

2,8

0,36

2006

 

3,55

0,37

2007

 

4,25

0,38

Prévu 2008

 

4,30

0,38

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2008.

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2008 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 20/03/2009.

Le texte de la résolution est le suivant :

L’assemblée générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice comme suit :

— Réserve légale : 41 626 791,16 €

— Dotations aux autres réserves : 13 875 597,05 €

— Intérêts aux parts sociales au taux de 3,80% : 1 147 147,42 €

— Rémunération des certificats coopératifs d’associés : 5 617 601,70 €.

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations.

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Salaires et traitements

37 357

38 229

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

3 899

3 910

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 291

1 306

Autres charges sociales

14 477

14 480

Intéressement et participation

8 350

8 263

Impôts et taxes sur rémunération

4 929

4 949

Total charges de personnel

70 303

71 137

 

Dont indemnités liées à la retraite pour 901 K€

Dont Autres avantages à long terme : Médailles du travail pour 78 K€

 

7.2 Effectif fin de période :

 

Effectifs

31.12.2008

31.12.2007

France

1 208

1 241

Etranger

 

 

Total

1 208

1 241

 

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12/n-1

19 573

21 086

20 365

18 349

16 593

Ecart de change

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

840

821

866

692

706

Coût financier

945

894

769

871

812

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

-5 575

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 855

-1 365

-536

-421

-419

(Gains) / pertes actuariels

969

-1 863

351

185

656

Dette actuarielle au 31/12/n

14 897

19 573

21 815

19 676

18 348

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Détail de la charge comptabilisée au résultat

Coût des services rendus sur l'exercice

840

821

866

692

706

Coût financier

945

894

769

871

812

Rendement attendu des actifs sur la période

-805

-844

-788

-766

-65

Amortissement du coût des services passés

 

-217

638

1 469

644

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

292

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 272

654

1 485

2 266

2 097

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

19 896

21 107

19 694

18 325

12 973

Ecart de change

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

805

844

788

766

65

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

677

- 1 646

-287

- 1 284

12

Cotisations de l'employeur

961

956

1 356

2 321

5 695

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

- 5 576

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

-13

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées

- 1 855

- 1 365

-444

-421

-419

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

14 908

19 896

21 107

19 694

18 326

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Position nette

Dette actuarielle nette fin de période

14 897

19 573

21 815

19 676

18 348

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

14 908

19 896

21 107

19 694

18 326

Position nette (passif) / actif fin de période

11

323

-708

18

-22

 

Information sur les actifs des régimes Indemnites de fin de carrière

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Composition des actifs

 

 

 

 

 

-% d'obligations

81,2%

75,1%

71,3%

78,0%

77,0%

-% d'actions

9,2%

17,1%

19,2%

19,0%

13,0%

-% autres actifs

9,6%

7,8%

9,5%

3,0%

10,0%

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Taux d'actualisation (1)

5,22%

4,91%

4,24%

3,81%

4,86%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4%

4%

4%

4%

4%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4,15%

4,05%

4,20%

4,30%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

3,33%

3,33%

3,33%

3,33%

3,33%

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles d'engagements

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Information sur les actifs des régimes (1) Retraites des Présidents

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Composition des actifs

 

 

 

 

 

-% d'obligations

81,1%

70,5%

71,3%

78,0%

77,0%

-% d'actions

9,1%

19,6%

19,2%

19,0%

13,0%

-% autres actifs

9,8%

9,9%

9,5%

3,0%

10,0%

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Taux d'actualisation (2)

4,71%

4,73%

4,06%

3,41%

4,23%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,05%

4,05%

4,05%

4,05%

4,05%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4,15%

4,05%

4,30%

4,30%

Taux attendus d'augmentation des salaires (3)

2,00%

2,00%

2,00%

2,00%

2,00%

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) situation au 30/11/08

(2) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles d'engagements

(3) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Information sur les actifs des régimes (1) Retraite des cadres dirigeants

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Composition des actifs

 

 

 

 

 

-% d'obligations

81,1%

70,5%

71,3%

78,0%

77,0%

-% d'actions

9,1%

19,6%

19,2%

19,0%

13,0%

-% autres actifs

9,8%

9,9%

9,5%

3,0%

10,0%

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Taux d'actualisation (2)

4,71%

4,86%

4,17%

 

 

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,05%

4%

4%

 

 

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4,15%

4,00%

 

 

Taux attendus d'augmentation des salaires (3)

5,00%

5,00%

5,00%

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) situation au 30/11/2008

(2) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles 

(3) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

7.5 Autres engagements sociaux.

 

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2008 s’élève à 1 766 milliers d’euros.

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2009. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de résultat brut d’exploitation d’activité.

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2008 s’élève à 6 640 milliers d’euros.

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagements futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2008 s’élève à 685 milliers d’euros.

 

7.6 Rémunérations de dirigeants.

 

Avantage à court terme : 1 993 K€.

Avantage postérieurs à l’emploi : 1 019 K€.

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties.

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

904 424

814 518

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

0

144

. Engagements en faveur de la clientèle

904 424

814 374

Ouverture de crédits confirmés

631 244

556 143

- Ouverture de crédits documentaires

11

344

- Autres ouvertures de crédits confirmés

631 233

555 799

Autres engagements en faveur de la clientèle

273 180

258 231

Engagements de garantie

61 824

89 099

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

21

0

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

21

 

Autres garanties

 

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

61 803

89 099

Cautions immobilières

15 740

19 890

Garanties financières

13 638

35 323

Autres garanties d'ordre de la clientèle

32 425

33 886

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

174

33 174

. Engagements reçus d'établissements de crédit

174

33 174

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 283 838

1 116 119

. Engagements reçus d'établissements de crédit

52 721

31 936

. Engagements reçus de la clientèle

1 231 117

1 084 183

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

155 831

156 571

Autres garanties reçues

1 075 286

927 612

 

Garanties détenues.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas obtenus d’actifs par prise de possession de garantie.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

70

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total

 

70

 

9. Juste valeur des instruments financiers.

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur

au bilan

Valeur de

marché estimée

Valeur

au bilan

Valeur de

marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

545 802

545 802

766 348

766 348

Prêts et créances sur la clientèle

5 012 451

4 663 309

4 524 659

4 524 659

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

172 154

167 774

155 812

151 191

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

3 418 612

3 429 268

3 429 564

3 428 100

Dettes envers la clientèle

1 971 625

1 971 625

1 651 777

1 651 777

Dettes représentées par un titre

130 299

130 299

151 088

150 796

Dettes subordonnées

18 826

18 826

21 959

21 959

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10. Événements postérieurs à la clôture.

 

Néant.

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2008 :

 

Liste des filiales, coentreprises

et entreprises associées

Pays

d'implantation

Méthode de

consolidation au 31.12.2006

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2008

31.12.2007

59 Caisses Locales

France

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

 

Détail du périmètre de consolidation :

Liste des Caisses Locales consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31/12/2008.

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

CONTRES

10 PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

COURVILLE SUR EURE

53 R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

DEPARTEMENTALE

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

MAINTENON

4 PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

MOREE

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

OUCQUES

7 RUE DE L EGLISE

41290 OUCQUES

OUZOUER LE DOYEN

PL.DE L'EGLISE

41160 OUZOUER LE DOYEN

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ROMORANTIN

20 AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

SELOMMES

3 R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

SENONCHES

16 PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

VILLEDIEU

PL.MONUMENT AUX MORT-VILLEDIEU

41800 VILLEDIEU

VOVES

13.15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

 

VI. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les états consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations.

 

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Comme indiqué dans les notes 1.3. et 3.1 de l’annexe, la Caisse Régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives.

 

— La note 1.3. de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et avons vérifié la correcte application des principes retenus par la Caisse Régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

 

— Dans le cadre de l’arrêté des comptes, la Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers, Nous avons revu et testé les processus mis en place par la Direction, les hypothèses retenues et paramètres utilisés, et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par la Caisse Régionale.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique.

 

Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur correspondance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Toulouse, le 27 février 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A.

 

Pascal Brouard

Frank Astoux

 

VII. — Rapport de gestion.

 

1. Contexte économique et financier 2008.

 

Les tensions qui sont apparues pour la première fois sur les marchés financiers américains dans le courant de l’été 2007 se sont transformées en véritable crise financière mondiale durant l’automne 2008. À mesure que la crise s’est intensifiée, les effets de ces troubles financiers se sont peu à peu fait sentir de façon plus marquée dans les pays en développement, l’aversion au risque entraînant une montée en flèche des spreads appliqués à ces pays, une chute de leurs marchés des valeurs et de leurs taux de change, ainsi qu’un déclin des apports de capitaux qui leur sont destinés. Dans ce contexte, les perspectives de croissance des pays à revenu élevé comme des pays en développement se sont nettement dégradées, et il y a de grandes chances que le niveau de croissance mondiale tombe de 2,5 % en 2008 à 0,9 % en 2009.

 

L’aggravation de la conjoncture financière a atteint son paroxysme en septembre 2008 avec l’effondrement subit de plusieurs grands établissements financiers aux États-Unis, faisant craindre la possibilité que l’escalade des pressions financières pose un risque systémique pour l’ensemble du système financier international. Aux États-Unis et en Europe, les autorités ont pris des mesures exceptionnelles pour stabiliser le système bancaire et relancer les marchés du crédit. Mais à mesure que les conditions d’accès au crédit se resserraient, les marchés émergents ont commencé à ressentir les effets de cette contraction du crédit et des marchés des capitaux dans les pays à revenu élevé, et ces effets vont se renforcer même si les mesures prises pour consolider les systèmes bancaires commencent dans le même temps à porter leurs fruits.

 

On s’attend à ce que les États-Unis, le Japon et les pays de la zone euro entrent ensemble en récession durant le second semestre 2008, avant qu’un redressement progressif ne commence à se faire jour dans la première moitié de 2009.

 

Suite à la flambée intervenue dans les prix du pétrole brut, des matières premières et des produits alimentaires entre 2006 et le milieu de 2008, les prix pétroliers ayant augmenté de quelque 150 % par rapport à leur niveau de 2005 pour atteindre un niveau record de 145 dollars le baril et ceux des produits alimentaires (céréales en particulier) ayant progressé d’environ 75 %, un recul s’est amorcé en grande partie du fait que le spectre de la récession a réduit les attentes en matière de demande d’énergie, de métaux, de produits alimentaires et d’aliments pour animaux.

 

Le recul progressif des prix offrira un répit relatif sur le front de l’inflation, ce qui libérera un certain espace budgétaire pour la prise de mesures anticycliques, tout en entraînant d’importantes variations dans les soldes courants au niveau mondial durant les années qui viennent.

 

L’économie française n’est pas encore entrée officiellement en récession, mais tous les indicateurs avancés annoncent un repli marqué de l’activité, d’une ampleur comparable à la récession de 1993. Les enquêtes de confiance dans l’industrie signalent ainsi une récession profonde dans le 4ème trimestre 2008, avec notamment un effondrement de la production automobile. Par ailleurs, les indicateurs dans les services et le bâtiment indiquent un freinage supplémentaire. Enfin, malgré le reflux de l’inflation, la consommation des ménages reste quasi-stagnante.

 

La crise financière a fortement ébranlé les places boursières mondiales et a engendré une forte volatilité. Le CAC 40 déjà très bousculé fin 2007, se situait à 5614 points au 31 décembre 2007. Un an plus tard, il est à 3217 points soit -42.8%. Après plusieurs baisses consécutives de ses taux directeurs par la BCE, les marchés monétaires ont également été bouleversés : les taux à 3 mois affichent une forte baisse (- 200 points de base sur l’année), l’Eonia est porté à 2.35% contre 3.9% en début d’année, les taux longs, qui ont augmenté au cours du premier semestre, ont chuté également en fin d’année. Le coût de la liquidité reflète les tensions sur les marchés interbancaires, ainsi au plus fort de la crise financière (entre le 15/09 et le 15/10/2008) le spread sur le 3 mois est porté à 185 points de base et revenu à 110 points de base fin décembre, compte tenu des interventions de la Banque Centrale Européenne sur ces taux directeurs.

 

Dans ce contexte tumultueux, les banques françaises semblent mieux résister que leurs voisines européennes, bien qu’ayant dû elles aussi enregistrer des provisions pour dépréciations d’actifs. Le Groupe Crédit Agricole, pour les 9 premiers mois de l’année, est le premier partenaire financier de l’économie française avec un encours global de crédits portés par les Caisses régionales et LCL de 420 milliards d’euros; le Groupe a maintenu un très fort développement de ses concours aux PME (+ 19,2%) ainsi qu’une croissance significative de ses crédits à l’habitat (+ 8,5%) sur la période septembre 2007 à septembre 2008.

 

Malgré le ralentissement de la production des crédits en Caisses Régionales (-8,3%), les encours progressent de 6,7% et notamment +7,2% pour les financements habitat. La collecte, quant à elle, recule de 0,8%, impactée tout d’abord par l’évolution défavorable des marchés boursiers, mais aussi par la « bataille » du Livret A amorcée dès le second semestre entre l’ensemble des établissements financiers.

 

2. L’activité de la Caisse Régionale Val de France.

 

Dans le domaine de la collecte de ressources, l’activité fut globalement en décroissance de 0,2% ; avec comme évènements majeurs l’impact négatif des marchés financiers sur la collecte tierce et l’anticipation de la commercialisation du Livret A pour l’ensemble des établissements financiers à compter de 2009.

 

L’activité crédit est restée soutenue pour les particuliers, notamment en terme de projets d’habitat; les marchés de l’agriculture, des entreprises et des collectivités publiques ont également largement participé à la performance de l’année. Qu’il s’agisse des activités traditionnelles que sont collecte et crédits ou de diversification, telles les assurances des biens et personnes, la Caisse Régionale poursuit l’enrichissement de ses gammes de façon à proposer à sa clientèle des produits et services indispensables au quotidien dans un contexte chahuté.

 

En 2008, la collecte nette annuelle est négative de 13,8 millions d’€ contre +445,5 millions d’€ en 2007 et génère globalement une diminution d’encours de -0,2% ou -2,2% en collecte globale.

 

L’encours de dépôts à vue diminue de -3,4% au 31-12-2008, avec toutefois une moyenne annuelle des encours en solde moyen journalier en progression de 2,5%. La collecte monétaire rémunérée poursuit sa performance en 2008, favorisée par l’attractivité des taux proposés aux clients mais aussi par les taux majorés servis aux Livrets « Fidélité » et aux livrets « pré-réservation Livret A », soit globalement +70%.

 

Les encours d’épargne traditionnelle régressent à hauteur de -4,0% (après avoir augmenté en 2007 de 2,1%). Les encours d’Epargne logement diminuent de -6,2% ; les livrets ont un niveau d’encours légèrement inférieur à 2007, soit -0,6% contre une performance 2007 de 5,7%.

 

L’encours de collecte tierce évolue de -4,8% contre +3,3% en 2007, soit une diminution de la collecte de 160 millions d’€ contre +106 millions € en 2007. Les évolutions boursières ont engendré un fort ralentissement de la ligne d’encours SICAV et FCP de -18,9%. Les encours d’assurance-vie de la gamme Prédica (+1,3%) et de la BGPI (-1,4%) ont une évolution plus mesurée qu’en 2007 et 2006.

 

La production de crédits à moyen et long terme en 2008 décroît de -3,6% par rapport à 2007. Les réalisations de l’année s'élèvent à 1.188 millions d’€ soit 44,2 millions d’€ de moins que l’année précédente. Le financement de l’habitat avec 521,4 millions d’€ et -14% représente 43,9% de la production totale de crédits 2008 contre 49,2% en 2007. La production de crédits à la consommation est inférieure de 9,3% à 2007 avec 137,2 millions d’€ et représentent 11,5 % de la production totale de crédits.

 

L’accompagnement des projets d’investissement progresse de 11,5% par rapport à 2007 à 530 millions d’€ et représente 44,6 % des nouveaux crédits avec des rythmes d’évolution assez différenciés selon les marchés auxquels ils s’adressent. Les financements consentis à l’agriculture et aux professionnels représentent 20% des financements, l’augmentation sur le marché de l’agriculture est de 21,5% contre une régression de -1% pour les financements aux professionnels. Par ailleurs, les crédits d’investissement aux entreprises enregistrent une belle performance : ils représentent 15,6% des financements de la Caisse Régionale avec une progression annuelle de 36,8% ; les financements aux collectivités régressent de 17,8%.

 

En 2008, la dynamique commerciale de Crédit Agricole Val de France est toujours impulsée par l’action des «moteurs » créés en 2006 ; ceux-ci par leurs animations régulières et plusieurs « temps forts » ont permis de rencontrer 140 000 clients soit +2,2% qu’en 2007 et de réaliser 486 000 entretiens. Le maillage du réseau s’intensifie et intègre de plus en plus les nouvelles technologies, avec l’ouverture de l’agence de Romorantin Sologne, la création du Centre d’Affaires de Dreux qui a vocation à conseiller les clients entrepreneurs de la périphérie mais aussi les clients professionnels des secteurs de Dreux et Vernouillet ; et enfin la création de l’agence Assurances multimédias, dont la mission est de conquérir de nouveaux clients par l’assurance et de prendre en charge des appels téléphoniques des clients.

 

Près de 17 000 nouveaux clients ont été conquis en 2008, dont près de 1 450 professionnels et agriculteurs. Nos performances sont en net repli (-11% par rapport à 2007), pénalisées par le ralentissement de l’activité habitat, par une action conquête moins structurée et des recommandations insuffisantes.

 

Avec une baisse du nombre de propositions et de devis en contrat d’assurance, 2008 restera une année inférieure à nos ambitions et aux réalisations de 2007. Nous enregistrons toutefois une croissance de 4,2% de notre portefeuille potentiel IARD et une quasi-stabilité de la prévoyance.

 

L’année 2008 aura été marquée par le succès rencontré auprès de nos clients de deux nouvelles cartes innovantes : la première carte « affinitaire » foot vendue à 2 000 exemplaires, la Cartwin dont la double action « crédit-comptant » et « assurances » a déjà séduit plus de 11 000 de nos clients.

 

Le nombre de connexions de nos clients au site Internet de la Caisse Régionale augmente à nouveau de 25% en 2008, et dépasse les 700 000 connexions par mois. De même, ce sont 22 000 appels Filvert mensuels qui assurent à nos clients une information téléphonique clé pour leur vie au quotidien. Enfin 3 400 clients excentrés du territoire de CA Val de France et désirant bénéficier d’une relation de nature « contact Agence » sont domiciliés dans l’Agence directe.

 

Le Crédit Agricole Val de France est une entreprise régionale engagée dans un développement durable de son territoire. Dans le cadre de notre politique mutualiste, une structure « Passerelle » a été créée en 2004, dont l’objectif est de permettre aux personnes fragilisées par les accidents de la vie (perte d’emploi, divorce, décès, maladie, jeunes sans soutien familial…) rencontrant des difficultés administratives, morales ou financières, étant de bonne foi et aptes à se prendre en charge, de bénéficier d’une assistance du Crédit Agricole Val de France. Des résultats concrets : 180 clients ont bénéficié d’un accompagnement. En 2007, le Crédit Agricole Val de France a signé avec l’UDAF 28 une convention de partenariat sur le micro crédit social. Cette signature permet de renforcer notre dispositif « Passerelle » ; ces crédits s’inscrivant dans le plan «Borloo». Dans ce cadre, l’UDAF s’engage à accompagner les emprunteurs et Val de France assure le dispositif crédit.

 

Le Crédit Agricole Val de France accompagne les initiatives locales : grâce à nos 700 administrateurs et nos 59 caisses locales, nous participons au financement de manifestations essentiellement dans le milieu associatif : culture, sport, éducation (ex : district de foot, UNSS, comité départemental de cyclisme, journées du patrimoine, rendez-vous de la créativité et reprise d’entreprises, comices agricoles, congrès des maires…) à l’échelle du canton jusqu’à nos deux départements. Nous accompagnons également des actions avec la fondation « Pays de France » et la fondation « Solidarité ».

 

Crédit Agricole Val de France, acteur du Développement Durable avec les actions mises en place : utilisation de papier recyclé, covoiturage entre les sites de Blois et Chartres avec 6 véhicules utilisant le bio-éthanol, suppression de la communication écrite sous forme papier, développement de la visio-conférence et de web-cam, récupération de piles, de cartouches d’encre et de toner au profit de l’association « Enfance et Partage », recyclage du papier et du carton par l’ensemble des collaborateurs et aménagement des agences avec le souci d’économies d’énergie. Aussi, le projet d’une agence aux normes « HQE » verra le jour à Chartres "Place des Epars " et la Caisse Régionale s'est engagée dans un processus « Bilan carbone ».

 

3. Les Comptes Sociaux 2008 de la Caisse Régionale.

 

Les comptes de la Caisse régionale au 31 décembre 2008, leader bancaire de la place, reflètent l’évolution dynamique de son activité malgré le contexte économique et boursier vécu cette année, la bonne maîtrise de ses charges et des risques qui tendent à progresser.

 

Le produit net bancaire s’accroît de 2,02 %, en regard de charges de fonctionnement nettes qui augmentent de 0,15%. Il en résulte un accroissement du résultat brut d'exploitation de +4,2 % à 104,5 millions d’€.

 

La gestion du risque génère une dotation nette de provisions de 13,07 millions d’€ contre 4,88 millions d’€ en 2007.

 

La Caisse Régionale dégage un résultat net après impôt de 62,27 millions d’€, soit +2,29 %.

 

Examinons plus en détail les comptes de la Caisse Régionale arrêtés à fin 2008.

 

3.1 Bilan au 31/12/2008.

 

Le total du bilan est de 6,6milliards d’€, en augmentation de 5,7 %.

 

Bilan (en millions d'€)

Actif

2008

2007

0/0

Interbancaire & Groupe

597,3

813,8

-26,6%

Créances sur la clientèle

4 973,3

4 572,1

8,8%

dont provisions

74,7

73,6

1,5%

Emplois de fonds propres

882,4

707,0

24,8%

Divers

155,1

156,6

-1,0%

Total

6 608,1

6 249,5

5,7%

Passif

2008

2007

0/0

Interbancaire & Groupe

3 437,9

3 447,1

-0,3%

dont avances

3 402,2

3 408,9

-0,2%

Collecte monétaire

2 101,9

1 803,0

16,6%

Provisions pour risques et charges

71,3

71,3

0,0%

Fonds propresyc FRBG/Dettes Sub

797,4

736,0

8,3%

Divers

137,4

131,2

4,7%

Bénéfice de l'exercice

62,3

60,9

2,2%

Total

66 081

6 249,5

5,7%

 

3.1.1 Ressources.

 

1. Les opérations interbancaires et internes du groupe Crédit agricole s'élèvent à 3,44 milliards d’€ et diminuent de 9,2 millions d’€ par rapport à 2007 ; ces ressources représentent quasi-intégralement les avances de Crédit Agricole SA, soit 50% des prêts à moyen et long terme réalisés sur avances traditionnelles avant le 1er janvier 2004 (0,328 milliard d’€), qui s’amortissent, auxquelles s’ajoutent les nouvelles avances globales (1,474 milliard d’€ ) et les avances miroir, quasi-stables (1,552 milliard d’€). Plus récemment, les avances SFEF (Soutien Financier à l’Economie Française) représentent 34,8 millions d’€ pour la Caisse Régionale.

 

2. La collecte monétaire conservée, sous la forme de dépôts à vue et dépôts à terme de nos clients, soit 2,1milliards d’€ est en accroissement de 16,6 % au 31 décembre 2008. Les dépôts à vue, y compris associés aux PEA, régressent de 3,4% ; la collecte rémunérée augmente de 343,2 millions d’€ soit +68,7% résultant des hausses successives des taux courts amplifiée par la politique de taux préférentiels récompensant la fidélité de nos clients depuis 2004 et par la pré-réservation livret A pour 170,8 millions d’€ (dont l’encours total sera en partie centralisée à la Caisse des Dépôts et Consignations courant 2009 et en collecte épargne pour la partie conservée).

 

3. Les provisions d’un montant de 71,3 millions d’€ sont stables par rapport à l’exercice précédent soit : provisions de 11,2 millions d’€ au titre de la collecte épargne logement (dotation nette de 0,4 Millions €), 5,2 millions d’€ en risques opérationnels et divers (dotation nette de 0,4 million d’€), provisions pour couverture de risques filières de 2,96 millions d’€ (dotation nette de 0,5 million d’€) et 51,9 millions d’€ en provisions collectives (reprise de 1,3 million €).

 

4. Les fonds propres atteignent 797 millions d’€ avant incorporation du résultat conservé et progressent de 8,3% soit 61,4 millions d’€ après dotation nette de 9,9 millions d’€ de FRBG. La mise en réserves du résultat conservé 2007 augmente le niveau des fonds propres de 54,8 millions d’€.

 

5. Les comptes de tiers et divers, soit 137,4 millions d’€ représentent les écritures de régularisation et instances envers les tiers et sont en augmentation de 6,2millions d’€ par rapport à 2007.

 

6. Enfin, le résultat net de l'exercice s'élève à 62,3 millions d’€ et progresse de 2,28%.

 

3.1.2 Emplois.

 

1. Les opérations interbancaires et Groupe s'élèvent à 597,3 millions d’€ et représentent principalement des excédents de trésorerie ; elles diminuent de 26,6% soit -216 millions d’€ par rapport à l'exercice précédent en raisons majeures : activité crédit, appels de fonds CA.s.a et diminution des placements de 214,7 millions d’€ (placements monétaires à terme et compte courant CA.s.a.)

 

2. Les créances sur la clientèle, nettes de provisions sur créances douteuses et litigieuses atteignent 4,97 milliards d’€ en progression de 8,8% et représentent 75% des emplois de la Caisse Régionale, contre 73% en 2007. A noter que le total des créances douteuses et litigieuses est en augmentation de 3,3 millions € à 107,7 millions d’€ et représente 2,15 % des encours globaux de crédits contre 2,27% en 2007.

 

3. Les emplois de fonds propres enregistrent une progression soutenue de 24,8% à 882,4 millions d’€ ; ceci résulte de l’encours de titres de placement et d’investissement en progression de 18,3 millions d’€ en raison de l’accroissement des excédents de fonds propres et deux appels de fonds significatifs du Groupe : 75,4 millions d’€ d’avances SAS La Boétie fin mars 2008 et 67,6 millions d’€ d’actions SAS La Boétie début juillet 2008.

Enfin, il a été réalisé pour 3,6 millions d’€ d'investissements contre 5,1 millions d’€ en 2007 et des amortissements qui s’élèvent à 6,9 millions € contre 7,2 millions € en 2007.

4. Les comptes divers s’élèvent à 155,1 millions d’€ et régressent de 0,9% ; ils sont constitués par les encaissements en cours auprès des tiers.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation : (information extra-comptable non auditée par les Commissaires aux Comptes).

 

 

31.12.2008

31.12.2007

Fonds propres de base (tier 1)

424 836

782 682

Fonds propres complémentaires (tier 2)

11 968

105 169

Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)

 

 

Déductions (1)

N/A

-343 331

Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d’assurance (si concerné)

 

N/A

Total des fonds propres prudentiels

436 804

544 520

(1) Désormais directement imputés sur les montants du tier 1 et du tier 2

 

4.1 Les engagements hors bilan.

 

Les engagements reçus pour 1 284 millions d’€ sont exclusivement des garanties de sociétés tierces (caution) pour des crédits consentis par la caisse régionale; la CAMCA cautionne 1 075 millions d’€ soit +15,9% par rapport à 2007.

 

Les engagements donnés pour 966 millions d’€, concernent les autorisations de crédits (OC) confirmées pour 631 millions d’€ soit +13,5% par rapport à 2007 et les autres engagements par signature donnés à la clientèle pour 273 millions d’€ dont 171,9 millions d’€ de crédits accordés non réalisés; -31% par rapport à 2007.

 

Le compte de résultat 2008.

 

Le compte de résultat (en milliers d'€uros)

2008

2007

Variation

Intérêts et produits assimilés

271 002

246 150

10,1 %

Intérêts et charges assimilés

-178 807

-150 827

18,6 %

Revenus des titres à revenu variable

27 803

23 502

18,3 %

Produits nets d'intérêts + revenus assimilés

119 998

118 825

1,0 %

Commissions produits

94 568

88 305

7,1 %

Commissions charges

-14 231

-11 758

21,0 %

Produits nets de commissions

80 337

76 547

5,0 %

Autres produits d'exploitation bancaire

18 847

17 257

9,2 %

Autres charges d'exploitation bancaire

-427

-479

-10,9 %

Autres produits nets

18 420

16 778

9,8 %

Gain ou perte s/op. du ptf de négociation

791

572

38,3 %

Gain ou perte s/op du ptf placement et ass.

3 060

5 473

-44,1 %

Produits nets sur opérations financières

3 851

6 045

-36,3 %

P.N.B.

222 606

218 195

2,0 %

Frais de personnel

-70 304

-71 025

-1,0 %

Autres frais administratifs

-40 872

-39 648

3,1 %

Dotations aux amortissements

-6 894

-7 220

-4,5 %

Résultat brut d'exploitation

104 536

100 302

4,2 %

Coût risque crédits + litiges

-13 074

-4 884

167,7 %

Résultat net sur actifs immobilisés

550

1 420

-61,3 %

Résultat courant

92 012

96 838

-5,0 %

Dotations nettes FRBG & prov. réglementées

-10 313

-10 848

-4,9 %

Résultat exceptionnel

0

0

NS

Charge fiscale

-19 432

-25 114

-22,6 %

Résultat net

62 267

60 876

2,28 %

 

4.1.1 Le produit net bancaire.

 

Le produit net bancaire s’élève à 222,6 millions d’€, en progression de 2,02% soit +4,4 millions d’€, par rapport à 2007 avec pour principales composantes :

 

1. La marge constituée des produits nets d'intérêts et revenus assimilés : 120 millions d’€ qui progresse de 1,0% soit 1,173 millions d’€. Ceci traduit, d’une part une croissance de 13,9 millions d’€ soit +7,6% des marges sur opérations avec la clientèle essentiellement, en regard d’un accroissement des charges d’intérêts sur les opérations internes au Groupe (avances) de 16 millions d’€ soit +17%; d’autre part l’augmentation substantielle des dividendes et intérêts assimilés reçus du Groupe: +4,36 millions d’€ soit +18,3 % à 27,8 millions d’€.

 

2. Les produits nets de commissions progressent de 5 % à 80,3 millions d’€ soit +3,8 millions d’€;

— Hausse de 4,7 % des commissions sur prestations de services financiers à 48,9 millions d’€ soit +2,2 millions d’€ composées par :

- les produits issus des moyens de paiement utilisés par nos clients augmentent de 3,16 % à 19,7 millions d’€ ;

- les produits nets de gestion d’opcvm et de titres diminuent de 6,15%,

- une progression des commissions assurance Iard et sécuricompte de 26,6% avec un retour à une sinistralité plus faible que les deux exercices précédents,

- des commissions assurance-vie de 0,85% à 10,54 millions d’€, le volume de souscriptions brutes étant inférieur à celui de 2007.

 

— Régression des commissions sur opérations internes au crédit agricole de -6,3 % soit à 5,8 millions d’€, impactées par le coût de la liquidité à hauteur 0,8 millions d’€,

— Progression de 8,5% des commissions sur opérations avec la clientèle (autres qu’issues des moyens de paiement) qui atteignent 25,5 millions d’€.

 

3. Les autres produits nets d'exploitation progressent de 9,8 % soit +1,6 millions d’€ à 18,4 millions d’€ ;

 

4. Les produits nets sur opérations financières s’élèvent à 3 millions d’€ contre 5,4 millions d’€ en 2007 soit une régression de 44%, s’expliquant par 2,4 millions d’€ de provisions pour dépréciation sur titres de placement.

 

4.1.2 Les charges de fonctionnement.

 

Les charges de fonctionnement augmentent de 0,15 % à 118,07 millions d’€.

 

1. Les frais de personnel qui concentrent 59,5% des charges de l’entreprise régressent de -1,02% à 70,3 millions d’€ (-0,72 million d€). L’évolution des salaires et charges de personnel est légèrement positive de 0,15% soit +0,09 million d’€, en raison de l’accroissement des indemnités de départs en retraite (+0,48 million d’€ brut) et malgré une diminution des effectifs. Les sommes dégagées au titre de la participation des salariés et de l’accord d’intéressement évoluent à la hausse, compte tenu du nouvel accord d’intéressement signé en 2007 et de l’évolution du résultat net, à 8,35 millions d’€ soit +0,08 millions d’€ (+1,04%) contre 8,26 millions d’€ en 2007.

 

2. Les autres frais administratifs diminuent de 3,09% pour atteindre 40,9 millions d’€ ; avec les Services extérieurs +2 ,3% à 37,8 millions d’€.

 

3. Les dotations aux amortissements diminuent de 4,5% à 6,9 millions d’€. Il est rappelé que depuis 1999 l'essentiel des investissements informatiques profitant à la Caisse Régionale est réalisé par le GIE Synergie.

 

4.1.3 Le résultat brut d'exploitation.

 

Synthèse d’une progression de 2,02% du produit net bancaire et de charges en évolution contenue à +0,15%, le résultat brut d'exploitation s’adjuge +4,2% à 104,5 millions d’€. Cette progression contribue à un gain de 0,99 point du coefficient d'exploitation de la Caisse Régionale à 53,04%. Ceci consolide l’amélioration récurrente de productivité de Crédit Agricole Val de France illustrée par le gain de 15 points de coefficient d’exploitation depuis 1999, date d’intégration dans le GIE de moyens et prestations informatiques Synergie ; gains de productivité destinés à servir nos clients au meilleur rapport qualité - prix du moment.

 

4.1.4 Les provisions.

 

1. Le risque crédit de la Caisse régionale génère une dotation nette de provisions de 13,4 millions d’€ contre une dotation nette de 6,3 millions d’€ en 2007; cette évolution provient d’un encours de créances douteuses et litigieuses à hauteur de 107,7 millions d’€ soit un taux de 2,15% (contre 104,4 millions en 2007) sur l’ensemble des créances et d’un taux de provisionnement de 69,3% contre 70,5% en 2007.

En 2008, les axes majeurs de la politique crédit de Val de France demeurent :

- développer les encours de crédit sur les clients de la zone d’activité de la Caisse régionale,

- optimiser la distribution du crédit en fonction de la rentabilité et du risque, par une adaptation permanente aux marchés et en conformité avec les règles prudentielles de Bâle 2.

- mettre l’accent sur la vente du crédit et l’équilibre de la relation globale crédit-épargne-services-assurance.

 

2. Les provisions constitutives du coût du risque autre que crédit individualisé sont en reprise nette de 0,3 millions d’€ contre une reprise nette de 1,4 millions d’€ en 2007. Elles sont justifiées par :

- Reprises nettes au titre des risques crédits collectifs et filières viticoles et avicoles : 0,77 million d’€,

- Dotation nette au titre de litiges clientèle : 0,53 million d’€,

 

3. Le fonds pour risques bancaires généraux (FRBG), enregistre une dotation nette de 9,93 millions d’€ correspondant à :

- Dotation aux risques crédits 2,88 millions d’€,

- Dotation pour risques de réaménagement de prêts habitat 2,5 millions d’€,

- Dotation pour risques opérationnels 2,35 millions d’€,

- Dotation pour risques de marché 2,2 millions d’€.

 

4. Les provisions réglementées pour amortissements dérogatoires et investissement enregistrent une dotation nette de 0,38 million d’€.

 

4.1.5 Le résultat net.

 

Le résultat net après déduction de l'impôt sur les sociétés, soit 19,43 millions d’€, s'élève à 62,27 millions d’€, en progression de 2,28 %.

La rentabilité financière (ROE) mesurée par le rapport entre résultat net et capitaux propres atteint 9,53% contre 10,17% en 2007 et la rentabilité de l’actif (ROA) mesurant le rapport entre le résultat net et le total bilan retraité atteint 0,97% contre 1,00% fin 2007.

 

4.2 L’affectation du résultat.

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice de comme suit :

— Affectation à la réserve légale : 41 626 791,16 €,

— Dotation aux autres réserves : 13 875 597,05 €,

— Intérêts aux parts sociales au taux de 3,80% : 1 147 147,04 €,

— Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés : 5 617 601,7 €.

 

5. Les perspectives d’avenir.

 

En se maintenant à l’avant garde des établissements bancaires dans le domaine des outils technologiques performants, Crédit agricole Val de France, propriétaire d’un réseau d’agences moderne entre les mains d’équipes motivées et compétentes dispose des meilleurs atouts pour servir sa clientèle.

 

Pour 2009, nos ambitions ont été bâties en tenant compte du contexte économique et de :

— La nécessité de se donner rendez-vous à mi-année pour évaluer nos performances et recalibrer, si nécessaire, nos ambitions,

— Se centrer sur nos priorités.

 

Ces dernières peuvent se résumer comme suit :

 

— Porter nos efforts sur la conquête, véritable témoin de notre dynamisme et de notre vitalité,

— Développer la collecte pour servir au mieux nos ambitions de crédit et d’accompagnement des projets de nos clients,

— Réaliser en 2009 des performances en crédit comparables à celles de 2008,

— Pousser nos activités assurances, véritables relais de croissance et valeur ajoutée pour « l’Agence au coeur ».

 

2009 verra la mise en oeuvre du « Projet mutualiste » et la mise en place d’actions concrètes : l’enrichissement de l’offre sociétaire, avec l’arrivée au printemps de la carte sociétaire ; la nomination dans chaque agence d’un correspondant sociétariat ; la mise en place d’un Fonds de Développement aux Initiales Locales (FDIL) et l’organisation d’une journée environnement.

 

6. Les facteurs de risques.

 

La CR Val de France est exposée aux risques suivants :

- Les risques de crédit : risques de pertes liés à la défaillance d’une contrepartie entraînant l’incapacité de faire face à ses engagements vis-à-vis de l’entité,

- Les risques de marché : risques de pertes liés à la variation des paramètres de marché (taux d’intérêt, taux de change, prix),

- Les risques structurels de gestion de bilan : risques de pertes liés à la variation des taux d’intérêt (Risque de Taux d’Intérêt Global) ou des taux de change (risque de change) et risque de ne pas disposer des ressources nécessaires pour faire face à ses engagements (risque de liquidité) ; y compris les risques du secteur de l’assurance,

- Les risques induits par la crise financière.

 

Afin de couvrir l’ensemble des risques inhérents à l’activité bancaire, des informations complémentaires sont fournies concernant :

- Les risques opérationnels : risques de pertes résultant principalement de l’inadéquation ou de la défaillance des processus, des systèmes ou des personnes en charge du traitement des opérations,

- Les risques juridiques : risques d’exposition potentielle du groupe à des procédures civiles ou pénales,

- Les risques de non-conformité : risques liés au non-respect des dispositions légales et réglementaires des activités bancaires et financières exercées par le Groupe.

 

Le pilotage des risques est intégré dans le périmètre du Contrôle Permanent et s’appuie sur les différentes instances du suivi du risque (comités recouvrement, comité crédit-risque, comité de surveillance des risques, comité de pilotage sur les impacts de la crise).

Le reporting trimestriel est réalisé lors des comités d’Audit et des Comptes et présenté au Conseil d’Administration.

 

6.1 Risque de crédit.

 

La Politique Crédit doit permettre l’optimisation de la distribution du crédit en fonction de la rentabilité et du risque par une adaptation permanente aux marchés. Les règles Bâle II doivent donner une pertinence supplémentaire à la distribution du crédit. Celle-ci s’appuie sur la notation systématique de tous les emprunteurs et l’évaluation du risque de défaut et de perte finale.

A ce titre, l’actualisation permanente de la connaissance client et de son groupe de risque exige la mise à jour régulière de sa notation et ainsi favoriser une approche risque de qualité et les systèmes internes de notation et d’estimation des taux de défaut et de perte devront jouer un rôle majeur dans l’attribution des crédits, le pilotage des risques, l’allocation de fonds propres et les principes de gouvernance d’entreprise.

 

Les usages de Bâle II concernent donc :

- Les scores d’octroi et les pré-attributions de crédit,

- Les délégations de crédit,

- La détection, le traitement et le suivi du risque potentiel ou avéré,

- La fixation du niveau de conditions de crédit et de garantie,

- L’évaluation et le calcul des provisions collectives, filières et individuelles,

- La gestion des situations débitrices et le renouvellement des concours court terme,

- Le suivi et la qualité des risques sur la production et le portefeuille de crédit,

- Le pilotage de l’allocation de Fonds Propres.

 

La Caisse Régionale Val de France veut capitaliser sur le dispositif Bâle II pour bien sûr conforter sa gestion du risque mais aussi et surtout promouvoir le développement du crédit de manière rentable et durable. Pour cela, les principes suivants sont développés dans le cadre des usages Bâle II :

- Distribution sélective du crédit selon la notation des emprunteurs et système de délégation adapté.

- Concentration du temps d’analyse sur les notations dégradées.

- Développement de système de pré-attribution pour tous les marchés.

- Différenciation des conditions du crédit selon la qualité du client.

 

Dispositif de contrôle :

Le respect de la politique crédit sur les thèmes suivants : respect de délégations, respect des différents critères d’intervention, détection des risques nés, est contrôlé par:

- les Directeurs d’Agence (réseau de proximité et réseaux spécialisés) qui assurent un contrôle au 1er degré pour l’ensemble de leurs collaborateurs,

- la Direction Crédit pour un contrôle,

* au deuxième degré-1er niveau sur les engagements initiés par le réseau,

* au premier degré sur les engagements pris par les unités d’engagement

- le Contrôle Permanent pour un contrôle au 2ème degré - 2ème niveau au travers des contrôles sur les grands risques et la division des risques, et des contrôles automatiques ciblés,

- le Contrôle périodique lors de ses missions siège ou réseau,

- le Comité de surveillance des risques trimestriel au travers de l’analyse du stock et du flux de risques de contrepartie et de l’étude des grands risques.

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.

 

6.1.1 Objectifs et politique.

 

La politique de risque est définie par la Direction des Risques et approuvée par le Conseil d’Administration.

D’une manière générale, les règles de la Commission Bancaire s’appliquent naturellement et plus particulièrement:

- à la déclaration des risques >10% des fonds propres,

- à la limite sur 1 risque: 25% des fonds propres,

- l’ensemble des grands risques ne doit pas excéder 800% des fonds propres.

 

La Caisse régionale fixe le risque net (après couverture Foncaris et Onic) maximal par groupe emprunteur par rapport au RBE de la Caisse Régionale et selon la notation de l’emprunteur sauf dérogation du Conseil d’Administration. Pour les Entreprises, sur la base des notations Corporate, les seuils suivants s’appliquent :

- A+ à C+ : 30 % du RBE

- C à D+ : 20 % du RBE

- D à D- : 10 % du RBE

- E+ à E- : 5 % du RBE.

 

Chaque année le Conseil d’Administration examine et valide les limites d’encours maximum sur les grands emprunteurs avec indication de la cotation, l’encours à J et le nouveau plafond d’engagements proposé. La détermination du plafond résulte de la connaissance d’un projet futur dont le financement pourrait être sollicité auprès de la Caisse Régionale ou la capacité maximale d’endettement et de remboursement du client voulu par la Caisse Régionale pour ce même client et dans le cadre de la stratégie commerciale.

Des limites d’encours sont également fixées pour les crédits syndiqués réalisés auprès de Calyon ou d’autres Caisses Régionales et sur les financements LBO :

- 100 Millions d’€ pour les crédits syndiqués Calyon,

- 100 Millions d’€ pour les crédits syndiqués Caisses Régionales et autres banques.

Avec un plafond de réalisation annuelle (40 Millions d’€ pour 2009).

- 100 Millions d’€ sur les financements LBO.

Ces limites font l’objet d’un reporting semestriel auprès du Conseil d’Administration.

 

Le choix des seuils d’éligibilité à la réassurance FONCARIS fait par la Caisse Régionale a été validé par le Conseil d’Administration et est détaillé en annexe n° 9.

En conséquence, tout dossier éligible devra être présenté à la garantie de FONCARIS sauf décision contraire du Conseil d’Administration lors de la fixation des limites annuelles.

 

6.1.2 Gestion du risque de crédit.

 

a) Principes généraux de prise de risque.

 

La gestion du risque de crédit est conduite par un ensemble de règles et de principes :

Elle s’appuie sur le système de notation Bâle II, elle encadre le développement des encours de crédit sur toutes les clientèles, elle intègre et coordonne ou complète les mesures de provisionnement, les principes de garantie et les modalités d’entrée en relation, elle est validée annuellement par le conseil d’administration.

Les décisions sont prises par le Comité Régional (Direction Générale et Président du Conseil d’Administration) pour les dossiers dont l’encours atteint 6 millions d’€ et en délégation le comité départemental (Direction et élu du Conseil d’Administration) pour les dossiers dont l’encours se situe entre 3 millions d’€ et 6 millions d’€.

 

b) Méthodologies et systèmes de mesure des risques.

 

* Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit.

 

Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, la Caisse régionale, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises.

 

La gouvernance du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.

 

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse régionale a la responsabilité de définir, de mettre en oeuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse régionale dispose de modèles Groupe d’évaluation du risque.

 

Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.

 

La Caisse Régionale Val de France applique au niveau de la banque de détail, la méthode dite « IRB avancée », commune au groupe Crédit Agricole. Dans la banque de détail, sont intégrés les marchés de clientèle –Particuliers- Agriculture – Professionnels - Associations.

 

La Caisse Régionale Val de France applique la méthode IRB Fondation pour sa clientèle d’Entreprises –Collectivités Publiques- Promotion Immobilière. La notation de la clientèle est préalablement définie par l’usage de l’outil de notation qui permet l’obtention de la notation à partir des éléments comptables de l’entité notée.

 

* Mesure du risque de crédit.

 

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés. Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.

 

c) Dispositif de surveillance.

 

* Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées.

 

Pour le suivi des risques de contrepartie, la notion de groupe de risque est totalement intégrée dans les processus de suivi. Le dispositif interne s’appuie sur la notion de groupe avec tête de groupe et filiales.

Tous les dossiers de financement pour des contreparties supérieures à 3 millions d’euros sont constitués avec intégration complète des engagements du groupe.

 

L’analyse de toutes lignes de créances détenues – engagements de bilan, engagements de hors bilan, caution bancaire – est effectuée afin d’en dégager le risque initial et d’en vérifier le respect des limites internes. Les limites internes sont définies annuellement par le conseil d’administration ; ainsi les seuils d’encours sont préalablement accordés pour une évolution mesurée des encours par groupe de contrepartie ou par contrepartie pour les entreprises isolées.

 

Le niveau de délégation dépend de la limite accordée ; tout dossier de financement dont la limite accordée (ou effective) est de 6 millions d’€ doit être présenté au Comité Régional, instance la plus haute de la Caisse Régionale pour accorder de nouveaux engagements.

 

La direction des risques suit de manière très exhaustive l’application de ces règles internes. La mise en place de ‘l’Avis Risque indépendant’ conformément à la préconisation du Groupe permet de déplacer le contrôle en amont de la décision (contenu de ces dossiers – périmètre, limites, notation). Les dix plus grandes contreparties représentent 7% de l’encours au 31/12/2007 et 8,88 % de l’encours au 31/12/2008.

 

Plusieurs contreparties sont couvertes par des garanties souscrites auprès de Foncaris. La prise de garantie par Foncaris au 31/12/2008 est de 50 % sur un encours de 105 millions d’euros.

 

* Processus de revue de portefeuille et de suivi sectoriel.

 

Les revues de portefeuille ont pour objectif de vérifier le niveau de connaissance du client. Ces revues de portefeuille sont enrichies lors des Comités de validation de notation. Toutes les notations effectuées au cours du mois sont soumises à ce comité et dans l’année. L’ensemble des contreparties du portefeuille « Corporate » est soumis à la notation.

 

Processus global de maîtrise du risque :

 

Premier niveau:

- l’Agence et/ou le gestionnaire doit intervenir en amont pour obtenir régularisation à l’amiable.

 

Second niveau:

- le Comité Crédit Risque qui décide des restructurations ou du traitement de situations dégradées (classe de risque 5) nécessitant la mise en place de nouveaux concours. Le recours à cette instance est précisé dans les grilles de délégation du réseau et est présidée par le Directeur des Crédits.

- le Comité recouvrement décide de la stratégie d’accompagnement ou de recouvrement et de la politique de provisionnement.

 

Instance de suivi :

Le Comité de surveillance des risques se réunit une fois par trimestre et assure la surveillance globale des risques de la Caisse Régionale. L’animation est assurée par le Contrôle Permanent.

 

* Processus de suivi des contreparties défaillantes et sous surveillance.

 

Les contreparties défaillantes sont détectées d’une part, par un dispositif interne de détection du retard sur les créances, compte courant ou emprunt, pour une action immédiate sur le compte, et d’autre part par le dispositif Bâle II. Ce dispositif est utilisé pour suivre le défaut et pour mesurer le périmètre de risque engendré par un défaut sur un compte ou une entité.

Les outils de détection des défaillances sont à la disposition des unités de recouvrement, chargées de les exploiter deux fois par mois et d’interpeller les gestionnaires des comptes défaillants.

 

* Processus de suivi des risques sur base consolidée.

 

Le Comité des Risques, réuni hebdomadairement, traite les dossiers dont la situation est en écart par rapport aux autorisations. Son rôle est de faire constituer un dossier par le gestionnaire, chargé de portefeuille ou responsable d’agence, d’en étudier le contenu. Suivant le cas, une proposition de régularisation est effectuée et/ou le dossier est aiguillé vers l’unité la plus adaptée pour donner un avis sur le dossier (restructuration par engagements) ou prise en charge immédiate par le recouvrement amiable pou le recouvrement contentieux.

 

Le Comité des Risques procède aussi, à fréquence trimestrielle, aux revues du stock en défaut sur les risques :

- dans le domaine des entreprises et de la promotion immobilière. Le déploiement de Bâle II a contribué à déterminer des références communes à tous les unités gestionnaires en s’appuyant sur les notions de défaut et de note dégradée,

- dans la clientèle de détail. Les principales expositions au risque en termes d’encours et en perte attendue (au sens Bâle II) sont examinées avec les responsables du réseau de proximité.

 

d) Mécanismes de réduction du risque de crédit.

 

* Garanties reçues et sûretés.

 

Dans le cadre de Bâle II, la CR Val de France met en oeuvre les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés établis par le Comité Normes et Méthodologies du Groupe permettant une approche cohérente au sein du groupe.

 

6.1.3 Exposition

 

a) Exposition maximale :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrat en unités de compte)

9 379

8 014

Instruments dérivés de couverture

30 034

-17 982

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

217 593

226 046

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 738

4 946

Prêts et créances sur la clientèle

5 012 451

4 524 659

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

172 154

155 812

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation)

5 443 349

4 901 495

Engagements de financement donnés

904 424

814 518

Engagements de garantie financière donnés

61 824

89 099

Provisions – Engagements par signature

211

219

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

966 459

903 836

Total exposition nette

6 409 808

5 805 331

 

 

Note préparée à partir des notes 3.4, 6.2, 6.4, 6.5, 6.8, 6.18 et 8

 

b) Concentration.

 

* Diversification du portefeuille par filière d’activité économique.

 

Ventilation au 31/12/2007 du portefeuille global par filière économique.

 

 

 

Ventilation au 31/12/2008 du portefeuille global par filière économique :

 

 

 

Accroissement de la part de la filière agricole (28% à 30% en 2008), des activités immobilières (de 17% à 18% en 2008) au détriment des administrations publiques (-1 point) et de la construction (-1 point).

 

* Ventilation au 31/12/2008 du portefeuille global par filière économique.

 

3.1.b : Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Encours bruts

dont Encours

douteux

dépréciations /

encours

douteux

dont Encours

douteux

compromis

dépréciations /

encours

douteux

compromis

Total

Administrations centrales

5 366

 

 

 

 

5 366

Etablissements de crédit

1 735

 

 

 

 

1 735

Institutions non établissements de crédit

542 206

30

30

43

43

542 133

Grandes entreprises

1 042 718

18 424

14 025

12 180

10 132

1 018 561

Clientèle de détail

3 516 551

47 019

25 360

25 390

20 462

3 470 729

Total *

5 108 576

65 473

39 415

37 613

30 637

5 038 524

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

30 515

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

54 850

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 014 189

* Dont encours clientèle sains restructurés pour 22 114 milliers d'euros.

 

c) Qualité des encours.

 

* Analyse des prêts et créances par catégories.

 

Lien vers note 3.1 – Etat des actifs financiers en souffrance ou dépréciés par agent économique.

Actif financier en souffrance : Selon l’IFRS 7, un actif financier est en souffrance lorsqu’une contrepartie n’a pas effectué un paiement à la date d’échéance contractuelle.

 

Prêts et créances

2007

Prêts et créances

2008

Ni en souffrance, ni dépréciés

4 263

Ni en souffrance, ni dépréciés

4 767

En souffrance, non dépréciés

137

En souffrance, non dépréciés

116

Dépréciation

129

Dépréciation

131

Total

4 529

Total

5 014

 

* Analyse des encours par notation interne.

 

La politique de notation interne vise à couvrir l’ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, Administrations et Collectivités publiques). Au 31 décembre 2008, les emprunteurs notés par les systèmes de notation interne représentent plus de 24% des encours portés par la Caisse régionale, hors banque de détail.

 

Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements portés par la Caisse régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 5 Milliards d’euros. La répartition par rating et présentée en équivalent notation Standard &Poors.

 

 

 

 

* Dépréciation et couverture du risque.

 

Politique de dépréciation et couverture des risques.

 

La dépréciation de créance individuelle est effectuée au vu de la garantie de couverture. La valorisation de cette garantie est elle-même dépréciée sur la base du délai, statistiquement estimé, pour le recouvrement de la créance.

La dépréciation collective est effectuée sur la base de toutes les créances réalisées depuis plus d’un an, en note Bâle II dégradée, selon le principe d’une provision collective préconisée par le Groupe.

 

Encours d’actifs financiers dépréciés.

 

Encours au 31/12/2008

en millions d'euros

Encours bruts

dont encours

dépréciés

dont encours

douteux

compromis

Dépréciation

dont dépréciation

sur encours

douteux

compromis

taux de

couverture

encours

dépréciés

taux de couverture

douteux

compromis par

dépréciations

Administrations centrales

et institutions

547

0

0

0

0

 

 

Etablissements de crédit

2

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

1 012

18

14

12

10

66%

72%

Clientèle de détail

3451

47

25

25

25

54%

100%

Total

5 012

65

39

38

36

57%

90%

 

d) Coût du risque.

 

Le coût du risque crédit de la Caisse Régionale s’élève à 13,07 Millions d’€ au 31.12.2008, soit +8,1 millions d’€. Il est dû à une cession de portefeuille de petites créances à un organisme extérieur, à des entrées en défaut dans le domaine des professionnels et à une augmentation du taux de provisionnement automatique.

 

6.2 Risque de marché.

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

Spread de taux d’intérêt : généralement, c'est la différence entre deux taux. On parle par exemple du spread entre les taux de papiers d'Etat français et allemand. Pour les produits à taux variables, le spread est une marge prédéfinie qu'on ajoute au taux de référence pour déterminer le flux d'intérêts. Ce spread dépend en général de la qualité de la contrepartie. Le spread émetteur est la marge due à la qualité de l’émetteur d'un papier (obligation par exemple). Il est en général exprimé par rapport au taux des emprunts d'Etat de même maturité. Plus l'émetteur est risqué, plus le spread est élevé. Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêts.

 

Le risque de change : correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

Le risque de prix : résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières ainsi que des indices sur actions.

 

6.2.1 Objectifs et politique.

 

La Caisse Régionale Val de France intervient sur les marchés financiers pour son compte propre (gestion des excédents de fonds propres et de trésorerie), et pour le compte de la clientèle.

Ces opérations sont effectuées par les opérateurs de l’unité Gestion Financière (Direction Financière).

Ces opérations sont réalisées dans le respect d’un triple cadre réglementaire :

- Règles publiées par la Commission Bancaire,

- Règles financières internes propres au groupe Crédit Agricole,

- Procédures internes à la Caisse Régionale.

 

La gestion des risques de marché repose sur un dispositif de surveillance interne, qui prévoit notamment :

- L’enregistrement comptable et la valorisation quotidienne des opérations de marchés,

- La simulation d’un scénario « catastrophe »,

- La fixation et le suivi de limites internes de pertes maximales validées par le Comité Financier et le Conseil d’Administration.

 

Ces limites s’appliquent au risque global encouru sur les activités suivantes :

- portefeuille de négociation,

- portefeuille de titres de placement.

 

Afin de prévenir l’atteinte des limites globales de pertes maximales, des règles internes sont mises en place (reporting mensuel à la Direction Générale, au Responsable du Contrôle Interne et au Conseil d’Administration, suivi hebdomadaire et quotidien des positions).

La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

On distingue comptablement le Trading book (portefeuille de négociation) et le Banking book (portefeuille de titre de placement). La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.

 

Gestion du risque

 

1. Dispositif local et central.

 

Le Contrôle Permanent pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse régionale et lui est directement rattaché.

 

2. Les comités de décision et de suivi des risques

 

— Organes de suivi des risques de niveau Groupe :

- Le Comité des Risques Groupe (CRG).

 

Le CRG présidé par le Directeur Général du Crédit Agricole S.A., examine la situation des marchés et des risques encourus sur une base trimestrielle. L’utilisation des limites, les dépassements ou incidents significatifs observés, l’analyse du produit net bancaire au regard des risques pris sont ainsi passés en revue. Ce comité valide les limites globales encadrant les risques de marché de chaque entité lors de la présentation de leur stratégie des risques et arrête les principaux choix en matière de risques.

 

- Le Comité Normes et Méthodologies.

C’est une instance périodique présidée par le Directeur des risques et contrôle permanent Groupe. Il est notamment responsable de la validation et la diffusion des normes et méthodologies d’identification et mesure de risques de marché au sein du Groupe CASA.

 

— Organes de suivi des risques de niveau local.

- Le Comité Financier.

Il est composé du Directeur Général, du Directeur Général Adjoint, du Directeur financier, du responsable finance, du trésorier et du responsable du contrôle de gestion. Chaque mois, il se réunit afin d’étudier les positions pour compte propre et valider les propositions de gestion faites par la gestion financière. Les limites de risque font l’objet d’un contrôle et d’un reporting trimestriel au Comité et semestriel au Conseil d’Administration qui fixe préalablement ces limites internes. Le Comité Financier révise les limites annuellement.

 

6.2.2 Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marchés

 

Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché :

L’encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d’alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (sensibilité aux facteurs de risques).

 

1. Les indicateurs

 

1.1. La VaR (value at risk).

La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.

Sur son portefeuille de titres, la Caisse Régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 12 mois. La VaR se calcul à partir d’un échantillon de données historiques ou se déduit des lois statistiques habituelles. Actuellement, la méthodologie de calcul retenue est une VaR paramétrique. Pour converger avec le standard du Groupe, il est prévu de changer en 2009 de méthodologie afin de calculer une VaR historique.

 

Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VaR sont les suivantes :

 

— La VAR paramétrique fait l’hypothèse d’une distribution Normale des rendements des actifs composant le portefeuille, ce qui n’est pas le cas pour certains actifs ;

— L’horizon fixé à « 1 mois » suppose que toutes les positions peuvent être liquidées ou couvertes en un mois, ce qui n’est pas toujours le cas pour certains produits et dans certaines situations de crise ; c’est la raison pour laquelle, la Caisse Régionale Val de France a opté pour un suivi de la VaR à horizon 12 mois ;

— L’utilisation d’un intervalle de confiance de 99% ne tient pas compte des pertes pouvant intervenir au-delà de cet intervalle. La VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle.

Une procédure de back testing (comparaison entre le résultat quotidien et le résultat théorique) montre la pertinence de cette méthodologie. Les risques liés aux valeurs des actifs détenus en portefeuille sont analysés mensuellement par la gestion financière à partir du calcul de la VaR.

 

1.2. Les stress scenarii

Le deuxième élément quantitatif, « stress scénarii », complète la mesure en VaR qui ne permet pas d’appréhender correctement l’impact de conditions extrêmes de marchés.

Ces calculs de scénarios de stress, conformément aux principes du groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires :

- Les scénarii historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l’effet de crises majeures survenues dans le passé;

- Les scénarii hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes;

- Les scénarii adverses consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé.

Ces scénarios sont adaptés aux risques propres des différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.

 

Scénario catastrophe.

 

Le risque de marché porté par la Caisse Régionale Val de France est défini à partir du stress scénario suivant :

 

 

Stress scénario

Taux

+ 200 pts

Monétaire dynamique

-2,5%

Actions

-20%

FCPR

-20%

Convertibles

50 % actions et 50% taux

Alternatif

-10%

 

Ce scénario est appliqué à chaque catégorie de titres déclarée par les Caisses régionales. On prend ainsi en compte le jeu des plus-values / moins-values pour déterminer les provisions à passer et la sensibilité du résultat net (2007 = 60,8 Millions d’€).

 

Scénario catastrophe, risque total :

 

En M€

Plus values latentes

Impact scénario

catastrophe

Résultats

Latents

Monétaire

12,87

 

12,87

Monétaire Dynamique

1,70

- 0,65

1,05

Diversifié

-0,33

- 0,50

- 0,83

Alternatif

-0,52

- 1,93

- 2,45

Actions

-0,57

- 1,37

- 1,94

Total

13,15

- 4,45

8,70

 

Dans le cas extrême d’une matérialisation de l’ensemble des risques, l’impact sur le résultat de la Caisse Régionale serait de l’ordre de -4,45 Millions d’€, soit 7,3% du résultat net. Ces calculs constituent un ensemble d’indicateurs quantitatifs qui permettent d’établir et d’assurer une cohérence entre les limites globales et les limites opérationnelles utilisées par les opérateurs de front-office. Ces limites permettent également d’encadrer les risques qui ne seraient pas correctement capturés par les mesures en VaR.

 

1.3. Les indicateurs complémentaires.

 

Compte tenu du niveau des plus-values latentes sur portefeuille de titre de placement (24,5 M€ au 31/12/2007), la Caisse Régionale a déterminé son allocation d’actif 2008 en poursuivant l’objectif de rendement annuel de 4,65% (avec swaps) avec une volatilité du portefeuille inférieur à 3,5%.

 

Le portefeuille fait l’objet d’un suivi en pertes potentielles avec la mise en place d’un dispositif d’alerte calibré à partir de l’allocation cible, validé par le Conseil d’Administration :

Seuil d’alerte 1 : Direction Générale

- Variation négative nette du stock de plus-values latentes // au stock du 31/12/07 : 5% du résultat net consolidé de l’exercice précédent arrondi au demi M€ inférieur (soit -3,5 M€ sur base 72,4 M€ de RN consolidé au 31/12/2007).

- Performance annuelle négative de 15% sur une ligne (référence : valeur au 31/12 A-1)

— Enclenche une information à la Direction générale pour étudier le maintien de la position.

 

Seuil d’alerte 2 : Conseil d’Administration

- Variation négative nette du stock de plus-values latentes // au stock du 31/12/07 : 10% du résultat net consolidé de l’exercice précédent arrondi au demi M€ inférieur (soit -7 M€ sur base 72,4 M€ de RN consolidé au 31/12/2007).

— Information au Conseil d’Administration

 

6.2.3 Exposition : activités de marché (Value at Risk)

L’exposition aux risques de marché est seulement issue de l’activité de portefeuille de titres de placement.

En 2009, le modèle VaR (e-Varisk de CAAM) deviendra l’outil de calibrage des limites du portefeuille de titre de placement (VAR 99 % à horizon 12 mois).

 

(En ME)

31/12/2008

Min 2008

Max 2008

Moy 2008

31/12/2007

Portefeuille de titre de placement

4,51

3,49

6,18

4,19

6,4

 

Une simulation menée par la gestion financière sur l’allocation cible, présente une espérance de rendement moyenne de 14,13M€, et une VaR (manque à gagner potentiel) de 14,07M€.

Voir Note 3.2 : Instruments dérivés de transactions.

 

6.2.4 Risque Action.

 

1. Risque sur actions provenant des activités de trading et d’arbitrage.

Les activités de trading et d’arbitrages reposent sur des techniques supposées sans risque qui consiste à profiter d'une imperfection du marché (des prix), et qui génère un gain connu à l'avance.

 

2. Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement.

La Caisse Régionale détient un portefeuille de placement investi en partie en action. Le montant total des encours exposés au risque sur actions de la Caisse Régionale s’élève au 31 décembre 2008 à 5,5M€.

 

Voir Note 6.4 : Encours d’actifs financiers disponibles à la vente (ainsi que les gains et pertes latentes).

 

6.3 Risque de taux d’intérêt global

Le Risque de Taux est le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book").

 

6.3.1 Objectif et politique.

 

Gérer le risque de taux a pour objectif d’éviter à tous porteurs de dette ou de créance à taux fixe de subir le risque de modifier fortement leur taux.

L’exposition de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Val de France au risque de taux d’intérêt global provient essentiellement de l’activité de banque de détail en France. Cette exposition intègre également le risque de taux provenant des fonds propres. L’exposition est sensible aux variations des taux euros. Cette dernière intègre également le risque des taux permanents provenant des fonds propres.

 

6.3.2 Méthodologie.

 

La Caisse Régionale utilise pour mesurer son risque de taux d’intérêt global la méthode des gaps. Celle-ci consiste à calculer les échéanciers en taux des actifs, passifs et dérivés de couverture à taux fixe, révisables ou sensibles à l’inflation. Ces échéanciers sont ensuite agrégés par période (pas mensuel ou annuel), sur la base de l’encours moyen sur la période considérée avec coefficient de corrélation de 91 % au 31 décembre 2008. Ces échéanciers tiennent compte du risque jusqu’à la date de révision du taux pour les éléments à taux révisables, jusqu’à la date contractuelle pour les éléments à taux fixe ayant une échéance, en tenant compte éventuellement des comportements clientèle : retraits ou remboursements anticipés, et selon un modèle pour les actifs passifs non échéancés ainsi que pour les fonds propres.

Les gaps mesurent ainsi l’excédent ou le déficit de ressources à taux fixe. Un chiffre positif (négatif) représente donc un risque à la baisse (hausse) des taux sur l’année considérée.

Pour mesurer les gaps, la Caisse Régionale utilise l’outil ”Cristaux II‘. Elle se sert pour la mesure du risque de taux d’intérêt global les indicateurs suivant : gap de taux fixe, gap de taux inflation, gap synthétique, VAN (Valeur Actuelle Nette).

En 2008, le Conseil d’Administration a décidé d’introduire une limite exprimée en % du PNB :

- calcul de l’impact de +/- 100 bp sur l’impasse.

- Limiter l’impact à 2% du PNB consolidé de l’année mobile.

Les limites sont revues tous les ans. Elles sont soumises au Comité Financier et proposée pour validation au Conseil d’Administration de la Caisse Régionale. Ces limites permettent de borner les impasses et donc le risque de taux en résultant.

 

6.3.3 Gestion du risque.

 

L’exposition au risque de taux de la Caisse Régionale est présentée chaque trimestre au Comité Financier pour examen des positions et fixation des limites.

 

6.3.4 Exposition.

 

Le résultat de ces mesures au 31/12/2008, sur le périmètre de la Caisse Régionale, sont les suivants :

 

 

0-1 an

2-5 ans

6-10 ans

>10 ans

Gap en M€

-416

-171

122

26

 

En termes de sensibilité du PNB de la 1ère année (2008), la Caisse Régionale Val de France est exposée à une hausse des taux de la zone euros (Eonia) et perdrait 4,2 millions d’euros en cas de hausse des taux de 100 points de base, soit une sensibilité de son PNB de 1,9 % (PNB de référence de 222 millions d’euros)

 

La valeur actuelle nette de la perte encourue sur les 10 prochaines années en cas de la variation défavorable de la courbe des taux de 100 points de base est inférieur à 1,5 % des fonds propres de la CR.

 

Voir Note 3.2 des Annexes aux comptes consolidés : Instruments dérivés de transactions.

 

6.4 Risque de liquidité et de financement.

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

Le suivi de la liquidité est effectué par le Service gestion financière qui en réfère à :

- La Cellule «optimisation de la liquidité» réunie hebdomadairement pour faire le point sur la situation et apporter des solutions aux problèmes rencontrés. Cette cellule travaille à la mise en place d’outils de suivi de la liquidité et d’optimisation de la liquidité

- Comité Financier mensuellement qui prend des décisions en matière de politique financière et à ce titre en matière de la politique de refinancement de la Caisse régionale.

- En 2008, la Caisse Régionale a mis en place de nouveaux reporting de suivi de la liquidité tant dans sa partie à court terme que dans le cadre de la facturation à moyen terme. La cellule « optimisation de la liquidité » a été créée afin que la Caisse Régionale soit plus réactive dans la circulation de l’information et la prise de décisions.

 

6.4.1 Objectifs et politique.

 

Les exigences réglementaires en matière de liquidité sont définies par :

— Le règlement CRBF n°88-01 modifiée par l'arrêté du 11 septembre 2008 relatif à la liquidité modifiée;

— L'instruction de la Commission bancaire n°88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité modifiée par l'instruction n°93-01 du 29 janvier 1993 et n°2000-11 du 4 décembre 2000;

— L'instruction de la Commission bancaire n°89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

La gestion du risque de liquidité a pour but d’optimiser la gestion de la trésorerie et des refinancements en respectant les exigences réglementaires (ratio de liquidité) et financières internes (limite à Court terme, montant des avances globales, etc.).

 

6.4.2 Gestion du risque.

 

CA.s.a. est en charge de la gestion de la liquidité globale du groupe au travers de l’organisation financière de ce dernier. A ce titre, elle se doit d’apporter la liquidité nécessaire à chaque Caisse Régionale. Les sources de liquidité de la Caisse Régionale proviennent de sa collecte monétaire (DAV, DAT, CDN), des avances miroirs (50% de sa collecte bilantielle autres que monétaire), des avances globales (50% des réalisations de crédits dont la durée initiale est supérieure à 2 ans). Depuis cette année des avances spécifiques issues d’emprunts sur les marchés financiers (CRH, COVERED, SFEF) et si le besoin s’en fait sentir d’emprunts auprès de CA.s.a. (sur le compte courant ou bien des emprunts en blanc de 1 semaine à 10 ans). De plus, la Caisse Régionale a la possibilité d’aller se financer sur le marché interbancaire par le biais de CDN ou de BMTN. En échange, CA.s.a. conserve la moitié de l’épargne des Caisses Régionales, elle utilise les actifs éligibles des Caisses Régionales à la BCE pour se refinancer auprès de la banque centrale et les excédents monétaires des Caisses Régionales sont obligatoirement placer chez CA.s.a. (sur le compte courant ou bien sous forme de placement en blanc).

