Après la Première Guerre mondiale, l'État français encourage l'immigration pour pallier la crise démographique que le pays vient de subir pendant le conflit. En effet, environ 20 % de la population active est morte. L'État signe avec plusieurs pays des conventions destinées à faire venir en France des travailleurs étrangers. Il s'agit majoritairement de migrants venus des pays européens : Italie, Espagne, Pologne, Allemagne, Suisse, Belgique, etc.
De plus, il accueille des réfugiés, tels que les Arméniens suite au génocide, des Russes suite à la Révolution russe, des Italiens et des Allemands qui fuient le fascisme et le nazisme, et enfin des Espagnols qui fuient la guerre civile de 1936. De nombreux immigrés espagnols républicains seront parqués dans des camps.
L'immigration portugaise en France a eu lieu principalement dans les années 1960/1970, pour fuir la dictature et permettre aux immigrés des conditions de vie meilleures. Dans la région Poitou-Charentes, on trouve beaucoup de pourteguais dans les deux -Sevres notamment à Cerizay.
La France est le pays qui compte le plus d'immigrés en Europe dans l'entre-deux-guerres avec environ 2,3 millions de personnes en 1936.
De 2011 à 2023. On peut ainsi voir qu'en France, au premier janvier 2023, il y avait 8.651.109 résidants de nationalité étrangère.
l'Europe en fin 2015, a accueilli plus 1.3 millions de syriens dont 850 milles en Allemagne.
La France a accepté de recevoir quelques milliers.
Radio pulsar, nous accueille le vendredi 12 janvier 2023 pour aborder le thème Migration(s) et Image(s), et discuter de l'importance et l'influence de l'image de l'immigré sur la société.
L'émission est présenté par Noémie Goux doctorante à l'université de Poitiers.
Bonjour Monsieur Moussa, d'après vous, quel rôle joue l'image sur la société ?
Je suis le président de l'association "Pour la Paix en Syrie". Dès le début de la révolution syrienne, j'ai tout de suite compris qu'il fallait utiliser l'image pour montrer ce qui se passe en Syrie à travers plusieurs expositions à Poitiers que l'association a organisées.
Mais ce qui me vient à l'esprit tout de suite. C'est l'image de l'enfant syrien, mort noyé, sur la plage en Turquie. Cette image a provoqué une immense émotion dans le monde entier.
A la suite, la chancelière allemande Angela Merkel a décidé d'accueillir des milliers de réfugiés syriens fuyant la guerre en Syrie.
Le mot ou la phrase a toujours un sens dans le cerveau qui l'analyse et le traduit en une image. Mais l'image elle-même ou la photo est beaucoup plus frappante que le mot. Elle envoie ou dégage une imagination dans le cerveau qui peut se traduire par une émotion immense selon la perception. C'est justement cette image de l'enfant syrien jeté sur la plage qui nous renvoie à nous-même, comme si c'était notre propre enfant, ça nous a ému, mais aussi le monde entier.
Bonjour Jean François Fort , photographe poitevin.
Comment voyez- vous la photo en tant que photographe ?
« J'avais la sensation que tout ce que j'aurai pu écrire aurait été très banal, la photographie, qui est une écriture par la lumière, m'a tout de suite intéressé.
Je conjugue la photographie à ma passion pour le voyage. Je mitraille de mon flash les habitants lointains, en Afrique, au Maghreb et en Asie (Chine, Inde, Bangladesh).
L'humain est toujours au centre de mon travail : « Il est essentiel dans ma photographie. Je ne cherche pas forcément à faire quelque chose d'artistique, je me laisse guider par ce qui me plaît, ce qui me touche, je rends ces gens visibles."
Remerciement
D'abord, un grand merci à Mademoiselle Noémie GOUX de m'avoir invité à ce débat qui m'a permis de parler de la crise syrienne.
Ça m'a fait énormément de plaisir de rencontrer Mr Jean François Fort et toutes les étudiantes de M2, à qui je leur souhaite bonne continuation et la réussite.
Merci à Mr Yann Saraud et à toute l'équipe de radio pulsar.
Remerciement de Noémie GOUX et son équipe de l'Université de Poitiers.
Je voulais vous adresser un grand merci au nom de toute l'équipe de Soit Dit En Migrant.
Merci à nos deux intervenants, Jean-François Fort et Mohammed Moussa, pour la richesse de leurs présentations et d'avoir accepté l'invitation !
Merci aux étudiantes de M2 Migrations Internationales, Sydney, Julie, Raphaëlle et Julie pour l'aide à la préparation de l'émission ainsi que pour avoir partagé avec nous leurs réflexions autour de leurs recherches en cours.
Merci à Sydney et Yann pour la régie, la programmation musicale et pour avoir assuré la technique.
L'émission sera diffusée ce samedi 14 janvier à 11h sur Radio Pulsar et sera en ligne sur le site de Pulsar en suivant.
L'émission sera annoncée via les réseaux sociaux du laboratoire Migrinter.
Sources : radio pulsar, Nouvelle République, l'équipe de Soit dit En Migrant de l'Université de Poitiers. L'association "Pour la Paix En Syrie". Le photographe poitevin Jean François Fort, kartable.
Article est rédigé par le président
de l'association "pour la paix en Syrie"
M Moussa Mohamed