 

La crise financière, débutée en 2007, a eu comme effet de raréfier la liquidité interbancaire et d’augmenter fortement son coût. Devant ces difficultés, CA.s.a. a modifié les relations financières internes en facturant le déficit entre l’Epargne reçus par CA.s.a. et les avances faites aux Caisses Régionales (autres que spécifiques) et en mettant en place des limites d’endettement à court terme (inférieures à 1 an) pour chaque Caisse Régionale dont l’entrée en vigueur ne sera effective que début 2009. La limite à court terme est la capacité de la Caisse Régionale à générer des liquidités sur une année dans un contexte de marchés financiers stressés (le financement sur les marchés est très réduit) tout en poursuivant son activité commerciale (prêts à ses clients …).

 

La Direction financière suit l’ensemble de ces nouveaux indicateurs (limite à CT et déficit Epargne/avances) ainsi que le coefficient de liquidité.

- Reporting hebdomadaire (cellule optimisation liquidité) : suivi du compte courant, des placements/emprunts en blanc, des taux de marché à CT et LT, des encours de collecte (monétaire et bilantielle) et des encours de DAV,

- Reporting mensuel (comité financier) : suivi de la liquidité globale de la CR, du déficit épargne/avance, de la stratification ainsi que de la facturation mensuelle,

- Le seul indicateur suivi dans le cadre du contrôle permanent est le respect du ratio de liquidité à 130% à travers son outil de reporting. De plus, le Contrôle permanent est destinataire du compte rendu et du rapport du comité financier et reçoit donc mensuellement l’information sur la gestion de la liquidité.

 

6.4.3 Méthodologie.

 

Cette année, en plus de suivre le coefficient de liquidité et de le piloter en termes de projection, la Caisse Régionale Val de France s’est attelée, à un suivi quotidien de la trésorerie et à la mise en place de financements à court terme si le solde se rapproche des 10% de la limite à CT (soit 50 millions d’€) ; au calcul mensuel du déficit épargne/avances et au pilotage de la facturation de la liquidité à moyen terme.

 

6.4.4 Impact de la crise financière sur la gestion du risque de liquidité.

 

Cette année 2008, le suivi a été renforcé suite à la crise. La Caisse Régionale a vu naître la cellule « optimisation liquidité» et le suivi de nouveaux indicateurs (limite à CT, déficit épargne/avance).

La Caisse Régionale Val de France n'est pas exposée à la fraude MADOFF.

Suite à la crise financière, le CDO SELECTA a enregistré 5 défauts (Lehman, Washington Mutual, Glitnir, Kaupting et Landsbanki ), qui ont engendré la nécessité de comptabiliser une dotation aux provisions pour risques et charges à hauteur de 18 % de son encours.

 

6.4.5 Exposition.

 

La Caisse Régionale est structurellement excédentaire (collecte monétaire et bilantielle supérieure à ces prêts), auquel s’ajoute un déficit épargne/avance et des avances spécifiques (CRH et SFEF). La position en matière de liquidité de la Caisse régionale est solide et ne présente aucune alerte dans le futur proche. Au-delà d’un coefficient de liquidité à 147 pts, largement au-delà du 100 réglementaire, elle est largement prêteuse à C.A.s.a. (427 millions d’€) et n’utilise pas sa possibilité d’emprunter à court terme (limite à CT fixé à 555 millions d’€). Au 31 décembre 2008, le déficit Epargne/Avance atteint 250 millions d’€ et la limite à moyen terme est de 8,8% (la limite à moyen terme représente les remboursements des emprunts à moyen terme de la CR s’amortissant au cours des 12 prochains mois par rapport au montant total de ce type d’emprunt – avances globales et spécifiques dans le cas de la CR Val de France).

 

6.5. Risque de couverture.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à concilier les deux approches ci-dessous. La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- Éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert,

- Documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

Voir dans les Annexes aux comptes consolidés en Note 3.2 : Risque de marché et Note 3.4 : Couverture des risques de flux de trésorerie et couverture de juste valeur.

 

6.5.1 Couverture de juste valeur (Fair Value Hedge).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture.

 

6.5.2 Couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge).

 

La réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale Val de France a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position nette d’instruments dérivés.

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture.

 

6.6 Risques opérationnels.

 

Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l’inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d’évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.

 

6.6.1 Objectifs et politique.

 

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l’ensemble du Groupe :

- gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels : supervision du dispositif par la direction générale (via le comité des risques opérationnels ou le volet risques opérationnels du comité de contrôle interne), rôles des Responsables des Contrôles Permanents et des Risques (Crédit Agricole S.A et entités) en matière d’animation du dispositif et de synthèse, responsabilités des entités dans la maîtrise de leurs risques (par l’intermédiaire du réseau des Managers des Risques Opérationnels),

- identification et évaluation qualitative des risques à travers des cartographies, complétées par la mise en place d’indicateurs permettant la surveillance des processus les plus sensibles,

- collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents significatifs, avec une consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque,

- calcul et allocation des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels au niveau consolidé et au niveau entité,

- réalisation périodique d’un tableau de bord des risques opérationnels au niveau entité, complété par une synthèse Groupe.

 

6.6.2 Gestion du risque : organisation, dispositif de surveillance.

 

Depuis 2005, le MRO est rattaché au service Contrôle Permanent. Il a été créé un Comité de Pilotage des Risques Opérationnels qui se réunit à périodicité trimestrielle.

Les résultats de la collecte trimestrielle faisant ressortir les Processus/Risques les plus coûteux ont été présentés en 2008, ainsi que les informations sur les Scénarii Majeurs et les sujets d’actualité (Cartographie, Plans d’Actions, Exigence de Fonds Propres).

 

Un tableau de bord établi mensuellement est diffusé à la Direction Générale, sur lequel sont reportés :

- La situation et le descriptif des principaux Risques Opérationnels déclarés

- Le suivi des Plans d’Actions,

- La répartition des incidents par Eléments Organisationnels, par Domaine et Type de Conséquences,

- L’évolution des Risques Opérationnels Estimés, Provisionnés et passés en pertes.

 

Une information est également faite au Comité de Contrôle Interne, au Comité d’Audit et des Comptes et au Conseil d’Administration.

 

Lors de l’exercice 2008, la Caisse Régionale a engagé les actions suivantes :

- Actualisation des Scénarios Majeurs,

- Actualisation de la Cartographie 2007 des Risques Opérationnels,

- Rapprochement comptable, notamment des provisions,

- Exploitation des préconisations de la mission Déléguée I.G.L sur le périmètre des Risques Opérationnels,

- Analyse et corrections de 350 incidents en portefeuille.

 

6.6.3 Méthodologie.

 

Méthodologie Groupe de calcul des fonds propres en méthode AMA :

La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :

- D’inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu’à la prévention des risques exceptionnels.

- De déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés, pouvant se situer en deçà de la méthode standard.

- De favoriser l’amélioration de la qualité des contrôles permanents dans le cadre du suivi de plans d’actions.

 

Les dispositifs Groupe mis en place dans la Caisse régionale visent à respecter l’ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel …) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9% sur une période de un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d’analyses de scenarii et de facteurs reflétant l’environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, …).

 

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type « lost distribution approach » qui est unique au sein du Groupe. L’allocation du capital de la Caisse régionale est prise en charge par celle-ci à partir de principes définis au niveau national.

 

Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :

- Intégration dans la politique de risques ;

- Pragmatisme, la méthodologie devant s’adapter aux réalités opérationnelles ;

- Caractère pédagogique, de manière à favoriser l’appropriation par la direction générale et les métiers ;

- Robustesse : capacité du modèle à donner des estimations réalistes et stables d’un exercice à l’autre.

 

Ce modèle a été régulièrement validé par le Comité des normes et méthodologies du Groupe Crédit Agricole, présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe.

 

6.6.4 Assurance et couverture des risques opérationnels.

 

La Caisse Régionale est assurée auprès de la C.A.M.CA pour les biens, les véhicules, les salariés, les administrateurs et la responsabilité, chaque contrat couvrant un secteur particulier.

Les contrats font l’objet d’une révision annuelle tant sur le montant de la garantie que sur son adéquation avec les besoins aux Risques Opérationnels. Une présentation annuelle des différentes couvertures est faite auprès de la Direction Générale.

 

Les contrats concernés pour les Risques Opérationnels sont :

CAMCA Multirisques Bureaux : incendie – dégâts des eaux – vandalisme – destruction accidentelle d’actifs

- Tout risque machine siège : limite de garantie 3.887.728 € par sinistre et par année d’assurance

CAMCA Globale de Banque : détournements – cambriolage – vol

- Détournements et escroqueries : assurance de tout acte délictueux commis par des tiers. Plafond 10,68 M€

- Cambriolage : garanties des fonds volés par cambriolage plus dégât des eaux, incendie et explosion. Capital assuré : 4,58 M€ par sinistre et par an

CAMCA Responsabilité Civile Exploitation ou Responsabilité Civile Professionnelle : pour les sinistres mettant en cause notre responsabilité

- Responsabilité Civile Exploitation :

* Responsabilité du C.A dommages corporels : limite de garantie 6.100.000 €,

* Dommages matériels et immatériels consécutifs : limite de garantie 3.050.000 €,

* Atteinte à l’environnement : limite de garantie 763.000 €.

 

6.7 Risques de non-conformité.

 

Se rapporter au rapport du Président du Conseil d’Administration à l’assemblée générale des actionnaires.

 

7. Les comptes consolidés.

 

Le périmètre de consolidation est constitué par la Caisse régionale et les 59 Caisses locales.

Les comptes consolidés sont établis aux normes IAS-IFRS.

 

Le bilan et le compte de résultat consolidé.

 

Le total du bilan consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France arrêté au 31 décembre 2008 s’élève à 6,552 milliards d’euros contre 6,424 milliards d’euros au 31 décembre 2007 ; soit +1,99 %.

Les capitaux propres consolidés atteignent 0,802 milliard d’euros au 31 décembre 2008 contre 1,041 milliard d’euros au 31 décembre 2007; soit – 22,96%.

Le résultat consolidé au 31 décembre 2008 s’établit à 72,096 millions d’euros contre 72,394 millions d’euros au 31 décembre 2007; soit – 0,41%.

 

Les capitaux propres consolidés :

 

Capitaux propres

consolidés au 31/12/2008

(en milliers d'euros)

Comptes individuels

de le CR

Incidences

IAS

Comptes IAS

de la CR

Comptes

Caisses Locales

Elimations

de consolidation

Comptes consolidés

IAS

Capital et réserves liées

190 445

 

190 445

68 906

(1) -30 188

229 163

Réserves consolidées

463 125

(3) 110 233

573 358

20 428

(2) 1 147

594 933

Provisions réglementées

2 102

-2 102

 

 

 

 

Gains ou pertes latents

 

(4) -93 983

-93 983

 

 

-93 983

Résultat net exercice

62 267

(5) 7 977

70 244

2 999

-1 147

72 096

Total des Capitaux

Propres Consolidés

717 939

22 125

740 064

92 333

-30 188

802 209

 

(1) Elimination des titres de la caisse régionale

 

(2) Dividendes intragroupe

 

(3) Retraitement sur réserves :

 

Amortissements dérogatoires

20

Retraitements primes/décôtes HTM

75

Provision pour FRBG

71 521

Provision pour investissements

1 699

Retraitements provisions temporaires sur titres

281

Retraitements provisions durables

-34

Valorisation des titres en JV sur option

148

Impôts différés

33 530

Retraitements de l'impôt sur OPCVM

789

Valorisation des titres investissements HFT

782

Valorisation des titres de placement HFT

264

Affectation Résultat 2006

2 189

Report à nouveau 31/12/2007

-445

Report à nouveau 31/12/2006

-114

Annulation plus values sur titres placement

-473

Total

110 233

(4) Retraitement sur titres

 

Réévaluation AFS titres groupe

-93 720

Réévaluation dérivés micro couvert

-263

Total

-93 983

(5) Retraitement sur résultat

 

Amortissements dérogatoires

-9

Retraitement FRBG

9 930

Retraitement provision pour investissements

392

Retraitements provisions temporaires sur titres

2 366

Retraitements provisions durables

-67

Valorisation des titres JV sur option

34

Impôts différés

-873

Retraitements de l'impôt sur OPCVM

-3 797

 

7 977

 

0901733

28/04/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3861
Texte de l'annonce :

0803861

28 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

caisse régionale de CREDIT AGRICOLE mutuel du VAL DE FRANCE 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

Documents comptables approuvés par l’assemblée générale ordinaire du 21 mars 2008

 

A.– Comptes annuels au 31/12/2007   

I.– Bilan 

Actif au 31 décembre 2007

(en milliers d'euros)

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

52 385

97 106

Caisse, banques centrales (*)

28 122

71 640

Effets publics et valeurs assimilées (Notes 5)

21 290

22 913

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

2 973

2 553

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3)

761 403

714 693

Opérations avec la clientèle (Note 4)

4 572 150

4 061 329

Opérations sur titres :

349 195

321 488

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

141 894

131 199

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5)

207 301

190 289

Valeurs immobilisées

357 758

363 798

Participations et autres titres détenus à

309 266

313 850

long terme (Notes 6 et 7)

 

 

Parts dans les entreprises liées (note 6, 7)

1 108

108

Immobilisations incorporelles (Note 7)

802

818

Immobilisations corporelles (Note 7)

46 582

49 022

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

156 615

145 841

Autres actifs (Note 8)

52 690

53 465

Comptes de régularisation (Note 8)

103 925

92 376

    Total actif

6 249 506

5 704 255

 

* les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "Créances sur Etablissement de crédit"

 

Passif au 31 décembre 2007

(en milliers d'euros)

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

3 819

3 282

Banques centrales

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

3 819

3 282

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10)

3 443 253

3 204 769

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

1 651 976

1 461 878

Dettes représentées par un titre (Note 12)

151 089

72 693

Comptes de régularisation et passifs divers

131 176

156 150

Autres passifs (Note 13)

50 221

69 253

Comptes de régularisation (Note 13)

80 955

86 897

Provisions et dettes subordonnées

134 683

138 615

Provisions (Notes 14, 15 )

71 308

74 922

Dettes subordonnées (Note 18)

63 375

63 693

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 17)

71 522

60 856

Capitaux propres hors FRBG : (Note 19)

661 988

606 012

Capital souscrit

43 257

43 257

Primes d'émission

147 187

147 187

Réserves

408 276

362 247

Ecart de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

1 719

1 537

Report à nouveau

673

114

Résultat de l'exercice

60 876

51 670

    Total passif

6 249 506

5 704 255

 

Hors – Bilan

 

Hors-bilan au 31 décembre 2007

(en milliers d'euros)

2007

2006

Engagements Donnés

 

 

  Engagements de financements

814 517

674 817

  Engagements de garantie

89 098

86 123

  Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus

 

 

  Engagements de financement

33 174

55

  Engagements de garantie

1 116 118

850 230

  Engagements sur titres

 

 

 

Opérations de change au comptant et à terme : note 23

Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II.–Compte de résultat

 

Compte de résultat au 31 décembre 2007

(en milliers d'euros)

2007

2006

Intérêts et produits assimilés (Note 27)

246 150

226 966

Intérêts et charges assimilées (Note 27)

-150 827

-123 618

Revenus des titres à revenu variable (Note 28)

23 502

17 143

Commissions ( produits) (Note 29)

88 305

86 946

Commissions ( charges) (Note 29)

-11 758

-11 184

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 30)

572

-61

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 31)

5 473

1 915

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 32)

17 257

15 479

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 32)

-479

-451

  Produit net bancaire

218 195

213 135

Charges générales d’exploitation (Note 33)

-110 673

-110 082

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 220

-7 615

  Résultat brut d'exploitation

100 302

95 438

Coût du risque (Note 34)

-4 884

-5 621

  Résultat d'exploitation

95 418

89 817

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 35)

1 420

369

  Résultat courant avant impôt

96 838

90 186

Résultat exceptionnel (Note 36)

 

-2 858

Impôt sur les bénéfices (Note 37)

-25 114

-26 218

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

-10 848

-9 440

  Résultat net

60 876

51 670

 

III.– Annexes aux comptes sociaux

 

Note 1.– Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

A - Cadre juridique et financier

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, cinquante neuf Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2007, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole s.a. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue la Boétie, qui détient elle-même 54,09 % du capital de Crédit Agricole s.a., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole s.a. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 45,16 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole s.a. détient 12 552 962 actions propres, soit 0,75 %.

 

Pour sa part Crédit Agricole s.a. détient 82,3 % des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale.

 

Crédit Agricole s.a. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d' Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole s.a. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales.— Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

1.2. Comptes et avances à terme.— Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. Elles sont transférées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole s.a.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole s.a. une bonification (reversée aux Caisses Régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole s.a. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements.

 

1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.— Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole s.a..— Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises.— Crédit Agricole s.a., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial.— Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées.

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a..— Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

B - Faits caractéristiques de l'exercice :

- Un titre participatif dans le cadre du PEE a été remboursé pour 457 milliers d’euros le 2.04.2007.

 

- L’avance de 46 130 milliers d’euros versée à la SAS La Boétie en décembre 2006 a été convertie en capital le 22.02.2007 avec un versement complémentaire de 61 milliers d’euros. Le nombre de titres détenu par la Caisse Régionale Val de France passe de 17 023 225 à 18 397 384 soit une augmentation de 1 374 159 actions et un pourcentage de détention de 2,11 %.

 

- La tranche Senior de l’opération de titrisation Enée 1 du 24.11.2006 passe de 154 018 à 152 630 milliers d’euros après réajustement de l’encours en décembre 2007 de 1 388 milliers d’euros.

La tranche Junior reste à 2 000 milliers d’euros.

 

- Réalisations de diverses prises de participations :

– Sacam International : versement sur solde à libérer de 11 491 milliers d’euros.

– CA Capital Investissement : versement sur solde à libérer de 447 milliers d’euros.

– Sofimac Croissance : versement sur solde à libérer de 100 milliers d’euros.

– SAS Crédit Val de France Immobilier le 27.09.2007 pour 1 000 milliers d’euros libérés à hauteur de 500 milliers d’euros.

– SCI de la Seine : réduction de capital le 12.12.2007 pour 660 milliers d’euros.

 

- Réalisations en titres d’activité de portefeuille :

– Capénergie le 29.06.2007 pour 1 000 milliers d’euros libérés partiellement à hauteur de 225 milliers d’euros.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole s.a., agissant en tant qu'Organe Central et chargée d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à compter du 1er janvier 2007 l’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2007-B du 2 mai 2007 relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

 

Note 2.1 Crédits à la clientèle

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement du CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

- Créances restructurées.— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

– les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

– les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France s’élève à 39 561 milliers d’euros, dont 7 555 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la Loi Neiertz. Par rapport à l’encours de crédit comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Val de France, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée pour ces prêts.

 

Une décote de 1 186 milliers d’euros a été enregistrée pour les autres prêts restructurés.

 

- Créances douteuses.— Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

– lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

– lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

– s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises.— Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises.— Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

- Dépréciations au titre du risque de crédit avéré.— Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Cette estimation repose sur une base statistique permettant de valider les provisionnements pratiqués. La Caisse Régionale Val de France tient compte du taux de recouvrement de son prestataire sous-traitant le recouvrement des petites créances.

 

La Caisse Régionale Val de France comptabilise au 31 décembre 2007 :

 

– Une provision sur prêts consommation de 1 401 milliers d’euros.

– Une provision sur dépôts à vue de 78 milliers d’euros.

 

- Traitement des décotes et dépréciations.— La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

- Provisionnement du risque de crédit non avéré.— Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

Ainsi ont été identifiées pour chacun des 4 grands secteurs sur lesquels intervient la Caisse Régionale (professionnels, entreprises, particuliers et agriculteurs hors filière à risque), les créances non douteuses présentant les évolutions les plus dégradées depuis leur mise en place.

 

Note 2.2 Opérations sur titres

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable et le règlement CRC n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et de la dépréciation concernant les titres à revenu fixe.

 

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l'intention initiale d'utilisation des titres, intention identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction.— La Caisse Régionale Val de France n’a pas de ligne de titres classée dans cette catégorie.

 

Titres de placement.— Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

 

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet d’une dépréciation.

 

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Titres d'investissement.— Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

 

Conformément aux règlements n° 90.01 et 95.04 et à l'instruction n° 94.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas opéré de dépréciation au titre des moins-values latentes.

 

Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

 

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

 

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance, ou les transferts vers la catégorie des titres de placement, ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du présent règlement du Comité de la réglementation comptable. La Caisse Régionale Val de France n’a enregistre ni de cessions avant l’échéance ni de transfert.

 

Titres de l’activité de portefeuille.— Conformément au règlement 2000.02 du Comité de la Réglementation Comptable, et à l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France satisfait aux conditions exigées par le règlement 2000.02 du CRC et l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire pour classer une partie de ses titres dans cette catégorie (activité significative et permanente, exercée dans un cadre structuré et procurant une rentabilité récurrente).

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus values-latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Prix de marché.— Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale Val de France détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale Val de France utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement.— La Caisse Régionale Val de France enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation

 

Note 2.3 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement de crédit.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

Note 2.4 Immobilisations

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans (dégressif )

Matériel spécialisé

2 à 5 ans ( linéaire)

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Note 2.5 Conventions de garantie internes

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole, au profit de Crédit Agricole s.a., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est engagée, dans la limite de ses fonds propres, à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole s.a. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

 

A contrario, Crédit Agricole s.a. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit Agricole s.a., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

Note 2.6 Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d'engagements "retraite" mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat auprès de Prédica.

Il n’a pas été effectué de versement au 31 décembre 2007.

Les retraites complémentaires des cadres de direction sont couvertes par un contrat auprès de Prédica.

Le versement s’est élevé à 911 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

Note 2.7 Provision pour risques sur GIE d’investissement

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

Au 31 décembre 2007, la Caisse Régionale Val de France n’ayant plus d’encours, n’a pas constitué de provision.

 

Note 2.8 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Note 2.9 Conversion des opérations en devises

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale Val de France n’est pas significatif.

 

Note 2.10 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

En application du règlement 90.02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision de propre assureur, la provision pour risques de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

Note 2.11 Instruments financiers à terme et conditionnels

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt (swaps).— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

 

- Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble 'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts.

 

- Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Note 2.12 Souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

Souscription d’actions dans le cadre du plan d’épargne entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

Note 3.– Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

 

Créances

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

2 965

 

 

 

2 965

8

2 973

2 554

· à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

2 965

 

 

 

2 965

8

2 973

2 554

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

2 973

2 554

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

129 026

 

 

 

129 026

15

129 041

266 772

Comptes et avances à terme

243 276

148 617

111 174

96 250

599 317

7 398

606 715

382 273

Prêts subordonnés

 

 

 

25 600

25 600

47

25 647

65 647

Total

372 302

148 617

111 174

121 850

753 943

7 460

761 403

714 692

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

761 403

714 692

 

Les prêts subordonnés consentis aux établissements de crédit du Groupe Crédit Agricole s'élèvent à 25 647 milliers d’euros.

Le prêt subordonné SNC Courcelles de 40 000 milliers d’euros est classé au 31 décembre 2007 dans les prêts à la clientèle.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 25 567 milliers d’euros.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole SA dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

Créances

En milliers d'euros

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

7 966

138

 

 

8 104

 

8 104

9 255

Autres concours à la clientèle

636 942

506 645

1 565 105

1 876 022

4 584 714

32 000

4 616 714

4 103 938

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

20 726

 

 

 

20 726

220

20 946

25 051

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

73 614

76 916

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

4 572 150

4 061 328

 

Les prêts subordonnés consentis à la clientèle s'élèvent à 3 067 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 25 567 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle 35 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2007 s’élèvent à 39 561 milliers d’euros dont 7 555 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.

 

Note 4.1 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques

 

En milliers d'euros

2007

2006

En cours brut

En cours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont dépréciations des encours douteux compromis

En cours brut

En cours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

2 183 142

33 519

12 607

23 208

10 523

1 947 261

35 299

13 786

23 603

11 270

Agriculteurs

677 285

24 209

12 736

15 755

10 472

665 743

25 946

11 710

16 500

10 205

Autres professionnels

466 232

16 285

9 060

10 978

7 362

448 714

17 350

10 894

11 949

9 212

Société financières

62 144

239

239

239

239

15 657

232

231

5

5

Entreprises

791 314

30 035

13 027

23 344

12 056

608 537

30 664

15 542

24 769

14 480

Collectivités publiques

458 247

52

52

52

52

447 451

52

14

52

14

Autres agents économiques

7 402

43

30

38

30

4 882

61

28

38

28

Total

4 645 766

104 382

47 751

73 614

40 734

4 138 245

109 604

52 205

76 916

45 214

 

Note 5. –Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

En milliers d'euros

Année 2007

Année 2006

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total 2007

Total 2006

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

20 954

20 954

22 518

· dont surcote restant à amortir

 

 

 

799

799

863

· dont décote restant à amortir

 

 

 

245

245

269

Créances rattachées

 

 

 

336

336

395

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

21 290

21 290

22 913

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

· Emis par organismes publics

 

 

 

3 952

3 952

5 460

· Autres émetteurs

 

2 220

 

133 166

135 386

123 354

dont surcote restant à amortir

 

 

 

1 048

1 048

1 297

dont décote restant à amortir

 

 

 

1 037

1 037

759

Créances rattachées

 

23

 

2 572

2 595

2 385

Dépréciations

 

40

 

 

40

 

Valeurs nettes au bilan

 

2 203

 

139 690

141 893

131 199

Actions et autres titres à revenu variable

 

203 004

4 325

 

207 329

190 295

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

28

 

28

6

Valeurs nettes au bilan

 

203 004

4 297

 

207 301

190 289

Valeurs estimatives

 

229 711

4 583

153 994

388 288

367 785

 

Valeurs estimatives.— La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 24,5 millions d’euros au 31/12/2007, contre 22,2 au 31/12/2006.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur de remboursement des titres de placement et de transaction d’élève à 2 220 milliers d’euros et celle des titres d’investissement s’élève à 157 508 milliers d’euros.

Les acquisitions de titres d’investissement s’élève à 61 950 milliers d’euros et les remboursements à échéance s’élève à 50 795 milliers d’euros.

 

Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

En milliers d'euros

Encours nets 2007

Encours nets 2006

Administration et banques centrales (y compris Etats)

3 991

5 511

Etablissements de crédit

105 108

89 247

Sociétés financières

220 818

205 359

Collectivités locales

 

 

Entreprises, assurances et autres clientèles

19 278

21 371

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

349 195

321 488

Créances rattachées

2 931

2 780

Dépréciations

40

6

Valeurs nettes au bilan

352 086

324 262

 

Note 5. 2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

Année 2007

Année 2006

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

139 339

20 954

207 329

367 622

128 814

22 518

190 295

341 627

dont titres cotés

110 419

20 954

 

 

92 394

22 518

 

114 912

dont titres non cotés (1)

28 920

 

207 329

236 249

36 420

 

190 295

226 715

Créances rattachées

2 596

336

 

2 932

2 385

395

 

2 780

Dépréciations

40

 

28

68

 

 

6

6

Valeurs nettes au bilan

141 895

21 290

207 301

370 486

131 199

22 913

190 289

344 401

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français de capitalisation : 192 343 milliers d’euros

OPCVM étrangers : 10 660 milliers d’euros

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2007 :

 

En milliers d'euros

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

151 034

167 636

OPCM obligataires

3 490

4 274

OPCM actions

13 601

15 211

OPCM autres

39 204

44 976

Total

207 329

232 097

 

Note 5.3 Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

1 500

10 075

44 598

83 165

139 338

2 596

141 934

131 199

Dépréciations

 

 

 

 

40

 

40

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

139 298

2 596

141 894

131 199

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

3 055

17 898

20 953

336

21 289

22 914

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

20 953

336

21 289

22 914

 

Note 6. – Tableau des titres de participation et de filiales

 

Rubriques

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote part de capital

% détenu

Valeur comptable

des titres détenus

Avances et prêts consentis 1) 2)

Montants cautions & avals

PNB ou chiffre

d'affaire ht du

dernier exercice

Résultat

dernier

exercice

Dividendes encaissés dans l'ex.

Brute

Nette

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INOVAL

EUR

2 568

 

91,98

884

 

 

 

CA

/

/

 

Crédit Agricole VDF immobilier

EUR

1 000

 

7,50

1 000

1 000

 

30

CA

/

/

 

sous Total

 

 

 

 

1 884

1 000

 

30

 

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

EUR

1 746 362

181 113

2,11

259 624

259 624

 

 

PNB

1 062 823

1 035 783

21 893

SACAM

EUR

6 048

44 522

3,85

863

863

 

 

CA

2 654

1 492

 

SCI DE LA SEINE

EUR

129 180

10

2,28

2 665

2 665

 

 

CA

8 008

7 696

175

CA TITRES

EUR

15 245

7 603

1,79

986

986

 

 

CA

76 964

1 038

 

SACAM DEVELOPPT

EUR

730 622

21 666

2,11

15 446

15 446

4 874

 

CA

77 811

52 114

629

SACAM INTERNATIONAL

EUR

900 040

-7

2,11

18 963

18 963

 

 

CA

168

97

139

SACAM FIRECA

EUR

74 700

-25 558

1,76

1 317

866

 

 

CA

 

-36

 

SCI CAM

EUR

14 563

6 764

2,86

437

437

 

 

CA

3 350

1 802

 

Sous total

 

 

 

 

300 301

299 850

4 874

 

 

 

 

22 836

Total

 

 

 

 

302 185

300 850

4 874

30

 

 

 

22 836

Particip. valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

EUR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

EUR

 

 

 

7

7

100

60

 

 

 

107

Autres titres participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(ensemble)

EUR

 

 

 

2 591

2 363

3 757

60

 

 

 

34

Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

 

304 783

303 220

8 731

150

 

 

 

 

 

Note 6.1 Valeur estimative des titres de participation

 

En milliers d'euros

Année 2007

Année 2006

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

· Titres non cotés

1 892

1 010

891

45

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

100

100

100

100

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

884

 

884

 

Valeur nette au bilan

1 108

1 110

107

145

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

· Titres non cotés

302 892

499 144

260 534

622 899

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

5 752

5 752

52 701

52 407

· Créances rattachées

102

102

153

153

· Dépréciations

679

 

1 038

 

Sous-total titres de participation

308 067

504 998

312 350

675 459

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

· Titres non cotés

1 200

1 448

1 942

1 660

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

 

 

 

 

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

 

 

442

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

1 200

1 448

1 500

1 660

Valeur nette au bilan

309 267

506 446

313 850

677 119

Total des titres de participation

310 375

507 556

313 957

677 264

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

305 984

 

263 367

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

305 984

 

263 367

 

 

Note 7.– Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

2007

Valeur en début d'exercice

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements (1)

Valeur à la fin de l'exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

891

1 000

 

 

1 891

Avances consolidables

100

 

 

 

100

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

884

 

 

 

884

Valeur nette au bilan part entreprises liées

107

1 000

 

 

1 107

Titres de participation :

312 350

47 847

49 343

-3 505

308 067

Valeurs brutes

260 534

46 620

790

-3 472

302 892

Avances consolidables

52 701

1 118

48 067

 

5 752

Créances rattachées

153

102

153

 

102

Dépréciations

1 038

7

333

-33

679

Autres titres détenus à long terme :

1 500

 

1 184

 

1 200

Valeurs brutes

1 942

 

742

 

1 200

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

442

 

442

 

 

Valeur nette au bilan titres participation et ATDLT

313 850

47 847

50 527

-3 505

309 267

Total immobilisations financières

313 957

48 847

50 527

-3 505

310 374

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

2007

Valeur en début d'exercice

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l'exercice

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

112 891

5 114

731

 

117 274

Amortissements et dépréciations

63 869

7 181

358

 

70 692

Valeur nette au bilan

49 022

-2 067

373

 

46 582

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 863

23

 

 

6 886

Amortissements et dépréciations

6 045

39

 

 

6 084

Valeur nette au bilan

818

-16

 

 

802

Total

49 840

-2 083

373

 

47 384

 

Note 8.– Autres actifs et comptes de régularisation

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

 

8

Comptes de stock et emplois divers

107

388

Débiteurs divers

34 249

52 980

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

18 334

90

Valeur nette au bilan

52 690

53 466

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

47 241

17 461

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

713

1 054

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

27 067

39 666

Autres produits à recevoir

28 904

34 189

Charges à répartir

3

4

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

103 928

92 374

Total comptes de régularisation et actifs divers

156 618

145 840

 

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

Note 9.– Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2006

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2007

Dépréciations déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur interbancaire

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

76 916

32 078

33 747

1 633

 

73 614

Opérations sur titres

2 370

47

786

 

 

1 631

Autres valeurs immobilisées

288

 

232

 

 

56

Total des dépréciations - Actif

79 574

32 125

34 765

1 633

 

75 301

 

Note 10.– Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2007

Total 2006

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

847

 

 

 

847

 

847

135

· à terme

 

 

 

2 944

2 944

27

2 971

3 147

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs au bilan

847

 

 

2 944

3 791

27

3 818

3 282

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

19 764

 

 

 

19 764

 

19 764

14 636

Comptes et avances à terme

425 855

752 807

1 017 817

1 218 994

3 415 473

8 016

3 423 489

3 190 133

Valeurs au bilan

445 619

752 807

1 017 817

1 218 994

3 435 237

8 016

3 443 253

3 204 769

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole s.a. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier)

 

Note 11.– Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2007

Total 2006

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 271 168

 

 

 

1 271 168

150

1 271 318

1 212 801

Comptes d'épargne à régime spécial :

32 387

 

 

 

32 387

 

32 387

31 735

· à vue

32 387

 

 

 

32 387

 

32 387

31 735

· à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

175 455

162 962

7 796

120

346 333

1 939

348 272

217 342

· à vue

 

 

 

 

 

 

 

 

· à terme

175 455

162 962

7 796

120

346 333

1 939

348 272

217 342

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs au bilan

1 479 010

162 962

7 796

120

1 649 888

2 089

1 651 977

1 461 878

 

Note 11.1 Comptes créditeurs de la clientèle -Par agents économiques

 

En milliers d'euros

2007

2006

Particuliers

1 064 018

949 805

Agriculteurs

190 764

143 131

Autres professionnels

105 207

95 352

Société financières

7 310

1 075

Entreprises

243 536

227 474

Collectivités publiques

320

956

Autres agents économiques

40 822

44 085

Total en principal

1 651 977

1 461 878

Dettes rattachées

 

 

Total

1 651 977

1 461 878

 

Note 12.– Dettes représentées par un titre : analyse par durée résiduelle

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2007

Total 2006

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

588

 

 

 

588

19

607

706

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables (1)

139 028

10 431

 

 

149 459

1 022

150 481

71 987

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs au bilan

139 616

10 431

 

 

150 047

1 041

151 088

72 693

 

(1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France.

 

Note 13. – Autres passifs et comptes de régularisation

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Autres passifs (2)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

8

Comptes de règlement et de négociation

15 510

95

Créditeurs divers

29 908

52 648

Versements restant à effectuer sur titres

4 803

16 503

Valeurs nettes au bilan

50 221

69 254

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

12 107

21 163

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

18 127

12 535

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

27 284

33 434

Autres charges à payer

23 438

19 766

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeurs nettes au bilan

80 956

86 898

Total comptes de régularisation et passifs divers

131 177

156 152

 

(1) les montants sont indiqués en net.

(2) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14. – Provisions

 

En milliers d'euros

Solde au 31/12/2006

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2007

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

1 060

818

242

 

 

Provisions pour autres engagements sociaux

730

 

 

 

 

730

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 156

346

557

726

 

219

Provisions pour risques de crédit (1)

55 709

 

 

2 552

 

53 157

Provisions pour litiges et garanties de passif

1 885

1 686

72

566

 

2 933

Provisions pour impôts (2)

1

 

 

1

 

 

Provisions sectorielles (3)

 

2 470

 

 

 

2 470

Provisions pour risques opérationnels (4)

4 845

513

382

4 038

 

938

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

10 498

2 451

 

2 192

 

10 757

Autres provisions (6)

97

146

134

6

 

103

Valeur au bilan

74 921

8 672

1 963

10 323

 

71 307

 

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(2) Comprend la provision pour impôt différé sur plus value de fusion.

(3) Cette provision est destinée à couvrir des risques bovins,porcins,ovins et aviculture.

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des évènements relatifs aux opérations de l'établissement

(5) Voir note 15 ci-après

(6) Comprend les provisions Bonus Gold et Open.

 

Note 15.– Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

128 552

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

646 567

497 362

Ancienneté de plus de 10 ans

515 055

577 452

Total plans d'épargne-logement

1 161 622

1 203 366

Total comptes épargne-logement

272 105

258 928

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 433 727

1 462 294

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Plans d'épargne-logement :

13 477

17 327

Comptes épargne-logement :

51 387

51 679

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

64 864

69 006

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

638

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 732

796

Ancienneté de plus de 10 ans

2 570

4 653

Total plans d'épargne-logement

4 302

6 087

Total comptes épargne-logement

6 455

4 411

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 757

10 498

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

En milliers d'euros

2006

Dotations

Reprises

2007

Plans d'épargne-logement :

6 087

 

1 785

4 302

Comptes épargne-logement :

4 411

2 044

 

6 455

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 498

2 044

1 785

10 757

 

Note 16. – Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Val de France étant celui de PREDICA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Dettes actuarielle au 31/12/2006

21 086

19 676

Coûts des services rendus sur la période

821

827

Effet de l'actualisation

894

734

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 365

-444

(Gains) / pertes actuariels *

-1 863

293

Dettes actuarielle au 31/12/2007

19 573

21 086

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Coûts des services rendus sur la période

821

827

Effet de l'actualisation

894

734

Rendement attendu des actifs sur la période

-844

-788

Amortissement du coût des services passés

-217

580

Autres gains ou pertes

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

654

1 353

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2006

21 107

19 694

Rendement attendu des actifs

844

788

Gains/5pertes actuariels sur les actifs du régime

-1 646

-287

Cotisation de l'employeur

956

1 356

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 365

-444

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31/12/2007

19 896

21 107

 

Variations de la provision :

 

En milliers d'euros

2007

2006

(Provisions) / actifs au 31/12/2006

21

18

Cotisation de l'employeur

956

1 356

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-654

-1 353

(Provisions) actifs au 31/12/2007

323

21

 

Rendement des actifs des régimes :

 

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

4.00%

4.15%

4.15%

 

Hypothèses actuarielles utilisées :

 

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

4.91%

4.73%

4.86%

 

Note 17.– Fonds pour risques bancaires généraux :

 

En milliers d'euros

2007

2006

Risque de crédit non avéré

25 411

21 054

Fonds pour risques bancaires généraux (1)

46 111

39 802

Valeurs au bilan

71 522

60 856

 

(1) Provision de propre assureur : 762 milliers d’euros.

Provision pour risques opérationnels : 20 052 milliers d’euros.

Provision pour risques de taux : 25 297 milliers d’euros.

 

Note 18. – Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Montant 2007

Montant 2006

Dettes subordonnées (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

21 269

21 269

211

21 480

21 480

Euros

 

 

 

21 269

21 269

211

21 480

21 480

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

457

 

457

21

478

962

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

40 071

40 071

1 346

41 417

41 250

Valeurs au bilan

 

 

457

61 340

61 797

1 578

63 375

63 692

 

(1) Les dettes subordonnées à terme sont à taux fixe.

Les emprunts participatifs et les comptes courants bloqués sont à taux variable.

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 944 milliers d'euros.

 

Note 19.– Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Primes, réserves et report à nouveau (2)

Ecarts conversion/réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2005 (1)

43 257

470 043

 

1 790

44 152

559 242

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2005

 

 

 

 

-4 759

-4 759

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

39 391

 

 

 

39 391

Affectation du résultat social 2005

 

 

 

 

-39 393

-39 393

Report à nouveau créditeur

 

114

 

 

 

114

Résultat de l’exercice 2006

 

 

 

 

51 670

51 670

Autres variations

 

 

 

-253

 

-253

Solde au 31 Décembre 2006 (1)

43 257

509 548

 

1 537

51 670

606 012

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2006

 

 

 

 

-5 755

-5 755

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

46 029

 

 

 

46 029

Affectation du résultat social 2006

 

 

 

 

-45 915

-45 915

Report à nouveau créditeur (3)

 

559

 

 

 

559

Résultat de l’exercice 2007

 

 

 

 

60 876

60 876

Autres variations

 

 

 

182

 

182

Solde au 31 Décembre 2007 (1)

43 257

556 136

 

1 719

60 876

661 988

 

(1) Nombre de parts sociales : 3 019 289 parts de 10 euros nominal.

Au 31.12.2007 l’encours de Certificats Coopératifs d’Associés souscrit par Crédit Agricole S.A. est de 1 081 419 CCA de 10 euros.

(2) Dont 113 715 milliers d’euros de primes d’émission et 33 473 milliers d’euros de primes de fusion.

(3) Affectation du report à nouveau 2006 pour 114 milliers d’euros.

Impact de 673 milliers d’euros correspondant au changement de méthode de comptabilisation des prêts à taux zéro.

 

Note 20. – Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

2007

2006

Capitaux propres

661 988

606 012

Fonds pour risques bancaires généraux

71 522

60 856

Dettes subordonnées et titres participatifs

63 375

63 693

Total des fonds propres

796 885

730 561

 

Note 21.– Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances

770 134

142 312

Sur les établissements de crédit et institutions financières

766 367

2 973

Sur la clientèle

3 767

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

139 339

Dettes

3 506 150

4 296

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 443 253

3 818

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

62 897

478

Engagements donnés

150

903 465

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

814 517

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

150

88 948

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22. – Opérations effectuées en devises

 

L’activité de la Caisse Régionale Val de France n’est pas significative.

 

Note 23.– Opérations de change, emprunts et prêts en devises

 

Opérations de change

(en milliers d'euros)

2007

2006

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

1 435

1 433

774

773

Devises

693

693

381

381

Euros

742

740

393

392

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

1 435

1 433

774

773

 

Note 24.– Opérations sur instruments financiers à terme

 

Type d'opération

(en milliers d'euros)

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total 2007

Total 2006

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

1 483 154

 

1 483 154

2 052 578

Swaps de taux d'intérêt

1 483 154

 

1 483 154

2 052 578

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instr.de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr.sur action et ind. Bours. à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr.de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 318

 

1 318

2 388

Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

659

 

659

1 194

Vendus

659

 

659

1 194

Instr.de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

154 630

154 630

156 018

Contrats de dérivés de crédit :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

154 630

154 630

156 018

Total

1 484 472

154 630

1 639 102

2 210 984

 

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats)

 

Note 24.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

Répartition par durée restant à courir

(en milliers d'euros)

Total

dont opérations effectuées

de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

153 947

639 933

689 274

153 947

639 933

689 274

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

1 318

 

 

1 318

 

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

154 630

 

 

154 630

 

 

 

 

Sous total

155 265

794 563

689 274

155 265

794 563

689 274

 

 

 

Opérations de change à terme

2 868

 

 

2 868

 

 

 

 

 

Total général

158 133

794 563

689 274

158 133

794 563

689 274

 

 

 

 

Note 24.2 Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

 31/12/2007

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

Options de change

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

Options de taux

 

 

F.R.A.

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-17 982

1 483 154

Swaps de devises

 

 

Forward taux

 

 

Caps, Floors, Collars

13

1 318

Dérivés de crédit

 

154 630

Sous total

-17 969

1 639 102

Opérations de change à terme

 

 

Total général

-17 969

1 639 102

 

Note 24.3 Information sur les swaps

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt de devises :

 

Contrats d'échange

de taux d'intérêt

et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

70 379

1 357 059

55 716

Contrats assimilés (1)

 

1 318

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 25. – Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole S.A..

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse Régionale Val de France

 

Note 26 Engagements donnés aux entreprises liées

 

La Caisse Régionale Val de France a donné une lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant de 154 630 milliers d’euros.

 

Note 27. – Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

Produits nets d'intérêts (en milliers d'euros)

2007

2006

Intérêts et produits assimilés

246 150

226 966

sur opérations avec les établissements de crédit

1 840

1 231

sur opérations internes au Crédit Agricole

35 592

28 992

sur opérations avec la clientèle

198 333

184 038

sur obligations et autres titres à revenu fixe

7 604

7 816

Autres intérêts et produits assimilés

2 781

4 889

Intérêts et charges assimilées

150 827

123 618

sur opérations avec les établissements de crédit

1 045

1 050

sur opérations internes au Crédit Agricole

129 175

110 665

sur opérations avec la clientèle

14 716

10 389

sur obligations et autres titres à revenu fixe

4 713

1 514

Autres intérêts et charges assimilées

1 178

 

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

95 323

103 348

 

Note 28. – Revenus des titres

 

en milliers d'euros

2007

2006

· Titres de placement

128

496

· Livret développement durable

 

 

· Titres d’investissement

7 476

7 319

· Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus fixes

7 604

7 815

Parts dans les entreprises liées

107

34

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

23 395

17 070

· Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

39

· Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

23 502

17 143

Total des revenus sur titres

31 106

24 958

 

Note 29. – Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

2007

2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

132

25

107

217

24

193

Sur opérations internes au crédit agricole

12 814

6 644

6 170

13 149

5 883

7 266

Sur opérations avec la clientèle

23 614

146

23 468

23 138

192

22 946

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

21

 

21

22

 

22

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

13

 

13

1

 

1

Sur prestations de services financiers (1)

51 528

4 799

46 729

50 363

4 956

45 407

provision pour risques sur commissions

182

144

38

57

129

-72

Total

88 304

11 758

76 546

86 947

11 184

75 763

 

(1) dont prestations d'assurance-vie : 10 373 milliers d'euros

 

Note 30.– Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

2007

2006

Solde des opérations sur titres de transaction

-4

1

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

471

-166

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

105

104

Gains ou pertes des opérations sur portefeuille de négociation

572

-61

 

Note 31.– Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

Titres de placement

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Dotations aux dépréciations

40

426

Reprises de dépréciations

6

455

dotation ou reprise nette aux dépréciations

-34

29

Plus-values de cession réalisées

5 530

2 085

Moins-values de cession réalisées

28

198

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

5 501

1 887

Solde des opérations sur titres de placement

5 467

1 916

 

Titres de l'activité de portefeuille

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

5

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

5

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

5

 

Total gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles

5 472

1 916

 

Note 32. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

2007

2006

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

Produits divers (1)

17 147

15 323

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

156

Reprises de provisions

110

 

Total des autres produits d'exploitation bancaire

17 257

15 479

Autres charges d'exploitation bancaire

 

 

Charges diverses

289

371

Quote part des opérations faites en commun

40

32

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations de provisions

150

48

Total des autres charges d'exploitation bancaire

479

451

Total des autres produits et charges d'exploitation bancaire

16 778

15 028

 

(1) dont ristourne ADI : 14 198 milliers d'euros

et dont ristourne ADI OPEN : 449 milliers d'euros.

 

Note 33. – Charges générales d’exploitation

 

Charges générales d’exploitation

(en milliers d’euros)

Montant

2007

Montant

2006

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements (1):

38 117

38 909

Charges sociales :

19 695

20 073

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

5 216

5 649

Intéressement et participation

8 263

7 153

Impôts et taxes sur rémunérations

4 949

4 342

Total des frais de personnel

71 024

70 477

Frais administratifs :

 

 

Impôts et taxes

4 001

3 783

Services extérieurs

36 785

36 646

Autres frais administratifs

-1 138

-826

Total des frais administratifs

39 648

39 603

Valeur nette au bilan

110 672

110 080

 

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste "salaires et traitements ".

 

Effectif moyen

 

Effectif par catégorie :

(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégorie de personnel

2007

2006

Cadres

303

305

Non cadres

938

975

Total France

1 241

1 280

Dont personnel mis a disposition

28

23

 

Les avantages à court terme alloués en 2007 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 2 198 493 Euros.

Le montant global des crédits accordés en 2007 à l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à 179 600 Euros.

 

Note 34. – Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Dotations aux provisions et dépréciations

31 993

46 380

Dépréciations de créances douteuses

30 275

44 067

Autres provisions et dépréciations

1 718

2 313

Reprises de provisions et dépréciations

34 637

47 368

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

31 686

41 486

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

2 951

5 882

Variation des provisions et dépréciations

-2 644

-988

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

530

420

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

7 748

6 495

Décote sur prêts restructurés

 

 

Récupérations sur créances amorties

750

463

Pertes sur risques opérationnels

 

156

Coût du risque

4 884

5 620

 

(1) Dont 7 029 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 719 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises

(2) Dont 569 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 337milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 7 029 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 35.– Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

7

65

De titres d'investissement

 

 

De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

7

65

Reprises de dépréciations

775

110

De titres d'investissement

 

 

De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

775

110

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

768

45

De titres d'investissement

 

 

De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

768

45

Plus-values de cessions réalisées

158

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

158

 

Moins-values de cession réalisées

511

2

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

442

2

Pertes sur créances liées à des titres de participation

69

 

Solde des plus et moins-values de cession

-353

-2

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-353

-2

Solde en perte ou en bénéfice

415

43

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

1 018

367

Moins-values de cession

12

42

Solde en perte ou en bénéfice

1 006

325

Résultat net sur actifs immobilisés

1 421

368

 

Note 36. – Charges et produits exceptionnels

 

La Caisse Régionale Val de France n’a pas comptabilisé de charges et de produits exceptionnels sur l’exercice 2007.

 

Charges et produits imputables à un exercice antérieur

La Caisse Régionale Val de France n’a pas comptabilisé de charges et de produits imputables à l’exercice antérieur.

 

Note 37.– Impôt sur les bénéfices

 

(en milliers d’euros)

2007

2006

Impôt sur les bénéfices

25 114

26 218

 

La charge fiscale réelle pour 2007 s’élève à 25 278 milliers d’euros en raison de :

- Redressement d’IS suite à contrôle fiscal pour un montant de 542 milliers d’euros.

- Impact changement de méthode prêts à taux zéro pour un montant de 704 milliers d’euros

- Une régularisation d’impôt sur les sociétés 2006 pour un montant de 2 milliers d’euros.

 

Note 38. – Formation du produit net bancaire par secteur d’activité

 

(en milliers d’euros)

2007

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

95 323

 

95 323

Revenus des titres à revenus variables

 

23 502

23 502

Produits nets des commissions

76 547

 

76 547

Produits nets sur opérations financières

 

6 045

6 045

Autres produits nets d’exploitation

16 778

 

16 778

Produit net bancaire

188 648

29 547

218 195

 

(en milliers d’euros)

2006

Banque de proximité

en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

103 348

 

103 348

Revenus des titres à revenus variables

 

17 143

17 143

Produits nets des commissions

75 762

 

75 762

Produits nets sur opérations financières

 

1 854

1 854

Autres produits nets d’exploitation

15 028

 

15 028

Produit net bancaire

194 138

18 897

213 135

 

Autres informations

 

Note 39. – Affectation des résultats

 

(en milliers d’euros)

2007

Détermination du résultat à affecter

 

Bénéfice de l'exercice

60 876

Report à nouveau créditeur

673

Résultat à affecter

 

Affectation à la Réserve Légale

41 137

Dotation aux autres réserves

13 712

Intérêts des parts sociales et Certificats Coopératifs Associés

6 700

 

Note 40. – Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion ainsi que le rapport joint prévu par la loi de Sécu–rité financière sont tenus à la disposition du public au siège social - 1 rue Daniel Boutet - à Chartres.

 

Note 41. – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

En milliers d'euros

Ernst Young

%

KPMG

%

Audit :

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

79

100%

70

100%

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-total

79

100%

70

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

79

100%

70

100%

 

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

IV.– Affectation du résultat

 

L'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice augmenté du Report à Nouveau d’un montant de 673.415,93 Euros comme suit :

 

Affectation à la Réserve Légale

41.136.994,18 Euros

Dotation aux autres réserves

13.712.331,39 Euros

Intérêts aux parts sociales au taux de 3,80 %

1.147.327,29 Euros

 

Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés

5.552.280,75 Euros

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Intérêts aux parts sociales :

 

Exercice

Nombre de parts sociales

Distribution

Intérêt net

Abattement

2004

3 019 289

1 313 391,73

1 313 391,73

éligible à l’abattement de 50 % si parts sociales hors PEA

2005

3 019 289

1 102 040,63

1 102 040,63

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2006

3 019 289

1 117 135,95

1 117 135,95

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2007 :

 

2007

3 019 289

1 147 327,29

1 147 327,29

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

Dividendes sur Certificats Coopératifs d’Associés (CCA) :

 

Exercice

Nombre de CCA

Distribution

Dividende net

Abattement

2004

1 306 419

3 331 368,45

3 331 368,45

éligible à l’abattement de 50 % si parts sociales hors PEA

2005

1 306 419

3 657 973,20

3 657 973,20

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

2006

1 306 419

4 637 787,50

4 637 787,50

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA

 

Proposition d’affectation pour l’exercice 2007 :

 

2007

1 306 419

5 552 280,75

5 552 280,75

éligible à l’abattement de 40 % si parts sociales hors PEA ou PFL de 18 %

 

V.– Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur:

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

- la justification de nos appréciations,

- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la :fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe qui expose le changement de méthode résultant de l'application de l'avis CNC n° 2007-B du Comité d'Urgence relatif à la comptabilisation du crédit d'impôt lié aux avances remboursables sans intérêts pour l'acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

 

2. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre cOIll1aissance les éléments suivants:

 

- Changement de méthode comptable

Ainsi qu'il est mentionné dans la note 2 de l'annexe, un changement de méthode comptable est intervenu au cours de l'exercice clos le-31 décembre 2007. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de sa présentation.

 

- Estimations comptables :

– Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

– Comme indiqué dans les notes 2.2 et 2.3 de l'annexe, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des titres de participation et les risques opérationnels. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux nonnes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 Paris-La Défense et Toulouse, le 26 février 2008

 Les Commissaires aux Comptes

 KPMG S.A.

 ERNST & YOUNG Audit

 Pascal Brouard

 Frank Astoux

  

 

B.– COMPTES CONSOLIDES AU 31/12/2007

 

Arrêté par le Conseil d’administration du Crédit Agricole Val de France en date du 25 janvier 2008

 

Les états financiers sont constitués du cadre général, du compte de résultat, du bilan, du tableau de variation des capitaux propres, du tableau des flux de trésorerie et des notes annexes

 

Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital et personnels variables régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financiers relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.

Siège social de la Caisse Régionale : 1 Rue Daniel Boutet 28000 Chartres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est immatriculée au RCS de Chartres sous le numéro 400 868 188 2001 D 90.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

 

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,8 millions de sociétaires qui élisent quelques 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie est détenue par les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole s.a. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole s.a. en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le compose, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole s.a. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales.— Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes au groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

Comptes et avances à terme.— Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. Elles sont transférées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte, sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole s.a. une bonification (reversée aux Caisses Régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole s.a. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole s.a.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.— Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole s.a..— Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises.— Crédit Agricole s.a., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Comptes d'épargne à régime spécial.— Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a..— Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.— Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Autres relations internes

Informations relatives aux parties liées.— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyés par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2007 s’élève à

41 417 milliers d’euros (dont 1 346 milliers d’euros de dettes rattachées).

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

I.– Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2007

31.12.2006

Intérêts et produits assimilés

5.1

297 752

288 191

Intérêts et charges assimilées

5.1

-205 133

-188 725

Commissions (produits)

5.2

90 427

88 925

Commissions (charges)

5.2

-10 623

-10 236

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

5.3

942

387

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

5.4

28 196

18 706

Produits des autres activités

5.5

20 336

15 535

Charges des autres activités

5.5

-763

-455

Produit net bancaire

 

221 134

212 328

Charges générales d'exploitation

5.6 - 8.1 - 8.4 - 8.6

-111 042

-110 316

Dotations aux amortissements et aux dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

5.7

-7 218

-7 610

Résultat brut d’exploitation

 

102 874

94 402

Coût du risque

5.8

-4 657

-5 631

Résultat d'exploitation

 

98 217

88 771

Gains ou pertes nets sur autres actifs

5.9

783

325

Résultat avant impôt

 

99 000

89 096

Impôts sur les bénéfices

5.10

-26 606

-25 921

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

72 394

63 175

Résultat net – Part du groupe

 

72 394

63 175

 

II.– Bilan

 

Actif

(En milliers d'euros)

Notes

31.12.2007

31.12.2006

Caisse, banques centrales *

7.1

28 121

71 640

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

7.2

8 014

9 066

Instruments dérivés de couverture

4.4

11 158

26 468

Actifs financiers disponibles à la vente

7.4

732 230

836 553

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4.1 - 7.5

766 348

679 219

Prêts et créances sur la clientèle

4.1 - 7.5

4 524 659

4 100 566

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

614

7 943

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7.8

155 812

144 655

Actifs d'impôts courants

 

2 605

3 039

Actifs d'impôts différés

7.10

23 682

23 188

Comptes de régularisation et actifs divers

7.11

124 208

76 783

Immeubles de placement

7.14

112

150

Immobilisations corporelles

7.15

46 469

48 873

Immobilisations incorporelles

7.15

802

818

Total de l'actif

 

6 424 834

6 028 961

 

* les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "Créances sur les établissements de crédit"

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2007

31.12.2006

Banques centrales *

7.1

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

7.2

816

457

Instruments dérivés de couverture

4.4

29 140

30 797

Dettes envers les établissements de crédit

4.3 - 7.7

3 429 564

3 193 415

Dettes envers la clientèle

4.1 - 4.3 - 7.7

1 651 777

1 461 678

Dettes représentées par un titre

4.3 - 7.9

151 088

72 693

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-18 618

-2 907

Passifs d'impôts courants

 

 

 

Passifs d'impôts différés

7.10

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

7.11

102 016

97 227

Provisions

7.14

15 680

19 211

Dettes subordonnées

4.2 - 4.3 - 7.9

21 959

22 447

Capitaux propres

7.15

1 041 412

1 133 943

Capitaux propres part du groupe

 

1 041 412

1 133 943

Capital et réserves liées

 

227 780

225 386

Réserves consolidées

 

530 565

473 963

Gains ou pertes latents ou différés

 

210 673

371 419

Résultat de l'exercice

 

72 394

63 175

Total du passif

 

6 424 834

6 028 961

 

* les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "Créances sur les établissements de crédit"

 

III.– Tableau de variation des capitaux propres

 

Tableau de variation des capitaux propres

(en milliers d'Euros)

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimination des titres auto-détenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2006

73 086

147 188

 

420 718

 

210 098

 

59 000

910 090

 

910 090

Augmentation de capital

5 112

 

 

 

 

 

 

 

5 112

 

5 112

Affectation résultat 2005

 

 

 

53 245

 

 

 

-53 245

 

 

 

Dividendes versés en 2006

 

 

 

 

 

 

 

-5 755

-5 755

 

-5 755

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

 

160 824

 

 

160 824

 

160 824

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

 

497

 

497

 

497

Résultat au 31/12/2006

 

 

 

 

 

 

 

63 175

63 175

 

63 175

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2006

78 198

147 188

 

473 963

 

370 922

497

63 175

1 133 943

0

1 133 943

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat 2006

 

 

 

56 262

 

 

 

-56 262

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2007

78 198

147 188

 

530 225

 

370 922

497

6 913

1 133 943

 

1 133 943

Augmentation de capital

2 394

 

 

 

 

 

 

 

2 394

 

2 394

Dividendes versés en 2007

 

 

 

 

 

 

 

-6 913

-6 913

 

-6 913

Variation de juste valeur

 

 

 

 

 

-160 746

 

 

-160 746

 

-160 746

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31/12/2007

 

 

 

 

 

 

 

72 394

72 394

 

72 394

Autres variations

 

 

 

340

 

 

 

 

340

 

340

Capitaux propres au 31 décembre 2007

80 592

147 188

 

530 565

 

210 176

497

72 394

1 041 412

0

1 041 412

 

Les réserves consolidées sont principalement constituées des postes « réserves légales et statutaires » et « report à nouveau» issus des comptes individuels, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Les capitaux propres, part du Groupe, de la Caisse Régionale Val de France (y compris le résultat de l’exercice et avant distribution du dividende de 2007) s’élèvent en fin d’exercice à 1 041 412 milliers d’euros. Ils diminuent de 92 531 milliers d’euros depuis la clôture de l’exercice précédent ( soit – 8,16 %) sous l’effet principal de la diminution de la juste valeur des titres disponibles à la vente.

 

IV.– Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du Crédit Agricole Val de France en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

Flux de trésorerie

(en milliers d'euros)

2007

2006

Résultat avant impôts

99 000

89 096

Dotations nettes aux amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles

7 220

7 614

Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations

-7 879

-8 604

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Perte nette/gain net des activités d'investissement

-890

-323

(Produits)/charges des activités de financement

939

975

Autres mouvements

-10 938

-15 506

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-11 548

-15 844

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

9 959

75 151

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-228 353

-343 021

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

58 227

22 165

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-29 995

39 625

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-24 449

-30 290

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-214 611

-236 370

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-127 159

-163 118

Flux liés aux participations (1)

-46 723

-5 850

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 015

-6 072

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-50 738

-11 922

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-4 519

-643

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-1 427

-1 616

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C )

-5 946

-2 259

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-183 843

-177 299

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

340 871

518 170

Caisse, banques centrales (actif & passif) *

71 640

57 745

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

269 231

460 425

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

157 028

340 871

Caisse, banques centrales (actif & passif) *

28 121

71 640

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

128 907

269 231

Variation de la trésorerie nette

-183 843

-177 299

 

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales" tel que détaillé en note 7.1

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 7.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 7.7

 

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l’exercice 2007, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse régionale Val de France s’élève à 46 723 milliers d’euros. Les principales acquisitions et cessions sont les suivantes :

- 46 560 milliers d’euros SAS La Boétie

- 1 000 milliers d’euros SAS Crédit VDF Immobilier

- 660 milliers d’euros : SCI de la Seine

(2) Le flux de trésorerie à destination des actionnaires comprend les dividendes versés par la Caisse Régionale Val de France à ses sociétaires à hauteur de 6 913 milliers d’euros, et le montant net des souscriptions et des remboursements de parts sociales des Caisses Locales à hauteur de 2 394 milliers d’euros.

 

V.– Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe

 

Cadre réglementaire

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

 

Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales, et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005), du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005), du 11 janvier 2006 (CE n° 108/2006), du 8 mai 2006 (CE n° 708/2006), du 8 septembre 2006 (CE n° 1329/2006), du 1er juin 2007 (CE n° 610/2007 et n° 611/2007) et du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007).

 

Normes applicables et comparabilité

Les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2007.

 

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2006, à l’exception du changement de méthode relatif au traitement des intérêts minoritaires décrit en note 1.2. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS et interprétations de l’IFRIC telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31/12/07 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2007. Celles-ci portent sur :

 

- la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers. Cette nouvelle norme a principalement comme impact d'ajouter des informations quantitatives et qualitatives sur les instruments financiers pour l'entité ainsi que la nature et l'ampleur des risques en découlant et leur gestion

 

- l’amendement de la norme IAS 1 « présentation des états financiers » relatif aux informations complémentaires quantitatives et qualitatives à fournir sur les capitaux propres

 

- l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités de retraitement des états financiers selon la norme IAS 29 portant sur les informations financières dans les économies hyperinflationnistes

 

- l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions

 

- l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés

 

- l’interprétation IFRIC 10 relative au traitement des pertes de valeur (dépréciation) dans l’information financière intermédiaire

 

L’application de ces nouvelles normes et interprétations n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2008.

 

- la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IFRS 14 relative à l’information sectorielle. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2009.

 

Le Crédit Agricole Val de France n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2007.

 

Format de présentation des états financiers

Le Crédit Agricole Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

1.1. Principes et méthodes comptables

 Les instruments financiers (IAS 32 et 39).— Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables » et « non observables ».

 

Les titres

Classification des titres à l’actif.— Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option.

- Actifs financiers disponibles à la vente.

- Placements détenus jusqu’à l’échéance

- Prêts et créances.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option.— Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par le Crédit Agricole Val de France.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de Groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, le Crédit Agricole Val de France a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

 

– 1 000 milliers d’euros : OPCVM Force Clic Euro.

– 5 000 milliers d’euros : BMTN Bull Dividende.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Placements détenus jusqu’à l’échéance.— La catégorie "Placements détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que le Crédit Agricole Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que le Crédit Agricole Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat.

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

 

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

 

- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signe objectif de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la dépréciation excédentaire est reprise.

 

Titres du portefeuille « Prêts et créances ».— La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus, et par la suite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Actifs financiers disponibles à la vente.— La catégorie Actifs disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les principes de comptabilisation des titres classés en "Actifs disponibles à la vente" sont les suivants :

 

- les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

- les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

- les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

- en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est extournée et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas de variation de juste valeur positive ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette et par capitaux propres pour les instruments de capitaux propres.

 

Evaluation des titres.— La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories "Actifs financiers à la juste valeur par résultat" ou "Disponibles à la vente".

 

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, le Crédit Agricole Val de France utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté sur un marché actif pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, le Crédit Agricole Val de France retient, lorsque cela est possible, des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de Juste Valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif et non consolidées, dont l’évaluation à la juste valeur est rendue difficile par le caractère non significatif de leur importance au sein du Groupe ou par la faiblesse du pourcentage de contrôle.

 

Dépréciation des titres.— Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Le Crédit Agricole Val de France utilise un critère guide de nature quantitative pour identifier les baisses significatives ou durables : une provision est présumée nécessaire lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes

 

Date d’enregistrement des titres.— Crédit Agricole s.a. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Titres au passif (IAS 32)

Distinction dettes – capitaux propres.— Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

- De remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- D’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables,

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Par ailleurs, l’IFRIC a communiqué en novembre 2006 l’état de ses interprétations et commentaires sur la norme IAS 32 sur laquelle elle avait été sollicitée. Cela concerne la qualification de certains instruments financiers en instruments de dettes ou de capitaux propres. Néanmoins, il a rappelé que pour que ses analyses soient opérationnelles, il convenait de poursuivre un processus réglementaire inachevé à ce jour.

 

 L’activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole s.a. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole s.a. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole s.a. n'a pas constitué de dépréciation sur les avances aux Caisses Régionales.

 

Le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

 

Créances dépréciées.— Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle le crédit Agricole Val de France distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises, et les créances restructurées non douteuses.

 

Créances douteuses.— Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours douteux, le Crédit Agricole Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

Les créances douteuses compromises sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances restructurées non douteuses.— Ce sont les créances dont le Crédit Agricole Val de France a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances non douteuses. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à enregistrement d’une décote.

 

Prise en compte du risque de crédit sur base individuelle.— Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par le crédit Agricole Val de France par voie de dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Le Crédit Agricole Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Traitement des décotes et dépréciations.— La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait de la désactualisation étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Prise en compte du risque de crédit sur base collective.— La mise en oeuvre des outils Bâle II montre par la cartographie de notation l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en douteux.

Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale Val de France a constaté à l'actif de son bilan une provision sur base collective calculée par les outils Bâle II qui s’appuient sur le système de perte attendue. La provision relative aux contreparties dont la notation est dégradée est en relation directe avec le niveau de risque calculé par Bâle II. Pour la banque de détail (segments des particuliers, des agriculteurs, des professionnels et des associations), les grades H à V (hors CDL) et pour les entreprises (segments des entreprises, des collectivités publiques et de la promotion immobilière), les grades E à Z (hors CDL) forment le périmètre de calcul.

Aussi, afin de prendre en compte les durées constatées de recouvrement, la Caisse Régionale Val de France corrige la perte initialement attendue à un an par la durée de remboursement restante du prêt. Une majoration spécifique est effectuée sur le secteur immobilier. Le coefficient correcteur global est de l’ordre de 2,53.

 

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du groupe, démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale Val de France a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours sensibles (encours sous surveillance), calculées à partir de modèles Bâle II, les dépréciations sectorielles :

 

- Dépréciations sur encours sensibles.— Dans le cadre du projet Bâle II, la direction des risques de la Caisse Régionale Val de France détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

Le montant de la dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendu, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

- Autres dépréciations sur base collective.— La Caisse Régionale Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

La Caisse Régionale Val de France a estimé une provision filière de 2 470 milliers d’euros portant sur les secteurs ovins, porcins, bovins et aviculture.

 

  Les intérêts pris en charge par l’état (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

  Les passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables.

 

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

 Les produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 7.14.

 

  Les instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

 

La comptabilité de couverture.— La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de réduire le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’Euro.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert.

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert.

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture.

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture de taux (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de juste valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France privilégie pour les relations de macro-couverture, une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

 

Dérivés incorporés.— Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

  Gains ou pertes nettes sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.— Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers conclus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente.— Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

 

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

 

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

 

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

 

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

Les garanties financières

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument d’emprunt.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

  Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

Les provisions (IAS 37,19).— Le Crédit Agricole Val de France identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, le Crédit Agricole Val de France a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 7.14.

 

Les avantages au personnel (IAS 19).— Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociales, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

Le Crédit Agricole Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le Crédit Agricole Val de France n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, le Crédit Agricole Val de France a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin ce couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le Crédit Agricole Val de France n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

Augmentation de capital (IFRS 2).— Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que le Crédit Agricole Val de France applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004 complété par le communiqué du CNC du 7 février 2007. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

Par ailleurs, l’IFRIC 11 ayant clarifié les modalités d’application d’une norme existante et déjà appliquée par le Crédit Agricole Val de France (IFRS 2), les conséquences de cette clarification ont été prises en compte à compter du 1er Janvier 2007. La charge relative aux souscriptions d’actions est désormais comptabilisée dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des « réserves consolidées part du Groupe »".Le montant s’élève à 112 milliers d’euros.

 

Les impôts courants et différés.— Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur en France.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui :

a) n'est pas un regroupement d'entreprises ; et

b) n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. A noter : lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice ne génèrent-elles pas non plus de différences temporelles devant donner lieu à constatation d’impôts différés.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable ;

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

 Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40).— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondant ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose le Crédit Agricole Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

Les opérations en devises (IAS 21).— En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement de la Caisse Régionale Val de France. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

 

- les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

Les commissions sur prestations de services (IAS 18).— Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent.

 

Lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

- les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions de placement entrent notamment dans cette catégorie,

- les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue,

- les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance ne sont comptabilisées que pour autant que l’ensemble des conditions suivantes soient respectées :

– le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

– il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

– le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

Les contrats de location (IAS 17).— Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

– l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

– la valeur nette comptable des immobilisations louées,

– la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.2. Les principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

Changements de méthode comptable— A compter du 1er janvier 2007, dans un souci de comparabilité avec des pratiques de place, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net lié à l’augmentation du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive est désormais constaté en diminution du poste « réserves consolidées part du Groupe ».

 

De façon symétrique, en cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale Val de France dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable des intérêts minoritaires cédés est également constaté directement en réserves consolidées part du Groupe.

 

La Caisse Régionale Val de France n’est pas concernée par ce changement de méthode.

 

Périmètre de consolidation.— Les états financiers consolidés incluent les comptes du Crédit Agricole Val de France et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, le Crédit Agricole Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque le Crédit Agricole Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de des droits de vote existants et potentiels

 

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

 

Le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé, l’impact sur la structure des états financiers, ou sur le total du bilan, présumé significatif s’il est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan du Crédit Agricole Val de France consolidée qui détient ses titres.

 

La consolidation des Caisses Régionales.— Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Crédit Agricole Val de France qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

Les notions de contrôle.— Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le crédit Agricole Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque le Crédit Agricole Val de France détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

Les exclusions du périmètre de consolidation.— Les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

Les méthodes de consolidation.— Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par le Crédit Agricole Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle du Crédit Agricole Val de France,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de Crédit Agricole Val de France,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

Retraitements et éliminations.— Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe Val de France est éliminé ; particulièrement les comptes courants bloqués des Caisses Locales qui s’élèvent à 41 417 milliers d’euros (dont 1 346 milliers d’euros de dettes rattachées), les comptes courants ordinaires à 17 507 milliers d’euros, ainsi que les intérêts aux parts versés par la Caisse Régionale aux Caisses Locales qui lui sont affiliées pour un montant de 1 117 milliers d’euros.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les moins‑values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

2. Jugements et estimations utilisés dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2007 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quand à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation,

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- Instruments financiers évalués à leur juste valeur

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera souvent retenue.

 

La détermination de la juste valeur des instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques d'évaluation. Comme décrit dans la note relative aux principes comptables, seuls les produits dont les modèles de valorisation n'intègrent que des paramètres jugés observables, voient leur marge reconnue comptablement en résultat dès l'initiation.

Actifs financiers à la juste valeur par résultat/affectation par nature ou sur option.

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction - affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale Val de France.

 

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les participations non consolidées peuvent être évaluées au coût historique et non à la juste valeur si celle-ci ne peut pas être déterminée directement par référence à un marché actif, évaluée par le Crédit Agricole Val de France selon d’autres méthodes de valorisation. Ces titres, listés dans la note 3.5 spécifique, sont destinés à être conservés durablement.

 

Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs.— Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Les dépréciations durables.— Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …) ; ceux-ci n’ont pas de caractère intangible.

 

Dépréciations des créances irrécouvrables.— La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par une dépréciation relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Une dépréciation collective sur encours sain est également dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Provisions.— L’évaluation des provisions peut également faire l’objet d’estimations :

- La provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

- Les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession au 31 décembre 2007,

- Les provisions épargne-logement qui utilisent des hypothèses d’évolution des comportements des clients, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.

 

Constatation d’actif d’impôt différé.— Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

3. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2007 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

3.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2007

Néant

 

Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2007

Néant

 

3.2. Les participations non consolidées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Valeur au bilan

% de capital détenu par VDF

Valeur au bilan

% de capital détenu par VDF

Titres de participation non consolidés

 

 

 

 

Groupe CAM

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

447 795

2,11%

571 810

2,11%

SACAM DEVELOPT

19 927

2,11%

16 753

2,11%

SACAM INTERNATIONAL

18 963

2,11%

18 963

2,11%

SACAM

3 491

3,85%

2 321

3,85%

SCI DE LA SEINE

2 675

2,78%

3 327

2,28%

SCI CAM

1 526

2,86%

1 529

2,86%

CA TITRES

1 040

1,79%

1 040

1,79%

SACAM FIRECA

866

1,76%

866

1,76%

VAUBAN FINANCE

413

1,92%

400

1,92%

SACAM ASSURANCE CAUTION

327

2,32%

318

2,32%

SACAM PLEIN CHAMP

238

7,02%

213

7,02%

SACAM PROGICA

164

1,84%

149

1,84%

CEDICAM

148

1,02%

148

1,02%

ATTICA

88

0,87%

88

1,26%

SACAM MACHINISME

78

2,57%

78

2,57%

SAS TLJ

50

1,00%

40

1,00%

SACAM SANTEFI

38

1,65%

44

1,65%

RADIAN

27

1,28%

24

1,28%

SACAM SQUARE HABITAT

10

1,39%

 

 

MIROMESNIL SAS

6

2,10%

7

2,10%

SEGUR SAS

6

2,10%

7

2,10%

SACAM PARTICIPATION

5

1,89%

5

1,89%

COURCELLE SNC

3

2,10%

2

2,11%

Filiales

 

 

 

 

INOVAL (en liquidation)

 

100,00%

 

100,00%

BOUTET IMMOBILIER *

10

100,00%

44

100,00%

CREDIT VDF IMMOBILIER *

1 000

100,00%

 

 

Autres

 

 

 

 

SAFER DU CENTRE

365

10,03%

364

10,03%

SEM PATRIMOINE

353

7,93%

239

7,93%

SEM GEDIA

198

1,50%

198

1,50%

CENTRE CAPÏTAL DEVELOPPEMENT

140

1,35%

138

1,35%

SAEM TERRITOIRES ET DEVELOPPEMENT

79

1,25%

78

1,25%

SEM CAD

50

1,47%

 

 

GRAND BLOIS DEVELOPPEMENT

47

4,23%

43

4,23%

CHARTEXPO

24

0,93%

24

0,93%

SEM CHARTRES

2

0,17%

2

0,17%

SICA VIGNERONS VALLEE DU CHER

2

4,81%

3

4,81%

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)

500 154

 

619 265

 

 

(1) Dont 1 584 K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

* Sociétés non consolidées : activité non significative

 

4. La gestion financière, l’exposition aux risques et politique de couverture

(Cf. rapport de gestion de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France partie 5.3 Les facteurs de risque)

 

La gestion du risque bancaire au sein du Crédit Agricole Val de France est assurée par la direction de la qualité, des risques, des contrôles et de la technologie qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7.

 

4.1. Risque de crédit

Le risque de crédit désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière (cf. rapport de gestion chapitre 5.3.3.)

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, le Crédit Agricole Val de France assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées une Caisse Régionale, présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen, au sein d’un comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisement de tous les recours.

Le montant des dossiers au 31/12/2007 avec Foncaris s’élève à 63 532 milliers d’euros garantis à hauteur de 50% par Foncaris.

 

Les tableaux ci-dessous présentent l’exposition des différentes catégories d’actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

L’exposition maximum au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

Concentrations par agents économiques.— Les informations relatives à une ventilation par agent économique de contrepartie suivent désormais les règles lexicales et de correspondances définies dans le reporting FINREP.

Les agents économiques sont modifiés comme suit :

 

Ancien agent économique

Nouvel agent économique correspondant

« Etats, Administrations et collectivités publiques »

« Administrations centrales et institutions non établissements de crédit »

« Institutions Financières »

« Etablissements de crédit »

« Particuliers et professionnels »

« Clientèle de détail »

« Entreprises et autres agents économiques »

« Grandes entreprises »

 

La seule modification de correspondance identifiée concerne l’ancien agent économique « Institutions financières », qui était constitué de la contrepartie « Etablissements de crédit » et de la contrepartie « Institutions de secteur financier issues des créances sur la clientèle» ; cette dernière contrepartie est désormais rattachée à l’agent économique « Grandes entreprises ». L’impact de cette modification sur les ventilations 2006 est mis en exergue dans le tableau correspondant.

 

Actifs financiers par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2007

Arriérés de paiement sur créances non dépréciées

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

1 192

-1 584

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

45 546

158

 

60

0

-668

 

Grandes entreprises

31 656

4 502

142

27

11 725

-43 598

38 444

Clientèle de détail

53 385

1 171

297

15

19 043

-84 974

73 911

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

Total

130 587

5 831

439

102

30 768

-129 240

112 355

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique : détail des douteux et dépréciations :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

dont encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

453 577

 

 

49

49

453 528

Etablissements de crédit

758 880

 

 

 

 

758 880

Grandes entreprises

1 093 586

21 864

13 490

18 706

15 355

1 064 741

Clientèle de détail

3 074 392

34 135

18 758

24 286

20 620

3 035 014

Total

5 380 435

55 999

32 248

43 041

36 024

5 312 163

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

34 471

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 627

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

5 291 007

 

* Dont actifs restructurés non dépréciés pour 37 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Encours bruts

dont encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

374 509

35

35

14

14

374 460

Etablissements de crédit (1)

673 985

 

 

 

 

673 985

Grandes entreprises (1)

728 882

14 270

10 372

14 528

13 999

704 511

Clientèle de détail

3 100 812

42 814

20 791

32 547

26 085

3 053 936

Total

4 878 188

57 119

31 198

47 089

40 098

4 806 892

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

28 603

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 710

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 779 785

(1) dont reclassement des "institutions de secteur financier"

 

 

 

 

 

109 922

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

 

 

Etablissements de crédit (1)

105 602

11 607

Grandes entreprises (1)

412 550

127 147

Clientèle de détail

296 222

488 122

Total

814 374

626 876

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

 

 

Etablissements de crédit (1)

494

494

Grandes entreprises (1)

79 793

77 058

Clientèle de détail

8 812

14 068

Total

89 099

91 620

 

(1) dont reclassement des "institutions de secteur financier"

 

Dettes envers la clientèle -Ventilation par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

320

956

Etablissements de crédit (1)

7 310

1 025

Grandes entreprises (1)

284 358

271 506

Clientèle de détail

1 357 700

1 187 489

Total

1 649 688

1 460 976

Dettes rattachées

2 089

702

Valeur au bilan

1 651 777

1 461 678

 

(1) dont reclassement des "institutions de secteur financier"

 

Concentrations par zone géographique

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (Hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

4 616 985

55 892

32 217

42 426

35 708

4 549 060

Autres pays de l'UE

4 707

107

31

5

4

4 672

Autres pays d'Europe

273

 

 

15

15

258

Amérique du Nord

1 782

 

 

131

65

1 717

Amériques Centrale et du Sud

49

 

 

 

 

49

Afrique et Moyen Orient

1 650

 

 

464

232

1 418

Asie et Océanie (hors Japon)

974

 

 

 

 

974

Japon

73

 

 

 

 

73

Non ventilé

 

 

 

 

 

 

Total

4 626 493

55 999

32 248

43 041

36 024

4 558 221

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

27 011

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 627

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 529 605

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

4 878 188

57 119

31 198

47 089

40 098

4 806 892

Autres pays de l'UE

 

 

 

 

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

 

 

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

Non ventilé

 

 

 

 

 

 

Total

4 878 188

57 119

31 198

47 089

40 098

4 806 892

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

28 603

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 710

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 779 785

 

Comprend les opérations internes au Crédit Agricole.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

813 838

626 520

Autres pays de l'UE

388

36

Autres pays d'Europe

89

44

Amérique du Nord

18

251

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

41

25

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Non ventilé

 

 

Total

814 374

626 876

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

89 094

91 620

Autres pays de l'UE

5

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Non ventilé

 

 

Total

89 099

91 620

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

France (y compris DOM-TOM)

1 610 374

1 460 976

Autres pays de l'UE

3 714

 

Autres pays d'Europe

797

 

Amérique du Nord

1 315

 

Amériques Centrale et du Sud

122

 

Afrique et Moyen Orient

816

 

Asie et Océanie (hors Japon)

142

 

Japon

21

 

Non ventilé

32 387

 

Total

1 649 688

1 460 976

Dettes rattachées

2 089

702

Valeur au bilan

1 651 777

1 461 678

 

Opérations sur instruments financiers à terme – Risque de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

115

129

166

189

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

115

129

166

189

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

taux d'intérêt, change et matières premières

 

 

 

 

dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidence des accords de compensation

 

 

 

 

Total après effets des accords de compensation

115

129

166

189

 

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risques.

 

4.2. Risque de marchés

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite (cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4.2.).

 

Risques de taux.— Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt (cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4.3.).

 

Détail des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

21 270

 

 

21 274

 

Taux fixe

 

21 270

 

 

21 274

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

 

21 270

 

 

 

 

Taux fixe

 

21 270

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

(Total en principal , hors dettes rattachées non ventilables)

 

Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

11 158

 

 

11 158

26 468

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

11 158

 

 

11 158

26 468

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

11 158

 

 

11 158

26 468

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

11 158

 

 

11 158

26 468

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

816

 

 

816

457

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

816

 

 

816

457

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

17

 

 

17

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

17

 

 

17

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

833

 

 

833

457

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

833

 

 

833

457

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

29 140

 

 

29 140

30 797

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

29 140

 

 

29 140

30 797

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

29 140

 

 

29 140

30 797

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

29 140

 

 

29 140

30 797

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

816

 

 

816

457

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

816

 

 

816

457

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

816

 

 

816

457

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

816

 

 

816

457

 

Opérations sur instruments financiers à terme : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Total encours notionnel

31.12.2006

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

1 484 472

2 054 966

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

1 483 154

2 052 578

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

1 318

2 388

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

 

Autres instruments :

154 630

156 018

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

154 630

156 018

Autres

 

 

Sous total

1 639 102

2 210 984

Opérations de change à terme

2 868

1 548

Total

1 641 970

2 212 532

 

Risque de change.— Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

6 423 263

6 423 181

6 026 741

6 027 626

Autres devises de l'UE

6

158

110

110

USD

1 565

1 495

2 107

1 222

JPY

 

 

 

 

Autres devises

 

 

3

3

Total bilan

6 424 834

6 424 834

6 028 961

6 028 961

 

4.3. Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement (cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4.3.).

 

Le Crédit Agricole Val de France en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

- le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,

- L’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité,

- L’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

2 965

 

 

1 973

4 938

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

666 525

506 783

1 565 205

1 883 042

4 621 555

Total

669 490

506 783

1 565 205

1 885 015

4 626 493

Créances rattachées

 

 

 

 

32 352

Dépréciations

 

 

 

 

129 240

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

4 529 605

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

2 548

 

 

1 973

4 521

Prêts et créances émis sur la clientèle

570 827

476 466

1 487 653

1 669 257

4 204 203

Total

573 375

476 466

1 487 653

1 671 230

4 208 724

Créances rattachées

 

 

 

 

29 290

Dépréciations

 

 

 

 

132 921

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

4 105 093

 

Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

428 959

752 807

1 017 817

1 221 938

3 421 521

Dettes envers la clientèle

1 477 012

43 550

7 796

121 330

1 649 688

Total

1 905 971

796 357

1 025 613

1 343 268

5 071 209

Dettes Rattachées

 

 

 

 

10 132

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 081 341

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

420 395

749 541

1 090 756

925 651

3 186 343

Dettes envers la clientèle

1 291 172

166 618

3 066

120

1 460 976

Total

1 711 567

916 159

1 093 822

925 771

4 647 319

Dettes Rattachées

 

 

 

 

7 774

Valeur au bilan

 

 

 

 

4 655 093

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

588

 

 

 

588

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

60 139

89 320

 

 

149 459

Émis en France

60 139

89 320

 

 

149 459

Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

60 727

89 320

 

 

150 047

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 041

Valeur au bilan

 

 

 

 

151 088

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

21 270

21 270

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

457

 

457

Total

 

 

457

21 270

21 727

Dettes rattachées

 

 

 

 

232

Valeur au bilan

 

 

 

 

21 959

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

666

19

 

 

685

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables :

56 233

15 440

 

 

71 673

Émis en France

56 233

15 440

 

 

71 673

Émis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Total

56 899

15 459

 

 

72 358

Dettes rattachées

 

 

 

 

335

Valeur au bilan

 

 

 

 

72 693

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

5

 

 

21 269

21 274

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

457

458

 

915

Total

5

457

458

21 269

22 189

Dettes rattachées

 

 

 

 

258

Valeur au bilan

 

 

 

 

22 447

 

4.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité (cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4.3.).

 

Couverture de juste valeur.— Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie.— Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Valeur marché

Montant

Notionnel

positive

négative

Couverture de juste valeur

9 556

28 995

1 369 049

Taux d'intérêt

9 556

28 995

1 369 049

Capitaux propres

 

 

 

Change

 

 

 

Crédit

 

 

 

Matières premières

 

 

 

autres

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

1 602

145

58 389

Taux d'intérêt

1 602

145

58 389

Capitaux propres

 

 

 

Change

 

 

 

Crédit

 

 

 

Matières premières

 

 

 

autres

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

11 158

29 140

1 427 438

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Micro-couverture

877

636

dont couverture de juste valeur

137

204

dont couverture de flux de trésorerie

740

432

dont couverture d’investissements nets à l’étranger

 

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de juste valeur)

25 591

30 161

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de flux trésorerie)

 

 

Total instruments dérivés de couverture

26 468

30 797

 

4.5. Risques opérationnels

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un évènement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité(cf. rapport de gestion chapitre 5.3.4.4.).

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

4.6. Assurances et couverture des risques

Les polices d’assurance CAMCA couvrent :

- l’assurance des personnes

- la responsabilité civile d’exploitation

- multirisque Bureaux et Siège

- préjudices financiers

- mission des collaborateurs

- flotte automobile

- responsabilité civile professionnelle

- hold up

- détournements et escroqueries

 

5. Notes relatives au compte de résultat

 

5.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 424

1 198

Sur opérations internes au Crédit Agricole

34 098

25 992

Sur opérations avec la clientèle

195 795

182 135

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

 

1

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 140

6 983

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

58 295

71 868

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

14

Produits d'intérêts (1) (2)

297 752

288 191

Sur opérations avec les établissements de crédit

-138

-142

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-126 812

-107 615

Sur opérations avec la clientèle

-13 424

-9 093

Actifs financiers disponibles à la vente

-1

-7

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-4 713

-1 512

Sur dettes subordonnées

-939

-975

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-59 106

-69 381

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-205 133

-188 725

 

(1) dont 4 363 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement

(2) dont 3 023 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat

 

5.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

266

-170

96

273

-153

120

Sur opérations internes au Crédit Agricole

12 814

-5 153

7 661

13 149

-4 469

8 680

Sur opérations avec la clientèle

23 613

-146

23 467

23 138

-192

22 946

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

21

 

21

22

 

22

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

2 185

-355

1 830

1 981

-466

1 515

Prestations de services bancaires et financiers dont :

51 528

-4 796

46 729

50 362

-4 956

45 406

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

38 855

-4 786

34 069

32 213

-4 943

27 270

Fiducie et activités analogues

12 673

-13

12 660

18 149

-13

18 136

Produits nets des commissions

90 427

-10 623

79 804

88 925

-10 236

78 689

 

5.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

358

114

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

484

174

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

99

98

Résultat de la comptabilité de couverture

1

1

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

942

387

 

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture :

 

(en milliers d'euros)

2007

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

 

 

 

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts

15 711

7 329

8 382

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

1 676

10 058

-8 382

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

 

 

 

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

17 387

17 387

 

 

(en milliers d'euros)

2006

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

 

 

 

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts

55 448

39 141

16 307

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

21 189

-37 496

-16 307

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

 

 

 

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

76 637

1 645

 

 

5.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dividendes reçus

23 016

16 823

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

5 187

1 941

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable) (1)

-7

-58

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

28 196

18 706

 

(1) Sacam Fireca : 1 millier d’euros.

Sacam Santefi : 6 milliers d’euros.

 

5.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

221

-4

Autres produits (charges) nets

19 352

15 084

Produits (charges) des autres activités

19 573

15 080

 

5.6. Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Charges de personnel

71 137

70 478

Impôts et taxes

4 003

3 786

Services extérieurs et autres charges

35 902

36 052

Charges d'exploitation

111 042

110 316

 

5.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

7 218

7 610

Dotations aux dépréciations

 

 

Total

7 218

7 610

 

5.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-31 990

-46 390

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

-30 273

-44 077

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

 

Engagements par signature

-345

-462

Risques et charges

-1 372

-1 851

Reprises de provisions et de dépréciations

27 113

40 872

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

23 930

34 982

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

232

8

Engagements par signature

1 282

284

Risques et charges

1 669

5 598

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-4 877

-5 518

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-530

-420

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables dépréciés

 

 

Récupérations sur prêts et créances amorties

750

463

Pertes sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Décotes sur crédits restructurés

 

 

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

 

-156

Coût du risque

-4 657

-5 631

 

5.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

783

325

Plus-values de cession

795

367

Moins-values de cession

-12

-42

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

783

325

 

5.10. Impôts

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Charge d'impôt courant

-25 123

-24 222

Charge d'impôt différé

-1 483

-1 699

Charge d'impôt de la période

-26 606

-25 921

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, provisions sur écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

99 000

34,43%

34 086

Effet des différences permanentes

 

 

-3 627

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporelles

 

 

-899

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-100

Effet des autres éléments

 

 

-2 854

Taux et charge effectif d'impôt

 

26,87%

26 606

 

6. Informations sectorielles

 

Formation du produit net bancaire par secteur :

 

(En milliers d’euros)

2007

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

92 619

 

92 619

Revenus des titres à revenus variables

 

942

942

Produits nets des commissions

79 804

 

79 804

Produits nets sur opérations financières

 

28 196

28 196

Autres produits nets d’exploitation

19 573

 

19 573

Produit net bancaire

191 996

29 138

221 134

 

(En milliers d’euros)

2006

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

99 466

 

99 466

Revenus des titres à revenus variables

 

387

387

Produits nets des commissions

78 689

 

78 689

Produits nets sur opérations financières

 

18 706

18 706

Autres produits nets d’exploitation

15 080

 

15 080

Produit net bancaire

193 235

19 093

212 328

 

7. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2007

 

7.1. Caisse, Banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

25 159

 

30 868

 

Banques centrales

2 962

 

40 772

 

Total en principal

28 121

 

71 640

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Valeur au bilan

28 121

 

71 640

 

 

7.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

833

501

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

7 181

8 565

Juste valeur au bilan

8 014

9 066

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

44

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

44

Titres cotés

 

44

Titres non cotés

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

833

457

Juste valeur au bilan

833

501

 

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

7 181

8 565

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 181

8 565

Titres cotés

7 181

5 940

Titres non cotés

 

2 625

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Juste valeur au bilan

7 181

8 565

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

816

457

Juste valeur au bilan

816

457

 

Instruments dérivés de transaction

 

L’information détaillée est fournie à la note 4.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêts.

 

7.3. Instruments dérivés de couverture

L’information détaillée est fournie à la note 4.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

7.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

226 046

211 949

Titres cotés

226 046

2 075

Titres non cotés

 

209 874

Actions et autres titres à revenu variable

506 184

624 604

Titres cotés

100

 

Titres non cotés

506 084

624 604

Total des titres disponibles à la vente

732 230

836 553

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

732 230

836 553

 

(1) dont 1 584 M€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

226 046

24 042

 

2 075

Actions et autres titres à revenu variable

6 030

533

27

211 534

Titres de participation non consolidés

500 154

196 955

 

622 944

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

732 230

221 530

27

836 553

Impôts différés

 

-11 771

-9

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

209 759

18

 

 

7.5. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle

Prêts et créances sur établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

2 965

2 548

dont comptes ordinaires débiteurs sains

2 965

2 548

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

1 973

1 973

Autres prêts et créances

 

 

Total

4 938

4 521

Créances rattachées

8

6

Dépréciations

 

 

Valeur nette

4 946

4 527

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

129 026

266 772

Comptes et avances à terme

599 316

377 092

Prêts subordonnés

25 600

25 600

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

753 942

669 464

Créances rattachées

7 460

5 228

Dépréciations

 

 

Valeur nette

761 402

674 692

Valeur nette au bilan

766 348

679 219

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

8 104

9 256

Autres concours à la clientèle

4 541 653

4 072 082

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

43 000

43 000

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 220

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

5 852

52 801

Comptes ordinaires débiteurs

20 726

24 844

Total

4 621 555

4 204 203

Créances rattachées

32 344

29 284

Dépréciations

-129 240

-132 921

Valeurs nettes au bilan

4 524 659

4 100 566

Opérations de crédit bail

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

 

 

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

Total

4 524 659

4 100 566

 

7.6. Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2007

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances clientèle

132 921

 

34 545

-38 226

 

 

129 240

dont provisions collectives

55 710

 

 

-2 553

 

 

53 157

dont risque sectoriel

 

 

2 470

 

 

 

2 470

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

2 019

 

7

-442

 

 

1 584

Autres actifs

288

 

 

-232

 

 

56

Total des dépréciations sur l'actif

135 228

 

34 552

-38 900

 

 

130 880

 

(en milliers d'euros)

01.01.2006

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2006

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances clientèle

133 318

 

46 778

-47 175

 

 

132 921

dont provisions collectives

53 248

 

7 215

-4 753

 

 

55 710

dont provisions sectorielles

1 864

 

 

-1 864

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

2 010

 

58

-49

 

 

2 019

Autres actifs

251

 

45

-8

 

 

288

Total des dépréciations sur l'actif

135 579

 

46 881

-47 232

 

 

135 228

 

7.7. Dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

3 791

3 253

dont comptes ordinaires créditeurs

3 791

3 253

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

3 791

3 253

Dettes rattachées

27

29

Valeur au bilan

3 818

3 282

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

2 257

 

Comptes et avances à terme

3 415 473

3 183 090

Total

3 417 730

3 183 090

Dettes rattachées

8 016

7 043

Valeur au bilan

3 425 746

3 190 133

Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

3 429 564

3 193 415

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Comptes ordinaires créditeurs

1 262 407

1 198 595

Comptes d'épargne à régime spécial

32 387

31 735

Autres dettes envers la clientèle

354 894

230 646

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

1 649 688

1 460 976

Dettes rattachées

2 089

702

Valeur au bilan

1 651 777

1 461 678

 

7.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Effets publics et valeurs assimilées

20 954

22 518

Obligations et autres titres à revenu fixe

132 119

119 550

Total

153 073

142 068

Créances rattachées

2 739

2 587

Dépréciations

 

 

Valeurs nettes au bilan

155 812

144 655

 

7.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

588

685

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

149 459

71 673

Émis en France

149 459

71 673

Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

150 047

72 358

Dettes rattachées

1 041

335

Valeur au bilan

151 088

72 693

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

21 270

21 274

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

457

915

Total

21 727

22 189

Dettes rattachées

232

258

Valeur au bilan

21 959

22 447

 

7.10. Actifs et passifs d’impôts différés :

 

Impôts différés - Passif

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actifs disponibles à la vente

3 493

6 299

Couvertures de Flux de Trésorerie

536

262

Autres différences temporelles

 

265

Autres impôts différés passif

10 155

10 434

Effet des compensations par entité fiscale

-14 184

-17 260

Total impôt différé passif

 

 

 

Impôts différés - Actif

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Provisions pour risques et charges non déductibles

23 179

24 240

Charges à payer non déductibles

1 187

1 095

Couvertures de Flux de Trésorerie

47

148

Autres impôts différés actif

13 453

14 967

Effet des compensations par entité fiscale

-14 184

-17 260

 

7.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

7.11.1. Comptes de régularisation actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Autres actifs

47 495

24 207

Comptes de stocks et emplois divers

107

388

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

29 054

23 729

Comptes de règlements

18 334

90

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

76 713

52 576

Comptes d'encaissement et de transfert

47 096

17 329

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

3

Produits à recevoir

28 904

34 189

Charges constatés d'avance

713

1 055

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

124 208

76 783

 

7.11.2. Comptes de régularisation passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Autres passifs (1)

49 982

45 317

Comptes de règlements

15 510

95

Créditeurs divers

29 469

28 519

Versement restant à effectuer sur titres

4 803

16 503

Autres

200

200

Comptes de régularisation

52 034

51 910

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

11 891

9 397

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

18 124

12 526

Charges à payer

21 947

18 352

Autres comptes de régularisation

72

11 635

Valeur au bilan

102 016

97 227

 

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en nets.

 

7.12. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2007

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

177

 

 

-52

 

 

125

Amortissements et dépréciations

-27

 

-2

16

 

 

-13

Valeur nette au bilan

150

 

-2

-36

 

 

112

 

(en milliers d'euros)

01.01.2006

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2006

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

160

 

17

 

 

 

177

Amortissements et dépréciations

-23

 

-4

 

 

 

-27

Valeur nette au bilan

137

 

13

 

 

 

150

 

7.13. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2007

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

112 714

 

5 114

-680

 

 

117 148

Amortissements et dépréciations

-63 841

 

-7 179

341

 

 

-70 679

Valeur nette au bilan

48 873

 

-2 065

-339

 

 

46 469

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 854

 

23

 

 

 

6 877

Amortissements et dépréciations

-6 036

 

-39

 

 

 

-6 075

Valeur nette au bilan

818

 

-16

 

 

 

802

 

(en milliers d'euros)

01.01.2006

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2006

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

106 954

 

6 683

-923

 

 

112 714

Amortissements et dépréciations

-57 154

 

-7 300

613

 

 

-63 841

Valeur nette au bilan

49 800

 

-617

-310

 

 

48 873

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 839

 

24

 

 

-9

6 854

Amortissements et dépréciations

-5 735

 

-310

 

 

9

-6 036

Valeur nette au bilan

1 104

 

-286

 

 

0

818

 

7.14. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2007

Risques sur les produits épargne logement

10 498

 

2 451

 

-2 192

 

 

10 757

Risques d’exécution des engagements par signature

1 156

 

345

-557

-725

 

 

219

Risques opérationnels (1)

4 845

 

513

-382

-4 038

 

 

938

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2)

730

 

1 060

-818

-242

 

 

730

Litiges divers

1 885

 

1 686

-72

-566

 

 

2 933

Autres risques

97

 

145

-134

-5

 

 

103

Provisions

19 211

 

6 200

-1 963

-7 768

 

 

15 680

 

(1) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.

(2) Correspondant à la provision au titre de la médaille du travail.

 

Provision épargne logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

En milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

128 552

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

646 567

497 362

Ancienneté de plus de 10 ans

515 055

577 452

Total plans d'épargne-logement

1 161 622

1 203 366

Total comptes épargne-logement

272 105

258 928

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 433 727

1 462 294

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2007 et hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Plans d'épargne-logement :

13 477

17 327

Comptes épargne-logement :

51 387

51 679

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

64 864

69 006

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

638

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 732

796

Ancienneté de plus de 10 ans

2 570

4 653

Total plans d'épargne-logement

4 302

6 087

Total comptes épargne-logement

6 455

4 411

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 757

10 498

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

En milliers d'euros

31.12.2006

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

6 087

 

1 785

 

4 302

Comptes épargne-logement :

4 411

2 044

 

 

6 455

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 498

2 044

1 785

 

10 757

 

7.15. Capitaux propres

Composition du capital au 31 décembre 2007.— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01.01.2007

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31.12.2007

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

Dont part du Public

225 000

 

 

225 000

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

Parts sociales

3 019 289

32

32

3 019 289

Dont 59 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

Dont 30 administrateurs de la CR

480

32

32

480

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

4 325 708

32

32

4 325 708

 

La valeur nominale des titres est de 10 € et le montant total du capital est 43 257 milliers d’euros.

 

Résultat par action.— Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée Générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Dividendes.— Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

Année de rattachement

du dividende

Par CCI

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2003

 

2,3

0,45

2004

 

2,55

0,43

2005

 

2,8

0,36

2006

 

3,55

0,37

Prévu 2007

 

4,25

0,38

 

Affectations du résultat et fixation du dividende 2007.— L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2007 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 21 Mars 2008.

Le texte de la résolution est le suivant :

L’ Assemblée Générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice augmenté du Report à Nouveau d’un montant de 673.415,93 Euros comme suit :

Affectation à la Réserve Légale 41.136.994,18 Euros

Dotation aux autres réserves 13.712.331,39 Euros

Intérêts aux parts sociales au taux de 3.80 % 1.147.327,29 Euros

Rémunération des certificats Coopératifs d’ Associés 5.552.280,75 Euros

 

8. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

8.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Salaires et traitements

38 229

38 910

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

3 910

4 168

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 306

1 481

Autres charges sociales

14 480

14 424

Intéressement et participation

8 263

7 153

Impôts et taxes sur rémunération

4 949

4 342

Total charges de personnel

71 137

70 478

Dont indemnités liées à la retraite pour 417 milliers d’euros.

Dont Autres avantages à long terme : Médailles du travail pour 91 milliers d’euros.

 

8.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31.12.2007

31.12.2006

France

1 241

1 280

Total

1 241

1 280

 

8.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale Val de France étant celui de Prédica, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

8.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation dette actuarielle

 

 

 

 

Dette actuarielle au 31/12/2006

21 086

20 365

18 349

16 593

Ecart de change

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

821

866

692

706

Coût financier

894

769

871

812

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 365

-536

-421

-419

(Gains) / pertes actuariels *

-1 863

351

185

656

Dette actuarielle au 31/12/2007

19 573

21 815

19 676

18 348

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

821

866

692

706

Coût financier

894

769

871

812

Rendement attendu des actifs sur la période

-844

-788

-766

-65

Amortissement du coût des services passés

-217

638

1469

644

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

654

1 485

2 266

2 097

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

 

 

 

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2006

21 107

19 694

18 325

12 973

Ecart de change

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

844

788

766

65

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-1646

-287

-1284

12

Cotisations de l'employeur

956

1356

2321

5695

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

-13

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

Prestations versées

-1365

-444

-421

-419

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2007

19 896

21 107

19 694

18 326

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Position nette

 

 

 

 

Dette actuarielle fin de période

19 573

21 815

19 676

18 348

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

19 573

21 815

19 676

18 348

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

19 896

21 107

19 694

18 326

Position nette (passif) / actif fin de période

323

-708

-18

-22

 

Information sur les actifs des régimes

Indemnités de fin de carrière

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Composition des actifs

 

 

 

 

% d'obligations

75,1%

71,3%

78%

77%

% d'actions

17,1%

19,2%

19%

13%

% autres actifs

7,8%

9,5%

3%

10%

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Taux d'actualisation (1)

4,91%

4,24%

3,81%

4,86%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4%

4%

4%

4%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4,05%

4,20%

4,30%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

3,33%

3,33%

3,33%

3,33%

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles d'engagements

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Information sur les actifs des régimes- Retraite des Présidents

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Composition des actifs

 

 

 

 

% d'obligations

70,5%

71,3%

78%

77%

% d'actions

19,6%

19,2%

19%

13%

% autres actifs

9,9%

9,5%

3%

10%

 

Régimes à prestations définies :

principales hypothèses actuarielles

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Taux d'actualisation (1)

4,73%

4,06%

3,41%

4,23%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,05%

4,05%

4,05%

4,05%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4,05%

4,30%

4,30%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2%

2%

2%

2%

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles d'engagements

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Information sur les actifs des régimes

Retraite des cadres dirigeants

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Composition des actifs

 

 

 

 

% d'obligations

70,5%

71,3%

78,0%

77,0%

% d'actions

19,6%

19,2%

19,0%

13,0%

% autres actifs

9,9%

9,5%

3%

10,0%

 

Régimes à prestations définies :

principales hypothèses actuarielles

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005 (3)

31.12.2004 (3)

Taux d'actualisation (1)

4,86%

4,17%

 

 

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4%

4%

 

 

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4%

 

 

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

5%

5,00%

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) calculé sur la base des taux d'actualisation définis par le Groupe et sur la base des durées résiduelles d'engagements

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

(3) chiffres non disponibles

 

8.5. Autres engagements sociaux

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local conclu le 6 juin 2003. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2007 s’élève à 2 870 milliers d’euros.

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement conformément à la réglementation en vigueur, pour une durée de trois ans, et s’applique donc aux trois exercices allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2009. Une enveloppe globale dite de retour financier est fixée. Elle correspond à l’ensemble des sommes versées aux salariés de la Caisse Régionale Val de France au titre de la participation et de l’intéressement.

L’enveloppe annuelle dite de retour financier est exprimée en pourcentage du résultat net social de la Caisse Régionale Val de France arrêté au 31 décembre de chaque exercice de référence selon les normes françaises, certifié par les commissaires aux comptes.

Ce pourcentage est déterminé en fonction du niveau de résultat brut d’exploitation d’activité.

Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2007 s’élève à 5 288 milliers d’euros.

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’ engagement futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2007 s’élève à 730 milliers d’euros.

 

8.6. Rémunérations de dirigeants (en milliers d’euros)

- avantage à court terme : 2 198

- avantages postérieurs à l’emploi : 1 076

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

9. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus et actifs donnés en garantie :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

814 518

674 817

Engagements en faveur d'établissements de crédit

144

42 444

Engagements en faveur de la clientèle

814 374

632 373

Ouverture de crédits confirmés

556 143

448 356

Ouverture de crédits documentaires

344

138

Autres ouvertures de crédits confirmés

555 799

448 218

Autres engagements en faveur de la clientèle

258 231

184 017

Engagements de garantie

89 099

86 123

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

 

 

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

 

 

Engagements d'ordre de la clientèle

89 099

86 123

Cautions immobilières

19 890

15 153

Garanties financières

35 323

37 000

Autres garanties d'ordre de la clientèle

33 886

33 970

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

33 174

55

Engagements reçus d'établissements de crédit

33 174

55

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 116 119

850 231

Engagements reçus d'établissements de crédit

31 936

31 264

Engagements reçus de la clientèle

1 084 183

818 967

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

156 571

139 541

Autres garanties reçues

927 612

679 426

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissement ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

Actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période :

 

 

31/12/2007

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

Immobilisations corporelles

70

Immeubles de placement

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

Autres

 

Total

 

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

Juste valeur des actifs et passifs comptabilisés au coût amorti :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements

de crédit

766 348

766 348

679 219

679 219

Prêts et créances sur la clientèle

4 524 659

4 524 659

4 100 566

3 961 332

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

155 812

151 191

144 655

147 334

Immeubles de placement

112

112

150

150

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements

de crédits

3 429 564

3 428 100

3 193 415

3 195 630

Dettes envers la clientèle

1 651 777

1 651 777

1 461 678

1 461 678

Dettes représentées par un titre

151 088

150 796

72 693

72 006

Dettes subordonnées

21 959

21 959

22 447

22 447

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas ou il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

11. Événements postérieurs à la clôture

 

Néant

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2007 :

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2006

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2007

31.12.2006

59 Caisses Locales

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

Détail du périmètre de consolidation 

Liste des Caisses Locales Consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2007 :

 

ANET

4 RUE DIANE DE POITIERS

28260 ANET

MAISONS PATRICK

ARROU

18 GRANDE RUE

28290 ARROU

COCHARD JEAN

AUNEAU

23 PLACE DU MARCHE

28700 AUNEAU

GILBERT PHILIPPE

AUTHON DU PERCHE

PLACE DU MARCHE

28330 AUTHON DU PERCHE

FONTAINE LOIC

BLOIS

5 RUE DE LA PAIX

41000 BLOIS

GUILLARD MICHEL

BONNEVAL

5 PLACE DU MARCHE AUX GRAINS

28800 BONNEVAL

WISSOCQ PATRICK

BRACIEUX

10 RUE ROGER BRUN

41250 BRACIEUX

ROGER LAURENCE

BREZOLLES

3 RUE ST JEAN

28270 BREZOLLES

MAHAUT ERIC

BROU

1 RUE DES CHANGES

28160 BROU

DAMIENS JEAN-MICHEL

CHARTRES

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 CHARTRES

PICHON FRANCOIS

CHATEAUDUN

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

OUDEYER GILBERT

CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

11 PLACE DES HALLES

28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS

ROLLIN BRUNO

CLOYES SUR LOIR

22 RUE DE CHATEAUDUN

28220 CLOYES SUR LOIR

PLATEAU HENRI

CONTRES

10 PL.DU 8 MAI

41700 CONTRES

PRELY BERNARD

COUR CHEVERNY

PL.VICTOR HUGO

41700 COUR CHEVERNY

CADOUX MICHEL

COURVILLE SUR EURE

53 R.CARNOT -COURVILLE/EURE

28190 COURVILLE SUR EURE

SCHMIT PHILIPPE

DEPARTEMENTALE

1 RUE DANIEL BOUTET

28023 DEPARTEMENTALE

PELARD REMI

DREUX

2 RUE PARISIS

28103 DREUX

LEFEU JEAN PIERRE

DROUE

38 AVENUE DE LA GARE

41270 DROUE

BOUVARD JOELLE

GRANDES ENTR COLLECT

PLACE DE LA LIBERTE

28200 CHATEAUDUN

GOUSSARD JEAN LOUIS

HERBAULT

2 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

41190 HERBAULT

FLORENCE PHILIPPE

ILLIERS COMBRAY

4 RUE LEON FERRE

28120 ILLIERS COMBRAY

BOUVART SYLVIE

JANVILLE

PLACE DU MARTROI

28310 JANVILLE

FERRIERE BENOIT

JOSNES

7 GRANDE RUE - JOSNES

41370 JOSNES

LHERMENOT CHRISTELLE

LA BAZOCHE GOUET

PL. DU MARCHE -BAZOCHE GOUET

28330 LA BAZOCHE GOUET

SERREAU ROGER

LA FERTE VIDAME

25 RUE DELABORDE

28340 LA FERTE VIDAME

LE BALC'H GUY

LA LOUPE

7 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

28240 LA LOUPE

PERROT FRANCOIS

LA VILLE AUX CLERCS

7 PLACE DU PUITS

41160 LA VILLE-AUX-CLERCS

PELTIER DANIEL

LAMOTTE

22 RUE DUFORT DE DURAS

41600 LAMOTTE BEUVRON

CAQUET DANIEL

LES MONTILS

41 RUE DE BEL AIR

41120 LES MONTILS

DUCHALAIS YVES

MAINTENON

4 PLACE A BRIAND

28130 MAINTENON

BINET JEAN PIERRE

MARCHENOIR

2 RUE SAINT LAURENT

41370 MARCHENOIR

LECOMTE CHRISTIANE

MENNETOU SUR CHER

RUE BONNE NOUVELLE

41320 MENNETOU SUR CHER

VIVIER MICHEL

MER

14 AVENUE MAUNOURY

41500 MER

DARNAULT ALAIN

MONDOUBLEAU

38 PLACE DU MARCHE

41170 MONDOUBLEAU

PELLETIER CLAUDE

MONTOIRE

36 37 PLACE CLEMENCEAU

41800 MONTOIRE SUR LE LOIR

GILG ANDRE

MONTRICHARD

1 RUE PORTE AUX ROIS

41400 MONTRICHARD

SIMIER CLAUDE

MOREE

PLACE DU 8 MAI

41160 MOREE

FICHEPAIN CHRISTIAN

NEUNG SUR BEUVRON

RUE DU COLONEL MARAIS

41210 NEUNG SUR BEUVRON

FASSOT ERIC

NOGENT LE ROI

14 RUE DE L EGLISE

28210 NOGENT LE ROI

PETIT ROLAND

NOGENT LE ROTROU

29 RUE VILLETTE GATE

28400 NOGENT LE ROTROU

CHOUANARD JACQUES

ONZAIN

11 RUE DE LA JUSTICE

41150 ONZAIN

MARPAULT MICHEL

ORGERES EN BEAUCE

25 RUE NATIONALE

28140 ORGERES EN BEAUCE

VIOLETTE CLAUDE

OUCQUES

7 RUE DE L EGLISE

41290 OUCQUES

PERDEREAU MICHEL

OUZOUER LE DOYEN

PL.DE L'EGLISE

41160 OUZOUER LE DOYEN

ROBERT THIERRY

OUZOUER LE MARCHE

8 RUE DE LA LIBERATION

41240 OUZOUER LE MARCHE

ANGIBAULT THIERRY

ROMORANTIN

20 AVE MAL DE LATTRE DE TASSIGNY

41200 ROMORANTIN LANTHENAY

MARIER JACQUES

ST AIGNAN

22 PLACE WILSON

41110 ST AIGNAN

TROTIGNON JEAN PAUL

ST AMAND

AVENUE DU PRESIDENT GRELLET

41310 ST AMAND LONGPRE

TONDEREAU GUY

SAINT LUBIN DES JONCHERETS

38 RUE CHARLES RENARD

28350 ST LUBIN DES JONCHERETS

GERNEZ HUGUES

SALBRIS

19 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE

41300 SALBRIS

LEPRETRE MICHEL

SAVIGNY SUR BRAYE

RUE DE BESSE

41360 SAVIGNY SUR BRAYE

SEGUINEAU MARYSE

SELLES SUR CHER

1 RUE ARISTIDE BRIAND

41130 SELLES SUR CHER

BEAUVAIS CATHERINE

SELOMMES

3 R.DE LA VALLEE

41100 SELOMMES

DAVEAU BERNARD

SENONCHES

16 PL DE L'HOTEL DE VILLE

28250 SENONCHES

LEROY DANIEL

THIRON - BEAUMONT

13 RUE DU COMMERCE

28480 THIRON GARDAIS

MASSON GERARD

VENDOME

23 FAUBOURG CHARTRAIN

41100 VENDOME

HERSANT JOEL

VILLEDIEU

PL.MONUMENT AUX MORT-VILLEDIEU

41800 VILLEDIEU

DURAND JEAN-PIERRE

VOVES

13.15 RUE DU VOISIN

28150 VOVES

BOUQUERY JACQUES

 

VI.– Rapport des Commissaires aux comptes sur les états consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants:

 

Estimations comptables :

- Comme indiqué dans les notes 1.1 et 2 de l'annexe, la caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et des dépréciations individuelles et collectives.

- Comme indiqué dans les notes 1.1 et 2 de l'annexe, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur les actifs financiers disponibles à la vente et les risques opérationnels. Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues et nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidé, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Toulouse le 26 février 2008  

 Les Commissaires aux Comptes

 

 KPMG Audits, Département de KPMG S.A.

ERNST & YOUNG Audit

 Pascal Brouard  

Frank Astoux

 Associé

 Associé

 

 

VII. Rapport de gestion.

 

1. Contexte économique et financier 2007.

 

La croissance économique mondiale a poursuivi sa décélération en 2007 à +4,5% contre 4,7% en 2006 ; la Chine continue de montrer de la vigueur avec un rythme proche des 12% ainsi que l’Asie développée .La zone euro, le Japon et surtout les Etats-Unis ont connu un contexte économique dégradé par des turbulences financières prolongées depuis l’été, un risque de raréfaction du crédit bancaire, une hausse du prix des matières premières, en particulier le pétrole, des tensions inflationnistes généralisées, puis une dégringolade du dollar.

 

Contrairement à l’année précédente, l’économie américaine n’a pas résisté à la crise du marché immobilier résidentiel amorcée en 2006. Cette crise des « subprimes » a touché le monde bancaire américain puis européen et s’est accompagnée d’une flambée du prix du pétrole avec un cours du baril proche de 100 dollars en novembre. Face au risque de ralentissement de l’économie américaine, la Réserve Fédérale a réagi en abaissant ses taux directeurs à 3 reprises pour les porter à 4,25% et en intervenant régulièrement sur le marché interbancaire pour éviter une envolée des taux d’intérêt à court terme. Néanmoins, l’année 2007 a été une année record pour les introductions en bourse. 1830 sociétés ont fait leur entrée à la cote, levant 273 milliards de dollars. En dépit de la crise des « subprimes », les Etats-Unis se distinguent à la 2ème place des nationalités émettrices, juste derrière la Chine.

 

Du côté des pays émergents, 2007 a été une excellente année, sous l’impulsion de la Chine et de la forte hausse du prix des matières premières, ils connaîtront leur 5ème année de croissance au-dessus de 5%, un record pour les 50 dernières années.

 

En Europe, la BCE s’est montrée aussi active sur le marché interbancaire mais aucun assouplissement de sa politique n’est intervenu : elle s’est abstenue de modifier ses taux directeurs. Ce statu quo, conjugué à la hausse de l’euro qui a frôlé le 1,50 dollar en novembre, a alimenté la crainte des industriels de perte de parts de marché, notamment en Asie. Parallèlement, la sous-évaluation de la monnaie chinoise, encore largement encrée au dollar, a provoqué un avantage concurrentiel pour les produits chinois.

 

L’inflation dans la zone euro fut cette année au niveau le plus élevé depuis mai 2001. Pour 15 pays de la zone, ce maintien de l’inflation à un niveau supérieur à l’objectif de 2% fixé par la BCE s’explique principalement par la hausse des produits alimentaires à leur niveau le plus élevé depuis 5 ans.

 

L’année économique française fut rythmée par une période électorale de 5 mois et un début de quinquennat sous le signe des réformes. Le premier projet du nouveau président est la loi en faveur du travail et du pouvoir d’achat, une ligne censée concilier la restauration de la compétitivité économique et la préoccupation du pouvoir d’achat. La crise financière est venue contrecarrer la stratégie économique, aussi la croissance économique est de l’ordre de 1,9% et en repli par rapport à 2006 (2,2%). Le déficit extérieur, quant à lui, atteint un niveau record à 35 milliards d’euros sur 12 mois, les importations étant supérieures aux exportations. La crise financière de cet été a fortement ébranlé les places boursières mondiales et a engendré une forte volatilité. Alors qu’il avait franchi la barre de 6000 points en mai, le CAC 40 se situe à 5614 points au 31 décembre. Les taux à 3 mois affichent une forte pointe (+0.9 point sur l’année) liée à la crise de liquidité interbancaire et les taux à 10 ans progressent quant à eux de 0.26 point et ressortent à 4.32%.

 

Les banques françaises ont continué à afficher des résultats en croissance sur les neuf premiers mois de l’exercice 2007, poursuivant ainsi la tendance de 2004 et 2005. Les indicateurs de rentabilité du secteur sont restés satisfaisants avec des niveaux de ROE situés entre 15% et 24% sur les 9 premiers mois de 2007 et des coefficients d’exploitation oscillant entre 58% et 68%. L’activité crédit demeure très dynamique, les commissions continuent de jouer un rôle majeur dans la croissance des résultats et les charges restent maîtrisées. De fait, les coefficients d’exploitation restent stables. Les activités de gestion d’actifs, assurances et banque privée ont une nouvelle fois profité d’un environnement de marché favorable sur les 6 premiers mois de l’année. Les performances du pôle banque de financement et d’investissement sont plus mitigées. Calyon, consécutivement aux pertes enregistrées à New York, a publié des résultats en repli sur les 9 premiers mois 2007.

 

Malgré un faible ralentissement de la production des crédits en Caisses Régionales, celle-ci est encore élevée en 2007, notamment sur le marché de l’habitat. A noter une belle progression des réalisations sur le marché des entreprises et de l’agriculture. Concernant la collecte, l’attractivité des taux courts a occasionné un fort développement de la collecte monétaire, ce qui concourt à sauvegarder la progression globale des encours de collecte. L’épargne bancaire marque une progression quasi-nulle, ce qui provient du ralentissement des retraits de PEL et de la belle évolution des Livrets Développement Durable (LDD). La collecte bilan (notamment les OPCVM) et l’assurance-vie Prédica marquent un pas.

 

2. L’activité de la Caisse Régionale Val de France.

 

Dans le domaine de la collecte de ressource, l’activité fut particulièrement en croissance dans le compartiment de la collecte monétaire sous l’impulsion de la politique commerciale de la Caisse Régionale dans un contexte de hausse des taux courts, mais nos clients ont cette année encore préféré les produits d’assurance-vie aux valeurs mobilières (compte tenu des évolutions boursières du second semestre). L’activité crédit est toujours soutenue par les particuliers, en terme de projets d’habitat mais aussi de prêt personnel ; les marchés de l’agriculture, des entreprises et des collectivités publiques ont également largement participé à la performance de l’année. Qu’il s’agisse des activités traditionnelles que sont collecte et crédits ou de diversification, telles les assurances des biens et personnes, la Caisse Régionale poursuit l’enrichissement de ses gammes de façon à proposer à sa clientèle des produits et services indispensables au quotidien.

 

En 2007, la collecte nette annuelle atteint 445,5 millions d’€ contre 395,5 millions d’€ en 2006 et génère globalement un accroissement d’encours de 5,3%.

 

L’encours de dépôts à vue augmente de 4,8% sur l’année, avec un encours en solde moyen journalier en progression de 10%. La collecte monétaire rémunérée poursuit sa performance, favorisée par l’attractivité des taux proposés aux clients mais aussi par les taux majorés servis aux Livrets « Fidélité ».

 

Les encours d’épargne traditionnelle progressent à hauteur de 2,1% (après avoir régressé en 2006 de -0,3%). Les encours d’Epargne logement diminuent de -1,4% avec toutefois une « décollecte » plus faible depuis le mois de mai (effet provenant des demandes de remboursement des anciens PEL motivées par des considérations fiscales). Les livrets, bénéficiant d’une hausse de taux réglementaires au second semestre et d’une période de taux « boostés » pour certains comptes sur livrets, s’accroissent de 5,7% soit + 68 millions € d’encours, contre une très bonne évolution de 15,6% en 2006.

 

L’encours de collecte tierce évolue de 3,3% contre 11,1% en 2006, soit une collecte supplémentaire de 106,5 millions d’€ contre 325,5 millions € en 2006. Les évolutions boursières depuis l’été ont engendré un ralentissement de la ligne d’encours SICAV et FCP de -3,2% corrigeant de moitié les performances de 2006. Les encours d’assurance-vie de la gamme Prédica (+6%) et de la BGPI (35,1%) ont une évolution un peu plus mesurée que celle de 2006, soit respectivement 13,7% et 51,3%.

 

La production de crédits à moyen et long terme en 2007 croît de 16,2 % par rapport à 2006. Les réalisations de l’année s'élèvent à 1.229 millions d’€ soit une augmentation de 171.8 millions d’€ dont 75,7 millions d’€ supplémentaires engagés dans le financement de l’habitat. Celui-ci avec 606,3 millions d’€ et + 14,3% représente 49,3% de la production totale de crédits 2007 contre 50% en 2006 .La production de crédits à la consommation est supérieure de 6,1% à 2006 avec 151,2 millions d’€ et représentent 12,3 % de la production totale de crédits.

 

L’accompagnement des projets d’investissement des activités professionnelles et des collectivités progresse de 22,7% par rapport à 2006 à 472 millions d’€ et représente 38,4 % des nouveaux crédits avec des rythmes d’évolution assez différenciés selon les marchés auxquels ils s’adressent. Les financements consentis à l’agriculture et aux professionnels représentent 17% des financements, l’augmentation sur le marché de l’agriculture est de 20% contre une régression de 12,1% pour les financements aux professionnels. Par ailleurs, les crédits d’investissement aux entreprises et collectivités enregistrent une belle performance : ils représentent 21% des financements de la Caisse Régionale avec des progressions annuelles respectives de 32% et 49.6%.

 

En 2007, la dynamique commerciale de Crédit Agricole Val de France est propulsée par l’action des «moteurs » créés en 2006 et qui ont vu apparaître un 4ème membre (le « moteur flux ») ; ceux-ci par leurs animations régulières et plusieurs « temps forts » tels que « le temps fort habitat », « sous le soleil », « puissance 4 » ou « le grand 8 » ont permis de rencontrer 138 000 clients soit +13% qu’en 2006 et de réaliser 500 000 entretiens en progression de +8%. La journée de rencontre des habitants de notre territoire « prenons l’air » a été renouvelée le 15 juin et a permis la conquête de 260 nouveaux clients ; de même, 19 Caisses Locales ont organisé au cours du second semestre une « journée du sociétariat ».Le maillage du réseau s’intensifie avec 2 agences ouvertes en 2007 à Margon et Hanches.

 

Ainsi, notre fonds de commerce s’accroît de 1 230 clients, le parc de cartes bancaires progresse 500 et 72 clients sur 100 possèdent une carte ; 6 clients sur 10 disposent d’un compte services soit + 3 200 en 2007, qu’il s’agisse de particuliers, ou de professionnels et d’agriculteurs.

 

« 2007 – l’assurance corrélée au financement habitat » : -6% de production nouvelle dans la gamme assurance des biens de Pacifica, avec toutefois pour le marché des particuliers, +8.7% des contrats d’assurance habitation et un fléchissement de -38% des produits garantie accidents de la vie. En 2007, la gamme d’assurance aux professionnels a été lancée en test sur l’échelon de Blois, avec une production de 221 contrats. Le stock de contrats Pacifica progresse de 9 050 dont 1 330 au bénéfice des agriculteurs, avec 4 clients sur 10 équipés toutes catégories de contrats confondues. Concernant Prédica, le portefeuille de contrats s’étoffe de 2 500 avec un taux d’équipement de 6 clients sur 10 ; sous l’impulsion de la prévoyance dont la gamme de produits a été complétée des contrats Garantie Obsèques en 2007.

 

Le nombre de connexions de nos clients au site Internet de la Caisse Régionale augmente à nouveau de 1/3 en 2007, tout comme en 2005 et atteint 600 000 connexions par mois. De même, ce sont 28 000 appels Filvert mensuels qui assurent à nos clients une information téléphonique clé pour leur vie au quotidien. Enfin 3 906 clients excentrés du territoire de CA Val de France et désirant bénéficier d’une relation de nature « contact Agence » sont domiciliés dans l’Agence directe.

 

Le Crédit Agricole Val de France est une entreprise régionale engagée dans un développement durable de son territoire. Dans le cadre de notre politique mutualiste, une structure « Passerelle » a été créée en 2004, dont l’objectif est de permettre aux personnes fragilisées par les accidents de la vie (perte d’emploi, divorce, décès, maladie, jeunes sans soutien familial…) rencontrant des difficultés administratives, morales ou financières, étant de bonne foi et aptes à se prendre en charge, de bénéficier d’une assistance du Crédit Agricole Val de France. Des résultats concrets : 460 dossiers suivis, dont 75% de soutien financier et 25% de soutien moral et administratif avec pour causes principales le divorce, la perte d’emploi et la maladie. En 2007, le Crédit Agricole Val de France a signé avec l’UDAF 28 une convention de partenariat sur le micro crédit social. Cette signature permet de renforcer notre dispositif « Passerelle » ; ces crédits s’inscrivant dans le plan «Borloo». Dans ce cadre, l’UDAF s’engage à accompagner les emprunteurs et Val de France assure le dispositif crédit.

 

Le Crédit Agricole Val de France accompagne les initiatives locales : grâce à nos 700 administrateurs et nos 59 caisses locales, 320.000 € ont été injectés sur le territoire de Val de France en 2007, essentiellement dans le milieu associatif : culture, sport, éducation (ex : district de foot, UNSS, comité départemental de cyclisme, journées du patrimoine, rendez-vous de la créativité et reprise d’entreprises, comices agricoles, congrès des maires…) à l’échelle du canton jusqu’à nos deux départements. Nous accompagnons également des actions avec la fondation « Pays de France » et la fondation « Solidarité ».

 

Crédit Agricole Val de France, acteur du Développement Durable avec les actions mises en place : utilisation de papier recyclé, covoiturage entre les sites de Blois et Chartres avec 6 véhicules utilisant le bio-éthanol, suppression de la communication écrite sous forme papier, développement de la visio-conférence, récupération de piles, de cartouches d’encre et de toner au profit de l’association « Enfance et Partage », recyclage du papier et du carton par l’ensemble des collaborateurs et aménagement des agences avec le souci d’économies d’énergie. Aussi, une agence aux normes « HQE » va ouvrir en 2008 à Chartres "Place des Epars " et la Caisse Régionale s'est engagée dans un processus "Bilan carbone ».

 

3. Les Comptes Sociaux 2007 de la Caisse Régionale.

 

Les comptes de la Caisse régionale au 31 décembre 2007, leader bancaire de la place reflètent l’évolution dynamique de son activité, la très bonne maîtrise de ses charges et des risques contenus.

 

Le produit net bancaire s’accroît de 2,4 %, en regard de charges de fonctionnement qui augmentent de 0,2%. Il en résulte un accroissement du résultat brut d'exploitation de +5,1 % à 100,3 millions d’€.

 

La gestion du risque toujours bien encadrée génère une dotation nette de provisions de 4,88 millions d’€ contre 5,6 millions d’€ en 2006.

 

La Caisse Régionale dégage un résultat net après impôt de 60,87 millions d’€, soit +17,8 %.

Examinons plus en détail les comptes de la Caisse Régionale arrêtés à fin 2007.

 

3.1 Bilan au 31/12/2007.

 

Le total du bilan est de 6,2milliards d’€, en augmentation de 9,5 %.

 

Actif

2007

2006

%

Interbancaire & Groupe

813,8

811,8

0,2%

Créances sur la clientèle

4 572,1

4 061,3

12,6%

dont provisions

73,6

76,9

-4,3%

Emplois de fonds propres

707,0

685,3

3,2%

Divers

156,6

145,9

7,3%

Total

6 249,5

5 704,3

9,6%

Passif

2007

2006

%

Interbancaire & Groupe

3 447,1

3 208,1

7,4%

dont avances

3 408,9

3 179,0

7,2%

Collecte monétaire

1 803,0

1 534,6

17,5%

Provisions

71,3

74,9

-4,8%

Fonds propres yc FRBG/Dettes Sub

736,0

678,9

8,4%

Divers

131,2

156,1

-16,0%

Bénéfice de l’exercice

60,9

51,7

17,9%

Total

6 249,50

5 704,3

9,6%

 

 

3.1.1 Ressources.

 

1 .Les opérations interbancaires et internes du groupe Crédit agricole s'élèvent à 3,44 milliards d’€ et augmentent de 0.24 milliard d’€ par rapport à 2006 ; ces ressources représentent quasi-intégralement les avances de Crédit Agricole SA, soit 50 % des prêts à moyen et long terme réalisés sur avances avant le 1er janvier 2004 (0,46 milliard d’€), qui s’amortissent, auxquelles s’ajoutent les nouvelles avances globales (1,28 milliard d’€ ) et les avances miroir, quasi-stables (1,56 milliard d’€).

 

2. La collecte monétaire conservée, sous la forme de dépôts à vue et dépôts à terme de nos clients, soit 1,8 milliard d’€ est en accroissement de 17 % au 31 décembre 2007. Les dépôts à vue y compris associés aux PEA, progressent de 4,7% ; la collecte rémunérée augmente de 205 millions d’€ soit +74% résultant de la hausse des taux courts amplifiée par la politique de taux préférentiels récompensant la fidélité de nos clients depuis 2004.

 

3. Les provisions d’un montant de 71,3 millions d’€, régressent de 3,6 millions d’€ dont pour l’essentiel : provisions de 10,7 millions d’€ au titre de la collecte épargne logement (dotation nette de 0,2 Millions €), 0,9 millions d’€ en risques opérationnels (reprise de 3,9 millions €), 2,47 millions d’€ en risque filières et 53,2 millions d’€ en provisions collectives (reprise de 2,5 millions €).

 

4. Les fonds propres atteignent 736 millions d’€ avant incorporation du résultat conservé et progressent de 8,4 % soit 57,1 millions d’€ après dotation nette de 10,7 millions d’€ de FRBG. La mise en réserves du résultat conservé 2006 augmente le niveau des fonds propres de 45,9 millions d’€.

 

5. Les comptes de tiers et divers, soit 131,2 millions d’€ représentent les écritures de régularisation et instances envers les tiers et sont en diminution de 24,9 millions d’€ par rapport à 2006. En effet, en 2006, 14,2 millions d’€ de participation à l’augmentation de capital de la Sacam International restaient à libérer (dans le cadre du développement international du groupe Crédit agricole) contre 2,7 millions d’€ en 2007.

 

6. Enfin, le résultat net de l'exercice s'élève à 60,9 millions d’€ et progresse de 17,8%.

 

3.1.2 Emplois.

 

1. Les opérations interbancaires et Groupe s'élèvent à 813,8 millions d’€ et représentent principalement des excédents de trésorerie ; elles augmentent de 0,2% soit +2 millions d’€ par rapport à l'exercice précédent en raison majeure d’une progression des crédits de 471 millions d’€ en regard de ressources en augmentation de 507 millions d’€.

 

2. Les créances sur la clientèle, nettes de provisions sur créances douteuses et litigieuses atteignent 4,57 milliards d’€ en progression de 12,6% et représentent 73% des emplois de la Caisse Régionale, contre 71% en 2006. A noter que le total des créances douteuses et litigieuses est en baisse de 5,2 millions € à 104,4 millions d’€ et représente 2,27 % des encours globaux de crédits contre 2,7% en 2006.

 

3. Les emplois de fonds propres enregistrent une progression soutenue de 3,2% à 707 millions d’€ ; ceci résulte de l’encours de titres de placement et d’investissement en progression de 27,7 millions d’€ en raison de l’accroissement des excédents de fonds propres.

 

Enfin, il a été réalisé pour 5,1 millions d’€ d'investissements contre 6,7 millions d’€ en 2006 et des amortissements qui s’élèvent à 7,2 millions € contre 7,6 millions € en 2006.

 

4. Les comptes divers s’élèvent à 156,6 millions d’€ et progressent de 7,3% ; ils sont constitués par les encaissements en cours auprès des tiers.

 

3.2 Les engagements hors bilan.

 

Les engagements reçus pour 1 149 millions d’€ concernent pour 97% de leur montant des garanties de sociétés tierces ( caution ) pour des crédits consentis par la caisse régionale; la CAMCA cautionne 927,6 millions d’euros soit +36,5% par rapport à 2006.

 

Les engagements donnés pour 903,6 millions d’€, concernent les autorisations de crédits (OC) confirmées pour 555,9 millions d’€ soit +24% par rapport à 2006 et les autres engagements par signature donnés à la clientèle pour 258 millions d’€ dont 250 millions d’€ de crédits MT accordés; +14% par rapport à 2006.

 

3.3 Le compte de résultat 2007.

 

Le compte de résultat (en milliers d’€)

2007

2006

Variation

Intérêts et produits assimilés

246 150

226 966

8,5%

Intérêts et charges assimilées

150 827

123 618

22,0%

Revenus des titres à revenu variable

23 502

17 143

37,1%

Produits nets d’intérêts+revenus assimilés

118 825

120 491

-1,4%

Commissions produits

88 305

86 946

1,6%

Commissions charges

11 758

11 184

5,1%

Produits nets de commissions

76 547

75 762

1,0%

Autres produits d’exploitation bancaire

17 257

15 479

11,5%

Autres charges d’exploitation bancaire

479

451

6,2%

Autres Produits nets

16 778

15 028

1,16%

Gain ou perte s/op du ptf de négociation

572

-61

-1 037,7%

Gain ou perte s/op du pff placement et ass

5 473

1 915

185,8%

Produits nets sur opérations financières

6 045

1 854

226,1%

P.N.B.

218 195

213 135

2,4%

Frais de personnel

71 025

70 478

0,8%

Autres charges d’exploitation bancaire

39 648

39 604

0,1%

Dotations aux amortissements

7 220

7 615

-5,2%

Résultat brut d’exploitation

100 302

95 438

5,1%

Coût risque crédits + litiges

-4 884

-5 621

-13,1%

Résultat net sur actifs immobilisés

1 420

369

284,8%

Résultat courant

96 838

90 186

7,4%

Dotations nettes FRBG & prov. réglementées

-10 848

-9 440

14,9%

Résultat exceptionnel

0

-2 858

NS

Charge fiscale

25 114

26 218

-4,2%

Résultat net

60 876

51 670

17,8%

 

 

3.3.1 Le produit net bancaire.

 

Le produit net bancaire s’élève à 218,2 millions d’€, en progression de 2,4% soit +5 millions d’€, par rapport à 2006 avec pour principales composantes :

 

1. La marge constituée des produits nets d'intérêts et revenus assimilés : 118,8 millions d’€ qui régresse de 1,4% soit -1,66 millions d’€. Ceci traduit, d’une part une croissance de 9,97 millions d’€ soit +5,7% des marges sur opérations avec la clientèle essentiellement, en regard d’un accroissement des charges d’intérêts sur les opérations internes au Groupe (avances) de 11,9 millions d’€ soit +14,6%; d’autre part l’augmentation substantielle des dividendes reçus du Groupe: +6,36 millions d’€ soit +37 % à 23,5 millions d’€.

 

2. Les produits nets de commissions progressent de 1,04 % à 76,5 millions d’€ soit +0,78 millions d’€ ;

 

— Hausse de 2,9 % des commissions sur prestations de services financiers à 46,7 millions d’€ soit +1,3 millions d’€ composées par :

- les produits issus des moyens de paiement utilisés par nos clients qui augmentent de 7,5 % à 19 millions d’€ ;

- les produits nets de gestion d’opcvm et de titres augmentent de 2.35%,

- une régression des commissions assurance Iard de 2,33%

— Régression des commissions sur opérations internes au crédit agricole de -15,1 % soit à 6,2 millions d’€

— Progression de 2,27% des commissions sur opérations avec la clientèle (autres qu’issues des moyens de paiement) qui atteignent 23,5 millions d’€.

 

3. Les autres produits nets d'exploitation progressent de 11,6 % soit +1,75 millions d’€ à 16,8 millions d’€.

 

4. Les produits nets sur opérations financières concernent les plus values nettes sur cessions de titres de placement qui s’élèvent à 5,4 millions d’€ contre 1,9 millions d’€ en 2006 soit multiplié par 2,8.

 

3.3.2 Les charges de fonctionnement.

 

Les charges de fonctionnement augmentent de 0,17 % à 117,9 millions d’€.

 

1. Les frais de personnel qui concentrent 60 % des charges de l’entreprise progressent de 0,78% à 71 millions d’€ (+0,55 millions d€). L’évolution des salaires et charges de personnel est négative de 2% soit – 1,17M€, en raison de la diminution des effectifs. Les sommes dégagées au titre de la participation des salariés et de l’accord d’intéressement évoluent à la hausse, compte tenu notamment du nouvel accord d’intéressement signé en 2007, à 8,26 millions d’€ soit +1,11millions d’€ (+15,5%) contre 7,15 millions d’€ en 2006.

 

2. Les autres charges de fonctionnement stagnent à 39,6 millions d’€ ; avec les impôts et taxes qui progressent de 5,7% à 4 millions d’€, les Services extérieurs +0,4% à 36,78 millions d’€.

 

3. Les dotations aux amortissements diminuent de 5,2% à 7.2 millions d’€ représentant 141% des investissements bruts comptabilisés au cours de l’exercice 2007. Il est toutefois rappelé que depuis 1999 l'essentiel des investissements informatiques profitant à la Caisse Régionale est réalisé par le GIE Synergie.

 

3.3.3 Le résultat brut d'exploitation.

 

Synthèse d’une progression de 2,4% du produit net bancaire et de charges en évolution contenue à +0,17%, le résultat brut d'exploitation s’adjuge +5,1% à 100,3 millions d’€. Cette progression contribue à un gain de 1,2 point du coefficient d'exploitation de la Caisse Régionale à 54,03%. Ceci consolide l’amélioration récurrente de productivité de Crédit agricole Val de France illustrée par le gain de 14 points de coefficient d’exploitation depuis 1999, date d’intégration dans le GIE de moyens et prestations informatiques Synergie ; gains de productivité destinés à servir nos clients au meilleur rapport qualité - prix du moment.

 

3.3.4 Les provisions.

 

1. Le risque crédit de la Caisse régionale génère une dotation nette de provisions de 6,3 millions d’€ contre une dotation nette de 8,4 millions d’€ en 2006; cette évolution favorable appuie la situation saine des engagements avec un taux de créances douteuses et litigieuses de 2,27% des encours contre 2,7 % fin 2006.

En 2007, les axes majeurs de la politique crédit de Val de France demeurent :

 

- développer les encours de crédit sur les clients de la zone d’activité de la Caisse régionale,

- optimiser la distribution du crédit en fonction de la rentabilité et du risque, par une adaptation permanente aux marchés et en conformité avec les règles prudentielles de Bâle 2.

- mettre l’accent sur la vente du crédit et l’équilibre de la relation globale crédit-épargne-services-assurance.

Le taux de provisions des créances risquées y compris créances rattachées de la Caisse régionale est de 70,5 %, en augmentation de 0,34 pt.

 

2. Les provisions constitutives du coût du risque autre que crédit individualisé sont en reprise nette de 1,4 millions d’€ contre une reprise nette de 2,8 millions d’€ en 2006. Elles sont justifiées par :

- Reprises nettes au titre des risques crédits collectifs et filières viticoles et avicoles : 0,083 million d’€,

- Reprise nette au titre de litiges clientèle : 0,1 million d’€,

- Reprise nette au titre des risques opérationnels : 1,215 millions d’€,

 

3. Le fonds pour risques bancaires généraux (FRBG), enregistre une dotation nette de 10,7 millions d’€ correspondant à:

- Dotation pour risque de taux : 3,5 millions d’€,

- Dotation de 1,07 million d’€ pour risques opérationnels,

- Dotation pour risque de remboursement anticipé de crédit habitat : 1,99 million d’€,

- Dotation de 0,95 millions d’€ pour ajustement du risque de non renouvellement de DAT à taux majoré,

- Dotation pour risque sur portefeuille de placements : 0,77 million d’€

- Dotation de 2,364 millions d’€ pour risque crédits.

 

4. Les provisions réglementées pour amortissements dérogatoires et investissement enregistrent une dotation nette de 0,182 million d’€.

 

3.3.5 Le résultat net.

Le résultat net après déduction de l'impôt sur les sociétés, soit 25,11 millions d’€, s'élève à 60,87 millions d’€, en progression de 17,8 %.

La rentabilité financière (ROE) mesurée par le rapport entre résultat net et capitaux propres atteint 10,17% contre 9,35% en 2006 et la rentabilité de l’actif (ROA) mesurant le rapport entre le résultat net et le total bilan retraité atteint 1,0% contre 0,91% fin 2006.

 

3.4 L’affectation du résultat.

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice augmenté du Report à Nouveau d’un montant de 673 415,93 € comme suit :

 

— Affectation à la réserve légale : 41 136 994,18 € ;

— Dotation aux autres réserves : 13 712 331,39 € ;

— Intérêts aux parts sociales au taux de 3,80% : 1 147 150,84€ ;

— Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés : 5 552 280,75 €.

 

4. Les perspectives d’avenir.

 

En se maintenant à l’avant garde des établissements bancaires dans le domaine des outils technologiques performants, Crédit agricole Val de France, propriétaire d’un réseau d’agences moderne entre les mains d’équipes motivées et compétentes dispose des meilleurs atouts pour servir sa clientèle.

Pour 2008, le Conseil d’administration de CA Val de France a confirmé que nous devons :

- Etre dans le marché bancaire régional en matière de prix et de rythme de développement commercial,

- Evoluer au rythme du groupe Crédit agricole,

- Développer notre chiffre d’affaires.

 

Ces ambitions se déclinent en 4 axes stratégiques :

- Conquérir : développer notre fonds de commerce en direction des jeunes et des actifs, aller au devant des futurs entrepreneurs et intensifier la prospection des entreprises,

- Moderniser : développer la vente par internet avec la création d’une agence internet, faciliter la mobilité de nos clients (dans le cadre du projet national « mobilité client »),

- Aborder de nouveaux territoires – satisfaire de nouveaux besoins : Développer les services à la personne et l’assurance des professionnels, devenir leader du financement du logement social, proposer plus largement la garantie obsèques et implanter la filière immobilière.

- Etre un acteur du développement durable : Assumer notre responsabilité mutualiste et développer une relation durable avec nos clients, financer des projets d’énergies renouvelables, réaliser des économies de charges en cohérence avec la préservation de l’environnement.

 

5. Les risques financiers.

 

5.1 Les ratios prudentiels.

Le Crédit Agricole Val de France, comme tous les établissements de crédit, est soumis à des normes prudentielles réglementaires instaurées par le Comité de la Réglementation Bancaire.

Au 31.12.2007 le Crédit Agricole Val de France satisfait pleinement à l’ensemble de ses obligations.

 

5.1.1 Ratio de Solvabilité Européen.

Les établissements de crédit sont tenus de respecter en permanence un ratio de solvabilité de 8 %.

Le ratio mesure le rapport entre :

— les fonds propres au numérateur

— l’ensemble des éléments d’actif et de hors bilan, affectés d’un coefficient de pondération variable de 0 à 100 % selon le risque de contrepartie, au dénominateur.

Au 31.12.2007, le ratio de solvabilité du Crédit Agricole Val de France s’établit à 12,48%.

 

5.12 Coefficient de liquidité.

Le coefficient de liquidité a pour objet de s’assurer à tout moment que les établissements bancaires peuvent honorer leurs règlements dans le mois à venir.

Le coefficient de liquidité est le rapport entre :

— les liquidités à un mois au numérateur

— les exigibilités à un mois au dénominateur

Calculé le dernier jour du mois, il doit être au minimum de 100 %.

Au 31.12.2007, le coefficient de liquidité du Crédit Agricole Val de France s’établit à 215 %.

 

5.1.3 Contrôle des Grands Risques.

Les établissements de crédit sont tenus de respecter en permanence :

— un rapport maximum de 25 % entre l’ensemble des grands risques qu’il encourt par bénéficiaire et le montant de ses fonds propres,

— un rapport maximum de 800 % entre la somme des grands risques qu’il encourt, et le montant de ses fonds propres,

— Par "grand risque" on entend l’ensemble des risques encourus du fait des opérations avec le même bénéficiaire dès lors que cet ensemble excède 10 % des fonds propres de l’établissement,

— Au titre de la division des risques, la Caisse Régionale Val de France établit deux fois par an la revue de ses 20 plus grands risques en nets pondérés à l’exclusion des encours éligibles au SEBC.

Ces ratios mesurés trimestriellement sont respectés par le Crédit Agricole Val de France au 31.12.2007.

 

5.2 Les contrôles internes.

 

Dans le cadre issu de la loi de Sécurité financière du 1er août 2003, il appartient au Président du Conseil d’Administration de rendre compte, dans un rapport joint au Rapport annuel de gestion, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Caisse Régionale, sur base consolidée.

Ce rapport, rendu public dans les conditions prévues par l’Autorité des marchés financiers et intégré au présent document, comporte deux parties :

— la première, relative aux travaux du Conseil d’Administration et des différents comités décisionnaires de la Caisse Régionale ;

— la deuxième rassemblant quant à elle des informations sur les principes d’organisation des dispositifs et les procédures de contrôle interne en vigueur dans la Caisse Régionale ; y sont décrits notamment les dispositifs de contrôle permanent, de prévention et contrôle des risques de non-conformité et de contrôle périodique.

 

5.3 Les facteurs de risque.

 

5.3.1 Dispositif Bâle II

La mise en place du dispositif Bâle II à Val de France s’est poursuivie en 2007 conformément à la réglementation, et aux instructions émises par le groupe Crédit Agricole.

Plusieurs chantiers ont été conduits pour améliorer la qualité des données des résultats produits par l’ensemble du dispositif.

 

— Le chantier défaut et notation a eu pour but de fiabiliser la situation de défaut dans le système d’information de la Caisse Régionale. La mise en place d’automatismes et de procédures spécifiques a contribué à une gestion conforme du défaut.

— Le chantier gestion des Tiers et des groupes a eu pour objet de garantir la correcte identification des tiers porteurs de risque

— Le chantier processus d’arrêté, qui vise à améliorer le fonctionnement du processus de production du ratio Bâle II, a été réalisé.

 

En 2007, le dispositif Bâle II a fait l’objet d’une mission du contrôle périodique de la Caisse Régionale. Effectuées sur la banque de détail et sur la banque d’entreprises, les vérifications ont conduit à la mise en place de compléments de documentation interne en matière de procédure.

 

A partir des données Bâle II, la Caisse Régionale a déployé plusieurs usages, notamment, la pré-attribution de crédits, les délégations et le suivi des risques par contrepartie.

 

5.3.2 Système de notation interne.

Concernant la banque de détail, la Caisse Régionale a mis en oeuvre son système de notation, dans le cadre des standards définis par Crédit Agricole SA.

 

La Caisse Régionale dispose de modèles communs d’évaluation du risque ; l’outil LUC, opérationnel depuis fin 2004, a fait l’objet d’un ajustement des modèles au niveau du segment agriculture au premier semestre 2007 et d’une redéfinition de périmètre au niveau du segment Associations.

Les procédures de Back-Testing sont opérationnelles et permettent de remonter au groupe Crédit Agricole des bases d’information conformes.

 

Concernant la banque d’entreprises, la Caisse Régionale dispose de la méthodologie de notation commune à toutes les Caisses régionales du groupe, mixant les critères qualitatifs et quantitatifs.

En 2007, d’importants travaux ont été réalisés afin d’améliorer la méthodologie de notation et l’appréciation de la qualité du portefeuille de contreparties.

 

Des procédures de contrôle ont été mises en place pour vérifier la réconciliation des données comptables et risques et approfondir les procédures de gestion et d’administration des données.

 

5.3.3 Le risque crédit.

Les encours en risque de la Caisse Régionale ont évolué favorablement en 2007, passant d’un niveau de 2,50% l’ensemble des encours à un niveau de 2,22%.

L’amélioration qualitative du portefeuille s’est poursuivie au cours de l’année sur la plupart des marchés dont celui de l’Agriculture qui a bénéficié d’un contexte de cours particulièrement favorable.

Seul le marché des professionnels a présenté une dégradation significative, mais limitée à quelques secteurs d’activité qui ont fait l’objet d’un suivi rapproché et d’un renforcement des critères d’intervention.

Le dispositif de suivi des risques de contrepartie, au travers des données Bâle II, permet désormais de suivre les évolutions de risque par secteur géographique, filière d’activité ou typologie d’engagement et de mettre en oeuvre avec réactivité, les mesures de réduction du risque.

La Caisse Régionale a actualisé sa politique de risque et de garantie en 2007 pour tenir compte des évolutions règlementaires ou organisationnelles et prendre en compte les risques potentiels dans son activité crédit.

 

5.3.4 Politique de provisionnement et couverture des risques.

 

5.3.4.1 Risques crédit.

La couverture des risques de perte repose sur 3 natures de provisionnement :

— des provisions sur base individuelle destinées à couvrir la perte probable sur les créances dépréciées

— des provisions sur base collective visant à couvrir les risques de dégradation du profil de certaines contreparties non en défaut

— des provisions filières ayant pour objet la prise en compte d’évènements spécifiques à certaines filières économiques.

 

La politique de provisionnement spécifique s’applique à l’ensemble des créances dépréciées et sensibles :

— soit après examen individuel de la situation de la contrepartie ainsi que des sûretés dont bénéficie la banque et en fonction des différentes perspectives d’évolution pour les risques – professionnels – agricoles –entreprises de notre territoire,

— soit de façon statistique pour les particuliers, selon des méthodologies fondées sur les taux de recouvrement.

 

Le niveau de provision de la Caisse régionale fait l’objet d’un suivi régulier, notamment au travers de la revue trimestrielle des portefeuilles des créances douteuses litigieuses.

Au 31/12/2007 le taux de provisionnement sur créances dépréciées est de 70 ,52 % en Capital et intérêts.

 

5.3.4.2 Risque de marché.

La Caisse Régionale Val de France intervient sur les marchés financiers pour son compte propre (gestion des excédents de fonds propres et de trésorerie), et pour le compte de la clientèle.

Ces opérations sont effectuées par les opérateurs de l’unité Gestion Financière (Direction Financière).

Ces opérations sont réalisées dans le respect d’un triple cadre réglementaire :

- Règles publiées par la Commission Bancaire

- Règles financières internes propres au groupe Crédit Agricole

- Procédures internes à la Caisse Régionale.

 

La gestion des risques de marché repose sur un dispositif de surveillance interne, qui prévoit notamment :

- L’enregistrement comptable et la valorisation quotidienne des opérations de marchés,

- La simulation d’un scénario « catastrophe »,

- La fixation et le suivi de limites internes de pertes maximales validées par le Comité Financier et le Conseil d’Administration.

 

Ces limites s’appliquent au risque global encouru sur les activités suivantes :

- portefeuille de négociation,

- portefeuille de titres de placement.

 

Afin de prévenir l’atteinte des limites globales de pertes maximales, des règles internes sont mises en place (reporting mensuel à la Direction Générale, au Responsable du Contrôle Interne et au Conseil d’Administration, suivi quotidien des positions).

 

5.3.4.3 Gestion de bilan : risque de liquidité, couverture risque de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêt.

 

— Risque de liquidité

Le coefficient de liquidité correspond au rapport entre les disponibilités et concours dont l’échéance est à court terme, d’une part, et les exigibilités à court terme, d’autre part. Il est calculé mensuellement, le seuil minimal étant de 100 %. Il intègre les fonds propres prudentiels et n’est pas consolidé.

Le coefficient de liquidité a pour objet de s’assurer, à tout moment, que les établissements bancaires peuvent honorer leurs règlements dans le mois à venir.

Au 31 décembre 2007, le coefficient de liquidité du Crédit Agricole Val de France s’élève à 215 %.

 

— Couverture risques trésorerie et de juste valeur/taux d’intérêts.

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- Éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert.

- documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert.

- Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- Couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture.

- Couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position nette d’instruments dérivés.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture.

 

— Le risque de taux d’intérêt global.

L’exposition de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Val de France au risque de taux d’intérêt global provient essentiellement de l’activité de banque de détail en France. Cette exposition intègre également le risque de taux provenant des fonds propres.

L’exposition au risque de taux de la Caisse Régionale est présentée chaque trimestre au Comité Financier. Il est composé du Directeur Général, du Directeur Général Adjoint, du Directeur Financier, du Responsable Finance et du Trésorier qui examine les positions et fixe les limites.

 

La Caisse Régionale utilise pour mesurer son risque de taux d’intérêt global la méthode des gaps. Celle-ci consiste à calculer les échéanciers en taux des actifs, passifs et dérivés de couverture à taux fixe, révisables ou sensibles à l’inflation. Ces échéanciers sont ensuite agrégés par période (pas mensuel ou annuel), sur la base de l’encours moyen sur la période considérée avec coefficient de corrélation de 99 % au 31 décembre 2007. Ces échéanciers tiennent compte du risque jusqu’à la date de révision du taux pour les éléments à taux révisables, jusqu’à la date contractuelle pour les éléments à taux fixe ayant une échéance, en tenant compte éventuellement des comportements clientèle : retraits ou remboursements anticipés, et selon un modèle pour les actifs passifs non échéancés ainsi que pour les fonds propres.

 

Les gaps mesurent ainsi l’excédent ou le déficit de ressources à taux fixe. Un chiffre positif (négatif) représente donc un risque à la baisse (hausse) des taux sur l’année considérée.

 

Les résultats de ces mesures au 31/12/2007, sont les suivants :

 

 

0-1 an

2-5 ans

6-10 ans

>10 ans

Gap en M€

18,79

152,96

415,75

87,06

 

 

La caisse régionale est excédentaire en ressources à taux fixe sur la partie longue et donc exposée à la baisse des taux à partir de 2010 jusqu’en 2027.

 

5.3.4.4 Risques opérationnels.

 

Au cours de l’année 2007, la Caisse Régionale a poursuivi la mise en place du dispositif qualitatif et quantitatif d’identification, d’évaluation, de prévention et de surveillance des risques opérationnels.

Ce dispositif de gestion des risques opérationnels comprend les composantes suivantes :

— La supervision du dispositif par la Direction Générale,

— L’identification et l’évaluation qualitative des risques au travers d’une cartographie des risques opérationnels réalisées en 2007, permettant la surveillance des processus les plus sensibles,

— La collecte des pertes opérationnelles et la remontée des alertes pour les incidents significatifs, avec une consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque,

— Le calcul et l’allocation des fonds propres réglementaires et économiques au titre des risques opérationnels. En 2007, l’élaboration de scenarii de risques opérationnels a permis de compléter le calcul d’exigence de fonds propres,

— La livraison périodique d’un tableau de bord des risques opérationnels,

— Le plan de réduction des risques récurrents, issu des cartographies, s’est poursuivi au travers d’une surveillance accrue et de mesures correctives sur ces process.

Une mission sur le dispositif des risques opérationnels a été menée en juin 2007 par le Contrôle Périodique de la Caisse Régionale.

 

6. Les comptes consolidés.

 

Le périmètre de consolidation est constitué par la Caisse régionale et les 59 Caisses locales.

Les comptes consolidés sont établis aux normes IAS-IFRS.

 

6.1 Le bilan consolidé.

 

Le total du bilan consolidé du Crédit Agricole Val de France arrêté au 31 décembre 2007 s’élève à 6,42 milliards d’euros contre 6,03 milliards d’euros au 31 décembre 2006 ; soit +6.47 %.

 

Les capitaux propres consolidés atteignent 1,04 milliard d’euros au 31 décembre 2007 contre 1,13 milliard d’euros au 31 décembre 2006 ; soit -7.96 %.

 

6.2 Le compte de résultat consolide.

 

Le résultat consolidé au 31 décembre 2007 s’établit à 72 394 milliers d’euros contre 63 175 milliers d’euros au 31 décembre 2006 ; soit +14,59 %.

 

Capitaux Propres Consolidés

au 31/12/2007

(en milliers d'euros)

Comptes

individuels

de le CR

Incidences

IAS

Comptes IAS

de la CR

Comptes

Caisses Locales

Retraitements

 

Comptes

consolidés

IAS

Capital souscrit

43 257

 

43 257

67 523

(1) -30 188

80 592

Primes d'émission et de fusion

147 188

 

147 188

 

 

147 188

Réserves

408 276

(3) 100 970

509 246

19 974

(2) 1 117

530 337

Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 719

-1 719

 

 

 

 

Report à nouveau

673

-445

228

 

 

228

Gains ou pertes latents

 

(4) 210 673

210 673

 

 

210 673

Résultat net exercice

60 876

(5) 9 707

70 583

2 928

-1 117

72 394

Total capitaux propres consolidés

661 989

319 186

981 175

90 425

-30 188

1 041 412

 

 

(1) Elimination des titres de la Caisses Régionale

(2) Dividendes intragroupe

(3) Retraitements sur réserves :

 

 - Provisions pour Risques Bancaires Généraux :

    60 855 

 - Amortissements dérogatoires : 

 36

 - Retraitement Provision investissement :  

  1 501 

 - Annulation provisions sur titres : 

    257

 - Retraitements primes/décotes HTM actuariel : 

 75

 - Impôts différés :  

35 013 

 - Valorisation titres reclassé en HFT :  

  1 046

 - Titres transféré en trading :  

    -530

 - Impôts sur plus-value long terme : 

    2 719

 - Impact souscription capital CASA par les salariés : 

112 

 - Report à nouveau 

    - 114

 

 _______

 Total  

   100 970

 

 

(4) Retraitements sur titres :

 

 Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente :

 210 176 

 Variation de juste valeur des dérivés de couverture : 

   497

 

     _______

 Total

 210 673  

 

       

(5) Retraitements sur résultat :

 

 - Fonds pour Risques Bancaires Généraux :

     10 666

 - Amortissements dérogatoires  

   -16

 - Provision pour investissements : 

    198

 - Impact souscription capital CASA par les salariés

    -112

 - Provisions sur titres :

     - 10

 - Impôts différés : 

    - 1 483

 - Impôts sur plus-values long terme : 

    789

 - Intérêts des revenus Option obligation : 

    92

 - Annulation Plus value titres HFT : 

    -183

 - Variation de Juste Valeur sur titres obligation :   

 56

 - Annulation de la plus value de cession titre de placements :  

   -290

 

  _______

 Total 

   9 707

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

0803861

07/05/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel du Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4754
Texte de l'annonce :

0704754

7 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

 Société coopérative au capital variable.

Siège social : 1, rue Daniel Boutet, BP 90069, 28002 Chartres cedex.

400 868 188 R.C.S. Chartres.

 

A. — Comptes annuels au 31 Décembre 2006.

I. — Bilan au 31 Décembre 2006

(en milliers d’euros)

1. Bilan actif 

Actif

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

97 106

84 189

Caisse, banques centrales, C.C.P.

71 640

57 746

Effets publics et valeurs assimilées (Note 5)

22 913

24 333

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

2 553

2 110

Opérations internes au CA (Note 3)

714 693

763 864

Opérations avec la clientèle (Note 4)

4 061 329

3 756 206

Opérations sur titres

321 488

282 881

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

131 199

123 151

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5)

190 289

159 730

Valeurs immobilisées

363 798

299 738

Participations et autres titres détenus à long terme (Notes 6, 7)

313 850

248 151

Parts dans les entreprises liées (Notes 6, 7)

108

108

Immobilisations incorporelles (Note 7)

818

1 103

Immobilisations corporelles (Note 7)

49 022

50 376

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

145 841

136 793

Autres actifs (Note 8)

53 465

18 988

Comptes de régularisation (Note 8)

92 376

117 805

Total actif

5 704 255

5 323 671

 

2. Bilan passif

Passif

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

3 282

3 423

Banques centrales, C.C.P.

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

3 282

3 423

Opérations internes au CA (Note 10)

3 204 769

3 018 131

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

1 461 878

1 416 581

Comptes d'épargne à régime spécial

31 735

22 578

Autres dettes

1 430 143

1 394 003

Dettes représentées par un titre (Note 12)

72 693

31 229

Comptes de régularisation et passifs divers

156 150

97 123

Autres passifs (Note 13)

69 253

25 141

Comptes de régularisation (Note 13)

86 897

71 982

Provisions et dettes subordonnées

138 615

146 781

Provisions pour risques et charges (Note 14)

74 922

82 599

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes subordonnées (Note 18)

63 693

64 182

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 17)

60 856

51 162

Capitaux propres hors FRBG : (Note 19)

606 012

559 241

Capital souscrit

43 257

43 257

Primes d'émission

147 187

147 187

Réserves

362 247

326 104

Ecart de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

1 537

1 790

Report à nouveau (+ / -)

114

-3 249

Résultat de l'exercice

51 670

44 152

Total passif

5 704 255

5 323 671

 

3. Hors-Bilan au 31 Décembre 2006 (en milliers d’euros)

 

2006

2005

Engagements donnés

 

 

Engagements de financements

674 817

316 046

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit Agricole

 

 

Engagements en faveur de la clientèle

674 817

316 046

Engagements de garantie

86 123

75 941

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit Agricole

 

 

Engagements d'ordre à la clientèle

86 123

75 941

Engagements sur titres

 

1 748

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Titres à livrer au Crédit Agricole

 

 

Autres engagements donnés

 

1 748

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

55

6 037

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit Agricole

55

6 037

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

850 230

677 863

Engagements reçus d'établissements de crédit

330

792

Engagements internes au Crédit Agricole

30 933

32 888

Engagements reçus de la clientèle

818 967

644 183

Engagements sur titres

 

1 748

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Titres à recevoir du Crédit Agricole

 

 

Autres engagements reçus

 

1 748

 

Opérations de change au comptant et à terme : note 23

Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

 

II. — Compte de Résultat au 31 Décembre 2006

(en milliers d’euros)

 

2006

2005

Intérêts et produits assimilés (Note 27)

226 966

218 334

Intérêts et charges assimilées (Note 27)

-123 618

-118 551

Revenus des titres à revenu variable (Note 28)

17 143

13 382

Commissions (Produits) (Notes 29)

86 946

80 409

Commissions (Charges) (Notes 29)

-11 184

-8 200

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 30)

-61

-220

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 31)

1 915

4 042

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 32)

15 479

14 074

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 32)

-451

-2 115

Produit net bancaire

213 135

201 155

Charges générales d’exploitation

-110 082

-109 176

Frais de personnel (Note 33.1)

-70 478

-70 658

Autres frais administratifs (Note 33.3)

-39 604

-38 518

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 615

-8 165

Résultat brut d'exploitation

95 438

83 814

Coût du risque (Note 34)

-5 621

-3 532

Résultat d'exploitation

89 817

80 282

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 35)

369

-46

Résultat courant avant impôt

90 186

80 236

Résultat exceptionnel (Note 36)

-2 858

-66 702

Impôt sur les bénéfices (Note 37)

-26 218

-26 656

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

-9 440

57 274

Résultat net

51 670

44 152

 

 

III. — Notes annexes

Note 1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

A. –  Le cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, cinquante neuf Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 40 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue la Boétie, qui détient elle-même 54,73 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,26 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 15 144 404 actions propres, soit 1,01 %.

 

Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25 % des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, Crédit Agricole S.A. a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole – Comptes ordinaires ».

 

1.2. Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc...) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A.. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33,33% et enfin 50%, à compter du 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale Val de France peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées.

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

La Caisse Régionale Val de France place principalement ces titres auprès de la clientèle.

 

 

B.  – Les faits caractéristiques de l’exercice

 

— Un titre participatif dans le cadre du PEE a été remboursé pour 610 milliers d’euros le 12.04.2006 ;

— Dans le cadre du financement de l’opération en Grèce « Emporiki », une avance de 46 130 milliers d’euros a été versée à la SAS Boétie le 21.12.2006 ;

— Un remboursement d’avance de 2 033 milliers d’euros a été effectué le 20.09.2006 par la SAS La Boétie ;

— Un prêt subordonné de 3 000 milliers d’euros a été accordé à une société mutuelle d’assurance le 12.12.2006 ;

— Une opération de titrisation « Enée 1 » a été réalisée le 24.11.2006 à hauteur de :

– 154 018 milliers d’euros dans la tranche senior,

– 2 000 milliers d’euros dans la tranche junior.

— Réalisations de diverses prises de participations :

– Sacam International le 18.12.2006 pour 18 963 milliers d’euros libérés partiellement à hauteur de 4 741 milliers d’euros,

– CA Capital Investissement le 5.09.2006 pour 1 000 milliers d’euros libérés partiellement à hauteur de 471 milliers d’euros,

– Vauban Val de Loire FIP le 23.10.2006 pour 100 milliers d’euros,

– Sem Gédia le 24.01.2006 pour 197 milliers d’euros,

– Sofimac Croissance le 31.08.2006 pour 1 000 milliers d’euros libérés partiellement à hauteur de 350 milliers d’euros.

 

 

Note 2. Principes et méthodes comptables. 

A. – Changements de méthode et de présentation des comptes

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement. Les dispositions de cet avis relatives aux modalités de constitution de la provision ont été anticipées sur l’exercice 2005, aussi les seuls changements sur l’exercice 2006 induits par le présent avis concernent l’information fournie en annexe (voir note 15 ci-après).

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique également à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-05 relatif à la comptabilisation de l’imposition forfaitaire annuelle. Cet avis tire les conséquences comptables de la suppression de la déductibilité de l’imposition forfaitaire annuelle sur l’impôt sur les sociétés. Celle-ci devient une charge déductible du résultat imposable à compter du montant payé en 2006. En conséquence, cette charge est désormais comptabilisée dans la rubrique « Impôts et taxes ».

 

Egalement dans le cadre de l’adaptation à la législation fiscale, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-12 relatif aux modalités de reprise des dépréciations comptables et de neutralisation des incidences fiscales dans les comptes individuels. Pour permettre la déductibilité fiscale d’une dépréciation constatée sur une immobilisation amortissable, la solution consiste à transférer la dépréciation en compte d’amortissement, à hauteur du montant définitivement acquis à chaque clôture. Le montant du transfert est égal à la différence entre le montant des dotations aux amortissements calculé sur la nouvelle base amortissable, et le montant des dotations aux amortissements qui aurait été comptabilisé en l’absence de dépréciation.

 

La Caisse Régionale Val de France ne comptabilise pas de dépréciation comptable sur ses immobilisations.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n’a pas conclu, au cours de l’exercice 2006, de contrat de garantie financière assorti d’un droit de réutilisation. Aussi n’a-t-elle pas eu à appliquer l’avis CNC n° 2006-10 du 30 juin 2006 relatif à la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le cadre de ces contrats.

 

 

B. – Principes généraux retenus

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargée d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

En application du règlement CRC 2005.04 du 3/11/2005, et afin d'assurer la comparaison avec les états financiers 2005, les termes « provisions pour dépréciations, provisions pour risques et charges et mouvements des provisions sur risques de contrepartie » utilisés dans les présents états financiers correspondent, respectivement aux termes « dépréciations, provisions, mouvements de dépréciation liés à un risque de contrepartie » tels que prévus dans le règlement susvisé.

 

2.1. Crédits à la clientèle

 

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

La Caisse Régionale Val de France applique le règlement du CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

2.1.1. Créances restructurées

La Caisse Régionale Val de France définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

— les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité ;

— les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenus par la Caisse Régionale Val de France s’élève à 35 652 milliers d’euros, dont 8 024 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la Loi Neiertz. Par rapport à l’encours de crédit comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Val de France, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée pour ces prêts.

 

Une décote de 1 579 milliers d’euros a été enregistrée pour les autres prêts restructurés.

 

La politique de la Caisse Régionale Val de France est de classer en créances douteuses et litigieuses les dossiers à risques et de les provisionner. Ainsi, la majeure partie de ces créances a été maintenue en créances douteuses.

 

2.1.2. Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits).

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré.

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Le classement en encours douteux peut être abandonné lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondants aux échéances contractuelles d’origine. Dans ce cas, l’encours est porté à nouveau en encours sain.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution. Cette règle ne concerne ni les encours affectés de litiges ponctuels non liés à l’insolvabilité de la contrepartie, ni le risque de crédit dépendant de la solvabilité d’un tiers et non de celle de la contrepartie même.

 

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

2.1.3. Créances douteuses non compromises

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

2.1.4. Créances douteuses compromises

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

2.1.5. Provisionnement du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale Val de France constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Pour les encours composés de créances de faible montant présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Cette estimation repose sur une base statistique permettant de valider les provisionnements pratiqués. La Caisse Régionale Val de France tient compte du taux de recouvrement de son prestataire sous-traitant le recouvrement des petites créances.

 

La Caisse Régionale Val de France comptabilise au 31 décembre 2006 :

 

— Une provision sur prêts consommation de 977 milliers d’euros ;

— Une provision sur dépôts à vue de 153 milliers d’euros.

 

2.1.6. Provisionnement du risque de crédit non avéré

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

Ainsi ont été identifiés pour chacun des 4 grands secteurs sur lesquels intervient la Caisse régionale (professionnels, entreprises, particuliers et agriculteurs hors filière à risques), les créances non douteuses présentant les évolutions les plus dégradées depuis leur mise en place.

 

2.1.7. Traitement des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

2.2. Opérations sur titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, les règlements 2000-02 et 2002-01 du Comité de la réglementation comptable, ainsi que par le règlement CRC n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe modifié par le règlement CRC n° 2005-03.

 

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

 

2.2.1. Titres de placement

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

 

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet de provision pour dépréciation.

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

2.2.2. Titres d'investissement

 

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l’intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à l’échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à l’échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

 

Conformément aux règlements n° 90.01 et 95.04 et à l'instruction n° 94.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas provisionné les moins-values latentes.

 

Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

 

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

 

Conformément aux dispositions du règlement n° 2005-01, les cessions de titres d’investissement intervenues avant l’échéance, ou les transferts vers la catégorie des titres de placement, ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du (présent) règlement du Comité de la réglementation comptable. La Caisse Régionale Val de France n’a pas enregistré de cession ni de transfert sur l’exercice 2006.

 

2.2.3. Titres de l’activité de portefeuille

 

Conformément au règlement 2000-02 du Comité de la Réglementation Comptable, et à l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France satisfait aux conditions exigées par le règlement 2000-02 du CRC et l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire pour classer une partie de ses titres dans cette catégorie (activité significative et permanente, exercée dans un cadre structuré et procurant une rentabilité récurrente).

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d'atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation aux provisions sans compensation avec les plus values latentes constatées.

Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

2.2.4. Titres de transaction

 

La Caisse Régionale Val de France a une ligne de titres classée dans cette catégorie mais la valeur n’est pas significative.

 

2.2.4.1. Prix de marché

 

Le prix de marché auquel sont évaluées le cas échéant les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

— les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent ;

— si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif ou si le titre n’est plus coté, la Caisse Régionale détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

2.2.4.2. Date d’enregistrement

 

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement de crédit.

— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

2.4. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique depuis le 1er janvier 2003 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les composants, modes et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants.

 

Composant

Mode d’amortissement

Durée d’amortissement

Foncier

-

Non amortissable

Gros oeuvre

Linéaire

40 ans

Second oeuvre

Linéaire

25 ans

Installations techniques

Linéaire

10 ans

Agencements

Linéaire

10 ans

Matériel informatique

Dégressif

5 ans

Matériel spécialisé

Linéaire

2 à 5 ans

Mobilier

Linéaire

10 ans

 

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour dépréciation.

 

2.5. Conventions de garantie internes

 

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole, au profit de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celui-ci.

A contrario, Crédit Agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit Agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

2.6. Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière...

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale Val de France étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat auprès de Prédica.

Le versement à Prédica s’est élevé à 322 milliers d’euros au 31 décembre 2006.

Les retraites complémentaires des cadres de direction sont couvertes par un contrat auprès de Prédica.

Le versement s’est élevé à 1 021 milliers d’euros au 31 décembre 2006.

 

2.7. Provision pour risques sur GIE d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale Val de France a constitué jusqu’au 31.12.2005, une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale Val de France à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation a été reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts acquittés par la Caisse Régionale Val de France au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

Au 31.12.2006, la Caisse Régionale Val de France n’ayant plus d’encours, n’a pas constitué de provision.

 

2.8. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

2.9. Conversion des opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale Val de France n'est pas significatif.

 

2.10. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

En application du règlement 90.02 du CRBF, la Caisse Régionale Val de France enregistre un « Fonds pour risques bancaires généraux » comprenant la provision de propre assureur, la provision pour risques de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

2.11. Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt (swaps) :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

— Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts ;

— Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

 

Note 3. Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

(*) Total

en principal

(*) Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2 548

 

 

 

2 548

6

2 554

2 084

à terme

 

 

 

 

 

 

 

26

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

2 548

 

 

 

2 548

6

2 554

2 110

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

2 554

2 110

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

266 772

 

 

 

266 772

 

266 772

458 459

Comptes et avances à terme

66 788

86 541

127 513

96 250

377 092

5181

382 273

235 250

Prêts subordonnés

 

 

 

65 600

65 600

47

65 647

70 155

Total

333 560

86 541

127 513

161 850

709 464

5 228

714 692

763 864

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

714 692

763 864

 

Les prêts subordonnés consentis aux établissements de crédit du Groupe Crédit Agricole s’élèvent à 65 647 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 24 792 milliers d’euros.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole SA dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

 

Note 4. Opération avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

(*) Total en principal

(*) Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

8 871

320

 

64

9 255

 

9 255

10 717

Autres concours à la clientèle

528 199

480 514

1 491 039

1 575 284

4 075 036

28 902

4 103 938

3 787 718

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

537 070

480 834

1 491 039

1 575 348

4 084 291

28 902

4 113 193

3 798 435

Comptes ordinaires débiteurs

24 844

 

 

 

24 844

207

25 051

35 687

Provisions (Note 9)

 

 

 

 

 

 

76 916

77 918

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

4 061 328

3 756 204

 

Les prêts subordonnés consentis à la clientèle s’élèvent à 3 069 milliers d’euros.

Parmi les créances sur la clientèle, 44 920 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2006 s’élèvent à 35 652 milliers d’euros dont 8 024 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.

 

 

4.1. Opération avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

En cours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provision sur encours douteux

Dont provision sur encours douteux compromis

En cours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provision sur encours douteux

Dont provision sur encours douteux compromis

Particuliers

1 947 261

35 299

13 786

23 603

11 270

1 745 592

33 746

14 371

23 717

11 486

Agriculteurs

665 743

25 946

11 710

16 500

10 205

663 152

28 098

14 014

17 485

12 265

Autres professionnels

448 714

17 350

10 894

11 949

9 212

441 295

19 056

12 017

12 279

9 425

Société financières

15 657

232

231

5

5

3

3

 

3

 

Entreprises

608 537

30 664

15 542

24 769

14 480

579 371

28 408

18 102

24 283

17 823

Collectivités publiques

447 451

52

14

52

14

399 538

52

16

17

16

Autres agents économiques

4 882

61

28

38

28

5 172

145

117

133

116

Intérêts et divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

4 138 245

109 604

52 205

76 916

45 214

3 834 123

109 508

58 637

77 917

51 131

 

 

Note 5. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

Année 2006

Année 2005

Transaction

Placement

Titres

de l'activité

de portefeuille

Investissement

Total 2006

Total 2005

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

22 518

22 518

23 879

dont surcote restant à amortir

 

 

 

863

863

899

dont décote restant à amortir

 

 

 

269

269

231

Créances rattachées

 

 

 

395

395

454

Provisions

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

22 913

22 913

24 333

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

5 460

5 460

4 526

Autres émetteurs

44

4 220

 

119 090

123 354

116 194

dont surcote restant à amortir

 

 

 

1 297

1 297

1 250

dont décote restant à amortir

 

 

 

759

759

711

Créances rattachées

 

23

 

2 362

2 385

2 434

Provisions

 

 

 

 

 

3

Valeurs nettes au bilan

44

4 243

 

126 912

131 199

123 151

Actions et autres titres à revenu variable

 

190 295

 

 

190 295

159 762

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Provisions

 

6

 

 

6

32

Valeurs nettes au bilan

 

190 289

 

 

190 289

159 730

Valeurs estimatives

44

216 873

 

150 912

367 785

326 159

 

Valeurs estimatives

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 22,2 millions d’euros au 31/12/2006, contre 14,6 millions d’euros au 31/12/2005.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur de remboursement des titres de placement et de transaction s’élève à 4 264 milliers d’euros et celle des titres d’investissement s’élève 145 936 milliers d’euros.

Les acquisitions de titres d’investissement s’élèvent à 51 015 milliers d’euros et les remboursements à échéance s’élèvent à 40 233 milliers d’euros.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement – Et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : Ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

Encours nets 2006

Encours nets 2005

Administration et banques centrales (y compris Etats)

5 511

4 569

Etablissements de crédit

89 247

81 157

Sociétés financières

205 359

175 642

Collectivités locales

 

 

Entreprises, assurances et autres clientèles

21 371

21 512

Divers et non ventilés

 

 

Valeurs nettes au bilan

321 488

282 880

 

 

5.2. Ventilation des titres cotes et non cotes à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d’euros)

Année 2006

Année 2005

Obligations

et autres titres

à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions

et autres titres

à revenu variable

Total

Obligations

et autres titres

à revenu fixe

Effets publics

et valeurs assimilées

Actions

et autres titres

à revenu variable

Total

Titres cotés

92 394

22 518

 

114 912

90 299

23 879

883

115 061

Titres non cotés (1)

36 420

 

190 295

226 715

30 420

 

158 879

189 299

Créances rattachées

2 385

395

 

2 780

2 435

454

 

2 889

Provisions

 

 

6

6

3

 

32

35

Valeurs nettes au bilan

131 199

22 913

190 289

344 401

123 151

24 333

159 730

307 214

 

(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

— OPCVM français de capitalisation : 174 524 milliers d’euros

— OPCVM étranger : 15 771 milliers d’euros

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2006 :

 

 

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

141 481

152 914

OPCM obligataires

3 533

4 360

OPCM actions

13 624

18 699

OPCM autres

31 657

36 526

Total

190 295

212 499

 

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe ou variable : Analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d’euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total

en principal

*Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 000

6 041

45 205

67 568

128 814

2 385

131 199

123 154

Effets publics et valeurs assimilées

 

1 523

1 000

19 996

22 519

395

22 914

24 333

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

3

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

154 113

147 484

 

 

Note 6. Tableau des titres de participation et filiales :

 

Rubriques (en milliers d’euros)

Capital

Réserves et report à nouveau av. affect résultat

Quote part de capital % détenu

Valeur comptable des titres détenus

Avances et prêts consentis (1)

Montants cautions & avals

PNB ou Chiffre d'affaire H T du dernier exercice

Résultat dernier exercice

Dividendes encaissés dans l'ex.

Observation

Brute

Nette

Particip. valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inoval

2 568

0

91,98

884

0

0

0

CA

 

 

en cours de liquidation

Autres titres de participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS La Boétie

1 615 917

160 147

2,11

213 064

213 064

46 550

0

PNB 540 662

528 279

16 172

 

Sacam

6 048

43 418

3,85

863

863

0

0

CA 2 307

1 103

0

 

SCI de la Seine

129 180

10

2,28

3 325

3 325

0

0

CA 5 081

4 789

109

 

SOFIMAC Croissance

21 160

0

4,51

1 000

1 000

0

0

CA 4

-612

0

 

Vauban DEV & Transm

5 952

-489

12,50

744

723

0

0

CA 104

-91

0

 

Vauban particip. 3 P

21 830

-1 114

2,70

590

590

0

0

CA 170

-412

0

 

CA Titres

15 245

3 472

1,79

986

986

0

0

CA 0

1 340

0

 

SACAM Developpt

730 622

9 576

2,11

15 446

15 446

4 874

0

CA 70 058

27 381

407

 

SACAM International

900 040

0

2,11

18 963

18 963

0

0

CA 0

0

0

 

Sacam Fireca

74 700

-23 828

1,76

1 317

866

0

0

CA 0

-1 730

0

 

SCI CAM

14 563

5 029

2,86

437

437

0

0

CA 3 407

1 734

0

 

Total

 

 

 

257 619

256 263

51 424

0

 

 

16 688

 

Particip. valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de Crédit (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

7

7

100

60

 

 

 

 

Autres titres participations (ensemble)

 

 

 

3 799

3 527

9 864

762

 

 

 

 

Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

261 425

259 797

61 388

822

 

 

 

 

 

 

(1) Avances et prêts consentis bruts, créances rattachées comprises (dont 8 434 milliers euros de prêts consentis)

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(En milliers d’euros)

Année 2006

Année 2005

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

891

45

891

18

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

100

100

100

100

Créances rattachées

 

 

 

 

Provisions

884

 

884

 

Sous-total parts dans les entreprises liées

107

145

107

118

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

260 534

622 899

238 845

433 338

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

52 701

52 407

8 786

8 499

Créances rattachées

153

153

104

 

Provisions

(1) 1 038

 

1 084

 

Sous-total titres de participation

312 350

675 459

246 651

441 837

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

1 942

1 660

1 942

1 646

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Provisions

442

 

442

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

1 500

1 660

1 500

1 646

Total

313 957

677 264

248 258

443 601

 

 

(1) dont 294 milliers d’euros de provisions sur les avances consolidables.

 

 

Note 7. Variation de l’actif immobilisé

 

7.1. Immobilisations financières :

 

Rubriques

(En milliers d’euros)

2006

Valeur

en début d'exercice

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur

à la fin

de l'exercice

Parts dans les entreprises liées :

107

 

 

 

107

Valeurs brutes

891

 

 

 

891

Avances consolidables

100

 

 

 

100

Provisions

884

 

 

 

884

Titres de participation :

246 546

68 252

3 041

440

312 197

Valeurs brutes

238 844

21 268

18

440

260 534

Avances consolidables

8 786

47 048

3 133

 

52 701

Provisions

1 084

64

110

 

1 038

Autres titres détenus à long terme :

1 500

 

 

 

1 500

Valeurs brutes

1 942

 

 

 

1 942

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Provisions

442

 

 

 

442

Créances rattachées

104

153

104

 

153

Valeurs nettes au bilan

248 257

68 405

3 145

440

313 957

 

 

7.2. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Rubriques

(En milliers d’euros)

2006

Valeur en début d'exercice

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur

à la fin

de l'exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation

50 377

-605

310

-440

49 022

Valeurs brutes

107 554

6 701

924

-440

112 891

Amortissements et provisions

57 177

7 306

614

 

63 869

Immobilisations corporelles données en location

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Amortissements et provisions

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 104

-286

 

 

818

Valeurs brutes

6 839

24

 

 

6 863

Amortissements et provisions

5 735

310

 

 

6 045

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

51 481

14 341

1 538

-440

49 840

 

 

Note 8. Autres actifs et comptes de régularisation :

 

Rubriques (en milliers d’euros)

Montant 2006

Montant 2005

Autres actifs (1)

53 466

18 989

Instruments conditionnels achetés

8

10

Comptes de stock et emplois divers

388

508

Débiteurs divers

52 980

17 910

Comptes de règlement

90

561

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation

92 375

117 805

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

17 461

47 294

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits à recevoir et charges constatées d'avance

74 910

70 505

Charges à répartir

4

6

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeurs nettes au bilan

145 841

136 794

 

 

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

 

Note 9. Provisions inscrites en déduction de l’actif :

 

(En milliers d'euros)

Solde au 31/12/2005

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2006

Provisions déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

77 918

39 555

38 938

1 619

 

76 916

Sur portefeuilles titres (placement, TAP et investissement)

35

426

455

 

 

6

Sur participations et autres titres détenus à long terme

2 410

65

111

 

 

2 364

Autres

251

45

8

 

 

288

Total des provisions – Actif

80 614

40 091

39 512

1 619

 

79 574

 

 

Note 10. Dettes envers les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d’euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total

en principal

Dettes rattachées

Total 2006

Total 2005

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

135

 

 

 

135

 

135

113

à terme

 

 

 

3 118

3 118

29

3 147

3 310

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

135

 

 

3 118

3 253

29

3 282

3 423

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

3 282

3 423

Opérations Internes Au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

14 636

 

 

 

14 636

 

14 636

8 973

Comptes et avances à terme

419 760

750 041

1 090 756

922 533

3 183 090

7043

3 190 133

3 009 158

Total

434 396

750 041

1 090 756

922 533

3 197 726

7 043

3 204 769

3 018 131

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

3 204 769

3 018 131

 

Opérations internes au Crédit Agricole :

Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (cf . Cadre juridique et financier)

 

 

Note 11. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes (en milliers d’euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total

en principal

Dettes rattachées

Total 2006

Total 2005

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 212 687

 

 

 

1 212 687

114

1 212 801

1 188 060

Comptes d'épargne à régime spécial :

31 735

 

 

 

31 735

 

31 735

22 578

à vue

31 735

 

 

 

31 735

 

31 735

22 578

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

46 950

166 618

3 066

120

216 754

588

217 342

205 943

à vue

 

 

 

 

 

 

 

 

à terme

46 950

166 618

3 066

120

216 754

588

217 342

205 943

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

1 291 372

166 618

3 066

120

1 461 176

702

1 461 878

1 416 581

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

1 461 878

1 416 581

 

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Particuliers

949 805

926 984

Agriculteurs

143 131

133 334

Autres professionnels

95 352

92 683

Société financières

1 075

208

Entreprises

227 474

222 253

Collectivités publiques

956

1 760

Autres agents économiques

44 085

39 359

Divers

 

 

Total

1 461 878

1 416 581

 

 

Note 12. Dettes représentées par un titre – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total

en principal

Dettes rattachées

Total 2006

Total 2005

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

666

19

 

 

685

21

706

1 156

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables :

56 233

15 440

 

 

71 673

314

71 987

30 073

émis en France (1)

56 233

15 440

 

 

71 673

314

71 987

30 073

émis à l’étranger

 

 

 

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

56 899

15 459

 

 

72 358

335

72 693

31 229

Valeurs au bilan

56 899

15 459

 

 

72 358

335

72 693

31 229

 

 

(1) Les émissions de TCN de Caisses régionales sont réputées être faites en France.

 

 

Note 13. Autres passifs et comptes de régularisation :

 

Rubriques (en milliers d'euros)

Montant 2006

Montant 2005

Autres passifs (1)

69 254

25 141

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

8

11

Comptes de règlement

95

61

Créditeurs divers

52 648

23 967

Versements restant à effectuer sur titres

16 503

1 102

Autres

 

 

Comptes de régularisation

86 897

71 981

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

21 163

14 550

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

4

Produits constatés d'avance

12 535

7 733

charges à payer

53 199

49 694

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeurs au bilan

156 151

97 122


 

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

 

Note 14. Provisions pour risques et charges :

 

(En milliers d'euros)

Solde au 31/12/2005

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde

au 31/12/2006

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

1 089

1 089

 

 

 

Provisions pour autres engagements sociaux

689

41

 

 

 

730

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

978

462

 

284

 

1 156

Provisions pour risques de crédit (1)

53 247

7 215

 

4 753

 

55 709

Provisions pour litiges et garanties de passif

1 856

627

109

489

 

1 885

Provisions pour impôt (2)

23

 

22

 

 

1

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

15 410

1 849

 

6 761

 

10 498

Provisions pour risques opérationnels (4)

8 503

1 448

1 026

4 080

 

4 845

Autres provisions pour risques et charges (5)

28

133

61

3

 

97

Provisions sectorielles (6)

1 864

 

 

1 864

 

 

Valeur au bilan

82 598

12 864

2 307

18 234

 

74 921

 

 

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(2) Comprend la provision pour impôt différé sur plus value de fusion.

(3) Voir note 15 ci-après.

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(5) Comprend les provisions Bonus Gold et Open

(6) Cette provision initialement destinée à couvrir des risques avicoles et viticoles a été reprise en 2006.

 

 

Note 15. Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— Le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

15.1. Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

128 552

448 738

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

497 362

130 980

Ancienneté de plus de 10 ans

577 452

771 032

Total plans d'épargne-logement

1 203 366

1 350 750

Total comptes épargne-logement

258 928

241 003

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 462 294

1 591 753

 

 

15.2. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Plans d'épargne-logement :

17 327

24 469

Comptes épargne-logement :

51 679

56 487

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

69 006

80 956

 

 

15.3. Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

638

1 298

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

796

91

Ancienneté de plus de 10 ans

4 653

11 459

Total plans d'épargne-logement

6 087

12 848

Total comptes épargne-logement

4 411

2 562

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 498

15 410

 

 

(En milliers d'euros)

2005

Dotations

Reprises

2006

Plans d'épargne-logement :

12 848

 

6 761

6 087

Comptes épargne-logement :

2 562

1 849

 

4 411

Total provision au titre des contrats épargne-logement

15 410

1 849

6 761

10 498

 

 

Note 16. Engagements sociaux : avantages postérieurs a l’emploi, régimes a prestations définies(en milliers d’euros)

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole s.a. n’ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Val de France étant celui de Predica, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

16.1. Variations de la dette actuarielle :

 

 

2006

2005

Dette actuarielle au 31/12/2005

19 676

18 349

Coûts des services rendus sur la période

827

692

Effet de l'actualisation

734

871

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-444

-421

(Gains) / pertes actuariels

293

185

Dette actuarielle au 31/12/2006

21 086

19 676

 

 

16.2. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

 

2006

2005

Coûts des services rendus sur la période

827

692

Effet de l'actualisation

734

871

Rendement attendu des actifs sur la période

-788

-766

Amortissement du coût des services passés

580

1 469

Autres gains ou pertes

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 353

2 266

 

 

16.3. Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

 

2006

2005

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2005

19 694

18 325

Rendement attendu des actifs

788

766

Gains/ pertes actuariels sur les actifs du régime

-287

-1 284

Cotisation de l'employeur

1 356

2 321

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-13

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-444

-421

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31/12/2006

21 107

19 694

 

 

16.4. Variations de la provision :

 

 

2006

2005

(Provisions) / actifs au 31/12/2005

18

-22

Cotisation de l'employeur

1 356

2 321

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-13

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 353

-2 266

(Provisions) actifs au 31/12/2006

21

18

 

 

16.5. Rendement des actifs des régimes :

 

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite

des cadres dirigeants

4.00%

4.05%

4.00%

 

 

16.6. Hypothèses actuarielles utilisées

 

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

3.81%

3.41%

3.57%

 

 

Note 17. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Risque de crédit non avéré

21 054

17 619

Autres FRBG

39 802

33 542

Valeurs au bilan

60 856

51 161

 

 

Note 18. Dettes subordonnées – Analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total

en principal

Dettes rattachées

Montant 2006

Montant 2005

Dettes subordonnées (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

21 269

21 269

211

21 480

21 480

Emprunts participatifs

 

457

458

 

915

47

962

1 599

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

40 100

40 100

1 150

41 250

41 102

Valeurs au bilan

 

457

458

61 369

62 284

1 408

63 692

64 181

 

 

(1) Les dettes subordonnées à terme sont à taux fixe.

 

Les emprunts participatifs et les comptes courants bloqués sont à taux variable.

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 979 milliers d’euros.

 

 

Note 19. Variation des capitaux propres (avant répartition) :

 

(En milliers d’euros)

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves (2)

Ecarts conversion/réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total

des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2004 (1)

43 257

438 715

 

2 049

40 268

524 289

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2004

 

 

 

 

-4 645

-4 645

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

34 577

 

 

 

34 577

Affectation du résultat social 2004

 

 

 

 

-35 623

-35 623

Report à nouveau débiteur (3)

 

-3 249

 

 

 

-3 249

Résultat de l’exercice 2005

 

 

 

 

44 152

44 152

Autres variations

 

 

 

-259

 

-259

Solde au 31 Décembre 2005 (1)

43 257

470 043

 

1 790

44 152

559 242

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2005

 

 

 

 

-4 759

-4 759

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

39 391

 

 

 

39 391

Affectation du résultat social 2005

 

 

 

 

-39 393

-39 393

Report à nouveau créditeur (4)

 

114

 

 

 

114

Résultat de l’exercice 2006

 

 

 

 

51 670

51 670

Autres variations

 

 

 

-253

 

-253

Solde au 31 Décembre 2006 (1)

43 257

509 548

 

1 537

51 670

606 012

 

 

(1) Nombre de parts sociales : 3 019 289 parts de 10 euros nominal.

Au 31.12.2006 l’encours de Certificats Coopératifs d’associés souscrit par Crédit Agricole S.A. est de 1 081 419 CCA de 10 euros.

(2) Dont 113 715 milliers d’euros de primes d’émission et 33 473 milliers d’euros de primes de fusion.

(3) Relatif aux changements de méthode constatés lors de la mise en oeuvre du règlement CRC n° 2002-03 sur le calcul des provisions sur créances douteuses sur la base des flux futurs actualisés.

(4) Différentiel de calcul des primes/décotes de linéaire en actuariel, relatif au changement de méthode d’étalement des primes et décotes sur les titres d’investissement lors de l’application de l’avis n°2005-09 du CNC modifiant le règlement 90-01 du CRB relatif à la comptabilisation des titres.

 

 

Note 20. Composition des fonds propres :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Capitaux propres

606 012

559 242

Fonds pour risques bancaires généraux

60 856

51 162

Dettes subordonnées

63 693

64 182

Total des fonds propres

730 561

674 586

 

 

Note 21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(En milliers d'euros)

Sur les entreprises liées

et les participations

Autres

Créances

776 689

131 368

Sur les établissements de crédit et institutions financières

766 275

2 554

Sur la clientèle

10 414

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

128 814

Dettes

3 267 499

4 244

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 204 769

3 282

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

62 730

962

Engagements donnés

60

760 880

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

674 817

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

60

86 063

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Note 22 Opérations effectuées en devises

 

L’activité de la Caisse Régionale Val de France n’est pas significative.

 

 

Note 23. Opérations à terme en devises non dénouées :

 

Opérations de change

(En milliers d'euros)

2006

2005

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

774

773

1 740

1 738

Devises

381

381

874

874

Euros

393

392

866

864

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

774

773

1 740

1 738

 

 

Note 24. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Type d'opération (en milliers d'euros)

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total 2006

Total 2005

Opérations fermés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 052 578

 

2 052 578

2 282 047

Swaps de taux d'intérêt

2 052 578

 

2 052 578

2 278 569

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

3 478

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 388

156 018

158 406

3 044

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

1 194

 

1 194

1 522

Vendus

1 194

 

1 194

1 522

Autres contrats à terme :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

156 018

156 018

 

Total

2 054 966

156 018

2 210 984

2 285 091

 

 

24.1. Opérations sur instruments financiers a terme : Encours notionnels par durée résiduelle :

 

 

Répartition par durée restant à courir

Total

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1an

de 1à

5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à

5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à

5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d’intérêt

148 153

638 536

1 265 889

148 153

638 536

1 265 889

 

 

 

Caps, Floors, Collars

556

1 832

 

556

1 832

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

148 709

640 368

1 265 889

148 709

640 368

1 265 889

 

 

 

Autres contrats à terme

 

156 018

 

 

156 018

 

 

 

 

Total général

148 709

796 386

1 265 889

148 709

796 386

1 265 889

 

 

 

 

 

24.2. Instruments financiers a terme : juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006

Total juste valeur

Encours notionnel

Options de change

 

 

Options de taux

 

 

F.R.A.

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-10 562

2 052 578

Swaps de devises

 

 

Caps, Floors, Collars

 

2 388

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

Sous total

-10 562

2 054 966

Autres contrats à terme

 

156 018

Total général

-10 562

2 210 984

 

 

24.3. Information sur les swaps – Ventilations des contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises :

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

150 748

1 901 830

 

Contrats assimilés (1)

 

2 388

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 25. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La Caisse Régionale Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit Agricole S.A..

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse Régionale Val de France.

 

Note 26. Engagements donnes aux entreprises liées

 

La Caisse Régionale Val de France n’a pas donné de lettre de garantie à Crédit Agricole S.A..

 

IV. — Notes sur le compte de résultat

 

Note 27. Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2 006

2005

Produits d'intérêts :

226 966

218 334

sur opérations avec les établissements de crédit

1 231

867

sur opérations internes au Crédit Agricole

28 992

25 548

sur opérations avec la clientèle

184 038

173 873

sur obligations et autres titres à revenu fixe (Note 28)

7 816

7 186

Autres intérêts et produits assimilés

4 889

10 860

Charges d'intérêts :

123 618

118 551

sur opérations avec les établissements de crédit

1 050

1 150

sur opérations internes au Crédit Agricole

110 665

103 380

sur opérations avec la clientèle

10 389

10 299

sur obligations et autres titres à revenu fixe

1 514

522

Autres intérêts et charges assimilées

 

3 200

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

103 348

99 783

 

Note 28. Revenus des titres

28.1. Titres à revenus fixes :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Titres de placement

496

440

Titres d’investissement

7 319

6 746

Revenus des titres à revenus fixes

7 815

7 186

 

28.2. Titres à revenus variables :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

17 070

13 345

Parts des entreprises liées

34

 

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

39

37

Revenus des titres a revenus variables

17 143

13 382

 

Note 29. Produit net des commissions :

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

217

24

193

105

22

83

Sur opérations internes au crédit agricole

13 149

5 883

7 266

12 882

3 474

9 408

Sur opérations avec la clientèle

23 195

321

22 874

20 132

142

19 990

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

22

 

22

22

 

22

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

1

 

1

69

 

69

Sur prestations de services financiers (1)

50 363

4 956

45 407

47 198

4 562

42 636

Total

86 947

11 184

75 763

80 408

8 200

72 208

 

(1) Dont prestations d’assurance-vie nettes : 18 486 milliers d’euros

 

Note 30. Solde des opérations sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Solde des opérations sur titres de transaction

1

2

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-166

-286

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

104

64

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

-61

-220

 

Note 31. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement :

 

Titres de placement (en milliers d'euros)

2006

2005

Dotations aux provisions

426

98

Reprises de provisions

455

473

Dotation ou reprise nette aux provisions

29

375

Plus-values de cession réalisées

2 085

3 972

Moins-values de cession réalisées

198

305

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

1 887

3 667

Solde des opérations sur titres de placement

1 916

4 042

 

Note 32. Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

32.1. Autres produits d'exploitation bancaire :

 

Ils comprennent principalement :

— la ristourne ADI : 12,3 Millions d'Euros ;

— la ristourne ADI OPEN : 0,5 Million d'Euros.

 

32.2. Autres charges d'exploitation bancaire :

 

Non significatif au Crédit Agricole Val de France

 

Note 33. Charges générales d’exploitation

 

33.1. Frais de personnel :

Frais de personnel (en milliers d'euros)

Montant 2006

Montant 2005

Salaires et traitements (1):

38 909

37 954

Charges sociales :

20 073

21 339

dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

5 649

6 741

Intéressement

4 394

4 166

Participation

2 759

2 967

Impôts et taxes sur rémunérations

4 342

4 233

Total des frais de personnel

70 477

70 659

 

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste " salaires et traitements "

 

33.2. Effectifs :

 

Catégorie de personnel

2006

2005

Cadres

305

306

Techniciens/Agents de maîtrise

532

528

Employés

443

466

Total France

1 280

1 300

 

 

Le montant global des rémunérations allouées en 2006 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 1 263 181 Euros.

Le montant global des crédits accordés en 2006 à l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à 251 000 Euros.

 

33.3. Autres frais administratifs :

 

Autres frais administratifs (en milliers d’euros)

Montant 2006

Montant 2005

Impôts et taxes

3 783

4 122

Services extérieurs

36 657

35 626

Autres frais administratifs

-829

-1 204

Transfert de charges

-7

-25

Total des frais administratifs

39 604

38 519

 

 

Note 34. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Montant 2006

Montant 2005

Dotations aux provisions

46 380

38 360

Provisions sur créances (1)

44 067

33 154

Autres provisions

2 313

5 206

Reprises de provisions

47 368

43 779

Reprises de provisions sur créances (2)

41 486

40 211

Autres reprises de provisions (3)

5 882

3 568

Variation des provisions

-988

-5 419

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées (4)

420

554

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées (5)

6 495

6 373

Décote sur prêts restructurés

 

2 479

Récupérations sur créances amorties

463

692

Pertes sur risque opérationnel

156

235

Coût du risque

5 620

3 530

 

 

(1) Dont sur les créances douteuses compromises : 9 893 milliers d’euros et non compromises : 29 667 milliers d’euros

Dont provision liée aux risques de crédit : 2 462 milliers d’euros nets.

(2) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 6 276 milliers d’euros

Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises : 219 milliers d’euros

(3) Dont 1 037 milliers d’euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(4) Dont 194 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

(5) Dont 6 276 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

 

Note 35. Résultat net sur actifs immobilises :

 

(En milliers d'euros)

Montant 2006

Montant 2005

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux provisions :

65

60

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

65

60

Reprises de provisions

110

75

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

110

75

Dotation ou reprise nette aux provisions

45

15

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

45

15

Plus-values de cessions réalisées

 

2

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

2

Moins-values de cession réalisées

2

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cession

-2

2

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2

2

Solde en perte ou en bénéfice

43

17

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

367

20

Moins-values de cession

42

83

Solde en perte ou en bénéfice

325

-63

Résultat net sur actifs immobilises

368

-46

 

Note 36. Charges et produits exceptionnels

 

La soulte d’une opération de netting de swap a été comptabilisée en charge exceptionnelle sur l’exercice 2006 pour un montant de 2 858 milliers d’euros compensée par une reprise de Fond pour Risques Bancaires Généraux.

 

36.1. Charges et produits imputables a un exercice antérieur.

 

La Caisse Régionale Val de France n’a pas comptabilisé de charges et de produits imputables à l’exercice antérieur.

 

Note 37. Impôt sur les bénéfices :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Impôt sur les bénéfices

26 218

26 656

 

La charge fiscale réelle pour 2006 s’élève à 25 496 milliers d’euros en raison de :

— la reprise d’impôts différés sur plus-value de fusion pour un montant total de 22 milliers d’euros pour 2006 ;

— Une régularisation d’impôt sur les sociétés 2005 pour 744 milliers d’euros.

 

Note 38. Formation du produit net bancaire par secteur d’activité :

 

(En milliers d’euros)

2006

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

103 348

 

103 348

Revenus des titres à revenus variables

 

17 143

17 143

Produits nets des commissions

75 762

 

75 762

Produits nets sur opérations financières

 

1 854

1 854

Autres produits nets d’exploitation

15 028

 

15 028

Produit net bancaire

194 138

18 897

213 135

 

(En milliers d’euros)

2005

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

99 783

 

99 783

Revenus des titres à revenus variables

 

13 382

13 382

Produits nets des commissions

72 209

 

72 209

Produits nets sur opérations financières

 

3 822

3 822

Autres produits nets d’exploitation

11 959

 

11 959

Produit net bancaire

183 951

17 204

201 155

 

 

V. — Autres informations

 

Note 39 Affectation des résultats :

 

(En milliers d’euros)

2006

Détermination du résultat à affecter

 

Bénéfice de l'exercice

51 670

Report à nouveau créditeur

114

Résultat a affecter

 

Affectation à la Réserve Légale

34 522

Dotation aux autres réserves

11 507

Intérêts des parts sociales et Certificats Coopératifs Associés

5 755

 

 

Note 40. Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion ainsi que le rapport joint prévu par la loi de Sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social – 1 rue Daniel Boutet à Chartres.

 

Note 41. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Ernst & Young

%

KPMG

%

Audit :

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

69

88%

69

100%

Missions accessoires

9

12%

 

 

Sous-total

78

100%

69

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

Total

78

100%

69

100%

 

 

 

VI. — Rapport général des commissaires aux comptes  

Exercice clos le 31 décembre 2006

 

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France , tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. — Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. II consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2A de l'annexe concernant :

— Le changement de méthode lié à l'application à compter du 1er janvier 2006 l'avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement ;

— Le changement de méthode lié à l'application à compter du 1er janvier 2006 l'avis CNC n° 2006-05 relatif à la comptabilisation de l'imposition forfaitaire annuelle ;

— Le changement de méthode lié à l'application à compter du ler janvier 2006 l'avis CNC n° 2006-12 relatif aux modalités de reprise des dépréciations comptables et de neutralisation des incidences fiscales dans les comptes individuels ;

— Le changement de méthode lié à l'application de l'avis CNC n° 2006-10 du 30 juin 2006 relatif à la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le cadre de contrat de garantie financière assorti d'un droit de réutilisation.

 

 

II. — Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

1. Changements de méthodes comptables

Ainsi qu'il est mentionné dans la note 2A de l'annexe, des changements de méthodes comptables sont intervenus au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2006. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse Régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

2. Estimations comptables

Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe, la Caisse Régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation des provisions s'est fondée sur l'analyse des processus mis en place par la Caisse Régionale pour identifier et évaluer les risques de non recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. — Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Paris La Défense, le 26 février 2007

 

KPMG Audit

Ernst & Young Audit Département de KPMG S.A.

Pascal Brouard

Luc Valverde

Associé

Associé

 

 
 

 

B. — Comptes consolidés au 31/12/2006 établis conformément aux normes comptables IFRS adoptées par l’union européenne

 

 

1. Préambule

 

1.1. Cadre réglementaire

 

L’Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales, et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l’adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005) et du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005),du 11 janvier 2006 (CE n°108/2006) et du 8 mai 2006 (CE n°708/2006).

L’ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre 2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d’opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu’elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France.

 

1.2. Normes applicables et comparabilité

 

Les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union Européenne et applicables au 31 décembre 2006.

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers de la Caisse Régionale Val de France au 31 décembre 2005, et complétées par les dispositions des normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2006.

 

Celles-ci portent sur :

— la révision de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel et concernant les écarts actuariels ainsi que les régimes groupe ;

— les révisions de la norme IAS 39 relatives aux instruments financiers et concernant la couverture de flux de trésorerie au titre des transactions intra-groupe futures, d’une part, ainsi que les conditions de l’utilisation de l’option juste valeur d’autre part ;

— les révisions de la norme IAS 39 relatives aux instruments financiers et de la norme IFRS 4 relatives aux contrats d’assurance et portant sur les contrats de garantie financière ;

— L’interprétation IFRIC 4 qui porte sur les conditions permettant de déterminer si un accord contient une location.

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que la Caisse Régionale Val de France n’applique pas les normes, interprétations et amendements dont l’application n’est qu’optionnelle sur l’exercice.

 

Ceci concerne en particulier :

— la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers ;

— l’amendement de la norme IAS 1 relatif aux informations complémentaires à fournir sur le capital ;

— l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités pratiques de retraitement des états financiers selon la norme IAS 29 ;

— l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application de la norme IFRS 2 ;

— l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés.

 

1.3. Format de présentation des états financiers

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

En application du règlement CRC 2005.04 du 3/11/2005, et afin d'assurer la comparaison avec les états financiers 2005, les termes « provisions pour dépréciations, provisions pour risques et charges et mouvements des provisions sur risques de contrepartie » utilisés dans les présents états financiers correspondent, respectivement aux termes « dépréciations, provisions, mouvements de dépréciation liés à un risque de contrepartie » tels que prévus dans le règlement susvisé.

 

2. Cadre général

 

2.1. Présentation juridique de l’entité

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital et personnels variables régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financiers relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.

Siège social de la Caisse Régionale : 1 Rue Daniel Boutet 28000 Chartres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est immatriculée au RCS de Chartres sous le numéro 400 868 188 2001 D 90.

 

2.2. Organigramme simplifié du groupe Crédit Agricole

2.2.1. Un groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, regroupe les caisses régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A.. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

Crédit Agricole s.a. en qualité d’organe central de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R 512-18 du Code Monétaire et Financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le compose, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole s.a. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

   

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et les cinquante neuf Caisses Locales qui lui sont affiliées forment l’Entité Consolidante.

Les Caisses Locales détiennent 3 018 808 parts sociales de 10 Euros, soit 70% du capital social de la Caisse Régionale.

Crédit Agricole SA détient 1 081 419 Certificats Coopératifs d’ Associés (CCA) de 10 euros, soit 25 % du capital social de la Caisse Régionale.

 

2.3. Relations internes au Crédit agricole

2.3.1. Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

2.3.1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes au groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole – Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

2.3.1.2. Comptes et avances à terme

Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. Elles sont transférées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d’avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..

Deux autres types d’avances sont à distinguer :

 

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole s.a. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

 

— les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole s.a. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole s.a..

 

2.3.1.3. Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d’origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

2.3.1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

2.3.1.5. Opérations en devises

Crédit Agricole s.a. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s’adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

2.3.1.6. Comptes d’épargne à régime spécial

Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées.

 

2.3.1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

La Caisse Régionale Val de France place principalement ces titres auprès de la clientèle.

 

2.3.1.8. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

2.3.2. Autres relations internes

 

2.3.2.1. Informations relatives aux parties liées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyés par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2006 s’élève à 41 249 milliers d’euros (dont 1 150 milliers d’euros de dettes rattachées).

Le montant des parts sociales de la Caisse Régionale Val de France souscrites par les Caisses Locales s’élève à 30 188 milliers d’euros.

 

3. Compte de résultat :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31.12.2006

31.12.2005

Intérêts et produits assimilés

8.7.1

288 191

265 393

Intérêts et charges assimilées

8.7.1

-188 725

-167 477

Commissions (produits)

8.7.2

88 925

83 546

Commissions (charges)

8.7.2

-10 236

-8 733

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

8.7.3

387

1 415

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

8.7.4

18 706

16 778

Produits des autres activités

8.7.5

15 535

14 084

Charges des autres activités

8.7.5

-455

-665

Produit net bancaire

 

212 328

204 341

Charges générales d'exploitation

8.7.6

-110 316

-109 396

Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

8.7.7

-7 610

-8 166

Résultat brut d’exploitation

 

94 402

86 779

Coût du risque

8.7.8

-5 631

-3 536

Résultat d'exploitation

 

88 771

83 243

Gains ou pertes nets sur autres actifs

8.7.9

325

-63

Résultat avant impôt

 

89 096

83 180

Impôts sur les bénéfices

8.7.10

-25 921

-24 180

Résultat net

 

63 175

59 000

Résultat net – part du groupe

 

63 175

59 000

 

4. Bilan actif :

 

Actif (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2006

31/12/2005

Caisse, banques centrales, C.C.P

8.8.1

71 640

57 745

Actifs financiers a la juste valeur par résultat

8.8.2

9 066

16 423

Instruments dérivés de couverture

8.8.3

26 468

71 040

Actifs financiers disponibles a la vente

8.8.4

836 553

607 327

Prêts et créances sur les établissements de crédit

8.8.5.1

679 219

765 975

Prêts et créances sur la clientèle

8.8.5.2

4 100 566

3 714 731

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

7 943

47 084

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

8.8.8

144 655

134 049

Actifs d'impôts courants

 

3 039

 

Actifs d'impôts diffères

8.8.10

23 188

73 999

Comptes de régularisation et actifs divers

8.8.11

76 783

97 965

Actifs non courants destinés à entre cédés

 

 

 

Immeubles de placement

8.8.12

150

137

Immobilisations corporelles

8.8.13

48 873

49 800

Immobilisations incorporelles

8.8.13

818

1 104

Total de l'actif

 

6 028 961

5 637 379

 

5. Bilan passif :

 

Passif (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2006

31/12/2005

Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

8.8.2

457

506

Instruments dérivés de couverture

8.8.3

30 797

57 809

Dettes envers les établissements de crédit

8.8.7.1

3 193 415

3 012 581

Dettes envers la clientèle

8.8.7.2

1 461 678

1 417 712

Dettes représentées par un titre

8.8.9

72 693

31 229

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-2 907

52 541

Passifs d'impôts courants

 

 

2 596

Passifs d'impôts différés

8.8.10

 

37 649

Comptes de régularisation et passifs divers

8.8.11

97 227

64 114

Provisions pour risques et charges

8.8.14

19 211

27 464

Dettes subordonnées

8.8.9

22 447

23 088

Capitaux propres

 

1 133 943

910 090

Capitaux propres part du groupe

 

1 133 943

910 090

Capital et réserves liées

 

225 386

220 274

Réserves consolidées

 

473 963

420 718

Gains ou pertes latents ou différés

 

371 419

210 098

Résultat de l'exercice

 

63 175

59 000

Total du passif

 

6 028 961

5 637 379

 

 

6. Tableau de variation des capitaux propres :

 

Tableau de variation des capitaux propres

(en milliers d'Euros)

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenu

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2005

70 633

147 188

 

369 313

 

173 918

 

56 808

817 860

 

817 860

Augmentation de capital (2)

2 453

 

 

 

 

 

 

 

2 453

 

2 453

Affectation de résultat 2004

 

 

 

51 405

 

 

 

-51 405

 

 

 

Dividendes versés en 2005

 

 

 

 

 

 

 

-5 403

-5 403

 

-5 403

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

 

36 260

 

 

36 260

 

36 260

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

-80

 

 

-80

 

-80

Résultat au 31/12/2005

 

 

 

 

 

 

 

59 000

59 000

 

59 000

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2005

73 086

147 188

 

420 718

 

210 098

 

59 000

910 090

 

910 090

Capitaux propres au 1er janvier 2006

73 086

147 188

 

420 718

 

210 098

 

59 000

910 090

 

910 090

Augmentation de capital (2)

5 112

 

 

 

 

 

 

 

5 112

 

5 112

Affectation résultat 2005

 

 

 

53 245

 

 

 

-53 245

 

 

 

Dividendes versés en 2006

 

 

 

 

 

 

 

-5 755

-5 755

 

-5 755

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39) (3)

 

 

 

 

 

160 824

 

 

160 824

 

160 824

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

497

 

 

497

 

497

Résultat au 31/12/2006

 

 

 

 

 

 

 

63 175

63 175

 

63 175

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2006

78 198

147 188

 

473 963

 

371 419

 

63 175

1 133 943

 

1 133 943

 

 

(1) Comprend les primes d'émission et la réserve légale de la société mère

(2) Net des souscriptions et des remboursements de parts sociales des Caisses Locales.

(3) dont 159 971 K€ relatifs à la SAS La Boetie.

 

 

7. Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et CCP, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

Le périmètre retenu pour l’élaboration du flux de trésorerie intègre désormais les Caisses Locales pour les deux périodes présentées.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Résultat avant impôts

89 096

83 180

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 614

8 166

Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux provisions

-8 604

-4 067

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Perte nette/gain net des activités d'investissement

-323

62

(Produits)/charges des activités de financement

975

1 111

Autres mouvements

-15 506

3 523

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-15 844

8 795

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

75 151

268 857

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-343 021

-173 548

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

22 165

1 472

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

39 625

-23 509

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-30 290

-36 115

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-236 370

37 157

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-163 118

129 132

Flux liés aux participations (1)

-5 850

-16 057

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 072

-7 183

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-11 922

-23 240

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-643

-2 951

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-1 616

-1 760

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C )

-2 259

-4 711

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-177 299

101 181

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

518 170

416 989

Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

57 745

57 337

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

460 425

359 652

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

340 871

518 170

Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

71 640

57 745

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

269 231

460 425

Variation de la trésorerie nette

-177 299

101 181

 

 

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l’exercice 2006, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale Val de France s’élève à 5 850 K€. Les principales acquisitions sont les suivantes :

— 4 741 K€ Sacam International

— 197 K€ SEM Gédia

— 350 K€ Sofimac Croissance

— 100 K€ Vauban Val de Loire FIP

— 471 K€ CA Capital Investissement

(2) Le flux de trésorerie à destination des actionnaires comprend les dividendes versés par la Caisse Régionale Val de France à ses sociétaires à hauteur de 5 755 milliers d’euros, et le montant net des souscriptions et des remboursements de parts sociales des Caisses Locales à hauteur de 5 112 milliers d’euros.

 

 

8. Principes et méthodes

 

8.1. Principes et Méthodes comptables

Les états financiers consolidés de la Caisse Régionale Val de France pour l’exercice clos le 31 décembre 2006 comprennent la Caisse Régionale et ses Caisses Locales (l’ensemble désigné comme « le Groupe »). Par ailleurs, les états financiers ont été arrêtés par le Conseil d’Administration.

 

8.1.1. Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40)

Le Groupe Crédit Agricole s.a. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

8.1.2. Les avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociales, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

— les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

— les indemnités de fin de contrat de travail ;

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

8.1.2.1. Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

Le montant des engagements de la Caisse Régionale Val de France vis-à-vis des membres de son personnel ainsi que de ses mandataires sociaux, en ce qui concerne les indemnités et allocations en raison du départ à la retraite ou avantages similaires et la retraite chapeau sont pris en charge par Predica dans un contrat d’assurance.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

8.1.2.2. Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Val de France étant celui de Predica, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

8.1.3. Les paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’inaccessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’inaccessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge correspondant à cet avantage, étant non significative au niveau du groupe, n’a pas été comptabilisée.

 

8.1.4. Les instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2006 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur. Il est toutefois précisé que le Groupe Crédit Agricole n’ a pas utilisé l’option de juste valeur sur ses passifs financiers au 31 décembre 2006.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables ».

 

8.1.4.1. Les titres

8.1.4.1.1. Classification des titres à l’actif

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

— Actifs financiers disponibles à la vente ;

— Placements détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances.

 

8.1.4.1.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

 

8.1.4.1.1.2. Placements détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

— ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

— ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés comme des actifs disponibles à la vente ;

— ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

— la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

— la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

— la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

— si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

 

8.1.4.1.1.3. Titres du portefeuille « Prêts et créances »

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés à revenus fixes ou déterminables.

Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

8.1.4.1.1.4. Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en « Disponibles à la vente » sont les suivants :

— les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus ;

— les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat ;

— les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif ;

— en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est extournée et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette mais pas pour les instruments de capitaux propres. En revanche, pour ces derniers, la variation de juste valeur positive en cas de reprise est comptabilisée dans un compte de capitaux propres.

 

8.1.4.1.2. Evaluation des titres

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « Disponibles à la vente ».

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ».

 

8.1.4.1.3. Dépréciation

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en transaction.

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Sauf exception, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

8.1.4.1.4. Date d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

8.1.4.1.5. Titres au passif (IAS 32)

8.1.4.1.5.1. Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

— De remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

— D’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

En application de ces définitions, les parts sociales émises par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l’IAS 32 et de l’interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

8.1.4.2. L’activité de crédit

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le groupe Crédit Agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

Ainsi, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

Créances dépréciées :

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

— les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

— les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances dégradées non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises et les créances restructurées non douteuses.

Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Créances restructurées non douteuses :

Ce sont les créances dont la Caisse régionale de crédit Agricole Mutuel Val de France a modifié les conditions financières initiales ( taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances non douteuses. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à enregistrement d’une décote.

Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle :

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondantes, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

8.1.4.2.1. Traitement des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs actualisés au taux de marché.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

— la valeur nominale du prêt ;

— la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt, actualisés au taux de marché (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

8.1.4.2.2. Provisionnement du risque de crédit sur base collective

La mise en oeuvre des outils Bâle II montre par la cartographie de notation l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en douteux.

Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale Val de France a constaté à l'actif de son bilan une provision sur base collective calculée par les outils Bâle II qui s’appuient sur le système de perte attendue. La provision relative aux contreparties dont la notation est dégradée est en relation directe avec le niveau de risque calculé par Bâle II. Pour la banque de détail (segments des particuliers, des agriculteurs, des professionnels et des associations), les grades H à V (hors CDL) et pour les entreprises (segments des entreprises, des collectivités publiques et de la promotion immobilière), les grades E à Z (hors CDL) forment le périmètre de calcul.

Aussi, afin de prendre en compte les durées constatées de recouvrement, la Caisse Régionale Val de France corrige la perte initialement attendue à un an par la durée de remboursement restante du prêt. Une majoration spécifique est effectuée sur le secteur immobilier. Le coefficient correcteur global est de l’ordre de 2,40%.

 

8.1.4.3. Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France accorde des prêts à taux réduits, fixés par l’Etat. En conséquence, celle-ci perçoit de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l’Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

8.1.4.4. Les passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît deux catégories de passifs financiers :

— Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit Agricole n’utilise pas l’option de juste valeur sur ces passifs financiers ;

— Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l’origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

8.1.4.5. Les produits de la collecte

Compte tenu des caractéristiques des produits de collecte dans le groupe Crédit Agricole S.A., ils sont comptabilisés dans la catégorie des « autres passifs ».

L’évaluation initiale est donc faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée au 8.8.15.

 

8.1.4.6. Les instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

La comptabilité de couverture :

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse régionale de crédit Agricole Mutuel Val de france documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France privilégie pour les relations de macro-couverture, une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne. Cette macro-couverture vient couvrir les dépôts (DAV) et crédits. En conséquence les éléments d’actifs et de passifs à taux fixe couverts sont réévalués au bilan à leur juste valeur pour le risque de taux couvert.

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

— le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

— séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

— les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

8.1.4.7. Garanties financières et engagements de financement

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes de l’instrument d’emprunt initiaux ou modifiés.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

— celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions passifs éventuels et actifs éventuels », ou

— le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « produits des activités ordinaires ».

 

8.1.4.8. Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et

— lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

8.1.5. Les impôts différés (IAS 12)

Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa valeur fiscale, sauf dans la mesure où le passif d’impôt différé est généré par :

la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :

— n’est pas un regroupement d’entreprises ; et

— n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible, à moins que l’actif d ’impôt différé ne soit généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :

— n’est pas un regroupement d’entreprises ; et

— au moment de la transaction, n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable( perte fiscale).

Un actif d’impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisé dans la mesure où il est probable que l’on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

Les plus-values latentes sur OPCVM, dans la mesure où elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale.

Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice ne génèrent-elles de différences temporelles devant donner lieu à constatation d’impôts différés qu’à hauteur de cette quote-part.

 

L’impôt différé est comptabilisé dans le résultat net de l’exercice sauf dans la mesure où l’impôt est généré :

— soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

— soit par un regroupement d’entreprises.

Les actifs et passifs d’impôt différés sont compensés si, et seulement si :

— l’entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser des actifs et passifs d’impôt exigible ; et

— les actifs et passifs d’impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

– soit sur la même entité imposable,

– soit sur des entités imposables différentes qui ont l’intention, soit de régler les passifs et actifs d’impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser des actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s’attend à ce que des montants importants d’actifs ou de passifs d’impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

8.1.6. Les provisions pour risques et charges (IAS 37,19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de france a constitué des provisions pour risques et charges qui couvrent notamment :

— les risques opérationnels ;

— les engagements sociaux ;

— les risques d’exécution des engagements par signature ;

— les litiges et garanties de passif ;

— les risques fiscaux ;

— les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée selon une méthodologie développée au niveau du groupe, par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

Des informations détaillées sont fournies au point 8.8.14 et 8.8.15.

 

8.1.7. Les contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

8.1.8. Les opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture en Euro. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

— les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

— les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

8.2. Les principes et méthode de consolidation (IAS 27, 28, 31)

8.2.1. Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de france et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France dispose d’un pouvoir de contrôle, qui figurent à ce titre dans le périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, et qui ont un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

En application de ces principes généraux, tels que définis par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.

En particulier, le caractère significatif d’une société est présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :

— le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres ;

— la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

 

8.2.2. La consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s’inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l’Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d’organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d’intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d’un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C’est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de france et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes sont constitués de l’agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

8.2.3. Les notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu’elles n’entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

8.2.3.1. Les exclusions du périmètre de consolidation

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

Les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

8.2.4. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

— l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

— l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L’intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d’actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

8.2.5. Retraitements et éliminations

Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe Val de France est éliminé ; particulièrement les comptes courants bloqués des Caisses locales qui s’élèvent à 41 249 milliers d’euros (dont 1 150 milliers d’euros de dettes rattachées), les comptes courants ordinaires à 14 636 milliers d’euros, ainsi que les intérêts aux parts sociales versés par la Caisse Régionale aux Caisses Locales qui lui sont affiliées pour un montant de 1 102 milliers d’euros.

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées. Toutefois, les moins‑values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

8.3. Jugements et estimations utilisés dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2006 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quand à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

— les activités des marchés nationaux et internationaux ;

— les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

— la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

— les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

8.3.1. Instruments financiers évalués à leur juste valeur

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera retenue.

Il arrive cependant que des marges constatées à l’origine sur certains produits structurés et instruments financiers complexes soient établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Dans ce cas particulier, les marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, la marge résiduelle est constatée en résultat.

 

8.3.2. Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

8.3.3. Les dépréciations durables

Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, ….) qui peuvent soit évoluer, soit se révéler inexacts lors des exercices ultérieurs.

 

8.3.4. Provisions pour créances dépréciées

La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

 

La Caisse Régionale Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des provisions sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement. Ces dernières visent à couvrir des risques sur les encours de créances saines présentant les évolutions les plus dégradées. Concernant ce provisionnement sur base collective, la Caisse Régionale Val de France, s’appuie sur les nouveaux outils de mesure du risque Bâle II, utilisés dans le cadre de l’établissement des ratios prudentiels.

 

8.3.5. Provisions pour risques et charges

L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peuvent également faire l’objet d’estimations :

— la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’ un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la direction ;

— les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la direction, compte tenu des éléments en sa possession au 31 décembre 2006 ;

— les provisions épargne-logement qui utilisent des hypothèses d’évolution des comportements des clients, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.

 

8.3.6. Constatation d’actif d’impôt différé

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

8.4. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2006 est présenté de façon détaillée en note 8.13.

8.4.1. Evolutions du périmètre

8.4.1.1. Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2006

Néant

 

8.4.1.2. Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2006

 

La Caisse Locale de Thiron -Beaumont, anciennement dénommée Caisse Locale de Thiron Gardais, a absorbé la Caisse Locale de Beaumont les Autels avec date d’effet au 1er janvier 2006.

 

La Caisse Locale Grandes Entreprises et Collectivités, anciennement dénommée Caisse Locale Grandes Entreprises et Collectivités du Loir et Cher, a absorbé la Caisse Locale Grandes Entreprises et Collectivités de l’Eure et Loir avec date d’effet au 1er janvier 2006.

 

8.4.2. Participations

8.4.2.1. Les participations non consolidées :

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

SAS La Boétie

571 810

2,11

405 663

2,11

Autres

52 794

 

30 818

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)

624 604

 

436 481

 

 

 

(1) Dont 2 019 K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

 

8.5. La gestion financière, l’exposition aux risques et politique de couverture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France met en oeuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d’investissement, de taux d’intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne.

 

Ces dispositifs ont fait l’objet d’un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole de préparation de l’entrée en vigueur du nouveau ratio international de solvabilité « Bâle II ».

 

Les principaux facteurs de risques auxquels est exposée la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France font l’objet d’un suivi particulier. En outre, les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d’un mécanisme de contre garantie interne au Groupe.

 

Pour les principaux facteurs de risque identifiés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a défini de façon précise les limites et procédures lui permettant d’encadrer a priori, de mesurer et de maîtriser les risques.

 

Ainsi, pour ces facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :

 

— des limites globales, formalisées sous la forme de Politique Risque, de règles de division des risques, d’engagements par filière, par facteur de risque de marché etc. Ces limites, établies en référence aux fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, ont été validées par l’organe exécutif et présentées à l’organe délibérant ;

— des limites opérationnelles (contreparties, groupe de contreparties) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base d’analyses formalisées, notations, délégations, double regard (double lecture et double signature) lorsqu’elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le justifiant.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c’est à dire en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan et hors bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l’ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.

 

Ces mesures sont complétées d’une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes » appliqués aux expositions réelles et aux limites.

 

Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par une revue trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les affaires sensibles, et par une révision au moins annuelle de tous les autres.

 

La correcte classification des créances fait l’objet d’un examen trimestriel au regard de la réglementation en vigueur. Il s’agit notamment des créances douteuses. L’adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée trimestriellement par le comité de surveillance des risques.

 

Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés : Directeur Engagements, Directeur Recouvrement.

 

En cas d’anomalies marquantes et importantes le Directeur Général est informé.

 

8.5.1. Risque de crédit

Le risque de crédit désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées la Caisse Régionale, présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen, au sein d’un comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours.

Le montant des dossiers au 31 décembre 2006 avec Foncaris s’élèvent à 61 865 milliers d’euros garantis à hauteur de 50 % par Foncaris.

 

Les tableaux ci-dessous présentent l’exposition des prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

 

8.5.1.1. Concentrations par agents économiques

8.5.1.1.1. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

Encours bruts

dont Encours douteux non compromis

provisions / encours douteux non compromis

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

374 509

35

35

14

14

374 460

Institutions financières

783 907

1

1

226

 

783 906

Particuliers et professionnels

3 100 812

42 814

20 791

32 547

26 085

3 053 936

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

614 311

14 236

10 361

14 275

13 972

589 978

Autres agents économiques

4 649

33

10

27

27

4 612

Total

4 878 188

57 119

31 198

47 089

40 098

4 806 892

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

28 603

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 710

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 779 785

 

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Encours bruts

dont Encours douteux non compromis

provisions / encours douteux non compromis

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

396 390

35

 

15

15

396 375

Institutions financières

781 891

3

3

 

 

781 888

Particuliers et professionnels

2 820 309

40 004

20 101

35 203

27 979

2 772 229

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

577 240

10 187

6 339

16 713

16 435

554 466

Autres agents économiques

5 111

28

17

75

74

5 020

Total

4 580 941

50 257

26 460

52 006

44 503

4 509 978

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

25 839

Provisions collectives et sectorielle

 

 

 

 

 

55 111

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 480 706

 

 

8.5.1.1.2. Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Etat, Administrations et collectivités publiques

11 607

3 331

Institutions financières

 

 

Particuliers et professionnels

487 710

223 021

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

127 147

85 870

Autres agents économiques

412

499

Total

626 876

312 721

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Etat, Administrations et collectivités publiques

494

494

Institutions financières

35 234

32 852

Particuliers et professionnels

13 586

8 735

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

41 824

31 152

Autres agents économiques

482

2 709

Total

91 620

75 942

 

 

8.5.1.1.3. Dettes envers la clientèle par agent économique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Etat, Administrations et collectivités publiques

956

1 759

Institutions financières

1 025

16 762

Particuliers et professionnels

1 187 489

1 137 059

Entreprises (y compris les assurances) et autres

 

 

agents économiques

271 506

261 514

Total

1 460 976

1 417 094

Dettes rattachées

702

618

Valeur au bilan

1 461 678

1 417 712

 

 

8.5.1.2. Concentrations par zone géographique

8.5.1.2.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

Encours bruts

dont Encours douteux non compromis

provisions / encours douteux non compromis

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

4 878 188

57 119

31 198

47 089

40 098

4 806 892

Autres pays de l'UE

 

 

 

 

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

 

 

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

Non ventilé

 

 

 

 

 

 

Total

4 878 188

57 119

31 198

47 089

40 098

4 806 892

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

28 603

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 710

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 779 785

 

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Encours bruts

dont Encours douteux non compromis

provisions / encours douteux non compromis

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

4 580 941

50 257

26 460

52 006

44 503

4 509 978

Autres pays de l'UE

 

 

 

 

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

 

 

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

Non ventilé

 

 

 

 

 

 

Total

4 580 941

50 257

26 460

52 006

44 503

4 509 978

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

25 839

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 111

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 480 706

 

 

8.5.1.2.2. Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

626 876

312 721

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Non ventilé

 

 

Total

626 876

312 721

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

91 620

75 942

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Non ventilé

 

 

Total

91 620

75 942

 

 

8.5.1.2.3. Dettes envers la clientèle par zone géographique :

(En milliers d'euros

31.12.2006

31.12.2005

France (y compris DOM-TOM)

1 460 976

1 417 094

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Non ventilé

 

 

Total

1 460 976

1 417 094

Dettes rattachées

702

618

Valeur au bilan

1 461 678

1 417 712

 

 

8.5.1.2.4. Opérations sur instruments financiers à terme – Risque de contrepartie :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

166

189

 

445

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

166

189

 

445

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

Taux d'intérêt, change et matières premières

 

 

 

 

Dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidence des accords de compensation

 

 

 

 

Total après effets des accords de compensation

166

189

 

445

 

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risques.

 

8.5.2. Risque de marchés

 

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

La Caisse Régionale Val de France intervient sur les marchés financiers pour son compte propre (gestion des excédents de fonds propres et de trésorerie), et pour le compte de la clientèle.

Ces opérations sont effectuées par les opérateurs de l’unité Gestion Financière (Direction Financière).

Ces opérations sont réalisées dans le respect d’un triple cadre réglementaire :

— Règles publiées par la Commission Bancaire ;

— Règles financières internes propres au groupe Crédit Agricole ;

— Procédures internes à la Caisse Régionale.

 

La gestion des risques de marché repose sur un dispositif de surveillance interne, qui prévoit notamment :

— L’enregistrement comptable et la valorisation quotidienne des opérations de marchés ;

— La simulation d’un scénario « catastrophe » ;

— La fixation et le suivi de limites internes de pertes maximales validées par le Comité Financier et le Conseil d’Administration.

 

Ces limites s’appliquent au risque global encouru sur les activités suivantes :

— portefeuille de négociation ;

— portefeuille de titres de placement.

 

Afin de prévenir l’atteinte des limites globales de pertes maximales, des règles internes sont mises en place (reporting mensuel à la Direction Générale, au Responsable du Contrôle Interne et au Conseil d’Administration, suivi quotidien des positions).

 

8.5.2.1. Risques de taux

 

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt.

 

8.5.2.1.1. Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

21 274

 

 

21 278

 

Taux fixe

 

21 274

 

 

21 278

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

 

21 274

 

 

21 278

 

Taux fixe

 

21 274

 

 

21 278

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

 

(Total en principal , hors dettes rattachées non ventilables)

 

8.5.2.1.2. Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle

 

8.5.2.1.2.1. Instrument de dérivés de couverture – juste valeur actif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

7 376

7 611

11 481

26 468

71 040

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

7 376

7 611

11 481

26 468

71 040

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

7 376

7 611

11 481

26 468

71 040

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

7 376

7 611

11 481

26 468

71 040

 

 

8.5.2.1.2.2. Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

9

225

223

457

499

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

9

225

223

457

499

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

9

225

223

457

499

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

9

225

223

457

499

 

 

8.5.2.1.2.3. Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

721

1 456

28 620

30 797

57 809

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

721

1 456

28 620

30 797

57 809

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

721

1 456

28 620

30 797

57 809

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

721

1 456

28 620

30 797

57 809

 

 

8.5.2.1.2.4. Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

9

225

223

457

506

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

9

225

223

457

506

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

 

 

 

9

225

223

457

506

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

9

225

223

457

506

 

 

8.5.2.1.3. Opérations sur instruments financiers à terme : montant des engagements :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 054 966

2 281 613

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

2 052 578

2 278 569

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

2 388

3 044

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

 

Autres instruments :

156 018

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

156 018

 

Autres

 

 

Sous total

2 210 984

2 281 613

Opérations de change à terme

1 548

3 478

Valeurs nettes au bilan

2 212 532

2 285 091

 

 

8.5.2.2. Risques de change

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise

 

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

6 026 741

6 027 626

5 637 378

5 637 378

Autres devises de l'UE

110

110

 

 

USD

2 107

1 222

 

 

JPY

 

 

 

 

Autres devises

3

3

 

 

Total bilan

6 028 961

6 028 961

5 637 378

5 637 378

 

 

8.5.3. Risque de liquidité et de financement

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

— le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité ;

— L’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité ;

— L’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Le coefficient de liquidité a pour objet de s’assurer, à tout moment, que les établissements bancaires peuvent honorer leurs règlements dans le mois à venir.

Le coefficient de liquidité est le rapport entre :

— Les liquidités à un mois au numérateur ;

— Les exigibilités à un mois au dénominateur.

Calculé le dernier jour du mois, il doit être au minimum de 100%.

Au 31 décembre 2006, le coefficient de liquidité du Crédit Agricole Val de France s’établit à 261 %.

 

8.5.3.1. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

2 548

 

 

1 973

4 521

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

570 827

476 466

1 487 653

1 669 257

4 204 203

Total

573 375

476 466

1 487 653

1 671 230

4 208 724

Créances rattachées

 

 

 

 

29 290

Provisions

 

 

 

 

132 921

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

4 105 093

 

(En milliers d'euros)

31.12.2005

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

2 105

 

 

 

2 105

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

480 559

465 592

1 468 439

1 404 320

3 818 910

Total

482 664

465 592

1 468 439

1 404 320

3 821 015

Créances rattachées

 

 

 

 

33 083

Provisions

 

 

 

 

133 318

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

3 720 780

 

 

8.5.3.2. Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

420 395

749 541

1 090 756

925 651

3 186 343

Dettes envers la clientèle

1 291 172

166 618

3 066

120

1 460 976

Total

1 711 567

916 159

1 093 822

925 771

4 647 319

Dettes Rattachées

 

 

 

 

7 774

Valeur au bilan

 

 

 

 

4 655 093

 

(En milliers d'euros)

31.12.2005

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

414 806

737 218

1 045 884

810 136

3 008 044

Dettes envers la clientèle

1 382 268

30 300

2 406

2 120

1 417 094

Total

1 797 074

767 518

1 048 290

812 256

4 425 138

Dettes Rattachées

 

 

 

 

5 155

Valeur au bilan

 

 

 

 

4 430 293

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

666

19

 

 

685

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables :

56 233

15 440

 

 

71 673

Émis en France

56 233

15 440

 

 

71 673

Émis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Total

56 899

15 459

 

 

72 358

Dettes rattachées

 

 

 

 

335

Valeur au bilan

 

 

 

 

72 693

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

5

 

 

21 269

21 274

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

457

458

 

915

Total

5

457

458

21 269

22 189

Dettes rattachées

 

 

 

 

258

Valeur au bilan

 

 

 

 

22 447

 

(En milliers d'euros)

31.12.2005

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

742

390

 

 

1 132

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables :

25 502

4 490

 

 

29 992

Émis en France

25 502

4 490

 

 

29 992

Émis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Total

26 244

4 880

 

 

31 124

Dettes rattachées

 

 

 

 

105

Valeur au bilan

 

 

 

 

31 229

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

21 278

21 278

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

1 524

 

1 524

Total

 

 

1 524

21 278

22 802

Dettes rattachées

 

 

 

 

286

Valeur au bilan

 

 

 

 

23 088

 

 

8.5.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêt et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

— de couverture de valeur ;

— de couverture de résultats futurs ;

— de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

8.5.4.1. Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêt. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

8.5.4.2. Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position nette d’instruments dérivés.

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture.

 

8.5.4.3. Instruments dérivés de couverture :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Micro-couverture

877

636

2 183

1 000

dont couverture de juste valeur

137

204

2 183

77

dont couverture de flux de trésorerie

 740

 432

 

 226

dont couverture d'investissements nets à l'etranger

 

 

 

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de juste valeur)

25 591

30 161

68 857

56 809

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de flux trésorerie)

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

26 468

30 797

71 040

57 809

 

8.6. Autres risques

Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la rubrique « Provisions pour risques et charges ».

 

8.6.1. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un évènement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « Europa » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

En 2005, le groupe Crédit agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « Olimpia » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

8.6.2. Assurances et couverture des risques

 

Les polices d’assurance Camca couvrent :

— l’assurance des personnes ;

— la responsabilité civile d’exploitation ;

— multirisque Bureaux et Siège ;

— préjudices financiers ;

— mission des collaborateurs ;

— flotte automobile ;

— responsabilité civile professionnelle ;

— hold up ;

— détournements et escroqueries.

 

8.7. Notes relatives au compte de résultat

8.7.1. Produits et Charges d’intérêts :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 198

861

Sur opérations internes au Crédit Agricole

25 992

22 113

Sur opérations avec la clientèle

182 135

166 083

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

1

2

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

71 868

64 184

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

14

5 280

Produits d'intérêts

288 191

265 393

Sur opérations avec les établissements de crédit

-142

-149

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-107 615

-104 080

Sur opérations avec la clientèle

-9 093

-9 049

Actifs financiers disponibles à la vente

-7

-445

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

-17

Sur dettes représentées par un titre

-1 512

-522

Sur dettes subordonnées

-975

-1 111

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-69 381

-52 104

Charges d'intérêts

-188 725

-167 477

 

 

8.7.2. Commissions nettes :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

273

-153

120

105

-22

83

Sur opérations internes au Crédit Agricole

13 149

-4 469

8 680

12 882

-3 473

9 409

Sur opérations avec la clientèle

23 138

-192

22 946

20 132

-142

19 990

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

22

 

22

22

 

22

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

1 981

-466

1 515

3 206

-534

2 672

Prestations de services bancaires et financiers dont :

50 362

-4 956

45 406

47 199

-4 562

42 637

Produits nets de gestion d'OPCVM

 

-13

-13

2 267

-15

2 252

Produits nets sur moyens de paiement

22 703

-4 943

17 760

21 492

-4 547

16 945

Autres

27 659

 

27 659

23 440

 

23 440

Produits nets des commissions

88 925

-10 236

78 689

83 546

-8 733

74 813

 

 

8.7.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

288

1 351

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

98

64

Inefficacité des couvertures de Juste Valeur

17 037

7 353

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

-17 036

-7 353

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

387

1 415

 

 

8.7.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Dividendes reçus

16 823

12 859

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

1 892

3 964

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-9

-45

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

18 706

16 778

 

8.7.5. Produits et charges nets des autres activités :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-4

 

Autres produits (charges) nets

15 084

13 419

Produits (charges) des autres activités

15 080

13 419

 

 

8.7.6. Charges générales d’exploitation :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Charges de personnel (Note 8.9.1)

70 478

70 658

Impôts et taxes

3 786

4 124

Services extérieurs et autres charges

36 052

34 614

Charges d'exploitation

110 316

109 396

 

 

8.7.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

7 610

8 166

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

 

Total

7 610

8 166

 

 

8.7.8. Coût du risque :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Dotations aux provisions

-46 390

-40 763

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-44 077

-33 160

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-2 313

-7 603

Reprises de provisions

47 367

46 176

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

41 485

40 211

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

5 882

5 965

Variation des provisions

977

5 413

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-6 915

-6 927

Récupérations sur prêts et créances amorties

463

692

Décote sur prêts restructurés

 

-2 479

Autres pertes

-156

-235

Coût du risque

-5 631

-3 536

 

 

8.7.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

    Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

325

-63

Plus-values de cession

367

20

Moins-values de cession

-42

-83

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

325

-63

 

 

8.7.10. Impôts :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Charge d'impôt courant

-24 222

27 639

Charge d'impôt différé

-1 699

-51 819

Charge d'impôt de la période

-25 921

-24 180

 

 

8.7.11. Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, provisions sur écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

89 096

34,43%

30 675

Effet des différences permanentes

 

 

1 541

Effet des différences temporelles

 

 

2 587

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-138

Effet des autres éléments (1)

 

 

-8 744

Taux et charge effectif d'impôt

 

29,10%

25 921

 

 

(1) dont 5 748 milliers d’euros liés à l’élimination de l’impôt sur les sociétés des dividendes intragroupes.

 

8.7.12. Informations sectorielles

Formation du produit net bancaire par secteur :

(En milliers d’euros)

2006

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

99 466

 

99 466

Revenus des titres à revenus variables

 

387

387

Produits nets des commissions

78 689

 

78 689

Produits nets sur opérations financières

 

18 706

18 706

Autres produits nets d’exploitation

15 080

 

15 080

Produit net bancaire

193 235

19 093

212 328

 

(En milliers d’euros)

2005

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

97 916

 

97 916

Revenus des titres à revenus variables

 

1 415

1 415

Produits nets des commissions

74 813

 

74 813

Produits nets sur opérations financières

 

16 778

16 778

Autres produits nets d’exploitation

13 419

 

13 419

Produit net bancaire

186 148

18 193

204 341

 

 

8.8. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2006

8.8.1. Caisse, Banques centrales, CCP :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

30 868

 

18 399

 

Banques centrales, C.C.P.

40 772

 

39 346

 

Total

71 640

 

57 745

 

 

 

8.8.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

8.8.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

8 565

15 924

Juste valeur au bilan

9 066

16 423

Dont Titres prêtés

 

 

 

 

8.8.2.2. Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

44

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

44

 

Titres cotés

44

 

Titres non cotés

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

457

499

Juste valeur au bilan

501

499

 

 

8.8.2.3. Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

8 565

15 924

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 940

15 924

Titres cotés

5 940

3 395

Titres non cotés

 

12 529

Actions et autres titres à revenu variable

2 625

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

2 625

 

Juste valeur au bilan

8 565

15 924

 

 

8.8.2.4. Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

457

506

Juste valeur au bilan

457

506

 

 

8.8.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie dans le paragraphe relatif à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change (§ 8.5.4).

 

8.8.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

8.8.4.1. Actifs financiers disponibles à la vente :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Titres évalués à la Juste Valeur

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

211 949

45

Titres cotés

2 075

45

Titres non cotés

209 874

 

Actions et autres titres à revenu variable

624 604

607 282

Titres cotés

 

974

Titres non cotés

624 604

606 308

Total des titres disponibles à la vente

836 553

607 327

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

836 553

607 327

 

 

(1) dont – 2 019 M€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

8.8.4.2. Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 075

75

 

45

Actions et autres titres à revenu variable

211 534

21 752

13

974

Titres de participation non consolidés

622 944

363 147

51

606 308

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

836 553

384 974

64

607 327

Impôts différés

 

-13 709

 

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

371 265

64

210 377

 

 

8.8.5. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle

8.8.5.1. Prêts et créances sur établissements de crédit :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

2 548

2 105

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

1 973

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

4 521

2 105

Créances rattachées

6

5

Provisions

 

 

Valeur nette

4 527

2 110

Opérations internes au Crédit Agricole (1)

 

 

Comptes ordinaires

266 772

458 459

Comptes et avances à terme

377 092

231 367

Prêts subordonnés

25 600

70 100

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

669 464

759 926

Créances rattachées

5 228

3 939

Provisions

 

 

Valeur nette

674 692

763 865

Valeur nette au bilan

679 219

765 975

 

 

(1) Opérations internes au Crédit agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit agricole s.a. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

8.8.5.2. Ventilation des prêts et créances sur la clientèle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

9 256

10 718

Autres concours à la clientèle

4 072 082

3 759 444

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

43 000

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 220

2 243

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

52 801

10 963

Comptes ordinaires débiteurs

24 844

35 542

Total

4 204 203

3 818 910

Créances rattachées

29 284

29 139

Provisions (1)

132 921

133 318

Valeurs nettes au bilan

4 100 566

3 714 731

 

 

(1) dont provisions collectives à hauteur de 55 710 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (note 8.8.6)

 

8.8.6. Provisions inscrites en déduction de l’actif :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2006

Sur créances interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

133 318

 

46 778

-47 175

 

 

132 921

dont provisions collectives

53 248

 

7 215

-4 753

 

 

55 710

dont provisions sectorielles

1 864

 

 

-1 864

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Sur actifs disponibles à la vente

2 010

 

58

-49

 

 

2 019

Sur autres actifs

251

 

45

-8

 

 

288

Total des provisions sur l'actif

135 579

 

46 881

-47 232

 

 

135 228

 

(En milliers d'euros)

01.01.2005

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2005

Sur créances interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

143 133

 

35 493

-45 308

 

 

133 318

dont provisions collectives

52 202

 

3 427

-2 381

 

 

53 248

dont provisions sectorielles

 

 

1 864

 

 

 

1 864

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Sur actifs disponibles à la vente

1 973

 

45

-8

 

 

2 010

Sur autres actifs

53

 

247

-49

 

 

251

Total des provisions sur l'actif

145 159

 

35 785

-45 365

 

 

135 579

 

 

8.8.7. Dettes sur établissements de crédit

8.8.7.1. Dettes sur établissements de crédit :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

3 253

3 393

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

3 253

3 393

Dettes rattachées

29

30

Valeur au bilan

3 282

3 423

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

Comptes et avances à terme

3 183 090

3 004 651

Total

3 183 090

3 004 651

Dettes rattachées

7 043

4 507

Valeur au bilan

3 190 133

3 009 158

Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

3 193 415

3 012 581

 

 

8.8.7.2. Dettes sur la clientèle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

31 735

22 578

Autres dettes envers la clientèle

230 646

214 399

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

1 460 976

1 417 094

Dettes rattachées

702

618

Valeur au bilan

1 461 678

1 417 712

 

 

8.8.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

119 550

108 335

Total

142 068

131 400

Créances rattachées

2 587

2 649

Provisions

 

 

Valeurs nettes au bilan

144 655

134 049

 

 

8.8.9. Dettes représentées par un titre :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

685

1 132

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

71 673

29 992

Émis en France

71 673

29 992

Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

72 358

31 124

Dettes rattachées

335

105

Valeur au bilan

72 693

31 229

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée (1)

21 274

21 278

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs (2)

915

1 524

Total

22 189

22 802

Dettes rattachées

258

286

Valeur au bilan

22 447

23 088

 

 

(1) L’encours des TSR Radian s’élève à 21 269 milliers d’euros.

(2) L’encours des titres participatifs émis dans le cadre du PEE s’élève à 915 milliers d’euros.

 

8.8.10. Actifs et passifs d’impôts différés :

Impôts différés – Passif (en milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Actifs disponibles à la vente

 

 

Couvertures de Flux de Trésorerie

262

 

Autres différences temporelles

265

 

Autres impôts différés passif

10 434

37 162

Effet des compensations par entité fiscale

-17 260

 

Total impôt différé passif

 

37 649

 

Impôts différés – Actif (en milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Provisions pour risques et charges non déductibles

 

 

Charges à payer non déductibles

1 095

1 149

Couvertures de Flux de Trésorerie

148

149

Autres impôts différés actif

14 967

46 955

Effet des compensations par entité fiscale

-17 260

 

Total impôt différé actif

23 190

73 999

 

En 2006, les impôts différés sont présentés au bilan consolidé en net après compensation des créances et dettes.

Dans la mesure où ces montants ne sont pas significatifs, cette compensation n’a, au titre de 2005, pas été retraitée.

 

8.8.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

8.8.11.1. Comptes de régularisation actif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Autres actifs

24 207

17 049

Comptes de stocks et emplois divers

388

759

Gestion collective des titres CODEVI

 

 

Débiteurs divers

23 729

15 729

Comptes de règlements

90

561

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

52 576

80 916

Comptes d'encaissement et de transfert

17 329

47 295

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

3

 

Produits à recevoir

34 189

32 629

Charges constatés d'avance

1 055

992

Autres comptes de régularisation

 

 

Valeur nette au bilan

76 783

97 965

 

 

8.8.11.2. Comptes de régularisation et passifs divers :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Autres passifs (1)

45 317

22 987

Comptes de règlements

95

61

Créditeurs divers

28 519

21 549

Versement restant à effectuer sur titres

16 503

1 102

Autres

200

275

Comptes de régularisation

51 910

41 127

Comptes d'encaissement et de transfert

9 397

14 550

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

12 526

7 718

Charges à payer

18 352

18 859

Autres comptes de régularisation

11 635

 

Valeur au bilan

97 227

64 114

 

 

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

 

8.8.12. Immeubles de placement :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2006

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

160

 

17

 

 

 

177

Amortissements et provisions

-23

 

-4

 

 

 

-27

Valeur nette au bilan

137

 

13

 

 

 

150

 

 

(En milliers d'euros)

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

160

 

 

 

 

 

160

Amortissements et provisions

-21

 

-2

 

 

 

-23

Valeur nette au bilan

139

 

-2

 

 

 

137

 

 

8.8.13. Immobilisations corporelles et incorporelles :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2006

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

106 954

 

6 683

-923

 

 

112 714

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements & Provisions

-57 154

 

-7 300

613

 

 

-63 841

Valeur nette au bilan

49 800

 

-617

-310

 

 

48 873

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 839

 

24

 

 

-9

6 854

Amortissements & Provisions

-5 735

 

-310

 

 

9

-6 036

Valeur nette au bilan

1 104

 

-286

 

 

 

818

 

(En milliers d'euros)

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

100 171

 

7 211

-428

 

 

106 954

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements & Provisions

-49 641

 

-7 832

319

 

 

-57 154

Valeur nette au bilan

50 530

 

-621

-109

 

 

49 800

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 894

 

16

-71

 

 

6 839

Amortissements & Provisions

-5 476

 

-330

71

 

 

-5 735

Valeur nette au bilan

1 418

 

-314

 

 

 

1 104

 

 

8.8.14. Provisions pour risques et charges :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2006

Risques sur les produits épargne logement (note 8.8.15)

15 410

 

1 849

 

6 761

 

 

10 498

Risques d’exécution des engagements par signature

978

 

462

 

284

 

 

1 156

Risques opérationnels (1)

8 504

 

1 448

1 026

4 081

 

 

4 845

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2)

689

 

1 130

1 089

 

 

 

730

Litiges divers

1 856

 

628

109

490

 

 

1 885

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts de mise en oeuvre des synergies

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques et charges

27

 

133

60

3

 

 

97

Provisions pour risques et charges

27 464

 

5 650

2 284

11 619

 

 

19 211

 

 

(1) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(2) Correspondant à la provision au titre de la médaille du travail.

 

8.8.15. Epargne Logement

8.8.15.1. Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

128 552

448 738

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

497 362

130 980

Ancienneté de plus de 10 ans

577 452

771 032

Total plans d'épargne-logement

1 203 366

1 350 750

Total comptes épargne-logement

258 928

241 003

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 462 294

1 591 753

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

8.8.15.2. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Plans d'épargne-logement :

17 327

24 469

Comptes épargne-logement :

51 679

56 487

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

69 006

80 956

 

 

8.8.15.3. Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

638

1 298

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

796

91

Ancienneté de plus de 10 ans

4 653

11 459

Total plans d'épargne-logement

6 087

12 848

Total comptes épargne-logement

4 411

2 562

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 498

15 410

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

12 848

 

6 761

 

6 087

Comptes épargne-logement :

2 562

1 849

 

 

4 411

Total provision au titre des contrats épargne-logement

15 410

1 849

6 761

 

10 498

 

Cette provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période. ;

— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n°2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

8.8.16. Capitaux propres

8.8.16.1. Composition des capitaux propres

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2006

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2006

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

Dont part du Public

225 000

 

 

225 000

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

Parts sociales

3 019 289

32

32

3 019 289

Dont 59 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

Dont 30 administrateurs de la CR

480

32

32

480

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

4 325 708

32

32

4 325 708

 

La valeur nominale des titres est de 10,00 € et le montant total du capital est 43 257 milliers d’euros

 

8.8.16.2. Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales, et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

8.8.16.3. Dividendes

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres :

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2003

2,30

0,45

2004

2,55

0,43

2005

2,80

0,36

Prévu 2006

3,55

0,37

 

 

8.8.16.4. Affectations du résultat et fixation du dividende 2006

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2006 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 27 Mars 2007.

Le texte de la résolution est le suivant :

L’ Assemblée Générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice augmenté du Report à Nouveau d’un montant de 114.171,99 Euros comme suit :

Affectation à la Réserve Légale

34 521 611.48 Euros

Dotation aux autres réserves

11 507 203,83 Euros

Intérêts aux parts sociales au taux de 3.70 %

1 117 135,95 Euros

Rémunération des certificats Coopératifs d’ Associés

4 637 787,50 Euros

 

 

8.9. Avantages au personnel et autres rémunérations

8.9.1. Détail des charges de personnel :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Salaires et traitements (1)

38 910

37 953

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

4 168

4 203

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 481

2 538

Autres charges sociales

14 424

14 598

Intéressement et participation

7 153

7 133

Impôts et taxes sur rémunération

4 342

4 233

Total charges de personnel

70 478

70 658

 

 

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 165 milliers d’euros

Dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 76 milliers d’euros

 

8.9.2. Effectif moyen :

Effectifs

31.12.2006

31.12.2005

France

1 280

1 300

Total

1 280

1 300

 

8.9.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole s.a. n’ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Val de France étant celui de Predica, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

8.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/2005

20 365

18 349

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

866

692

Coût financier

769

871

Cotisations de l'employé

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-536

-421

(Gains) / pertes actuariels (*)

351

185

Dette actuarielle au 31/12/2006

21 815

19 676

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

866

692

Coût financier

769

871

Rendement attendu des actifs sur la période

-788

-766

Amortissement du coût des services passés

638

1 469

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 485

2 266

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

 

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2005

19 694

18 325

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

788

766

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-287

-1 284

Cotisations de l'employeur

1 356

2 321

Cotisations de l'employé

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-13

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-444

-421

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2006

21 107

19 694

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Position nette

 

 

Dette actuarielle fin de période

21 815

19 676

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

21 815

19 676

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

21 107

19 694

Position nette (passif) / actif fin de période

-708

18

 

 

Rendement des actifs des régimes :

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

4.00%

4.05%

4.00%

 

 

Hypothèses actuarielles utilisées :

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

Médaille travail

3.81%

3.41%

3.57%

4.35%

 

8.9.5. Autres engagements sociaux

 

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2006 s’élève à 2 759 milliers d’euros.

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement triennal applicable aux exercices 2004-2005-2006. Cet accord prévoit l’attribution aux salariés de la Caisse Régionale Val de France d’une prime annuelle d’intéressement calculée en pourcentage variable du résultat brut d’exploitation d’activité avant Réserve Spéciale de Participation et intéressement. Cette enveloppe de base pouvant être majorée d’une quote-part du Produit Net Bancaire sur capitaux permanents et minorée d’une quote- part du coût du risque crédit en cas de dépassement de seuils prédéterminés. Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2006 s’élève à 4 394 milliers d’euros.

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagement futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2006 s’élève à 730 milliers d’euros.

 

8.9.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des rémunérations allouées en 2006 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 1 263 181 euros.

 

8.10. Engagements de financement et de garantie :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

674 817

316 046

Engagements en faveur d'établissements de crédit

42 444

3 325

Engagements en faveur de la clientèle

632 373

312 721

Ouverture de crédits confirmés

448 356

196 236

Ouverture de crédits documentaires

138

65

Autres ouvertures de crédits confirmés

448 218

196 171

Autres engagements en faveur de la clientèle

184 017

116 485

Engagements de garantie

86 123

75 942

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

 

 

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

 

 

Engagements d'ordre de la clientèle

86 123

75 942

Cautions, avals et autres garanties

 

 

Cautions immobilières

15 153

11 202

Garanties financières

37 000

33 147

Autres garanties d'ordre de la clientèle

33 970

31 593

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

55

6 037

Engagements reçus d'établissements de crédit

55

6 037

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

850 231

677 865

Engagements reçus d'établissements de crédit

31 264

33 681

Engagements reçus de la clientèle

818 967

644 184

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

139 541

133 829

Autres garanties reçues

679 426

510 355

 

8.11. Juste valeur des actifs et passifs comptabilisés au coût amorti

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

8.11.1. Juste valeur des actifs et passifs comptabilisés au coût amorti :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

679 219

679 219

765 975

765 975

Prêts et créances sur la clientèle

4 100 566

3 961 332

3 717 980

3 717 980

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

144 655

147 334

134 049

134 049

Immeubles de placement

150

150

137

137

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

3 193 415

3 195 630

3 012 581

3 012 581

Dettes envers la clientèle

1 461 678

1 461 678

1 417 712

1 417 712

Dettes représentées par un titre

72 693

72 006

31 229

31 229

Dettes subordonnées

22 447

22 447

23 088

23 088

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

— des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

— des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

— des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

8.12. Evénements postérieurs à la clôture

 

Néant

 

8.13. Périmètre au 31 décembre 2006 :

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2006

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2006

31.12.2005

59 Caisses Locales

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

 

Détail du périmètre de consolidation :

Liste des Caisses Locales Consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Val de France au 31 décembre 2006 :

Nom de la Caisse Locale

Adresse

Président

Anet

4 rue Diane de Poitiers

28260 Anet

Maisons Patrick

Arrou

18 grande rue

28290 Arrou

Cochard Jean

Auneau

23 place du marché

28700 Auneau

Gilbert Philippe

Authon du Perche

Place du marché

28330 Authon du Perche

Fontaine Loic

Blois

5 rue de la paix

41000 Blois

Guillard Michel

Bonneval

5 place du marché aux grains

28800 Bonneval

Wissocq Patrick

Bracieux

10 rue Roger Brun

41250 Bracieux

Roger Laurence

Brezolles

3 rue St Jean

28270 Brezolles

Mahaut Eric

Brou

1 rue des changes

28160 Brou

Damiens Jean-Michel

Chartres

1 rue Daniel Boutet

28023 Chartres

Pichon Francois

Chateaudun

Place de la liberté

28200 Chateaudun

Oudeyer Gilbert

Chateauneuf en Thymerais

11 place des halles

28170 Chateauneuf en Thymerais

Rollin Bruno

Cloyes sur Loir

22 rue de Chateaudun

28220 Cloyes sur Loir

Plateau Henri

Contres

10 pl. du 8 mai

41700 Contres

Prely Bernard

Cour Cheverny

Pl. Victor Hugo

41700 Cour Cheverny

Cadoux Michel

Courville sur Eure

53 r. Carnot – Courville/eure

28190 Courville sur Eure

Schmit Philippe

Departementale

1 rue Daniel Boutet

28023 Departementale Chartres

Pelard Remi

Dreux

2 rue Parisis

28103 Dreux

Lefeu Jean Pierre

Droue

38 avenue de la gare

41270 Droue

Bouvard Joelle

Grandes Entr Collect

Place de la liberté

28200 Chateaudun

Goussard Jean Louis

Herbault

2 place de l'Hôtel de Ville

41190 Herbault

Florence Philippe

Illiers Combray

4 rue Léon Ferré

28120 Illiers Combray

Bouvart Sylvie

Janville

Place du Martroi

28310 Janville

Ferriere Benoit

Josnes

7 grande rue – Josnes

41370 Josnes

Lhermenot Christelle

La Bazoche Gouet

Pl. du marché – Bazoche Gouet

28330 La Bazoche Gouet

Serreau Roger

La Ferté Vidame

25 rue Delaborde

28340 La Ferte Vidame

Le Balc'h Guy

La Loupe

7 place de l'Hôtel de Ville

28240 La Loupe

Perrot Francois

La Ville aux Clercs

7 place du puits

41160 La Ville-Aux-Clercs

Bertin Regis

Lamotte

22 rue Dufort de Duras

41600 Lamotte Beuvron

Caquet Daniel

Les Montils

41 rue de bel air

41120 Les Montils

Duchalais Yves

Maintenon

4 place A Briand

28130 Maintenon

Binet Jean Pierre

Marchenoir

2 rue Saint Laurent

41370 Marchenoir

Lecomte Christiane

Mennetou sur Cher

Rue bonne nouvelle

41320 Mennetou sur Cher

Vivier Michel

Mer

14 avenue Maunoury

41500 Mer

Darnault Alain

Mondoubleau

38 place du marché

41170 Mondoubleau

Pelletier Claude

Montoire

36 37 place Clemenceau

41800 Montoire sur le Loir

Coulange Leon

Montrichard

1 rue porte aux rois

41400 Montrichard

Simier Claude

Morée

Place du 8 mai

41160 Morée

Fichepain Christian

Neung sur Beuvron

Rue du colonel Marais

41210 Neung sur Beuvron

Fassot Eric

Nogent le Roi

14 rue de l’église

28210 Nogent le Roi

Petit Roland

Nogent le Rotrou

29 rue villette gâte

28400 Nogent le Rotrou

Chouanard Jacques

Onzain

11 rue de la justice

41150 Onzain

Marpault Michel

Orgeres en Beauce

25 rue nationale

28140 Orgeres en Beauce

Violette Claude

Oucques

7 rue de l’église

41290 Oucques

Perdereau Michel

Ouzouer le Doyen

Pl.de l'église

41160 Ouzouer le Doyen

Robert Thierry

Ouzouer le Marche

8 rue de la libération

41240 Ouzouer le Marché

Angibault Thierry

Romorantin

20 ave mal de Lattre de Tassigny

41200 Romorantin Lanthenay

Marier Jacques

Saint Lubin des Joncherets

38 r.Charles Renard

28350 Saint Lubin des Joncherets

Gernez Hugues

Salbris

19 boulevard de la république

41300 Salbris

Lepretre Michel

Savigny sur Braye

rue de Besse

41360 Savigny sur Braye

Seguineau Maryse

Selles sur Cher

1 rue Aristide Briand

41130 Selles sur Cher

Beauvais Catherine

Selommes

3 rue de la vallée

41100 Selommes

Daveau Bernard

Senonches

16 pl de l'Hôtel de Ville

28250 Senonches

Leroy Daniel

St aignan

22 place Wilson

41110 St Aignan

Trotignon Jean Paul

St amand

Avenue du président Grellet

41310 St Amand Longpre

Tondereau Guy

Thiron – Beaumont

13 rue du commerce

28480 Thiron – Gardais

Masson Gerard

Vendome

23 faubourg Chartrain

41100 Vendome

Hersant Joel

Villedieu

Pl.Monument aux Mort-Villedieu

41800 Villedieu

Durand Jean-Pierre

Voves

13.15 rue du voisin

28150 Voves

Bouquery Jacques

 

 

 

 

9-Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I.– Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les nonnes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II.– Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables

Comme indiqué dans les notes 8.1.4.2 et 8.1.6 de l'annexe, la Caisse Régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédits, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et collectives.

Comme indiqué dans la note 8.3 de l'annexe, la Caisse Régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des instruments financiers et la recouvrabilité d'impôts différés actifs.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues et nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III.– Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 
 

Paris La Défense, le 26 février 2007

 Les Commissaires aux Comptes :

KPMG S.A.

Ernst & Young Audit

Pascal Brouard

Luc Valverde

 

 

 

 

0704754

05/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 6801
Texte de l'annonce :

0606801

5 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°67


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Siège social de la Caisse Régionale : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.

 400 868 188 2001 D 90.R.C.S. Chartres

 

« Comptes annuels » sur base consolidée au 31/12/2005 établis conformément aux normes comptables IFRS adoptées par l’Union Européenne.

Arrêté par le conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, en date du 17 février 2006.

 

A.— Comptes sociaux.

Bilan au 31 décembre 2005.

(en milliers d'euros)

Actif

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

84 189

101 616

Caisse, banques centrales, C.C.P.

57 746

57 441

Effets publics et valeurs assimilées (note 5)

24 333

21 249

Créances sur les établissements de crédit (note 3)

2 110

22 926

Opérations internes au CA (note 3)

763 864

626 087

Opérations avec la clientèle (note 4)

3 756 206

3 450 201

Opérations sur titres

282 881

286 403

Obligations et autres titres à revenu fixe (note 5)

123 151

106 602

Actions et autres titres à revenu variable (note 5)

159 730

179 801

Valeurs immobilisées

299 738

288 986

Participations et autres titres détenus à long terme (notes 6 et 7)

248 151

236 350

Parts dans les entreprises liées (notes 6, 7)

108

108

Immobilisations incorporelles (note 7)

1 103

1 418

Immobilisations corporelles (note 7)

50 376

51 110

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

136 793

102 585

Autres actifs (note 8)

18 988

18 750

Comptes de régularisation (note 8)

117 805

83 835

    Total actif

5 323 671

4 855 878

 

Passif

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

3 423

7 292

Banques centrales, C.C.P.

 

104

Dettes envers les établissements de crédit (note 10)

3 423

7 188

Opérations internes au CA (note 10)

3 018 131

2 723 147

Comptes créditeurs de la clientèle (note 11)

1 416 581

1 295 385

Comptes d'épargne à régime spécial

22 578

19 632

Autres dettes

1 394 003

1 275 753

Dettes représentées par un titre (note 12)

31 229

23 698

Comptes de régularisation et passifs divers

97 123

101 362

Autres passifs (note 13)

25 141

46 499

Comptes de régularisation (note 13)

71 982

54 863

Provisions et dettes subordonnées

146 781

72 529

Provisions pour risques et charges (note 14)

82 599

7 418

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes subordonnées (note 16)

64 182

65 111

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (note 15)

51 162

108 178

Capitaux propres hors FRBG : (note 18)

559 241

524 287

Capital souscrit

43 257

43 257

Primes d'émission

147 187

147 187

Réserves

326 104

294 621

Ecart de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

1 790

2 049

Report à nouveau (+ / -)

-3 249

-3 095

Résultat de l'exercice

44 152

40 268

    Total passif

5 323 671

4 855 878

 

Hors-bilan

2005

2004

1. Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

316 046

887 510

Engagements en faveur d'établissements de crédit (Hors CA)

 

 

Engagements internes au Crédit agricole

 

63 383

Engagements en faveur de la clientèle

316 046

824 127

Engagements de garantie

75 941

68 343

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit agricole

 

418

Engagements d'ordre de la clientèle

75 941

67 925

Engagements sur titres

1 748

1 639

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Titres à livrer au Crédit agricole

 

 

Autres engagements donnés

1 748

1 639

2. Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

6 037

1 684

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit agricole

6 037

1 684

Engagements de garantie

677 863

495 621

Engagements reçus d'établissements de crédit

792

1 171

Engagements internes au Crédit agricole

32 888

32 487

Engagements reçus de la clientèle

644 183

461 963

Engagements sur titres

1 748

1 639

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Titres à recevoir du Crédit agricole

 

 

Autres engagements reçus

1 748

1 639

Opérations de change au comptant et à terme : note 20

Opérations sur instruments financiers à terme : notes 21,22

 

Compte de résultat.

(en milliers d'euros)

 

2005

2004

Intérêts et produits assimilés (note 25)

218 334

211 208

Intérêts et charges assimilées (note 25)

-118 551

-109 473

Revenus des titres à revenu variable (note 26)

13 382

9 903

Commissions (produits) (notes 27,28)

80 409

76 530

Commissions (charges) (notes 27,28)

-8 200

-8 023

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (note 29)

-220

-36

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (note 30)

4 042

5 685

Autres produits d’exploitation bancaire (note 31)

14 074

11 896

Autres charges d’exploitation bancaire (note 31)

-2 115

-1 900

    Produit net bancaire

201 155

195 790

Charges générales d’exploitation

-109 176

-106 226

Frais de personnel (note 32.1)

-70 658

-68 556

Autres frais administratifs (note 32.3)

-38 518

-37 670

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-8 165

-7 656

    Résultat brut d'exploitation

83 814

81 908

Coût du risque (note 33)

-3 532

2 701

    Résultat d'exploitation

80 282

84 609

Résultat net sur actifs immobilisés (note 34)

-46

601

    Résultat courant avant impôt

80 236

85 210

Résultat exceptionnel (note 35)

-66 702

-1 158

Impôt sur les bénéfices (note 36)

-26 656

-29 969

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

57 274

-13 815

    Résultat net

44 152

40 268

 

Annexes aux comptes individuels 2005.

Note 1. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice.

A. – Le cadre juridique et financier.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France, soixante et une Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Au 31 décembre 2005, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France fait partie, avec 40 autres Caisses Régionales, du groupe Crédit agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue la Boétie, qui détient elle même 54,73 % du capital de Crédit agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,51 %.

Par ailleurs Crédit agricole S.A. détient 26 312 207 actions propres, soit 1,76 %.

Pour sa part, Crédit agricole S.A. détient 25 % des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale.

Crédit agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au credit agricole.

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France au groupe Crédit agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit agricole - comptes ordinaires ».

 

1.2. Comptes et avances à terme.

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit agricole S.A.. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33,33% et enfin 50%, à compter du 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse Régionale Val de France peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit agricole S.A.

Les excédents peuvent être investis chez Crédit agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises.

Crédit agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial.

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A.

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A. en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

B. – Les faits caractéristiques de l’exercice.

— Une avance de Crédit agricole SA nous a été consentie le 29.08.2005 pour le financement de 509 prêts aux salariés pour un montant de 2 186 milliers d’euros.

— En contrepartie, des prêts aux salariés ont été accordés pour un montant de 2 186 milliers d’euros.

— Un titre participatif dans le cadre du PEE a été remboursé pour 610 milliers d’euros le 12.04.2005.

— La SAS La Boétie a converti 16 560 milliers d’euros d’avances en actions.

— Au titre des conventions d’avances de la SAS La Boétie, un montant de 12 642 milliers d’euros lui a été versé en 2005.

— Sur le premier semestre 2005, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a fait évoluer sa méthodologie de provisionnement en utilisant les informations issues du nouveau système développé pour la mise en oeuvre de Bâle II et fiabilisé au premier semestre 2005.

Ainsi ont été identifiés pour chacun des quatre grands secteurs sur lesquels intervient la Caisse Régionale (professionnels, entreprises, particuliers et agriculteurs), les encours de créances non douteuses ou compromises présentant les évolutions les plus dégradées depuis leur mise en place, auxquels ont été appliqués des probabilités de défaut et des taux de perte en cas de défaut issus du système Bâle II.

Au 31 décembre la provision base collective s’élève à 53 247 milliers d’euros.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a mis en place la nouvelle méthodologie d’évaluation des risques de crédits liés à l’épargne logement, tel que défini par Crédit agricole SA.

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a constitué une provision épargne logement dont les modalités de calcul ont été établis en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 20 décembre 2005, en préparation d’un règlement CRC sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne logement en cours d’adoption par le CNC.

Le traitement comptable retenu par l’IAS 39 pour les engagements de crédits a été étendu aux engagements d’épargne.

En conséquence, une provision a été constituée pour les risques attachés

— à la collecte ;

— au crédit.

La provision épargne logement s’élève à 15 410 milliers d’euros au 31 décembre 2005 et est comptabilisée dans un compte de provisions risques et charges.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

A. – Changements de méthode et de présentation des comptes.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2004-06 du 23 novembre 2004 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2005.

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2002-03, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France calcule à compter du 1er janvier 2005 ses provisions sur créances douteuses sur la base des flux futurs actualisés.

Les effets qui découlent de l’actualisation de ces provisions constituent un changement de méthode. Celui-ci est évalué à 3 249 milliers d’euros et a été constaté au bilan d’ouverture en contrepartie des capitaux propres.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005. Celui-ci modifie le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit. A ce titre, les décotes sur prêts restructurés sont calculées par référence au taux d’effectif d’origine (comme cela était le cas en 2004). Dorénavant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France présente sur la ligne « intérêts et produits assimilés » d’une part l’amortissement de la décote sur crédits restructurés et d’autre part la reprise liée au passage du temps des dépréciations pour créances douteuses.

 

B. – Principes généraux retenus.

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargée d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

Par ailleurs, afin d’assurer la cohérence entre les comptes consolidés établis conformément aux normes IAS et ses comptes individuels, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué différentes provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques déjà identifiés et antérieurement couverts par des fonds pour risques bancaires généraux.

Ces provisions ont été dotées par le résultat exceptionnel et concernent :

le risque de déséquilibre du contrat épargne logement, pour lequel une provision a été dotée à hauteur de 14 349 millions d’euros ;

Le risque de crédit, correspondant aux provisions sur bases collectives, pour lequel une provision a été dotée à hauteur de 52 201 millions d’euros ;

Les risques opérationnels, pour lesquels une provision a été dotée à hauteur de 0,132 million d’euros.

Le montant des FRBG repris en contrepartie de ces dotations s’élève à 66 682 millions d’euros.

 

Note 2.1. – Crédits à la clientèle.

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

La Caisse Régionale Val de France applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement du CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

— Créances restructurées.

La Caisse Régionale Val de France définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité ;

les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

le montant des encours restructurés détenus par la Caisse Régionale Val de France s’élève à 29 016 milliers d’euros, dont 8 561 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la Loi Neiertz. Aucune décote n’a été comptabilisée pour ces prêts.

Une décote de 2 479 milliers d’euros a été enregistrée pour les autres prêts restructurés.

La politique de la Caisse Régionale Val de France est de classer en créances douteuses et litigieuses les dossiers à risques et de les provisionner. Ainsi, la majeure partie de ces créances a été maintenue en créances douteuses.

— Créances douteuses.

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits). Il ne peut être dérogé à cette règle que lorsque des circonstances particulières démontrent que les impayés sont dus à des causes non liées à la situation du débiteur.

lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré. Il en est ainsi notamment lorsque l’établissement a connaissance de la situation financière dégradée de sa contrepartie, se traduisant par un risque de non recouvrement (existence de procédure d’alerte, par exemple) .

s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie, notamment les procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de biens, ainsi que les assignations devant un tribunal international.

Le classement en encours douteux peut être abandonné lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondants aux échéances contractuelles d’origine. Dans ce cas, l’encours est porté à nouveau en encours sain.

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution. Cette règle ne concerne ni les encours affectés de litiges ponctuels non liés à l’insolvabilité de la contrepartie, ni le risque de crédit dépendant de la solvabilité d’un tiers et non de celle de la contrepartie même.

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

— Créances douteuses non compromises.

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

Sont également comptabilisées dans les créances douteuses non compromises les créances litigieuses faisant l’objet de contestations tenant soit à la nature, soit au montant, sans que la solvabilité de la contrepartie ne soit en cause.

— Créances douteuses compromises.

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

— Provisionnement sur base individuelle.

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale Val de France constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Cette estimation repose sur une base statistique permettant de valider les provisionnements pratiqués. La Caisse Régionale Val de France tient compte du taux de recouvrement de son prestataire sous-traitant le recouvrement des petites créances.

 

La Caisse Régionale Val de France comptabilise au 31 décembre 2005 :

— Une provision sur prêts consommation de 862 milliers d’euros ;

— Une provision sur dépôts à vue de 119 milliers d’euros.

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques crédits sur bases collectives, en s’inspirant des méthodes développées pour son passage aux normes IFRS (voir note 1 § B : les faits caractéristiques de l’exercice).

Ainsi ont été identifiés à l’aide du système de notation interne et pour chacun des 4 grands secteurs sur lesquels intervient la Caisse régionale (professionnels, entreprises, particuliers et agriculteurs hors filière à risques), les créances non douteuses présentant les évolutions les plus dégradées depuis leur mise en place.

Enfin, la Caisse Régionale Val de France a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux

Ainsi concernant le marché de l’agriculture, la Caisse Régionale a provisionné spécifiquement les risques identifiés sur des filières particulières touchées par des risques économiques ou sanitaires récents.

La provision sectorielle relative aux filières avicoles et viticoles s’élève à 1 864 milliers d’euros.

— Traitement des décotes et dépréciations :

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sain, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

La décote relative aux prêts non douteux, restructurés pour cause de défaillance du client, à des conditions inférieures au marché au jour de la restructuration est égale à la différence entre la valeur comptable du prêt restructuré et la valeur actualisée des flux futurs au taux initial avant restructuration.

 

Note 2.2. – Opérations sur titres.

— Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.

— La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

 

1. Titres de placement.

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet de provision pour dépréciation.

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

2. Titres d'investissement.

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l’intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Val de France dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à l’échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à l’échéance.

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement (cf. § 1.).

Conformément aux règlements n° 90.01 et 95.04 et à l'instruction n° 94.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France n'a pas provisionné les moins-values latentes.

Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

 

3. Titres de l’activité de portefeuille.

Conformément au règlement 2000-02 du Comité de la Réglementation Comptable, et à l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France satisfait aux conditions exigées par le règlement 2000-02 du CRC et l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire pour classer une partie de ses titres dans cette catégorie (activité significative et permanente, exercée dans un cadre structuré et procurant une rentabilité récurrente).

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d'atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation aux provisions sans compensation avec les plus values latentes constatées.

Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Prix de marché.

Le prix de marché auquel sont évaluées le cas échéant les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

— les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent ;

— si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif ou si le titre n’est plus coté, la Caisse Régionale détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

Date d’enregistrement ;

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

4. Titres de transaction.

La Caisse Régionale Val de France n’a pas de titre classé dans cette catégorie.

 

Note 2.3. – Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme.

— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement de crédit.

— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

Note 2.4. – Immobilisations.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique depuis le 1er janvier 2003 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants.

 

Composant

 

Durée d’amortissement

Foncier

-

Non amortissable

Gros oeuvre

Linéaire

40 ans

Second oeuvre

Linéaire

25 ans

Installations techniques

Linéaire

10 ans

Agencements

Linéaire

10 ans

Matériel informatique

Dégressif

5 ans

Matériel spécialisé

Linéaire

2 à 5 ans

Mobilier

Linéaire

10 ans

 

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour dépréciation.

 

Note 2.5. – Conventions de garantie internes.

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole, au profit de Crédit agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celui-ci.

A contrario, Crédit agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

Note 2.6. – Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale Val de France étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat auprès de Prédica.

Le versement à Prédica s’est élevé à 1 176 milliers d’euros au 31 décembre 2005.

Les retraites complémentaires des cadres de direction sont couvertes par un contrat auprès de Prédica.

Le versement s’est élevé à 1 142 milliers d’euros au 31 décembre 2005.

 

Note 2.7. – Provision pour risques sur GIE d’investissement.

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale Val de France constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale Val de France à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse Régionale Val de France au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

 

Note 2.8. – Impôt sur les bénéfices (charge fiscale).

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 1,5% et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Note 2.9. – Conversion des opérations en devises.

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale Val de France n'est pas significatif.

 

Note 2.10. – Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.).

En application du règlement 90.02 du CRBF, la Caisse Régionale enregistre un « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision de propre assureur, la provision pour risques de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

Note 2.11. – Instruments financiers à terme et conditionnels.

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt (swaps) :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

— Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts ;

— Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Note 3. – Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle.

En milliers d'euros

Durée résiduelle

Créances

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

* Total en principal

* Créances rattachées

2005

2004

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

A vue

2 079

 

 

 

2 079

5

2 084

22 926

A terme

26

 

 

 

26

 

26

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

2 105

 

 

 

2 105

5

2 110

22 926

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

2 110

22 926

Opérations internes au Crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

458 459

 

 

 

458 459

 

458 459

340 482

Prêts subordonnés

 

 

 

70 100

70 100

55

70 155

70 155

Comptes et avances à terme

61 115

65 316

28 685

76 250

231 366

3 884

235 250

215 452

    Total

519 574

65 316

28 685

146 350

759 925

3 939

763 864

626 089

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

763 864

626 089

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 70 155 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 24 492 milliers d’euros.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit agricole SA dans le cadre des Relations Financières Internes

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle.

En milliers d'euros

Durée résiduelle

Créances

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

* Total en principal

* Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

9 232

1 434

 

51

10 717

 

10 717

16 118

Autres concours à la clientèle

435 785

461 425

1 463 667

1 397 847

3 758 724

28 994

3 787 718

3 489 057

    Sous-total

445 017

462 859

1 463 667

1 397 898

3 769 441

28 994

3 798 435

3 505 175

Comptes ordinaires débiteurs

35 543

 

 

 

35 543

144

35 687

32 426

Provisions

 

 

 

 

 

 

77 918

87 400

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

3 756 204

3 450 201

 

Parmi les créances sur la clientèle 41 181 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2005 s’élèvent à 29 016 milliers d’euros dont 8 561 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.

 

Note 4.1. – Opérations avec la clientèle - analyse par agents économiques.

 

En milliers d'euros

2005

2004

Encours brut

Encours douteux

dont Encours dout comp

Prov / encours douteux

dont Prov / encours dout comp

Encours brut

Encours douteux

Provisions / encours douteux

Particuliers

1 745 592

33 746

14 371

23 717

11 486

1 557 929

40 598

24 986

Agriculteurs

663 152

28 098

14 014

17 485

12 265

656 989

23 154

17 324

Autres professionnels

441 295

19 056

12 017

12 279

9 425

421 863

22 763

14 954

Sociétés financières

3

3

 

3

 

 

 

 

Entreprises

579 371

28 408

18 102

24 283

17 823

509 565

60 874

29 523

Collectivités publiques

399 538

52

16

17

16

386 333

49

19

Autres agents économiques

5 172

145

117

133

116

4 923

1 076

594

Intérêts et divers

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

3 834 123

109 508

58 637

77 917

51 131

3 537 602

148 514

87 400

 

Note 5. – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille.

En milliers d'euros

 

Année 2005

2004

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total 2005

Total 2004

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

23 879

23 879

20 782

Dont surcote restant à amortir

 

 

 

899

899

375

Dont décote restant à amortir

 

 

 

231

231

215

Créances rattachées

 

 

 

454

454

466

Provisions

 

 

 

 

0

0

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

24 333

24 333

21 248

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

4 526

4 526

3 534

Autres émetteurs

 

8 313

 

107 881

116 194

100 936

Dont surcote restant à amortir

 

0

 

1 250

1 250

1 497

Dont décote restant à amortir

 

0

 

711

711

871

Créances rattachées

 

69

 

2 365

2 434

2 132

Provisions

 

3

 

0

3

0

    Valeurs nettes au bilan

0

8 379

0

114 772

123 151

106 602

Actions et autres titres à revenu variable

 

159 762

 

 

159 762

180 211

Créances rattachées

 

0

 

 

0

0

Provisions

 

32

 

 

32

410

Valeurs nettes au bilan

0

159 730

0

0

159 730

179 801

    Valeurs estimatives

0

182 570

0

143 589

326 159

320 679

 

— Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 14,6 millions

d'euros au 31/12/2005, contre 9,6 millions d'euros au 31/12/2004.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur de remboursement des titres de placement s'élève à 8 313 milliers d'euros et celle des titres

d'investissement s'élève à 136 286 milliers d'euros.

Les acquisitions de titres d'investissement s'élèvent à 29 489 milliers d'euros et les remboursements à échéance s'élèvent à 11 790 milliers d'euros.

L'amortissement des primes sur titres d'investissement s'élèvent à 445 milliers d'euros.

 

Note 5.1. – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille hors effets publics : ventilation par grandes catégories de contrepartie.

 

En milliers d'euros

Encours nets 2005

Encours nets 2004

Administration et banques centrales (y compris Etats)

4 569

3 570

Etablissements de crédit

81 157

67 066

Sociétés financières

175 642

195 931

Collectivités locales

 

 

Entreprises, assurances et autres clientèles

21 512

19 836

Divers et non ventilés

 

 

    Valeurs nettes au bilan

282 880

286 403

 

Note 5.2. – Ventilation des titres cotes et non cotes à revenu fixe ou variable.

 

En milliers d'euros

 

Année 2005

Année 2004

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres cotés

90 299

23 879

883

115 061

89 050

20 782

692

110 524

Titres non cotés (1)

30 420

 

158 879

189 299

15 420

 

179 519

194 939

Créances rattachées

2 435

454

 

2 889

2 132

466

 

2 598

Provisions

3

 

32

35

 

 

410

410

    Valeurs nettes au bilan

123 151

24 333

159 730

307 214

106 602

21 248

179 801

307 651

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français : 150 731 milliers d’euros.

— dont OPCVM français de capitalisation 150 337 milliers d’euros

OPCVM étrangers : 8126 milliers d’euros

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2005.

 

En milliers d'euros

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

115 476

122 085

OPCVM obligataires

 3 533

4 057

OPCVM actions

 14 423

18 539

OPCVM autres

25 447

28 492

    Total

158 879

173 173

 

Note 5.3. – Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe – analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

>5 ans

* Total en principal

* Créances rattachées

2005

2004

Obligations et autres titres à revenu fixe

763

10 855

40 653

68 448

120 719

2 435

123 154

106 602

Effets publics et valeurs assimilées

 

2 285

1 520

20 074

23 879

454

24 333

21 249

Provisions

 

 

 

 

 

 

3

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

147 484

127 851

 

Note 6. – Tableau des titres de participations et filiales 31 décembre 2005.

Rubriques

 

Capital

 

Réserves et report à nouveau av. affect résultats

Quote-part de capital % détenu

 

Valeur comptable des titres détenus

Avances et prêts consentis

 

Montants cautions & avals

PNB ou chiffre d'affaire HT du dernier exercice

 

Résultat dernier exercice

 

Divi- dendes encaisses dans l'ex.

 

Obser- vation

 

Brute

Nette

Participation valeur inventaire excède 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans Ets de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INOVAL 

2 568 

0

91,98 

884 

CA 

/

en cours de liquida- tion 

Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS La Boétie

1 615 917

160 147

2,11

213 064

213 064

2 402

0

PNB

540 662

528 279

11 103

 

SACAM

6 048

42 245

3,85

863

863

0

0

CA

2 196

1 173

0

 

SCI de la Seine

129 180

5

2,28

3 325

3 325

112

0

CA

10 136

9 856

224

 

VAUBAN Dev. & TRANSMFCPR

5 952

-489

12,50

744

670

0

0

CA

104

-91

0

 

VAUBAN Particip. 3 Parts A&B

21 830

-1 114

2,70

590

590

0

0

CA

170

-412

0

 

CA Titres

15 245

3 472

1,79

986

986

0

0

CA

0

1 340

0

 

SACAM Developpt

730 622

9 576

2,11

15 446

15 446

4 772

0

CA

70 058

27 381

722

 

SACAM FIRECA

74 700

-21 583

1,76

1 317

897

0

0

CA

57

-2 245

0

 

    Total

 

 

 

237 219

235 841

7 286

0

 

 

 

12 049

 

Participation valeur inventaire inférieure 1% du capital de la CR VdF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations Ets de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises Liées (ensemble)

 

 

 

100 

60 

 

 

 

 

 

Autres titres participations (ensemble)

 

 

 

2 509 

2 206 

5 636 

 

 

 

 

 

    Total parts entreprises liées et participations

 

 

 

 239 735

 238 054

 13 022

 60

 

 

 

 

 

 

Note 6.1. – Valeur estimative des titres de participation.

 

En milliers d'euros

Année 2005

Année 2004

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

891

18

891

22

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

100

100

100

100

Créances rattachées

 

 

 

 

Provisions

884

 

884

 

    Sous-total parts dans les entreprises liées

107

118

107

122

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

(1) 246 019

440 512

(1) 222 787

386 871

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

(1) 1 612

1 325

(1) 12 653

12 372

Créances rattachées

104

 

115

 

Provisions

1 084

 

1 099

 

    Sous-total titres de participation

246 651

441 837

234 456

399 243

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

1 942

1 646

1 942

1 646

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

0

0

391

391

Créances rattachées

0

 

3

 

Provisions

442

 

442

 

    Sous-total autres titres détenus à long terme

1 500

1 646

1 894

2 037

    Total

248 258

443 601

236 457

401 402

(1) Déductions sur titres non cotés des avances consolidables.

 

Note 7. – Variation de l'actif immobilisé.

— Immobilisations financières.

 

(en milliers d'euros)

2005

Rubriques

Valeur en début d'exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l'exercice

Parts dans les entreprises liées :

107

0

0

0

107

Valeurs brutes

891

 

 

 

891

Avances consolidables

100

 

 

 

100

Provisions

884

 

 

 

884

Titres de participation :

234 341

30 374

18 168

0

246 547

Valeurs brutes

222 787

16 747

689

0

238 845

Avances consolidables

12 653

13 687

17 554

0

8 786

Provisions

1 099

60

75

 

1 084

Autres titres détenus à long terme :

1 891

0

391

0

1 500

Valeurs brutes

1 942

0

 

 

1 942

Avances consolidables

391

 

391

 

0

Provisions

442

 

 

 

442

Créances rattachées

118

256

270

 

104

    Valeurs nettes au bilan

236 457

30 630

18 829

0

248 258

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(en milliers d'euros)

2005

Rubriques

Valeur en début d'exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l'exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation

51 109

-624

109

0

50 377

Valeurs brutes

100 771

7 211

428

0

107 554

Amortissements et provisions

49 662

7 835

319

 

57 177

Immobilisations corporelles données en location

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

0

 

 

 

0

Amortissements et provisions

0

 

 

 

0

Immobilisations incorporelles

1 418

-315

0

0

1 104

Valeurs brutes

6 894

16

71

0

6 839

Amortissements et provisions

5 476

331

71

 

5 735

Créances rattachées

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

0

 

 

 

0

Provisions

0

 

 

 

0

    Valeurs nettes au bilan

52 527

-939

109

0

51 481

 

Note 8. – Autres actifs et comptes de régularisation.

Rubriques (en milliers d’euros)

Montant 2005

Montant 2004

Autres actifs (1)

18 989

18 749

Instruments conditionnels achetés

10

15

Comptes de stock et emplois divers

508

978

Débiteurs divers

17 910

13 498

Comptes de règlement

561

4 258

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation

117 805

83 837

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

47 294

21 328

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits à recevoir et charges constatées d'avance

70 505

62 501

Charges à répartir

6

8

Autres comptes de régularisation

 

 

    Valeurs nettes au bilan

136 794

102 586

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

Note 9. – Provisions inscrites en déduction de l’actif.

(En milliers d'euros)

Solde au 31/12/2004

Dotations

Reprises et utilisations

Autres mouvements

Solde au 31/12/2005

Provisions déduites de l’actif

 

 

 

 

 

Sur interbancaire

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

87 400

30 194

41 508

1 832

77 918

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

0

Sur portefeuilles titres (placement, TAP et investissement)

410

98

473

 

35

Sur participations et autres titres détenus à long terme

2 425

60

75

 

2 410

Autres

53

247

49

 

251

    Total des provisions - Actif

90 288

30 599

42 105

1 832

80 614

 

Note 10. – Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle.

Dettes (en milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

2005

2004

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

A vue

113

 

 

 

113

 

113

3 725

A terme

 

 

 

3 280

3 280

30

3 310

3 463

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

113

 

 

3 280

3 393

30

3 423

7 188

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

3 423

7 188

Opérations internes au Crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

8 973

 

 

 

8 973

 

8 973

5 422

Comptes et avances à terme

414 693

737 218

1 045 884

806 856

3 004 651

4 507

3 009 158

2 717 726

    Total

423 666

737 218

1 045 884

806 856

3 013 624

4 507

3 018 131

2 723 148

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

3 018 131

2 723 148

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (cf. Cadre Juridique et Financier).

 

Note 11. – Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle.

Dettes (en milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2005

Total 2004

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 187 978

 

 

 

1 187 978

82

1 188 060

1 116 086

Comptes d'épargne à régime spécial :

22 578

 

 

 

22 578

 

22 578

19 632

A vue

22 578

 

 

 

22 578

 

22 578

19 632

A terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

171 712

30 430

1 145

2 120

205 407

536

205 943

159 667

A vue

 

 

 

 

 

 

 

 

A terme

171 712

30 430

1 145

2 120

205 407

536

205 943

159 667

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

1 382 268

30 430

1 145

2 120

1 415 963

618

 

 

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

1 416 581

1 295 385

 

Note 11.1. – Comptes créditeurs de la clientèle par agents économiques.

 

En milliers d'euros

2005

2005

Particuliers

926 984

834 518

Agriculteurs

133 334

116 298

Autres professionnels

92 683

82 823

Sociétés financières

208

144

Entreprises

222 253

217 897

Collectivités publiques

1 760

4 100

Autres agents économiques

39 359

39 605

Divers

 

 

    Total

1 416 581

1 295 385

 

Note 12. – Dettes représentes par un titre : analyse par durée résiduelle.

Dettes (en milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2005

Total 2004

Dettes représentes par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

742

390

 

 

1 132

24

1 156

1 204

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis en France (1)

25 502

4 490

 

 

29 992

81

30 073

22 494

Emis à l’étranger

 

 

 

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

26 244

4 880

 

 

31 124

105

31 229

23 698

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

31 229

23 698

(1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France.

 

Note 13. – Autres passifs et comptes de régularisation.

(en milliers d'euros)

Rubriques

Montant 2005

Montant 2004

Autres passifs (2)

25 141

46 499

Instruments conditionnels vendus

11

16

Comptes de règlement

61

14 608

Créditeurs divers

23 967

30 621

Versements restant à effectuer sur titres

1 102

1 254

Comptes de régularisation

71 981

54 864

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

14 550

6 462

Pertes latentes et gains à étaler sur instrument financiers

4

6

charges à payer et produits constatés d'avance

57 427

48 396

Autres comptes de régularisation

 

 

    Valeurs au bilan

97 122

101 363

(1) Les montants sont indiqués en net.

(2) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

En milliers d'euros

Solde au 31/12/2004

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2005

Provisions pour indemnités de départ à la retraite, congés de fin de carrières et pré-retraites

144

1 349

1 493

 

 

0

Provisions pour autres engagements sociaux

754

 

 

65

 

689

Provisions pour risques fiscaux

89

 

89

 

 

0

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

785

193

 

 

 

978

Provisions pour risques de crédit (4)

 

55 627

 

2 380

 

53 247

Provisions sectorielles (5)

 

1 864

 

 

 

1 864

Provisions pour impôts (1)

272

 

249

 

 

23

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement (2)

 

17 275

 

1 865

 

15 410

Provisions pour risques opérationnels (3)

1 958

7 837

235

1 057

 

8 503

Provisions pour litiges et garanties de passif

3 384

916

504

1 940

 

1 856

Autres provisions pour risques et charges

31

6

9

 

 

28

    Valeur au bilan

7 417

85 067

2 579

7 307

0

82 598

(1) Comprend la provision pour risques sur GIE d’investissement.

(2) Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat.

Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement,

Sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

La Caisse Régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne-logement.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit agricole ont été établies avec la méthodologie

commune au groupe Crédit agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 12 décembre 2005.

(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement.

(4) Cette provision est destinée à couvrir des risques de crédit sur bases collectives.

(5) Cette provision est destinée à couvrir des risques avicoles et viticoles.

 

Note 15. – Fonds pour risques bancaires généraux.

(en milliers d'euros)

2005

2004

Provision épargne-logement

 

12 348

Risque de crédit non avéré

17 619

71 626

Autres

33 542

24 203

    Valeurs au bilan

51 161

108 177

 

Note 16. – Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle.

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

2005

2004

Dettes subordonnées (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

21 269

21 269

211

21 480

21 484

Emprunts participatifs

 

 

1 524

 

1 524

75

1 599

2 244

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

40 100

40 100

1 002

41 102

41 382

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

64 181

65 110

(1) Les dettes subordonnées à terme sont à taux fixe.

 

Les emprunts participatifs et les comptes courants bloqués sont à taux variable.

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 1,2 million d'euros.

 

Note 17. – Variation des capitaux propres (avant répartition).

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves

Ecarts conversion/ réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2003

43 257

411 979

0

1 721

34 193

491 150

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

 

 

 

 

-4 363

-4 363

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves (2)

 

29 831

 

 

 

29 831

Affectation du résultat social 2003

 

 

 

 

-29 830

-29 830

Report à nouveau débiteur (4)

 

-3 095

 

 

 

-3 095

Résultat de l’exercice 2004

 

 

 

 

40 268

40 268

Autres variations

 

 

 

328

 

328

    Solde au 31 Décembre 2004 (1)

43 257

438 715

0

2 049

40 268

524 289

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2004

 

 

 

 

-4 645

-4 645

Variation de capital

0

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

34 577

 

 

 

34 577

Affectation du résultat social 2004

 

 

 

 

-35 623

-35 623

Report à nouveau débiteur (3)

 

-3 249

 

 

 

-3 249

Résultat de l’exercice 2005

 

 

 

 

44 152

44 152

Autres variations

 

 

 

-259

 

-259

    Solde au 31 Décembre 2005 (1)

43 257

470 043

0

1 790

44 152

559 242

Commentaires :

(1) Nombre de parts sociales : 3 019 289 parts de 10 euros nominal.

Au 31.12.2005 l'encours de Certificats Coopératifs d'Associés souscrit par Crédit agricole S.A. est de 1 081 419 CCA de 10 euros.

(2) Dont 113 715 milliers d'euros de primes d'émission, dont 33 473 milliers d'euros de primes de fusion.

(3) Relatif aux changements de méthode constatés lors de la mise en oeuvre du règlement CRC n° 2002-03 sur le calcul des provisions sur créances douteuses sur la base des flux futurs actualisés.

(4) Relatif aux changements de méthode constatés lors de la mise en oeuvre de la recommandation n° 2003-R-01 concernant les règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

Note 18. – Composition des fonds propres.

(en milliers d'euros)

2005

2004

Capitaux propres

559 242

524 289

Fonds pour risques bancaires généraux

51 162

108 178

Dettes subordonnées

64 182

65 111

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

    Total des fonds propres

674 586

697 578

 

Note 19. – Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.

(en milliers d'euros)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances

 

122 830

Sur les établissements de crédit et institutions financières

771 294

2 110

Sur la clientèle

5 592

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

120 720

Dettes

 

67 604

Sur les établissements de crédits et institutions financières

3 018 131

3 423

Sur la clientèle

 

 

Dettes subordonnées

 

64 181

Engagements donnés

 

391 927

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

0

0

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

316 046

Garanties données à des établissements de crédit

0

 

Garanties données à la clientèle

60

75 881

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 20. – Opérations effectuées en devises.

L’activité de la Caisse Régionale Val de France n’est pas significative.

 

Note 21. – Opérations à terme en devises non dénouées.

Opérations de change
(en milliers d’euros)

2005

2004

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant 

 

 

 

 

Devises 

 

 

 

 

Euros 

 

 

 

 

Opérations de change à terme 

1 740

1 738

176

175

Devises 

874

874

86

86

Euros 

866

864

90

89

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

    Total 

1 740

1 738

176

175

 

Note 22. – Opérations sur instruments financiers à terme.

Type d'opération (en milliers d’euros)

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total 2005

Total 2004

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 278 569

 

2 278 569

2 146 390

Swaps de taux d'intérêt

2 278 569

 

2 278 569

2 146 039

Autres contrats à terme

 

3 478

3 478

351

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

3 044

0

3 044

4 058

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

1 522

 

1 522

2 029

Vendus

1 522

 

1 522

2 029

    Total

2 281 613

3 478

2 281 613

2 150 448

 

Note 22.1 – Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle.

 

Répartition par durée restant à courir

(en milliers d'euros)

Total

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d’intérêt

103 583

577 950

1 597 035

103 583

577 950

1 597 035

 

 

 

Caps, Floors, Collars

128

2 918

 

128

2 918

 

 

 

 

    Sous-total

103 711

580 868

1 597 035

103 711

580 868

1 597 035

0

0

0

Opérations de change à terme

3 477

 

 

3 477

 

 

 

 

 

    Total général

107 188

580 868

1 597 035

107 188

580 868

1 597 035

0

0

0

 

Note 22.2. – Information sur les swaps.

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises.

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

 161 436

 2 117 133

 

Contrats assimilés (1)

 

 3 044

 

 

(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 1er du règlement 90 15 du CRBF.

 

Note 23. – Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

La Caisse Régionale Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit agricole S.A.

Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse Régionale Val de France.

 

Note 24. – Engagements donnes aux entreprises liées.

La Caisse Régionale Val de France n’a pas donné de lettre de garantie à Crédit agricole S.A.

 

Notes sur le compte de résultat.

Note 25. – Produits nets d’intérêts et revenus assimilés.

Produits nets d'intérêts (en milliers d'euros).

 

 

2005

2004

Produits d'intérêts :

218 334

211 208

Sur opérations avec les établissements de crédit

867

1 947

Sur opérations internes au Crédit agricole

25 548

22 362

Sur opérations avec la clientèle

173 873

168 662

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

7 186

6 955

Autres intérêts et produits assimilés

10 860

11 282

Charges d'intérêt :

118 551

109 473

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 150

1 644

Sur opérations internes au Crédit agricole

103 380

101 518

Sur opérations avec la clientèle

10 299

5 255

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

522

1 056

Autres intérêts et charges assimilées

3 200

 

    Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés

99 783

101 735

 

Note 26. – Revenus des titres (en milliers d’euros).

Titres à revenus fixes

2005

2004

Titres de placement

440

364

Titres d’investissement

6 746

6 591

Opérations diverses sur titres

 

 

    Revenus des titres à revenus fixes

7 186

6 955

 

Titres à revenus variables

2005

2004

Titres de placement

37

3

Parts dans les entreprises liées

 

100

Titres de participation et autres titres détenus a long terme

13 345

9 800

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

 

    Revenus des titres a revenus variables

13 382

9 903

 

Note 27. – Produit net des commissions.

(en milliers d'euros)

2005

2004

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

105

22

83

161

33

128

Sur opérations internes au crédit agricole

12 882

3 474

9 408

11 950

3 206

8 744

Sur opérations avec la clientèle

20 132

142

19 990

19 786

127

19 659

Sur opérations de change

22

 

22

23

 

23

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

69

 

69

42

 

42

Sur prestations de services financiers (Note 28)

47 198

4 562

42 636

44 567

4 658

39 909

    Total

80 408

8 200

72 208

76 529

8 024

68 505

 

Note 28. – Prestations de services financiers (en milliers d’euros).

 

2005

2004

Produits nets de gestion d’OPCVM et de titres pour le compte de la clientèle

8 171

7 020

Produits nets sur moyens de paiement

16 945

17 373

Commissions d’assurance-vie

17 521

15 515

Autres produits (charges) nets de services financiers

 

2

    Total des prestations de services financiers

42 637

39 910

 

Note 29. – Solde des opérations sur portefeuille de négociation.

(en milliers d’euros)

2005

2004

Solde des opérations sur titres de transaction

2

28

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-286

-142

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

64

78

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

-220

-36

 

Note 30. – Solde des opérations sur titres de placement et titres de l’activité de portefeuille.

Titres de placement

Montant 2005

Montant 2004

Dotations aux provisions

98

185

Reprises de provisions

473

285

Dotation ou reprise nette aux provisions

375

100

Plus-values de cession réalisées

3 972

5 636

Moins-values de cession réalisées

305

51

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

3 667

5 585

    Solde des opérations sur titres de placement

4 042

5 685

 

Note 31. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

Autres produits d'exploitation bancaire :

Ils comprennent principalement :

 

— la ristourne ADI

10,8 Millions d'euros

— la ristourne ADI OPEN

0.6 Million d'euros

 

Autres charges d'exploitation bancaire :

Elles comprennent principalement :

— les commissions sur prêts Caisses Locales : 1,5 Million d'euros.

 

Note 32. – Charges générales d’exploitation.

Note 32.1. – Frais de personnel (en milliers d'euros).

 

Frais de personnel

Montant 2005

Montant 2004

- Salaires et traitements (1) :

37 954

36 912

Charges sociales :

21 339

20 242

Dont Charges de retraite

6 741

6 124

Intéressement

4 166

3 641

Participation

2 967

3 640

Impôts et taxes sur rémunérations

4 233

4 120

    Total des frais de personnel

70 659

68 555

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste « salaires et traitements ».

 

Note 32.2. – Effectif par catégorie (effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité).

 

Catégorie de personnel

2005

2004

Cadres

306

303

Techniciens /agents de maîtrise

528

534

Employés

466

500

    Total

1 300

1 337

 

Le montant global des rémunérations allouées en 2005 à l'ensemble des membres des organes d'administration et de direction s'élève à 1 141 543 euros.

Le montant global des crédits accordés en 2005 à l'ensemble des membres des organes de direction s'élève à 79 000 euros.

 

Note 32.3. – Autres frais administratifs (en milliers d'euros).

 

Autres frais administratifs

Montant 2005

Montant 2004

Impôts et taxes

4 122

3 857

Services extérieurs

35 626

39 762

Autres frais administratifs

-1 204

-589

Transfert de charges

-25

-5 361

    Total des frais administratifs

38 519

37 669

 

Note 33. – Coût du risque (en milliers d’euros).

 

Montant 2005

Montant 2004

Dotations aux provisions

38 360

30 016

Provisions sur créances douteuses (1)

33 154

29 439

Autres provisions

5 206

577

Reprises de provisions

43 779

38 489

Reprises de provisions sur créances douteuses (2)

40 211

36 656

Autres reprises de provisions (3)

3 568

1 833

Variation des provisions

-5 419

-8 473

Pertes sur créances douteuses irrécouvrables non provisionnées (4)

554

808

Pertes sur créances douteuses irrécouvrables provisionnées (5)

6 373

5 846

Décote sur prêts restructurés

2 479

 

Récupérations sur créances amorties

692

915

Pertes sur risque opérationnel

235

35

Coût du risque

3 530

-2 699

(1) Dont sur créances douteuses compromises : 5 916 milliers d'euros et non compromises : 21 701 milliers d'euros.

Dont provision sectorielle : 1 864 milliers d'euros et provision liée aux risques de crédit : 3 426 milliers d'euros.

(2) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 6 366 milliers d'euros.

Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises : 597 milliers d'euros.

(3) Dont 748 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(4) Dont 297 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

(5) Dont 6 366 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

 

Note 34. – Résultat net sur actifs immobilisés (en milliers d’euros).

 

Montant 2005

Montant 2004

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux provisions :

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

60

190

Reprises de provisions

 

 

Sur titres d'investissement

 

145

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

75

32

Dotation ou reprise nette aux provisions

 

 

Sur titres d'investissement

 

145

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

15

-158

Plus-values de cessions réalisées

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2

533

Moins-values de cessions réalisées

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

7

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

2

526

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2

526

Solde en perte ou en bénéfice

17

513

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

20

99

Moins-values de cession

83

11

Solde en perte ou en bénéfice

-63

88

* Résultat net sur actifs immobilisés

-46

601

 

Note 35. – Charges et produits exceptionnels.

Des dotations exceptionnelles aux provisions pour risques et charges :

— risque de déséquilibre du contrat épargne-logement : 14 349 milliers d’euros ;

— provisions collectives du risque de crédit : 52 201 milliers d’euros ;

— risques opérationnels : 132 milliers d’euros.

 

Charges et produits imputables à un exercice antérieur.

 

La Caisse Régionale Val de France n’a pas comptabilisé de charges et de produits imputables à l’exercice antérieur.

 

Note 36. – Impôt sur les bénéfices.

(en milliers d'euros)

2005

2004

Impôt sur les bénéfices

26 656

29 969

 

1) La charge fiscale réelle pour 2005 s’élève à 26 913 milliers d’euros en raison de :

— la reprise d’impôts différés sur plus-value de fusion et d’impôts différés relatifs à des opérations de leasing fiscaux pour un montant total de 248 milliers d’euros pour 2005 ;

— une régularisation de réintégration fiscale pour 9 milliers d’euros.

 

Autres informations.

Note 37. – Affectation des résultats.

 

(En milliers d'euros)

2005

Détermination du résultat à affecter

 

Bénéfice de l'exercice

44 152

Résultat à affecter

 

Affectation au Report à Nouveau

3 249

Affectation à la Réserve Légale

27 107

Dotation aux autres réserves

9 036

Intérêts des parts sociales et certificats coopératifs

 

Associés

4 760

 

Note 38. – Rapport de gestion.

Le rapport de gestion ainsi que le rapport joint prévu par la loi de Sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social : 1, rue Daniel Boutet à Chartres.

 

Note 39. – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

(En milliers d'euros)

Ernst & Young

KPMG

Audit :

 

 

Commissariat aux comptes, certification,

 

 

examen des comptes individuels et consolidés

84

67

Missions accessoires

21

4

    Sous-total

105

71

Autres prestations :

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

Technologie de l'information

 

 

Audit interne

 

 

Autres : à préciser si > 10% des honoraires d'audit

 

 

    Sous-total

 

 

    Total

105

71

 

Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31/12/05, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels.

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans les notes 2 de l’annexe concernant :

— Le changement de méthode lié à l’application de l’article 13 du règlement CRC n°2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière concernant l’actualisation des flux futurs de recouvrement relatifs au provisionnement des encours douteux et douteux compromis ;

— Le changement de méthode lié à l’application, par anticipation à compter du 1er janvier 2005, de l’article 6 du règlement n° 2005-03, concernant le calcul des décotes sur prêts restructurés ;

— Le changement de méthode lié à l’application, à partir du 1er janvier 2005, du règlement CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;

— Les principes retenus par votre établissement dans une optique de convergence avec le référentiel IFRS pour la comptabilisation des provisions collectives pour risques de crédit et des provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement.

 

II. Justification de nos appréciations.

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changement de méthodes comptables. — Ainsi qu’il est mentionné dans la note 2.A. de l’annexe, des changements de méthodes comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2005. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien fondé des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et de leur présentation.

 

Estimations comptables. — Comme indiquée dans la note 1.B et 2.1 de l’annexe, la Caisse Régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer les risques de non recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

 

La caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne logement. Nous avons revu le processus mis en oeuvre pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en annexe, a été établie selon une méthodologie commune au groupe Crédit agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 12 décembre 2005.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques.

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Paris-La Défense, le 14 mars 2006,

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG AUDIT ;

Ernst & Young Audit :

Département de KPMG SA :

 

Pascal BROUARD, Associé ;

Luc VALVERDE, Associé.

 

B.— Comptes consolidés.

1. – Préambule.

1.1. Cadre réglementaire.

L’Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n° 1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n° 1725/2003) portant application des normes comptables internationales, et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n° 2086/2004) permettant l’adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005) et du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005).

L’ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre 2004 (n° 2004/1382) permet aux entreprises d’opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu’elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l’ensemble des entités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France.

 

1.2. Transition aux normes internationales.

Dans le cadre de la préparation de la transition aux normes internationales, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France applique la recommandation émise par le Comité des Régulateurs de Valeurs Mobilières (CESR) du 30 décembre 2003, et reprise par la recommandation AMF du 6 juillet 2004 sur la transition aux normes IFRS. Cette dernière recommandation formule les conditions dans lesquelles les sociétés soumises aux normes internationales communiquent leurs informations financières pendant la période de transition.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France publie pour la première fois à compter du 31 décembre 2005 ses premiers états financiers IFRS conformément aux normes IAS/IFRS, telles qu’adoptées par l’Union Européenne.

 

1.3. Normes applicables et comparabilité.

Pour établir le bilan d’ouverture et les comptes annuels de l’exercice 2005, les seules règles comptables publiées au journal officiel de l’union européenne et applicables à la date de clôture ont été utilisées. En revanche, les normes et interprétations dont la date d’entrée en vigueur est postérieure à l’exercice 2005 n’ont pas été retenues.

Du fait de la mise en oeuvre à compter du 1er janvier 2005 des normes IAS 32, 39 sur les instruments financiers et IFRS 4 sur les passifs d’assurance, les états financiers concernant l’exercice 2004 sont présentés sans intégrer les impacts de ces normes. En conséquence, les actifs et passifs relatifs à l’activité d’assurance et les instruments financiers sont comptabilisés et évalués selon les règles françaises telles que décrites dans les principes et méthodes comptables présentés dans les états financiers 2004. Dans ces conditions, les paragraphes 8.1.5 et 8.1.7 ci-après ne s’appliquent pas aux données relatives à l’exercice 2004.

 

1.4. Format de présentation des états financiers.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n° 2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

2. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques.

2.1. Présentation juridique de l’entité.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital et personnels variables régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financiers relatifs au Crédit agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.

Siège social de la Caisse Régionale : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est immatriculée au RCS de Chartres sous le numéro 400 868 188 2001 D 90.

 

2.1.1. Informations relatives aux parties liées.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France dispose d’avances en comptes courants octroyés par ses Caisses Locales. L’encours au 31 décembre 2005 s’élève à 40 099 milliers d’euros.

 

2.1.2. Les faits caractéristiques.

Sur le premier semestre 2005, la Caisse Régionale de Crédit agricole Val de France a fait évoluer sa méthodologie de provisionnement en utilisant les informations issues du nouveau système développé pour la mise en oeuvre de Bâle II et fiabilisé au premier semestre 2005.

Ainsi ont été identifiés pour chacun des quatre grands secteurs sur lesquels intervient la Caisse Régionale (professionnels, entreprises, particuliers et agriculteurs), les encours de créances non douteuses ou compromises présentant les évolutions les plus dégradées depuis leur mise en place, auxquels ont été appliqués des probabilités de défaut et des taux de perte en cas de défaut issus du système Bâle II.

Au 31 décembre 2005 la provision base collective s’élève à 53 247 milliers d’euros.

En novembre 2004, les Caisses régionales ont conclu chacune avec la SAS Rue La Boétie une convention d’avance en compte courant. Ces conventions d’un montant global initial de 13 695 M€ ont été modifiées par avenant en juin 2005 et leur montant global a été porté à 20 016 M€.

En octobre 2005, la SAS Rue La Boétie a réalisé une augmentation de capital. Le montant souscrit a été déterminé sur la base de la participation de chaque Caisse régionale, suite aux appels de fonds réalisés entre novembre 2004 et septembre 2005 par la SAS Rue La Boétie.

Le prix d’émission a été fixé sur la base du prix utilisé par la SAS Miromesnil dans le cadre de la convention de liquidité. Sur cette base, le prix d’émission est ressorti à 23,83 €, libéré intégralement à la souscription soit 100% du nominal (2 €) + prime d’émission (21,83 €).

La Caisse Régionale Val de France a ainsi souscrit 694 937 actions, correspondant à un montant total de souscription de 16 560 348,71 €, libéré intégralement par compensation avec l’avance en compte courant consentie par Val de France. Les actions émises portent jouissance au 1er juillet 2005 et bénéficieront donc du versement du prochain dividende versé par la SAS Rue La Boétie.

 

2.2. Organigramme simplifié du groupe Crédit agricole.

Un groupe bancaire d’essence mutualiste.

L’organisation du Crédit agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives et banques régionales de plein exercice. Les Caisses Régionales via la SAS Rue La Boétie, contrôlent majoritairement le capital de Crédit agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

Crédit agricole S.A. en qualité d’organe central de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art 512-20) à la cohésion du réseau du groupe Crédit agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le compose, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. Crédit agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et les soixante et une Caisses Locales qui lui sont affiliées forment l’Entité Consolidante.

Les Caisses Locales détiennent 3 019 289 parts sociales de 10 Euros.

Crédit agricole SA détient 1 081 419 Certificats Coopératifs d’ Associés (CCA) soit 25 % du capital social.

 

2.3. Relations internes au Crédit agricole.

2.3.1. Mécanismes financiers internes.

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit agricole lui sont spécifiques.

Comptes ordinaires des Caisses Régionales. — Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit agricole - comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

Comptes et avances à terme. — Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d’avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.

Deux autres types d’avances sont à distinguer :

les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit agricole S.A.

Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales. — Les ressources d’origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit agricole S.A. — Les excédents peuvent être investis chez Crédit agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

Opérations en devises. — Crédit agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s’adressent à elle pour leurs opérations de change.

Comptes d’épargne à régime spécial. — Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A. — Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité. — Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

3. – Compte de résultat.

(En milliers d’euros)

Notes

31.12.2005

31.12.2004 (Hors 32 & 39)

+ Intérêts et produits assimilés

8.8.1

265 393

251 683

- Intérêts et charges assimilées

8.8.1

-167 477

-149 686

+ Commissions (produits)

8.8.2

83 546

78 107

- Commissions (charges)

8.8.2

- 8 733

-8 517

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

8.8.3

1 415

 

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

8.8.4

16 778

 

    Résultat sur opérations financières

 

 

15 574

Marge brute des sociétés d'assurance

 

 

 

+ Produits des autres activités

8.8.5

14 084

15 096

- Charges des autres activités

8.8.5

-665

-4 770

    Produit net bancaire

 

204 341

197 487

- Charges générales d'exploitation

8.8.6

-109 396

-106 441

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

8.8.7

-8 166

-7 657

    Résultat brut d’exploitation

 

86 779

83 389

- Coût du risque

8.8.8

-3 536

2 308

    Résultat d’exploitation

 

83 243

85 697

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

8.8.9

-63

88

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

    Résultat avant impôt

 

83 180

85 785

- Impôts sur les bénéfices

8.8.10

-24 180

-28 977

    Résultat net

 

59 000

56 808

        Résultat net – part du groupe

 

59 000

56 808

 

4. – Bilan actif.

(En milliers d'euros)

 

Notes

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 & IFRS 4

A1

Caisse, banques centrales, C.C. P.

8.9.1

57 745

57 441

A2

Actifs financiers a la juste valeur par résultat

8.9.2

16 423

 

A3

instruments dérivés de couverture

8.9.3

71 040

 

A4

Actifs financiers disponibles à la vente

8.9.4

607 327

 

A5

Prêts et créances sur les établissements de crédit

8.9.5.1

765 975

649 014

A6

Prêts et créances sur la clientèle

8.9.5.2

3 714 731

3 450 201

AA

Portefeuilles titres

8.9.8

 

546 310

A7

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

47 084

 

A8

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

8.9.9

134 049

 

A9

Actifs d'impôts courants

 

 

 

A10

Actifs d'impôts différés

8.9.11

73 999

31 527

A11

Comptes de régularisation et actifs divers

8.9.12

97 965

100 686

A12

Actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

A13

Immeubles de placement

8.9.13

137

139

A14

Immobilisations corporelles

8.9.14

49 800

50 530

A15

Immobilisations incorporelles

8.9.14

1 104

1 418

 

    Total de l'actif

 

5 637 379

4 887 266

 

5. – Bilan passif.

(En milliers d'euros)

 

Notes

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 & IFRS 4

P1

Banques centrales, C.C.P.

8.9.1

 

104

P2

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

8.9.2

506

 

P3

Instruments dérivés de couverture

8.9.3

57 809

 

P4

Dettes envers les établissements de crédit

8.9.7.1

3 012 581

2 724 913

P5

Dettes envers la clientèle

8.9.7.2

1 417 712

1 295 060

P6

Dettes représentées par un titre

8.9.10

31 229

23 698

P7

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

52 541

 

P8

Passifs d'impôts courants

 

2 596

11 072

P9

Passifs d'impôts différés

8.9.11

37 649

18 400

P10

Comptes de régularisation et passifs divers

8.9.12

64 114

90 351

P11

Dettes liées aux actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

P12

Provisions pour risques et charges

8.9.15

27 464

19 494

P13

Dettes subordonnées

8.9.10

23 088

23 728

P14

Capitaux propres

 

910 090

680 446

P15

Capitaux propres part du groupe

 

910 090

680 446

P16

Capital et réservés liées

 

220 274

217 821

P17

Réserves consolidées

 

420 718

405 771

P18

Gains ou pertes latents ou différés

 

210 098

46

P19

Résultat de l'exercice

 

59 000

56 808

 

    Total du passif

 

5 637 379

4 887 266

 

6. – Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d'Euros)

 

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Elimination des titres auto-detenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2003 Normes françaises

70 715

147 188

 

292 601

 

 

 

33 231

543 735

543 735

Incidence de l'adoption des normes IFRS (hors 32,39 & IFRS 4)

 

 

 

85 066

 

 

 

 

85 066

85 066

    Capitaux propres IFRS au 1er janvier 2004 (hors normes 32,39 & IFRS 4)

70 715

147 188

 

377 667

 

 

 

33 231

628 801

628 801

Variation de capital

-82

 

 

 

 

 

 

 

-82

-82

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation de résultat 2003

 

 

 

28 104

 

 

 

-28 104

 

 

Dividendes versés en 2004

 

 

 

 

 

 

 

-5 127

-5 127

-5 127

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31/12/2004

 

 

 

 

 

 

 

43 857

43 857

43 857

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

restructuration des lignes métier du groupe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de valeur (IAS 37) sur le résultat

 

 

 

 

 

 

 

12 951

12 951

12 951

Autres variations

 

 

 

 

 

46

 

 

46

46

    Capitaux propres IFRS au 31 décembre 2004 (hors normes 32,39 et IFRS 4)

70 633

147 188

 

405 771

 

46

 

56 808

680 446

680 446

Incidence de l'adoption des normes IFRS (32,39 & IFRS 4)

 

 

 

-36 458

 

173 872

 

 

137 414

137 414

    Capitaux propres au 1er janvier 2005

70 633

147 188

 

369 313

 

173 918

 

56 808

817 860

817 860

Augmentation de capital (2)

2 453

 

 

 

 

 

 

 

2 453

2 453

Affectation de résultat 2004

 

 

 

51 405

 

 

 

-51 405

 

 

Dividendes versés en 2005

 

 

 

 

 

 

 

-5 403

-5 403

-5 403

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

 

36 260

 

 

36 260

36 260

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

-80

 

 

-80

-80

Résultat au 31/12/2005

 

 

 

 

 

 

 

59 000

59 000

59 000

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Capitaux propres au 31 décembre 2005

73 086

147 188

 

420 718

 

210 098

 

59 000

910 090

910 090

(1) : Comprend les primes d'émission et la réserve légale de la société mère

(2) : Net des souscriptions et des remboursements de parts sociales des Caisses Locales

 

Les notes détaillant les incidences des normes IAS/IFRS au 01/01/2004 et au 01/01/2005 sont présentées dans le chapitre « Impacts de la conversion aux normes IAS/IFRS ».

 

7. – Tableau des flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et C.C.P., ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

 

2005

2004 hors 32-39 et IFRS 4

Résultat avant impôts

81 175

70 237

+ Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 774

7 082

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

+/- Dotations nettes aux provisions

-4 038

-257

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

62

-614

+/- (Produits)/charges des activités de financement

2 113

2 292

+/- Autres mouvements

3 235

4 652

    = Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

9 146

13 155

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

268 857

133 884

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-173 548

31 145

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

1 472

-25 632

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-22 511

646

- Impôts versés

-35 381

-19 508

    = Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

38 889

120 535

    Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

129 210

203 927

 

 

 

+/- Flux liés aux participations

-16 057

-2 564

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 791

-10 223

    Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-22 848

-12 787

 

 

 

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-4 645

-4 363

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-4 087

-7 225

    Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C )

-8 732

-11 588

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

    Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

97 630

179 552

 

 

 

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

411 567

232 015

    Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

57 337

51 595

    Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

354 230

180 420

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

509 197

411 567

    Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

57 745

57 337

    Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

451 542

354 230

        Variation de la trésorerie nette

97 630

179 552

 

8. – Principes et méthodes.

8.1. Principes et Méthodes comptables.

Les états financiers consolidés de la Caisse Régionale Val de France pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 comprennent la Caisse et ses Caisses Locales (l’ensemble désigné comme « le Groupe »). Par ailleurs, les états financiers ont été arrêtés par le conseil d’administration.

 

8.1.1. Règles spécifiques de première application (IFRS 1).

La norme IFRS 1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs états financiers selon les nouvelles normes, ceux-ci devant être préparés en appliquant les principes comptables IFRS en vigueur à la date de clôture de l’exercice.

Par principe, les normes s’appliquent de façon rétrospective aux périodes précédentes et donc au bilan d’ouverture. Cependant, la norme IFRS 1 prévoit des exemptions facultatives ou obligatoires à ce principe d’application rétrospective.

Les choix retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France concernant les exemptions facultatives sont les suivants :

— Utilisation de la juste valeur ou d’une réévaluation comme coût présumé des immobilisations au moment de la conversion : cette option peut s’appliquer à toute immobilisation corporelle, tout actif incorporel qui satisfait les critères de réévaluation, ou tout immeuble de placement évalué sur la base du coût.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a choisi de ne pas réévaluer ses immobilisations ;

— Contrats de location simple et de location financière : un premier adoptant peut déterminer si un accord conclu antérieurement et existant à la date de transition aux IFRS contient un contrat de location au sens de la norme IAS17. Ces dispositions transitoires prévues par l’IFRIC 4 n’ont pas été retenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

— Evaluation à la juste valeur des actifs financiers ou des passifs financiers lors de la comptabilisation initiale : selon la norme IAS 39, la constatation dès l’origine en résultat des marges sur les produits structurés et sur les instruments financiers complexes n’est possible qu’à la condition que ces instruments financiers puissent être évalués de manière fiable dès leur initiation. Dans le cas contraire, ces marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Val de France a décidé d’appliquer rétroactivement ces dispositions à tous les contrats en cours au 1er janvier 2005.

Précisions sur les impacts qui modifient les capitaux propres à l’ouverture :

— Toute correction de valeur qui aurait dû impacter le résultat si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées, est constitutive de capitaux propres non recyclables. Exemple : FRBG et provisions générales non reconnus, valorisation des dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture ;

— Toute correction de valeur qui aurait dû impacter les réserves de réévaluation IAS/IFRS si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées, est constitutive de capitaux propres à caractère variable. Exemple : réévaluation à la juste valeur des titres « disponibles à la vente », valorisation des dérivés en couverture de flux de trésorerie ;

— Tout résultat qui aurait dû être différé si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées est constitutif de capitaux propres à caractère amortissable. Exemple : étalement de certaines commissions.

 

8.1.2. Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40).

Le groupe Crédit agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

40 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Matériel spécialisé

2 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

8.1.3. Les avantages au personnel (IAS 19).

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociales, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

— les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

— les indemnités de fin de contrat de travail ;

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

8.1.3.1. Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

Le montant des engagements de la Caisse Régionale Val de France vis-à-vis des membres de son personnel ainsi que de ses mandataires sociaux, en ce qui concerne les indemnités et allocations en raison du départ à la retraite ou avantages similaires et la retraite chapeau sont pris en charge par PREDICA dans un contrat d’assurance.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan en « Provisions pour risques et charges ». Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, présents à la clôture de l’exercice, relevant de la nouvelle Convention Collective du groupe Crédit agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin de carrière figure sous la même rubrique « Provisions pour risques et charges ». Cette provision couvre le coût supplémentaire actualisé des différents accords de départ anticipés signés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis de bénéficier d’une dispense d’activité.

Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Les provisions figurent également au passif du bilan en « Provisions pour risques et charges ».

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

8.1.3.2. Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse régionale de Val de France étant celui de PREDICA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

8.1.4. Les paiements fondés sur des actions (IFRS 2).

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge correspondant à cet avantage, étant non significative au niveau du groupe, n’a pas été comptabilisée conformément aux dispositions IAS 8.

 

8.1.5. Les instruments financiers (IAS 32 et 39).

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2005 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables ».

 

8.1.5.1. Les titres.

8.1.5.1.1. Classification des titres à l’actif.

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

— Actifs financiers disponibles à la vente ;

— Placements détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances.

 

8.1.5.1.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option.

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

 

8.1.5.1.1.2. Placements détenus jusqu’à l’échéance.

La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

— ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

— ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a désignés comme des actifs disponibles à la vente ;

— ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

— la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

— la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

— la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

 

8.1.5.1.1.3. Titres du portefeuille « Prêts et créances ».

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés à revenus fixes ou déterminables.

Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

8.1.5.1.1.4. Actifs financiers disponibles à la vente.

La catégorie Disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en « Disponibles à la vente » sont les suivants :

— les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus ;

— les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat ;

— les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote/décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif ;

— en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres est extournée et comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette mais pas pour les instruments de capitaux propres. En revanche, pour ces derniers, la variation de juste valeur positive en cas de reprise est comptabilisée dans un compte de capitaux propres variables.

 

Taux d’impôt différé utilisé pour les actifs financiers disponibles à la vente au 31.12.2005.

 

Au 31.12.2005

Taux ID

Obligations et autres titres à revenu fixe

34,43%

Actions et autres titres à revenu variable

34,43%

Titres de participation non consolidés

 

Titres de participation (1)

0,00%

Autres titres détenus à long terme 

19,63%

(1) titres de participation pour lesquels aucune cession n’est prévue en 2006

 

8.1.5.1.2. Evaluation des titres.

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « Disponibles à la vente ».

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Toutefois, une information est fournie en annexe.

 

8.1.5.1.3. Dépréciation.

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en transaction.

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Sauf exception, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une provision. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où la dépréciation se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

8.1.5.1.4. Date d’enregistrement.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

8.1.5.1.5. Titres au passif (IAS 32).

8.1.5.1.5.1. Distinction dettes – capitaux propres.

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

— de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

— d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables,

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

En application de ces définitions, les parts sociales émises par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l’IAS 32 et de l’interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

 

8.1.5.2. L’activité de crédit.

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les avances accordées par Crédit agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit agricole S.A. n’a pas constitué de provision sur les avances aux Caisses Régionales.

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le groupe Crédit agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

Ainsi, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

Créances dépréciées :

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

— les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

— les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances dégradées non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises.

Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France par voie de dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de dépréciations figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Traitement des décotes et dépréciations. — La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.

Provisionnement du risque de crédit sur base collective. — Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des provisions sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les provisions sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux mais qui se sont dégradées depuis leur origination.

 

8.15.3. Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20).

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France accorde des prêts à taux réduits, fixés par l’Etat. En conséquence, celle-ci perçoit de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l’Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

8.1.5.4. Les passifs financiers.

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît deux catégories de passifs financiers :

— Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

— Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l’origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

8.1.5.5. Les produits de la collecte.

Les produits de la collecte sont enregistrés au niveau de CA sa (mécanismes financiers)

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée au 8.1.7.

 

8.1.5.6. Les instruments dérivés.

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

La comptabilité de couverture :

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France privilégie pour les relations de macro-couverture, une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée de façon partielle par l’Union Européenne. Cette macro-couverture vient couvrir les dépôts (DAV) et crédits. En conséquence les éléments d’actifs et de passifs à taux fixe couverts sont réévalués au bilan à leur juste valeur pour le risque de taux couvert.

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

— le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

— séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

— les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

8.1.5.7. Garanties financières et engagements de financement.

Les garanties financières répondent à la définition d’un contrat d’assurance lorsqu’elles prévoient des paiements spécifiques à effectuer pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance en vertu d’un instrument de dette.

Ces garanties financières, en application de la norme IFRS 4, demeurent évaluées conformément aux normes françaises, en attendant un complément normatif qui devrait parfaire le dispositif actuel. Ces garanties font donc l’objet d’une provision au passif en cas de sortie de ressource probable.

En revanche, les contrats de garanties financières qui prévoient des paiements en réponse aux variations d’une variable financière (prix, notation ou indice de crédit, etc.) ou d’une variable non financière, à condition que dans ce cas la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, entrent dans le champ d’application d’IAS 39. Ces garanties sont traitées comme des instruments dérivés.

Les engagements de financement qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

8.1.5.8. Décomptabilisation des instruments financiers.

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et

— lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

8.1.6. Les impôts différés (IAS 12).

Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés sur l’ensemble des différences temporaires observées entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale.

Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la constatation d’impôt différé :

— la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable ;

— les différences temporelles liées à des participations dans des filiales dans la mesure où elles ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible.

 

8.1.7. Les provisions pour risques et charges (IAS 37,19).

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a constitué des provisions pour risques et charges qui couvrent notamment :

— les risques opérationnels ;

— les engagements sociaux ;

— les risques d’exécution des engagements par signature ;

— les litiges et garanties de passif ;

— les risques fiscaux ;

— les risques liés à l’épargne logement.

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée selon une méthodologie développée au niveau du groupe, par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision ont été établies en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 20 décembre 2005.

 

8.1.8. Les contrats de location (IAS 17).

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

8.1.9. Les opérations en devises (IAS 21).

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de présentation du groupe Crédit agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

— les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

— les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

8.2. Les principes et méthode de consolidation (IAS 27, 28, 31).

8.2.1. Périmètre de consolidation.

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et ceux de toutes les sociétés dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

En application de ces principes généraux, tels que définis par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.

En particulier, le caractère significatif d’une société est présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :

— le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres ;

— la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

 

8.2.2. La consolidation des Caisses Régionales.

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s’inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l’Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit agricole S.A., dont le rôle d’organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d’intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et les Caisses locales de Crédit agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d’un siècle, le socle du groupe Crédit agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit agricole de Val de France représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C’est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France et des Caisses Locales de Crédit agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes sont constitués de l’agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

8.2.3. Les notions de contrôle.

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu’elles n’entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, détenant la moitié ou moins de la moitié des droits de vote d’une entité dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

Les exclusions du périmètre de consolidation. — Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

8.2.4. Les méthodes de consolidation.

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

— l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

— l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France ;

— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable ou pour les entités sous contrôle conjoint. Lorsqu’une entité sous contrôle conjoint est mise en équivalence, l’information est communiquée en annexe.

L’intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d’actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

8.2.5. Retraitements et éliminations.

Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe Val de France est éliminé ; particulièrement les comptes courants bloqués des Caisses locales qui s’élèvent à 40 099 milliers d’euros, les comptes courants ordinaires à 8 973 milliers d’euros, ainsi que les intérêts aux parts sociales versés par la Caisse régionale aux Caisses locales qui lui sont affiliées pour un montant de 1 313 milliers d’euros.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées. Toutefois, les moins-values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

8.3. Jugements et estimations utilisés dans la préparation des états financiers.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2005 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quand à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

— les activités des marchés nationaux et internationaux ;

— les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

— la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

— les modifications de la réglementation ou de la législation,

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— Instruments financiers évalués à leur juste valeur.

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera retenue.

Il arrive cependant que des marges constatées à l’origine sur certains produits structurés et instruments financiers complexes soient établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Dans ce cas particulier, les marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, la marge résiduelle est constatée en résultat.

— Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs.

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

— Provisions pour créances dépréciées.

La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

La Caisse Régionale Val de France a également constaté à l’actif de son bilan des provisions sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement. Ces dernières visent à couvrir des risques sur les encours de créances saines présentant les évolutions les plus dégradées. Concernant ce provisionnement sur base collective, la Caisse Régionale Val de France, s’appuie sur les nouveaux outils de mesure du risque Bâle II, utilisés dans le cadre de l’établissement des ratios prudentiels.

— Provisions pour risques et charges.

L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peuvent également faire l’objet d’estimations. Il en est ainsi de la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la direction.

— Constatation d’actif d’impôt différé.

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

8.4. Impacts de la conversion aux normes IAS / IFRS.

8.4.1. Impacts sur les capitaux propres d’ouvertures au 1 janvier 2004 (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4).

 

 

01-janv-04

Impacts sur Capitaux Propres Non Recyclables

85 066

FRBG & Provisions pour risques et charges (IAS 37)

82 745

Impôts différés (IAS 12)

4 319

Actions Propres (IFRS 2) 

0

Subventions (IAS 20) 

0

Autres(*)

-1 998

Impacts sur Capitaux Recyclables

0

Titres 

0

    Impacts IAS/IFRS hors normes 32, 39 & IFRS 4

85 066

(*) Impact changement de méthode comptable sur les engagements sociaux.

 

8.4.2. Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS au 31/12/2004 (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4).

Les chiffres présentés sont établis conformément au corps de normes IFRS adopté par l’Union Européenne au 31 décembre 2005.

Dans ce cadre, la date de première application réglementaire de l’ensemble des normes, à l’exception des normes IAS 32 et 39 et IFRS 4, est le 1er janvier 2004.

Du fait de l’adoption des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4 au 1er janvier 2005, l’impact résultant de leur application n’est présenté que sur les capitaux propres et le bilan d’ouverture au 1er janvier 2005.

 

Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS au 31/12/2004 (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

en K€

Normes Françaises 31/12/2004

Reclassements IFRS

Impacts résultats

Normes IFRS 31/12/2004 (hors IAS 32, 39 et IFRS 4)

Produit net bancaire

198 645

-1 158

0

197 487

Charges générales d'exploitation (-)

-106 441

 

 

-106 441

Dotations / Reprises sur amortissement et provisions des immobilisations d'exploitation (+/-)

-7 657

 

 

-7 657

    Résultat brut d'exploitation

84 547

-1 158

0

83 389

Coût du risque (-)

-10 643

 

12 951

2 308

    Résultat d'exploitation

73 904

-1 158

12 951

85 697

Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence (+/-)

 

 

 

0

Gains ou pertes sur autres actifs (+/-)

88

 

 

88

Coûts liés au rapprochement

 

 

 

0

Résultat exceptionnel

-1 158

1 158

 

0

Variation de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Reprise des fonds pour risques bancaires généraux

 

 

 

0

    Résultat avant impôts

72 834

0

12 951

85 785

Impôt sur le résultat

-28 977

 

 

-28 977

    Résultat net de l'exercice

43 857

0

12 951

56 808

Intérêts minoritaires (+/-)

 

 

 

0

    Résultat net - part du groupe

43 857

0

12 951

56 808

 

— Le reclassement de 1 158 milliers d’euros correspond au résultat exceptionnel reclassé en charges bancaires.

— L’impact résultat de 12 951 milliers d’euros correspond aux dotations FRBG passées en normes françaises et non en IFRS.

 

8.4.3. Impacts sur les capitaux propres part du groupe au 01 janvier 2005.

 

Impacts sur les Capitaux propres part du groupe des normes IAS 32, 39 & IFRS 4 au 01/01/05

 

Impacts nets d'impôts en K€

 

Impacts sur Capitaux Propres Non Recyclables

-36 458

FRBG & Provisions pour risques et charges (IAS 39)

-54 069

Réévaluation des titres : classification en trading, dépréciation durable (IAS 39)

645

Réévaluation des dérivés (IAS 39)

 

Couverture de juste valeur (IAS 39)

0

Impôts différés (IAS 12)

18 926

Actions propres et stocks options (IFRS 2 - IAS 32)

 

Autres (*)

-1 960

Impacts sur Capitaux Propres Variables

173 872

Titres disponibles à la vente (IAS 39)

174 071

Micro couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

-199

Macro couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

0

Impacts sur Capitaux Propres Amortissables

0

Day one profit (IAS 39)

0

Commissions (IAS 39)

0

Provisions sur risque de crédit - Actualisation (IAS 39)

0

Autres impacts

0

Quote-part des impacts IAS/IFRS des sociétés mises en équivalence

0

Impacts IAS/IFRS des normes IAS 32, 39 & IFRS 4 au 01/01/05

137 414

(*) Dont -3 249 K€ lié au changement de méthode comptable CRC 2003-03 article 13 et 1 135 K€ d'impôts différés

 

8.4.4. Transition du bilan au 31 décembre 2004 et au 01 janvier 2005.

 

Actif (M€)

31/12/2004 Normes françaises

Transition aux normes IAS/IFRS (hors normes

IAS 32, 39 et IFRS 4)

31/12/2004 Normes IAS/IFRS Hors IAS 32, 39 et IFRS 4

Transition aux normes IAS/IFRS (des normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

01/01/2005 référentiel IAS/IFRS y compris IAS 32-39 et IFRS 4

Reclas- sements IFRS

Impacts IFRS

Reclas- sements IFRS

Impacts IFRS

Caisses, Banques centrales, C.C.P.

57 441

 

 

57 441

 

 

57 441

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

0

13 168

750

13 918

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

0

 

52 284

52 284

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

399 717

174 661

574 378

Prêts et créances sur établissements de crédit

649 014

 

 

649 014

 

 

649 014

- dont opérations internes au Crédit agricole

 

 

 

0

 

 

0

Prêts et créances sur le clientèle

3 450 201

 

 

3 450 201

17 196

-54 807

3 412 590

- dont opérations de crédit Bail internes au Crédit agricole

 

 

 

0

 

 

0

Portefeuille Titres

307 651

238 659

 

546 310

-546 310

 

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

0

 

 

0

- Opérations sur titres

 

 

 

0

 

 

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

0

 

38 036

38 036

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

0

116 454

119

116 573

Actifs d'impôts courant

 

 

 

0

 

 

0

Actifs d'impôts différés

 

31 527

 

31 527

 

33 958

65 485

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

0

 

 

0

Placement des entreprises d'assurance

 

 

 

0

 

 

0

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

236 456

-236 456

 

0

 

 

0

Titres mis en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

Immeubles de placement

 

139

 

139

 

 

139

Immobilisations corporelles et incorporelles

52 527

-579

 

51 948

 

 

51 948

Ecarts d'acquisition

 

 

 

0

 

 

0

Comptes de régularisation et actifs divers

111 344

-10 658

 

100 686

-15

 

100 671

    Total

4 864 634

22 632

0

4 887 266

210

245 001

5 132 477

 

Le Portefeuille Titres d'un montant de 546 310 milliers d'euros se ventile sur les différents portefeuilles normes IAS. Le montant de 210 milliers d'euros concerne le réajustement d'amortissement des primes et décotes de linéaire en actuariel.

 

 

Passif (M€)

 

31/12/2004 Normes françaises

Transition aux normes IAS/IFRS (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

31/12/2004 Normes IAS/IFRS Hors IAS 32, 39 et IFRS 4

Transition aux normes IAS/IFRS (des normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

01/01/2005 référentiel IAS/IFRS y compris 32-39 et IFRS 4

Reclassements IFRS

Impacts IFRS

Reclassements IFRS

Impacts IFRS

Caisses, Banques centrales, C.C.P.

104

 

 

104

 

 

104

Passifs à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

-16

196

180

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

16

39 094

39 110

Dettes envers les établissements de crédit

2 724 913

 

 

2 724 913

 

 

2 724 913

- dont opérations internes au Crédit agricole

 

 

 

0

 

 

0

Comptes créditeurs de la clientèle

1 295 385

-325

 

1 295 060

 

2 694

1 297 754

Dettes représentées par un titre

23 698

 

 

23 698

 

 

23 698

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

0

 

49 481

49 481

Passifs d'impôt courant

 

11 072

 

11 072

 

 

11 072

Passifs d'impôt différé

 

476

17 924

18 400

 

14 215

32 615

Comptes de régularisation et passifs divers

101 099

-10 748

 

90 351

-15

 

90 336

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

0

 

 

0

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

0

 

 

0

Provisions pour risque et charges

7 145

108 177

-95 828

19 494

 

2 132

21 626

Dettes subordonnées

23 728

 

 

23 728

 

 

23 728

Fonds pour risques bancaires généraux

108 177

-108 177

 

0

 

 

0

Capitaux propres part du groupe

580 385

 

100 061

680 446

 

137 414

817 860

* résultat de la période

43 857

 

12 951

56 808

 

 

56 808

*réserves consolidées

536 528

 

87 110

623 638

 

137 414

761 052

    Total

4 864 634

475

22 157

4 887 266

-15

245 226

5 132 477

Les Fonds pour risques bancaires généraux d'un montant de 108 177 non documentés sont reclassés en risques et charges.

 

Nature des retraitements et explication des principaux impacts IFRS

FRBG et autres provisions de passif (IAS 30, 37 et 39)

Traitement IAS/IFRS :

Les risques couverts par les FRBG documentés au sens IAS sont reclassés en provisions (exemple : risque épargne-logement).

Les FRBG antérieurement constitués et qui ne répondent pas à la définition d’un passif ou d’un risque au sens IAS sont définitivement inscrits en réserves consolidées (exemple : risque de taux).

L’application de la norme IAS 39 a conduit à modifier les méthodes de calcul du risque épargne logement.

 

Impact IAS/IFRS :

Impacts capitaux propres part du Groupe au 01/01/2004 : L’impact IFRS (hors normes 32,39 & IFRS 4) s’élève à 87 064 K€ se décomposant de la manière suivante :

— FRBG et Provisions pour Risques et Charges : 82 745 K€ soit :

- FRBG propre assureur : 762 K€

- FRBG remboursements anticipés : 7 426 K€

- FRBG Général Crédit : 53 683 K€

- FRBG risque de taux : 13 185 K€

- FRBG Risque de taux sur DAT Boosté : 1 948 K€

— Impôts différés : 4 319 K€ (cf. le paragraphe Impôts différés)

 

Impacts capitaux propres part du Groupe au 01/01/2005 : L’impact IFRS des normes 32,39 & IFRS 4 s’élève à 136 681 K€ se décomposant principalement de la manière suivante :

— FRBG et Provisions pour Risques et Charges : - 54 069 K€ correspondant à :

-  - 52 201 K€ d’impact IAS 39 ( provisions collectives classées en moins de l’actif au 01/01/2005)

-  - 2 000 K€ d’impact lié au changement du calcul du risque de l’Epargne Logement

-  + 132 K€ lié à la dotation sur le FRBG risque opérationnel non documenté

— Réévaluation des titres : classification en trading, dépréciation durable : 645 K€

— Impôts différés : 18 926 K€ (cf. le paragraphe Impôts Différés )

— Autres impacts : - 2 048 K€ constitués par :

-- 3 249 K€ lié au changement de méthode comptable CRC 2002-03 article 13

- 1 135 K€ d’impôts différés (cf. le paragraphe Impôts Différés )

- 66 K€ de divers

 

Impacts résultat net part du groupe 31/12/2004 : Variation sur l’exercice 2004 du FRBG non reconnus : + 12 951 K€

Portefeuilles titres (IAS 39).

Impact IAS/IFRS :

Impacts capitaux propres part du Groupe 01/01/2005 : Réévaluation des titres disponibles à la vente : 173 872 K€ dont :

— Titres de participation : + 164 835 K€ brut d’impôts différés (dont titres SAS La Boétie + 162 882 K€)

— Titres détenus à long terme : + 146 K€.

— Titres de placement : + 9 099 K€ + impact impôt différé de 46 K€

 

Impacts Bilan au 01/01/2005 : Eclatement du portefeuille de titres en normes françaises dans les différentes catégories IAS (actifs disponibles à la vente, actifs financiers à la juste valeur, et prêts et créances) :

— Titres à la juste valeur sur option : 13 153 K€ (dont titres de placement : 8 044 K€ et titres d’investissement : 5 109 K€).

— Titres disponibles à la vente : 399 717 K€ (dont titres de placement : 175 801 K€ et titres de participation : 223 916 K€).

— Titres détenus jusqu’à l’échéance : 116 454 K€ (titres d’investissement).

— Prêts et Créances : 17 196 K€ (dont titres de placement : 2 243 K€ et avances titres de participation : 14 953 K€).

 

Dérivés de transaction (IAS 39).

Impact IAS/IFRS :

Impacts Bilan au 01/01/2005 :

Actifs financiers à la juste valeur : + 750 k€

— Valorisation des BMTN hybrides reclassés sur option : + 570 K€

— Valorisation des swaps clients positifs : + 180 K€

Passifs à la juste valeur : + 180 K€

— Valorisation des swaps clients négatifs : + 180 K€

 

Dérivés et micro-couverture de juste valeur (IAS 39).

Impact IAS/IFRS :

Impacts Bilan au 01/01/2005 :

A l’actif :

— impact de la variation de juste valeur des dérivés de micro-couverture sur les crédits micro-couverts : + 2 694 K€

Au passif :

— réévaluation à leur juste valeur des dérivés de micro-couverture négatifs : + 950 K€

 

Dérivés et macro-couverture (IAS 39 – carve-out).

Impacts Bilan au 01/01/2005 :

A l’actif :

— réévaluation à leur juste valeur des dérivés de macro couverture positifs : + 49 590 K€

— réévaluation à la juste valeur des actifs macro-couverts : + 38 036 K€

Au passif :

— réévaluation à leur juste valeur des dérivés de couverture négatifs : + 38 144 K€

— réévaluation à la juste valeur des passifs macro-couverts : + 49 481 K€

 

Produits nets des commissions, taux d’intérêt effectif (IAS 18 – IAS 39).

Traitement IAS/IFRS : L’évaluation initiale des crédits est faite à la juste valeur et la comptabilisation ultérieure est réalisée au coût amorti en utilisant le taux d’intérêt effectif (TIE).

Concernant la Caisse Régionale Val de France, la prise en compte de l’étalement dans le temps des coûts et produits de transaction au sein du TIE n’est pas jugée comme ayant un impact significatif sur le résultat.

 

Impact IAS/IFRS : Impacts capitaux propres part du Groupe 01/01/2005 : impact non significatif.

 

Provisions pour risques de crédit (IAS 39).

Traitement Normes Françaises & IAS/IFRS au 01/01/2005 : Les provisions sur base individuelle sont constituées dès qu’il existe un indice objectif de dépréciation. Leur évaluation est effectuée à partir d’échéanciers de flux futurs estimés nets de garanties et actualisés en utilisant le taux d’origine du crédit (TIE). C’est également le cas lors des restructurations de crédit.

Les provisions sur base collective couvrent les créances non douteuses dégradées. La Caisse Régionale s’appuie pour évaluer ces provisions sur les nouveaux outils de mesure du risque Bâle II.

 

Impact IAS/IFRS :

Les impôts différés (IAS 12).

Traitement IAS/IFRS :

L’inscription en provisions d’une partie des FRBG conduit à la constatation d’un impôt différé actif sur ces provisions.

 

Impact IAS/IFRS : L’impact d’impôts différés au 01/01/2004 s’élève à 4 319 K€ et concerne le FRBG lié au risque sur l’Epargne Logement classé en provisions pour risques et charges pour un montant de 12 348 K€.

 

L’impact d’impôts différés au 01/01/2005 s’élève à 18 926 K€ et se décompose comme suit :

— 18 234 K€ lié à la provision collective des crédits documentés de 52 201 K€ ;

— 692 K€ lié à la dotation nette de la provision sur le risque Epargne Logement.

 

8.5. Périmètre de consolidation.

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2005 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

8.5.1. Evolutions du périmètre.

8.5.1.1. Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2005.

Néant.

 

8.5.2. Participations

8.5.2.1. Les participations non consolidées.

Détail des participations non consolidées :

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

SAS La Boétie

405 663

2,11

196 503

2,11

Autres

30 818

 

27 414

 

    Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)

436 481

 

223 917

 

(1) Dont 37K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

 

8.6. La gestion des risques financiers et politique de couverture.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France met en oeuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de contrepartie, de marché, de placement et d’investissement, de taux d’intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. Les principaux facteurs de risques auxquels est exposée la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France font l’objet d’un suivi particulier. En outre, les principales expositions en matière de risques crédit bénéficient d’un mécanisme de contre garantie interne au Groupe.

Ainsi, pour chacun des facteurs de risque identifié, il existe un dispositif de limites qui comporte :

— des limites globales, formalisées sous la forme de Politique Risque, de règles de division des risques, d’engagements par filière, par pays, par facteur de risque de marché, etc. Ces limites, établies en référence aux fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, ont été validées par l’organe exécutif et présentées à l’organe délibérant ;

— des limites opérationnelles (contreparties, groupe de contreparties) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base d’analyse formalisées, notations, délégations, double regard (double lecture et double signature) lorsqu’elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le justifiant.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c’est-à-dire en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan et hors bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l’ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.

Ces mesures sont complétées d’une évaluation régulière basée sur des « scénaris catastrophes » appliqués aux expositions réelles et aux limites.

Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un examen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par une revue trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les affaires sensibles, et par révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l’objet d’un examen trimestriel au regard de la réglementation en vigueur. Il s’agit notamment des créances douteuses . L’adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée trimestriellement par le comité de surveillance des risques.

Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés : Directeur financier, Directeur des risques. En cas d’anomalies marquantes et importantes le Directeur Général est informé.

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est assuré par les directions Financière et du Risque qui sont rattachées au Directeur Général et qui ont pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

8.6.1. Risque de crédit et de contrepartie.

Le risque de crédit et de contrepartie désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière.

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées une Caisse Régionale, présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit agricole S.A.

Après examen, au sein d’un comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours.

Le montant des dossiers au 31 décembre 2005 avec Foncaris s’élèvent à 63 831 milliers d’euros garantis à hauteur de 50 % par Foncaris.

Les tableaux ci-dessous présentent l’exposition des prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

 

Concentrations par agents économiques.

— Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004

Hors 32-39 et IFRS 4

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compro mis

Provisions / encours douteux compro mis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

396 390

35

 

15

15

396 375

386 333

49

19

 

 

386 314

Institutions financières

781 891

3

3

 

 

781 888

649 014

 

 

 

 

649 014

Particuliers et professionnels

2 820 309

40 004

20 101

35 203

27 979

2 772 229

2 636 781

39 783

21 329

46 732

35 935

2 579 517

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

577 240

10 187

6 339

16 713

16 435

554 466

509 565

42 888

11 620

17 986

17 903

480 042

Collectivités publiques

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Autres agents économiques

5 111

28

17

75

74

5 020

4 922

964

484

112

110

4 328

    Total (1)

4 580 941

50 257

26 460

52 006

44 503

4 509 978

4 186 615

83 684

33 452

64 830

53 948

4 099 215

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

25 839

 

 

 

 

 

 

Provisions collectives et sectorielle

 

 

 

 

 

55 111

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

4 480 706

 

 

 

 

 

4 099 215

(1) dont créances rattachées et provisions sur créances rattachées au 31/12/2004

 

— Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Engagements de financement en faveur de la clientèle :

 

 

Particuliers et autres professionnels

223 021

722 728

Agriculteurs

 

 

Sociétés financières

 

 

Entreprises

85 870

91 527

Collectivités publiques

3 331

2 385

Autres agents économiques

499

113

    Total

312 721

824 127

Engagements de garantie en faveur de la clientèle :

 

 

Particuliers et autres professionnels

8 735

7 625

Sociétés financières

32 852

32 180

Entreprises

31 152

27 692

Collectivités publiques

494

 

Autres agents économiques

2 709

429

    Total

75 942

67 926

 

— Dettes envers la clientèle par agent économique.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Etat, Administrations et collectivités publiques

1 759

4 100

Institutions financières

16 762

102

Particuliers et professionnels

1 137 059

1 032 695

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

261 514

257 438

    Total

1 417 094

1 294 335

Dettes rattachées

618

725

    Valeur au bilan

1 417 712

1 295 060

 

Concentrations par zone géographique.

— Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique.

 

En KEUR

31.12.2005

    Total

 

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Encours brut

dont encours douteux

Provisions sur encours douteux

Encours brut

dont encours douteux

Provisions sur encours douteux

Total

France (y compris DOM-TOM)

762 031

 

 

762 031

645 381

 

 

645 381

Autres pays de l'UE

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres pays d'Europe

 

 

 

0

 

 

 

0

Amérique du Nord

 

 

 

0

 

 

 

0

Amériques Centrale et du Sud

 

 

 

0

 

 

 

0

Afrique et Moyen Orient

 

 

 

0

 

 

 

0

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

0

 

 

 

0

Japon

 

 

 

0

 

 

 

0

    Total

762 031

0

0

762 031

645 381

0

0

645 381

Créances rattachées nettes

 

 

 

3 944

 

 

 

3 633

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

765 975

 

 

 

649 014

 

— Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

3 818 910

50 257

26 460

52 006

44 503

3 747 947

3 507 555

83 273

33 041

57 130

46 248

3 428 266

Autres pays de l'UE

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Amérique du Nord

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Amériques Centrale et du Sud

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Afrique et Moyen Orient

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Japon

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

    Total

3 818 910

50 257

26 460

52 006

44 503

3 747 947

3 507 555

83 273

33 041

57 130

46 248

3 428 266

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

21 895

 

 

 

 

 

21 935

Provisions collectives

 

 

 

 

 

55 111

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

3 714 731

 

 

 

 

 

3 450 201

 

— Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Engagements de financement en faveur de la clientèle :

 

 

France (y compris DOM-TOM)

312 721

824 127

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

    Total

312 721

824 127

Engagements de garantie en faveur de la clientèle :

 

 

France (y compris DOM-TOM)

75 942

67 926

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

    Total

75 942

67 926

 

— Dettes envers la clientèle par zone géographique.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

France (y compris DOM-TOM)

1 417 094

1 294 335

Autres pays de l'UE

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

    Total

1 417 094

1 294 335

Dettes rattachées

618

725

    Valeur au bilan

1 417 712

1 295 060

 

8.6.2. Risque de marchés.

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

La Caisse Régionale Val de France intervient sur les marchés financiers pour son compte propre (gestion des excédents de fonds propres et de trésorerie), et pour le compte de la clientèle.

Ces opérations sont effectuées par les opérateurs de l’unité Gestion Financière (Direction Financière).

Ces opérations sont réalisées dans le respect d’un triple cadre réglementaire :

— Règles publiées par la Commission Bancaire ;

— Règles financières internes propres au groupe Crédit agricole ;

— Procédures internes à la Caisse Régionale.

La gestion des risques de marché repose sur un dispositif de surveillance interne, qui prévoit notamment :

— L’enregistrement comptable et la valorisation quotidienne des opérations de marchés ;

— La simulation d’un scénario « catastrophe » ;

— La fixation et le suivi de limites internes de pertes maximales validées par le Comité Financier et le conseil d’administration.

— Ces limites s’appliquent au risque global encouru sur les activités suivantes :

- portefeuille de négociation ;

- de titres de placement.

Afin de prévenir l’atteinte des limites globales de pertes maximales, des règles internes sont mises en place (reporting mensuel à la Direction Générale, au Responsable du Contrôle Interne et au conseil d’administration, suivi quotidien des positions).

 

8.6.2.1. Risques de taux.

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt.

 

— Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

21 278

 

 

21 278

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

0

0

0

0

0

Taux fixe

0

21 278

0

0

21 278

0

Taux variable

0

0

0

0

0

0

(Total en principal , hors dettes rattachées non ventilables)

 

— Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle.

 

En KEUR

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total Encours notionnel

1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

124 740

631 341

1 525 532

2 281 613

Futures

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

124 084

628 953

1 525 532

2 278 569

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

656

2 388

 

3 044

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

3 478

 

 

3 478

Opérations fermes de change

 

 

 

3 478

 

 

3 478

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

    Sous total

 

 

 

124 740

631 341

1 525 532

2 281 613

Opérations de change à terme

 

 

 

3 478

 

 

3 478

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

128 218

631 341

1 525 532

2 285 091

Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses ou au cumul des achats ou ventes de contrats

NB : Les montants ventilés sont établis à partir des engagements notionnels sur instruments financiers à terme

 

— Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle.

 

En KEUR

31.12.2004 Hors normes 32-39 et IFRS 4

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total Encours notionnel

1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

255 488

560 311

1 245 578

2 061 377

Futures

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

255 488

559 675

1 242 156

2 057 319

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

636

3 422

4 058

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

175

0

0

175

Opérations fermes de change

 

 

 

175

 

 

175

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

    Sous total

0

0

0

255 488

560 311

1 245 578

2 061 377

Opérations de change à terme

 

 

 

175

 

 

175

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

255 663

560 311

1 245 578

2 061 552

Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses ou au cumul des achats ou ventes de contrats

NB : Les montants ventilés sont établis à partir des engagements notionnels sur instruments financiers à terme

 

8.6.3. Risque de liquidité et de financement.

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

— le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité ;

— l’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité ;

— l’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

Le coefficient de liquidité a pour objet de s’assurer, à tout moment, que les établissements bancaires peuvent honorer leurs règlements dans le mois à venir.

Le coefficient de liquidité est le rapport entre :

— les liquidités à un mois au numérateur ;

— les exigibilités à un mois au dénominateur.

Calculé le dernier jour du mois, il doit être au minimum de 100%.

Au 31 décembre 2005, le coefficient de liquidité du Crédit agricole Val de France s’établit à 349 %.

 

— Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

3 mois

> 3 mois à < 1 an

> 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

3 mois

> 3 mois à < 1 an

> 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (dont opérations internes au CA)

 

521679

 

65 316

28 686

146 350

762 031

380 209

56 611

101 712

106 850

645 382

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont crédit-bail)

480 559

465 592

1 468 439

1 404 320

3 818 910

427 547

451 070

1 384 980

1 243 676

3 507 273

    Total

1 002 238

530 908

1 497 125

1 550 670

4 580 941

807 756

507 681

1 486 692

1 350 526

4 152 655

Créances rattachées

 

 

 

 

33 083

 

 

 

 

33 961

Provisions

 

 

 

 

133 318

 

 

 

 

87 400

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

4 480 706

 

 

 

 

4 099 216

 

— Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

3 mois

> 3 mois à < 1 an

> 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

3 mois

> 3 mois à < 1 an

> 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

 

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au CA)

 

414 806

737 218

1 045 884

810 136

3 008 044

403 359

677 866

890 738

751 348

2 723 311

Dettes envers la clientèle

1 382 268

30 300

2 406

2 120

1 417 094

1 168 470

24 305

101 560

 

1 294 335

    Total

1 797 074

767 518

1 048 290

812 256

4 425 138

1 571 829

702 171

992 298

751 348

4 017 646

Dettes Rattachées

 

 

 

 

5 155

 

 

 

 

2 327

    Valeur au bilan

 

 

 

 

4 430 293

 

 

 

 

4 019 973

 

— Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée résiduelle.

 

En KEUR

31.12.2005

3 mois

> 3 mois à < 1 an

> 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

Bons de caisse

742

390

 

 

1 132

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

25 502

4 490

 

 

29 992

Émis en France

25 502

4 490

 

 

 

Émis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

    Total

26 244

4 880

0

0

31 124

Dettes rattachées

 

 

 

 

105

Valeur au bilan

 

 

 

 

31 229

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

21 278

21 278

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

1 524

 

1 524

    Total

0

0

1 524

21 278

22 802

Dettes rattachées

 

 

 

 

286

    Valeur au bilan

 

 

 

 

23 088

 

En KEUR

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

3 mois

> 3 mois à < 1 an

> 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

Bons de caisse

857

322

 

 

1 179

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

20 774

1 685

 

 

22 459

Émis en France

20 774

1 685

 

 

 

Émis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

    Total

21 631

2 007

0

0

23 638

Dettes rattachées

 

 

 

 

60

Valeur au bilan

 

 

 

 

23 698

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

21 269

21 269

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

2 134

2 134

    Total

0

0

0

23 403

23 403

Dettes rattachées 

 

 

 

 

325

    Valeur au bilan

 

 

 

 

23 728

 

8.6.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change.

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

— de couverture de valeur ;

— de couverture de résultats futurs ;

— de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur. — Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l’élément couvert, de l’instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés.

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture.

 

— Instruments dérivés de couverture.

 

En K EUR

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de couverture de juste valeur

71 040

57 583

 

Instruments dérivés de taux d'intérêt

71 040

57 583

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

Autres instruments dérivés

 

 

 

Instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie

0

226

 

Instruments dérivés de taux d'intérêt

 

226

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

Autres instruments dérivés

 

 

 

    Total instruments dérivés de couverture

71 040

57 809

 

 

En KEUR

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de couverture :

 

 

 

Micro-couverture

2 183

1 000

 

Dont couverture de juste valeur

2 183

774

 

Dont couverture de flux de trésorerie

 

226

 

Dont couverture d’investissements nets à l’étranger

 

 

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de juste valeur)

 

 

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de flux trésorerie)

 

 

 

    Total instruments dérivés de couverture

2 183

1 000

 

 

8.7. Autres risques.

Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la rubrique « Provisions pour risques et charges ».

 

8.7.1. Risques opérationnels.

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un évènement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

En 2005, le groupe Crédit agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

8.7.2. Risques juridiques.

Au 31 décembre 2005, il n’existe aucun fait exceptionnel ou litige susceptible d’avoir une incidence significative sur la situation financière, l’activité, les résultats ou le patrimoine de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France.

Les principales procédures judiciaires en cours impliquant la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont les suivantes :

— CRCAM Val de France contre AEREL et Monsieur LYON :

Action en responsabilité pour rupture abusive de crédit (assignation du 20 novembre 2002), affaire pendante devant la Cour d’Appel d’Orléans.

— CRCAM Val de France contre Monsieur COPLO :

Action en responsabilité engagée par l’associé d’une SCI en liquidation judiciaire contestant les conditions de mise en oeuvre d’un financement consenti à ladite SCI (assignation du 16 avril 2004), affaire pendante devant le Tribunal de Grande Instance de Chartres.

— CRCAM Val de France c/ KEOPS INFO CENTRE (1) :

Action en responsabilité engagée au titre de la mise en jeu d’une garantie de passif suite à cession d’actions (assignation du 12 mai 1999), affaire pendante devant la Cour de Cassation.

— CRCAM Val de France c/ KEOPS INFO CENTRE (2) :

Action en responsabilité engagée au titre du non-respect d’une promesse de porte fort d’abandon de créances (assignation du 27 mai 2003), affaire pendante devant la Cour de Cassation.

— CRCAM Val de France c/ TISSUS TECHNIQUES DE TREVOUX :

Action en responsabilité engagée au titre de la mise en jeu d’une garantie de passif suite à cession d’actions (assignation du 27 avril 2005), affaire pendante devant le Tribunal de Commerce de Chartres.

La principale procédure fiscale en cours impliquant la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est la suivante :

Rectification base de calcul cotisation minimale de Taxe Professionnelle au titre de l’année 2003. Requête auprès du Tribunal Administratif de Cergy Pontoise.

Dépendances éventuelles : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France n’est dépendante d’aucun brevet ou licence ni contrat d’approvisionnement industriel, commercial ou financier.

 

8.7.3. Assurances et couverture des risques.

Les polices d’assurance CAMCA couvrent :

— l’assurance des personnes ;

— la responsabilité civile d’exploitation ;

— multirisque Bureaux et Siège ;

— préjudices financiers ;

— mission des collaborateurs ;

— flotte automobile ;

— responsabilité civile professionnelle ;

— hold up ;

— détournements et escroqueries.

 

8.8. Notes relatives au compte de résultat.

8.8.1. Produits et Charges d’intérêts.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Sur opérations avec les établissements de crédit

861

1 132

Sur opérations internes au Crédit agricole

22 113

18 130

Sur opérations avec la clientèle

166 083

161 340

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

2

364

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

6 870

6 591

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

64 184

57 589

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

5 280

6 537

    Produits d’intérêts

265 393

251 683

Sur opérations avec les établissements de crédit

- 149

- 195

Sur opérations internes au Crédit agricole

-104 080

-98 710

Sur opérations avec la clientèle

-9 049

-4 275

Actifs financiers disponibles à la vente

-445

-425

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

-17

-4

Sur dettes représentées par un titre

-522

-631

Sur dettes subordonnées

-1 111

-1 295

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-52 104

-44 151

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Charges d’intérêts

-167 477

-149 686

 

8.8.2. Commissions nettes.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

105

-22

83

161

-33

128

Sur opérations internes au Crédit Agricole

12 882

-3 473

9 409

11 950

-3 202

8 748

Sur opérations avec la clientèle

20 132

-142

19 990

19 786

-127

19 659

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

22

 

22

23

 

23

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

3 206

-534

2 672

1 620

-498

1 122

Prestations de services bancaires et financiers

47 199

-4 562

42 637

44 567

-4 657

39 910

Produits nets de gestion d’OPCVM

2 267

-15

2 252

2 076

 

2 076

Produits nets sur moyens de paiement

21 492

-4 547

16 945

22 018

 

22 018

Autres

23 440

 

23 440

20 473

 

20 473

    Produits nets de commissions

83 546

-8 733

74 813

78 107

-8 517

69 590

 

8.8.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2000 Hors 32-39 et IFRS 4

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

1 351

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

64

 

Inefficacité des couvertures de juste valeur

7 353

 

Inefficacité des couverture de flux de trésorerie

-7 353

 

Gains ou perte nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 415

 

 

8.8.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dividendes reçus

12 859

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

3 964

 

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-45

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

 

    Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

16 778

 

 

8.8.5. Produits et charges nets des autres activités.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance

 

 

Autres produits nets de l’activité d’assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d’assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

 

 

Autres produits nets

13 419

10 326

    Produits des autres activités

13 419

10 326

 

8.8.6. Charges générales d’exploitation.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4

Impôts et taxes

4 124

3 859

Services extérieurs

35 842

34 652

Autres frais administratifs

-1 228

-5 951

Autres charges

38 738

32 560

Charges de personnel (note 8.10.1)

70 658

73 881

    Total général

109 396

106 441

 

8.8.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En K€

2005

2004

Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation :

 

 

Dotations aux amortissements

8 166

7 718

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

-61

    Total

8 166

7 657

 

8.8.8. Coût du risque.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dotations aux provisions

-40 763

-34 202

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-33 160

-29 439

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-7 603

-4 763

Reprises de provisions

46 176

42 284

Reprise des provisions pour dépréciation des prêts et créances

 

36 655

Reprise des provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)

 

145

Provisions pour risques et charges

5 965

5 484

Variation des provisions

5 413

8 082

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-6 927

6 654

Décote sur prêts restructurés

-2 479

 

Récupérations sur prêts et créances amorties

692

915

Autres pertes

-235

-35

    Coût du risque

-3 536

2 308

 

8.8.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation

-63

88

Plus-values de cession

20

99

Moins-values de cession

-83

-11

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

    Gains ou pertes sur autres actifs

-63

88

 

8.8.10. Impôts.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32 - 39 et IFRS 4

Charge d'impôt courant

27 639

32 886

Charge d'impôt différé

-51 819

-61 863

    Charge d'impôt de la période

-24 180

-28 977

 

8.8.11. Informations sectorielles.

Formation du produit net bancaire par secteur.

 

En KEUR

2005

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

97 916

 

97 916

Produits nets des commissions

74 813

 

74 813

Produits nets sur opérations financières

 

18 193

18 193

Autres produits nets d’exploitation

13 419

 

13 419

    Produit net bancaire

186 148

18 193

204 341

 

 

2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Banque de proximité en France

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d’intérêts

101 997

 

101 997

Produits nets des commissions

69 590

 

69 590

Produits nets sur opérations financières

 

15 574

15 574

Autres produits nets d’exploitation

10 326

 

10 326

    Produit net bancaire

181 913

15 574

197 487

 

8.9. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2005.

8.9.1. Caisse, Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

31/12/2005

31/12/2004

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

18 399

 

19 373

 

Banques centrales, C.C.P.

39 346

 

38 068

104

    Total

57 745

 

57 441

104

 

8.9.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors IAS 32-39 et IFRS 4

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

499

 

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

15 924

 

    Juste valeur au bilan

16 423

 

Dont Titres prêtés

 

 

 

— Actifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

En Keuros

31.12.2005

31.12.2004 Hors IAS 32-39 et IFRS 4

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

499

 

    Juste valeur au bilan

499

 

 

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

En Keuros

31.12.2005

31.12.2004 Hors IAS 32-39 et IFRS 4

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

15 924

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

15 924

 

Titres cotés

3 395

 

Titres non cotés

12 529

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

    Juste valeur au bilan

15 924

 

 

— Passifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

506

 

    Juste valeur au bilan

506

 

 

— Instruments dérivés de transaction.

 

En KEUR

31/12/2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de taux d'intérêt

499

506

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

Autres instruments dérivés

 

 

 

    Total instruments dérivés de transaction

499

506

 

 

Le montant des opérations réalisées sur des marchés actifs s’élève à 37 450 milliers d’euros.

 

8.9.3. Instruments dérivés de couverture.

L’information détaillée est fournie dans le paragraphe relatif à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change (§ 8.6.4).

 

8.9.4. Actifs financiers disponibles à la vente.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Titres évalués à la Juste Valeur :

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

45

 

Titres cotés

45

 

Titres non cotés

0

 

Actions et autres titres à revenu variable

607 282

 

Titres cotés

974

 

Titres non cotés

606 308

 

   Total des titres disponibles à la vente

607 327

 

Total des créances disponibles à la vente

0

 

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

607 327

 

(1) dont 2 010 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

— Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

45

4

0

 

Actions et autres titres à revenu variable

974

101

10

 

Titres de participation non consolidés

606 308

210 383

114

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

607 327

210 488

124

 

Impôts différés

 

13

 

 

    Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

607 327

210 501

124

 

 

8.9.5. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle.

8.9.5.1. Prêts et créances sur établissements de crédit.

 

En Keuros

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Etablissements de crédit :

 

 

Comptes et prêts

2 105

22 889

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

    Total

2 105

22 889

Créances rattachées

5

37

Provisions

 

 

Valeur nette

2 110

22 926

Opérations internes au Crédit agricole (1) :

 

 

Comptes ordinaires

458 459

340 482

Comptes et avances à terme

231 367

211 910

Prêts subordonnés

70 100

70 100

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

    Total

759 926

622 492

Créances rattachées

3 939

3 596

Provisions

 

 

Valeur nette

763 865

626 088

    Valeur nette au bilan

765 975

649 014

(1) Opérations internes au Crédit agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 70 155 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 24 492 milliers d’euros.

Les créances sur les établissements de crédit ne sont pas éligibles au refinancement de la banque centrale.

La répartition des prêts et créances sur établissements de crédit par agent économique se trouve au paragraphe 8.6.1.

La répartition des prêts et créances sur établissements de crédit par zone géographique se trouve au paragraphe 8.6.1.

La répartition des prêts et créances sur établissements de crédit par durée résiduelle se trouve au paragraphe 8.6.3.

 

8.9.5.2. Ventilation des prêts et créances sur la clientèle.

 

En Keuros

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Opérations avec la clientèle :

 

 

Créances commerciales

10 718

16 119

Autres concours à la clientèle

3 759 444

3 443 907

Titres non cotés sur un marché actif (1)

2 243

 

Avances en comptes courants d'associés

10 963

15 234

Comptes ordinaires débiteurs

35 542

32 295

    Total

3 818 910

3 507 555

Créances rattachées

29 139

30 328

Provisions (2)

133 318

87 682

Valeurs nettes au bilan

3 714 731

3 450 201

    Total

3 714 731

3 450 201

(1) TSDI Predica.

(2) Dont reclassement des provisions collectives et sectorielles en moins des encours de crédits pour 55111 milliers d’euros (cf. note 8.6.1).

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s’élèvent à 70 155 milliers d’euros (dont 55 milliers d’euros de créances rattachées).

Parmi les créances sur la clientèle, 41 181 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2005 s’élèvent à 29 016 milliers d’euros.

L’encours de crédits PEL s’élève à 32 087 milliers d’euros et l’encours de crédits CEL s’élève à 99 853 milliers d’euros au 31 décembre 2005.

L’encours de collecte PEL s’élève à 1 350 751 milliers d’euros au 31 décembre 2005.

L’encours de collecte CEL s’élève à 247 048 milliers d’euros au 31 décembre 2005.

Les encours de collecte de PEL et CEL ci-dessus sont souscrits par les clients de la Caisse régionale du Crédit agricole Val de France et collectés pour le compte de Crédit agricole SA dans le cadre des mécanismes financiers internes tels qu’indiqué dans la note 2.3.1.

 

La répartition des prêts et créances sur la clientèle par agent économique se trouve au paragraphe 8.6.1.

La répartition des prêts et créances sur la clientèle par zone géographique se trouve au paragraphe 8.6.1.

La répartition des prêts et créances sur la clientèle par durée résiduelle se trouve au paragraphe 8.6.3.

 

8.9.6. Provisions inscrites en déduction de l’actif.

 

En KEUR

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variation de périmètre

Dotations

Reprises

Utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2005

Sur créances interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

87 682

143 133

 

35 493

-45 308

 

 

 

133 318

Dont provisions collectives

 

52 202

 

3 427

-2 381

 

 

 

53 248

Dont provisions sectorielles

 

 

 

1 864

 

 

 

 

1 864

Sur autres actifs

53

53

 

247

-49

 

 

 

251

    Total des provisions sur l'actif

87 735

143 186

 

35 740

-45 357

 

 

 

133 569

 

8.9.7. Dettes sur établissements de crédit.

8.9.7.1. Dettes sur établissements de crédit.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Etablissements de crédit :

 

 

Comptes et emprunts

3 393

7 150

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

    Total

3 393

7 150

Dettes rattachées

30

38

Valeur au bilan

3 423

7 188

Opérations internes au Crédit agricole :

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

Comptes et avances à terme

3 004 651

2 716 160

    Total

3 004 651

2 716 160

Dettes rattachées

4 507

1 565

Valeur au bilan

3 009 158

2 717 725

    Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

3 012 581

2 724 913

 

La répartition des dettes sur établissements de crédit par durée résiduelle se trouve au paragraphe 8.6.3.

 

8.9.7.2. Dettes sur la clientèle.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Comptes ordinaires créditeurs

1 180 117

1 111 955

Comptes d'épargne à régime spécial

22 578

19 632

Autres dettes envers la clientèle

214 399

162 748

    Total

1 417 094

1 294 335

Dettes rattachées

618

725

    Valeur au bilan

1 417 712

1 295 060

 

8.9.8. Portefeuille Titres.

 

En KEuros

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

Autres titres détenus à LT

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

Autres titres détenus à LT

Total

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

89 050

20 782

692

 

 

110 524

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

15 210

 

179 519

238 842

2 334

435 905

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

2 132

466

 

115

3

2 716

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

-410

-1 983

-442

-2 835

    Valeurs nettes au Bilan

 

 

 

 

 

 

106 392

21 248

179 801

236 974

1 895

546 310

 

8.9.9. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Effets publics et valeurs assimilées

23 065

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

108 335

 

Titres cotés 

91 135

 

Titres non cotés

17 200

 

    Total

131 400

 

Créances rattachées

2 649

 

Provisions

 

 

    Valeurs nettes au bilan

134 049

 

 

8.9.10. Dettes représentées par un titre.

 

En KEUR

31/12/2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dettes représentées par un titre :

 

 

Bons de caisse

1 132

1 179

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

29 992

22 459

Émis en France

29 992

22 459

Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total

31 124

23 638

Dettes rattachées

105

60

Valeur au bilan

31 229

23 698

Dettes subordonnées :

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

21 278

23 403

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

1 524

 

    Total

22 802

23 403

Dettes rattachées

286

325

    Valeur au bilan

23 088

23 728

 

L’encours des TSR Radian s’élève à 21 269 milliers d’euros.

Le montant des titres participatifs émis dans le cadre du PEE s’élève à 1 524 milliers d’euros.

La répartition des dettes représentées par un titre par durée résiduelle est détaillée au paragraphe 8.6.3.

 

8.9.11. Actifs et passifs d’impôts différés.

 

Impôts différés - Actif

31/12/2005

2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Charges à payer non déductibles

1 149

1 361

Provisions pour risques et charges non déductibles

25 746

734

Autres impôts différés actif

46 955

29 432

Couvertures de Flux de Trésorerie

149

 

    Total impôt différé actif

73 999

31 527

 

Impôts différés - Passif

31/12/2005

2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Autres impôts différés passif

37 162

18 400

Actifs disponibles à la vente

487

 

Couvertures de Flux de Trésorerie

 

 

Autres différences temporaires

 

 

    Total impôt différé passif

37 649

18 400

 

8.9.12. Comptes de régularisation actif, passif et divers.

1) Comptes de régularisation actif.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Autres actifs

17 049

16 849

Comptes de stocks et emplois divers

759

993

Gestion collective des titres CODEVI

 

 

Débiteurs divers

15 729

11 598

Comptes de règlements

561

4 258

Comptes de régularisation

80 916

83 837

Comptes d'encaissement et de transfert

47 295

21 328

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

32 629

62 501

Charges constatés d'avance

992

8

Autres comptes de régularisation

 

 

    Valeur nette au bilan

97 965

100 686

 

2) Comptes de régularisation passif.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Autres passifs (1)

22 987

36 935

Comptes de règlements

61

14 608

Créditeurs divers

21 549

20 748

Versement restant à effectuer sur titres

1 102

1 254

Autres

275

325

Comptes de régularisation

41 127

53 416

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

14 550

6 461

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

7 718

3 676

Charges à payer

18 859

43 273

Autres comptes de régularisation

 

6

Valeur au bilan

64 114

90 351

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en nets.

 

8.9.13. Immeubles de placement.

 

En KEUR

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immeubles de placement :

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

160

160

 

 

 

 

 

160

Amortissements et provisions

-21

-21

 

-2

 

 

 

-23

    Valeur nette au bilan

139

139

0

-2

0

0

0

137

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

En KEUR

01.01.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Immeubles de placement :

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

160

 

 

 

 

 

160

Amortissements et provisions

-18

 

-3

 

 

 

-21

    Valeur nette au bilan

142

0

-3

0

0

0

139

 

8.9.14. Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En KEUR

Solde 31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

100 171

100 171

 

7 211

-428

 

 

106 954

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements & Provisions

-49 641

-49 641

 

-7 832

319

 

 

-57 154

Valeur nette au bilan

50 530

50 530

0

-621

-109

0

0

49 800

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6894

6 894

 

16

-71

 

 

6 839

Amortissements & Provisions

-5476

-5 476

 

-330

71

 

 

-5 735

    Valeur nette au bilan

1 418

1 418

0

-314

0

0

0

1 104

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

En KEUR

Solde 01.01.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2004

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

90 686

 

15 615

652

 

-5 478

100 171

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements & Provisions

-42 782

 

-7 384

-525

 

 

-49 641

Valeur nette au bilan

47 904

0

8 231

127

0

-5 478

50 530

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 068

 

1 423

50

 

-547

6 894

Amortissements & Provisions

-5 257

 

-331

-111

 

 

5 476

    Valeur nette au bilan

811

0

1 092

-61

0

-547

1 418

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

8.9.15. Provisions pour risques et charges.

 

En K EUR

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31.12.2005

Risques sur les produits épargne logement (1)

12 348

14 348

 

2 927

 

-1 865

 

15 410

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

785

785

 

193

 

 

 

978

Risque opérationnel (2)

1 959

2 091

 

7 705

-235

-1 057

 

8 504

Engagements sociaux (retraites) et assimilés

898

898

 

1 349

-1 492

-66

 

689

Litiges divers

3 473

3 473

 

916

-593

-1 940

 

1 856

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Coûts de mise en oeuvre des synergies

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques et charges

31

31

 

5

-9

 

 

27

    Provisions pour risques et charges

19 494

21 626

0

13 095

-2 329

-4 928

0

27 464

(1) Cette provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;

— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit agricole ont été établies en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 20 décembre 2005.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

 

8.9.16. Capitaux propres.

8.9.16.1. Composition des capitaux propres.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent..

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2005

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2005

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit agricole S.A.

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 306 419

 

 

1 306 419

Dont part du Public

225 000

 

 

225 000

Dont part Crédit agricole S.A.

1 081 419

 

 

1 081 419

Parts sociales

3 019 289

 

 

3 019 289

Dont 61 Caisses Locales

3 018 808

 

 

3 018 808

Dont 34 administrateurs de la CR

480

64

64

480

Dont Crédit agricole S.A.

1

 

 

1

    Total

4 325 708

64

64

4 325 708

 

La valeur nominale des titres est de 10,00 € et le montant total du capital est 30 190 M€.

 

8.9.16.2. Résultat par action.

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France sont composés de parts sociales, et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Dividendes.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCI

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2003

 

2,30

0,45

2004

 

2,55

0,43

Prévu 2005

 

2,80

0,36

 

8.9.16.3. Dividendes.

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

8.9.16.4. Affectations du résultat et fixation du dividende 2005.

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2005 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France du 29 Mars 2006.

Le texte de la résolution est le suivant :

Septième résolution :

L’assemblée générale décide d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice comme suit :

 

Affectation au Report à Nouveau

3 249 136.00 Euros

Affectation à la Réserve Légale

27 106 815.01 Euros

Dotation aux autres réserves

9 035 605.00 Euros

Intérêts aux parts sociales au taux de 3.65 %

1 102 040.63 Euros

Rémunération des certificats Coopératifs d’Associés

3 657 973.20 Euros

 

8.10. Avantages au personnel et autres rémunérations.

8.10.1. Détail des charges de personnel.

Avantages du personnel - détail des charges.

 

 

2005

2004

Salaires et traitements (1)

37 953

36 916

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

4 203

6 124

Cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies

2 538

5 322

Autres charges sociales

14 598

14 118

Intéressement et participation

7 133

7 281

Impôts et taxes sur rémunération

4 233

4 120

    Total charges de personnel

70 658

73 881

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 146 milliers d’euros.

Dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 196 milliers d’euros.

 

8.10.2. Effectif moyen.

 

Effectif moyen

2005

2004

France

1 300

1 337

    Total

1 300

1 337

 

8.10.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies.

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit agricole S.A. n’ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Val de France étant celui de PREDICA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

8.10.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies.

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

 

 

2005

2004

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12/2004

18 349

16 593

 

Coût des services rendus sur la période

692

706

 

Effet de l'actualisation

871

812

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-421

- 419

 

(Gains) / pertes actuariels

185

656

 

    Dette actuarielle au 31/12/n

19 676

18 348

 

 

 

2005

2004

Charge comptabilisée

Coût des services rendus sur l’exercice

692

706

 

Effet de l’actualisation

871

812

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-766

-65

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains/(pertes) actuariels

1 469

644

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

    Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 266

2 097

 

 

 

2005

2004

Juste valeur des actifs du régime et des droits à remboursement

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2004

18 325

12 973

 

Rendement attendu des actifs

766

65

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-1 284

12

 

Cotisations de l'employeur

2 321

5 695

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-13

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-421

-419

 

    Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

19 694

18 326

 

 

 

2005

2004

Variation

(Provisions) / actifs au 31/12/2004

-22

-3 620

 

Cotisations de l’employeur

2 321

5 695

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-13

 

 

Paiements directs de l’employeur

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-2 266

-2 097

 

    (Provisions) / actif au 31/12/n

18

-22

 

Rendement des actifs des régimes.

 

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

4.30%

4.30%

4.30%

 

Hypothèses actuarielles utilisées.

 

Indemnités de fin de carrière

Retraite des Présidents

Retraite des cadres dirigeants

Médaille travail

4.50%

4.23%

4.50%

5.17%

 

8.10.5. Autres engagements sociaux.

La Réserve Spéciale de Participation est calculée selon la formule légale, majorée conformément à un accord local. Cette majoration porte sur le montant des dividendes encaissés de la SAS La Boétie, nets de frais qui sont réintégrés au bénéfice fiscal de la Caisse Régionale Val de France pour déterminer l’assiette de calcul de la participation de l’année (le régime fiscal mère-fille choisi par la Caisse Régionale Val de France exclut de fait cette réintégration). Le montant de la Réserve Spéciale de Participation au titre de l’exercice 2005 s’élève à 2 962 milliers d’euros.

La Caisse Régionale Val de France a conclu un accord d’intéressement triennal applicable aux exercices 2004-2005-2006. Cet accord prévoit l’attribution aux salariés de la Caisse Régionale Val de France d’une prime annuelle d’intéressement calculée en pourcentage variable du résultat brut d’exploitation d’activité avant Réserve Spéciale de Participation et intéressement. Cette enveloppe de base pouvant être majorée d’une quote-part du Produit Net Bancaire sur capitaux permanents et minorée d’une quote-part du coût du risque crédit en cas de dépassement de seuils prédéterminés. Le montant de l’intéressement au titre de l’exercice 2005 s’élève à 4 171 milliers d’euros.

Enfin la Caisse Régionale Val de France constitue des provisions selon une méthode de probabilité statistique d’engagement futurs au titre de l’attribution de médailles du travail ; le stock de provisions constituées au 31 décembre 2005 s’élève à 689 milliers d’euros.

 

8.10.6. Rémunérations de dirigeants

Le montant global des rémunérations allouées en 2005 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 1 141 543 euros.

 

8.11. Engagements de financement et de garantie.

Eventualités et engagements hors bilan donnés et reçus.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

316 046

887 510

Engagements en faveur d'établissements de crédit

3 325

63 383

Engagements en faveur de la clientèle

312 721

824 127

Ouverture de crédits confirmés

196 236

212 498

Ouverture de crédits documentaires

65

121

Autres ouvertures de crédits confirmés

196 171

212 377

Autres engagements en faveur de la clientèle

116 485

611 629

Engagements de garantie

75 942

68 762

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

0

418

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

 

418

Engagements d'ordre de la clientèle

75 942

68 344

Cautions, avals et autres garanties

 

 

Cautions immobilières

11 202

6 218

Garanties financières

33 147

32 703

Autres garanties d'ordre de la clientèle

31 593

29 005

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

6 037

1 684

Engagements reçus d'établissements de crédit

6 037

1 684

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

677 865

495 622

Engagements reçus d'établissements de crédit

33 681

33 659

Engagements reçus de la clientèle

644 184

461 963

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

133 829

116 284

Autres garanties reçues

510 355

345 679

 

8.12. Valeur de marché des instruments financiers comptabilisés au coût amorti.

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

Valeur de marche des instruments financiers comptabilises au coût amorti.

 

En KEUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs financiers :

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

765 975

765 975

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

3 717 980

3 717 980

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

134 049

134 049

 

 

Immeubles de placement

137

137

 

 

Passifs financiers :

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

3 012 581

3 012 581

 

 

Dettes envers la clientèle

1 417 712

1 417 712

 

 

Dettes représentées par un titre

31 229

31 229

 

 

Dettes subordonnées

23 088

23 088

 

 

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas ou il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

des passifs exigibles à vue ;

des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

8.13. Périmètre au 31 décembre 2005.

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2005

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2005

31.12.2004

31.12.2005

31.12.2004

61 Caisses Locales

France

Intégration

100%

100%

100%

100%

 

 

globale

 

 

 

 

 

Détail du périmètre de consolidation :

Liste des Caisses Locales Consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France au 31 décembre 2005.

 

Caisses locales

Présidents

Caisses locales

Présidents

Anet

4, rue Diane de Poitiers

28260 Anet

Monsieur Patrick MAISONS

Josnes

7, grande Rue

41370 Josnes

Madame Christelle LHERMENOT

Arrou

18, grande Rue

28290 Arrou

Monsieur Jean COCHARD

La Bazoche Gouet

Place du Marché

28330 Authon du Perche

Monsieur Roger SERREAU

Auneau

23, place du Marché

28700 Auneau

Monsieur Denis PICHOT

La Ferté Vidame

25, rue Delaborde

28340 La Ferté Vidame

Monsieur Guy LE BALC’H

Authon du Perche

8, place du Marché

28330 Authon du Perche

Monsieur Loïc FONTAINE

La Loupe

7, place de l’Hôtel de Ville

28240 La Loupe

Monsieur François PERROT

Beaumont les Autels

24, rue de l’église

28420 Beaumont les Autels

Monsieur Michel HEURTEBIZE

La Ville aux Clercs

7 place du puits

41160 La Ville aux Clercs

Monsieur Régis BERTIN

Blois

5, rue de la Paix

41000 Blois

Monsieur Michel GUILLARD

Lamotte Beuvron

22, rue Dufort de Duras

41600 Lamotte Beuvron

Monsieur Daniel CAQUET

Bonneval

5, place du Marché aux Grains

28800 Bonneval

Monsieur Patrick WISSOCQ

Les Montils

41 Rue de Bel Air

41120 Les Montils

Monsieur Yves DUCHALAIS

Bracieux

10, rue Roger Brun

41250 Bracieux

Madame Laurence ROGER

Maintenon

4, place Aristide Briand

28130 Maintenon

Monsieur Jean Pierre BINET

Brezolles

3, rue Saint Jean

28270 Brezolles

Monsieur Jean Pierre MARIE

Marchenoir

2, rue Saint Laurent

41370 Marchenoir

Monsieur Jean ADAM

Brou

1, rue des Changes

28160 Brou

Monsieur Jean Michel DAMIENS

Mennetou sur Cher

Rue Bonne Nouvelle

41320 Mennetou sur Cher

Monsieur Michel VIVIER

Chartres

1, rue Daniel Boutet

28023 Chartres

Monsieur François PICHON

Mer

14, avenue Maunoury

41500 Mer

Monsieur Alain DARNAULT

Châteaudun

30, place du 18 Octobre

28200 Châteaudun

Monsieur Gilbert OUDEYER

Mondoubleau

38, place du Marché

41170 Mondoubleau

Monsieur Claude PELLETIER

Chateauneuf en Thymerais

11, place des Halles

28170 Chateauneuf en Thymerais

Monsieur Bruno ROLLIN

Montoire

36/37, place Clémenceau

41800 Montoire sur Loir

Monsieur Léon COULANGE

Cloyes sur le Loir

22, rue de Châteaudun

28220 Cloyes sur le Loir

Monsieur Henri PLATEAU

Montrichard

3, rue Porte aux Rois

41400 Montrichard

Monsieur Claude SIMIER

Cour Cheverny

5, place Victor Hugo

41700 Cour Cheverny

Monsieur Michel CADOUX

Moree

Place du 8 Mai

41160 Moree

Monsieur Christian FICHEPAIN

Courville sur Eure

53, rue Carnot

28190 Courville sur Eure

Monsieur Philippe SCHMIT

Neung sur Beuvron

17, rue des Colonels Marais

41210 Neung sur Beuvron

Monsieur Éric FASSOT

Départementale

1, rue Daniel Boutet

28 023 Chartres

Monsieur Rémi PELARD

Nogent le Roi

14, rue de l’église

28210 Nogent le Roi

Monsieur Roland PETIT

Dreux

2, rue Parisis

28103 Dreux

Monsieur Jean-Pierre LEFEU

Nogent le Rotrou

29, rue Villette Gate

28400 Nogent le Rotrou

Monsieur Jacques CHOUANARD

Droue

38, avenue de la Gare

41270 Droue

Madame Joëlle BOUVARD

Onzain

11, rue de la Justice

41150 Onzain

Monsieur Michel MARPAULT

Grandes ent. et coll. 28

1, rue Daniel Boutet

28000 Chartres

SCA TOURY

Monsieur Jean Louis GOUSSARD

Orgeres en Beauce

25, rue Nationale

28140 Orgeres en Beauce

Monsieur Claude VIOLETTE

Grandes ent. et coll. 41

5, rue de la Paix

41000 Blois

Monsieur Michel ROBERT

Oucques

1, place du Château

41290 Oucques

Monsieur Michel PERDEREAU

Herbault

2, place de l’Hôtel de Ville

41190 Herbault

Monsieur Philippe FLORENCE

Ouzouer le Doyen

Place de l’église

41160 Ouzouer le Doyen

Monsieur Robert THIERRY

Illiers Combray

4, rue Léon Ferre

28120 Illiers Combray

Monsieur Serge PRIEUR

Ouzouer le Marche

8, rue de la Libération

41240 Ouzouer le Marche

Monsieur Jean Paul TERRIER

Janville

18, place du Martroi

28310 Janville

Monsieur Benoit FERRIERE

Romorantin

20, avenue de Lattre de Tassigny

41200 Romorantin

Monsieur Jacques MARIER

Saint Aignan

22, place Wilson

41110 Saint Aignan

Monsieur Jean Paul TROTIGNON

Senonches

16, place de l’Hôtel de Ville

28250 Senonches

Monsieur Daniel LEROY

Saint Amand

8, avenue du Président Grellet

41310 Saint Amand Longpre

Monsieur Guy TONDEREAU

St Lubin des Joncherets

13, rue de la Baronnerie

28350 St Lubin des Joncherets

Monsieur Hugues GERNEZ

Salbris

19, boulevard de la République

41300 Salbris

Monsieur Michel LEPRETRE

Thiron Gardais

13, rue du Commerce

28480 Thiron Gardais

Monsieur Gérard MASSON

Savigny sur Braye

3, rue de Bessé

41360 Savigny sur Braye

Madame Maryse SEGUINEAU

Vendôme

23, faubourg Chartrain

41100 Vendôme

Monsieur Jean MICHELET

Selles sur Cher

1, avenue Aristide Briand

41330 Selles sur Cher

Madame Catherine BEAUVAIS

Villedieu le Château

Place Monument aux Morts

41800 Villedieu le Château

Monsieur Jean Pierre DURAND

Selommes

3, rue de la Vallée

41100 Vendome

Monsieur Bertrand DAVEAU

Voves

13, rue du Voisin

28150 Voves

Monsieur Jacques BOUQUERY

Contres

10, place du 8 Mai

41700 Contres

Monsieur Bernard PRELY

 

 

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2004 retraitées selon les mêmes règles, à l’exception des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4 qui, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, ne sont appliquées par la caisse régionale qu’à compter du 1er janvier 2005.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés.

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations.

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Règles et principes. — Comme indiqué dans le paragraphe 8.1.5.6 de l'annexe, la caisse régionale comptabilise ses instruments dérivés selon la comptabilité de couverture prévue par la norme IAS 39. Nous nous sommes assurés que les critères de classification et de documentation propres à cette norme étaient remplis.

 

Estimations comptables. — Comme indiqué dans les notes 8.1.5.2 de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer les risques de non-recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

 

La caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne logement. Nous avons revu le processus mis en oeuvre pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en annexe, a été établie selon une méthodologie commune au groupe Crédit agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC de décembre 2005.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations qui ont été faites par la direction.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique.

Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense, le 14 mars 2006,

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG AUDIT :

Ernst & Young Audit :

Pascal BROUARD ;

Luc VALVERDE.

 

 

0606801

18/05/2005 : CONVOCATIONS (24)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Siège : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.
Catégorie 2 : assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24)
Numéro d'affaire : 88584
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative à capital et personnel variables, agréée en tant qu’établissement de crédit.
Siège social : 1, rue Daniel-Boutet, 28000 Chartres.
400 868 188 R.C.S Chartres.

Avis de réunion valant avis de convocation

MM. les sociétaires de la société sont convoqués en assemblée générale ordinaire pour le jeudi 9 juin 2005, à 8 h 30, au Crédit agricole Val de France, rue Louis-Joseph-Philippe, Salle Chambord à Blois (41000), à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
— Nomination d’un second commissaire aux comptes ;
— Pouvoirs à donner.

Texte des résolutions.

Première résolution. — L’assemblée générale décide de nommer un second commissaire aux comptes à compter de l’exercice 2005.
L’assemblée générale nomme M. Pascal Brouard — Cabinet KPMG — en qualité de commissaire aux comptes titulaire et M. Rémy Tabuteau — Cabinet KPMG — en qualité de commissaire aux comptes suppléant.
La nomination de ce second commissaire aux comptes et de son suppléant est soumise à l’agrément de la Commission bancaire.

Deuxième résolution. — L’assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un extrait ou d’une copie certifiée conforme du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire pour l’accomplissement des formalités légales.

Tous les documents légaux qui doivent être communiqués aux sociétaires sont tenus à leur disposition au siège social.
Tout sociétaire, quel que soit le nombre de parts qu’il possède, peut assister personnellement à cette assemblée ou se faire représenter.






88584

06/04/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France
Siège : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 85298
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL VAL DE FRANCE

Société coopérative à capital et personnel variables au capital actuel de 43 257 080 €.
Siège social : 1, rue Daniel Boutet, 28000 Chartres.
Siret : 400 868 188. — APE : 651 D.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

101 616

91 298

Caisse, banques centrales, C.C.P.

57 441

52 252

Effets publics et valeurs assimilées

5

21 249

21 336

Créances sur les établissements de crédit

3

22 926

17 710

Opérations internes au CA

3

626 087

443 539

Opérations avec la clientèle

4

3 450 201

3 295 691

Opérations sur titres

286 403

275 469

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

106 602

95 814

Actions et autres titres à revenu variable

5

179 801

179 655

Valeurs immobilisées

288 986

290 076

Participations et autres titres détenus à long terme

6, 7

236 350

240 771

Parts dans les entreprises liées

6, 7

108

8

Immobilisations incorporelles

7

1 418

811

Immobilisations corporelles

7

51 110

48 486

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de régularisation et actifs divers

102 585

98 393

Autres actifs

8

18 750

18 347

Comptes de régularisation

8

83 835

80 046

Total actif

4 855 878

4 494 466

Passif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

7 292

5 256

Banques centrales, C.C.P.

104

657

Dettes envers les établissements de crédit

10

7 188

4 599

Opérations internes au CA

10

2 723 147

2 576 258

Comptes créditeurs de la clientèle

11

1 295 385

1 123 322

Comptes d’épargne à régime spécial

19 632

16 722

Autres dettes

1 275 753

1 106 600

Dettes représentées par un titre

12

23 698

35 927

Comptes de régularisation et passifs divers

101 362

88 267

Autres passifs

13

46 499

44 314

Comptes de régularisation

13

54 863

43 953

Provisions et dettes subordonnées

72 529

79 596

Provisions pour risques et charges

14

7 418

9 552

Dépôts de garantie à caractère mutuel

Dettes subordonnées

16

65 111

70 044

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

15

108 178

94 691

Capitaux propres hors FRBG

18

524 287

491 149

Capital souscrit

43 257

43 257

Primes d'émission

147 187

147 187

Réserves

294 621

264 791

Ecart de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

2 049

1 721

Report à nouveau (+/–)

– 3 095

Résultat de l’exercice

40 268

34 193

Total passif

4 855 878

4 494 466

Hors bilan

2004

2003

1. Engagements donnés :

Engagements de financement

887 510

799 790

Engagements en faveur d’établissements de crédit (hors CA)

Engagements internes au Crédit agricole

63 383

113 000

Engagements en faveur de la clientèle

824 127

686 790

Engagements de garantie

68 343

63 034

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

Engagements internes au Crédit agricole

418

753

Engagements d’ordre de la clientèle

67 925

62 281

Engagements sur titres

1 639

6 886

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

Titres à livrer au Crédit agricole

Autres engagements donnés

1 639

6 886

2. Engagements reçus :

Engagements de financement

1 684

24 272

Engagements reçus d’établissements de crédit

Engagements internes au Crédit agricole

1 684

24 272

Engagements de garantie

495 621

152 907

Engagements reçus d’établissements de crédit

1 171

1 575

Engagements internes au Crédit agricole

32 487

37 705

Engagements reçus de la clientèle

461 963

113 627

Engagements sur titres

1 639

6 886

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

Titres à recevoir du Crédit agricole

Autres engagements reçus

1 639

6 886

Opérations de change au comptant et à terme : note 20.
Opérations sur instruments financiers à terme : notes 21, 22.

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

Notes

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

25

211 208

215 461

Intérêts et charges assimilées

25

– 109 473

– 123 818

Revenus des titres à revenu variable

26

9 903

9 610

Commissions (produits)

27, 28

76 530

80 299

Commissions (charges)

27, 28

– 8 023

– 6 487

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

29

– 36

79

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

30

5 685

5 812

Autres produits d’exploitation bancaire

31

11 896

13 027

Autres charges d’exploitation bancaire

31

– 1 900

– 1 953

Produit net bancaire

195 790

192 030

Charges générales d’exploitation

– 106 226

– 103 387

Frais de personnel

32.1

– 68 556

– 65 944

Autres frais administratifs

32.3

– 37 670

– 37 443

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

– 7 656

– 6 427

Résultat brut d’exploitation

81 908

82 216

Coût du risque

33

2 701

– 7 623

Résultat d’exploitation

84 609

74 593

Résultat net sur actifs immobilisés

34

601

118

Résultat courant avant impôt

85 210

74 711

Résultat exceptionnel

35

– 1 158

– 1 095

Impôt sur les bénéfices

36

– 29 969

– 21 089

Dotations/Reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 13 815

– 18 334

Résultat net

40 268

34 193

III. — Annexe aux comptes individuels annuels.

Note 1. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

A. – Le cadre juridique et financier.

La Caisse régionale de crédit agricole Val de France est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code rural et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse régionale de crédit agricole Val de France, soixante et une caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des caisses locales.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Val de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2004, la Caisse régionale de crédit agricole Val de France fait partie, avec 42 autres Caisses régionales, du groupe Crédit agricole dont l’Organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue La Boétie, qui détient elle-même 53,95 % du capital de Crédit agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,06 %.
Par ailleurs Crédit agricole S.A. détient 29 324 633 actions propres, soit 1,99 %.
Pour sa part, Crédit agricole S.A. détient 25 % des certificats coopératifs d’associés émis par la Caisse régionale.
Crédit agricole S.A. coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d’Organe central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

Mécanismes financiers internes au Crédit agricole. — L’appartenance de la Caisse régionale de crédit agricole Val de France au groupe Crédit agricole se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

Note 1.1. Comptes ordinaires des Caisses régionales. — Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit agricole - Comptes ordinaires ».

Note 1.2. Comptes et avances à terme : Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre réformes financières internes successives ont été mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances, dites « Avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33,33 % et enfin 50 %, à compter du 31 décembre 2001 des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse régionale Val de France peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.
Deux autres types d’avances sont à distinguer :
— Les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;
— Les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit agricole S.A.

Note 1.3. Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales : Les ressources d’origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».

Note 1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit agricole S.A. : Les excédents peuvent être investis à Crédit agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

Note 1.5. Opérations en devises : Crédit agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses régionales s’adressent à elle pour leurs opérations de change.

Note 1.6. Comptes d’épargne à régime spécial : Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d’épargne manuelle, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

Note 1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A. : Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A. en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

B. – Les faits caractéristiques de l’exercice.

— Un TSR Radian souscrit le 31 décembre 1991 d’un montant de 1 388 milliers d’euros a été remboursé le 21 décembre 2004 ;
— Des titres participatifs dans le cadre du PEE ont été remboursés pour 1 372 milliers d’euros le 19 avril 2004 ;
— La S.A.S. La Boétie a converti 3 108 milliers d’avances en actions ;
— Au titre des conventions d’avances de la S.A.S. La Boétie, un montant de 6 320 milliers d’euros lui a été versé en 2004 ;
— Les avances de CA Transactions d’un montant de 10 176 milliers d’euros lui ont été remboursées en 2004.

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

A. – Principes généraux retenus.

Les états financiers de la Caisse régionale de crédit agricole Val de France sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit agricole S.A., agissant en tant qu’Organe central et chargée d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit agricole.
Compte tenu de l’intégration de ses caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale Val de France publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

Note 2.1. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.
La Caisse régionale Val de France applique le règlement du CRC 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :
— Créances restructurées : La Caisse régionale Val de France définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :
— Les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité ;
— Les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance) ;
— Le montant des encours restructurés détenus par la Caisse régionale Val de France s’élève à 27 769 milliers d’euros, dont 5 070 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.
La politique de la Caisse régionale Val de France est de classer en créances douteuses et litigieuses les dossiers à risques et de les provisionner. Ainsi, la majeure partie de ces créances a été maintenue en créances douteuses.
— Créances douteuses : Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :
— Lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits). Il ne peut être dérogé à cette règle que lorsque des circonstances particulières démontrent que les impayés sont dus à des causes non liées à la situation du débiteur ;
— Lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré. Il en est ainsi notamment lorsque l’établissement a connaissance de la situation financière dégradée de sa contrepartie, se traduisant par un risque de non recouvrement (existence de procédure d’alerte, par exemple) ;
— S’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie, notamment les procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de biens, ainsi que les assignations devant un tribunal international.
Le classement en encours douteux peut être abandonné lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondants aux échéances contractuelles d’origine. Dans ce cas, l’encours est porté à nouveau en encours sain.
Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution. Cette règle ne concerne ni les encours affectés de litiges ponctuels non liés à l’insolvabilité de la contrepartie, ni le risque de crédit dépendant de la solvabilité d’un tiers et non de celle de la contrepartie même.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale Val de France distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
— Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Sont également comptabilisées dans les créances douteuses non compromises les créances litigieuses faisant l’objet de contestations tenant soit à la nature, soit au montant, sans que la solvabilité de la contrepartie ne soit en cause.
— Créances douteuses compromises : Ce sont les créances pour lesquelles les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. L’identification intervient à la déchéance du terme ou, en matière de crédit-bail, à la résiliation du contrat. Dans le cas de créances à durée indéterminée, l’exigibilité intervient à la clôture des relations notifiées à la contrepartie selon les procédures prévues par le contrat. En tout état de cause, l’identification en encours douteux compromis intervient au plus tard un an après la classification en encours douteux.
Lorsque, après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis.
Les intérêts ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.
— Provisionnement du risque de crédit avéré : Dès lors qu’un risque de crédit avéré est un encours douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale par voie de provision. Les provisions constituées apparaissent en déduction des encours correspondant à la seule exception de celles relatives aux engagements hors bilan qui apparaissent au passif.
Conformément aux dispositions relatives à la date d’application du règlement du CRC 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF, la Caisse régionale Val de France a opté pour l’application à compter du 1er janvier 2005 de la méthode d’actualisation des flux prévisionnels décrite au paragraphe 13 de ce règlement du CRC lors de l’évaluation de la provision.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Cette estimation repose sur une base statistique permettant de valider les provisionnements pratiqués. La Caisse régionale Val de France tient compte du taux de recouvrement de son prestataire sous-traitant le recouvrement des petites créances.
La Caisse régionale Val de France comptabilise au 31 décembre 2004 :
— une provision sur prêts consommation de 807 milliers d’euros ;
— une provision sur dépôts à vue de 89 milliers d’euros.

Note 2.2. Opérations sur titres :
— Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les règlements 90-01 et 95-04 du Comité de la réglementation bancaire et financière, l’Instruction 94-05 de la Commission bancaire, l’Instruction 2000-12 de la Commission bancaire et le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable, ainsi que le règlement 2002-03 en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.
— La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

1. Titres de placement : Cette catégorie concerne les titres acquis avec un objectif de détention supérieure à 6 mois, sans intention de les conserver jusqu’à leur échéance.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
La valeur d’inventaire est le dernier cours connu.
Les moins-values latentes constatées à l’arrêté comptable font l’objet de provision pour dépréciation.
La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Pour les titres de créances négociables et les instruments du marché interbancaire, les différences sont échelonnées de façon actuarielle.

2. Titres d’investissement : Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres sont adossés en taux ou en liquidité.
Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement (cf. § 1.).
Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l’Instruction n° 94-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Val de France n’a pas provisionné les moins-values latentes.
Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d’arrêté des comptes, il existe une forte probabilité que les titres soient cédés avant leur échéance ou qu’il existe un risque de contrepartie.
Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.
Le montant des cessions de titres d’investissement intervenues avant l’échéance fait l’objet d’informations complémentaires dans la note 5 de cette présente annexe.

3. Titres de l’activité de portefeuille : Conformément au règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable, et à l’Instruction 2000-12 de la Commission bancaire, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».
La Caisse régionale de crédit agricole Val de France satisfait aux conditions exigées par le règlement 2000-02 du CRC et l’Instruction 2000-12 de la Commission bancaire pour classer une partie de ses titres dans cette catégorie (activité significative et permanente, exercée dans un cadre structuré et procurant une rentabilité récurrente).
Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.
Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’Emetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.
Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation aux provisions sans compensation avec les plus-values latentes constatées.
Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Note 2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :
— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable ;
— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement de crédit ;
— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
L’ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation. A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.
La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

Note 2.4. Immobilisations. — La Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France applique par anticipation à compter du 1er janvier 2003 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale Val de France suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

Linéaire

40 ans

Second œuvre

Linéaire

25 ans

Installations techniques

Linéaire

10 ans

Agencements

Linéaire

10 ans

Matériel informatique

Dégressif

5 ans

Matériel spécialisé

Linéaire

2 à 5 ans

Mobilier

Linéaire

10 ans

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour dépréciation.

Note 2.5. Conventions de garantie internes. — Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses régionales de crédit agricole, au profit de Crédit agricole S.A., la Caisse régionale de crédit agricole Val de France est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci. A contrario, Crédit agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code monétaire et financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales. A ce titre, il a été constitué par Crédit agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité ».
La Caisse régionale Val de France a souscrit à ce fonds pour un montant de 2 625 milliers d’euros comptabilisé en charges exceptionnelles.

Note 2.6. Engagements en matière de retraite, de préretraite, d’indemnités de fin de carrière… — La Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation ;
— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Le régime de retraite des salariés de la Caisse régionale Val de France étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « Retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.
Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat auprès de Predica.
Une charge de 743 milliers d’euros a été comptabilisée en charge de retraite afin d’ajuster la valeur du fonds au 31 décembre 2004.
Le versement à Predica s’est élevé à 1 488 milliers d’euros.
Les retraites complémentaires des cadres de direction sont couvertes par un contrat auprès de Predica.
Le versement s’est élevé à 3 545 milliers d’euros.

Note 2.7. Provision pour risques sur GIE d’investissement. — Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale Val de France constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale Val de France à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse régionale Val de France au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

Note 2.8. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale). — D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 3 % et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
L’avoir fiscal étant supprimé à compter du 1er janvier 2005, ceux perçus au titre des dividendes encaissés en 2004 n’ont pas été imputés sur l’impôt de l’exercice dans la mesure où celui-ci sera liquidé après cette date.
La loi de finances rectificative pour 2004 prévoit la diminution progressive du taux d’impôt applicable aux cessions de titres de participation. En conséquence, elle institue une taxe exceptionnelle de 2,5 % assise sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme qui sera viré sur un autre compte de réserves, déduction faite d’un abattement de 500 000 € sur la fraction obligatoire de ce virement. Le montant de cette taxe, qui sera prélevée en priorité sur l’autre compte de réserves, est estimé au 31 décembre 2004 à 1 045 milliers d’euros.
Il n’a pas été passé en compte de résultat sur l’exercice 2004.

Note 2.9. Conversion des opérations en devises. — Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture. Dans le cadre de l’application des règlements CRBF n° 89-01 et 89-02 et des Instructions 89-04 et 89-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Val de France a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale Val de France n’est pas significatif.

Note 2.10. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — En application du règlement 90-02 du CRBF, la Caisse régionale a constitué un « Fonds pour risques bancaires généraux ». Celui-ci vise notamment à couvrir des risques non avérés relatifs à l’épargne-logement, les risques de crédit non encore avérés et les autres risques bancaires généraux.

Note 2.11. Instruments financiers à terme et conditionnels. — Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.
Opérations d’échange de taux d’intérêt (swaps) :
La Caisse régionale de crédit agricole Val de France utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :
— Couverture du risque de taux d’intérêt affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l’élément ou à l’ensemble d’éléments couverts ;
— Couverture des risques de taux global de l’établissement sur l’actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

B. – Changements de méthode comptable et de présentation des comptes.

La Caisse régionale Val de France applique l’avis n° 2004-05, du 25 mars 2004, du Conseil national de la comptabilité afférant à la modification des paragraphes 300 des règlements n° 99-02, n° 99-07, n° 00-05 et n° 02-08 du CRC concernant les dispositions relatives aux médailles de travail.
La Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France applique également à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
L’impact du changement de méthode, qui découle notamment de la mise en œuvre de la méthode des unités de crédit projetées, de l’évolution du modèle de reconstitution de carrière et de modélisation des retraites obligatoires, de l’harmonisation des taux d’actualisation (taux des OAT et marge déterminée en fonction de la durée de l’engagement) et des différents paramètres conduisant au calcul de ces provisions, a été comptabilisé dans les capitaux propres pour un montant de 3 095 milliers d’euros et, en raison de l’application de règles fiscales (conformément à l’avis du CNC n° 97-06 relatif aux changements de méthode comptable), en compte de résultat pour 2 138 milliers d’euros.

Notes sur le bilan.

Note 3. – Répartition des créances sur les établissements de crédit par durée résiduelle.

Créances
(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal
(*)

Créances rattachées
(*)

2004

2003

Etablissements de crédit :

Comptes et prêts :

A vue

22 889

22 889

37

22 926

17 710

A terme

Valeurs reçues en pension

Titres reçus en pension livrée

Prêts subordonnés

Total

22 889

22 889

37

22 926

17 710

Provisions

Valeurs nettes au bilan

22 926

17 710

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

340 482

340 482

340 482

166 708

Prêts subordonnés

70 100

70 100

55

70 155

70 154

Comptes et avances à terme

16 838

56 611

101 712

36 750

211 911

3 541

215 452

206 676

Total

357 320

56 611

101 712

106 850

622 493

3 596

626 089

443 538

Provisions

Valeurs nettes au bilan

626 089

443 538

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 70 155 milliers d’euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 23 824 milliers d’euros.
— Opérations internes au Crédit agricole : En matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit agricole S.A. dans le cadre des relations financières internes.

Note 4. – Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle.

Créances
(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal
(*)

Créances rattachées
(*)

Total
2004

Total
2003

Opérations avec la clientèle :

Créances commerciales

14 020

2 098

16 118

16 118

16 405

Autres concours à la clientèle

381 232

448 972

1 384 980

1 243 676

3 458 860

30 197

3 489 057

3 340 781

Sous-total

395 252

451 070

1 384 980

1 243 676

3 474 978

30 197

3 505 175

3 357 186

Comptes ordinaires débiteurs

32 295

32 295

131

32 426

35 227

Provisions

87 400

96 721

Valeurs nettes au bilan

3 450 201

3 295 692

Parmi les créances sur la clientèle 23 245 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.
Les encours restructurés au 31 décembre 2004 s’élèvent à 27 769 milliers d’euros dont 5 070 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.

Note 4.1. Opérations avec la clientèle par agents économiques :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Encours
brut

Encours douteux

Encours douteux compromis
(*)

Provisions/
Encours douteux (*)

Provisions/
Encours douteux compromis
(*)

Encours
brut

Encours douteux

Provisions/
Encours douteux

Particuliers

1 557 929

40 598

17 950

24 986

11 306

1 502 229

48 638

31 205

Agriculteurs

656 989

23 154

13 839

17 324

13 026

611 114

26 835

17 257

Autres professionnels

421 863

22 763

14 943

14 954

11 603

428 592

20 260

13 706

Sociétés financières

10

9

9

Entreprises

509 565

60 874

17 986

29 523

17 903

465 415

67 782

34 429

Collectivités publiques

386 333

49

19

379 612

28

2

Autres agents économiques

4 923

1 076

112

594

110

5 440

120

113

Intérêts et divers

Total

3 537 602

148 514

64 830

87 400

53 948

3 392 412

163 672

96 721

Note 5. – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille.

(En milliers d’euros)

Année 2004

2003

Transaction

Placement

Titres
de l’acti-
vité de portefeuille

Investissement

Total 2004

Total 2003

Effets publics et
valeurs assimilées :

20 782

20 782

20 809

Dont surcote restant à amortir

375

375

216

Dont décote restant à amortir

215

215

152

Créances rattachées

466

466

527

Provisions

Valeurs nettes au bilan

21 248

21 248

21 336

Obligations et autres titres à
revenu fixe :

Emis par organismes publics

3 534

3 534

3 545

Autres émetteurs

6 220

94 716

100 936

90 428

Dont surcote restant à amortir

1 497

1 497

1 784

Dont décote restant à amortir

871

871

1 023

Créances rattachées

67

2 065

2 132

1 985

Provisions

145

Valeurs nettes au bilan

6 287

100 315

106 602

95 813

Actions et autres
titres à revenu variable

180 211

180 211

180 165

Créances rattachées

Provisions

410

410

510

Valeurs nettes au bilan

179 801

179 801

179 655

Valeurs estimatives

195 585

125 094

320 679

308 315

— Valeurs estimatives :
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 9,6 millions d’euros au 31 décembre 2004, contre 8,8 millions d’euros au 31 décembre 2003.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur de remboursement des titres de placement s’élève à 6 220 milliers d’euros et celle des titres d’investissement s’élève à 118 246 milliers d’euros.
Les acquisitions de titres d’investissement s’élèvent à 13 433 milliers d’euros et les remboursements à échéance s’élèvent à 8 291 milliers d’euros.

Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille hors effets publics - Ventilation par grandes catégories de contrepartie :

(En milliers d’euros)

Encours nets 2004

Encours nets 2003

Administration et banques centrales (y compris Etats)

3 570

3 581

Etablissements de crédit

67 066

56 186

Sociétés financières

195 931

196 451

Collectivités locales

Entreprises, assurances et autres clientèles

19 836

19 251

Divers et non ventilés

Valeurs nettes au bilan

286 403

275 469

Note 5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

(En milliers d’euros)

Année 2004

Année 2003

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Titres cotés

89 050

20 782

692

110 524

87 754

20 809

108 563

Titres non cotés (1)

15 420

179 519

194 939

6 220

180 165

186 385

Créances rattachées

2 132

466

2 598

1 985

527

2 512

Provisions

410

410

145

510

655

Valeurs nettes au bilan

106 602

21 248

179 801

307 651

95 814

21 336

179 655

296 805

Commentaires :

(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

— OPCVM français : 172 118 milliers d’euros :

– dont OPCVM français de capitalisation 171 564 milliers d’euros.

— OPCVM étrangers : 6 400 milliers d’euros :

– dont OPCVM étrangers de capitalisation 6 400 milliers d’euros.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2004 :

(En milliers d’euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

140 214

145 531

OPCVM obligataires

6 055

6 309

OPCVM actions

14 103

16 424

OPCVM autres

18 746

20 084

Total

179 118

188 348

Note 5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par durée résiduelle :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal
(*)

Créances rattachées
(*)

2004

2003

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 014

39 802

61 654

104 470

2 132

106 602

95 958

Effets publics et valeurs assimilées

3 836

3 798

13 149

20 783

466

21 249

21 336

Provisions

145

Valeurs nettes au bilan

127 851

117 149

Note 6. – Tableau des titres de participations et filiales 31 décembre 2004.

Rubriques

Capital

Réserves et report à nouveau avant affectation résultats

Quote-part de capital % détenu

Valeur comptable
des titres détenus

Avances et prêts consentis

Montants cautions et avals

PNB ou chiffre d’affaire H.T.
du dernier exercice

Résultat dernier exercice

Dividendes encaissés dans l’exercice

Observation

Brute

Nette

Participation valeur inventaire excède 1 % du capital de la CR VdF :

Participations dans établissements de crédit :

Néant

Autres parts dans les entreprises liées :

Inoval

2 568

0

91,98

884

0

0

0

CA

0

En cours de liquidation

Autres titres de participations :

S.A.S. La Boétie

1 549 951

159 034

2,11

196 503

196 503

6 321

0

PNB

460 941

419 470

8 817

Sacam

6 048

67 298

3,85

863

863

0

0

CA

1 961

1 585

0

S.C.I. De La Seine

129 180

5

2,28

3 325

3 325

0

0

CA

3 485

3 209

73

Vauban Développement & Transmissions

5 952

– 426

12,50

744

676

0

0

CA

117

– 63

0

Vauban Participations 3P

21 830

– 101

2,70

590

583

0

0

CA

126

– 451

0

CA Titres

15 245

3 472

1,79

986

986

0

0

CA

0

1 340

0

Sacam Développement

763 051

– 8

2,11

16 132

16 132

4 772

0

CA

0

26 943

367

Sacam Fireca

74 700

– 12 496

1,76

1 317

937

0

0

CA

1

– 9 087

0

Total

221 344

220 005

11 093

0

9 257

Participation valeur inventaire inférieure 1 % du capital de la CR VdF :

Participations établissements de crédit (ensemble)

0

0

0

0

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

7

100

60

Autres titres participations (ensemble)

2 327

1 964

5 257

0

Total parts entreprises liées et participations

223 678

221 976

16 450

60

Note 6.1. Valeur estimative des titres de participation :

(En milliers d’euros)

Année 2004

Année 2003

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées :

Titres non cotés

891

22

891

8

Titres cotés

Avances consolidables

100

100

Créances rattachées

Provisions

884

884

Sous-total parts dans les entreprises liées

107

122

7

8

Titres de participation :

Titres non cotés

222 787

386 871

(1) 219 697

(1) 323 715

Titres cotés

Avances consolidables

12 653

12 372

(1) 19 699

(1) 19 422

Créances rattachées

115

86

Provisions

1 099

941

Sous-total titres de participation

234 456

399 243

238 541

343 137

Autres titres détenus à long terme :

Titres non cotés

1 942

1 646

1 946

1 564

Titres cotés

Avances consolidables

391

391

722

722

Créances rattachées

3

4

Provisions

442

442

Sous-total autres titres détenus à long terme

1 894

2 037

2 230

2 286

Total

236 457

401 402

240 778

345 431

(1) Déductions sur titres non cotés des avances consolidables.

Note 7. – Variation de l’actif immobilisé.

Immobilisations financières :

Rubriques
(En milliers d’euros)

2004

Valeur
en début d’exercice

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur
à la fin
de l’exercice

Parts dans les entreprises liées

7

100

107

Valeurs brutes

891

891

Avances consolidables

100

100

Provisions

884

884

Titres de participation

238 455

10 607

14 721

234 341

Valeurs brutes

219 697

3 300

210

222 787

Avances consolidables

19 699

7 497

14 543

12 653

Provisions

941

190

32

1 099

Autres titres détenus à long terme

2 226

335

1 891

Valeurs brutes

1 946

4

1 942

Avances consolidables

722

331

391

Provisions

442

442

Créances rattachées

90

348

320

118

Valeurs nettes au bilan

240 778

11 055

15 376

236 457

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Rubriques
(En milliers d’euros)

2004

Valeur
en début d’exercice

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur
à la fin
de l’exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation

48 486

8 228

127

– 5 478

51 109

Valeurs brutes

91 286

15 615

652

– 5 478

100 771

Amortissements et provisions

42 800

7 387

525

49 662

Immobilisations corporelles données en location

Valeurs brutes

Amortissements et provisions

Immobilisations incorporelles

811

1 092

– 61

– 547

1 418

Valeurs brutes

6 068

1 423

50

– 547

6 894

Amortissements et provisions

5 257

331

111

5 476

Créances rattachées

Valeurs brutes

Provisions

Valeurs nettes au bilan

49 297

9 320

66

– 6 025

52 527

Note 8. – Autres actifs et comptes de régularisation.

(En milliers d’euros)

Montant
2004

Montant
2003

Autres actifs (1)

18 749

18 348

Instruments conditionnels achetés

15

21

Comptes de stock et emplois divers

978

469

Débiteurs divers

13 498

12 121

Comptes de règlement

4 258

5 737

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de régularisation

83 837

80 045

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

21 328

16 953

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

Produits à recevoir et charges constatées d’avance

62 501

63 078

Charges à répartir

8

14

Autres comptes de régularisation

Valeurs nettes au bilan

102 586

98 393

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

Note 9. – Provisions inscrites en déduction de l’actif.

(En milliers d’euros)

Solde
au 31/12/03

Dotations

Reprises
et utilisations

Autres mouvements

Solde
au 31/12/04

Provisions déduites de l’actif :

Sur interbancaire

Sur créances clientèle

96 721

33 002

42 323

87 400

Sur opérations de crédit-bail

Sur portefeuilles titres (placement, TAP et investissement)

655

185

431

1

410

Sur participations et autres titres détenus à long terme

2 266

190

32

1

2 425

Autres

105

49

101

53

Total des provisions - Actif

99 747

33 426

42 887

2

90 288

Note 10. – Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal

Dettes rattachées

2004

2003

Etablissements de crédit :

Comptes et emprunts :

A vue

3 719

3 719

6

3 725

994

A terme

3 431

3 431

32

3 463

3 605

Valeurs données en pension

Titres donnés en pension livrée

Total

7 150

7 150

38

7 188

4 599

Valeurs au bilan

7 188

4 599

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

5 422

5 422

5 422

2 997

Comptes et avances à terme

396 209

677 866

890 738

751 348

2 716 161

1 565

2 717 726

2 573 262

Total

401 631

677 866

890 738

751 348

2 721 583

1565

2 723 148

2 576 259

Valeurs au bilan

2 723 148

2 576 259

Opérations internes au Crédit agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (cf. Cadre juridique et financier).

Note 11. – Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal

Dettes rattachées

Total
2004

Total
2003

Comptes créditeurs de la clientèle :

Comptes ordinaires créditeurs

1 115 996

1 115 996

90

1 116 086

1 078 744

Comptes d’épargne à régime spécial

19 632

19 632

19 632

16 722

A vue

19 632

19 632

19 632

16 722

A terme

Autres dettes envers la clientèle

33 167

24 305

101 560

159 032

635

159 667

27 856

A vue

A terme

33 167

24 305

101 560

159 032

635

159 667

27 856

Valeurs données en pension livrée

Total

1 168 795

24 305

101 560

1 294 660

725

Valeurs au bilan

1 295 385

1 123 322

Note 11.1. Comptes créditeurs de la clientèle par agents économiques :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Particuliers

834 518

695 914

Agriculteurs

116 298

114 674

Autres professionnels

82 823

77 909

Sociétés financières

144

1 242

Entreprises

217 897

191 426

Collectivités publiques

4 100

875

Autres agents économiques

39 605

41 282

Divers

Total

1 295 385

1 123 322

Note 12. – Dettes représentées par un titre - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total
2004

Total
2003

Dettes représentées par un titre :

Bons de caisse

857

322

1 179

25

1 204

1 133

Titres du marché interbancaire

Titres de créances négociables :

Emis en France (1)

20 774

1 685

22 459

35

22 494

34 794

Emis à l’étranger

Emprunts obligataires

Autres dettes représentées par un titre

Total

21 631

2 007

23 638

60

23 698

35 927

Valeurs au bilan

23 698

35 927

(1) Les émissions de TCN de Caisses régionales sont réputées être faites en France.

Note 13. – Autres passifs et comptes de régularisation. (En milliers d’euros.)

Rubriques

Montant
2004

Montant
2003

Autres passifs (2)

46 499

44 315

Instruments conditionnels vendus

16

22

Comptes de règlement

14 608

12 630

Créditeurs divers

30 621

27 586

Versements restant à effectuer sur titres

1 254

4 077

Comptes de régularisation

54 864

43 952

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

6 462

4 886

Pertes latentes et gains à étaler sur instrument financiers

6

Charges à payer et produits constatés d’avance

48 396

39 066

Autres comptes de régularisation

Valeurs au bilan

101 363

88 267

(1) Les montants sont indiqués en net.

(2) Les montants incluent les dettes rattachées.

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros)

Solde
au 31/12/03

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde
au 31/12/04

Provisions pour indemnités de départ à la retraite, congés de fin de carrières et préretraites

556

887

4 394

3 095

144

Provisions pour risques fiscaux

89

89

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 707

2

209

716

1

785

Provisions pour impôts (1)

883

611

272

Provisions pour litiges et garanties de passif

3 746

208

120

450

3 384

Autres provisions pour risques et charges (2)

2 660

505

422

2 743

Valeur au bilan

9 552

1 691

5 756

1 166

3 096

7 417

(1) Comprend notamment les impôts différés constatés dans les comptes sociaux.

(2) Y compris provision pour risques opérationnels à hauteur de 1 958 milliers d’euros destinés à couvrir les risques avérés, non encore révélés, inhérents aux opérations de banque (moyens de paiement, fraude, respect des obligations de forme sur des opérations réglementées).

Note 15. – Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Epargne logement

12 348

13 874

Risque de crédit non avéré

71 626

61 109

Autres

24 203

19 708

Valeurs au bilan

108 177

94 691

Note 16. – Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle.

(En milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal

Dettes rattachées

2004

2003

Dettes subordonnées (1) :

Dettes subordonnées à terme

21 269

21 269

215

21 484

22 875

Emprunts participatifs

2 134

2 134

110

2 244

3 694

Autres emprunts subordonnés à terme

Dettes subordonnées à durée indéterminée

C/C bloqués des caisses locales

40 385

40 385

997

41 382

43 474

Valeurs au bilan

65 110

70 043

(1) Les dettes subordonnées à terme sont à taux fixe.

Les emprunts participatifs et les comptes courants bloqués sont à taux variable.
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 1,1 million d’euros.

Note 17. – Variation des capitaux propres (avant répartition).

(En milliers d’euros)

Capitaux propres

Capital

Primes
et réserves

Ecarts conversion/réévaluation

Provisions réglementées et sub-
ventions d’investis sement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2002

40 257

360 966

1 757

27 122

430 102

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2002

– 3 372

– 3 372

Variation de capital

3 000

3 000

Variation des primes et réserves (2)

51 013

51 013

Affectation du résultat social 2002

– 23 750

– 23 750

Report à nouveau débiteur

Résultat de l’exercice 2003

34 193

34 193

Autres variations

– 36

– 36

Solde au 31 décembre 2003 (1)

43 257

411 979

1 721

34 193

491 150

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

– 4 363

– 4 363

Variation de capital

Variation des primes et réserves

29 831

29 831

Affectation du résultat social 2003

– 29 830

– 29 830

Report à nouveau débiteur (3)

– 3 095

– 3 095

Résultat de l’exercice 2004

40 268

40 268

Autres variations

328

328

Solde au 31 décembre 2004 (1)

43 257

438 715

2 049

40 268

524 289

Commentaires :

(1) Nombre de parts sociales : 3 019 289 parts de 10 € nominal.

Au 31 décembre 2004 l’encours de certificats coopératifs d’associés souscrit par Crédit agricole S.A. est de 1 081 419 CCA de 10 €.

(2) Dont 113 715 milliers d’euros de primes d’émission, dont 33 473 milliers d’euros de primes de fusion.

(3) Relatif aux changements de méthode constatés lors de la mise en œuvre de la recommandation n° 2003-R-01 concernant les règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

Note 18. – Composition des fonds propres.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Capitaux propres

524 289

491 150

Fonds pour risques bancaires généraux

108 178

94 691

Dettes subordonnées

65 111

70 044

Dépôts de garantie à caractère mutuel

Total des fonds propres

697 578

655 885

Note 19. – Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.

(En milliers d’euros)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances

642 539

148 178

Sur les établissements de crédit et institutions financières

626 220

22 926

Sur la clientèle

16 319

Obligations et autres titres à revenu fixe

125 252

Dettes

2 723 148

72 298

Sur les établissements de crédits et institutions financières

2 723 148

7 188

Sur la clientèle

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

65 110

Engagements donnés

63 801

892 052

Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit

63 383

Engagements de financement en faveur de la clientèle

824 127

Garanties données à des établissements de crédit

418

Garanties données à la clientèle

67 925

Titres acquis avec faculté d’achat ou de reprise

Autres engagements donnés

Note 20. – Opérations effectuées en devises.

L’activité de la Caisse régionale Val de France n’est pas significative.

Note 21. – Opérations à terme en devises non dénouées.
(En milliers d’euros.)

Opérations de change

2004

2003

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant :

Devises

Euros

Opérations de change à terme

176

175

753

752

Devises

86

86

365

365

Euros

90

89

388

387

Prêts et emprunts en devises

Total

176

175

753

752

Note 22. – Opérations sur instruments financiers à terme.
(En milliers d’euros.)

Type d’opération

Opérations de couverture

Opérations autres
que de couverture

Total
2004

Total
2003

Opérations fermes :

Opérations de gré à gré

2 146 039

351

2 146 390

1 385 044

Swaps de taux d’intérêt

2 146 039

2 146 039

1 383 538

Autres contrats à terme

351

351

1 506

Opérations conditionnelles :

Opérations de gré à gré

4 058

4 058

5 050

Instruments de taux d’intérêts à terme
conditionnels :

Achetés

2 029

2 029

2 525

Vendus

2 029

2 029

2 525

Total

2 150 097

351

2 150 448

1 390 094

Note 22.1. Opérations sur instruments financiers a terme - Encours notionnels par durée résiduelle :

Répartition par durée restant à courir

(En milliers d’euros)

Total

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d’intérêt

249 316

580 374

1 316 347

249 316

580 374

1 316 347

Caps, floors, collars

636

3 424

636

3 424

Sous-total

249 316

581 010

1 319 771

249 316

581 010

1 319 771

Opérations de change à terme

351

351

Total général

249 667

581 010

1 319 771

249 667

581 010

1 319 771

Note 22.2. Information sur les swaps :

— Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises (en milliers d’euros) :

Contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-
couverture

Macro-
couverture

Swaps
de transaction

Contrats d’échange de taux

134 388

2 011 650

Contrats assimilés (1)

4 058

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90-15 du CRBF.

Dans le cadre de la gestion de son risque de taux, la Caisse régionale Val de France a procédé à une adaptation d’une partie de ses conventions liées d’une part à l’évolution réglementaire sur l’épargne et les DAV et d’autre part à l’évolution des règles financières internes.
Cette adaptation devra se traduire par 228,4 millions d’euros de swaps prêteurs taux fixe et 56 millions d’euros de swaps emprunteurs taux fixe à retourner sur 2004 et 2005.
44,2 millions d’euros de swaps prêteurs taux fixe ont été nettes courant 2004 (0,965 millions d’euros de soulte positive dégagée). Le solde net des opérations restant à réaliser s’élève à 128,2 millions d’euros et représente au 31 décembre 2004 une soulte nette positive de 1,5 million d’euros.

Note 23. – Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

La Caisse régionale Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit agricole S.A.
Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse régionale Val de France.

Note 24. – Engagements donnés aux entreprises liées.

La Caisse régionale Val de France a donné à Crédit agricole S.A. une lettre de garantie à hauteur de 60 millions d’euros.

Notes sur le compte de résultat.

Note 25. – Produits nets d’intérêts et revenus assimilés.

Produits nets d’intérêts
(En milliers d’euros)

2004

2003

Produits d’intérêts

211 208

215 461

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 947

2 240

Sur opérations internes au Crédit agricole

22 362

23 210

Sur opérations avec la clientèle

168 662

175 559

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

6 955

6 429

Autres intérêts et produits assimilés

11 282

8 023

Charges d’intérêts

109 473

123 818

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 644

1 857

Sur opérations internes au Crédit agricole

101 518

117 691

Sur opérations avec la clientèle

5 255

2 910

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

1 056

1 360

Autres intérêts et charges assimilées

Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés

101 735

91 643

Note 26. – Revenus des titres. (En milliers d’euros.)

Titres à revenus fixes

2004

2003

Titres de placement

364

444

Titres d’investissement

6 591

5 985

Opérations diverses sur titres

Revenus des titres à revenus fixes

6 955

6 429

Titres à revenus variables

2004

2003

Titres de placement

3

Parts dans les entreprises liées

100

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

9 800

9 610

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

Revenus des titres à revenus variables

9 903

9 610

Note 27. – Produit net des commissions.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

161

33

128

223

23

200

Sur opérations internes au Crédit agricole

11 950

3 206

8 744

20 359

2 365

17 994

Sur opérations avec la clientèle

19 786

127

19 659

17 534

101

17 433

Sur opérations sur titres

Sur opérations de change

23

23

22

22

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

42

42

Sur prestations de services financiers (note 31)

44 567

4 658

39 909

42 161

3 998

38 163

Total

76 529

8 024

68 505

80 299

6 487

73 812

Note 28. – Prestations de services financiers.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Produits nets de gestion d’OPCVM et de titres pour le compte de la clientèle

7 020

7 245

Produits nets sur moyens de paiement

17 373

15 212

Commissions d’assurance-vie

15 515

15 678

Autres produits (charges) nets de services financiers

2

29

Total des prestations de services financiers

39 910

38 164

Note 29. – Solde des opérations sur portefeuille de négociation.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Solde des opérations sur titres de transaction

28

2

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

– 142

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

78

77

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

– 36

79

Note 30. – Solde des opérations sur titres de placement et titres de l’activité de portefeuille. (En milliers d’euros.)

Titres de placement

Montant 2004

Montant 2003

Dotations aux provisions

185

490

Reprises de provisions

285

741

Dotation ou reprise nette aux provisions

100

251

Plus-values de cession réalisées

5 636

5 572

Moins-values de cession réalisées

51

11

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

5 585

5 561

Solde des opérations sur titres de placement

5 685

5 812

Note 31. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

Autres produits d’exploitation bancaire. — Ils comprennent principalement :

La ristourne Adi

9,1 millions d’euros

La ristourne Adi Open

0,6 million d’euros

Autres charges d’exploitation bancaires. — Elles comprennent principalement :
— Les commissions sur prêts caisses locales : 1,5 million d’euros.

Note 32. – Charges générales d’exploitation.

Note 32.1. Frais de personnel (en milliers d’euros) :

Frais de personnel

Montant 2004

Montant 2003

Salaires et traitements (1)

36 912

37 953

Charges sociales

20 242

18 325

Dont charges de retraite

6 124

4 152

Intéressement

3 641

3 602

Participation

3 640

2 032

Impôts et taxes sur rémunérations

4 120

4 032

Total des frais de personnel

68 555

65 944

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste « Salaires et traitements ».

Note 32.2. Effectif par catégorie (effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité) :

Catégorie de personnel

2004

2003

Cadres

303

298

TAM

534

503

Employés

500

512

Total

1 337

1 313

Le montant global des rémunérations allouées en 2004 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 947 692 €.
Le montant global des crédits accordés en 2004 à l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à 294 725 €.

Note 32.3. Autres frais administratifs (en milliers d’euros) :

Autres frais administratifs

Montant 2004

Montant 2003

Impôts et taxes

3 857

3 651

Services extérieurs

39 762

45 990

Autres frais administratifs

– 589

– 2 774

Transfert de charges

– 5 361

– 9 424

Total des frais administratifs

37 669

37 443

Note 33. – Coût du risque. (En milliers d’euros.)

Montant 2004

Montant 2003

Dotations aux provisions

30 016

123 523

Provisions sur créances douteuses (1)

29 439

121 767

Autres provisions

577

1 756

Reprises de provisions

38 489

121 443

Reprises de provisions sur créances douteuses (2)

36 656

119 060

Autres reprises de provisions (3)

1 833

2 383

Variation des provisions

– 8 473

2 080

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées (4)

808

346

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées (5)

5 846

5 746

Récupérations sur créances amorties

915

548

Pertes sur risque opérationnel

35

Coût du risque

– 2 699

7 624

(1) Dont sur créances douteuses compromises : 11 717 milliers d’euros et non compromises : 17 722 milliers d’euros.

(2) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 5 512 milliers d’euros.

Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises : 334 milliers d’euros.

(3) Dont 1 833 milliers d’euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(4) Dont 647 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

(5) Dont 5 512 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

Note 34. – Résultat net sur actifs immobilisés. (En milliers d’euros.)

Montant 2004

Montant 2003

Immobilisations financières :

Dotations aux provisions :

Sur titres d’investissement

164

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

190

463

Reprises de provisions

Sur titres d’investissement

145

19

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

32

102

Dotation ou reprise nette aux provisions :

Sur titres d’investissement

145

– 145

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

– 158

– 361

Plus-values de cessions réalisées :

Sur titres d’investissement :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

533

818

Moins-values de cessions réalisées :

Sur titres d’investissement :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

7

Pertes sur créances liées à des titres de participation

34

Solde des plus et moins-values de cessions

526

784

Sur titres d’investissement :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

526

784

Solde en perte ou en bénéfice

513

278

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Plus-values de cession

99

62

Moins-values de cession

11

221

Solde en perte ou en bénéfice

88

– 159

Résultat net sur actifs immobilisés

601

119

Note 35. – Charges et produits exceptionnels.

Une dotation et une reprise de provision de 3 095 milliers d’euros concernant les changements de méthode constatés lors de la mise en œuvre de la recommandation n° 2003-R.01 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
Les intérêts de retard suite au contrôle fiscal : 417 milliers d’euros.
Le redressement fiscal relatif au droit de timbre : 793 milliers d’euros.

Charges et produits imputables à un exercice antérieur. — La Caisse régionale Val de France n’a pas comptabilisé de charges et de produits imputables à l’exercice antérieur.

Note 36. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Impôt sur les bénéfices

29 969

21 089

1°) Il n’est pas comptabilisé d’impôts différés dans les comptes individuels (à l’exception des provisions pour impôts différés relatifs à des opérations ponctuelles telles que la participation à des opérations de leasing fiscaux qui sont considérées comme des charges à payer - cf. principes comptables - ainsi que des provisions sur impôts différés sur plus-values de fusion). La reprise pour 2004 s’est élevée à 611 milliers d’euros.
2°) Une régularisation d’avoir fiscal pour 4 milliers d’euros.
3°) Une charge fiscale suite au contrôle fiscal pour 5 063 milliers d’euros.
4°) La charge fiscale pour 2004 s’élève à 25 521  milliers d’euros.

Autres informations.

Note 37. – Affectation des résultats.
(En milliers d’euros.)

2004

Détermination du résultat à affecter

Bénéfice de l’exercice

40 268

Résultat à affecter :

Affectation au report à nouveau

3 095

Affectation à la réserve légale

24 396

Dotation aux autres réserves

8 132

Actionnaires/Intérêts des parts sociales et certificats
coopératifs

Associés

4 645

Note 38. – Rapport de gestion.

Le rapport de gestion ainsi que le rapport joint prévu par la loi de Sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social, 1, rue Daniel-Boutet, à Chartres.

Note 39. – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

(En milliers d’euros)

Cabinet Ernst
& Young

En %

Audit :

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

97

Missions accessoires

39

Sous-total

136

Autres prestations :

Juridique, fiscal et social

Technologie de l’information

Audit interne

Autres : à préciser si > 10 % des honoraires, d’audit

Sous-total

Total

136

IV. — Rapport général du commissaire
aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
— Le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— La justification de nos appréciations ;
— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse régionale à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.B de l’annexe relative aux changements de méthodes comptables intervenus en 2004.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
1. Changements de méthodes comptables :
— Ainsi qu’il est mentionné dans la note 2.B de l’annexe, des changements comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre caisse, nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte de ces changements et de la présentation qui en a été faite.
2. Estimations comptables :
— Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe, la Caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédits inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques, et leur couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.
— Dans le cadre de l’arrêté des comptes, la Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives, portant notamment sur la valorisation des titres de participation et les risques opérationnels. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations justifiant les estimations comptables retenues s’appuyant sur des méthodes documentées conformes aux règles généralement admises.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Paris-La Défense, le 28 février 2005.
Le commissaire aux comptes :
Ernst & Young Audit :
luc valverde.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

101 615

91 298

Caisse, banques centrales, C.C.P.

57 441

52 252

Effets publics et valeurs assimilées

21 248

21 336

Créances sur les établissements de crédit

1

22 926

17 710

Opérations internes au Crédit agricole

1

626 088

443 538

Opérations avec la clientèle

2

3 450 201

3 295 688

Opérations sur titres

3

286 403

275 510

Obligations et autres titres à revenu fixe

106 602

95 814

Actions et autres titres à revenu variable

179 801

179 696

Valeurs immobilisées

288 983

290 076

Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

4.1

236 456

240 778

Immobilisations corporelles et incorporelles

5

52 527

49 298

Comptes de régularisation et actifs divers

111 344

102 372

Autres actifs

6

18 824

18 405

Comptes de régularisation

6

92 520

83 967

Total actif

4 864 634

4 498 482

Passif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

7 292

5 255

Banques centrales, C.C.P.

104

657

Dettes envers les établissements de crédit

8

7 188

4 598

Opérations internes au Crédit agricole

8

2 717 725

2 573 261

Comptes créditeurs de la clientèle

9

1 295 385

1 123 321

Comptes d’épargne à régime spécial

19 632

16 722

Autres dettes

1 275 753

1 106 599

Dettes représentées par un titre

11

23 698

35 927

Comptes de régularisation et passifs divers

12

101 099

87 054

Autres passifs

46 653

44 520

Comptes de régularisation

54 446

42 534

Provisions et dettes subordonnées

30 873

35 238

Provisions pour risques et charges

7 145

8 669

Dépôts de garantie à caractère mutuel

Dettes subordonnées

15

23 728

26 569

Fonds pour risques bancaires généraux

14

108 177

94 691

Capitaux propres hors FRBG

16

580 385

543 735

Capital souscrit

70 633

70 715

Primes d’émission

147 188

147 188

Réserves consolidées, écart de réévaluation, écart de conversion

318 707

292 601

Résultat de l’exercice

43 857

33 231

Total passif

4 864 634

4 498 482

Hors bilan

2004

2003

1. Engagements donnés

957 492

869 710

Engagements de financement

887 510

799 790

Engagements en faveur d’établissements de crédit (hors CA)

Engagements internes au Crédit agricole

63 383

113 000

Engagements en faveur de la clientèle

824 127

686 790

Engagements de garantie

68 343

63 034

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

Engagements internes au Crédit agricole

418

753

Engagements d’ordre de la clientèle

67 925

62 281

Engagements sur titres

1 639

6 886

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

Titres à livrer au Crédit agricole

Autres engagements donnés

1 639

6 886

2. Engagements reçus

Engagements de financement

1 684

24 272

Engagements reçus d’établissements de crédit

Engagements internes au Crédit agricole

1 684

24 272

Engagements de garantie

495 621

152 907

Engagements reçus d’établissements de crédit

1 171

1 575

Engagements internes au Crédit agricole

32 487

37 705

Engagements reçus de la clientèle

461 963

113 627

Engagements sur titres

1 639

6 886

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

Titres à recevoir du Crédit agricole

Autres engagements reçus

1 639

6 886

Opérations de change au comptant et à terme : note 20.
Opérations sur instruments financiers à terme : notes 21, 22.

II. — Compte de résultat consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Notes

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

25

211 208

215 463

Intérêts et charges assimilées

25

108 474

122 627

Revenus des titres à revenu variable

26

9 903

9 609

Commissions (produits)

27

76 529

80 300

Commissions (charges)

27

8 022

6 487

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

29

– 36

79

Gains sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

30

5 685

5 813

Autres produits d’exploitation bancaire

11 922

13 061

Autres charges d’exploitation bancaire

438

534

Produit net bancaire

198 277

194 677

Charges générales d’exploitation

32

106 441

103 603

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

7 657

6 427

Résultat brut d’exploitation

84 179

84 647

Coût du risque (–)

33

– 2 699

7 625

Résultat d’exploitation

86 878

77 022

Résultat net sur actifs immobilisés

34

601

119

Résultat courant avant impôt

87 479

77 141

Résultat exceptionnel

– 1 158

– 1 094

Impôt sur les bénéfices

37

– 28 977

– 24 446

Dotations/Reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 13 487

– 18 370

Résultat net

43 857

33 231

III. — Annexe aux comptes consolidés.

Règles comptables propres aux comptes consolidés.

1. – Principes, méthodes et périmètre de consolidation.

Depuis les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2000, le groupe Crédit agricole applique le règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
En application des dispositions de ce règlement, les principes suivants ont été retenus :
— La notion d’impôts différés est sensiblement élargie, ceux-ci devant être constatés dès lors qu’une différence temporaire est constatée, sans qu’il ne soit tenu compte du caractère probable ou non de la réalisation de la charge correspondante.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :
— La Caisse régionale Val de France applique l’avis n° 2004-05, du 25 mars 2004, du Conseil national de la comptabilité afférant à la modification des paragraphes 300 des règlements n° 99-02, n° 99-07, n° 00-05 et n° 02-08 du CRC concernant les dispositions relatives aux médailles de travail ;
— La Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France applique également à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires ;
— L’impact du changement de méthode, qui découle notamment de la mise en œuvre de la méthode des unités de crédit projetées, de l’évolution du modèle de reconstitution de carrière et de modélisation des retraites obligatoires, de l’harmonisation des taux d’actualisation (taux des OAT et marge déterminée en fonction de la durée de l’engagement) et des différents paramètres conduisant au calcul de ces provisions, a été comptabilisé dans les capitaux propres pour un montant de 3 095 milliers d’euros et, en raison de l’application de règles fiscales (conformément à l’avis du CNC n° 97-06 relatif aux changements de méthode comptable), en compte de résultat pour 2 138 milliers d’euros ;
— La Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.
L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

1.1. Périmètre de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale et des 61 caisses locales qui lui sont affiliées.
Le périmètre ainsi constitué répond aux dispositions du règlement 99-07 du Comité de la réglementation comptable.

1.2. Application au Crédit agricole de la notion d’entité consolidante. — Le règlement 99-07 du Comité de la réglementation comptable prévoit les dispositions suivantes (paragraphe 1001) :
« Les réseaux d’établissements de crédit dotés d’un Organe central, au sens de l’article 20 de la loi n° 84-46 du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, ont la possibilité de définir en leur sein une ou plusieurs entités consolidantes. Chacune de ces entités consolidantes est constituée d’un ensemble d’établissements de crédit affiliés directement ou indirectement à cet Organe central ainsi que de ce dernier éventuellement. Chacune de ces entités pourra être considérée comme une entreprise consolidante au sens du présent paragraphe ».
En application de ce règlement, les 61 caisses locales et la Caisse régionale Val de France forment l’entité consolidante définie par les textes rappelés ci-dessus. Les comptes consolidés de cette entité ont été établis en utilisant la méthode de l’intégration globale.

1.3. Les principaux retraitements et éliminations. — Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées ont été effectués.
Peuvent être jugés significatifs, les retraitements atteignant les seuils suivants :
— 1 % des capitaux propres et 0,5 % du total de bilan ;
— 1 % du résultat net et 0,5 % des produits et 1 % des charges.
L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au groupe régional est éliminé, et particulièrement les opérations relatives aux comptes courants bloqués des caisses locales, ainsi que les intérêts aux parts versés par la Caisse régionale aux caisses locales qui lui sont affiliées.
Retraitement des non-valeurs : Les frais d’émission, d’augmentation de capital ainsi que les frais d’établissement constituent pour leur intégralité une charge de l’exercice.
Les provisions à caractère de réserves sont, après application éventuelle de l’imposition différée, reprises aux comptes de réserves ou de résultat en fonction de leur origine.
Les provisions fiscalement réglementées sont éliminées par réincorporation au crédit des réserves ou du compte de résultat.
Ces provisions étant fiscalement déductibles, l’impact de leur élimination sur l’imposition différée est pris en compte par la constatation d’un impôt différé passif.
En matière d’amortissements, les amortissements dégressifs sont maintenus dans les comptes consolidés lorsqu’ils correspondent à une dépréciation économiquement justifiée.

1.4. Les impôts différés :
1.4.1. Principes généraux : Les différences temporaires résultant du décalage entre l’imposition (ou la déduction) d’une opération et l’exercice de rattachement comptable ont été dégagées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation. Les flux de l’exercice ont été enregistrés en compte de résultat, selon la méthode du report variable.
Le taux d’imposition différée appliqué intègre la contribution additionnelle prévue par la loi de finance rectificative pour 1995, dont le taux a été ramené de 10 % à 6 % au titre de l’exercice 2001 et à 3 % au titre des exercices 2002 à 2004, à 1,5 % pour l’exercice 2005 puis supprimés à compter de l’exercice 2006.
Le taux d’imposition intègre également la contribution sociale sur les bénéfices mise en place par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2000, égale à 3,3 % de l’impôt brut diminué d’un abattement de 763 000 €.
Le taux d’imposition différée applicable au titre de l’exercice 2004 s’établit par conséquent à 34,33 %, à 33,83 % au titre de l’exercice 2005, et à 33,33 % au titre des exercices 2006 et suivants, auxquels s’ajoute un taux de 3,3 % pour la partie de l’impôt brut excédant 763 000 €.
Le taux d’imposition réduit sur les plus-values à long terme intègre également la contribution additionnelle prévue par la loi de finances rectificative pour 1995 et sa diminution progressive prévue par la loi de finances pour 2005. Il intègre également la contribution sociale sur les bénéfices mise en place par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2000. Enfin, il prend en compte la diminution progressive du taux d’imposition institué par la loi de finances rectificative pour 2004.
Le taux d’imposition différée sur les plus-values à long terme applicable au titre de l’exercice 2004 s’établit par conséquent à 20,20 %, à 15,72 % au titre de l’exercice 2005, 8,26 % au titre de l’exercice 2006 et 0 % au titre des exercices 2007 et suivants.
Le net d’impôt différé figure à l’actif ou au passif du bilan à la rubrique « Comptes de régularisation et divers ».
1.4.2. Principaux éléments : Les principaux éléments constitutifs de la fiscalité différée sont :
— Concernant les impôts différés passifs : les provisions déductibles à caractère de réserve, les résultats et les subventions à amortir ;
— Concernant les impôts différés actifs : les dotations aux amortissements et provisions déductibles ultérieurement, ainsi que les impôts payés par avance sur les plus-values latentes constatées sur les OPCVM. Concernant ce dernier point, l’impôt différé actif a été calculé en prenant pour référence le dernier taux d’impôt voté, applicable au 31 décembre 2004, et non celui constaté lors de l’imposition de la plus-value latente.

2. – Capitaux propres et résultat consolidés.

Tableau de passage des capitaux propres et du résultat dans les comptes individuels aux capitaux propres et au résultat consolidés (en milliers d’euros) :

Bilan

Comptes sociaux Caisse régionale

Comptes sociaux caisses locales

Retraitements

Comptes consolidés

Capital

43 257

57 564

(1) – 30 188

70 633

Primes liées au capital

147 188

147 188

Réserves

291 526

18 200

(2) 8 981

318 707

Comptes courants bloqués des CL

40 385

– 40 385

0

Capitaux propres (hors résultat)

522 356

75 764

– 61 592

536 528

Fonds pour risques bancaires généraux

108 177

108 177

Résultat de l’exercice

40 268

2 609

(3) 980

43 857

(1) Elimination des titres des caisses locales.

(2) Retraitements sur réserves :

Amortissement dérogatoire et provision pour investissement

1 721

Impôts différés

5 902

Dividendes intra-groupe

1 358

8 981

(3) Retraitements sur résultat :

Amortissement dérogatoire et provision pour investissement

328

Impôts différés

3 055

Dividendes intra-groupe

– 1 358

Taxe sur plus-values long terme

– 1 045

980

Notes sur le bilan.

Note 1. – Répartition des créances sur les établissements de crédit par durée résiduelle.

Créances (en milliers d’euros)

Durée résiduelle

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

 Total
en principal
(*)

 Créances rattachées
(*)

2004

2003

Etablissements de crédit :

Comptes et prêts :

A vue

22 889

22 889

37

22 926

17 710

A terme

Valeurs reçues en pension

Titres reçus en pension livrée

Prêts subordonnés

Total

22 889

22 889

37

22 926

17 710

Provisions

Valeurs nettes au bilan

22 926

17 710

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

340 482

340 482

340 482

166 708

Prêts subordonnés

70 100

70 100

55

70 155

70 154

Comptes et avances à terme

16 838

56 611

101 712

36 750

211 911

3 541

215 452

206 676

Total

357 320

56 611

101 712

106 850

622 493

3 596

626 089

443 538

Provisions

Valeurs nettes au bilan

626 089

443 638

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 70 155 milliers d’euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 23 824 milliers d’euros.
Opérations internes au Crédit agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit agricole S.A. dans le cadre des relations financières internes.

Note 2. – Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle.(En milliers d’euros.)

Créances

Durée résiduelle

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

 Total
en principal
(*)

 Créances rattachées
(*)

Total
2004

Total
2003

Opérations avec la clientèle :

Créances commerciales

14 020

2 098

16 118

16 118

16 405

Autres concours à la clientèle

381 232

448 972

1 384 980

1 243 676

3 458 860

30 197

3 489 057

3 340 781

Sous-total

395 252

451 070

1 384 980

1 243 676

3 474 978

30 197

3 505 175

3 357 186

Comptes ordinaires débiteurs

32 295

32 295

131

32 426

35 227

Provisions

87 400

96 721

Valeurs nettes au bilan

3 450 201

3 295 692

Parmi les créances sur la clientèle 23 245 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale.
Les encours restructurés au 31 décembre 2004 s’élèvent à 27 769 milliers d’euros dont 5 070 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.

Note 2.1. Opérations avec la clientèle par agents économiques :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Encours
brut

Encours douteux

Encours douteux compromis
(*) 

Provisions/
encours
douteux
(*) 

Provisions/
encours
douteux compromis
(*) 

Encours
brut

Encours douteux

Provisions/
encours
douteux

Particuliers

1 557 929

40 598

17 950

24 986

11 306

1 502 229

48 638

31 205

Agriculteurs

656 989

23 154

13 839

17 324

13 026

611 114

26 835

17 257

Autres professionnels

421 863

22 763

14 943

14 954

11 603

428 592

20 260

13 706

Sociétés financières

10

9

9

Entreprises

509 565

60 874

17 986

29 523

17 903

465 415

67 782

34 429

Collectivités publiques

386 333

49

19

379 612

28

2

Autres agents économiques

4 923

1 076

112

591

110

5 440

120

113

Intérêts et divers

Total

3 537 602

146 514

64 830

87 400

53 948

3 392 412

163 672

96 721

Note 3. – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille.

(En milliers d’euros)

Année 2004

2003

Trans-
action

Placement

Titres de l’activité de portefeuille

Investissement

Total 2004

Total 2003

Effets publics et valeurs assimilées

20 782

20 782

20 809

Dont surcote restant à amortir

375

375

216

Dont décote restant à amortir

215

215

152

Créances rattachées

466

466

527

Provisions

Valeurs nettes au
bilan

21 248

21 248

21 336

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Emis par organismes publics

3 534

3 534

3 545

Autres Emetteurs

6 220

94 716

100 936

90 428

Dont surcote restant à amortir

1 497

1 497

1 784

Dont décote restant à amortir

871

871

1 023

Créances rattachées

67

2 065

2 132

1 985

Provisions

145

Valeurs nettes au
bilan

6 287

100 315

106 602

95 813

Actions et autres titres à revenu
variable

180 211

180 211

180 206

Créances rattachées

Provisions

410

410

510

Valeurs nettes au
bilan

179 801

179 801

179 696

Valeurs estimatives

195 585

125 094

320 679

308 315

— Valeurs estimatives :
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 9,6 millions d’euros au 31 décembre 2004, contre 8,8 millions d’euros au 31 décembre 2003.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur de remboursement des titres de placement s’élève à 6 220 milliers d’euros et celle des titres d’investissement s’élève à 118 246 milliers d’euros.
Les acquisitions de titres d’investissement s’élèvent à 13 433 milliers d’euros et les remboursements à échéance s’élèvent à 8 291 milliers d’euros.

Note 3.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille hors effets publics : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

(En milliers d’euros)

Encours nets 2004

Encours nets 2003

Administration et banques centrales (y compris Etats)

3 570

3 581

Etablissements de crédit

67 066

56 227

Sociétés financières

195 931

196 451

Collectivités locales

Entreprises, assurances et autres clientèles

19 836

19 251

Divers et non ventilés

Valeurs nettes au bilan

286 403

275 510

Note 3.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

(En milliers d’euros)

Année 2004

Année 2003

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Titres cotés

89 050

20 782

692

110 524

87 754

20 809

108 563

Titres non cotés (1)

15 420

179 519

194 939

6 220

180 165

186 385

Créances rattachées

2 132

466

2 598

1 985

527

2 512

Provisions

410

410

145

510

655

Valeurs nettes au bilan

106 602

21 248

179 801

307 651

95 814

21 336

179 655

296 805

Commentaires :

(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

OPCVM français : 172 718 milliers d’euros.

— dont OPCVM français de capitalisation 171 564 milliers d’euros.

OPCVM étrangers : 6 400 milliers d’euros.

— dont OPCVM étrangers de capitalisation 6 400 milliers d’euros.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2004 :

(En milliers d’euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

140 214

145 531

OPCVM obligataires

6 055

6 309

OPCVM actions

14 103

16 424

OPCVM autres

18 746

20 084

Total

179 118

188 348

Note 3.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par durée résiduelle :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

 Total
en principal
(*)

 Créances rattachées
(*)

2004

2003

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 014

39 802

61 654

104 470

2 132

106 602

95 958

Effets publics et valeurs assimilées

3 836

3 798

13 149

20 783

466

21 249

21 336

Provisions

145

Valeurs nettes au bilan

127 851

117 149

Note 4. – Tableau des titres de participations et filiales au 31 décembre 2004.

Rubriques

Capital

Réserves
et report
à nouveau avant affectation résultats

Quote-part de capital 
% détenue

Valeur comptable
des titres détenus

Avances
et prêts consentis

Montants cautions
et avals

PNB ou chiffre d’affaire H.T. du dernier exercice

Résultat dernier exercice

Dividendes encaissés dans l’exercice

Observation

Brute

Nette

Participations valeur inventaire excède 1 % du capital de la CR VdF :

Participations dans établissements de crédit :

Néant

Autres parts dans les entreprises liées :

Inoval

2 568

0

91,98

884

0

0

0

CA

0

En cours de liquidation

Autres titres de participations :

S.A.S. La Boétie

1 549 951

159 034

2,11

196 503

196 503

6 321

0

PNB

460 941

419 470

8 817

Sacam

6 048

67 298

3,85

863

863

0

0

CA

1 961

1 585

0

S.C.I. De la Seine

129 180

5

2,28

3 325

3 325

0

0

CA

3 485

3 209

73

Vauban Dev. & Transm

5 952

– 426

12,50

744

676

0

0

CA

117

– 63

0

Vauban Participation 3 PA

21 830

– 101

2,70

590

583

0

0

CA

126

– 451

0

CA Titres

15 245

3 472

1,79

986

986

0

0

CA

0

1 340

0

Sacam Développement

763 051

– 8

2,11

16 132

16 132

4 772

0

CA

0

26 943

367

Sacam Fireca

74 700

– 12 496

1,76

1 317

937

0

0

CA

1

– 9 087

0

Total

221 344

220 005

11 093

0

9 257

Participations valeur inventaire inférieure 1 % du capital de la CR VdF :

Participations établissements de crédit (ensemble)

0

0

0

0

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

7

7

100

60

Autres titres participations (ensemble)

2 327

1 964

5 257

0

Total parts entreprises liées et participations

223 678

221 976

16 450

60

Note 4.1. Valeur estimative des titres de participation :

(En milliers d’euros)

Année 2004

Année 2003

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées :

Titres non cotés

891

22

891

8

Titres cotés

Avances consolidables

100

100

Créances rattachées

Provisions

884

884

Sous-total parts dans les entreprises liées

107

122

7

8

Titres de participation :

Titres non cotés

222 787

386 871

(1) 219 697

(1) 323 715

Titres cotés

Avances consolidables

12 653

12 372

(1) 19 699

(1) 19 422

Créances rattachées

115

86

Provisions

1 099

941

Sous-total titres de participation

234 456

399 243

238 541

343 137

Autres titres détenus à long terme :

Titres non cotés

1 942

1 646

1 946

1 564

Titres cotés

Avances consolidables

391

391

722

722

Créances rattachées

3

4

Provisions

442

442

Sous-total autres titres détenus à long terme

1 894

2 037

2 230

2 286

Total

236 457

401 402

240 778

345 431

(1) Déductions sur titres non cotés des avances consolidables.

Note 5. – Variation de l’actif immobilisé.

Immobilisations financières :

Rubriques
(En milliers d’euros)

2004

Valeur
en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur
à la fin
de l’exercice

Parts dans les entreprises liées

7

100

107

Valeurs brutes

891

891

Avances consolidables

100

100

Provisions

884

884

Titres de participation

238 455

10 607

14 721

234 341

Valeurs brutes

219 697

3 300

210

222 787

Avances consolidables

19 699

7 497

14 543

12 653

Provisions

941

190

32

1 099

Autres titres détenus à long terme

2 226

335

1 891

Valeurs brutes

1 946

4

1 942

Avances consolidables

722

331

391

Provisions

442

442

Créances rattachées

90

348

320

118

Valeurs nettes au bilan

240 778

11 055

15 376

236 457

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Rubriques
(En milliers d’euros)

2004

Valeur
en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur
à la fin
de l’exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation

48 486

8 228

127

– 5 478

51 109

Valeurs brutes

91 286

15 615

652

– 5 478

100 771

Amortissements et provisions

42 800

7 387

525

49 662

Immobilisations corporelles données en location :

Valeurs brutes

Amortissements et provisions

Immobilisations incorporelles

811

1 092

– 61

– 547

1 418

Valeurs brutes

6 068

1 423

50

– 547

6 894

Amortissements et provisions

5 257

331

111

5 476

Créances rattachées :

Valeurs brutes

Provisions

Valeurs nettes au bilan

49 297

9 320

66

– 6 025

52 527

Note 6. – Autres actifs et comptes de régularisation. (En milliers d’euros.)

Rubriques

Montant 2004

Montant 2003

Autres actifs (1)

18 822

18 404

Instruments conditionnels achetés

15

21

Comptes de stock et emplois divers

978

469

Débiteurs divers

13 571

12 177

Comptes de règlement

4 258

5 737

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de régularisation

92 520

83 967

Impôts différés

8 683

3 922

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

21 328

16 953

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

Produits à recevoir et charges constatées d’avance

62 501

63 078

Charges à répartir

8

14

Autres comptes de régularisation

Valeurs nettes au bilan

111 342

102 371

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

Note 7. – Provisions inscrites en déduction de l’actif.

(En milliers d’euros)

Solde
au 31/12/03

Dotations

Reprises et utilisations

Autres mouvements

Solde
au 31/12/04

Provisions déduites de l’actif :

Sur interbancaire

Sur créances clientèle

96 721

33 002

42 323

87 400

Sur opérations de crédit-bail

Sur portefeuilles titres (placement, TAP et investissement)

655

185

431

1

410

Sur participations et autres titres détenus à long terme

2 266

190

32

1

2 425

Autres

105

49

101

53

Total des provisions - Actif

99 747

33 426

42 887

2

90 288

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle.
(En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal

Dettes rattachées

2004

2003

Etablissements de crédit :

Comptes et emprunts :

A vue

3 719

3 719

6

3 725

994

A terme

3 431

3 431

32

3 463

3 605

Valeurs données en pension

Titres donnés en pension livrée

Total

7 150

7 150

38

7 188

4 599

Valeurs au bilan

7 188

4 599

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

Comptes et avances à terme

396 209

677 866

890 738

751 348

2 716 161

1 565

2 717 726

2 573 262

Total

396 209

677 866

890 738

751 348

2 716 161

1 565

2 717 726

2 573 262

Valeurs au bilan

2 717 726

2 573 262

Opérations internes au Crédit agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (cf. Cadre juridique et financier).

Note 9. – Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle.
(En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal

Dettes rattachées

Total
2004

Total
2003

Comptes créditeurs de la clientèle :

Comptes ordinaires créditeurs

1 115 996

1 115 996

90

1 116 086

1 078 744

Comptes d’épargne à régime spécial

19 632

19 632

19 632

16 722

A vue

19 632

19 632

19 632

16 722

A terme

Autres dettes envers la clientèle

33 167

24 305

101 560

159 032

635

159 667

27 856

A vue

A terme

33 167

24 305

101 560

159 032

635

159 667

27 856

Valeurs données en pension livrée

Total

1 168 795

24 305

101 560

1 294 660

725

Valeurs au bilan

1 295 385

1 123 322

Note 10. – Comptes créditeurs de la clientèle par agents économiques.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Particuliers

834 518

695 914

Agriculteurs

116 298

114 674

Autres professionnels

82 823

77 909

Sociétés financières

144

1 242

Entreprises

217 897

191 426

Collectivités publiques

4 100

875

Autres agents économiques

39 605

41 282

Divers

Total

1 295 385

1 123 322

Note 11. – Dettes représentées par un titre - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

>1 an < 5 ans

> 5 ans

Total
en principal

Dettes rattachées

Total
2004

Total
2003

Dettes représentées par un titre :

Bons de caisse

857

322

1 179

25

1 204

1 133

Titres du marché interbancaire

Titres de créances négociables :

Emis en France (1)

20 774

1 685

22 459

35

22 494

34 794

Emis à l’étranger

Emprunts obligataires

Autres dettes représentées par un titre

Total

21 631

2 007

23 638

60

23 698

35 927

Valeurs au bilan

23 698

35 927

(1) Les émissions de TCN de Caisses régionales sont réputées être faites en France.

Note 12. – Autres passifs et comptes de régularisation. (En milliers d’euros.)

Rubriques

Montant 2004

Montant 2003

Autres passifs (2)

46 652

44 521

Instruments conditionnels vendus

16

22

Comptes de règlement

14 608

12 630

Créditeurs divers

30 774

27 792

Versements restant à effectuer sur titres

1 254

4 077

Comptes de régularisation

54 447

42 534

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

6 462

4 886

Pertes latentes et gains à étaler sur instrument financiers

6

Charges à payer et produits constatés d’avance

47 979

37 648

Autres comptes de régularisation

Valeurs au bilan

101 099

87 055

(1) Les montants sont indiqués en net.

(2) Les montants incluent les dettes rattachées.

Note 13. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/03

Dotations

Reprises utilisées

Reprises-non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/04

Provisions pour indemnités de départ à la retraite, congés de fin de carrières et pré-retraites

556

887

4 394

3 095

144

Provisions pour risques fiscaux

89

89

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 707

2

209

716

1

785

Provisions pour impôts

Provisions pour litiges et garanties de passif

3 746

208

120

450

3 384

Autres provisions pour risques et charges (1)

2 660

505

422

2 743

Valeur au bilan

8 669

1 691

5 145

1 166

3 096

7 145

(1) Y compris provision pour risques opérationnels à hauteur de 1 958 milliers d’euros destinés à couvrir les risques avérés, non encore révélés, inhérents aux opérations de banque (moyens de paiement, fraude, respect des obligations de forme sur des opérations réglementées).

Note 14. – Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Epargne-logement

12 348

13 874

Risque de crédit non avéré

71 626

61 109

Autres

24 203

19 708

Valeurs au bilan

108 177

94 691

Note 15. – Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle.

(En milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

2004

2003

Dettes subordonnées (1) :

Dettes subordonnées à terme

21 269

21 269

215

21 484

22 875

Emprunts participatifs

2 134

2 134

110

2 244

3 694

Autres emprunts subordonnés à terme

Dettes subordonnées à durée indéterminée

C/C bloqués des caisses locales

Valeurs au bilan

23 728

26 569

(1) Les dettes subordonnées à terme sont à taux fixe.

Les emprunts participatifs et les comptes courants bloqués sont à taux variable.

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 1,1 million d’euros.

Note 16. – Variation des capitaux propres (avant répartition).

(En milliers d’euros)

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves

Ecarts conversion/réévaluation

Provisions réglementées et sub-
ventions d’investis sement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2002

70 756

391 053

25 761

487 570

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2002 :

Variation de capital

– 41

– 41

Variation des primes et réserves

48 736

48 736

Affectation du résultat consolidé 2002

– 25 761

– 25 761

Report à nouveau débiteur

Résultat de l’exercice 2003

33 231

33 231

Autres variations

Solde au 31 décembre 2003

70 715

439 789

33 231

543 735

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003 :

Variation de capital

– 82

– 82

Variation des primes et réserves

29 201

29 201

Affectation du résultat consolidé 2003

– 33 231

– 33 231

Report à nouveau débiteur (1)

– 3 095

– 3 095

Résultat de l’exercice 2004

43 857

43 857

Autres variations

Solde au 31 décembre 2004

70 633

465 895

43 857

580 385

(1) Relatif aux changements de méthode constatés lors de la mise en œuvre de la recommandation n° 2003-R-01 concernant les règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

Note 17. – Composition des fonds propres.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Capitaux propres

580 385

543 735

Fonds pour risques bancaires généraux

108 177

94 691

Dettes subordonnées

23 728

26 569

Dépôts de garantie à caractère mutuel

Total des fonds propres

712 290

664 995

Note 18. – Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.
(En milliers d’euros.)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances

642 539

148 178

Sur les établissements de crédit et institutions financières

626 220

22 926

Sur la clientèle

16 319

Obligations et autres titres à revenu fixe

125 252

Dettes

2 723 148

72 298

Sur les établissements de crédits et institutions financières

2 723 148

7 188

Sur la clientèle

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

65 110

Engagements donnés

63 443

892 410

Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit

63 383

Engagements de financement en faveur de la clientèle

824 127

Garanties données à des établissements de crédit

418

Garanties données à la clientèle

60

67 865

Titres acquis avec faculté d’achat ou de reprise

Autres engagements donnés

Note 19. – Opérations effectuées en devises.

L’activité de la Caisse régionale Val de France n’est pas significative.

Note 20. – Opérations à terme en devises non dénouées.
(En milliers d’euros.)

Opérations de change

2004

2003

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant :

Devises

Euros

Opérations de change à terme

176

175

753

752

Devises

86

86

365

365

Euros

90

89

388

387

Prêts et emprunts en devises

Total

176

175

753

752

Note 21. – Opérations sur instruments financiers à terme.
(En milliers d’euros.)

Type d’opération

Opérations de couverture

Opérations autres
que de couverture

Total
2004

Total
2003

Opérations fermes :

Opérations de gré à gré

2 146 039

351

2 146 390

1 385 044

Swaps de taux d’intérêt

2 146 039

2 146 039

1 383 538

Autres contrats à terme

351

351

1 506

Opérations conditionnelles :

Opérations de gré à gré

4 058

4 058

5 050

Instructions de taux d’intérêts à terme conditionnels :

Achetés

2 029

2 029

2 525

Vendus

2 029

2 029

2 525

Total

2 150 097

351

2 150 448

1 390 094

Note 22. – Opérations sur instruments financiers à terme - Encours notionnels par durée residuelle.

(En milliers d’euros)

Répartition par durée restant à courir

Total

Dont opérations effectuées de gré a gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1 an


De 1 à 5 ans


> 5 ans


< 1 an


De 1 à 5 ans


> 5 ans


< 1 an


De 1 à 5 ans


> 5 ans


Swaps de taux d’intérêt

249 316

580 374

1 316 347

249 316

580 374

1 316 347

Caps, floors, collars

636

3 424

636

3 424

Sous-total

249 316

581 010

1 319 771

249 316

581 010

1 319 771

Opérations de change à terme

351

351

Total général

249 667

581 010

1 319 771

249 667

581 010

1 319 771

Note 22.1. Information sur les swaps :

— Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises (en milliers d’euros) :

Contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-
couverture

Macro-
couverture

Swaps
de transaction

Contrats d’échange de taux

134 388

2 011 650

Contrats assimilés (1)

4 058

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90-15 du CRBF.

Dans le cadre de la gestion de son risque de taux, la Caisse régionale Val de France a procédé à une adaptation d’une partie de ses conventions liées d’une part à l’évolution réglementaire sur l’épargne et les DAV et d’autre part à l’évolution des règles financières internes.

Cette adaptation devra se traduire par 228,4 millions d’euros de swaps prêteurs taux fixe et 56 millions d’euros de swaps emprunteurs taux fixe à retourner sur 2004 et 2005.

44,2 millions d’euros de swaps prêteurs taux fixe ont été nettés courant 2004 (0,965 million d’euros de soulte positive dégagée). Le solde net des opérations restant à réaliser s’élève à 128,2 millions d’euros et représente au 31 décembre 2004 une soulte nette positive de 1,5 million d’euros.

Note 23. – Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

La Caisse régionale Val de France réalise ses opérations sur les produits dérivés principalement avec Crédit agricole S.A.
Le risque de contrepartie attaché aux produits dérivés est donc non significatif pour la Caisse régionale Val de France.

Note 24. – Engagements donnés aux entreprises liées.

La Caisse régionale Val de France a donné à Crédit agricole S.A. une lettre de garantie à hauteur de 60 millions d’euros.

Notes sur le compte de résultat.

Note 25. – Produits nets d’intérêts et revenus assimilés.

Produits nets d’intérêts (en milliers d’euros) :

2004

2003

Produits d’intérêts

211 208

215 461

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 947

2 240

Sur opérations internes au Crédit agricole

22 362

23 210

Sur opérations avec la clientèle

168 662

175 559

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

6 955

6 429

Autres intérêts et produits assimilés

11 282

8 023

Charges d’intérêts

108 474

122 626

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 644

1 857

Sur opérations internes au Crédit agricole

100 519

116 499

Sur opérations avec la clientèle

5 255

2 910

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

1 056

1 360

Autres intérêts et charges assimilées

Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés

102 734

92 835

Note 26. – Revenus des titres. (En milliers d’euros.)

Titres à revenus fixes

2004

2003

Titres de placement

364

444

Titres d’investissement

6 591

5 985

Opérations diverses sur titres

Revenus des titres à revenus fixes

6 955

6 429

Titres à revenus variables

2004

2003

Titres de placement

3

Parts dans les entreprises liées

100

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

9 800

9 610

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

Revenus des titres à revenus variables

9 903

9 610

Note 27. – Produit net des commissions.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

161

33

128

223

23

200

Sur opérations internes au Crédit agricole

11 950

3 206

8 744

20 359

2 365

17 994

Sur opérations avec la clientèle

19 786

127

19 659

17 534

101

17 433

Sur opérations sur titres

Sur opérations de change

23

23

22

22

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

42

42

Sur prestations de services financiers (note 31)

44 567

4 658

39 909

42 161

3 998

38 163

Total

76 529

8 024

68 505

80 299

6 487

73 812

Note 28. – Prestations de services financiers.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Produits nets de gestion d’OPCVM et de titres pour le compte de la clientèle

7 020

7 245

Produits nets sur moyens de paiement

17 373

15 212

Commissions d’assurance-vie

15 515

15 678

Autres produits (charges) nets de services financiers

2

29

Total des prestations de services financiers

39 910

38 164

Note 29. – Solde des opérations sur portefeuille de négociation.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Solde des opérations sur titres de transaction

28

2

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

– 142

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

78

77

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

– 36

79

Note 30. – Solde des opérations sur titres de placement et titres de l’activité de portefeuille.
(En milliers d’euros.)

Titres de placement

Montant 2004

Montant 2003

Dotations aux provisions

185

490

Reprises de provisions

285

741

Dotation ou reprise nette aux provisions

100

251

Plus-values de cession réalisées

5 636

5 572

Moins-values de cession réalisées

51

11

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

5 585

5 561

Solde des opérations sur titres de placement

5 685

5 812

Note 31. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

Autres produits d’exploitation bancaire. — Ils comprennent principalement :

La ristourne ADI

9,1 millions d’euros

La ristourne ADI Open

0,6 million d’euros

Note 32. – Charges générales d’exploitation.

Note 32.1. Frais de personnel (en milliers d’euros) :

Frais de personnel

Montant 2004

Montant 2003

Salaires et traitements (1)

36 912

37 953

Charges sociales

20 242

18 325

Dont charges de retraite

6 124

4 152

Intéressement

3 641

3 602

Participation

3 640

2 032

Impôts et taxes sur rémunérations

4 120

4 032

Total des frais de personnel

68 555

65 944

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste « Salaires et traitements ».

Note 32.2. Effectif par catégorie (effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité) :

Catégorie de personnel

2004

2003

Cadres

303

298

TAM

534

503

Employés

500

512

Total

1 337

1 313

Le montant global des rémunérations allouées en 2004 à l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction s’élève à 947 692 €.
Le montant global des crédits accordés en 2004 à l’ensemble des membres des organes de direction s’élève à 294 725 €.

Note 32.3. Autres frais administratifs (en milliers d’euros) :

Autres frais administratifs

Montant 2004

Montant 2003

Impôts et taxes

3 859

3 653

Services extérieurs

39 975

46 201

Autres frais administratifs

– 589

– 2 774

Transfert de charges

– 5 361

– 9 424

Total des frais administratifs

37 884

37 656

Note 33. – Coût du risque.
(En milliers d’euros.)

Montant 2004

Montant 2003

Dotations aux provisions

30 016

123 523

Provisions sur créances douteuses (1)

29 439

121 767

Autres provisions

577

1 756

Reprises de provisions

38 489

121 443

Reprises de provisions sur créances douteuses (2)

36 656

119 060

Autres reprises de provisions (3)

1 833

2 383

Variation des provisions

– 8 473

2 080

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées (4)

808

346

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées (5)

5 846

5 746

Récupérations sur créances amorties

915

548

Pertes sur risque opérationnel

35

Coût du risque

– 2 699

7 624

(1) Dont sur créances douteuses compromises : 11 717 milliers d’euros et non compromises : 17 722 milliers d’euros.

(2) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 5 512 milliers d’euros.

Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises : 334 milliers d’euros.

(3) Dont 1 833 milliers d’euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(4) Dont 647 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

(5) Dont 5 512 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

Note 34. – Résultat net sur actifs immobilisés.
(En milliers d’euros.)

Montant 2004

Montant 2003

Immobilisations financières :

Dotations aux provisions :

Sur titres d’investissement

164

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

190

463

Reprises de provisions :

Sur titres d’investissement

145

19

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

32

102

Dotation ou reprise nette aux provisions :

Sur titres d’investissement

145

– 145

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

– 158

– 361

Plus-values de cessions réalisées :

Sur titres d’investissement :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

533

818

Moins-values de cessions réalisées :

Sur titres d’investissement :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

7

Pertes sur créances liées à des titres de participation

34

Solde des plus et moins-values de cessions

526

784

Sur titres d’investissement :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

526

784

Solde en perte ou en bénéfice

513

278

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Plus-values de cession

99

62

Moins-values de cession

11

221

Solde en perte ou en bénéfice

88

– 159

Résultat net sur actifs immobilisés

601

119

Note 35. – Charges et produits exceptionnels.

Une dotation et une reprise de provision de 3 095 milliers d’euros concernant les changements de méthode constatés lors de la mise en œuvre de la recommandation n° 2003-R-01 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
Les intérêts de retard suite au contrôle fiscal : 417 milliers d’euros.
Le redressement fiscal relatif au droit de timbre : 793 milliers d’euros.

Charges et produits imputables à un exercice antérieur. — La Caisse régionale Val de France n’a pas comptabilisé de charges et de produits imputables à l’exercice antérieur.

Note 36. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Charge d’impôt courant de l’exercice

26 539

22 068

Charge fiscale suite à contrôle fiscal

5 063

Charge ou produit d’impôt différé de l’exercice

– 3 666

2 378

Taxe sur plus-values à long terme

1 045

Régularisation avoir fiscal

– 4

Impôt sur les bénéfices

28 977

24 446

Autres informations.

Note 37. – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

(En milliers d’euros)

Cabinet
Ernst & Young

En %

Audit :

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

97

Missions accessoires

39

Sous-total

136

Autres prestations :

Juridique, fiscal et social

Technologie de l’information

Audit interne

Autres : à préciser si > 10 % des honoraires d’audit

Sous-total

Total

136

IV. — Rapport du commissaire aux comptes
sur les comptes consolidés.

Mesdames, Messieurs les sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note « Règles comptables propres aux comptes consolidés » (paragraphe 1) de l’annexe relative aux changements de méthodes comptables intervenus en 2004.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
1. Changements de méthodes comptables :
— Ainsi qu’il est mentionné dans la note « Règles comptables propres aux comptes consolidés » (paragraphe 1) de l’annexe, des changements comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre caisse, nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte de ces changements et de la présentation qui en a été faite.
2. Estimations comptables :
— Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe, la Caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques, et leur couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan. Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations qui ont été faites par la direction.
— Dans le cadre de l’arrêté des comptes, la Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives, portant notamment sur la valorisation des titres de participation et les risques opérationnels. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations justifiant les estimations comptables retenues s’appuyant sur des méthodes documentées conformes aux règles généralement admises.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris-La Défense, le 28 février 2005.
Le commissaire aux comptes :
Ernst & Young Audit :
luc valverde.






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